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élections - Page 261

  • Un Américain sur deux approuve la politique de Donald Trump – plus que pour Obama à la même période

    Selon un sondage de Rasmussen Reports, 50% des Américains approuvent l’action de leur président. Il s’agit d’une embellie pour Donald Trump, dont le taux d’opinions favorables dépasse celui de son prédécesseur à la même période.

    Selon l’institut de sondages Rasmussen Reports, 50% des électeurs américains approuvent l’action de Donald Trump, au 23 février 2018. En revanche, 49% des personnes interrogées désapprouvent la politique du 45e président des Etats-Unis.

    Il s’agit du meilleur taux d’opinions favorables du chef d’Etat américain depuis un sondage similaire de juin 2017 (50%, le 16 juin), mais aussi d’un score supérieur à celui de Barack Obama à cette période de la présidence, celui-ci n’obtenant que 45% d’opinions favorables alors.

     
    Voir l'image sur Twitter 
    Par ailleurs, selon le sondage de Rasmussen Reports du 23 février, un peu plus de la moitié du panel interrogé considère que les Etats-Unis interfèrent dans les élections à l’étranger et 79% des sondés qui utilisent fréquemment les médias sociaux, jugent que leurs opinions politiques ne sont pas significativement influencées par ces mêmes réseaux. Pour 40% d’entre eux, les réseaux sociaux n’ont même aucune influence sur leurs choix électoraux…

    Source RT

    https://www.patriote.info/actualite/international/un-americain-sur-deux-approuve-la-politique-de-donald-trump-plus-que-pour-obama-la-meme-periode/

  • Jean-Luc Mélenchon rattrapé par des soupçons de surfacturation dans sa campagne en 2017

    mélenchon
    mélenchon

    Jean-Luc Mélenchon a eu recours massivement à la sous-traitance pendant sa campagne présidentielle en 2017. Une enquête réalisée par France Info révèle que le candidat a choisi de faire salarier une grande partie de son équipe de campagne dans des structures extérieures. Ces structures, dirigées par des proches de Jean-Luc Mélenchon sont soupçonnées d’avoir surfacturé leurs services pendant la campagne.

    Une association baptisée l’Ere du peuple, créée par trois proches du candidat en 2015, est devenue par la suite un prestataire onéreux de la campagne de Jean-Luc Mélenchon. L’association a facturé 45 000 euros de prestations «  matérielles et intellectuelles  » au candidat. Des services qui ont sûrement été surfacturés.

    Une agence de communication, Mediascop est elle aussi au cœur de cette enquête. Jean-Luc Mélenchon est son unique client, et elle a capté à elle seule 11 % des dépenses de campagne du candidat. Soit 1,6 million d’euros.

    La Commission nationale des comptes de campagne et du financement politique a constaté que Jean-Luc Mélenchon n’avait pas dépassé le plafond autorisé pour les dépenses de campagne, mais a rejeté plus de 400 000 euros de factures.

    https://www.patriote.info/actualite/politique/jean-luc-melenchon-rattrape-par-des-soupcons-de-surfacturation-dans-sa-campagne-en-2017/

  • Merkel dans l'impasse ? Pour la première fois, un sondage donne l'AfD comme deuxième force politique

  • Marion Maréchal Le Pen : «La droite a besoin d'union et de bienveillance»

    6a00d83451619c69e201bb09f547ef970d-800wi.jpgInterrogée dans Valeurs Actuelles, Marion Maréchal Le Pen évoque son projet métapolitique et réfute toute ambition électorale. Partant du constat que «la droite enracinée et entrepreneuriale a encore du chemin à faire pour peser concrètement» elle affiche son objectif de renverser la «domination culturelle quasi hégémonique» de la gauche.

    "J'ai décidé de m'associer à la création d'une académie de sciences politiques, à côté d'autres activités professionnelles. L’école que j’accompagne est libre et indépendante. Il ne s’agit pas d’un projet partisan "

    "Nous donnerons des armes intellectuelles, culturelles, juridiques, techniques et médiatiques à nos jeunes afin qu'ils soient les plus performants possible dans l'entreprise comme dans l'arène politique"

    Le projet de l'établissement sera bel et bien politique. Il s'agit d'organiser un «terreau dans lequel tous les courants de la droite pourront se retrouver et s'épanouir»en formant «les dirigeants de demain».

    «La droite a besoin d'union et de bienveillance». 

    "Il est temps de s’atteler à des œuvres moins visibles peut-être, plus humbles à certains égards, mais non pas moins efficaces et concrètes".

    "La bataille des idées est gagnée à bien des égards, mais elle ne parvient pas à se transformer en victoire électorale. À chaque élection, les financements se font rares, les soutiens limités, les relais compliqués. C’est précisément sur ce rôle que la jeunesse conservatrice de France a une mission d’ampleur à mener. Je suis convaincue que notre famille de pensée doit investir davantage le champ de la métapolitique". 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • MARION EN AMÉRIQUE… LE RETOUR QUI PEUT SEMER LA PANIQUE !

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    Marion, le retour. Tous aux abris, sauve qui peut ! Elle n’est pas gaulée comme Schwarzy ou Stallone, mais c’est du pareil au même. Là voilà qui (re)débarque sur la scène politique, poussant brutalement les deux portes du saloon, les poings sur les hanches, alors que toute la gauche était en train de siroter son whisky avachie, peinarde pour une bonne paire de quinquennats (pensait-elle) depuis que la tante avait été mise KO, éjectée, et que la nièce s’était retirée.

    Marion revient donc sur la scène américaine, et pas n’importe laquelle, puisque, selon une information de L’Incorrect, elle interviendra lors du CPAC (Conservative Political Action Conference), grand rendez-vous organisé chaque année à Washington, où se retrouveront Donald Trump, Nigel Farage et Ted Cruz. Elle prendra, quant à elle, la parole juste après le vice-président américain Mike Pence. Excusez du peu.

    À cette annonce, la face du monde politique français a changé : elle n’est plus qu’un vaste smiley Droopy aux yeux tombants… Ouh là là là, le retour de Marion ne dit rien de bon. Marion en Amérique, cela sonne comme un album de Pierre Probst, avec une petite fille blonde qui découvre le monde. Le problème est qu’à la fin de l’histoire, après mille dangers et moult péripéties, elle finit toujours par gagner.

    « L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme. » Voilà que tous les orphelins, les déprimés, les éclopés de la Bérézina des élections présidentielles se redressent : c’est le soleil d’Austerlitz qui se lève. Eh, les gars, c’est moi qui ai une hallucination ou je vois, au loin, derrière la fumée, les décombres et les gravats… Marion ?

    Oui, j’entends, ce dernier paragraphe est un peu pompier et grandiloquent… mais c’est pour dire qu’à droite, tout le monde est vachement content. Enfin, tous ceux qui commençaient à se lasser de n’avoir que les enregistrements sauvages de Laurent Wauquiez et les règlements de comptes du FN – tout aussi sauvages – à se mettre sous la dent. Il paraît qu’ils sont nombreux.

    Et si elle devenait LA Trumpette ? Si, à côté d’elle, de sa jeunesse et de sa joliesse, même Macron avait l’air d’un vieux Schtroumpf grognon ?

    Que me dis-tu, lecteur de Boulevard Voltaire ? Que son entourage a bien précisé qu’elle ne revenait pas en politique mais en « métapolitique ». Je suis sûr, pourtant, que comme moi, tu méta… main au feu qu’elle ne s’arrêtera pas là.

    http://www.bvoltaire.fr/marion-en-amerique-le-retour-qui-peut-semer-la-panique/

  • La droite doit changer de format pour convaincre les jeunes

    Par Paul Logier, contributeur de Breizh-Info ♦

    Les usages de toute une classe d’âge (en gros les 12-35 ans) sont tout simplement en train d’être révolutionnés par la production de contenus personnalisés et accessibles gratuitement en ligne. La télévision et tout ce qui allait avec jusqu’à encore très récemment – formats, montages, contraintes de visionnages, paiement, etc. – est en train d’être totalement ringardisée. Bientôt, elle ne servira plus que de canal de diffusion à destination des plus de 50 ans. Les changements ultra-rapides de consommation des contenus doivent être récupérés de toute urgence par la droite si elle veut séduire de nouveaux publics.

    Les jeunes ne regarderont bientôt plus que très peu la télévision

    « Les jeunes ont déjà déserté la télévision ». C’est le titre alarmant d’un article du Figaro de Caroline Sallé, publié le 6 février dernier. S’appuyant sur des données britanniques, la journaliste explique que « les ados passent déjà chaque semaine plus de temps en ligne (21 heures) que devant la télé (14h30). » Et chez les jeunes de 12-15, Youtube n’est pas seulement la marque de contenu qu’ils connaissent le mieux, c’est également celle qui leur manquerait le plus si le site venait à fermer. « Les chaînes de télé, elles, sont reléguées au fond du classement » note la journaliste du Figaro.

    Et la Grande-Bretagne n’est pas seule ! Aux Etats-Unis, le plongeon est affolant puisque « le temps passé par les 12-24 ans à regarder les chaînes de télévision classiques a été divisé par deux » entre 2010 et 2017 !

    Quant à la France, elle semble résister à cette puissante vague de fond selon l’étude « VidéoKIDS »menée par Lagardère Publicité et Harris Interactive en décembre dernier. Mais l’essor de la place des écrans et des smartphone est malgré tout notable.

    La télévision est un média dépassé pour les jeunes. La souplesse incroyable de Youtube et l’arrivée massive de séries américaines – même avant Netflix – avaient déjà démontré depuis plusieurs années que la télévision « à papa » était bel et bien confrontée à un adversaire de taille. Et rien n’a été fait par les rentiers du PAF pour lutter contre la submersion Youtube.

    Seules quelques émissions calibrées pour les jeunes réussissent encore à placer des centaines de milliers d’entre-eux devant un poste de télévision à la même heure. TPMP et son format ultra-dynamique ainsi que sa légèreté de ton poussée à l’extrême captent une grand part de cet audimat volage. L’émission Quotidien touche, elle, une cible plus âgée et élevée socio-économiquement mais avec le même succès.

    Le film du dimanche soir de TF1 ? Il est tous les jours en « streaming ultra-HD » sur son ordinateur ! Et quasiment en même temps qu’il est projeté dans les salles françaises.

    Le combat est trop inégal. La télévision à l’ancienne ne peut pas lutter.

    La droite doit être proactive

    Comment la droite peut-elle mettre politiquement à profit ce rejet de la télévision par les jeunes ? Il s’agit là d’une opportunité énorme de pouvoir contourner les canaux de propagande classiques que sont les chaînes de télévision, entièrement tenues par des cosmopolites forcenés.

    Pour faire fructifier cette potentialité, il faut être capable de produire du contenu de qualité. Un militant politique ne peut pas s’improviser « Youtubeur » d’un claquement de doigt. S’il veut augmenter rapidement son influence, il doit être accompagné d’au moins un monteur de niveau quasi-professionel ! A moins, bien sûr, qu’il ne maitrise lui-même le sujet. Cela lui permet de dégager du temps pour produire du contenu sans s’arracher les cheveux devant un logiciel de montage vidéo.

    Un contenu intéressant avec un montage de qualité et un style percutant, voilà qui a fait le succès du Raptor Dissident et du Lapin Taquin.

    Il faut à la droite une TV Libertés pour les moins de 40 ans !

    Autre exemple intéressant, TV Libertés. Cette structure a de nombreuses qualités, notamment celle d’avoir senti avant tout le monde l’intérêt du web. Mieux, elle a réussi à créer un contenu impressionnant en à peine 4 années d’existence.

    Un sacré tour de force… qui a ses limites ! Car oui, le combat politique ne peut pas se satisfaire du succès de TV Libertés sur une tranche bien limitée de la production de contenu : la télévision sur le net. TV Libertés est calibrée pour les plus de 40 ans. Et elle réussit parfaitement à combler les Français de cet âge qui, de plus en plus nombreux, virent à droite.

    Mais, pour toucher les jeunes, il manque une structure qui produise du contenu adapté à cette cible aussi primordiale que dépolitisée. Il manque une TV Libertés pour moins de 40 ans.

    Alors, il faut investir les nouveaux moyens de communication, en réseau si possible. Une communauté de Youtubeurs de droite doit voir le jour. Quitte à ce qu’elle soit délocalisée sur Bitchute pour éviter la censure. Ces producteurs de contenus doivent dégager un revenu à travers leurs vidéos pour leur permettre de vivre décemment de leur travail et compenser les risques qu’ils prennent.

    Avec, en filigrane, la question que devront se poser les défenseurs de l’identité européenne souhaitant se lancer dans la production de contenu en ligne : celle de la fin de l’anonymat.

    Pour l’instant, rares sont ceux qui ont osé prendre le risque de ruiner leur réputation et leur vie professionnelle à tout jamais. Le pas à franchir est dur mais, pourtant, il faudra bien un jour y passer.

    Paul Logier 12/02/2018

    Source : Breizh-Info

    https://www.polemia.com/droite-changer-format-convaincre-jeunes/

  • Alternative für Deutschland : un article du New-York Times s’inquiète de l’influence grandissante du parti populiste chez les ouvriers allemands

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    L’article, publié le 5 février dernier, donne la parole à un mineur de fond, ancien membre du SPD, et passé depuis deux ans à Alternative für Deutschland.

    « L’AfD est un nouveau parti populaire qui se soucie du peuple » affirme -t-il, précisant que l’AfD possède son plus grand potentiel dans la Ruhr, naguère le cœur industriel de l’Allemagne de l’Ouest et bastion de longue date de la social-démocratie et des syndicats.

    Dans les Länder de l’est, l’Afd devance désormais le SPD et elle le talonne en Bavière. Le parti populiste s’apprête à fonder un nouveau mouvement national des travailleurs allemands, le « Deutsche alternative Gewerkschaft ».

    « La révolution, prédit le mineur, se fera dans l’industrie automobile ».

    Pour consulter cet article : https://www.nytimes.com/2018/02/05/world/europe/afd-unions-social-democrats.html

    https://fr.novopress.info/

  • Angela et sa coalition-zombie en cours de désintégration

    Ex: http://www.dedefensa.org

    Il y a eu un accord entre le SPD et la CDU/CSU pour un gouvernement allemand dite de “Grande Coalition”(laquelle n’a plus la majorité dans les sondages, mais passons puisque les sondages ne sont que des photographies d’un instant) ; c’est-à-dire qu’il y a eu un accord d’abord entre Martin Schulz et Angela Merkel, les deux dirigeants des deux partis et comme deux bois morts de la forêt dévastée qu’est la politique allemande ; puis, aussitôt après cet accord déjà des protestations très vives dans les “parties” prenantes, surtout au SPD, jusqu’à un coup de théâtre. Schulz, l’ancien et insupportable président du Parlement Européen fameux pour ses menaces méprisantes à l’encontre des Grecs et des Polonais, a dû en rabattre. Sorti de la salle de négociation en annonçant triomphalement qu’il prenait le poste convoité de ministre des affaires étrangères, il a dû reculer, pressé par la fureur qui a parcouru la direction de son propre parti devant lequel il s’était engagé à ne jamais faire partie d’un nouveau gouvernement Merkel, et renoncer à ce poste au profit du titulaire actuel, le SPD Sigmar Gabriel qui a mené la fronde. Ce qu’Alexander Mercouris nommait déjà “la Grande Coalition-fantôme” est devenue instantanément la “Grande Coalition-zombie” quasiment unijambiste sinon hémiplégique.

    Mercouris, grand connaisseur de l’Allemagne et jugeant la crise allemande actuelle particulièrement grave, avait commencé son article de fond sur l’accord Schulz-Merkel avec la situation initiale (Schultz ministre des affaires étrangères). Il l’a terminé par un “postcript” relatant par le biais du Financial Times les dernières péripéties :

    « M. Schulz a fait face à une vague de colère de la part du SPD après avoir accepté le poste, bien qu'il ait juré de ne jamais servir dans un cabinet dirigé par Angela Merkel :

    » “Les sociaux-démocrates ont déclaré que la volte-face [de Schulz] a laissé le parti avec un énorme problème de crédibilité alors qu'il lance un sondage national de ses 460 000 membres sur l'accord de coalition conclu cette semaine avec les conservateurs de Mme Merkel.

    » Dans une déclaration vendredi, M. Schulz a déclaré que la discussion de son rôle “mettait en danger le succès de l’accord” et qu’il espérait qu’en abandonnant le ministère des Affaires étrangères, il pourrait mettre fin aux “discussions sur les questions de personne au sein du SPD”. “Nous faisons tous de la politique pour les gens de ce pays”, a-t-il dit, “il est donc approprié que mes ambitions personnelles soient reléguées au second plan des intérêts du parti“.

    » Son retrait inattendu intervient après qu'il ait été l’objet d’une attaque furieuse du ministre allemand des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, qui l'a accusé d'avoir trahi ses engagements en acceptant son poste. M. Gabriel a déclaré au groupe de presse Funke qu'il avait été un ministre des Affaires étrangères efficace et populaire, mais que ‘les nouveaux dirigeants du SPD se fichent clairement de cette appréciation publique de mon travail’.

    » Berlin a été secoué de tumulte depuis que les conservateurs d'Angela Merkel et le SPD de M. Schulz ont dévoilé mercredi leur nouvel accord de coalition, au milieu d'une fureur généralisée sur la façon dont les postes ministériels étaient répartis entre les deux partis.

    » L'accord de 177 pages est conçu pour mettre fin à l'impasse politique laissée par les élections peu concluantes de septembre, au cours desquelles les deux partis ont perdu des voix en faveur de l'Alternative d'extrême droite pour l'Allemagne. Mais l’affaire a été éclipsée par la dispute sur quelles personnalités ont obtenu quels ministères.

    » De leur côté, les conservateurs sont absolument déchaînés : le SPD, qui n'a remporté que 20,5% des suffrages – son pire résultat dans l'histoire de l'Allemagne d'après-guerre – s’est vu également confier le ministère des Finances, qui depuis huit ans est le fief de la CDU de Mme Merkel. Au SPD, la colère à propos de la nomination de M. Schulz au ministère des Affaires étrangères était encore plus grande ...” »

    Cela conduit Mercouris à sa conclusion finale qui laisse ouverte, sinon grande ouverte la porte à de nouveaux rebondissements dans ce qui est désormais, et de loin, la crise politique la plus grave de l’Allemagne d’après-guerre : « Cette révolte et la décision de Schulz d’abandonner le ministère des Affaires étrangères soulignent le fait qu’essayer de perpétuer le gouvernement de la ‘Grande Coalition’ qui a perdu tant de soutien en septembre est une très mauvaise idée. Le fait que Schulz ait été obligé de partir, et la réaction également furieuse à propos de cet accord de la part de nombreux membres du SPD et de la CDU/CSU, semblent signaler que l’accord pourrait bien être en train de se désintégrer... »

    L’épisode laisse effectivement présager d’autres tribulations pour cette “Grande Coalition” qui semble être rien de moins que mort-née ; qui, si elle se met tout de même en place, n’aura guère d’autorité ni de latitude d’action, comme un gouvernement de crise perpétuant l’apparence d’une sauvegarde... L’accord avec ses péripéties permettent d’avoir une vision impressionnante des ravages causés au système politique allemand, aussi bien par la politique de Merkel de ces dernières années que par la décrépitude de l’establishment, le vieillissement et l’inanité du personnel de direction, et notamment des dirigeants les plus en vue, le désordre interne des deux principaux partis, etc. Quelle différence avec l’Allemagne d’il y a trois ans, qui dictait sa loi à la Grèce comme si elle était le IVème Reich et faisait marcher l’Europe au pas de l’oie ! L’Europe justement : alors que Macron commence à rencontrer des difficultés sérieuses après l’hébétude fascinée qui suivit sa victoire, son attente des retrouvailles d’un “partenaire” allemand solide pour relancer une dynamique européenne selon la vision conventionnelle se trouve confrontée à de très sérieux obstacles. D’ores et déjà, l’élimination de Schulz du poste des affaires étrangères représente un sérieux revers pour Macron, Schulz étant un partisan acharnée d’une intégration européenne au forceps, selon ses habitudes ; au contraire, Gabriel est plus tenté par un équilibrage de la politique allemande, passant par une amélioration des relations avec la Russie, à laquelle une Merkel extraordinairement affaiblie ne pourra guère s’opposer.

    Encore tout cela reste-t-il de la spéculation du meilleur des cas, celui où l’accord SPD-CDU/CSU de mercredi dernier serait accepté sans autre remous, et le nouveau gouvernement mis en place dans les mêmes conditions. Après l’épisode Schulz et le constat d’un si fort mécontentement des cadres des deux partis pour un accord qui ne satisfait personne, l’hypothèse d’une désintégration de cet accord est loin d’être hors de propos. On se trouverait alors dans une impasse, après avoir essayé toutes les formules, avec la possible nécessité de nouvelles élections qui pourraient être catastrophiques, – en fait, une autre sorte d’impasse pour les partis dominant, ou ex-dominant. (Actuellement, le SPD est à 17%, presque rejoint par l’AfD eurosceptique d’extrême-droite avec 15%, et il est probable que les dernières péripéties ont encore réduit cette marge minimaliste. D’autres déplacements de voix sont probables et ces divers facteurs font que de nouvelles élections pourraient réserver des surprises catastrophiques pour l’establishment.)

    Il se confirme par conséquent que l’Allemagne se trouve dans une crise politique profonde, qui ébranle le régime lui-même. L’Allemagne suit la tendance crisique très forte qui affecte tous les pays du bloc-BAO, d’une façon ou l’autre, spécifiquement selon les pays, alors que les crises extérieures (en Syrie et au Moyen-Orient avec la “folie-compulsive” US, à “D.C.-la-folle” où se poursuit l’affrontement autour du pouvoir, etc.) continuent à se développer au rythme du “tourbillon crisique”. C’est un des derniers pôle d’une stabilité-Système qui tend à se dissoudre, tandis que le partenaire français de l’Allemagne, incapable de se dégager des engagements extérieurs catastrophiques de ces dix dernières années, continue à cultiver une exceptionnelle absence d’influence par rapport à ce que ce pays pourrait prétendre, – contribution française à la Crise Générale de l’Effondrement.

    Avec la quasi-sécession en cours des pays d’Europe de l’Est (“les quatre de Visegrad”), l’Europe est sur la voie d’une sorte de désintégration par délitement et par dissolution de l’intérieur (autre approche du même processus que risque de suivre la “Grande Coalition” de la pauvre Merkel). Tout semble donc fonctionner, avec une quasi-parfaite coordination, pour poursuivre le processus de l’effondrement. Ce qui est remarquable, c’est la diversité des approches, et combien, les divers dangers identifiés (la montée du populisme, identifiée depuis 4-5 ans) ne se manifestent pas comme on les attend mais s’adaptent aux diverses situations. C’est qu’en vérité, il n’y a pas à craindre un danger ou l’autre qui attaquerait le Système puisque le seul danger est le délitement et le processus d’autodestruction alimentés par le Système lui-même. C’est de plus en plus une affaire qui roule...

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Amoureux de la France cherchent cœur à prendre

    6a00d83451619c69e201b7c94fbe04970b-320wi.jpgCompte-rendu de la réunion des Amoureux de la France qui s'est tenue à Nice le 09 février dernier :

    "C’est à l’hôtel Westminster de Nice, dans un grand salon chargé de stucs, aux tentures moirées et lustres monumentaux, que Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, ont présenté leur plateforme participative Les amoureux de la France.

    Ils y étaient accueillis par Olivier Bettati, conseiller régional et Jean-Marc Chipot, animateur de Debout la France sur le département.

    18h30, la salle est comble, 200 personnes. On ouvre une autre salle, avec écran géant qui se remplit également. On notera la présence de M. Jacques Peyrat [Ancien maire UMP de Nice et ancien député FN, NDLR] (...) La séance commence par les allocutions des quatre animateurs qui présentent le cadre de cette plateforme. S’en suivent les traditionnelles questions de la salle. 21 heures, fin des débats.

    Depuis les dernières élections présidentielles, il n’y a plus aujourd’hui qu’En Marche et sa dictature déguisée des soi-disant valeurs de la République. Le reste du monde politique français n’est plus qu’un champ de ruine. LRPSFN et φ essayent de survivre pathétiquement.Toutes les chapelles de l’opposition n’ont qu’un seul mot à la bouche, on reconstruit sur la terre brûlée. Mais malheureusement avec les gravas ! Chacune de ces chapelles a son champion qui s’accroche à son trôneLes Amoureux de la France est dans le droit fil de cette volonté de reconstruire sur une nouvelle virginité (...)

    Depuis ces dernières élections, beaucoup de Français de toutes ces familles de la grande droite identitaire, patriote, sont en errance. De François Fillon à Marine Le Pen, de Dupont-Aignan à Frédéric Poisson en passant par François Asselineau, tous ont échoué là où un boulevard était grand ouvert. Le gâchis !

    L’idée d’une plateforme identitaire est une excellente chose. Elle doit être rédigée de principes simples. Elle ne fonctionnera que si, dans un premier temps, elle n’est pas associée à une personnalité politique et à son passif, mais à un collectif anonyme débarrassé de toute aliénation partisane. Il appartiendra alors à tous les hommes de bonne volonté de s’y rapprocher, de l’animer. La personnalité qui en émergera se fera naturellement, par la voix des seuls Français qui feront vivre cette plateforme.

    En ce jour de la Saint Valentin, on a envie d’écrire : « Amoureux de la France cherchent cœur à prendre, vieux dragueurs s’abstenir ».

    Prochain rendez-vous 2022, il faut se bouger maintenant, pas en 2021."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Guy Jovelin est le candidat de la Droite nationale non reniée à l'élection législative partielle dans la 8e circonscription de Haute-Garonne

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    Les 11 et 18 mars prochains, se déroulera une élection législative partielle dans la 8e circonscription de Haute-Garonne (Aurignac, Rieumes, Saint Gaudens,...).

    Guy Jovelin, Délégué départemental et régional du Parti de la France, sera le candidat de la droite nationale non-reniée.

    Son slogan de campagne sera le suivant : « Pas d'islamisation chez nous ! Ne touche pas à mon peuple ! »

    Pour participer à la campagne de Guy Jovelin : 06.26.91.84.97 ou PdF.31@sfr.fr