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élections - Page 265

  • Changement de nom du FN : Marine est pour. Les adhérents sont contre.

    Plus de père fondateur, plus de flamme, et bientôt plus de Front national ? C’est ce que préconise une Marine Le Pen qui s’échine à renier ses origines pour entrer de plein pied dans la cour des « grands » du système répoublicain !

    Dimanche dernier, lors d’une conférence de presse à Alençon, l’actuelle présidente du Front National a affirmé :

    « Si nous changeons le Front national, alors il faut aussi changer l’appellation. »

    « Si un nom contient une charge qui puisse susciter des craintes, ou une charge émotionnelle qui soit trop forte, et il semblerait que ce soit quand même le cas du Front national, alors il ne faut pas hésiter à se donner les moyens de la victoire. »

    L’utopie de Marine : en changeant de nom, incarner  un parti « de gouvernement » !

    Pourtant, d’après certaines informations parues sur le web, 80 % des adhérents sont opposés à un changement de nom ! « Le FN est une marque solide », explique un cadre du parti.

    A l’heure où la pensée unique s’efforce de détruire toute identité, les militants du FN restent attachés à cette identité politique vieille de plus de 40 ans et synonyme d’amour de la Nation, de combats pour la patrie et les Français de souche… Mais sont-ils encore les combats de Marine Le Pen ?

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/changement-de-nom-du-fn-marine-est-pour-les-adherents-sont-contre/85896/

  • La question du régime se pose toujours en France

    2910916609.5.jpgNous savons bien que, selon le constat lucide de Jacques Bainville, si souvent cité, « tout a toujours très mal marché ». Ce réalisme pessimiste devrait d’ailleurs épargner aux maurrassiens le reproche rebattu d'avoir idéalisé notre passé monarchique, fût-il, au regard de l'Histoire, plus réussi et de très loin que ce qui a suivi jusqu'à nous.  

    Plus profondément, les lecteurs de Gustave Thibon savent aussi que le Politique est ce « gros animal » dont a parlé Simone Weil, où le bon et le mauvais se mêlent inéluctablement, où une forme même approchée de perfection est inatteignable, où subsistera toujours un lot non éliminable de turpitudes, de violences, de médiocrités et d'injustices. On ne conforme pas une société à l'idéal comme ont pu être ciselés jusqu'à la quasi perfection une fable de La Fontaine, une tragédie de Racine, une sculpture de Puget, un poème de Verlaine, ou même une commode de Boulle. Telle est, en ce sens, la supériorité des arts - de l'esthétique - sur le politique. Seul, peut-être, par leur conjonction heureuse, le siècle de Louis XIV a pu s'approcher d'une forme de perfection d'ensemble, encore que le Grand Roi se soit reproché sur son lit de mort d'avoir trop aimé la guerre et, pour la faire, d'avoir demandé des efforts excessifs à ses sujets ... Ils en auront eu, pourtant, les bénéfices sous les règnes suivants d'où la guerre fut presque absente et où ils s'enrichirent. Encore ce XVIIIe heureux se termina-t-il par la Révolution et son cortège d'horreurs. Pas encore achevées, d'ailleurs.  

    Ces réserves ayant été faites, il y a tout de même des degrés dans l'imperfection.  

    Vu sous cet angle, à l'orée du quinquennat d'Emmanuel Macron, l'état présent de notre pays nous semble avoir atteint un degré d’échec, sinon maximum, du moins très élevé, avec ses 2 200 milliards de dette, ses 9 à 10 millions de pauvres, ses 6 millions de sans travail, ses 10 millions  d’habitants issus d'une immigration en majorité musulmane, difficilement intégrable et pour partie agressive ; à quoi s’ajoutent la menace  terroriste pesant sur toutes les têtes, des engagements extérieurs où s'enlisent nos militaires, une économie en déclin, une industrie dont des pans entiers ont été sacrifiés au dogme libre-échangiste et qu’il ne sera pas aisé de reconstruire, une agriculture réduite à presque rien et, en tout cas, à la misère, une société plus que jamais fractionnée entre riches et pauvres, entre France périphériques et métropoles où s'accumulent les richesses pour quelques-uns, et ce, parfois, avec des disparités honteuses ; sans compter notre déchéance culturelle et morale, la pire, sans doute, de ces plaies. 

    C'est sans nul doute à raison d'un tel inventaire, même s'il devrait être approfondi et nuancé, que, curieusement, après cent cinquante ans à peu près ininterrompus de pratique républicaine, de la IIIe à la Ve république, la question du régime se pose toujours en France et qu'un recours à la solution monarchique y est périodiquement remis sur la table. 

    Aujourd'hui, c’est un paradoxe que d'avoir pour président de la République un homme qui, lorsqu'il était ministre de l'Économie sous la présidence de François Hollande, expliqua à des journalistes l'incomplétude de la démocratie et qui leur précisa que le problème de la France est qu'il lui manque un roi. 

    Nous voulons bien le croire, nous qui nous sommes parfois demandé s'il était encore légitime, soutenable, près de deux siècles et demi après la Révolution, de continuer à vouloir que notre royalisme aboutisse.  

    Notre conclusion toujours renouvelée est que, dans la situation où elle se trouve et face aux crises qu’elle ne peut manquer de rencontrer, cette possibilité, ce recours, doivent être préservés pour la France. C’est ce que pensèrent en leur temps, en faisant omission de notre actuel président de la République, deux de ses prédécesseurs : Charles De Gaule et François Mitterrand.  

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/09/06/pourquoi-y-a-t-il-toujours-des-royalistes.html

  • ROBERT MÉNARD : « LA FRANCE NE SE DROITISE PAS, ELLE REPREND RACINE »

    On a le sentiment que vous vous êtes lancé dans une nouvelle croisade ?

    Je ne sais pas si le mot « croisade » convient. En revanche, je suis persuadé que se joue aujourd’hui une part de ce que nous sommes. Sans donner dans la surenchère, j’ai la conviction, en me promenant dans nos rues, en écoutant mes voisins, que quelque chose se délite, disparaît, qui n’est autre que notre façon de vivre. Je ne me résigne pas à croiser toujours plus de femmes voilées, toujours plus d’enfants parlant un charabia mi-français mi-arabe, toujours plus de jeunes gens qui respirent le mépris pour ce pays qui leur offre quand même une école gratuite, des soins gratuits, des logements quasi gratuits… Et, contrairement à d’autres, je n’ai pas envie de leur trouver des excuses !

    Mais il n’est pas facile de vivre dans certaines cités…

    J’en viens, de ces quartiers ! Et j’y ai été heureux. Vivre dans une HLM, c’était un mieux, un plus. Une grande salle de bains, des toilettes dans l’appartement, une chambre pour chaque enfant. Je n’ai jamais eu le sentiment de vivre dans un ghetto comme c’est le cas aujourd’hui pour ces mêmes quartiers. Mais, il faut le dire sans peur de la meute journalistique, les minorités étaient alors minoritaires. Et pour parler encore plus cash, les personnes d’origine étrangère étaient suffisamment peu nombreuses pour pouvoir être intégrées. Dès qu’une maman algérienne rejoignait son mari, elle se débarrassait de son voile. Elle voulait devenir française. À part de très vieux Arabes, tout le monde se faisait un devoir de parler français, dans les lieux publics en tout cas. Quand un gosse se comportait mal à l’école, son père prenait systématiquement le parti de son instituteur, de son maître, disions-nous alors. Tout cela a bien changé…

    La semaine dernière, dans ces mêmes colonnes, vous proposiez de ne pas mêler immigration et identité…

    Je disais surtout que nous devions trouver les mots pour parler de ces questions en faisant attention à rassembler. Ce qui devrait être d’autant plus facile que l’immigration n’est pas une question clivante, comme on veut nous le faire croire. Une immense majorité des Français sont d’accord pour qu’elle soit limitée, contrôlée et qu’on ne garde pas sur notre sol ceux qui ont été déboutés du droit d’asile comme tous ceux qui sont en situation irrégulière. Si elle est clivante, c’est entre la majorité de nos concitoyens et la poignée de privilégiés, dans la presse comme dans le monde politique, spécialiste de la moraline à quatre sous, d’autant plus qu’ils ne sont pas confrontés, personnellement, aux « bienfaits » d’une société ouverte à tous vents…

    Si beaucoup de Français sont d’accord sur le constat, reste à trouver les solutions.

    Pour trouver les solutions, comme vous dites, encore faudrait-il qu’on ne nous cache pas – de façon souvent dérisoire, tant c’est cousu de fil blanc – la réalité des choses. Prenez l’agression – il faudrait plutôt parler de passage à tabac – des deux policiers à Champigny-sur-Marne. Et relisez la presse. Des « jeunes », reprennent en chœur la plupart des journalistes comme des commentateurs. Un vocable bien commode pour ne pas avoir à préciser « manifestement issus de l’immigration ». Il m’a fallu lire la chronique de Gilles-William Goldnadel, dans Le Figaro, pour qu’enfin des mots, juste des mots mais des vrais mots, soient posés sur des faits… Emmanuel Macron, qui s’inquiète des fake news émanant des médias étrangers lors des campagnes électorales, pourrait s’interroger sur la désinformation – je ne trouve pas d’autre mot – à laquelle se livrent la plupart de nos médias, et ceux de « service public » en particulier…

    Il n’y a pas que les « conservateurs » comme vous qui fassent ce constat !

    Je le sais. Mais il n’y a que derrière la bannière du « conservatisme » que nous pourrons – c’est du moins mon intuition – mettre tout le monde en ordre de bataille. Face aux « progressistes » – en fait, de vrais dilapidateurs – qui ne rêvent que d’ouvrir les frontières, d’en finir avec ce qui nous est propre au nom d’une « mondialisation heureuse », il nous faut construire une alliance du bon sens, de la raison, de la préservation. Non pour, cigare à la bouche, gérer nos pactoles. Mais pour assurer que nos enfants ne seront pas spoliés de ce que nous leur devons, de ce dont nous-mêmes avons hérité. Il ne s’agit pas, encore une fois, de défendre les pré carrés, les avantages dont bénéficie une minorité, ni même le statu quo si injuste au plus grand nombre, mais de construire une société soucieuse de tous. Or, dans cette attention portée aux autres, aux plus fragiles, la défense de leur identité – cet héritage immatériel – est primordiale. C’est le premier souci des conservateurs. Parce que c’est la première préoccupation de nos concitoyens. Je ne cesse de les recevoir, de les écouter, de leur parler, et ce qui ressort de ces multiples rencontres, c’est le constat d’une fragilité, d’une crainte, d’une peur du lendemain. Un lendemain où ils n’auraient plus leur place…

    Et que leur répondez-vous ?

    Que je les entends, que je les comprends, que je les approuve. Que nous les défendrons. Que nous sommes là pour eux. Même si je n’ai pas toutes les réponses à leurs questions. Je ne leur cache pas mes doutes, mes hésitations. Je pourrais, à ces instants-là, reprendre à mon compte la phrase d’Albert Camus, que j’ai découverte en exergue du tout nouveau livre de Paul-François Paoli, L’Imposture du vivre-ensemble de A à Z : « S’il existait un parti de ceux qui ne sont pas sûrs d’avoir raison, j’en serais. » C’est cela, aussi, le conservatisme. De la modestie. Des intuitions, certes – de la défense des crèches de Noël à la redécouverte de la cuisine traditionnelle, chacun s’accroche, me semble-t-il, à cette mémoire qu’on nous avait pourtant fortement conseillé d’occulter –, mais pas de catéchisme, pas de prêt-à-penser. Une conviction, en revanche : la France ne se droitise pas, elle reprend racine.

    http://www.bvoltaire.fr/france-ne-se-droitise-reprend-racine/

  • On lui aurait demandé de fermer les yeux sur des anomalies de comptes de campagne

    6a00d83451619c69e201b8d2cd6930970c-800wi.jpgUn rapporteur de la Commission nationale des comptes de campagne révèle pourquoi il a décidé de démissionner :

    "Le 20 novembre, les portes ont claqué dans le huis clos du 36, rue du Louvre, siège de la discrète Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Une séance « longue, houleuse et difficile », au dire de notre témoin, qui s'est résigné à démissionner, la mort dans l'âme. « Vous ne m'offrez d'autre alternative que celle de me soumettre ou de me démettre », écrit Jean-Guy de Chalvron dans une lettre adressée au président de la CNCCFP, François Logerot, dont nous avons obtenu copie, paraphrasant la tirade de Gambetta. Durant toute sa carrière, cet inspecteur général de l'administration, aujourd'hui retraité, a été un grand serviteur de l'Etat, passé par dix ministères, de l'Industrie à l'Intérieur. Il fut aussi directeur de cabinet de Louis Mexandeau aux Anciens combattants. De solides gages de sérieux pour ce haut fonctionnaire qui met en avant dans sa lettre de rupture les « valeurs d'indépendance et de rigueur » qui l'ont toujours guidé. Que s'est-il donc passé pour qu'il en arrive là et rompe le silence ?

    «La colère », nous explique-t-il, « révolté ». Pendant cinq mois, il a été l'un des deux rapporteurs chargés d'éplucher les 52 cartons de factures d'un grand candidat à la présidentielle. Or, il dit avoir déniché nombre de dépenses litigieuses qui ne pouvaient pas, selon lui, ouvrir droit à un remboursement par l'Etat, donc par le contribuable, mais pas à même toutefois d'entraîner un rejet du compte de campagne. Le tout portait sur près de 1,5 millions d'euros, sur un total de 10,7 millions d'euros de dépenses.

    Ces anomalies ont été détaillées lors de la fameuse réunion du 20 novembre, où fut examinée une « lettre des griefs » destinée au candidat. Jean-Guy de Chalvron se serait alors, assure-t-il, heurté à un refus « extrêmement brutal » de la commission, qui lui aurait suggéré de revoir nettement à la baisse ses propositions de régularisation. Raison pour laquelle il a préféré partir, pour ne pas avoir à couvrir de potentielles irrégularités.

    Ce candidat, c'était Jean-Luc Mélenchon. Mais si Jean-Guy de Chalvron a accepté de témoigner, ce n'est pas pour mettre à l'index le patron de la France insoumise. N'ayant pas eu accès aux comptes des autres candidats, il ignore en effet s'ils ont donné lieu à des difficultés. Or, selon nos informations, deux voire trois autres rapporteurs auraient aussi claqué la porte. Non, ce qu'il souhaite, c'est alerter sur de « graves dysfonctionnements » au sein de la CNCCFP, dont il juge le système opaque et fort peu démocratique. Une commission débordée qui a dû, pour éplucher les comptes de la présidentielle, recruter des rapporteurs vacataires, tous hauts fonctionnaires et retraités. Des intermittents en somme, donc peu préparés à la mission. Ils étaient seize, deux par « grand » candidat et un par « petit », épaulés par de simples étudiants stagiaires. Or, le travail est ingrat : une masse de documents colossale (5 000 factures pour Mélenchon), un temps bref (six mois) et un salaire peu attrayant (18 euros la vacation de six heures). Mais il s'y est attelé avec enthousiasme.

    Or, reproche-t-il, on lui aurait demandé de fermer les yeux. « De nombreuses divergences de fond sont apparues entre mes propres propositions de réformation et les recommandations de la commission, écrit-il dans sa lettre de démission. Vous m'imposez donc de signer une lettre de griefs au candidat qui ne reflète plus du tout le travail que j'ai fourni. » De fait, à la CNCCFP, ce ne sont pas les rapporteurs, chargés d'enquêter, qui ont le dernier mot, mais les neuf permanents. En résumé, les rapporteurs proposent, la commission dispose. « Bâillonnés », juge de Chalvron, encore outré."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Wauquiez allemand par Georges FELTIN-TRACOL

    Chers Amis de Radio-Libertés,

    Permettez-moi d’abord de vous présenter tous mes meilleurs vœux de Grande Santé, de Force, de Prospérité et de Joie pour 2018. Malgré le crépuscule de notre civilisation boréenne, puissent les foyers européens ne jamais s’éteindre !

    L’Allemagne commence la nouvelle année avec un gouvernement de gestion des affaires courantes. La coalition « Jamaïque » autour des « Noirs », les conservateurs de la CDU – CSU, des « Jaunes », les libéraux du FDP, et des « Verts », les Grünen, a échoué avec le retrait volontaire des libéraux.

    Spahn-Jens.jpgLe président social-démocrate de la République fédérale, Franz-Walter Steinmeier, a alors poussé ses camarades du SPD à négocier avec Angela Merkel afin de relancer une « Grande Coalition » CDU – CSU – SPD. Or les sociaux-démocrates rechignent à s’y associer après leur sévère claque électorale de septembre dernier. Ils préféreraient que Merkel dirigeât un gouvernement minoritaire qui discuterait de chaque mesure législative avec le SPD, les Grünen ou les libéraux.

    Angela Merkel souhaite, elle, privilégier un accord avec le SPD. Mais, dans ce cas, il n’est pas certain qu’elle reste chef du gouvernement. Le patron du SPD, Martin Schulz, pourrait parier sur l’affirmation au sein même de la CDU d’un autre candidat : Jens Spahn. Né en 1980, plus jeune député fédéral de l’histoire de la RFA à 22 ans, conseiller municipal d’Athaus depuis 1999, cet élu de la Rhénanie du Nord – Westphalie, spécialisé dans les politiques de santé, occupe actuellement le poste de secrétaire d’État auprès du ministre des Finances.

    Il s’est fait connaître du public par ses vives critiques sur l’accueil des migrants, ce qui lui a donné la réputation flatteuse de conservateur droitier d’autant que le nouveau chancelier autrichien Sebastian Kurz est un ami personnel.

    Jens Spahn coche toutes les cases pour prétendre à la succession de Merkel. À l’heure où la France, la Belgique, le Luxembourg, le Canada et même la Nouvelle-Zélande ont des dirigeants quadragénaires, voire trentenaires, l’Allemagne pourrait choisir ce membre du directoire de la banque Sparkasse Westmünster de 2009 à 2015, fort proche des milieux industriels pharmaceutiques. Invité à la réunion estivale 2017 du Groupe Bilderberg, cet adhérent actif de la Société atlantiste allemande a reçu en 2012 le titre de Young Leader décerné par l’American Council on Germany, l’équivalent allemand de la French-American Foundation.

    Les médiats le dépeignent comme le tenant d’une ligne très à droite pour la plus grande satisfaction des bourgeois, ces éternels crédules droitards qui prennent toujours les vessies pour des lanternes. Spahn est en fait un progressiste qui s’est réjoui de la légalisation récente du mariage pour tous. Il vit d’ailleurs depuis 2013 avec le journaliste Daniel Funke.

    Gay proche des banksters, atlantiste, cosmopolite, libéral-sécuritaire et inféodé à quelques lobbieslucratifs, ce Jens Spahn cumule de nombreux atouts qui lui permettront tôt ou tard de devenir chancelier fédéral allemand.

    Bonjour chez vous !

    Georges Feltin-Tracol

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 60, diffusée sur Radio-Libertés, le 5 janvier 2018.

    http://www.europemaxima.com/le-wauquiez-allemand-par-georges-feltin-tracol/

  • Sur le champ de ruines de la droite, nous prenons l’initiative par LE GROUPE « LIGNE DROITE »

    Europe Maxima met en ligne le manifeste d’un nouveau site animé par des amis. Saluons la naissance, le 9 janvier prochain, de ce nouvel élément de la Réinfosphère que quelques individus voudraient museler sous couvert fallacieux de lutter contre les « fausses nouvelles ».

    La Rédaction

    Le soir du premier tour de l’élection présidentielle, lorsque François Fillon s’est empressé d’appeler à voter pour M. Macron, un sentiment de colère nous a aussitôt envahis. Car une fois de plus la droite républicaine se soumettait au politiquement correct sans même se rendre compte que telle était la cause première de sa défaite.

    Et c’est aussi la colère qui nous a saisis lors du débat de second tour devant la prestation catastrophique de Marine Le Pen. Car, là encore, la candidate de la droite nationale affichait l’indigence de sa stratégie et de son programme sans même comprendre que l’un et l’autre étaient à l’origine de son insuccès.
    D’où notre amertume de voir ainsi les droites perdre l’élection imperdable malgré des circonstances et une opinion favorables.

    La « droite républicaine » et « la droite nationale » dans une impasse

    En dépit des aléas de la campagne, l’échec de la droite républicaine est en effet la conséquence logique de son alignement sur la pensée unique. En se ralliant depuis plusieurs décennies à l’idéologie de gauche, trahissant ainsi son héritage et ses valeurs, elle a perdu toute identité et s’est empêchée d’incarner une alternative à la gauche.

    Quant à la droite nationale, elle s’est trompée d’époque et de stratégie. Mettant en sourdine ses positions anti-immigration au moment où le choc des civilisations gagnait l’Europe, elle a adopté une ligne économique dépassée tout en s’enfermant dans un souverainisme nostalgique qui, avec la sortie de l’euro, a achevé de la discréditer.

    La France abandonnée

    Comment dès lors ne pas en vouloir aux dirigeants des droites qui ont ainsi abandonné la France à un Système qui la détruit inexorablement ? À cause de leur impéritie, notre nation va en effet continuer de subir une immigration massive qui compromet son identité et qui, à travers l’islam, met en cause des principes pourtant fondateurs de notre civilisation. À cause de leur impuissance, les Français vont être soumis encore davantage à l’appauvrissement, à la précarité et au chaos que provoque la concurrence sauvage voulue par les tenants de l’ultralibéralisme international. À cause de leur lâcheté, les valeurs qui sont les nôtres depuis des millénaires vont être bafouées encore un peu plus au nom d’un relativisme qui cherche à gommer toutes les différences, même les plus naturelles. À cause de leur défaite, le sort des Français ira se dégradant et le déclin de la France s’accélérant.

    Le peuple français dans l’attente

    Pour cela, l’Histoire jugera sévèrement ces dirigeants indignes. Mais les Français, quant à eux, les ont déjà condamnés par leur vote car aujourd’hui la droite républicaine est agonisante et la droite nationale désemparée. Elles sont devenues invisibles et inaudibles, laissant un vide immense qui devrait maintenant être occupé par la droite nouvelle que le peuple français attend, une droite capable d’incarner une réelle alternative à la Nouvelle Gauche qui nous gouverne et au Système qui nous régit.

    Prendre l’initiative pour une droite nouvelle

    C’est pourquoi la colère qui nous emplissait a cédé la place à la volonté qui nous anime désormais de travailler à l’émergence de cette force dont la France a tant besoin. Dans cet esprit, nous avons décidé de prendre une initiative qui sera présentée dans un deuxième message le 9 janvier prochain. Sur le champ de ruines qu’est aujourd’hui la droite, alors que la France est menacée, nous voulons en effet dresser un étendard. Celui des valeurs et des idées qui pourraient rendre un avenir à notre nation et à notre civilisation.

    Le groupe « Ligne droite »

    • cf. https://lignedroite.club

  • « Mouvance France » présentera d’ici un an un Projet pour la France

    6a00d83451619c69e201bb09e61062970d-200wi.pngSous la houlette de Roland Hureaux, ancien collaborateur de Philippe Séguin, premier adjoint (2003) de Cahors ; ancien élève de l’Ecole normale supérieure et de l’Ecole nationale d’administration, agrégé d’histoire. Auteur de plusieurs livres sur les questions nationales et internationales dont le dernier : D’une crise à l’autre (Euro, mondialisation, France, Allemagne), Perspectives libres 2017 et de nombreux articles :

    Hors des partis politiques, un groupe de personnalités qualifiées et d’experts, issus de tous horizons, a décidé de se rassembler au sein de l’association Mouvance France, à l’appel de Roland Hureaux, ancien collaborateur de Philippe Séguin et élu du Lot en vue de bâtir un Projet pour la France.

    6a00d83451619c69e201b7c942e15b970b-200wi.pngMouvance France veut être un pôle de compétences à même de proposer, dans un délai d’un an, les premiers axes d’un Projet pour la France orienté autour des enjeux essentiels : l’indépendance, la transmission de l’héritage national , notamment à l’école, la puissance économique et militaire, aujourd’hui mise en péril par un démantèlement industriel accéléré, la justice et la sécurité et, avant tout, la paix civile, menacée par le communautarisme et les déséquilibres démographiques. Comme l’a constaté Roland Hureaux, président provisoire cette association qui tiendra sa première assemblée générale le 26 janvier 2018, « il n’y a aucun exemple dans l’histoire qu’ un face à face entre communautés hétérogènes ne se soit pas terminé par une guerre civile. C’est d’abord cela qu’il faut éviter ».

    Le Projet pour la France qui émanera des travaux de l’association et du réseau d’experts qu’elle a déjà commencé à constituer, devra porter la marque de la compétence, du courage et, d’abord, du réalisme, c’est-à-dire qu’il sera applicable immédiatement en cas d’alternance politique.

    C’est pourquoi figurent principalement dans Mouvance France des personnalités expertes dans leur domaine : professeurs, militaires, économistes, géopoliticiens, démographes. Leurs noms, dont certains sont très connus, seront rendus publics au fur et à mesure de la publication des éléments du Projet pour la France.

    Dans l’équipe actuelle figurent déjà d’ores et déjà Dominique Marcilhacy, ancienne membre du Conseil économique et social, Serge Federbusch, président fondateur du parti des libertés, Francis Choisel, ancien secrétaire général du Club 89, Tarick Dali, vie président de la Droite libre, Jean-Pierre Gérard, président-fondateur du Club des N°1 mondiaux français, Yoann Laporte, étudiant, Alexandre Del Valle, essayiste, Guillaume de Thieulloy, Michel Leblay, Elisabeth Faure.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 2017 n'est pas allée dans le sens de la fin de l'Histoire...

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    L'année qui vient de finir aura au moins apporté deux surprises qui ont un sens : l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, début janvier, et, début mai, celle d'Emmanuel Macron à la présidence de la République française.

    Le premier, honni de la classe politique et médiatique du monde entier, était donné perdant jusqu'au dernier moment. Il arrive donc que ces gens-là se trompent ; qu'ils ne voient pas venir l'événement qui démentira leurs prévisions et décevra leur attente, puisqu'ils avaient choisi leur camp et diabolisé le camp adverse. 

    Trump pour le meilleur et pour le pire n'est rien d'autre qu'un retour du vieux nationalisme américain, égoïste si l'on veut, libéral quand cela fait les affaires de l'Amérique, protectionniste quand ça ne les fait pas. Trump et une large frange de l'opinion américaine, lassée de l'idéalisme d'Obama et de l'universalisme belliqueux du clan Clinton, se sont rencontrés et reconnus dans ce nationalisme simple et brut qui n'a nulle honte à s'affirmer comme tel et se trouve heureux d'avoir rangé ses complexes au placard des hypocrisies, seconde nature des dirigeants américains depuis bien longtemps. Trump est à cet égard tout à fait libéré et l'Amérique, semble-t-il, s'en trouve plutôt bien. Cela ne signifie pas que les conséquences soient forcément bénéfiques pour le reste du monde, par exemple pour l'Allemagne qui n'est plus l'interlocuteur européen privilégié de l'Amérique de Trump ; pour l'Iran après l'abandon de la politique de détente inaugurée par Obama ; pour les Palestiniens depuis que Trump a plus ou moins reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël : pour la Chine elle-même, de plus en plus concurrent n°1 des Etats-Unis malgré les protestations d'amitié, en attendant de devenir peut-être un jour, bien plus que la Corée du Nord ou que la Russie, l'adversaire principal de l'Amérique.

    Mais le chef du Kremlin, s'il a, à la différence de Trump, des idées politiques et géopolitiques de grande ampleur, n'a pas de complexe non plus dès lors qu'il s'agit des intérêts de la Russie ni de doutes ou de scrupules lorsqu'il s'agit de la gouverner.  Ainsi, le politique n'a-t-il pas disparu partout. En tous cas, il n'a pas disparu des deux pays les plus puissants du monde. Y ajouterait-on la Chine ou l'Inde que la remarque vaudrait tout autant. Entre ces grands Etats nationalistes croit-t-on que la compétition se limite à l'économie et à la finance comme la doxa aimerait à le croire ? Alors, que l'on observe les budgets militaires de ces puissances, leur redéploiement opérationnel à travers les points stratégiques du globe, leurs bases, les armements qu'ils y installent, toujours plus nombreux et plus sophistiqués, parfois loin de leur territoire. Rien ne dit que tout cela est investi, déployé pour ne jamais servir. Pour qui croirait à la fin du politique et / ou de l'Histoire, ce ne sont pas des confirmations que 2017 a apportées. 

    L'improbable élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République n'a pas consacré la fin de ce que nous appelons souvent - comme jadis De Gaulle - le Système. Peut-être même cette élection l'a-t-elle sauvé pour un temps. Mais elle est résultée de l'extrême lassitude des Français envers les présidences guignolesques qui venaient de se succéder, des partis discrédités et même méprisés, des politiciens médiocres et corrompus. Ils ont ainsi consenti, non sans jubilation, en attendant de voir, à ce que tout cela soit pulvérisé et dégagé en un rien de temps et que s'installe à la tête de l'Etat un homme nouveau, un brin étrange, jeune et décidé, d'apparence digne et avantageuse, ayant compris qu'il manque un roi à la France depuis quelques deux siècles et se montrant déterminé à en endosser les habits... Emmanuel Macron a surtout démontré comment l'on prend le pouvoir en France, comment un « coup » peut être tenté et réussi.

    Après sept mois, le Système, dans ses fondements, perdure sous Macron, Les bons résultats économiques proclamés partout sont en réalité plus qu'incertains. Sans-doute illusoires. Le terrorisme reste une menace. L'immigration ne diminue pas et selon toute probabilité devrait au contraire grandement s'accroître notamment en provenance d'Afrique, l'inquiétude identitaire des Français, malgré le verbe présidentiel, demeure intense. Les questions dites sociétales continuent de les diviser... 

    La foi la plus clairement affirmée d'Emmanuel Macron semble être surtout européenne, mais systématiquement fédéraliste, en dépit de l'opposition déterminée de nombre de pays de l'Union et, secrètement, de l'Allemagne. La question des migrants et celle des souverainetés et des volontés identitaires de nouveau fermement affirmées devraient dominer pour longtemps l'évolution de la politique européenne. Elles jouent à l'encontre du projet Macron.

    Pour la première fois depuis bien longtemps, les Français n'ont plus honte de leur président mais ils ignorent toujours qui il est, quel est le fond de sa politique. Pourra-t-il rester toujours une énigme ?  

    On le voit : si l'on était tenté d'accorder quelque crédit à cette fumeuse théorie, 2017 n'est pas allée dans le sens de la fin de l'Histoire.  

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien ci-dessous

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Têtes à clash n°19 : les valeurs de la droite et des chrétiens, le portable à l'école, voeux 2018

  • Pour 2018, que les partis de droite soient vraiment de droite

    6a00d83451619c69e201b7c941c3bb970b-800wi.jpgVoeux de Pascal Gannat, vice-président du groupe FN-RBM au Conseil régional des Pays de la Loire (il fut tête de liste lors des élections) et membre du Bureau Politique du FN, pour 2018 :

    "Mes voeux pour 2018 : que chacun durant cette année nouvelle connaisse la réalisation de ce qui est le plus bénéfique pour soi et ses proches.

    Que les partis de droite soient vraiment de droite, sur des idées de droite, et renoncent à des rénovations et refondations reposant sur des apparences d'appareil, cosmétiques et médiatiques, le ''jeunisme'' la ''modernité'', la ''dédiabolisation-soumission'' par renonciation à toute valeur de droite et alignement sur ce qui ''acceptable'' par les médias. Qu'ils proposent aux français autre chose que des slogans simplistes, mais une reconstruction de la politique sur la réalité vécue par les Français et en rupture totale avec l'étatisme technocratique et les idéologies mortifères de la gauche, en commençant par les lois liberticides Pleven-Gayssot. Qu'ils cessent d'attribuer à l'Europe ou à la mondialisation, pour ou contre, les raisons très françaises depuis 1945 et 1958 de notre décadence politique, démographique, morale, économique et sociale. Qu'ils rompent définitivement avec le politiquement correct concernant notre identité française et européenne, qui est gréco-latine, et chrétienne pour l'essentiel, en proposant de grands programmes de reconstruction de la famille française et de sa démographie, seule possibilité durable d'endiguer l'immigration de peuplement que nous subissons de puis 50 ans, avec le changement de civilisation qui nous est imposé.

    Qu'ils aient le courage de reconnaître qu'ils ont renoncé à être de droite en 2017 parce qu'ils ont eu honte de ce que nous sommes, qu'ils ont cru qu'il est ''moderne'' de reprendre des idées de gauche, et qu'ils ont ainsi permis l'élection du mirobolant mondialiste et de gauche Emmanuel Macron. Qu''ils défendent, représentent et illustrent nos identités régionales et françaises face aux forces de destruction de l'âme française et européenne, en reprenant une politique de civilisation et abandonnant leurs calculs internes dérisoires. Qu'ils acceptent de dire qu'ils sont conservateurs de nos valeurs et traditions culturelles, civiques et morales, pour les libertés locales et économiques, et pour une politique sociale reposant sur la dignité et la responsabilité en supprimant l'assistanat socialiste. Qu'ils préparent ainsi l'union des droites françaises pour vaincre Macron en 2022 ou qu'ils disparaissent, parce qu'alimentaires pour des politiciens, mais inutiles pour les Français...

    Bref que les partis de droite cessent des réseaux électoralistes de boutiquiers et de cadres commerciaux de la politique parlant plus en fonction de leurs intérêts partisans et de leurs carrières personnelles que de l'intérêt de ce qui nous est le plus cher : la France, son peuple, ses familles, ses moeurs collectives et civiques, ses entreprises et ses savoir-faire, son héritage à maintenir et son avenir à construire, au service du bien commun."

    Michel Janva

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