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élections - Page 260

  • Rejoindre l'appel d'Angers pour l'unité de la droite

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La seule révolution qui vaille

    Horace_Vernet-Barricade_rue_Soufflot-300x234.jpgLa convergence des luttes?  Ce 1er mai s’est signalé par la faiblesse  numérique des différents défilés syndicaux,  démobilisation qui s’accentue chaque année davantage. A Paris même, le chiffre très faiblard de 20 000 manifestants a été avancé, les syndicats s’étant de toute façon fait voler la vedette par les 1200 black blocks et autres antifas qui se sont livrés à des dégradations de magasins et du mobilier urbain d’une ampleur jamais atteinte ces dernières années. C’est heureux,  une toute petite poignée de blessés légers est à déplorer  mais seulement une centaine de casseurs ont été placés en garde à vue. Ce qui ne manque pas  d’interroger sur les consignes qui ont été données aux forces de l’ordre qui ont largement laissé faire selon les témoignages de certains manifestants pacifiques.

    Jean-Marie Le Pen, invité hier soir de cnews, évoquait si ce n’est une connivence – discréditer des revendications en les amalgamant avec des violences insurrectionnelles est une technique utilisée de longue date par tous les pouvoirs- du moins une complaisance. Celle dont bénéficie traditionnellement l’extrême gauche sous nos latitudes. A cette aune il fallait vraiment une mauvaise foi typiquement trotskiste pour affirmer comme l’a fait hier Jean-Luc Mélenchon que les casseurs qui ont sévi hier appartenaient à des bandes d’extrême droite.

    Une extrême droite dont le maire de Nice, Christian Estrosi  voit la réincarnation dans le Front National et ses alliés européens – la Ligue (Italie), le FPÖ (Autriche) , le PVV (Pays-Bas) , le  KNP (Pologne),SPD (République tchèque), Volya (Bulgarie)  Nea Dexia (Grèce)… qui étaient dans sa ville  hier autour de Marine. Occasion de  célébrer non seulement  le 1er mai mais aussi  une Europe des nations et du réveil des peuples libres qui, au vu des dernières élections chez nos voisins, a plus que jamais le vent en poupe.  Faut-il rappeler que M. Estrosi était partisan en 1998  d’une alliance entre la droite et le Front National?  Il verse  aujourd’hui dans l’antifrontisme rabique et atrabilaire que d’autres macrono-compatibles ou constructifs expriment souvent sur un mode moins hystérique et moins con…venu.

    Une Front National dont l’émergence doit aussi beaucoup aux trahisons et aux échecs des partis du Système et qui ont  conduit notamment une très large fraction du monde ouvrier,  celui là même qui votait (assez)  massivement RPR  ou PC dans les années  70-80,  à se tourner vers l’opposition nationale, populaire et sociale. 

    Quelques jours avant le 1er mai,  le site atlantico publiait un extrait du dernier livre de Jérôme FourquetLe nouveau clivage, témoignant du basculement des catégories populaires vers le vote national. Il note ainsi, s’arrêtant sur les  résultats de la présidentielle de 2017, qu’Emmanuel Macron ” est loin de rivaliser avec Marine Le Pen, qui domine  (chez les ouvriers)  avec 4 électeurs sur dix (39 %). Alors que son père obtenait déjà ses meilleurs scores parmi les ouvriers et que cette catégorie lui resta relativement fidèle en 2007, quand Nicolas Sarkozy réalisa une OPA sur l’électorat frontiste, Marine Le Pen a considérablement renforcé et étendu l’assise du frontisme dans le monde ouvrier. Elle avait ainsi obtenu 33 % en 2012 et elle a progressé de 6 points en 2017.”

    M. Fourquet  relève  que ” l’audience électorale et l’influence idéologique frontistes sont du même ordre de grandeur que celles qui firent la puissance du PC des années 1950 à la fin des années 1970 dans les milieux ouvriers. Et à l’instar de ce que l’on observe dans les autres pays industrialisés, une bonne partie des ouvriers rejettent les orientations économiques et idéologiques dominantes, comme le faisaient les ouvriers communistes dans les années 1950 à 1970. La dissidence des ouvriers les porte aujourd’hui à voter pour l’extrême droite populiste et à abandonner l’extrême gauche communiste.”

    Extrême gauche qui s’interroge donc au lendemain de ce 1er mai sur les raisons de ses échecs électoraux, de la déliquescence du nombre de syndiqués dans notre pays – le plus faible taux des pays industrialisés. Toutes choses qui traduisent  son incapacité à fédérer les adversaires de l’Europe libérale, de l‘impérialisme atlantiste, des multinationales apatrides et  des dérives du capitalisme spéculatif.

    Bien sûr, constate Bruno Gollnisch,   les recettes économiques prônées par la gauche de la gauche  sont un repoussoir pour une large fraction du monde ouvrier structurellement de droite. Mais  c’est aussi  la  promotion – portée également par  des  cénacles euromondialistes - des minorités, du transfrontiérisme  et de l’immigration massive  qui est rejetée  par les catégories populaires en prise avec le réel. On l’aura compris ce n’est pas en faisant défiler en  début de cortège le 1er mai  des collectifs de sans-papiers, des migrants clandestins que nos syndicalistes et autres  révolutionnaires transgenres  s’attireront  les faveurs  de la France qui se lève tôt attachée à son identité et à sa souveraineté. Marine en avait fait un mot d’ordre, la seule révolution qui  vaille est la Révolution patriotique. Nationaux de tous les pays unissez-vous! 

    https://gollnisch.com/2018/05/02/la-seule-revolution-qui-vaille/

  • Question : Pourquoi la majorité des Français continuent-ils à voter pour les partis imigrationnistes ? Réponse : Parce qu’ils ont peur…

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°198 – avril 2018)

    Une large majorité des Français de souche européenne sont opposés à la poursuite de l’immigration, les études et sondages le montrent depuis plus de 20 ans (voir notamment pour la seule année 2018 iciici, ici, ici, iciici et encore ici). Ces mêmes Français pourtant votent encore majoritairement pour les partis immigrationnistes. C’est ainsi que M. Macron a obtenu en 2017 un nombre de voix double de celui de Mme Le Pen. Comment expliquer cette situation paradoxale ? Et comment conduire les Français à adopter une attitude plus cohérente et à réagir enfin, par leur vote, à l’invasion qui menace de les faire disparaître ?

    Si les Français votent encore majoritairement pour les partis immigrationnistes c’est avant tout par peur de la violence et de la guerre

    La plupart des Français souhaiteraient que l’immigration s’arrête. Ceux qui, au nom de l’idéologie des citoyens du monde, approuvent l’invasion de l’Europe sont peu nombreux. Si l’on proposait aux Français d’être par un coup de baguette magique débarrassés de l’immigration du jour au lendemain, presque tous applaudiraient avec enthousiasme. Pourquoi dans ces conditions continuent-ils malgré tout à voter en majorité pour les partis immigrationnistes ? La médiocrité de la candidate du FN lors des deux dernières élections explique certes une partie du phénomène. Mais là n’est pas selon nous l’essentiel. Si la majorité des Français continuent à voter pour les partis immigrationnistes c’est avant tout parce qu’ils ont peur de la violence et de la guerre. Ils jugent qu’une politique anti immigration déclencherait nécessairement des violences, des affrontements, le chaos, la guerre même, et ils s’y refusent, préférant à tout prendre subir l’immigration et ses effets.

    Lire la suite sur LES CHRONIQUES DE PAYSAN SAVOYARD

  • La campagne d'Emmanuel Macron a bénéficié de cadeaux

    6a00d83451619c69e20224e035af4b200d-800wi.pngLa Commission nationale des comptes de campagnes et des financements politiques (CNCCFP) a relevé les promotions "d’un pourcentage anormalement élevé" de la part de la société GL Events, à qui Emmanuel Macron a loué plusieurs salles lors de ses meetings de campagne. Son patron, Olivier Ginon, est un proche de Gérard Collomb qu’il a côtoyé à Lyon.

    La note du meeting du 10 décembre 2016 à la porte de Versailles a chuté de 9000 euros : certaines prestations ont été rabotées à -30%, -50%, voire carrément offertes. Ces ristournes aurait déjà démarré lors du meeting de la Mutualité le 12 juillet 2016. La location avait été offerte au candidat qui venait de lancer En Marche !. Le lendemain, la facture est abaissée de 15000 euros. Le patron de l’événementiel Olivier Ginon explique qu’il s’agit d’une "négociation commerciale habituelle". La commission a retenu cette justification. Selon Mediapart, François Fillon, qui travaillait avec la même société, n’aurait pas eu droit à de telles ristournes...

    Gérard Collomb assure de son côté qu’il n’est pas intervenu dans les négociations tarifaires avec l’entreprise. Même discours du côté d’Olivier Ginon. Mediapart soulève que ces relations privilégiées entre Emmanuel Macron et GL Events durent depuis 2015, où, encore ministre de l’Economie, ce dernier avait proposé à Olivier Ginon d’animer un "comité stratégique de filière" censé proposer un contrat stratégique à la veille de l’organisation de l’Euro 2016 et de la candidature de Paris à l’organisation des JO 2024.

    Selon le socialiste Jean-François Debat :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/04/la-campagne-demmanuel-macron-a-b%C3%A9n%C3%A9fici%C3%A9-de-cadeaux.html

  • Face aux islamo-conservateurs d'Erdogan : va-t-on vers un renouveau nationaliste et kémaliste en Turquie ?

    meral_aksener_turquie.jpg

    À deux mois de l'élection présidentielle turque qui doit se tenir le 27 juin prochain, Méral Aksener, surnommée "la louve" par ses partisans, incarne le renouveau nationaliste et kémaliste dans le pays.

    Lire cet article intéressant sur le sujet cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le projet d’université de Marion Maréchal-Le Pen se précise

    Marion_Marechal_LePen_en_rendezvous23-600x298.jpg

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Retirée de la vie politique depuis la fin de son mandat en juin 2017, Marion Maréchal-Le Pen a toutefois le souci de continuer à s’engager au service du bien commun. C’est dans cette optique qu’elle a annoncé vouloir créer une académie de sciences politiques.

    Quelle serait la nature exacte de cette institution ?

    Si l’Institut de formation politique (ou IFP) est parfois cité en exemple, le projet a clairement une ambition universitaire, et pourrait se rapprocher ainsi de l’Institut catholique de Vendée (ICES) créé en 1990. En effet, à la différence de l’IFP, il ne s’agirait pas uniquement d’un lieu de formation ponctuelle non diplômante et de réseau, mais d’un établissement qui serait habilité à délivrer des diplômes. Les candidats seront recrutés sur dossier, et la première promotion constituée à la rentrée 2018. La composition du corps professoral n’a pas encore été dévoilée.

    Faut-il y avoir une école de formation spécifiquement politique ?

    Si Marion Maréchal assume la dimension politique, ancrée à droite, de son futur établissement, elle le souhaite toutefois libre et indépendant. Les matières enseignées concerneraient les sciences sociales, et non les sciences de la nature comme c’est le cas pour l’ICES. Le but de cette école serait ainsi d’assurer une formation solide à une future génération de décideurs et de dirigeants.

    Comment comprendre le choix de la ville de Lyon pour accueillir les locaux ?

    C’est premièrement un moyen de montrer que les forces vives ne sont pas toutes contenues dans la capitale. Deuxièmement, la ville de Lyon offre une dynamique politique et culturelle intéressante. Le siège de l’école serait situé dans le quartier Confluence, tout près de la région Rhône-Alpes Auvergne. Certains y verront un message adressé à son président Laurent Wauquiez, mais aucun retour sur la scène politique ne semble prévu à court terme.

  • Campagne électorale en belgique : le candidat musulman refuse de serrer la main aux candidates et de les regarder

    Michel Janva

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  • Le Monde le constate : l'union des droites commence par la base

    6a00d83451619c69e20224df2d089d200b-120wi.jpgEt nous allons succomber à cette "tentation" qui semble inquiéter le quotidien de référence de la gauche...

     

    Capture d’écran 2018-04-23 à 16.41.55

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  • Si la droite ne s’assume pas, elle ne saura pas s’adresser à ceux qui l’ont délaissée

    6a00d83451619c69e201b7c9627bc3970b-120wi.pngLa nouvelle présidente de Sens commun, Laurence Trochu a été interrogée dans Valeurs actuelles. Extraits : 

    Christophe Billan, l’ancien président de Sens Commun, avant de démissionner de ses fonctions en novembre, expliquait au magazine l’Incorrect, que Sens Commun pourrait quitter Les Républicains si, en cas d'élection de Laurent Wauquiez à sa tête en décembre, celui-ci "privilégiait les alliances d'appareil au détriment des idées et des militants". Vous-même, avant de prendre la présidence de Sens Commun, expliquiez en octobre 2017 que vous alliez tester l’action de Laurent Wauquiez ? Etes-vous rassurée ? Ou en est l’état de votre relation Les Républicains, avec Laurent Wauquiez ?

    Revenons à l’intuition initiale de Sens Commun qui donne à notre mouvement un positionnement inédit. C’est le seul mouvement politique à droite qui, tout en appartenant à LR, peut à la fois mettre son énergie au service d’idées que nous portons ensemble et affirmer qu’un projet politique ambitieux ne peut faire l’impasse sur la défense et la promotion de la famille. Notre loyauté va de pair avec nos exigences. Nous voulons une droite qui prenne le risque de se mesurer aux réformes de civilisation en cours.

    Laurent Wauquiez a nommé cinq membres de Sens Commun dans les instances LR : Catherine Delalande (conseiller départemental de l’Eure), Marguerite Chassaing (Conseiller départemental du Nord), Marie-Carole Pétresco (élue municipale à Larmor-Plage), Armelle Tilly (conseiller départemental des Hauts de Seine et maire adjoint à Chaville), et moi-même. C’est le signe de la confiance qui s’est établie depuis la création de notre mouvement. C’est aussi la reconnaissance du travail des adhérents et des élus, de notre efficacité dans les campagnes électorales. Laurent Wauquiez sait que Sens Commun porte les exigences d’une droite qui ne se renie pas. Lui-même a affirmé vouloir revenir à une droite qui “doit renouer avec les idées … pour retrouver une colonne vertébrale idéologique”. Nous y contribuons.

    Cette droite que vous voulez voir émerger, cette droite « responsable », « de conviction », ainsi que vous la désignez, est-elle en train de prendre racine au sein des Républicains ?

    Les militants l’appellent de leurs vœux. C’est très net dans le rapport de la Refondation qui leur a donné la parole. Ce rapport part d’un constat d’échec : échec de n’avoir pas vu ou entendu ce qui remontait de la base, difficultés qu’a eu la droite à tenir ses engagements. Au-delà des causes conjoncturelles, il ne faut pas avoir peur de chercher des causes structurelles. Evaluer, analyser et proposer une solution pour la France, telle est la démarche qui a prévalu à ce travail.

    Consulté en tant que sociologue, dans le cadre de ce Rapport, Matthieu Bock-Côté affirme à juste titre: « Si la droite n’est pas capable de se réconcilier avec son propre imaginaire, sa propre histoire, si elle se définit toujours comme une non-gauche, si elle demande à la gauche de quelle manière il est possible et permis d’être de droite, sans aller trop loin et tout en demeurant un adversaire respectable, eh bien si la droite  autrement dit, ne parvient pas à se délivrer politiquement et intellectuellement des critères de respectabilité qui sont portés par le système médiatique, elle se condamne au suicide politique. Ça lui est arrivé à plusieurs reprises. Il n’est pas interdit d’espérer néanmoins une renaissance. »

    Trop longtemps, la droite a en effet peiné à s’affirmer dans un contexte d’hégémonie culturelle de la gauche où intellectuels et médias ont tétanisé toute initiative et tout débat jugés politiquement incorrects. Les militants LR veulent une droite décomplexée qui ne se définit pas comme une non-gauche. [...]

    Certains vous accusent d’être des sous-marins de l’ultra-droite qui agiraient en coulisse pour contribuer au rapprochement du FN et des Républicains. 

    Si la droite ne s’assume pas, si elle ne se reconstruit pas sur un socle d’idées claires et sur des positions à la fois fermes et justes, elle ne saura pas s’adresser à ceux qui l’ont délaissée.Immigration, insécurité, chômage, mais aussi délitement culturel et éducatif font le lit du FN. Les fractures économiques ont creusé les fractures sociales. Cinq années de hollandisme ont ajouté des déchirures sociétales sur lesquelles le FN se disloque : qui est en mesure de comprendre ce que le FN propose, par exemple, sur la loi ouvrant le mariage pour tous ? [...]

    Sens Commun n’a pas renoncé à s’opposer au mariage pour tous. Mais vous êtes de plus en plus isolé sur cette ligne. En quoi les dirigeants de droite qui ont abandonné l’idée d’abroger cette loi se trompent-ils selon vous ?

    Une droite responsable réclame de la cohérence et de la constance. On ne peut pas être crédible quand on dit refuser la fabrique d’enfants sans pères et les mères porteuses si on oublie que le mariage ouvert aux couples de même sexe a créé les conditions pour en arriver là. Dès lors que le législateur accepte que la loi serve à satisfaire des désirs individuels, il ouvre la porte à toutes les dérives. [...]" 

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