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élections - Page 261

  • Génération Poutine : « Contrairement aux fantasmes occidentaux, les Russes de moins de 25 ans sont parmi les groupes les plus conservateurs et pro-Poutine de la société »

    « Ce que l’âme russe exige, » dit Yekaterina Mamay, « c’est qu’il y ait un politicien fort dans le pays qui ressemble à un tsar. »

    Lors de la prochaine élection présidentielle en Russie, l’étudiante de 20 ans, qui sait que le journalisme dans son pays n’est pas libre, votera néanmoins pour réélire Vladimir Poutine. « Le patriotisme est à la mode ».

    Ici, où la forêt de la taïga rencontre la steppe herbeuse, la «génération Poutine» n’est pas différente qu’ailleurs dans l’immensité de la Russie. Les jeunes adultes russes d’aujourd’hui n’ont aucun souvenir de la vie avant Poutine, qui a pris le pouvoir pour la première fois il y a 18 ans. Certains sont descendus dans la rue pour protester, mais les spécialistes des sciences sociales disent que beaucoup d’autres l’ont accepté. Les sondages montrent que Poutine bénéficie d’un plus grand soutien parmi les jeunes que dans le public en général.

    Pour les Occidentaux, les jeunes Russes comme Mamay qui épousent des valeurs libérales mais vénèrent Poutine vivent dans un monde de contradictions. En fait, leur empressement à accepter ces contradictions aide à expliquer l’emprise de Poutine sur la Russie.

    Selon un sondage réalisé en décembre par le cabinet de sondage indépendant Levada Center, 81% des adultes approuvent Poutine comme président – dont 86% des Russes âgés de 18 à 24 ans. Parmi ce groupe d’âge, 67% ont dit à Levada qu’ils croyaient que le pays allait dans la bonne direction, comparativement à 56% du grand public.

    La génération la plus connectée et internationale de l’histoire russe, ayant accès à plus d’informations que leurs aïeux, aide maintenant Poutine à consolider son autoritarisme.

    « Il n’y a pas de masse critique de personnes exigeant un changement radical », écrivent les politologues Ivan Krastev et Gleb Pavlovsky ce mois-ci pour le Conseil européen des relations étrangères. « Contrairement aux fantasmes occidentaux, les Russes de moins de 25 ans sont parmi les groupes les plus conservateurs et pro-Poutine de la société ».

    « Les chars sont stationnés sur nos frontières », a déclaré Rybin. « Nous avons de bonnes troupes qui défendent nos frontières, défendant notre Russie. Si nous élisons un président différent, pouvons-nous nous attendre à ce que ces choses demeurent ? »

    (…) Washington Post

    http://www.fdesouche.com/967607-generation-poutine-contrairement-aux-fantasmes-occidentaux-les-russes-de-moins-de-25-ans-sont-parmi-les-groupes-les-plus-conservateurs-et-pro-poutine-de-la-societe

  • CONGRÈS DU FN : ET MAINTENANT QUE FAIRE ?

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    Arnaud Malnuit

    Que faire ? Question lancinante, phrase totémique depuis qu'elle est le titre du bréviaire d'action de Lénine, le que faire hante le monde militant surtout lors qu'on subit des échecs et que l'on souhaite rebondir, analyser les causes de ces échecs, les motifs d'espérance, les clés pour rebondir. C'est ainsi le moteur de « Pour une critique positive » attribué à Dominique Venner et publié au début des années 1960. C'est surtout la question qui vient à l'esprit suite au congrès du FN prochainement ou probablement Rassemblement national d'ici quelques mois...

    En effet, on pourrait continuer à constater la fausse refondation, la schizophrénie du discours du rassemblement alors que la nouvelle direction se resserre encore plus loin de la ligne plus ou moins encore « marioniste » du comité central devenu conseil national... A croire que la culture d'acceptation de sensibilités préalable à toute forme d'alliance est toujours inconnue au FN... On passera également sur le mauvais sketch du nouveau nom entre savoir à qui il appartient, la rappel de la grande époque du FN version JMLP dans les années 80 (on se demandera en quoi on se modernise alors), ou le mauvais rappel du RNP de Déat. On pourra aussi oublier l'absence de dynamisme, de relance militante du FN depuis les législatives.

    On pourrait se demander à quel moment on aurait dû agir pour sauver le FN de JMLP, trouver une autre vie pour éviter les résultats de 2017, etc. Et donc voir passer le train de l'histoire une fois de plus... Avec moult regrets nostalgiques.

    Entendons-nous bien, la nostalgie n'est pas une tare, la fidélité au militantisme est une chose saine, pour preuve les queues lors des séances de dédicace du premier tome des mémoires de JMLP.

    Mais il importe de trouver et mettre en place cette autre voie, d'acter que le FN futur RN n'est plus un mouvement de la droite nationale populaire et sociale, que nous devons ne plus nous préoccuper de son avenir, tendre la main à ses militants sincères attachés à une vraie droite nationale, populaire et sociale.

    Mais surtout construire la droite nationale du XXIe siècle qui ne reproduirait un FN bloqué dans les années 1980 et 1990. Bien entendu, le PdF doit être le fer de lance électoral de cette droite nationale, mais il faut aussi raisonner avec souplesse et diplomatie avec d'autres structures qui gardent leurs spécificité, être dans notre temps, parfois avoir quelques accents « modernes » sans pour autant se renier, en parallèle avec des branches plus traditionnelles. En fait, peut-être créer la dynamique d'En marche au service de la droite nationale et donc de la France. Les élections européennes de 2019 pourraient même être une première phase de cette nouvelle droite nationale.

    Ce n'est qu'un début, continuons le débat !

    Source Parti de la France cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Poutine candidat pour mettre en œuvre un nouvel équilibre des puissances

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    RUSSIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Les Russes votent ce dimanche pour le 1er tour de l’élection présidentielle. Candidat pour un quatrième mandat, Vladimir Vladimirovitch Poutine devrait l’emporter dès le 1er tour. Son maintien en fonctions devrait garantir la stabilité de la politique étrangère russe et donc la pérennité du retour de la puissance russe sur la scène internationale.

    Le candidat Poutine a d’ailleurs adressé des messages forts à la communauté internationale sur le plan militaire et stratégique

    Le président russe a prononcé le 1er mars un discours remarqué devant l’Assemblée fédérale. Un discours-programme de 2 heures, principalement consacré aux questions intérieures mais avec un volet de politique de défense important. Il a notamment exposé la réaction de la Russie au renforcement de l’arsenal nucléaire américain et au déploiement du bouclier antimissiles américain en Pologne et désormais en Roumanie. Ainsi, les capacités de défense antimissiles de la Russie ont été renforcées. Et, sur le plan offensif, une nouvelle génération de missiles, baptisée « Sarmat », a été conçue pour déjouer les boucliers antimissiles.

    Les prouesses technologiques vantées par Vladimir Poutine ne s’arrêtent pas là…

    On notera aussi, je cite, un « missile furtif volant à basse altitude transportant une ogive nucléaire, avec une portée presque illimitée (…) [et] invincible ». Ou encore un sous-marin sans pilote capable de transporter des ogives – nucléaires ou conventionnelles – à travers les océans. Sans compter un missile hypersonique baptisé Kinzhal et volant à Mach 10 et d’autres innovations technologiques.

    Poutine a clairement appelé les Etats à l’origine de cette course aux armements tactiques et stratégiques à renouer le dialogue.

    Il vise ainsi notamment les Etats-Unis, qui ont dénoncé en 2000 le traité ABM de 1972. Il les invite à renoncer au déploiement de systèmes qui deviennent inefficaces contre la Russie. Poutine a également souligné que ces nouvelles armes avaient été développées dans le respect des traités internationaux.

    Le chef de la Fédération de Russie a enfin réagi à la révision de la doctrine nucléaire américaine.

    Les Etats-Unis ont récemment étendu les cas d’emplois de l’arme nucléaire, y compris en réaction à des cybermenaces graves ! Poutine a rappelé la doctrine nucléaire russe – très proche de la doctrine française – qui est de répliquer par l’arme nucléaire à toute agression nucléaire contre la Russie ou ses alliés, ainsi qu’à toute agression conventionnelle mettant en jeu l’existence de l’Etat.

  • Zemmour : “L’Europe oblige Marine Le Pen à revenir aux fondamentaux du FN de papa”

     

    Le Front national s’appellera le “Rassemblement national” (le nom doit être soumis à un vote par courrier des militants). Mais quelle est la signification politique de ce changement de nom ?

    https://www.patriote.info/videos/politique-videos/zemmour-leurope-oblige-marine-le-pen-revenir-aux-fondamentaux-du-fn-de-papa/

  • L'alliance à droite sur un projet commun se fera selon JF. Poisson

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Populistes » de tous les pays, unissez-vous !, par Guy Rouvrais

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    DYLgsMVW0AAZTiN.jpg« L’histoire est de notre côté », a affirmé Steve Bannon qui fut un des principaux artisans de la victoire de Trump aux Etats-Unis, ce succès premier n’étant pas effacé par la disgrâce présidentielle dont il fut la victime un peu plus tard. Il dit « notre » car ce qui s’est passé dans son pays est ce à quoi de plus en plus de peuples d’Europe aspirent : reconquérir le pouvoir pour défendre l’intérêt et la grandeur de la nation, sa culture, ses traditions, sa foi, contre les mondialistes niveleurs, les technocrates anonymes et les financiers gloutons : « Les banques centrales contrôlent votre argent, les gouvernements centraux votre citoyenneté, et les forces capitalistes sont là pour maîtriser jusqu’à votre citoyenneté », a clamé Bannon. Cette libération est… en marche. Il n’est que de regarder la carte de l’Europe, les partis opposés à l’UE ne cessent de progresser de façon spectaculaire et, déjà, ils gouvernent, seuls ou au sein d’une coalition, en Pologne, en Hongrie, en Autriche, en République tchèque. Et, en Allemagne, sans gouverner, l’AfD pèse d’un poids toujours plus lourd sur la coalition en place. Car entre Schultz et Merkel, ce n’est pas un mariage d’amour – ils ont tant dit du mal l’un de l’autre pendant la campagne électorale ! –, c’est une union forcée : en l’absence d’alliance, de nouvelles élections étaient inévitables et la droite nationale eût alors devancé les sociaux-démocrates du SPD. « L’histoire est de notre côté et va nous mener de victoire en victoire. Vous faites partie d’un mouvement mondial qui est plus grand que la France, plus grand que l’Italie, plus grand que la Hongrie, plus grand que tout ça. L’histoire est avec nous, c’est pour ça qu’ils [l’establishment] ont tellement peur de vous », a insisté Bannon.

    D’où les calomnies pour tenter de disqualifier les nationaux, sans même s’aviser de ce qu’ils insultent aussi leurs électeurs, des citoyens à part entière qui se reconnaissent en eux ! Qu’importe ! assure Bannon : « Vous vous battez pour votre liberté ? Ils vous traitent de xénophobes. Vous vous battez pour votre pays ? On vous appelle “racistes”. Mais les temps de ces paroles dégueulasses sont finis. Laissez-vous appeler racistes, xénophobes, portez-le comme un badge d’honneur. Parce que chaque jour, nous devenons plus forts et eux s’affaiblissent. » C’est en somme un « Populistes de tous les pays, unissez-vous ! » qu’il lance. Quand Steve Bannon parle de victoire aux congressistes du Front, ce ne sont pas des paroles de théoricien en chambre mais celles d’un praticien qui a fait gagner un homme dont toute la classe politico-médiatique américaine se gaussait, trop sûr de sa défaite face à la candidate du système, Hillary Clinton.

    Bruxelles est une citadelle assiégée, mais les dirigeants croient toujours qu’ils sont légitimes, qu’il leur revient de guider les peuples vers les délices d’une Europe fédérale et, s’ils rechignent, c’est parce que ce sont des ignares influencés par de mauvais bergers. Alors, il faut les contraindre à aller de l’avant dans le précipice, en les menaçant de les priver des subsides européens. Mais ça, c’est fini, l’avenir de cette Europe-là est derrière elle. Nos dirigeants sont à contre-sens de l’histoire. C’est à ceux qu’ils appellent « populistes » qu’appartient l’avenir.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 8 mars 2018

    https://fr.novopress.info/

  • « Autopsie d’un crash annoncé », l’échec du Front national disséqué

    2211846755.jpgCamille Galic, journaliste et essayiste 

    Polémia cliquez ici

    Avant même sa publication par les petites éditions Muller (les grandes maisons s’étant toutes récusées, sous la pression de leurs auteurs vedettes, vive la pluralité d’opinion ! ou par crainte de faire le jeu de la Bête) le 1er mars, une décade avant le congrès du Front national à Lille, Enfant de la Nation, le tome I des Mémoires de Jean-Marie Le Pen, était en tête des ventes d’Amazon, les 50 000 premiers exemplaires étant tous retenus. Dans ce volume qui court de sa naissance à la création du Front national en 1972, le président honoraire de ce parti (poste supprimé dans les nouveaux statuts du FN soumis à l’approbation des congressistes de Lille) évoque très fugitivement la rupture de 2015 avec sa fille et les déboires de celle-ci dans les campagnes électorales de 2017. Ce qui n’est pas le cas d’un autre livre, Autopsie d’un crash annoncé, dû à Hubert de Mesmay.

    Dénonçant la dérive idéologique, sociétale et organisationnelle ayant conduit à l’échec de ce qu’il appelle le « Néo » (Front), ce docteur en droit, banquier, officier de réserve, depuis 1984 militant dans l’Essonne puis conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur jusqu’en 2015, en impute la responsabilité à Florian Philippot — Flipo sous sa plume. Un énarque gauchisant n’ayant de sa vie voté FN, ignorant tout de son propre aveu de l’histoire de ce mouvement alors qu’il se prévaut, peut-être indûment, de sa proximité avec le socialiste Chevènement et se complaît dans une vision idéalisée de l’ère gaullienne,mais bien décidé à faire du « syndicat des indigènes de ce pays » (dixit Jean-Marie Le Pen), un instrument à sa botte. Et donc, comme le montre Hubert de Mesmay dans plusieurs chapitres,  tournant résolument le dos à quatre décennies de combat souvent héroïque pour la préservation de l’héritage national et de notre identité alors que se manifeste en Europe de l’Est, mais aussi du Danemark à l’Italie, un incontestable sursaut identitaire.

    Cependant Flipo n’est évidemment pas le seul responsable et coupable. Tout énarque et zélé courtisan des médias qu’il est, il serait resté un zéro sans l’appui inconditionnel, puis l’alignement tout aussi inconditionnel de Marine Le Pen —  frappée comme elle l’avoua d’un « véritable coup de foudre intellectuel » pour son nouveau mentor —  sur les théories et les obsessions de celui-ci. Fût-ce les plus risquées, notamment sur le retour à une économie dirigiste héritée du pacte gaullo-communiste à la Libération, la sortie de l’Europe et de l’euro et l’adhésion aux nouvelles valeurs sociétales en commençant par le « mariage pour tous » et « l’islam compatible avec la République ». Autant de virages que le Front national paya cher à la présidentielle de mai 2017 ainsi qu’aux législatives de juin, où des résultats très en-deçà de ses espérances et des prévisions (peut-être volontairement erronées) des instituts de sondages le privèrent d’élus en nombre suffisant pour constituer un groupe à l’Assemblée nationale et d’une partie substantielle du financement public, calculé sur le nombre d’électeurs.

    C’est donc finalement à la présidente du Front national, devenue selon lui « philippo-dépendante » au point de renier l’héritage, que Hubert de Mesmay réserve — parfois injustement, puis qu’elle réunit tout de même le 3 mai dernier près de 11 millions de voix, un record — ses flèches les plus acérées. Même si Marion Maréchal-Le Pen n’est pas épargnée pour sa conduite de la campagne des régionales de 2015 en Paca, où elle se montra parfois imprudente. Par exemple en choisissant comme tête de liste dans les Alpes-Maritimes la girouette Olivier Bettati qu’elle bombarda vice-président du groupe FN au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, avant que cet ancien RPR, rival puis adjoint d’Estrosi à la mairie de Nice, n’abandonnât le bateau en novembre 2017 pour rallier le Centre national des indépendants et paysans.Toutefois, Jean-Marie Le Pen lui-même ne s’était-il pas naguère targuéde « prises de guerre » quise révélèrent souvent des leurres, tels Olivier d’Ormesson, Bruno Chauvière, Guy Le Jaouen ou le Dr François Bachelot, élus députés grâce à lui mais partis à la première tempête ?

    Surtout, l’auteur ne pardonne pas à Marine son éloignement des « fondamentaux » du Front et le « parricide » que, poussée par le clan Philippot, soucieuse de se dédiaboliser définitivement et peut-êtreégalement irritée par la popularité persistante du Commandeur, elle perpétra en 2015. Une initiative peu ou pas du tout comprise par la plupart des militants et une bonne partie de son électorat et qui lui coûta des dizaines de milliers de voix. De même que son obstination à snober les Manifs pour tous dont elle ne perçut pas que, bien au-delà des seuls catholiques pratiquants, elles incarnaient un élan national, vital et identitaire contre les forces de destruction de la famille et donc de la patrie.

    Comment Marine, si attentive à traquer les déclarations déviantes et notamment celles de son père, a-t-elle pu tolérer que Philippot comparedédaigneusement le débat sur le mariage gay à « la culture du bonsaï » et, au banquet patriotique supplantant le traditionnel défilé du 1er-Mai, applaudir Sophie Montel quand, dans une envolée ultra-féministe, ce député européenappela à la « sanctuarisation de la contraception » et de l’avortement ?

    Et tout ça pour ça… Après le débat raté contre Macron (qui lui-même, pourtant, n’avait pas été étincelant) et les déceptions électorales qui s’ensuivirent, Philippot et Montel, prenant acte d’un échec dont ils avaient pourtant leur part, ont claqué la porte pour créer leur groupuscule Les Patriotes, dont ils sont respectivement président et vice-président — la seconde annonçant la parution d’un livre où elle annonce vouloir « tout balancer » sur le fonctionnement erratique et les « vices » soudainement découverts d’un parti dont elle était l’apparatchik zélée depuis des décennies.

    Ce sont ces erreurs de jugement, cette versatilité idéologique, cette mauvaise « gestion des ressources humaines »(mais qui ne date pas de l’intronisation de Marine puisqu’elle fut à l’origine de la scission mégrétiste de 1998) avec une volonté de « rajeunissement », certes compréhensible car il est toujours délicat pour un jeune leader d’être entouré de subordonnés dont certains vous ont connu enfant, mais qui fut mené avec brutalité au détriment des militants les plus solides, que le légiste Hubert de Mesmay dissèque au cours de son « autopsie », menée exclusivement à charge.

    Autopsie d’un crash annoncé, par Hubert de Mesmay, 276 pages avec appareil de notes, plusieurs annexes et un glossaire « décalé » mais pas d’index ni de table des matières. Ed. Synthèse nationale cliquez ici, décembre 2017

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le désir de dédiabolisation ne sert à rien, sinon à perdre du terrain

    6a00d83451619c69e201bb09fb0497970d-800wi.jpgDans Présent, Françoise Monestier évoque l'intervention de Steve Bannon au congrès du FN :

    "[...] Avec sa veste de chasse et sa dégaine de gentleman-farmer, on aurait pu croire que Steve Bannon débarquait de son ranch ou revenait d’une balade en forêt. Arpentant la tribune du palais des congrès – comme, en son temps, Jean- Marie Le Pen –, celui qui a hissé Donald Trump à la Maison-Blanche est venu asséner une leçon de patriotisme à une salle sous le charme. Constatant que « l’histoire est de notre côté », il fustige pêle-mêle « les élites, les médias, les chiens du système qui n’avaient jamais cru que le peuple pouvait voter dans son propre intérêt ». Ses mots les plus durs ont été pour les « banques centrales et les Davos’men qui veulent que vous soyez comme des hamsters dans une roue, esclaves de vos dettes ». Et ses mots les plus doux pour Marion qui a récemment conquis le public républicain.

    Il résume la victoire de Trump en trois points : « Stopper l’immigration massive pour aider les travailleurs américains, faire revenir les jobs manuels aux USA et sortir des guerres inutiles. » Son message est clair : les nationaux doivent être fiers de leurs pays et de leurs traditions, se moquer du tiers comme du quart « d’être traités de xénophobes ou de racistes : c’est leur badge d’honneur ». Un manuel de combat ovationné par une salle enthousiaste et qui montre combien le désir de dédiabolisation ne sert à rien, sinon à perdre du terrain. [...]"

    Comme nous l'avons vu avec le nouveau nom du FN, il faut passer outre la diabolisation des médias, et cesser de chercher à se justifier.

    Dans un autre article de Présent, Guy Rouvrais écrit :

    "[...] « Les banques centrales contrôlent votre argent, les gouvernements centraux votre citoyenneté, et les forces capitalistes sont là pour maîtriser jusqu’à votre citoyenneté », a clamé Bannon. Cette libération est… en marche. Il n’est que de regarder la carte de l’Europe, les partis opposés à l’UE ne cessent de progresser de façon spectaculaire et, déjà, ils gouvernent, seuls ou au sein d’une coalition, en Pologne, en Hongrie, en Autriche, en République tchèque. Et, en Allemagne, sans gouverner, l’AfD pèse d’un poids toujours plus lourd sur la coalition en place. Car entre Schultz et Merkel, ce n’est pas un mariage d’amour – ils ont tant dit du mal l’un de l’autre pendant la campagne électorale ! –, c’est une union forcée : en l’absence d’alliance, de nouvelles élections étaient inévitables et la droite nationale eût alors devancé les sociaux-démocrates du SPD.« L’histoire est de notre côté et va nous mener de victoire en victoire. Vous faites partie d’un mouvement mondial qui est plus grand que la France, plus grand que l’Italie, plus grand que la Hongrie, plus grand que tout ça. L’histoire est avec nous, c’est pour ça qu’ils [l’establishment] ont tellement peur de vous », a insisté Bannon.

    D’où les calomnies pour tenter de disqualifier les nationaux, sans même s’aviser de ce qu’ils insultent aussi leurs électeurs, des citoyens à part entière qui se reconnaissent en eux ! Qu’importe ! assure Bannon : « Vous vous battez pour votre liberté ? Ils vous traitent de xénophobes. Vous vous battez pour votre pays ? On vous appelle “racistes”. Mais les temps de ces paroles dégueulasses sont finis. Laissez-vous appeler racistes, xénophobes, portez-le comme un badge d’honneur. Parce que chaque jour, nous devenons plus forts et eux s’affaiblissent. » C’est en somme un « Populistes de tous les pays, unissez-vous ! » qu’il lance. Quand Steve Bannon parle de victoire aux congressistes du Front, ce ne sont pas des paroles de théoricien en chambre mais celles d’un praticien qui a fait gagner un homme dont toute la classe politico-médiatique américaine se gaussait, trop sûr de sa défaite face à la candidate du système, Hillary Clinton. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html