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élections - Page 260

  • L’UE dans la tourmente, l’Italie dans la tempête: des législatives très attendues

    italie-bis.jpgLa nouvelle ne peinera pas grand monde.  Il a été précisé ces dernières heures que le terroriste binational (français de papier) Sabri Essid, demi-frère de Mohammed Merah, originaire de Toulouse, a été exécuté en Syrie,  pays qui fut le théâtre de ses exactions contre la population. République Arabe Syrienne qui se bat toujours avec ses alliés contre les djihadistes, et face  à  Al Qaïda notamment dans la Ghouta, une région agricole dans laquelle sévissent encore des milices islamistes qui utilisent des boucliers humains comme le souligne Alexandre del Valle sur RT. En Allemagne, la crainte d’un terrorisme favorisé par la submersion migratoire est aussi bien présente, au moment ou, rapporte Reuters,  Angela Merkel a présenté  le 26 février aux membres de son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), «six membres de son gouvernement de coalition (avec le SPD) avec la promotion de son plus farouche adversaire Jens Spahn, qui récupère le ministère de la Santé (…).»  Celui-ci  s’est signalé par ses très fortes critiques sur la politique migratoire délirante de la chancelière, laquelle a très largement contribué à l’essor électoral du parti anti immigration AfD qui a rallié les suffrages de nombreux électeurs conservateurs. «Si cette promotion (de M. Spahn)  est présentée comme une réponse aux demandes d‘un rajeunissement des cadres et de la direction de la CDU, elle traduit en réalité l’affaiblissement de Merkel, contrainte de ressusciter la grande coalition avec les sociaux démocrates du SPD» est-il encore rapporté.

    En fait de réponse aux inquiétudes du peuple allemand, il convient encore de noter que le gouvernement de Mme Merkel a fait savoir qu‘il n’entendait pas mettre en place un plafond officiel du nombre de clandestins sollicitant une  demande d’asile. La nouvelle coalition souhaite toujours une « solidarité dans le partage des responsabilités au sein de l’UE »,  avec l’intégration de de 180 000 à 220 000 immigrés illégaux (dit réfugiés ou migrants) par an.

    Une question qui sera aussi centrale dimanche prochain lors des élections législatives qui se dérouleront chez nos amis italiens qui éliront 315 sénateurs et 630 députés. Personne n’a oublié le coup de semonce des municipales l’année dernière qui ont vu la quasi totalité des 400 maires qui avaient accepté le  programme gouvernemental de dispersion-répartition des clandestins mordre la poussière… Il pourrait y avoir de nouveau ce 4 mars des pleurs et des grincements de dents dans les rangs des eurolâtres immigrationnistes.

    Nos compatriotes, constate Bruno Gollnisch, sont assez peu informés par nos gros médias de la tournure  proprement cataclysmique de l’immigration sauvage en Italie ces dernières années.  Certes, celle-ci est parfois évoquée par la presse  bien-pensante, au détour de fait divers particulièrement crapuleux impliquant les exilés selon le nouveau terme à la mode, les épithètes de migrants et de réfugiés, désormais démonétisés ne parvenant plus à  susciter la même adhésion. Encore et toujours le choc du réel que la propagande ne peut occulter  très longtemps…

    Un long article paru dans Ouest-France,  consacré à la ville de Ferrare (Emilie-Romagne),  décrit pour le coup assez bien le climat qui règne chez nos voisins transalpins. Un reportage du  journaliste Laurent Marchand  évoque la crise italienne dans cette commune  de 130 000 habitants au riche patrimoine, chargée d’histoire, connue aussi  pour le  Palio San  Giorgio, la plus vieille course de chevaux d’Italie qui se déroule chaque année. Ferrare, ville emblématique de la vieille Europe   dont la cour accueillit notamment Le roi  des poètesLe Tasse (1544-1595). L’auteur de la Jérusalem libérée, décrivant les combats entre chrétiens  et musulmans lors du siege de la ville sainte  au cours de  la première croisade,  serait bien surpris par le spectacle qu’offre cette municipalité actuellement.

    «L’effet conjugué de la crise économique et de la pression migratoire favorisent la Ligue du Nord», laquelle  envisage, petite parenthèse,  comme une possibilité  une sortie de l’Italie de l’UE si Bruxelles refuse de renégocier à l’horizon 2020 ses règlements en matière de fiscalité et d’immigration… ce qui pourrait porter un coup décisif à l’échafaudage bruxellois.  «Désindustrialisation. Dénatalité (une naissance pour deux décès). Immigration. Le seuil de pauvreté, qui a longtemps été dans la fourchette basse à Ferrare, n’a cessé d’augmenter depuis 2008. Un résident sur dix est désormais en dessous de ce seuil. Un cocktail redoutable…» «La Ligue  n’avait pas fait 3 % aux législatives de 2013, elle menace aujourd’hui le candidat du Parti démocrate, Dario Franceschini, le ministre de la Culture sortant.»

    L’auteur de l’article  plante l’ambiance: «Mon train arrive de Rome.  Comment ça va, à Ferrare ? , demandé-je innocemment à mon premier interlocuteur, le chauffeur de taxi.  O ! Troppi extracomunitari ! . La réponse fuse, immédiate.  Trop d’immigrés non européens ! ». Le journaliste  décrit une communauté catholique divisée sur l’accueil de l’immigration massive. «À Ferrare comme ailleurs, pourtant, le vote catholique est divisé sur le sujet. Car depuis 2013, l’Italie vit dans l’urgence migratoire et sans la moindre solidarité européenne. Quelques chiffres donnent la mesure du phénomène sur une période plus longue. En 2007, on comptait 3 millions d’étrangers résidents en Italie en situation régulière. En 2017, 5 millions. Sans compter les 200 000 demandeurs d’asile et 5 à 600 000 clandestins présents sur le territoire. En dix ans qui ont aussi été des années de crise économique, l’Italie a ainsi absorbé 3 millions de nouvelles arrivées. Alors que le revenu par habitant est aujourd’hui encore de 2 % inférieur à celui de… 1999.  Résultat , conclut un militant de la Ligue du Nord,  l’accueil diffus a surtout diffusé le problème ! ».

    La violence de la crise économique n’est donc pas non plus une vue de l’esprit,  «le sauvetage en décembre 2015 de quatre banques italiennes par le gouvernement Renzi a fortement pénalisé 200 000 épargnants italiens», «deuxième sujet sensible durant cette campagne». «Du jour au lendemain, 32 000 épargnants ont tout perdu, explique Gian Pietro Zerbini, responsable des informations générales au quotidien local, la Nuova Ferrara. »

    Cette description d’un pays qui souffre, frappé par une démographie autochtone anémique,  des insécurités (culturelle, économique, sociale) multiples, donne très logiquement une forte résonance  aux  propos de notre camarade Matteo Salvini, député européen, secrétaire fédéral de la Ligue du Nord, dont fdesouche rapportait la réponse à  un évêque pro-immigration massive : «L’Évangile ne dit pas d’accueillir tout le monde. L’Italie a 5 millions de pauvres. Mon prochain est à Milan, Rome, Naples, Turin,...» Avis que les Italiens sont plus susceptible de comprendre que celui de Cécile Kyenge, ancienne ministre de  l’intégration (2013-2014) d’origine congolaise, qui a  déclaré:  «Les Italiens ont besoin d’être accompagnés dans le changement de composition de leur population» et qui estimait quand elle était en poste que  l’immigration clandestine n’est pas un délit.

    Et quid de notre pays ? Gilles Ardinat le note sur le site de L’Incorrect, «pour la seule année 2017, la France a attribué 262.000 titres de séjour et enregistré plus de 100.000 demandes d’asile, soit une immigration équivalent à la ville de Nice en une seule année (sans compter les entrées clandestines dont le nombre est croissant notamment dans les territoires d’outre-mer). Le chaos migratoire menace clairement l’unité, l’identité et la sécurité de la France (sans parler de son coût économique gigantesque).» La réaction c’est maintenant ou jamais. Ce sera nous, nos solutions ou le chaos. Un message que l’opposition nationale  continuera à  porter haut et fort.

    https://gollnisch.com/2018/03/01/lue-tourmente-litalie-tempete-legislatives-tres-attendues/

  • Élections en Italie : les évêques se rangent du côté de la gauche immigrationniste

    boldrini-eveque-italie-election-gauche-300x100.jpgDimanche 4 mars les Italiens iront aux urnes voter pour le renouvellement des deux chambres, le Sénat et la Chambre des Députés. Ils devront choisir leurs 630 députés et 315 sénateurs. Cette semaine est donc la dernière ligne droite de la campagne électorale.

    Les évêques italiens, à travers leur Conférence épiscopale (CEI), en dehors de tout respect de la neutralité, sont rentrés dans la bataille. Pour soutenir la gauche immigrationniste. En ayant recours aux symboles et lieux chrétiens dont ils dénient l’usage à leurs adversaires. Alors qu’ils ont critiqué âprement le chef de La Ligue anti-immigrationMatteo Salvini, pour avoir, disent-ils, « instrumentalisé »l’Évangile et le chapelet en les brandissant et faisant serment sur eux lors d’un meeting, ils ont ouvert leurs églises aux politiciens ouverts à l’accueil sans limites : à l’avorteuse Emma Bonino, virulente gauchiste, de tous les combats de la culture de mort ; à la présidente de la Chambre, Laura Boldrini (sur la photo), qui est plus à gauche que son parti, le Parti Démocrate, partisane acharnée du « droit du sol » pour les immigrés, loi dont les Italiens ne veulent pas ; à d’autres candidats de cette gauche anti-nationaliste et mondialiste…

    Parce que pour ces évêques conciliaires post-modernes italiens, aussi progressistes dans le champ politique que dans le domaine religieux, il y a la « bonne » politique, celle de la gauche, qui peut faire entendre sa voix devant l’autel. Et il y a la « méchante », celle de Salvini, qui est contre l’arrivée massive de migrants ou de Berlusconi qui assure qu’il en renverra 600 000 chez eux parce qu’ils n’ont pas le droit de rester et sont « une bombe sociale ».

    Pour Mgr Nunzio Galantino, le secrétaire général de la CEI, de tels discours sont inadmissibles. A Salvini, sans le nommer, il a voulu donner une leçon d’altruisme politique :

    « A qui fait un pillage pseudo-politique je dis : après avoir racketté ces quatre votes en plus, s’il vous plaît, aller faire un tour en Italie, regarder dans les yeux ces personnes et dîtes-moi si vous pouvez continuer à spéculer encore sur l’histoire dramatique de ces personnes. »

    Ainsi qu’au Cavaliere Berlusconi, lui-aussi sans le nommer :

    « La sécurité en Italie n’est pas mise en crise par 4 ou 10 immigrés. La sécurité en Italie malheureusement est mise en difficulté par la pègre. Voilà ce qui détruit l’Italie : la pègre qui n’a pas couleur de peau. »

    A Mgr Galantino, qui vit semble-t-il dans un monde parallèle, celui d’un « vivre-ensemble » utopique, on peut lui rétorquer : pourrait-iltout en les regardant dans les yeux, tenir ce même discours aux parents de la jeune Pamela Mastropietrotuée, démembrée et dépecée, certainement après avoir été violée, par une bande de Nigérians, vendeurs de drogue et en situation irrégulière ?

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/elections-en-italie-les-eveques-se-rangent-du-cote-de-la-gauche-immigrationniste/88164/

  • LOUIS ALIOT : « FN, C’EST LE MOMENT DE TOUT CHANGER ! »

    @DR

    Elu député de la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales en juin dernier, Louis Aliot est un cadre important du Front national. Populaire auprès des militants, il est aussi un représentant du grand sud-ouest de la France, lui qui a vécu en Ariège, à Toulouse et à Perpignan. À quelques jours du congrès du Front national, il s’est ouvert dans les colonnes de L’Incorrect sur l’actualité de sa formation politique. On y apprend notamment, en exclusivité, qu’il a récemment rencontré Steve Bannon à New York.

    Louis Aliot, comment se sont passés ces premiers mois à l’Assemblée nationale ? Avez-vous découvert de nouvelles choses sur le fonctionnement de nos institutions ?

    L’Assemblée est une vieille maison avec ses codes, ses règles et ses pesanteurs. La majorité tient tout. L’opposition reste strictement dans l’opposition. Les non-inscrits ont, de leur côté, un statut de sous-députés qui n’ont accès ni aux rapports, ni aux commissions externes comme celle sur la Nouvelle Calédonie. Par ailleurs, leur temps de parole est restreint. Nos institutions manquent de cohérence, de pluralisme et de vrais débats. Nos institutions sont démocratiques, mais elles ne sont pas réellement pluralistes, l’égalité des députés n’étant pas la règle contrairement à ce que l’on imagine bien souvent.

    Les observateurs commentent quotidiennement les questions liées aux privilèges des députés, sans s’attarder sur celles liées au fonctionnement de l’Assemblée nationale, pourtant d’une plus grande importance. Pendant qu’on parle du sexe des anges, Byzance est assiégée. Pendant qu’on pointe du doigt le statut des députés, la démocratie n’est qu’apparence, le fait majoritaire continuant à causer de nombreux dégâts à la France, notamment parce qu’il légitime une forme de dictature légale de la majorité. Laquelle s’exerce au détriment du débat, du compromis, du rassemblement. La discipline majoritaire aveugle est la règle…et c’est bien dommage ! Une démocratie sans respect de l’opposition n’est pas une démocratie.

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  • La ligne anti-FN de Laurent Wauquiez totalement injustifiable auprès de son électorat

    De Gilles Ardinat sur L'Incorrect :

    6a00d83451619c69e201bb09f77139970d-800wi.jpg"La première évolution est idéologique. Le Front National et Les Républicains connaissent, depuis leur défaite de 2017, des inflexions stratégiques importantes. Le FN s’est brutalement séparé de son aile chevènementiste avec le départ du clan Philippot porteur d’un discours socialisant qui était un véritable repoussoir pour la plupart des élus LR. De manière beaucoup plus progressive, LR est en train de se purger de son aile orléaniste. La rupture est presque consommée avec l’UDI et les défections se multiplient au sein-même du parti de M. Wauquiez accusé par ses anciens compagnons de « droitisation » excessive. Alors que le FN s’est débarrassé des déclarations gauchisantes de Sophie Montel et a fait évoluer sa critique de l’Union Européenne, LR se vide de ses têtes d’affiches (Xavier Bertrand et Christian Estrosi élus par la gauche en 2015, Alain Juppé, les « constructifs »…). Le fossé idéologique, jadis considérable entre le FN et LR est donc en train de se combler. La scission philippotiste et les défections orléanistes clarifient le paysage idéologique à droite, de plus en plus organisé autour de la question identitaire.

    Les électorats FN et LR partagent les mêmes constats et les mêmes craintes concernant la « crise migratoire », terme politiquement correct pour décrire une véritable submersion de l’Europe par les populations prolifiques du Tiers-Monde. Pour la seule année 2017, la France a attribué 262.000 titres de séjour et enregistré plus de 100.000 demandes d’asile, soit une immigration équivalent à la ville de Nice en une seule année (sans compter les entrées clandestines dont le nombre est croissant notamment dans les territoires d’outre-mer). Le chaos migratoire menace clairement l’unité, l’identité et la sécurité de la France (sans parler de son coût économique gigantesque).

    Ce bouleversement démographique d’une ampleur inédite explique la « droitisation » de l’opinion française. Les électeurs FN et LR ont pris conscience de la gravité de la situation. Ils partagent sur ce thème les mêmes diagnostics ce qui conduit de nombreux militants à imaginer des alliances sur le modèle autrichien.

    Malgré ces convergences évidentes, le chantage de la gauche morale garde encore une certaine efficacité au sommet des Républicains. Les cadres dirigeants, à l’image de Laurent Wauquiez, continuent de jurer qu’il n’y aura « jamais d’alliance avec le FN ». C’est donc en périphérie des états majors que se créent les passerelles entre l’aile droite de LR, dont M. Wauquiez est le porte-voix, et le « nouveau Front » voulu par Marine Le Pen.

    La Manif Pour Tous (LMPT) a été le premier lieu de rencontre entre les élus LR et FN, ceux-ci discutant de manière officieuse en marge des manifestations et des réunions publiques. La presse de droite et les sites de la « ré-information » constituent aussi des ponts entre les deux formations. TV LibertésCauseur, Valeurs actuelles, Boulevard Voltaire, Figaro Vox et bien entendu L’Incorrect s’adressent aux électeurs LR comme à ceux du FN. Ces médias, relayés sur les blogs et réseaux sociaux, forment une nébuleuse métapolitique et transpartisane qui préfigure les rapprochements à venir.

    Enfin, plusieurs personnalités, qui se positionnent à mi-chemin de LR et du FN, se sont fixées comme mission de dépasser les logiques de partis. Robert Ménard, son épouse Emmanuelle et Nicolas Dupont-Aignan plaident pour « l’union des droites » et comptent plusieurs ralliements comme celui du Parti Chrétien Démocrate (PCD) de Jean-Frédéric Poisson. La plateforme des « Amoureux de la France », émanation de la « droite hors les murs », multiplie les initiatives visant à dépasser les querelles d’appareils. Thierry Mariani, qui est toujours officiellement chez LR, est lui aussi un fervent défenseur de l’union des droites.

    Alors qu’il est chaque jour trahi par les cadres de son parti, Laurent Wauquiez semble de plus en plus condamné à briser le tabou des alliances à droite. C’est une demande pressante de la plupart de ses partisans ; c’est aussi une nécessité du point de vue de l’arithmétique électorale puisque LR seul n’est plus en mesure d’obtenir une majorité lors d’un scrutin national."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/la-ligne-anti-fn-de-laurent-wauquiez-totalement-injustifiable-aupr%C3%A8s-de-son-%C3%A9lectorat.html

  • Carl Lang devant Florian Philippot

    6a00d83451619c69e201bb09f7419e970d-250wi.jpgMinute raconte l'humiliation subie par l'ancien bras gauche de Marine Le Pen :

    "Il est des gifles que l’on préfère taire. Celle reçue par Florian Philippot fin janvier dans le Val-d’Oise est de celles-là. Au premier tour de la législative partielle, la candidate de ses Patriotes, Denise Cornet, n’a recueilli que 192 voix soit 1,2 % des suffrages exprimés. Ce n’est pas le pire. Parmi tous les candidats qui l’ont devancée – et ils ont été nombreux – figurait Huguette François, qui, avec 429 voix, a obtenu 2,6 % des voix. Plus du double des suffrages, donc, pour une obscure candidate dont nul n’avait parlé et qui était présentée par le presque aussi obscur Parti de la France (PDF) présidé par Carl Lang ! La candidate de l’ancien bras droit de Marine Le Pen humiliée par la candidate de l’ancien bras droit... de Jean-Marie Le Pen !

    Il est des offenses qu’on ne pardonne pas et, deux semaines plus tard, Philippot s’est vengé. Alors que Carl Lang était invité sur le plateau de « Ça vous regarde », une émission de La Chaîne parlementaire, et que Florian Philippot l’était aussi, ce dernier, se comportant avec la morgue dont il est coutumier, a mis son veto à la venue du patron du PDF ! Exit donc Carl Lang, prié de rester chez lui. « L’enfant chéri des médias ferait-il des caprices de star ou craint-il un débat de fond avec un représentant de la vraie droite nationale ? », s’est interrogé Carl Lang, sans exclure que les deux hypothèses se soient cumulées."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/02/carl-lang-devant-florian-philippot.html

     

  • Copé souhaite une alliance avec Macron : en marche vers le centre mou et les valeurs mondialistes

    Jean-Francois-Cope-macron.jpg

    La recomposition politique semble conduire vers l’émergence d’un vaste centre mou. On savait déjà que, pour les prochaines élections européennes, le parti LREM d’Emmanuel Macron souhaitait ouvrir ses listes à des candidats extérieurs, de Daniel Cohn-Bendit à Alain Juppé.

    Cette fois, l’initiative vient de Jean-François Copé, ex-président de l’UMP, qui souhaiterait que son parti LR s’allie avec celui d’Emmanuel Macron pour reconquérir la mairie de Paris en 2020.

    Les paroles d’un politicien n’ayant aucune valeur, il ne faut pas s’étonner que la girouette Jean-François Copé, après avoir mis en garde les électeurs à l’encontre de Macron, leur dise désormais qu’il trouve à ce même Macron d’insoupçonnables vertus.

    Cette union parisienne se ferait non pas pour un programme commun mais contre Anne Hidalgo.

    « Il faut une réflexion pour voir comment Les Républicains et La République en Marche pourrait se mettre d’accord », déclare Jean-François Copé. « C’est une exigence, même pas parce qu’elle est socialiste, mais parce qu’elle est dangereuse pour la ville. La question ne peut plus être taboue », ajoute-t-il encore, estimant que Anne Hidalgo met en danger « l’équilibre social et économique de la région ». Sur ce point, on ne saurait lui donner tort.

    Mais les propos de Jean-François Copé permettent de penser que l’alliance qu’il prône dépasse de loin le seul cas des municipales parisiennes. Car il ne tarit pas d’éloges à l’égard d’Emmanuel Macron : « Il fait ce qu’on aurait dû faire nous à droite. Pour l’instant, ce qu’il fait correspond à ce que moi je crois. »

    Il est vrai que les deux hommes ont en commun les mêmes valeurs mondialistes.

    http://www.medias-presse.info/cope-souhaite-une-alliance-avec-macron-en-marche-vers-le-centre-mou-et-les-valeurs-mondialistes/88053/

  • Financement des Présidentielles : Mélenchon pris la main dans le sac

    434.939 euros de dépenses irrégulières dans les comptes de campagne de Mélenchon. C’est la conclusion rendue par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques le 13 février, lors d’une étude qui avait notamment amené à la démission du rapporteurJean-Guy de Chalvron, ce dernier – de gauche, puisqu’ancien directeur de cabinet du ministre socialiste Louis Mexandeau – ayant déniché 1,5 million de dépenses litigieuses, suffisamment pour invalider les comptes de campagne (et ceux de Bruno Mégret l’avaient été pour beaucoup moins que cela en 2002…). Mais le Méchancon, en bon candidat de la matrice, bénéficie de solides protections, et la direction de la commission étouffa l’affaire, puis la minimisa (Sarkozy et Mélenchon même combat, même cousinage ajoutent les mauvaises langues…).

    Quels sont les faits qui lui sont reprochés ? Le candidat d’extrême gauche aurait ainsi demandé le remboursement de nombreuses « prestations matérielles et intellectuelles »avec de jolies marges à la clé, réalisées par la société L’Ere du peuple, qui assurait la diffusion de son livre-programme et l’organisation des événements de la campagne. Des prestations en moyenne cinq fois plus élevées que les salaires des employés. L’association « à but non lucratif » employait quatre salariés proches de Mélenchon, dont deux (Mathilde Panot et Bastien Lachaud) sont devenus députés France insoumise en 2017 (respectivement d’Ivry-sur-Seine et d’Aubervilliers).

    Autre point de litige, le versement par l’équipe de Jean-Luc Mélenchon de plus d’un million d’euros de prestations à la société Mediascop, détenue par sa plus proche conseillère (et plus si affinités), Sophia Chikirou. Entre le gonflement artificiel du montant déclaré des conseils en communication et le prix surélevé des prestations, le candidat d’extrême gauche aurait surpayé la communicante à hauteur de 54 600 euros, au-delà de sa grille tarifaire et surtout la société ne « semble exister que pour porter la communication de Jean-Luc Mélenchon », indique l’enquête. Aucun locaux, aucun salarié mais une rentabilité maximum : 47% en 2016. Sophia Chikirou disposait surtout d’une double casquette avantageuse : actionnaire unique de la société qui a géré la quasi-totalité du volet communication de la campagne – 11% du budget insoumis total -, était là aussi directrice de la communication du candidat, en charge… de budgéter ces dépenses. La CNCCFP avait initialement ciblé 46 prestations possiblement surfacturées dans le seul cas de la société Mediascop, soit environ 170.000 euros de remboursements potentiels. Au fait, qui fut le précédent homme politique pour qui Mediascop travailla en 2015 ? Un certain Jérôme Kerviel…

    Outre d’autres erreurs douteuses, comme la location de locaux de campagnes à des prix anormalement hauts, l’examen du dossier révèle qu’une dizaine de membres clés de l’équipe du candidat auraient créé leur autoentreprise le temps de la campagne, si on en croit le quotidien de gauche Le Monde. Ils auraient ainsi été payés en honoraires et exonérés de cotisations sociales par le biais de ce statut d’autoentrepreneur que Jean-Luc Mélenchon voulait supprimer en 2012 et conspuait pendant ses meetings : « Un auto-entrepreneur, c’est quelqu’un qui s’auto-exploite puisqu’on ne paie pas ses cotisations ». On voit toute la tartufferie des gens gauche…

    Mathilde Pinot, par ailleurs secrétaire et chef de projets de l’Ere du Peuple, a touché 11.040 € pour 1.725 heures de travail, mais cela a été facturé 87.000 €. Bastien Lachaud, lui, coordonnateur du pôle action de campagne et événements a touché 29.000 € pour 1.856 heures de travail, qui se sont miraculeusement multipliés pour devenir 129.000 € sur la facture…  Un troisième larron, un certain M.H., régisseur de campagne et bénéficiant d’un « emploi aidé », a permis une marge de 25.000 € alors que son salaire était pris en charge par l’Etat. La radio d’extrême gauche France Info a rappelé le 22 février que le recours massif à la sous-traitance dans l’équipe de Jean-Luc Mélenchon est singulier. Traditionnellement, c’est l’association de financement de chacun des candidats qui salarie les collaborateurs des candidats (Marine Le Pen a dépensé 2,4 millions d’euros pour son staff, Emmanuel Macron 1,7 million et Benoît Hamon 1,3 million), or l’association de financement de Jean-Luc Mélenchon n’a versé que 7.949 euros de salaires pour toute la campagne.

    Notons que Sophia Chikirou se trouve également impliquée dans le licenciement de la journaliste vedette du média de propagande Le Media, Aude Rossigneux. Alors que la chaîne était sensée appartenir à ses socios, elle a été virée comme une malpropre du jour au lendemain dans le plus pur style stalinien, comme elle le précise dans les colonnes d’Electron libre : « Une brutalité qui serait peut-être un sujet pour LeMédia si elle était le fait d’un Bolloré… ». Notons que dans les colonnes du journal internet de gauche Huffington Post, les socios laissent libre cours à leur colère, certains rendant même leurs parts : « Alors comme ça, pour être différents des autres médias, pour se démarquer des magouilles capitalistes, pour prouver que nous sommes meilleurs, solidaires, démocrates, opposés au management des prédateurs capitalistes ou des machines à broyer staliniennes, la patronne Chikirou (directrice général du « Média » ndlr) se bollorise sans vergogne, impose un licenciement brutal, sans consulter les socios, sans dire un mot, avec le soutien maoïsant et silencieux du freudiste de service, perso, je me retire ».

    Jour après jour, la secte du Méchancon nous montre son vrai visage. Et ce n’est pas reluisant…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/financement-des-presidentielles-melenchon-pris-la-main-dans-le-sac/88104/

  • Vers un programme commun de la droite

    Guillaume Bernard est politologue. Il a écrit un ouvrage remarqué sur le retour des droites et sur la guerre qui aura bien lieu entre elles. L'actualité vérifie hélas ses analyses ou ses prédictions. La guerre à droite aura bien lieu, sauf si   /// ENTRETIEN avec Alain Hasso

     

    Pensez-vous que la crue du mouvement la République en Marche a d'ores et déjà atteint son niveau maximum et que leur échec aux deux élections partielles à Belfort et dans le Val d'Oise indique que la décrue a commencé ?

    Quoi que vous en disiez, je pense que ce double échec n'est pas totalement probant. Ce ne sont que des élections partielles, qui ont réuni très peu de participation. Mais c'est vrai, comme vous le dites - on le comprend sans doute mieux maintenant - que la dynamique d'Emmanuel Macron ne renverse pas tout, qu'elle a ses limites, que notre nouveau Président a été élu par défaut et non par l'enthousiasme populaire et que son mouvement La République en Marche, passées les premières élections législatives durant lesquelles les électeurs sont soucieux de donner un blanc-seing au candidat qu'ils ont élu président, manifeste son peu d'ancrage local. Cela nous indique aussi qu'une Droite vraiment décomplexée doit être capable d'affronter et de vaincre le macronisme, pour peu qu'elle s'assume. Il faut tout de même souligner aussi à ce sujet les très mauvais scores du Front national, en dessous de 10 % dans les deux cas. L'électorat populaire, qui fait le fond de sa clientèle politique, se déplace peu lors d'élections partielles et puis la droite nationale est apparue comme divisée par des candidatures concurrentes, avec le Front national (en baisse) Debout la France (en hausse) et les candidats Philippot, autour de 2 %.

    Comment voyez-vous les prochaines élections européennes ?

    Emmanuel Macron y a déjà imprimé sa marque, en mettant en place des listes nationales à la place des listes régionales. La stratégie de notre président, ce faisant, c'est bien sûr de camoufler le faible enracinement local de son Parti La République en Marche, de faire oublier cette fragilité interne, en organisant encore un scrutin national. C'est aussi de révéler les divisions idéologiques et programmatiques de la formation de Laurent Wauquiez, en poussant les Républicains à montrer au grand jour leurs divisions idéologiques et programmatiques. À la faveur de ces déchirements, le président jouerait l'écrasement de LR entre le Front National et son propre parti LREM. L'idée est sans doute de faire subir à LR aux Européennes ce qu'il a fait subir au PS à la Présidentielle.

    Nonobstant ces calculs politiques hostiles, quelles sont les chances réelles de Laurent Wauquiez ?

    Le nouveau patron des Républicains a bien identifié le discours susceptible d'unifier les droites il parvient à allier un discours sur les libertés économiques et un positionnement vraiment social. Il critique l'Union européenne, mais en même temps il n'appelle pas à la détruire ou à en sortir. Cet entre-deux rhétorique est susceptible de faire l'unité du public de droite, majoritaire dans ce pays mais qui se cherche un champion, au-delà des structures partisanes, comme la Présidentielle l'a bien montré, n y a, en ce moment, une porosité maximale entre les électeurs du Front national et les électeurs républicains ou ceux de Debout la France. Ce discours politique bien pesé dans ses divers ingrédients représente donc indéniablement un atout pour Laurent Wauquiez.

    Vous voulez dire que le nouveau Président des Républicains est en trahi de s'offrir la formule gagnante?

    Laurent Wauquiez a deux limites il doit impérativement maintenir l'unité du mouvement Les Républicains, avec des personnes qui ne partagent en rien ce discours gagnant Aujourd'hui, alors que4e nombre des caciques qui rendent leur carte de membre du Parti se multiplie, on peut dire qu'il n'arrivera pas à stopper l'hémorragie dans sa propre maison. Il va en souffrir au moins symboliquement. Cela risque de représenter une diminution de l'électorat LR pour des raisons qui ne sont pas immédiatement politiques, mais qui sont symboliques et locales. Wauquiez reste, comme à perpétuité condamné au grand écart entre la nécessaire droitisation de son discours et la non moins nécessaire unité de son Parti avec toutes ces vieilles barbes (la première d'entre elles est. Valérie Pécresse), ces caciques qui sont à droite mais ne sont pas vraiment de droite.

    Quelle est la deuxième limite de Laurent Wauquiez ?

    Il a rejoint des positions qui sont objectivement proches de celles du Front national, mais il maintient l'exclusive antifrontiste. Le président Sarkozy a pu « plumer la volaille » frontiste, comme il s'en est souvent vanté. Mais attention s'il a pu siphonner l'électorat du Front national, c'est que cet électorat s'est dit certes le discours de Sarko est édulcoré, mais le personnage est susceptible de gagner. Les électeurs de droite ont à l'époque fait le même calcul avec Sarkozy que les électeurs communistes avec François Mitterrand en 1981 la copie est un peu édulcorée par rapport à l'original (Mitterrand par rapport à Marchais ou Sarkozy par rapport à Le Pen), mais au moins il va gagner. La droite pour gagner doit parvenir à repousser Macron sur sa gauche, ce que pour l'instant, Laurent Wauquiez n'est pas capable de faire. En un mot Sarkozy et Mitterrand offraient à leurs électeurs la possibilité d'une victoire, avec un engouement qu'ils ont déçu ensuite, mais qu'ils ont été capables de susciter. Wauquiez peut bien siphonner l'électorat du Front, son électorat centriste est parti et mal parti, parti pour ne pas revenir. Bref l'avenir proche est sombre la droite va s'entretuer, FN contre LR, au lieu d'unir ses forces pour combattre Emmanuel Macron.

    Que préconisez-vous pour échapper au massacre ?

    Ce que les actuels dirigeants des Partis de droite ne semblent pas comprendre, c'est que l'électorat n'a désormais aucune attache viscérale aux structures politiques. Il faudrait d'ailleurs remplacer ces structures. Cela étant, ce n'est pas le plus urgent. Il me semble que ceux qui voudraient recomposer la droite doivent parler en termes de bien commun palpable, faire du social, avoir des enracinements locaux et ne pas se contenter des jeux d'appareils. Il faut que la droite, pour se recomposer, parvienne à dire clairement les axes d'un programme commun, dans lequel le peuple de droite se retrouverait, avec un discours opposable à Macron.

    En quoi consisterait ce programme commun?

    Le programme commun de la droite est identifiable par deux angles différents. D'abord les enquêtes d'opinion permettent aujourd'hui d'identifier les préférences des gens de droite il faut néanmoins prendre garde, pour que l'identification soit politiquement juste, que ces idées ne soient pas étiquetées politiquement dans le sondage il y a des idées majoritaires dans ce pays, qui, étiquetées FN, dévieraient minoritaires au sein de tel sondage d'opinion. Deuxième angle les états-majors de droite doivent faire un effort de clarification doctrinale, passant au crible tous les sujets, en identifiant tout ce qui est philosophiquement de droite. Ces deux axes de recherche convergent, j'ai moi-même commencé à faire ce travail il est possible d'identifier cinq grands thèmes, dans ce programme commun l'identité, l'autorité, la souveraineté, la subsidiarité (ou si vous voulez la liberté économique) et la tradition. Hélas, ce travail dont j'ébauche ici les linéaments, personne ne veut le faire vraiment parmi les politiques, soit par manque de motivation, soit par incohérence intellectuelle. Pour prendre un exemple pendant la Présidentielle François Fillon était supposé définir des positions cohérentes sur la famille, mais il était incohérent sur l'immigration, alors que l'on peut dire le contraire à propos des positions de Marine Le Pen cohérente sur l'immigration mais pas sur la famille. Ces contradictions montrent bien que l'offre politique est déficiente.

    Que pensez-vous de l'itinéraire de Nicolas Dupont-Aignan ?

    NDA a eu un énorme courage, il a franchi le Rubicon, pendant la Présidentielle, en acceptant une alliance avec Marine Le Pin. Le fait que, contre tous les pronostics, il ait été réélu député montre bien que les tentatives de décloisonnement ne sont pas toutes promises à la sanction des électeurs. Cela dit, il commet me semble-t-il le même type de maladresse que le FN en privilégiant les jeux d'appareils et en cherchant à réunir autour de sa propre structure. Il faut aujourd'hui créer les conditions d'une véritable unité de la droite éparpillée entre divers partis. Il ne s'agit plus de s'allier avec des gens qui sont à droite mais qui ne sont pas de droite. Il faut aujourd'hui, pour une victoire électorale, créer les conditions d'une véritable unité de la droite.

    monde&vie 15 février 2018

  • PERCÉE DES PATRIOTES LORS DES ÉLECTIONS AU TYROL

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    Les deux partis politiques participant au gouvernement autrichien, les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ, ont fait face, ce dimanche 25 février 2018, au scrutin pour le Parlement du Tyrol, un des neufs États composant le pays.

    Ces deux formations ont largement progressé. L’ÖVP, parti dominant en cet endroit, accroît son score de 5 % par rapport au scrutin de 2013 et obtient plus de 44 % des voix. Le FPÖ perce et décroche 15,5 %, soit une amélioration de 6 %.

    Les sociaux-démocrates du SPÖ arrivent en deuxième position avec plus de 17 %, soit un gain de 3,5 %. Les écologistes reculent de 2 % et tombent à un peu plus de 10,5 %. La liste Fritz – désirant renouveler la classe politique et s’opposant au centralisme de l’État autrichien -, en très léger recul, stagne au-dessus des 5 %. Le parti libéral NEOS fait son entrée au Parlement du Tyrol en dépassant le seuil des 5 % nécessaires – à moins d’obtenir un mandat direct dans une des circonscriptions électorales – afin d’avoir des élus.

    Les sociaux-chrétiens, disposant de 17 sièges sur 36, ont la possibilité arithmétique de choisir de gouverner avec un des cinq autres partis présents au sein de la nouvelle assemblée.

    Lors de la campagne, le candidat de tête du FPÖ Markus Abwerzger a été victime d’une manipulation, qui a été finalement éventée, de la télévision publique autrichienne ORF (Österreichischer Rundfunk). De fausses affiches du parti ont également été placées à différents endroits afin de lui nuire.

    Si les écologistes ont pu sauver les meubles en permettant, arithmétiquement, que la coalition sortante au Tyrol, regroupant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les écologistes, puisse être reconduite, ce scrutin constitue néanmoins, pour ce parti qui ne siège plus au sein de la Chambre autrichienne des députés à Vienne depuis les élections législatives de 2017, une victoire à la Pyrrhus car le recul au Tyrol, où les écologistes deviennent la quatrième force politique derrière le FPÖ, les prive d’un sénateur au niveau national et, par conséquent, du statut de groupe parlementaire et donc, une nouvelle fois, d’argent public.

    Le 28 janvier 2018, lors du scrutin pour le Parlement de Basse-Autriche, l’ÖVP avait régressé très légèrement, perdant sa majorité absolue en nombre de voix, mais pas en sièges, alors que le FPÖ progressait très fortement en doublant presque son score et en atteignant un peu moins de 15 %. Le candidat de tête du FPÖ Udo Landbauer avait également été attaqué médiatiquement.

    Les prochaines élections auront lieu le dimanche 4 mars 2018 en Carinthie, qui était autrefois le bastion du gouverneur patriote Jörg Haider, décédé en 2008. Le FPÖ devrait, selon les sondages d’opinion, également y faire une percée.

    Les premiers scrutins de l’année 2018 en Autriche montrent que, pour le moment, les deux partis gouvernementaux tirent leur épingle du jeu et ne sont pas sanctionnés par les électeurs lors des scrutins pour les Parlements des différents États.

     Écrivain et journaliste belge francophone Son blog