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élections - Page 264

  • La droite doit changer de format pour convaincre les jeunes

    Par Paul Logier, contributeur de Breizh-Info ♦

    Les usages de toute une classe d’âge (en gros les 12-35 ans) sont tout simplement en train d’être révolutionnés par la production de contenus personnalisés et accessibles gratuitement en ligne. La télévision et tout ce qui allait avec jusqu’à encore très récemment – formats, montages, contraintes de visionnages, paiement, etc. – est en train d’être totalement ringardisée. Bientôt, elle ne servira plus que de canal de diffusion à destination des plus de 50 ans. Les changements ultra-rapides de consommation des contenus doivent être récupérés de toute urgence par la droite si elle veut séduire de nouveaux publics.

    Les jeunes ne regarderont bientôt plus que très peu la télévision

    « Les jeunes ont déjà déserté la télévision ». C’est le titre alarmant d’un article du Figaro de Caroline Sallé, publié le 6 février dernier. S’appuyant sur des données britanniques, la journaliste explique que « les ados passent déjà chaque semaine plus de temps en ligne (21 heures) que devant la télé (14h30). » Et chez les jeunes de 12-15, Youtube n’est pas seulement la marque de contenu qu’ils connaissent le mieux, c’est également celle qui leur manquerait le plus si le site venait à fermer. « Les chaînes de télé, elles, sont reléguées au fond du classement » note la journaliste du Figaro.

    Et la Grande-Bretagne n’est pas seule ! Aux Etats-Unis, le plongeon est affolant puisque « le temps passé par les 12-24 ans à regarder les chaînes de télévision classiques a été divisé par deux » entre 2010 et 2017 !

    Quant à la France, elle semble résister à cette puissante vague de fond selon l’étude « VidéoKIDS »menée par Lagardère Publicité et Harris Interactive en décembre dernier. Mais l’essor de la place des écrans et des smartphone est malgré tout notable.

    La télévision est un média dépassé pour les jeunes. La souplesse incroyable de Youtube et l’arrivée massive de séries américaines – même avant Netflix – avaient déjà démontré depuis plusieurs années que la télévision « à papa » était bel et bien confrontée à un adversaire de taille. Et rien n’a été fait par les rentiers du PAF pour lutter contre la submersion Youtube.

    Seules quelques émissions calibrées pour les jeunes réussissent encore à placer des centaines de milliers d’entre-eux devant un poste de télévision à la même heure. TPMP et son format ultra-dynamique ainsi que sa légèreté de ton poussée à l’extrême captent une grand part de cet audimat volage. L’émission Quotidien touche, elle, une cible plus âgée et élevée socio-économiquement mais avec le même succès.

    Le film du dimanche soir de TF1 ? Il est tous les jours en « streaming ultra-HD » sur son ordinateur ! Et quasiment en même temps qu’il est projeté dans les salles françaises.

    Le combat est trop inégal. La télévision à l’ancienne ne peut pas lutter.

    La droite doit être proactive

    Comment la droite peut-elle mettre politiquement à profit ce rejet de la télévision par les jeunes ? Il s’agit là d’une opportunité énorme de pouvoir contourner les canaux de propagande classiques que sont les chaînes de télévision, entièrement tenues par des cosmopolites forcenés.

    Pour faire fructifier cette potentialité, il faut être capable de produire du contenu de qualité. Un militant politique ne peut pas s’improviser « Youtubeur » d’un claquement de doigt. S’il veut augmenter rapidement son influence, il doit être accompagné d’au moins un monteur de niveau quasi-professionel ! A moins, bien sûr, qu’il ne maitrise lui-même le sujet. Cela lui permet de dégager du temps pour produire du contenu sans s’arracher les cheveux devant un logiciel de montage vidéo.

    Un contenu intéressant avec un montage de qualité et un style percutant, voilà qui a fait le succès du Raptor Dissident et du Lapin Taquin.

    Il faut à la droite une TV Libertés pour les moins de 40 ans !

    Autre exemple intéressant, TV Libertés. Cette structure a de nombreuses qualités, notamment celle d’avoir senti avant tout le monde l’intérêt du web. Mieux, elle a réussi à créer un contenu impressionnant en à peine 4 années d’existence.

    Un sacré tour de force… qui a ses limites ! Car oui, le combat politique ne peut pas se satisfaire du succès de TV Libertés sur une tranche bien limitée de la production de contenu : la télévision sur le net. TV Libertés est calibrée pour les plus de 40 ans. Et elle réussit parfaitement à combler les Français de cet âge qui, de plus en plus nombreux, virent à droite.

    Mais, pour toucher les jeunes, il manque une structure qui produise du contenu adapté à cette cible aussi primordiale que dépolitisée. Il manque une TV Libertés pour moins de 40 ans.

    Alors, il faut investir les nouveaux moyens de communication, en réseau si possible. Une communauté de Youtubeurs de droite doit voir le jour. Quitte à ce qu’elle soit délocalisée sur Bitchute pour éviter la censure. Ces producteurs de contenus doivent dégager un revenu à travers leurs vidéos pour leur permettre de vivre décemment de leur travail et compenser les risques qu’ils prennent.

    Avec, en filigrane, la question que devront se poser les défenseurs de l’identité européenne souhaitant se lancer dans la production de contenu en ligne : celle de la fin de l’anonymat.

    Pour l’instant, rares sont ceux qui ont osé prendre le risque de ruiner leur réputation et leur vie professionnelle à tout jamais. Le pas à franchir est dur mais, pourtant, il faudra bien un jour y passer.

    Paul Logier 12/02/2018

    Source : Breizh-Info

    https://www.polemia.com/droite-changer-format-convaincre-jeunes/

  • Alternative für Deutschland : un article du New-York Times s’inquiète de l’influence grandissante du parti populiste chez les ouvriers allemands

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    L’article, publié le 5 février dernier, donne la parole à un mineur de fond, ancien membre du SPD, et passé depuis deux ans à Alternative für Deutschland.

    « L’AfD est un nouveau parti populaire qui se soucie du peuple » affirme -t-il, précisant que l’AfD possède son plus grand potentiel dans la Ruhr, naguère le cœur industriel de l’Allemagne de l’Ouest et bastion de longue date de la social-démocratie et des syndicats.

    Dans les Länder de l’est, l’Afd devance désormais le SPD et elle le talonne en Bavière. Le parti populiste s’apprête à fonder un nouveau mouvement national des travailleurs allemands, le « Deutsche alternative Gewerkschaft ».

    « La révolution, prédit le mineur, se fera dans l’industrie automobile ».

    Pour consulter cet article : https://www.nytimes.com/2018/02/05/world/europe/afd-unions-social-democrats.html

    https://fr.novopress.info/

  • Angela et sa coalition-zombie en cours de désintégration

    Ex: http://www.dedefensa.org

    Il y a eu un accord entre le SPD et la CDU/CSU pour un gouvernement allemand dite de “Grande Coalition”(laquelle n’a plus la majorité dans les sondages, mais passons puisque les sondages ne sont que des photographies d’un instant) ; c’est-à-dire qu’il y a eu un accord d’abord entre Martin Schulz et Angela Merkel, les deux dirigeants des deux partis et comme deux bois morts de la forêt dévastée qu’est la politique allemande ; puis, aussitôt après cet accord déjà des protestations très vives dans les “parties” prenantes, surtout au SPD, jusqu’à un coup de théâtre. Schulz, l’ancien et insupportable président du Parlement Européen fameux pour ses menaces méprisantes à l’encontre des Grecs et des Polonais, a dû en rabattre. Sorti de la salle de négociation en annonçant triomphalement qu’il prenait le poste convoité de ministre des affaires étrangères, il a dû reculer, pressé par la fureur qui a parcouru la direction de son propre parti devant lequel il s’était engagé à ne jamais faire partie d’un nouveau gouvernement Merkel, et renoncer à ce poste au profit du titulaire actuel, le SPD Sigmar Gabriel qui a mené la fronde. Ce qu’Alexander Mercouris nommait déjà “la Grande Coalition-fantôme” est devenue instantanément la “Grande Coalition-zombie” quasiment unijambiste sinon hémiplégique.

    Mercouris, grand connaisseur de l’Allemagne et jugeant la crise allemande actuelle particulièrement grave, avait commencé son article de fond sur l’accord Schulz-Merkel avec la situation initiale (Schultz ministre des affaires étrangères). Il l’a terminé par un “postcript” relatant par le biais du Financial Times les dernières péripéties :

    « M. Schulz a fait face à une vague de colère de la part du SPD après avoir accepté le poste, bien qu'il ait juré de ne jamais servir dans un cabinet dirigé par Angela Merkel :

    » “Les sociaux-démocrates ont déclaré que la volte-face [de Schulz] a laissé le parti avec un énorme problème de crédibilité alors qu'il lance un sondage national de ses 460 000 membres sur l'accord de coalition conclu cette semaine avec les conservateurs de Mme Merkel.

    » Dans une déclaration vendredi, M. Schulz a déclaré que la discussion de son rôle “mettait en danger le succès de l’accord” et qu’il espérait qu’en abandonnant le ministère des Affaires étrangères, il pourrait mettre fin aux “discussions sur les questions de personne au sein du SPD”. “Nous faisons tous de la politique pour les gens de ce pays”, a-t-il dit, “il est donc approprié que mes ambitions personnelles soient reléguées au second plan des intérêts du parti“.

    » Son retrait inattendu intervient après qu'il ait été l’objet d’une attaque furieuse du ministre allemand des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, qui l'a accusé d'avoir trahi ses engagements en acceptant son poste. M. Gabriel a déclaré au groupe de presse Funke qu'il avait été un ministre des Affaires étrangères efficace et populaire, mais que ‘les nouveaux dirigeants du SPD se fichent clairement de cette appréciation publique de mon travail’.

    » Berlin a été secoué de tumulte depuis que les conservateurs d'Angela Merkel et le SPD de M. Schulz ont dévoilé mercredi leur nouvel accord de coalition, au milieu d'une fureur généralisée sur la façon dont les postes ministériels étaient répartis entre les deux partis.

    » L'accord de 177 pages est conçu pour mettre fin à l'impasse politique laissée par les élections peu concluantes de septembre, au cours desquelles les deux partis ont perdu des voix en faveur de l'Alternative d'extrême droite pour l'Allemagne. Mais l’affaire a été éclipsée par la dispute sur quelles personnalités ont obtenu quels ministères.

    » De leur côté, les conservateurs sont absolument déchaînés : le SPD, qui n'a remporté que 20,5% des suffrages – son pire résultat dans l'histoire de l'Allemagne d'après-guerre – s’est vu également confier le ministère des Finances, qui depuis huit ans est le fief de la CDU de Mme Merkel. Au SPD, la colère à propos de la nomination de M. Schulz au ministère des Affaires étrangères était encore plus grande ...” »

    Cela conduit Mercouris à sa conclusion finale qui laisse ouverte, sinon grande ouverte la porte à de nouveaux rebondissements dans ce qui est désormais, et de loin, la crise politique la plus grave de l’Allemagne d’après-guerre : « Cette révolte et la décision de Schulz d’abandonner le ministère des Affaires étrangères soulignent le fait qu’essayer de perpétuer le gouvernement de la ‘Grande Coalition’ qui a perdu tant de soutien en septembre est une très mauvaise idée. Le fait que Schulz ait été obligé de partir, et la réaction également furieuse à propos de cet accord de la part de nombreux membres du SPD et de la CDU/CSU, semblent signaler que l’accord pourrait bien être en train de se désintégrer... »

    L’épisode laisse effectivement présager d’autres tribulations pour cette “Grande Coalition” qui semble être rien de moins que mort-née ; qui, si elle se met tout de même en place, n’aura guère d’autorité ni de latitude d’action, comme un gouvernement de crise perpétuant l’apparence d’une sauvegarde... L’accord avec ses péripéties permettent d’avoir une vision impressionnante des ravages causés au système politique allemand, aussi bien par la politique de Merkel de ces dernières années que par la décrépitude de l’establishment, le vieillissement et l’inanité du personnel de direction, et notamment des dirigeants les plus en vue, le désordre interne des deux principaux partis, etc. Quelle différence avec l’Allemagne d’il y a trois ans, qui dictait sa loi à la Grèce comme si elle était le IVème Reich et faisait marcher l’Europe au pas de l’oie ! L’Europe justement : alors que Macron commence à rencontrer des difficultés sérieuses après l’hébétude fascinée qui suivit sa victoire, son attente des retrouvailles d’un “partenaire” allemand solide pour relancer une dynamique européenne selon la vision conventionnelle se trouve confrontée à de très sérieux obstacles. D’ores et déjà, l’élimination de Schulz du poste des affaires étrangères représente un sérieux revers pour Macron, Schulz étant un partisan acharnée d’une intégration européenne au forceps, selon ses habitudes ; au contraire, Gabriel est plus tenté par un équilibrage de la politique allemande, passant par une amélioration des relations avec la Russie, à laquelle une Merkel extraordinairement affaiblie ne pourra guère s’opposer.

    Encore tout cela reste-t-il de la spéculation du meilleur des cas, celui où l’accord SPD-CDU/CSU de mercredi dernier serait accepté sans autre remous, et le nouveau gouvernement mis en place dans les mêmes conditions. Après l’épisode Schulz et le constat d’un si fort mécontentement des cadres des deux partis pour un accord qui ne satisfait personne, l’hypothèse d’une désintégration de cet accord est loin d’être hors de propos. On se trouverait alors dans une impasse, après avoir essayé toutes les formules, avec la possible nécessité de nouvelles élections qui pourraient être catastrophiques, – en fait, une autre sorte d’impasse pour les partis dominant, ou ex-dominant. (Actuellement, le SPD est à 17%, presque rejoint par l’AfD eurosceptique d’extrême-droite avec 15%, et il est probable que les dernières péripéties ont encore réduit cette marge minimaliste. D’autres déplacements de voix sont probables et ces divers facteurs font que de nouvelles élections pourraient réserver des surprises catastrophiques pour l’establishment.)

    Il se confirme par conséquent que l’Allemagne se trouve dans une crise politique profonde, qui ébranle le régime lui-même. L’Allemagne suit la tendance crisique très forte qui affecte tous les pays du bloc-BAO, d’une façon ou l’autre, spécifiquement selon les pays, alors que les crises extérieures (en Syrie et au Moyen-Orient avec la “folie-compulsive” US, à “D.C.-la-folle” où se poursuit l’affrontement autour du pouvoir, etc.) continuent à se développer au rythme du “tourbillon crisique”. C’est un des derniers pôle d’une stabilité-Système qui tend à se dissoudre, tandis que le partenaire français de l’Allemagne, incapable de se dégager des engagements extérieurs catastrophiques de ces dix dernières années, continue à cultiver une exceptionnelle absence d’influence par rapport à ce que ce pays pourrait prétendre, – contribution française à la Crise Générale de l’Effondrement.

    Avec la quasi-sécession en cours des pays d’Europe de l’Est (“les quatre de Visegrad”), l’Europe est sur la voie d’une sorte de désintégration par délitement et par dissolution de l’intérieur (autre approche du même processus que risque de suivre la “Grande Coalition” de la pauvre Merkel). Tout semble donc fonctionner, avec une quasi-parfaite coordination, pour poursuivre le processus de l’effondrement. Ce qui est remarquable, c’est la diversité des approches, et combien, les divers dangers identifiés (la montée du populisme, identifiée depuis 4-5 ans) ne se manifestent pas comme on les attend mais s’adaptent aux diverses situations. C’est qu’en vérité, il n’y a pas à craindre un danger ou l’autre qui attaquerait le Système puisque le seul danger est le délitement et le processus d’autodestruction alimentés par le Système lui-même. C’est de plus en plus une affaire qui roule...

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Amoureux de la France cherchent cœur à prendre

    6a00d83451619c69e201b7c94fbe04970b-320wi.jpgCompte-rendu de la réunion des Amoureux de la France qui s'est tenue à Nice le 09 février dernier :

    "C’est à l’hôtel Westminster de Nice, dans un grand salon chargé de stucs, aux tentures moirées et lustres monumentaux, que Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, ont présenté leur plateforme participative Les amoureux de la France.

    Ils y étaient accueillis par Olivier Bettati, conseiller régional et Jean-Marc Chipot, animateur de Debout la France sur le département.

    18h30, la salle est comble, 200 personnes. On ouvre une autre salle, avec écran géant qui se remplit également. On notera la présence de M. Jacques Peyrat [Ancien maire UMP de Nice et ancien député FN, NDLR] (...) La séance commence par les allocutions des quatre animateurs qui présentent le cadre de cette plateforme. S’en suivent les traditionnelles questions de la salle. 21 heures, fin des débats.

    Depuis les dernières élections présidentielles, il n’y a plus aujourd’hui qu’En Marche et sa dictature déguisée des soi-disant valeurs de la République. Le reste du monde politique français n’est plus qu’un champ de ruine. LRPSFN et φ essayent de survivre pathétiquement.Toutes les chapelles de l’opposition n’ont qu’un seul mot à la bouche, on reconstruit sur la terre brûlée. Mais malheureusement avec les gravas ! Chacune de ces chapelles a son champion qui s’accroche à son trôneLes Amoureux de la France est dans le droit fil de cette volonté de reconstruire sur une nouvelle virginité (...)

    Depuis ces dernières élections, beaucoup de Français de toutes ces familles de la grande droite identitaire, patriote, sont en errance. De François Fillon à Marine Le Pen, de Dupont-Aignan à Frédéric Poisson en passant par François Asselineau, tous ont échoué là où un boulevard était grand ouvert. Le gâchis !

    L’idée d’une plateforme identitaire est une excellente chose. Elle doit être rédigée de principes simples. Elle ne fonctionnera que si, dans un premier temps, elle n’est pas associée à une personnalité politique et à son passif, mais à un collectif anonyme débarrassé de toute aliénation partisane. Il appartiendra alors à tous les hommes de bonne volonté de s’y rapprocher, de l’animer. La personnalité qui en émergera se fera naturellement, par la voix des seuls Français qui feront vivre cette plateforme.

    En ce jour de la Saint Valentin, on a envie d’écrire : « Amoureux de la France cherchent cœur à prendre, vieux dragueurs s’abstenir ».

    Prochain rendez-vous 2022, il faut se bouger maintenant, pas en 2021."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Guy Jovelin est le candidat de la Droite nationale non reniée à l'élection législative partielle dans la 8e circonscription de Haute-Garonne

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    Les 11 et 18 mars prochains, se déroulera une élection législative partielle dans la 8e circonscription de Haute-Garonne (Aurignac, Rieumes, Saint Gaudens,...).

    Guy Jovelin, Délégué départemental et régional du Parti de la France, sera le candidat de la droite nationale non-reniée.

    Son slogan de campagne sera le suivant : « Pas d'islamisation chez nous ! Ne touche pas à mon peuple ! »

    Pour participer à la campagne de Guy Jovelin : 06.26.91.84.97 ou PdF.31@sfr.fr

  • Premiers revers pour Macron, 2019 c’est déjà demain!

    Hier, la majorité de députés à l’Assemblée nationale a voté en faveur du retour à une circonscription unique, nationale pour les élections européennes de 2019. Un scrutin qu sera le premier grand test électoral pour LREM, parti présidentiel éreinté aux sénatoriales et dans toutes les dernières partielles, mais  aussi pour l’ensemble des autres formations politiques. Les élus de LR ont dénoncé ce vote, porteur selon eux  d’une « déconnexion des territoires », quand bien même les précédents découpages électoraux  inspirés du modèle des länders allemands n’étaient pas toujours  caractérisés par une grande cohérence ni intelligence… Le 7 février, au parlement de Strasbourg signalait Euractiv,  les eurodéputés, eux,  se sont prononcés « contre la création de listes transnationales pour les élections européennes de 2019, tout en s’accordant sur  la nécessité de modifier la composition du Parlement dans la foulée du Brexit. » Il est rappelé que « les groupes politiques eurosceptiques avaient (…)  adopté une ligne de vote opposée aux listes transnationales, préconisant la suppression des sièges laissés vacants pour réaliser des économies. »

    « Supprimer les eurodéputés britanniques ferait au moins économiser 40 millions d’euros, donc supprimons au moins 73 eurodéputés », a réclamé l’eurodéputé Marcel de Graff, coprésident avec notre camarade Nicolas Bay  du groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL). Pour autant, précise encore le site Euractiv, « le groupe PPE (auquel appartiennent les députés LR)  a toutefois laissé entendre qu’il soutiendrait l’introduction d’une liste transnationale, mais pas avant 2024. Avec ou sans listes transnationales, les partis nationalistes et eurosceptiques devraient enregistrer de bons résultats en mai 2019. L’AfD, le FN, le Mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo en Italie et les Démocrates suédois font tous plus de poids dans les sondages d’opinion qu’il y a cinq ans. »

    Ce refus (au moins en 2019) d’une liste transnationale qui avait été  annoncée dans le discours du président à la Sorbonne en septembre 2017  , constitue un nouveau camouflet pour Emmanuel Macron et même « un double revers » est-il indiqué,  puisque celui-ci avait fait non seulement  de « la création d’une liste paneuropéenne un des fers de lance de sa vision pour la relance de l’Europe»,   mais il s’était aussi opposé « au système actuel de Spitzenkandidat ( candidat tête de liste). » Un système   inauguré en 2014, selon lequel  la présidence de la Commission européenne doit revenir au candidat du parti arrivé en tête. Or ce  dispositif a été  « plébiscité par les eurodéputés lors d’un vote qui s’est tenu le même jour. »

     Ce qui tout aussi certain c’est que les européistes marchent sur des œufs et pas seulement du fait de la sécession sourde qui se manifeste dans les pays de l’Est et de  la mitteleuropa contre la dictature bruxelloise.  La Ligue du Nord,  membre avec  Forza Italia et Fratelli d’Italia d’une coalition électorale portée par un vent favorable dans la perspectives des élections législatives  italiennes du 4 mars, vient ainsi d’annoncer par  la voix de Claudio Borghi, un des responsables de la politique économique de la Ligue,  qu’un « retrait (de l’UE) comme la Grande-Bretagne l’a fait » n’est pas à  exclure en cas de refus de Bruxelles de satisfaire aux demandes des patriotes transalpins. Toutes choses qui expliquent la déclaration du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, qui a indiqué lundi devant la presse  anglophone à Paris qu’ «  il n’est pas question de punir qui que ce soit dans le cadre du Brexit. C’est la pire chose qui puisse arriver et je pense que cela renforcerait le sentiment anti-européen dans beaucoup de pays où on a des élections dans un an… »

    Sur le site du journal libéral L’Opinion, le commissaire européen  aux Affaires économiques et financières, l’eurosocialiste Pierre Moscovici, faisait part à Nicolas Beytout de ses grandes inquiétudes sur la capacité des forces patriophobes et anti souverainistes à empêcher le réveil des peuples d’Europe.  Comme souvent, M. Moscovici a voulu faire peur dans les chaumières en convoquant les vieux démons. Il s’agit encore et toujours d‘inciter les Français et les Européens à ne pas sortir du troupeau,  à abolir tout sens critique, à se laisser guider sans protester vers les lendemains qui chantent d’un paradis euromondialiste qui a tout de même des relents d’abattoirs,   de terminus historique. 

    Il est ainsi rappelé que Pierre Moscovici vient de  publier fin janvier  un livre,  Dans ce clair-obscur surgissent les monstres,  qui dresse un bilan peu tendre du   quinquennat Hollande,  livre dont il explicite aussi  le contenu de la manière suivante : « les monstres sont le terrorisme, l’antisémitisme, le racisme, c’est au fond la période étrange que nous vivons à l’échelle mondiale parce que le dégagisme est partout.  » « On vit dans une époque où émerge un monde nouveau qui est un monde incertain. » Quelle profondeur d’analyse en effet…

    Sans grande surprise, M. Moscovici note aussi que que le PS a été frappé par  « un choc terminal » en 2017 dont il ne  pourrait se remettre  selon lui qu’en réaffirmant avec force son européisme, tout en  affirmant que  « l’avenir de la gauche doit compter et faire avec Emmanuel Macron », avec lequel  « (il)  partage sa vision sur l’Europe. » Les élections européennes de 2019 sont  « un moment clé pour lui », « j’y participerai d’une manière ou d’une autre », indique-t-il encore.

    2019 sera également un moment clé pour l’opposition nationale. Sur le site AtlanticoEmmanuel Galiero, journaliste politique au Figaro,  tente une analyse prospective sur le devenir du  FN qui  est, dit-il,  « dans une phase intermédiaire où il n’a pas le poids qu’il avait avant la présidentielle, c’est certain. Mais il n’y a pas de quoi dire que son électorat s’est définitivement effondré. Un élément qui permet de douter de cette approche c’est un sondage qui a été fait sur les Européennes. Ce sondage avait situé le FN à 17% dans un contexte où les macronistes atteignaient les 24 ou 26% et les LR étaient à 12%C’est bien la question européenne qui est le fond de l’argument politique du FN dans ce nouveau clivage et qui sera le socle de leur nouvelle stratégie politique entre les nationalistes et les mondialistes. Sans faire campagne le Front était crédité de 17%, et c’est révélateur d’une forme de résistance de ce parti qui garderait un socle puissant d’électeurs(….). »

    «Les prochaines élections qui seront les européennes et les municipales, poursuit-il, seront peut-être pour le Front un mouvement de relance de cet électorat qui les attend pour la défense des oubliés des plus fragilisés contre le mondialiste Macron, le banquier qui voudrait les spolier et s’en prendre aux couches les plus faibles (…). Autre phénomène important, le FN en tant que parti d’opposition était sur une très bonne dynamique depuis les municipales de 2014. Il a été stoppé net à la présidentielle. On peut imaginer que cela a suscité des déceptions très fortes auprès de son électorat. Cela ne veut pas dire que l’électorat a disparu ou qu’il s’est effondré mais plutôt qu’il y a eu un réflexe défensif après ces événements qui a impliqué de resserrer les rangs chez les militants  (…) Aujourd’hui l’enjeu pour le FN est plutôt de créer des alliances, comme Marine Le Pen l’a déjà fait avec Debout la France (DLF) de Dupont-Aignan. Il va leur falloir changer la culture du parti qui n’était pas toujours très favorable aux alliances car définitivement plutôt vers cette stratégie que le FN penche aujourd’hui (…).»

    « Potentiellement, indique encore M. Galiero,  créer une formation commune à droite en jouant sur la dynamique anti-européenne, souverainiste, qui est très forte en Europe. Si elle est portée par le FN, ce serait le mouvement le  plus puissant mais cela ne passe plus forcément par des têtes de liste frontistes aujourd’hui. Et ce serait un changement de taille dans la culture du parti, puisque les têtes de listes aux européennes ont toujours été alliés des Le Pen jusqu’ici. Dans le cadre d’une alliance, cela pourrait être l’objet d’un accord.» Hypothèses,  pistes, choix tactiques qui seront bien évidemment soupesés, explorés, débattus,  au sein de la direction du FN,  débat dans lequel Bruno Gollnisch prendra, comme il se doit, toute sa part.

    https://gollnisch.com/2018/02/14/premiers-revers-macron-2019-cest-deja-demain/

  • Macron : des élections européennes taillées sur mesure - Journal du Mardi 13 Février 2018

  • EN ATTENDANT LE GRAND SOIR

    20007848-23666286.jpgDu bon usage de la modernité. En préambule de cette chronique qui paraîtra le mercredi, il importe d’expliciter son titre générique. Pourquoi attendre le grand soir et faut-il l’attendre ? 

    Depuis le XIXe siècle le Grand Soir incarne le romantisme révolutionnaire, l’attente messianisme du grand changement politique qui met fin soit à l’exploitation et/ou le désordre. Les différentes expériences révolutionnaires et surtout communistes du siècle passé (le XXe) ont malheureusement sonné le glas du Grand Soir même nationaliste… Cela veut-il dire qu’il n’y aura pas un jour une révolution ? Non et nul ne peut l’affirmer. C’est la raison pour laquelle il importe de décrire le monde tel qu’il est, y compris dans sa face sombre, mais aussi de mettre en lumière les espoirs, les petits matins signes de victoire pour nos idées, la France et l’Europe. 
    L’auteur de ces lignes est un adhérent récent du Parti de la France, non pas qu’il ne soit devenu récemment un militant de la cause nationale mais parce que tout simplement après quelques pérégrinations dans la mouvance nationale et nationaliste il était devenu un « mariniste » de raison depuis 2011-2012. Certes, j’avais vu et lu les critiques formulées par Carl Lang et les autres cadres du PdF envers Marine Le Pen, mais la fille de Jean-Marie Le Pen semblait incarner une certaine modernisation nécessaire du combat national, du moins du combat électoral. Les avancées et les victoires jusqu’aux régionales de 2015 incitaient à suivre MLP et le FN malgré des réticences de plus en plus pesantes notamment dès 2015-2016 que ce soit sur l’abandon des fondamentaux identitaires, l’obsession à coller Mélenchon à abandonner une vraie justice sociale au nom d’un socialisme des années 70 mal dégrossi. C’est ainsi que je faisais remarquer à des militants actifs de la campagne présidentielle de MLP que le slogan « la France apaisée » sans mention FN ou nom de MLP ne voulait rien dire, surtout après les attentats de 2015, et qu’il était sidérant et surtout révoltant de voir Mélenchon adopter le slogan parfait : la France insoumise, associé à un code couleur très tricolore… Et là on me répond que cette campagne (la France apaisée) n’est pas pour moi, ou ceux qui pensent comme moi… Donc au premier tour le FN et sa candidate ne veulent pas/plus attirer le socle historique d’électeurs et de militants nationaux… On connaît la suite… 
    Mais le pire n’est même pas les résultats de 2017 mais ce qu’est le FN et sa présidente depuis la rentrée, un mouvement incapable de rebondir, de devenir une force dynamique, de passer outre les résultats de 2017, qui pourtant pourraient constituer un excellent socle de relance : 7 députés, un score non négligeable au second tour, la preuve donc qu’une part importante de nos compatriotes veut résister à l’offensive mondialiste… Mais non c’est la grande déprime, le grand silence et pis les sempiternelles combinaisons, aigreurs, jalousies, mises sur la place publique, à tel point que des alliés comme Dupont-Aignan refusent de faire liste commune avec le FN pour les élections européennes. Sans parler du grand n’importe quoi quant à l’éventuelle, future, hypothétique tête de liste du FN qui n’a de cesse d’aller draguer des figures de droite, comme si sa présidente n’existait plus… Présidente qui se singularise par une absence sidérante sur le terrain, par exemple à Calais, alors qu’elle est député du Pas-de-Calais. A croire qu’elle a rendu les armes, sans vraiment l’avouer. A croire qu’ils attendent tous un coup de baguette magique lors du congrès de Lille, comme s’ils n’avaient pas compris que c’est à eux de créer l’envie, la dynamique, la volonté d’agir… Et ce dès maintenant… 
    Quel est le rapport avec la modernité comme l’indique le titre de cette première chronique et le fait de rejoindre le PdF après, malgré ce « marinisme » de raison ? La raison est fort simple : je fus et je reste mégrétiste, notamment parce que Mégret avait su insuffler une modernisation et une professionnalisation du mouvement national avant la délétère crise de 1998, professionnalisation qui n’a rien à voir avec l’imbécile « dédiabolisation » qui n’est qu’une façon de donner la primauté aux médias, à leur slogan leur mot d’ordre et ce n’est jamais assez… Cette volonté d’inscrire le mouvement national dans le réel, au sein du peuple, de ses aspirations, ses inquiétudes, ses peurs, mais aussi et surtout ses espoirs je l’avais trouvée chez Mégret, je la retrouve au PdF et avec Carl Lang, surtout parce que le PdF est fidèle aux valeurs de la droite nationale, à son histoire, car le PdF est un mouvement qui met le militantisme et les militants en première ligne, loin des courtisans… Et la fidélité aux valeurs de la droite nationale c’est un facteur de réussite et de victoires futures. Pour preuve le score réalisé par Huguette François lors de la législative partielle du Val d’Oise, mais surtout par le fait que les candidats du FN ont fait malgré tout un bon score parce que c’était encore le FN… 
    Alors gardons espoir, l’aventure ne fait que commencer 
    Arnaud Malnuit 

    https://www.parti-de-la-france.fr/En-attendant-le-grand-soir_a3846.html

  • Trump, « le président le plus extraordinaire de l’histoire américaine » ?

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    Par Fabrice Fanet, colonel (ER) de gendarmerie 

    Philippe Corbé, journaliste correspondant de RTL aux Etats Unis, a récemment sorti un livre sur la présidence de Donald Trump. Si certains passages militants sont évidemment présents, on découvre que Donald Trump est « le président le plus extraordinaire de l’histoire américaine » pour le journaliste.

    Les déclarations et « tweets » de Donald Trump n’ont pas fini de rythmer la jacasserie planétaire entretenue par des médias bavards condamnés à « l’ouvrir pour ne pas être fermés. »

    Qui aurait pu imaginer que des gazouillis (tweets) émis par un Trump, (une trompette ou familièrement un chic type), parviennent à être une carte redoutable dans le jeu du Président des Etats unis d’Amérique afin peut être de remporter la partie, to trump voulant dire jouer atout ?

    A tel point que vient de paraître chez Grasset un livre sur les paroles et les mots de Donald intitulé « Trumpitudes », sous-titré « et turpitudes », pour ceux qui ne voudraient pas comprendre le jeu de mots et ne pas applaudir la condamnation politiquement correcte et universellement convenue de l’indigne squatter de la Maison Blanche. Pensez donc, un milliardaire populiste qui a osé battre une femme « progressiste » soutenue en personne par Obama, le sauveur noir du monde qui, soit dit en passant, n’est pas noir mais métis !

    Et pourtant, la surprise est au rendez-vous dans la préface comme dans la postface de ce livre dans lesquelles Philippe Corbé, journaliste correspondant de RTL aux Etats Unis, est loin de s’abandonner à une dénonciation systématique et primaire des mots du Président Trump. Morceaux choisis.

    Pour l’auteur, « ce sont ses mots qui ont fait de lui le président de la première puissance du monde […] Ceux qui ont cru que ses mots allaient le perdre ont perdu, ceux qui pensait que ce n’était que du bruit n’ont rien entendu, ceux qui ne l’écoutent plus risquent d’être encore surpris. […] La politique, c’est dire des choses aux gens. Lui a su parler et être écouté de ceux qui pensaient qu’on ne les entendait plus. […] Son pouvoir ce sont ces mots […] ces trumpitudes […] tantôt déroutantes, rageuses, cocasses, inspirées, angoissantes, simplistes, crâneuses, créatives, absurdes, menaçantes, narcissiques, mensongères ou grotesques ».

    […]

    « Il faut l’écouter, le lire, résister à la lassitude et à la répétition, car cette matière est fascinante. Quoiqu’on pense des promesses, des accomplissements ou même de la personnalité de Donald Trump, ses mots offrent […] un accès direct, immédiat et souvent sans filtre à sa pensée, ses peurs, ses colères, ses joies, ses ambitions, bref à sa nature intime. Jamais auparavant un homme aussi puissant n’avait pris le risque de laisser ses mots révéler de façon aussi crue qui il était ».

    […]

    « Le 21 juillet 2016 […] le soir du discours aux accents nixoniens du candidat Trump pour clôturer une convention jusque là un peu terne […] j’ai ressenti physiquement, le long de ma colonne vertébrale, jusque sur les poils de mes mains, l’écho puissant de ses mots ».

    Enfin la dernière phrase du livre mais non la moindre : « Un jour, plus tard, quand l’Amérique sera « great again », que ce « carnage américain » [ndlr : expression prononcé par le nouveau président lors de son investiture] aura pris fin comme il l’a promis, on nous demandera, n’aviez-vous pas vu ? N’aviez-vous pas entendu ? Tout est dit. Tout est là. Il suffit d’écouter comment il nous parle. »

    Après ça, on s’attend à lire une analyse honnête et balancée des déclarations et de l’attitude de Donald Trump, et non comme d’habitude une condamnation automatique et systématique.
    « Damned ! », il n’en est rien.
    Le livre est composé comme une chronique totalement à charge décrivant les jours où le président Trump occupe le devant de la scène médiatique.
    Ainsi le dimanche 29 janvier, l’auteur donne en 8 lignes une version très négative du décret sur l’immigration. « Depuis plus de 24 heures, c’est le chaos dans les aéroports où les agents ne savent comment appliquer le décret sur l’immigration signé par le président sans préparation de son application. » En appui de sa description, il cite les opposants à cette mesure, avant de reproduire sans commentaire 2 tweets de Donald Trump.

    Autre exemple (in extenso) où Trump apparaît comme un président dilettante qui réagit face aux Russes avec légèreté ou tout au moins avec un humour déplacé. En outre, Philippe Corbé y affirme péremptoirement que les russes sont intervenus dans l’élection américaine :

    « Jeudi 10 août. Jour 203.

    Masse salariale.

    Donald Trump au Trump national Golf Club, Bedminster, New Jersey

    Vladimir Poutine ordonne que 755 employés des services diplomatiques américains en Russie cessent leur activité, soit plus des deux tiers du personnel. C’est la réponse du Kremlin aux nouvelles sanctions votées par le Congrès après les interventions Russes dans l’élection. Le président trump les a critiquées publiquement, [ndlr : la construction de la phrase est telle que l’on ne sait pas s’il s’agit des sanctions ou des interventions…] et offre aux reporters son commentaire sur cette décision de son homologue russe.

    Trump- je veux remercier parce que nous essayons de réduire notre masse salariale. » 

    En fait, tout au long de cette chronique qui se déroule du 20 janvier au 13 décembre 2017, Donald Trump est décrit sous les traits caricaturaux habituels : un président amateur, vulgaire, dangereux, anormal, raciste, etc.

    Il n’en reste pas moins qu’en prenant de la distance face aux commentaires conformes et convenus de l’auteur (qui n’aurait d’ailleurs pas été publié chez Grasset sans cette révérence au politiquement correct), on peut suivre pas à pas les réactions d’un président hors du commun, « le président le plus extraordinaire de l’histoire américaine » comme l’affirme d’ailleurs Philippe Corbé en page 12.

    Un président aux réactions instinctives et déconcertantes, pragmatiques et approximatives, suscitant l’étonnement positif ou négatif, la crainte ou une certaine admiration devant l’audace, attitudes qui correspondent bien aux descriptions que Philippe Corbé a eu la témérité (ou l’inconscience ?) d’écrire dans la préface et la postface de ce livre et même d’exprimer lors d’une interview vidéo postée sur le site du Figaro. Qu’il lui soit, de ce fait, beaucoup pardonné !

    Fabrice Fanet 07/02/2018

    Trumpitudes et turpitudes, Philippe Corbé, Grasset, 2018

    Crédit photo : Gage Skidmore [CC BY-SA 2.0], via Flickr

    https://www.polemia.com/trump-le-president-le-plus-extraordinaire-de-lhistoire-americaine/

  • ANGELA MERKEL CAPITULE DEVANT LES SOCIAUX-DÉMOCRATES AFIN DE SAUVER SA TÊTE

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    En Allemagne, les chrétiens-démocrates de la CDU, leurs alliés sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD sont arrivés, ce 7 février 2018, à s’entendre en vue de former un gouvernement que dirigera la chancelière sortante CDU Angela Merkel.

    Ces trois formations politiques, plus que largement sanctionnées lors des élections législatives du 24 septembre 2017, ont décidé de reconduire la « coalition des perdants ».

    Passant outre la sanction infligée par les électeurs, les trois partis du système poursuivront leur politique alors que, dans un sondage INSA réalisé au cours des premiers jours du mois de février, ces trois formations sont données, ensemble, minoritaires à 47,5 %.

    Angela Merkel, qui après l’échec des négociations entre la CDU/CSU, les écologistes et les libéraux du FDP, n’a quasiment plus comme solution pour sauver sa tête que de convaincre les sociaux-démocrates, en plein effondrement et très peu enclins à prendre part une nouvelle fois à la coalition, de participer au futur gouvernement, a donné de nombreux gages à ce parti car les membres de celui-ci seront appelés à se prononcer lors d’un vote par correspondance afin de confirmer la participation de cette formation politique au pouvoir

    Ainsi, l’homme fort du SPD et europhile Martin Schulz reçoit le ministère des Affaires étrangères.

    Le SPD se voit également octroyer le très important ministère des Finances, exercé au cours des années passées par le CDU Wolfgang Schäuble, ainsi que les ministères du Travail, de la Famille, de la Justice et de l’Environnement.

    La CDU obtient, outre le poste de chancelier, la Défense, l’Économie et l’Énergie, la Santé, l’Éducation et l’Agriculture.

    Les très conservateurs sociaux-chrétiens bavarois de la CSU décrochent le ministère de l’Intérieur et de la Patrie, qui leur permettra de gérer l’immigration d’une manière plus ordonnée. Mais aussi celui des Transports et du Numérique, ce qui constitue une bonne nouvelle pour l’Allemagne, car la Bavière, gouvernée par la CSU depuis des décennies, est l’État le plus prospère du pays et le fer de lance de la numérisation de l’économie et peut donc apporter son expérience et ses compétences dans le domaine. La CSU se voit également attribuer le ministère du Développement et de la Coopération économique.

    Alexander Gauland, coprésident du parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD) et codirigeant du groupe des élus de ce parti au sein de la Chambre des députés, estime que la CDU s’est complètement aplatie devant les sociaux-démocrates et ajoute que Martin Schulz peut désormais gérer la politique européenne du pays directement depuis le siège du SPD.

    Selon l’AfD, le futur gouvernement a décidé de poursuivre la politique chaotique d’asile, l’intégration financière européenne aux frais du contribuable allemand et l’extension des restrictions en matière de liberté d’expression. Le parti souligne le non-contrôle des frontières, le non-plafonnement de l’immigration, la non-expulsion de masse d’étrangers en situation irrégulière, la non-correction de la politique énergétique, le maintien de la pression fiscale et le manque d’idées en matière de gestion des pensions et du système de soins, tout en estimant que l’augmentation de moyens attribués à la formation sera neutralisée par leur octroi, en partie, aux migrants.

    Si les plus de 450.000 membres du SPD avalisent la participation au gouvernement, les apparatchiks, qui poursuivent une politique de soumission au lobby mondialiste et européiste, des trois partis qui le composeront devront faire face à la colère d’une partie de la population lors des différentes élections qui auront lieu au cours des quatre années à venir au sein des divers États allemands. La CSU, qui lutte pour le maintien de sa majorité absolue, en sièges, au sein du Parlement de Bavière, la perdra très probablement lors du scrutin prévu à l’automne 2018.

    L’AfD est, désormais, le premier parti d’opposition du pays et bataillera ferme afin de défendre les intérêts du peuple.

     Écrivain et journaliste belge francophone Son blog