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élections - Page 265

  • Election présidentielle russe: Bruno Gollnisch décrypte et répond présent

    Russie.jpgLe show Macron se déplaçait avant-hier en Corse pour délivrer un message jupitérien de fermeté sur les principes républicains. La mise en scène fut  soignée par son service marketing (de presse):  c’est un dialogue parait-il impromptu entre le président de la République interpellé dans une rue d’ Ajaccio par  la femme d’Yvan Colonna, assassin du préfet Erignac (le 6 février 1998), qui a permis à Emmanuel Macron de délivrer pour les télévisons de belles images et  un beau  dialogue empli d’humanité et en même temps intransigeance sur les valeurs.  Non il n’y  aura pas d’amnistie des prisonniers dits  politiques, oui leur retour sur l’île de Beauté est envisageable… L’avenir de  la Corse est dans le « giron républicain » a proclamé M.  Macron.  « J’espère que la République ne faiblira jamais en Corse », a déclaré Dominique Érignac, lors de hommage rendu  à son mari. Au mot république nous préférerions celui moins désincarnée, moins administratif,  plus enracinée et plus  signifiant de France, car c’est bien de cela dont il s’agit. Il n’est pas anodin que celui-ci soit désormais toujours remplacé par celui-là dans la bouche des dirigeants du Système... Bruno Gollnisch rappelait en effet dans sa toute récente vidéo  actualité que le renforcement électoral en Corse ces toutes dernières années d’un courant autonomiste, séparatiste,  voire indépendantistes avait pour cause, non pas unique, mais principale, une question jamais abordée,  le tabou des tabous, à savoir une immigration massive en provenance du continent africain dont la République ne protège pas plus la Corse que les autres provinces françaises. Cette même république pourtant si sourcilleuse  et intraitable quand il s’agit de hurler  au loup contre l’opposition nationale et qui s’est de nouveau  beaucoup agitée pour faire lever l’immunité parlementaire des élus frontistes,  pour des peccadilles, comme  c’est le cas cette fois encore  pour notre collègue Steeve Briois. 

    D’un paranoïa l’autre? BFM TV rappelait hier les propos tenus mardi par le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, qui a averti que «la Russie devra faire face à des conséquences si elle intervient dans les élections de mi-mandat aux Etats-Unis (…). Le mois dernier, le directeur de la CIA, Mike Pompeo, avait averti qu’il s’attendait à ce que la Russie essaie d’interférer dans les élections de 2018 comme elle l’a fait selon des agences de renseignement américaines dans l’élection présidentielle de 2016 » ce que le Kremlin comme Donald Trump  nient  catégoriquement.

    Si « l’équipe du procureur spécial Robert Mueller et deux enquêtes parlementaires cherchent à établir si la Russie a interféré dans l’élection présidentielle pour aider Donald Trump à battre  Hillary Clinton »,  d’ores et déjà le département américain du Trésor a publié fin janvier  un rapport dans lequel  on trouve les noms d’environ 200  personnalités (politiques et hommes d’affaires russes) jugées proches de Vladimir Poutine. Un rapport qui pourrait être utilisé  pour punir Moscou de son ingérence supposée qui aurait à elle seule permis la victoire de M. Trump, quand bien même Mme Clinton , certes détestée par l’Amérique profonde, était soutenue  à l’époque sans ambiguïtés   par 95% des gros  médias américains… Mais ce doit être un détail sans importance et de peu de poids  face à la monstrueuse ingéniosité et perfidie des hommes de main du Kremlin capables de manipuler  les  votes de centaines de millions de braves et naïfs  électeurs américains …

    « Ce n’est pas la première fois nous subissons des manifestations d’agressivité » a  déclaré le  secrétaire de presse ( porte-parole)  du président de la Fédération de Russie, Dmitri Peskov. Il a dénoncé la méthode utilisée consistant  à travers ce rapport à  « potentiellement détériorer l’image et la réputation » des dirigeants de  société et politiciens de son  pays; rapport qui s’apparente également  à une « tentative directe et évidente d’influencer les élections », en l’occurrence la présidentielle qui se déroulera  en mars.  A dire vrai, les dresseurs de liste du  département américain du Trésor  ne devraient guère influer sur les opinions  des électeurs de la Sainte Russie.  Soixante-quatre candidats  sont en  lice le 18 mars  pour gagner le fauteuil de la présidence, course électorale dans laquelle, selon les sondages,  Vladimir Poutine, candidat à sa propre succession, est très largement  favori, en l’absence de challengers de poids.

    Le Figaro  rapporte en tout cas  que « la principale figure de l’opposition,  l’avocat russe Alexeï Navalny », inéligible après avoir été  condamné l’année dernière  « à cinq ans de prison avec sursis pour une affaire de détournement de fonds remontant à 2009 », « appelle au boycott de l’élection présidentielle. » « Avocat de formation, il s’est fait connaître par ses fortes prises de positions contre le Kremlin. Il a également créé la Fondation Anti-Corruption (FBK) en 2011. Il est devenu la figure la plus importante de l’opposition russe. Ancien membre du parti Iabloko, dont il a été évincé en 2007 en raison de sa proximité avec des ultra-nationalistes, et après avoir tenu des propos racistes, il est à la tête du Parti du Progrès depuis 2012. »

    « Ces élections ne sont pas des élections, et mon rôle va maintenant consister à expliquer que cette procédure, qu’ils qualifient d’élections, consiste de fait à renommer Poutine ». Il a déclaré vouloir  convaincre les gens qu’il est impossible de reconnaître ces élections ou ce régime», soupçonnant  Vladimir Poutine qui brigue un quatrième mandat,  de vouloir devenir « empereur à vie. »

    M. Navalny affirme aussi avoir prise ses distances avec une autre opposante sérieuse à M. Poutine,  « Ksenia Sobtchak ( candidate du parti Initiative citoyenne, NDLR) , fille de l’ancien maire de Saint-Pétersbourg Anatoly Sobtchak, qui fut le mentor politique de Poutine. Ancienne présentatrice de télévision, elle a rejoint les rangs de l’opposition en 2011 (…).  Navalny  ( considère)  sa candidature comme un plan du Kremlin,  qualifiant la jeune femme de caricature de candidat libéral. »

    Une dépêche de l’agence Tass semble au moins donner partiellement  raison à Alexeï Navalny sur ce dernier point puisque Ksenia Sobtchak y est décrite comme «  proche de l’actuel président Vladimir Poutine  dont la  candidature a d’ailleurs été saluée par le Kremlin.» Et ce, malgré un programme  divergent puisque  cette jolie jeune femme  prône une république parlementaire, ou encore un  rapprochement avec l’Otan et l’Union Européenne, toutes choses dont elle a fait état   lors de sa toute récente visite aux Etats-Unis.

    Signalons encore que  malgré les accusations de tricheries et de manipulations relayées, suscitées par des officines, des ONG clairement anti russes, à commencer par celles financées par George Soros,   jamais les observateurs  étrangers envoyés dans le passé pour contrôler  le bon déroulement du scrutin n’ont fait état de fraudes téléguidées par le pouvoirBruno Gollnisch a d’ailleurs  accepté  la demande des autorités russes le sollicitant  pour veiller à la bonne exécution  de l’élection présidentielle. « J’ai donné mon accord aux autorités russes pour partir à Moscou le 18 mars en tant qu’observateur étranger. Je dois aller dans plusieurs bureaux de vote pour observer le scrutin et veiller à la pluralité des candidatures et à la sincérité du vote» a précisé le député frontiste.

     Dans les faits nous savons, exception faite de  la Suisse,  qu’il y a au moins  autant de trucages et de verrouillages dans les élections dites démocratiques des pays occidentaux  (à commencer par la France)  qu’il y en a en Russie présentée sans cesse comme une éternelle autocratie.  Alors il se peut que Vladimir Poutine soit un démocrate tempéré, mais comme le notait Bruno Gollnisch « c’est  surtout  l’assomption de la Russie, sa grandeur retrouvée sur la scène internationale, le sursaut national et identitaire russe qui expliquent que ses dirigeants actuels soient traînés dans la boue. Les plus sévères aujourd’hui à l’égard de la Russie sont souvent ceux qui ont longtemps nié l’existence du goulag, la nature totalitaire du communisme et la menace de l’impérialisme soviétique. Pendant 74 ans, les communistes ont piétiné les libertés et les solidarités les plus élémentaires, allant jusqu’à obliger les enfants à dénoncer leurs parents. Il n’est pas étonnant qu’au sortir de ce cauchemar, la démocratie russe ne soit pas encore parfaite. »

    https://gollnisch.com/2018/02/08/election-presidentielle-russe-bruno-gollnisch-decrypte-repond-present/

  • Le Parlement européen inflige un camouflet à Macron en refusant les listes transnationales

    Coup d'arrêt au fédéralisme acharné ? Oui et non, les motivations d'un vote identique négatif étaient différentes selon le groupe politique. Pour les eurosceptiques et souverainistes, cette opposition allait de soi. pour LR et d'autres, c'est parce que ce pas en avant vers encore plus de fédéralisme aurait été trop voyant :

    "Le Parlement européen s'est prononcé mercredi contre la constitution de listes transnationales et pour la reconduction du système de têtes de liste pour désigner le président de la Commission, infligeant un camouflet à Emmanuel Macron. Le président français avait émis des réserves sur un mode de désignation donnant trop de poids aux partis, lors de son discours de la Sorbonne, en septembre dernier. "Je ne laisserai pas à ces grands partis européens le monopole du débat sur l’Europe et les élections européennes ! Parce qu’il faut que les citoyens le refondent, par la base, par le bas, par le vrai", avait-il déclaré. "Et je souhaite qu’aux élections suivantes, le vrai pas en avant puisse être que la moitié du Parlement européen soit élue sur ces listes transnationales", avait-ils ajouté. Les députés européens l'ont totalement contredit (...)

    Le Parlement européen a dans le même temps désavoué sa propre commission des Affaires constitutionnelles sur les listes transnationales souhaitées par le président français. Cette commission proposait de mettre à profit le départ du Royaume-Uni, qui sera effectif en mars 2019, pour affecter 27 des 73 sièges de députés ainsi libérés à la constitution de listes transnationales (...)

    La proposition a été rejetée tant par les eurosceptiques que par le Parti populaire européen (centre-droit) et par la gauche communiste.

    "Les listes transnationales sont une fausse bonne idée qui aurait compliqué le scrutin et clairement éloigné les citoyens de leurs élus européens", a estimé dans un communiqué Franck Proust, président de la délégation française LR-UDI. "Elles auraient représenté un formidable cadeau fait à Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, qui n’auraient pas hésité à s’en saisir pour dénoncer l'Europe supranationale et déconnectée des réalités", a-t-il ajouté.

    Les élections européennes de 2019 vont vraiment être très compliquées pour LR.

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Hubert de Mesmay invité par Martial Bild au zoom de TV Libertés

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  • Interview de Nicolas Bay : La main tendue à Mariani, Dhuicq, Myard, Dupont-Aignan, Poisson…

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    9045-20180207.jpgÀ l’approche du congrès du Front National, Nicolas Bay a répondu aux questions du journal Présent. Le Vice-président du Front National en profite pour confirmer souhaiter tendre la main à des personnalités telles que Mariani, Dhuicq, Myard, Dupont-Aignan ou encore Poisson.

    — Le congrès approche à grands pas, dans quel état d’esprit l’abordez-vous ?

    — Avec enthousiasme ! Le Front national est un mouvement qui a sensiblement changé de dimension depuis le congrès de 2014. Comme directeur de campagne des élections municipales et départementales, puis comme secrétaire général, nommé par Marine Le Pen lors du précédent congrès justement, j’ai pu participer – avec beaucoup d’autres bien sûr – au renforcement de notre mouvement, en particulier dans son implantation locale, qui me semble constituer une priorité absolue pour gagner en crédibilité et préparer les victoires futures. L’élection de députés dans des secteurs d’implantation ancienne et les scores dans nos municipalités en attestent nettement.

    Le Front national est désormais un mouvement solidement ancré, avec plus de 1 800 élus qui défendent les Français à tous les échelons. Ces élus enracinés, expérimentés et engagés, sont un atout considérable pour notre mouvement. Ce maillage territorial dense fait désormais du Front un grand mouvement des terroirs et des territoires, s’incarnant aussi dans le quotidien de nos compatriotes. Cette représentation de notre mouvement et de ses partenaires est sans doute l’un des faits majeurs du cycle électoral, qui s’est terminé avec les élections législatives et avait débuté avec les élections municipales de 2014. Cela doit être pour nous une légitime satisfaction, mais surtout un encouragement à persévérer dans cette voie. Ce doit être, à mon sens, l’un des axes majeurs de la refondation lancée par notre présidente.

    — Emmanuel Macron a le mérite d’assumer une vision européenne très claire. N’est-il pas temps pour les nationaux de marteler qu’une Europe des nations est possible face au diktat bruxellois ?

    — Vous avez raison de souligner que la démarche d’Emmanuel Macron permet un vrai partage des eaux, et l’on constate d’ailleurs que Wauquiez et LR en sont les principales victimes, eux qui se satisfaisaient si bien du maintien des ambiguïtés. On peine à imaginer – et sans doute eux aussi – quelle ligne européenne ils pourraient bien incarner dans le scrutin à venir. D’ailleurs, les multiples revirements de Laurent Wauquiez lui-même suffisent à illustrer cette situation… Ainsi, le débat des européennes va en réalité voir deux camps, porteurs de deux visions, s’affronter : d’un côté Macron et les européistes forcenés, promoteurs de la fuite en avant fédéraliste et de la disparition des nations ; de l’autre les nationaux, rassemblés autour du Front, considérant au contraire que l’Europe des libertés et des identités doit s’appuyer sur ces réalités historiques et politiques que sont les nations.

    — Cette Europe des identités est d’ailleurs en « grande forme », comme l’a montré l’exemple autrichien…

    — Je le crois, oui. Sur tout le continent, les peuples affirment leur droit à disposer d’eux-mêmes mais aussi, et surtout, à rester eux-mêmes ! C’est vrai en Autriche, c’est vrai en Pologne ou en Hongrie, ce sera sans doute aussi le cas en Italie lors des élections de mars. Je crois que la « crise des migrants », c’est-à-dire tout simplement l’accélération du phénomène de submersion migratoire que subissent nos pays, a sensiblement contribué à renforcer une prise de conscience civilisationnelle qui se traduit désormais aussi dans les urnes. La nouveauté est que, désormais, et cela rejoint votre question précédente, ce sont clairement des gouvernements qui se dressent face aux diktats imposés par Bruxelles… ou Merkel. On peut envisager de voir émerger, et il faut travailler à ce que ce soit dès les prochaines élections européennes, une contestation de l’Union européenne tendant à devenir majoritaire.

    — Mariani, Dhuicq, Myard, vous confirmez la main tendue ?

    — Mariani, Dhuicq, Myard, Dupont-Aignan, Poisson, et d’autres encore. Si nous sommes conséquents, nous devons être capables de tendre la main à tous ceux qui considèrent que l’intérêt de la France et des Français doit être notre unique boussole politique, et qu’il faut rebâtir l’Europe sur le respect de la souveraineté des nations et de l’identité des peuples. Nicolas Dhuicq [qui a annoncé samedi rejoindre Nicolas Dupont-Aignan, ndlr] m’avait d’ailleurs fait l’amitié d’intervenir voici quelques semaines dans un colloque que j’avais organisé dans le Vaucluse.

    Mais faisons les choses dans l’ordre : notre première mission est d’affiner et d’affirmer un projet alter-européen solide, concret, permettant justement de rassembler à nos côtés des alliés (et non pas seulement des ralliés) en rompant avec les vieilles logiques. La patrie est plus importante que les partis.

    Propos recueillis par ierre Saint-Servant

    Article paru dans Présent daté du 6 février 2018

    https://fr.novopress.info/

  • En Marche en panne : Les 2 Législatives partielles ont été perdues par LREM

    6a00d83451619c69e201bb09f05fa8970d-200wi.jpgAprès un scrutin particulièrement serré en juin dernier, la législative partielle dans le Territoire de Belfort a été remportée par le candidat Les Républicains Ian Boucard (photo) face au candidat LREM-MoDem Christophe Grudler, avec 58,93 % des suffrages, contre 41,07 % (participation à 28,89 %).

    Dans le Val-d'Oise, le scrutin était plus serré, mais la candidate LREM Isabelle Muller-Quoy a reconnu sa défaite avec 47,18 % contre 52,82 % au candidat LR Antoine Savignat, qui avait été battu en juin dernier.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Changement de nom du FN, un pari très risqué pour Marine le Pen

    Dans cet article, le publicitaire François Belley  livre son analyse :

    "Il y a un co-branding entre FN et Le Pen. La marque Le Pen est aussi forte que celle du FN et elles se cannibalisent. Or, pour réussir, il faut changer le nom mais aussi un changement de leadershipOù serait la nouveauté si la présidence reste occupée par une Le Pen"

    L’enseignant-chercheur Alexandre Eyries ajoute :

    "Marine Le Pen aura beaucoup de mal d’incarner cette nouveauté, puisque son nom est indissociable du FN, et qu’elle a un statut d’héritière et d’apparatchik. Comme dans d’autres partis, on change le ‘packaging’ au lieu de s’attacher aux problèmes de fond, au fonctionnement et à la direction de ce parti en crise (...)

    Il y a aujourd’hui une forte concurrence entre des droites qui se disent souverainistes ou encore conservatrices. Laurent Wauquiez (LR) chasse clairement l’électorat du FN, comme Nicolas Dupont-Aignan (DLF) ou encore Florian Philippot (LP). La proposition du nouveau de nom va s’accompagner de nouveaux défis : « raconter une nouvelle histoire, créer de nouvelles évocations même s’il perd ses électeurs radicaux, être bien identifié comme produit sur le marché, construire une notoriété. Et il y a de la concurrence"

    par Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/01/changement-de-nom-du-fn-un-pari-tr%C3%A8s-risqu%C3%A9-pour-marine-le-pen.html

  • Lutte contre l’opposition nationale: tout ça pour ça…

    dessin-konk-non-a-la-haine-300x251.jpgA en croire le Huffington Post, le FN surferait sur l’affaire Théo Lahuka depuis qu’une nouvelle  vidéo  publiée  exonère encore  les policiers des accusations portées contre eux par ce dernier qui évoquait le viol avec une matraque dont il aurait été victime  le 2 février 2017  lors d’un contrôle d’identité   à Aulnay-sous-Bois,  alors qu’il  refusait de se faire passer les menottes.  Marine, les dirigeants du FN avaient apporté leur  soutien aux forces de l’ordre et  rappelons que le rapport de la  police des polices, l’IGPN, avait conclu qu’aucun agent n’avait baissé  le pantalon de Théo pour introduire intentionnellement  une matraque dans son anus. Bruno Gollnisch avait évoqué ce fait divers, alors que la famille  de ce jeune homme  était soupçonnée d’avoir détourné 680 000 euros d’aides diverses et variées . Quant à François Hollande, il s’était rendu  au chevet deThéo-chance pour la France,  tressant des louanges à la famille Luhaka mais oubliant de se rendre à ceux des policiers blessés dans les manifs d’extrême gauche au même moment… Le porte-parole du Front National, Jordan Bardella,   a réclamé hier  les « excuses publiques » du maire LR d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, qui a  « clairement participé à cette vague d’accusations injustes à l’encontre des forces de l’ordre, apportant son soutien indéfectible au jeune homme ». Marie-Christine Arnautu,  rappelant sur twitter les soupçons d’escroquerie qui pèsent sur la famille Luhaka, a constaté que celle-ci « a le culot d’être outrée par la réintégration des policiers alors que la vidéo surveillance démontre leur innocence. Eh bien moi, je suis outrée que cette famille ne soit pas expulsée!»

    Un discours de fermeté frontiste qui entre en résonance avec les attentes  des Français,   comme le constatait encore cette fin de semaine Marie-Christine Arnautu à l’occasion de la galette des  rois du Front National niçois  qui a attiré plusieurs  centaines de cadres, militants  et sympathisants  nationaux. Même affluence et même ambiance festive  de camaraderie combative samedi à Oullins prés de Lyon où   Bruno Gollnisch était l’invité d’honneur de la galette de la fédération du FN 69 dirigée par Muriel Coativy. Le député européen a rappelé que si le chemin emprunté par les militants de la cause nationale est bien rude, bien escarpé, semé d’embûches  nous progressons malgré tout  sur celui-ci. Quelles que soient  les désillusions, les déceptions, le FN est bien vivant et  sa candidate a réalisé en mai dernier un score historique, nouvelle étape dans notre longue marche  pour porter au pouvoir  les idées et des valeurs que nous défendons . De défaite en défaite jusqu’à la victoire!

    Cet effort  là, une certaine  ascèse militante, l’engagement en vertu d’un  idéal élevé, sont des choses incompréhensibles, voire un objet de moquerie pour les tièdes, les  pieds nickelé, les petits esprits et petits escrocs. Dans ce registre là,  La voix du nord  s’arrête sur le cas  d’un ancien responsable locale du PS, de Pont-à-Vendin (Pas-de-Calais), Ludovic Vlérick,  qui avait rejoint le FN en 2015 au moment des élections régionales dans l’espoir d’un poste. La région conquise finalement par Xavier Bertrand avec l’appui de tous les partis de l’établissement, M.  Vlérick quitta immédiatement  le FN pour tenter sa chance à  Chasse-sur-Rhône  (Isère) où, cachant alors son bref passage au Front National au  maire (sans étiquette), celui-ci l’engagea comme  directeur  de cabinet. «  Une dissimulation inacceptable  » a jugé l’édile  qui l’a  licencié. M. Vlérick explique désormais  que « (son) idée était qu’il fallait combattre le FN différemment. Il fallait l’étudier, savoir d’où venait son argent, quels étaient ses moyens de communication. J’étais en mission d’infiltration. On me l’avait demandé. Je ne dirai pas qui, mais cela vient d’en haut (sic). Personne ne voulait faire ce travail, alors je me suis sacrifié  (sic).  Et puis on m’a démasqué. Mais là, j’ai suffisamment d’éléments pour sortir mon livre (sic).  Il était prévu en 2019 avant les municipales, mais là avec ce qui s’est passé, ça a accéléré les choses. Ce sera pour le printemps. Je suis un peu un lanceur d’alerte (sic)  mais c’est moi qui ramasse » (sic).

    Le comique involontaire, un brin délirant (?)   de ce monsieur pourrait prêter à sourire, mais encore faut-il ne pas oublier que le FN paye au prix fort son franc-parler, son  refus  de tourner le regard ou de courber l’échine devant les agissements, les résultats des politiques  des partis du Système. Ce qui explique en large partie la persécution dont il est l’objet et le fait  qu’il  est (le plus souvent) abonné à un traitement de défaveur  dans les médias. Une évidence qui est apparue aussi  à Jean-Sébastien Ferjoux, journaliste co-fondateur  du site d’obédience libérale  Atlantico,   qui n’est pas de notre paroisse  mais  pourfend  très justement les pulsions totalitaires d’une certaine  gauche. Il s’est lui aussi ému sur twitter de l’enquête conjointe réalisée par les très antinationales rédactions des sites BuzzFeed News et Mediapart  consacrée aux haut-fonctionnaires et cadres   « conseillers secrets de Marine Le  Pen ». Ladite enquête donne leur identité civile  ce qui selon M.  Ferjoux s’apparente à un Mac-Carthysme qui ne manque pas de créer un malaise : « donner les profils a un véritable intérêt journalistique, donner les noms d’inconnus n’est rien d’autre qu’une chasse aux sorcières. De quelle cause les journalistes de BuzzFeed sont-ils les militants ? »

    Journalisme-militant de gauche ( libérale-progressiste)  est un  qualificatif qui sied aussi au site Konbiniqui défend la poursuite de l’immigration de peuplement vers l’Europe et dont la ligne éditoriale serait, quelle surprise!,  fortement influencée  par ses bailleurs de fonds. Il est ainsi relaté que « les recettes du site reposant sur la publicité, Konbini est maintenu dans un état de forte dépendance à l’égard des annonceurs. Orange finance la rubrique d’actualités photographiques, Coca-Cola  la section Football Stories  explique Le Monde diplomatique et s’autocensure pour ne pas les contrarier : « À propos de la Coupe du monde de football au Qatar (voir ici et ici)  on voulait faire un article concernant les conditions de travail sur les chantiers, relate Basile, rédacteur pendant trois ans à Konbini. La rédactrice en chef a refusé, parce que Coca n’aurait pas accepté un tel sujet »

    Un site  déontologiquement  et politiquement correct donc, qui a pondu dernièrement un article, sous la plume intellectuellement indigente de    Astrid Van Laer, pour s’offusquer  des maraudes d’aides aux SDF organisées   par Aurélien Legrand, le responsable du FN 75,   Marc-Antoine Ponelle, coordinateur adjoint du FNJ Île-de-France, et la militante associative Helen Rakocevic.  «L’intitulé du communiqué (présentant cette action)  – Nouvelle maraude d’aide aux sans-abri : la solidarité continue, les nôtres avant les autres ! – »  s’étrangle  cette « journaliste»,  serait la preuve   « que la stratégie du Front National qui consiste à monter les gens les uns contre les autres, et ce, même dans le choix des éléments de langage du parti, n’a pas changé. Cette rhétorique très particulière visant à hiérarchiser la misère permet également au parti d’effrayer en évoquant une foule anonyme : les autres ne sont pas nommés et, par conséquent, déshumanisés.» Avec la même grille de lecture proprement débile, ce même article s’indigne   de  ce qu’à Toulouse, l’association Cercle souveraineté et identité toulousaine (CSIT) présidée par « un membre du FN Nicolas Grigner» , « distribuait des sandwichs aux rillettes de porc aux SDF français » . C’est sûr que nos compatriotes qui vivent dans la rue  doivent  préférer une salade de quinoa, le régime vegan  ou sans gluten…comme les rédacteurs  de konbini?

    Avec la même volonté de nuire,  le candidat du FN  dans la législative partielle de Belfort,  dont le premier tour se déroulait  avant-hier, a eu droit  également à une enquête de police pseudo journalistique  au cours  de laquelle  il lui a été  « trouvé »  opportunément un compte Facebook  aux relents parait-il homophobes et fascisantsLa nouveauté (?) c’est qu’il se se soit trouvé des patriotes pour relayer ce type d’accusation, ce qui au vu du passé de certains est tout de même, disons,  assez acrobatique...

    Dans la première circonscription du Territoire de Belfort  justement,  les électeurs ont largement boudé les urnes,  moins de trois électeurs sur dix ont trouvé le chemin du bureau de vote. Le LR  Ian Boucard  a viré en tête  ( 39 %) devant le candidat de LREM  Christophe Grudler  (26,70 %). Une abstention qui, comme c’est toujours le cas,  a beaucoup impacté le score du frontiste Jean-Raphaël Sandri  (7,52% des voix, contre 17,50% en juin dernier). La candidate de Debout La France recueille 3,8% des suffrages, prés du double du score du député européen et  bras droit de Florian Philippot, Sophie Montel qui  rate totalement son pari avec à peine 2% des voix.

    Autre partielle avant-hier, celle de la première circonscription du Val d’Oise, caractérisée par une grève  du vote encore plus forte,  avec seulement un électeur sur cinq qui s’est déplacé  -20,33 % de taux de participation.  La   sortante  Isabelle Muller-Quoy (LREM, 29%), devance  Antoine Savignat (LR, 24%) , Leïla Saïb (LFI, 11%), Stéphane Capdet (FN, 10%), Sandra Nguyen Derosier(PS, 7%) , Bénédicte Ariès (EELV, 6%). Le candidat du FN , ce qui a là aussi sa logique au vu de l’abstention , perd 5 points par rapport au score réalisé en juin par la candidate  FN  Denise Cornet, qui a rallié depuis  le petit parti  de  Florian Philippot et Franck de Lapersonne Preuve s’il en était besoin de la force d’impact de l’étiquette FN, de la flamme frontiste,  mais aussi de l’impasse  électorale  que constitue un parti replié uniquement sur  un discours strictement  souveraino-étatiste  et mou sur les questions identitaires et sociétales , Mme Cornet en rejoignant  Les patriotes,  n’a recueilli dimanche que 1,19% des suffrages. En l’espèce,  humiliation suprême,  deux fois moins de voix  qu’ Huguette François, qui  se présentait sous l’étiquette  de  l‘Union des patriotes, soutenue par  Carl Lang et Jean-Marie Le Pen ( 2,63% des suffrages). Tout ça pour ça…

    https://gollnisch.com/2018/01/30/lutte-contre-lopposition-nationale-ca-ca/

  • Les Français n’ont (déjà) plus confiance dans le gouvernement

    Aujourd’hui, par le biais de son compte Tweeter, le site internet The Spectator Insider spécialisé dans les sondages internationaux donne le niveau de confiance des peuples en leur gouvernement pour le mois de janvier 2018.

    Les Chinois ont confiance dans leur gouvernement à 84 %, les Indiens à 70 % et les Turcs à 51 %. Viennent ensuite les Canadiens à 46 %, les Sud-Coréens à 45 %, les Russes à 44 % et les Allemands à 43 % (rappelons que l’Allemagne n’a plus de gouvernement depuis 4 mois, il s’agit probablement de la confiance en la Chancelière Angela Merkel).

    Les Japonais ne sont que 37 % à avoir confiance dans leurs dirigeants, 36 % pour les Britanniques, 34 % pour les Espagnols. Quant aux Français, ils sont les plus sceptiques avec les Américains, taux de confiance de 33 %. Visiblement, l’effet Macron n’est pas si fort que cela sur la durée…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/les-francais-nont-deja-plus-confiance-dans-le-gouvernement/86758/