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élections - Page 263

  • Copé souhaite une alliance avec Macron : en marche vers le centre mou et les valeurs mondialistes

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    La recomposition politique semble conduire vers l’émergence d’un vaste centre mou. On savait déjà que, pour les prochaines élections européennes, le parti LREM d’Emmanuel Macron souhaitait ouvrir ses listes à des candidats extérieurs, de Daniel Cohn-Bendit à Alain Juppé.

    Cette fois, l’initiative vient de Jean-François Copé, ex-président de l’UMP, qui souhaiterait que son parti LR s’allie avec celui d’Emmanuel Macron pour reconquérir la mairie de Paris en 2020.

    Les paroles d’un politicien n’ayant aucune valeur, il ne faut pas s’étonner que la girouette Jean-François Copé, après avoir mis en garde les électeurs à l’encontre de Macron, leur dise désormais qu’il trouve à ce même Macron d’insoupçonnables vertus.

    Cette union parisienne se ferait non pas pour un programme commun mais contre Anne Hidalgo.

    « Il faut une réflexion pour voir comment Les Républicains et La République en Marche pourrait se mettre d’accord », déclare Jean-François Copé. « C’est une exigence, même pas parce qu’elle est socialiste, mais parce qu’elle est dangereuse pour la ville. La question ne peut plus être taboue », ajoute-t-il encore, estimant que Anne Hidalgo met en danger « l’équilibre social et économique de la région ». Sur ce point, on ne saurait lui donner tort.

    Mais les propos de Jean-François Copé permettent de penser que l’alliance qu’il prône dépasse de loin le seul cas des municipales parisiennes. Car il ne tarit pas d’éloges à l’égard d’Emmanuel Macron : « Il fait ce qu’on aurait dû faire nous à droite. Pour l’instant, ce qu’il fait correspond à ce que moi je crois. »

    Il est vrai que les deux hommes ont en commun les mêmes valeurs mondialistes.

    http://www.medias-presse.info/cope-souhaite-une-alliance-avec-macron-en-marche-vers-le-centre-mou-et-les-valeurs-mondialistes/88053/

  • Financement des Présidentielles : Mélenchon pris la main dans le sac

    434.939 euros de dépenses irrégulières dans les comptes de campagne de Mélenchon. C’est la conclusion rendue par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques le 13 février, lors d’une étude qui avait notamment amené à la démission du rapporteurJean-Guy de Chalvron, ce dernier – de gauche, puisqu’ancien directeur de cabinet du ministre socialiste Louis Mexandeau – ayant déniché 1,5 million de dépenses litigieuses, suffisamment pour invalider les comptes de campagne (et ceux de Bruno Mégret l’avaient été pour beaucoup moins que cela en 2002…). Mais le Méchancon, en bon candidat de la matrice, bénéficie de solides protections, et la direction de la commission étouffa l’affaire, puis la minimisa (Sarkozy et Mélenchon même combat, même cousinage ajoutent les mauvaises langues…).

    Quels sont les faits qui lui sont reprochés ? Le candidat d’extrême gauche aurait ainsi demandé le remboursement de nombreuses « prestations matérielles et intellectuelles »avec de jolies marges à la clé, réalisées par la société L’Ere du peuple, qui assurait la diffusion de son livre-programme et l’organisation des événements de la campagne. Des prestations en moyenne cinq fois plus élevées que les salaires des employés. L’association « à but non lucratif » employait quatre salariés proches de Mélenchon, dont deux (Mathilde Panot et Bastien Lachaud) sont devenus députés France insoumise en 2017 (respectivement d’Ivry-sur-Seine et d’Aubervilliers).

    Autre point de litige, le versement par l’équipe de Jean-Luc Mélenchon de plus d’un million d’euros de prestations à la société Mediascop, détenue par sa plus proche conseillère (et plus si affinités), Sophia Chikirou. Entre le gonflement artificiel du montant déclaré des conseils en communication et le prix surélevé des prestations, le candidat d’extrême gauche aurait surpayé la communicante à hauteur de 54 600 euros, au-delà de sa grille tarifaire et surtout la société ne « semble exister que pour porter la communication de Jean-Luc Mélenchon », indique l’enquête. Aucun locaux, aucun salarié mais une rentabilité maximum : 47% en 2016. Sophia Chikirou disposait surtout d’une double casquette avantageuse : actionnaire unique de la société qui a géré la quasi-totalité du volet communication de la campagne – 11% du budget insoumis total -, était là aussi directrice de la communication du candidat, en charge… de budgéter ces dépenses. La CNCCFP avait initialement ciblé 46 prestations possiblement surfacturées dans le seul cas de la société Mediascop, soit environ 170.000 euros de remboursements potentiels. Au fait, qui fut le précédent homme politique pour qui Mediascop travailla en 2015 ? Un certain Jérôme Kerviel…

    Outre d’autres erreurs douteuses, comme la location de locaux de campagnes à des prix anormalement hauts, l’examen du dossier révèle qu’une dizaine de membres clés de l’équipe du candidat auraient créé leur autoentreprise le temps de la campagne, si on en croit le quotidien de gauche Le Monde. Ils auraient ainsi été payés en honoraires et exonérés de cotisations sociales par le biais de ce statut d’autoentrepreneur que Jean-Luc Mélenchon voulait supprimer en 2012 et conspuait pendant ses meetings : « Un auto-entrepreneur, c’est quelqu’un qui s’auto-exploite puisqu’on ne paie pas ses cotisations ». On voit toute la tartufferie des gens gauche…

    Mathilde Pinot, par ailleurs secrétaire et chef de projets de l’Ere du Peuple, a touché 11.040 € pour 1.725 heures de travail, mais cela a été facturé 87.000 €. Bastien Lachaud, lui, coordonnateur du pôle action de campagne et événements a touché 29.000 € pour 1.856 heures de travail, qui se sont miraculeusement multipliés pour devenir 129.000 € sur la facture…  Un troisième larron, un certain M.H., régisseur de campagne et bénéficiant d’un « emploi aidé », a permis une marge de 25.000 € alors que son salaire était pris en charge par l’Etat. La radio d’extrême gauche France Info a rappelé le 22 février que le recours massif à la sous-traitance dans l’équipe de Jean-Luc Mélenchon est singulier. Traditionnellement, c’est l’association de financement de chacun des candidats qui salarie les collaborateurs des candidats (Marine Le Pen a dépensé 2,4 millions d’euros pour son staff, Emmanuel Macron 1,7 million et Benoît Hamon 1,3 million), or l’association de financement de Jean-Luc Mélenchon n’a versé que 7.949 euros de salaires pour toute la campagne.

    Notons que Sophia Chikirou se trouve également impliquée dans le licenciement de la journaliste vedette du média de propagande Le Media, Aude Rossigneux. Alors que la chaîne était sensée appartenir à ses socios, elle a été virée comme une malpropre du jour au lendemain dans le plus pur style stalinien, comme elle le précise dans les colonnes d’Electron libre : « Une brutalité qui serait peut-être un sujet pour LeMédia si elle était le fait d’un Bolloré… ». Notons que dans les colonnes du journal internet de gauche Huffington Post, les socios laissent libre cours à leur colère, certains rendant même leurs parts : « Alors comme ça, pour être différents des autres médias, pour se démarquer des magouilles capitalistes, pour prouver que nous sommes meilleurs, solidaires, démocrates, opposés au management des prédateurs capitalistes ou des machines à broyer staliniennes, la patronne Chikirou (directrice général du « Média » ndlr) se bollorise sans vergogne, impose un licenciement brutal, sans consulter les socios, sans dire un mot, avec le soutien maoïsant et silencieux du freudiste de service, perso, je me retire ».

    Jour après jour, la secte du Méchancon nous montre son vrai visage. Et ce n’est pas reluisant…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/financement-des-presidentielles-melenchon-pris-la-main-dans-le-sac/88104/

  • Vers un programme commun de la droite

    Guillaume Bernard est politologue. Il a écrit un ouvrage remarqué sur le retour des droites et sur la guerre qui aura bien lieu entre elles. L'actualité vérifie hélas ses analyses ou ses prédictions. La guerre à droite aura bien lieu, sauf si   /// ENTRETIEN avec Alain Hasso

     

    Pensez-vous que la crue du mouvement la République en Marche a d'ores et déjà atteint son niveau maximum et que leur échec aux deux élections partielles à Belfort et dans le Val d'Oise indique que la décrue a commencé ?

    Quoi que vous en disiez, je pense que ce double échec n'est pas totalement probant. Ce ne sont que des élections partielles, qui ont réuni très peu de participation. Mais c'est vrai, comme vous le dites - on le comprend sans doute mieux maintenant - que la dynamique d'Emmanuel Macron ne renverse pas tout, qu'elle a ses limites, que notre nouveau Président a été élu par défaut et non par l'enthousiasme populaire et que son mouvement La République en Marche, passées les premières élections législatives durant lesquelles les électeurs sont soucieux de donner un blanc-seing au candidat qu'ils ont élu président, manifeste son peu d'ancrage local. Cela nous indique aussi qu'une Droite vraiment décomplexée doit être capable d'affronter et de vaincre le macronisme, pour peu qu'elle s'assume. Il faut tout de même souligner aussi à ce sujet les très mauvais scores du Front national, en dessous de 10 % dans les deux cas. L'électorat populaire, qui fait le fond de sa clientèle politique, se déplace peu lors d'élections partielles et puis la droite nationale est apparue comme divisée par des candidatures concurrentes, avec le Front national (en baisse) Debout la France (en hausse) et les candidats Philippot, autour de 2 %.

    Comment voyez-vous les prochaines élections européennes ?

    Emmanuel Macron y a déjà imprimé sa marque, en mettant en place des listes nationales à la place des listes régionales. La stratégie de notre président, ce faisant, c'est bien sûr de camoufler le faible enracinement local de son Parti La République en Marche, de faire oublier cette fragilité interne, en organisant encore un scrutin national. C'est aussi de révéler les divisions idéologiques et programmatiques de la formation de Laurent Wauquiez, en poussant les Républicains à montrer au grand jour leurs divisions idéologiques et programmatiques. À la faveur de ces déchirements, le président jouerait l'écrasement de LR entre le Front National et son propre parti LREM. L'idée est sans doute de faire subir à LR aux Européennes ce qu'il a fait subir au PS à la Présidentielle.

    Nonobstant ces calculs politiques hostiles, quelles sont les chances réelles de Laurent Wauquiez ?

    Le nouveau patron des Républicains a bien identifié le discours susceptible d'unifier les droites il parvient à allier un discours sur les libertés économiques et un positionnement vraiment social. Il critique l'Union européenne, mais en même temps il n'appelle pas à la détruire ou à en sortir. Cet entre-deux rhétorique est susceptible de faire l'unité du public de droite, majoritaire dans ce pays mais qui se cherche un champion, au-delà des structures partisanes, comme la Présidentielle l'a bien montré, n y a, en ce moment, une porosité maximale entre les électeurs du Front national et les électeurs républicains ou ceux de Debout la France. Ce discours politique bien pesé dans ses divers ingrédients représente donc indéniablement un atout pour Laurent Wauquiez.

    Vous voulez dire que le nouveau Président des Républicains est en trahi de s'offrir la formule gagnante?

    Laurent Wauquiez a deux limites il doit impérativement maintenir l'unité du mouvement Les Républicains, avec des personnes qui ne partagent en rien ce discours gagnant Aujourd'hui, alors que4e nombre des caciques qui rendent leur carte de membre du Parti se multiplie, on peut dire qu'il n'arrivera pas à stopper l'hémorragie dans sa propre maison. Il va en souffrir au moins symboliquement. Cela risque de représenter une diminution de l'électorat LR pour des raisons qui ne sont pas immédiatement politiques, mais qui sont symboliques et locales. Wauquiez reste, comme à perpétuité condamné au grand écart entre la nécessaire droitisation de son discours et la non moins nécessaire unité de son Parti avec toutes ces vieilles barbes (la première d'entre elles est. Valérie Pécresse), ces caciques qui sont à droite mais ne sont pas vraiment de droite.

    Quelle est la deuxième limite de Laurent Wauquiez ?

    Il a rejoint des positions qui sont objectivement proches de celles du Front national, mais il maintient l'exclusive antifrontiste. Le président Sarkozy a pu « plumer la volaille » frontiste, comme il s'en est souvent vanté. Mais attention s'il a pu siphonner l'électorat du Front national, c'est que cet électorat s'est dit certes le discours de Sarko est édulcoré, mais le personnage est susceptible de gagner. Les électeurs de droite ont à l'époque fait le même calcul avec Sarkozy que les électeurs communistes avec François Mitterrand en 1981 la copie est un peu édulcorée par rapport à l'original (Mitterrand par rapport à Marchais ou Sarkozy par rapport à Le Pen), mais au moins il va gagner. La droite pour gagner doit parvenir à repousser Macron sur sa gauche, ce que pour l'instant, Laurent Wauquiez n'est pas capable de faire. En un mot Sarkozy et Mitterrand offraient à leurs électeurs la possibilité d'une victoire, avec un engouement qu'ils ont déçu ensuite, mais qu'ils ont été capables de susciter. Wauquiez peut bien siphonner l'électorat du Front, son électorat centriste est parti et mal parti, parti pour ne pas revenir. Bref l'avenir proche est sombre la droite va s'entretuer, FN contre LR, au lieu d'unir ses forces pour combattre Emmanuel Macron.

    Que préconisez-vous pour échapper au massacre ?

    Ce que les actuels dirigeants des Partis de droite ne semblent pas comprendre, c'est que l'électorat n'a désormais aucune attache viscérale aux structures politiques. Il faudrait d'ailleurs remplacer ces structures. Cela étant, ce n'est pas le plus urgent. Il me semble que ceux qui voudraient recomposer la droite doivent parler en termes de bien commun palpable, faire du social, avoir des enracinements locaux et ne pas se contenter des jeux d'appareils. Il faut que la droite, pour se recomposer, parvienne à dire clairement les axes d'un programme commun, dans lequel le peuple de droite se retrouverait, avec un discours opposable à Macron.

    En quoi consisterait ce programme commun?

    Le programme commun de la droite est identifiable par deux angles différents. D'abord les enquêtes d'opinion permettent aujourd'hui d'identifier les préférences des gens de droite il faut néanmoins prendre garde, pour que l'identification soit politiquement juste, que ces idées ne soient pas étiquetées politiquement dans le sondage il y a des idées majoritaires dans ce pays, qui, étiquetées FN, dévieraient minoritaires au sein de tel sondage d'opinion. Deuxième angle les états-majors de droite doivent faire un effort de clarification doctrinale, passant au crible tous les sujets, en identifiant tout ce qui est philosophiquement de droite. Ces deux axes de recherche convergent, j'ai moi-même commencé à faire ce travail il est possible d'identifier cinq grands thèmes, dans ce programme commun l'identité, l'autorité, la souveraineté, la subsidiarité (ou si vous voulez la liberté économique) et la tradition. Hélas, ce travail dont j'ébauche ici les linéaments, personne ne veut le faire vraiment parmi les politiques, soit par manque de motivation, soit par incohérence intellectuelle. Pour prendre un exemple pendant la Présidentielle François Fillon était supposé définir des positions cohérentes sur la famille, mais il était incohérent sur l'immigration, alors que l'on peut dire le contraire à propos des positions de Marine Le Pen cohérente sur l'immigration mais pas sur la famille. Ces contradictions montrent bien que l'offre politique est déficiente.

    Que pensez-vous de l'itinéraire de Nicolas Dupont-Aignan ?

    NDA a eu un énorme courage, il a franchi le Rubicon, pendant la Présidentielle, en acceptant une alliance avec Marine Le Pin. Le fait que, contre tous les pronostics, il ait été réélu député montre bien que les tentatives de décloisonnement ne sont pas toutes promises à la sanction des électeurs. Cela dit, il commet me semble-t-il le même type de maladresse que le FN en privilégiant les jeux d'appareils et en cherchant à réunir autour de sa propre structure. Il faut aujourd'hui créer les conditions d'une véritable unité de la droite éparpillée entre divers partis. Il ne s'agit plus de s'allier avec des gens qui sont à droite mais qui ne sont pas de droite. Il faut aujourd'hui, pour une victoire électorale, créer les conditions d'une véritable unité de la droite.

    monde&vie 15 février 2018

  • PERCÉE DES PATRIOTES LORS DES ÉLECTIONS AU TYROL

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    Les deux partis politiques participant au gouvernement autrichien, les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ, ont fait face, ce dimanche 25 février 2018, au scrutin pour le Parlement du Tyrol, un des neufs États composant le pays.

    Ces deux formations ont largement progressé. L’ÖVP, parti dominant en cet endroit, accroît son score de 5 % par rapport au scrutin de 2013 et obtient plus de 44 % des voix. Le FPÖ perce et décroche 15,5 %, soit une amélioration de 6 %.

    Les sociaux-démocrates du SPÖ arrivent en deuxième position avec plus de 17 %, soit un gain de 3,5 %. Les écologistes reculent de 2 % et tombent à un peu plus de 10,5 %. La liste Fritz – désirant renouveler la classe politique et s’opposant au centralisme de l’État autrichien -, en très léger recul, stagne au-dessus des 5 %. Le parti libéral NEOS fait son entrée au Parlement du Tyrol en dépassant le seuil des 5 % nécessaires – à moins d’obtenir un mandat direct dans une des circonscriptions électorales – afin d’avoir des élus.

    Les sociaux-chrétiens, disposant de 17 sièges sur 36, ont la possibilité arithmétique de choisir de gouverner avec un des cinq autres partis présents au sein de la nouvelle assemblée.

    Lors de la campagne, le candidat de tête du FPÖ Markus Abwerzger a été victime d’une manipulation, qui a été finalement éventée, de la télévision publique autrichienne ORF (Österreichischer Rundfunk). De fausses affiches du parti ont également été placées à différents endroits afin de lui nuire.

    Si les écologistes ont pu sauver les meubles en permettant, arithmétiquement, que la coalition sortante au Tyrol, regroupant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les écologistes, puisse être reconduite, ce scrutin constitue néanmoins, pour ce parti qui ne siège plus au sein de la Chambre autrichienne des députés à Vienne depuis les élections législatives de 2017, une victoire à la Pyrrhus car le recul au Tyrol, où les écologistes deviennent la quatrième force politique derrière le FPÖ, les prive d’un sénateur au niveau national et, par conséquent, du statut de groupe parlementaire et donc, une nouvelle fois, d’argent public.

    Le 28 janvier 2018, lors du scrutin pour le Parlement de Basse-Autriche, l’ÖVP avait régressé très légèrement, perdant sa majorité absolue en nombre de voix, mais pas en sièges, alors que le FPÖ progressait très fortement en doublant presque son score et en atteignant un peu moins de 15 %. Le candidat de tête du FPÖ Udo Landbauer avait également été attaqué médiatiquement.

    Les prochaines élections auront lieu le dimanche 4 mars 2018 en Carinthie, qui était autrefois le bastion du gouverneur patriote Jörg Haider, décédé en 2008. Le FPÖ devrait, selon les sondages d’opinion, également y faire une percée.

    Les premiers scrutins de l’année 2018 en Autriche montrent que, pour le moment, les deux partis gouvernementaux tirent leur épingle du jeu et ne sont pas sanctionnés par les électeurs lors des scrutins pour les Parlements des différents États.

     Écrivain et journaliste belge francophone Son blog
  • Un Américain sur deux approuve la politique de Donald Trump – plus que pour Obama à la même période

    Selon un sondage de Rasmussen Reports, 50% des Américains approuvent l’action de leur président. Il s’agit d’une embellie pour Donald Trump, dont le taux d’opinions favorables dépasse celui de son prédécesseur à la même période.

    Selon l’institut de sondages Rasmussen Reports, 50% des électeurs américains approuvent l’action de Donald Trump, au 23 février 2018. En revanche, 49% des personnes interrogées désapprouvent la politique du 45e président des Etats-Unis.

    Il s’agit du meilleur taux d’opinions favorables du chef d’Etat américain depuis un sondage similaire de juin 2017 (50%, le 16 juin), mais aussi d’un score supérieur à celui de Barack Obama à cette période de la présidence, celui-ci n’obtenant que 45% d’opinions favorables alors.

     
    Voir l'image sur Twitter 
    Par ailleurs, selon le sondage de Rasmussen Reports du 23 février, un peu plus de la moitié du panel interrogé considère que les Etats-Unis interfèrent dans les élections à l’étranger et 79% des sondés qui utilisent fréquemment les médias sociaux, jugent que leurs opinions politiques ne sont pas significativement influencées par ces mêmes réseaux. Pour 40% d’entre eux, les réseaux sociaux n’ont même aucune influence sur leurs choix électoraux…

    Source RT

    https://www.patriote.info/actualite/international/un-americain-sur-deux-approuve-la-politique-de-donald-trump-plus-que-pour-obama-la-meme-periode/

  • Jean-Luc Mélenchon rattrapé par des soupçons de surfacturation dans sa campagne en 2017

    mélenchon
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    Jean-Luc Mélenchon a eu recours massivement à la sous-traitance pendant sa campagne présidentielle en 2017. Une enquête réalisée par France Info révèle que le candidat a choisi de faire salarier une grande partie de son équipe de campagne dans des structures extérieures. Ces structures, dirigées par des proches de Jean-Luc Mélenchon sont soupçonnées d’avoir surfacturé leurs services pendant la campagne.

    Une association baptisée l’Ere du peuple, créée par trois proches du candidat en 2015, est devenue par la suite un prestataire onéreux de la campagne de Jean-Luc Mélenchon. L’association a facturé 45 000 euros de prestations «  matérielles et intellectuelles  » au candidat. Des services qui ont sûrement été surfacturés.

    Une agence de communication, Mediascop est elle aussi au cœur de cette enquête. Jean-Luc Mélenchon est son unique client, et elle a capté à elle seule 11 % des dépenses de campagne du candidat. Soit 1,6 million d’euros.

    La Commission nationale des comptes de campagne et du financement politique a constaté que Jean-Luc Mélenchon n’avait pas dépassé le plafond autorisé pour les dépenses de campagne, mais a rejeté plus de 400 000 euros de factures.

    https://www.patriote.info/actualite/politique/jean-luc-melenchon-rattrape-par-des-soupcons-de-surfacturation-dans-sa-campagne-en-2017/

  • Merkel dans l'impasse ? Pour la première fois, un sondage donne l'AfD comme deuxième force politique

  • Marion Maréchal Le Pen : «La droite a besoin d'union et de bienveillance»

    6a00d83451619c69e201bb09f547ef970d-800wi.jpgInterrogée dans Valeurs Actuelles, Marion Maréchal Le Pen évoque son projet métapolitique et réfute toute ambition électorale. Partant du constat que «la droite enracinée et entrepreneuriale a encore du chemin à faire pour peser concrètement» elle affiche son objectif de renverser la «domination culturelle quasi hégémonique» de la gauche.

    "J'ai décidé de m'associer à la création d'une académie de sciences politiques, à côté d'autres activités professionnelles. L’école que j’accompagne est libre et indépendante. Il ne s’agit pas d’un projet partisan "

    "Nous donnerons des armes intellectuelles, culturelles, juridiques, techniques et médiatiques à nos jeunes afin qu'ils soient les plus performants possible dans l'entreprise comme dans l'arène politique"

    Le projet de l'établissement sera bel et bien politique. Il s'agit d'organiser un «terreau dans lequel tous les courants de la droite pourront se retrouver et s'épanouir»en formant «les dirigeants de demain».

    «La droite a besoin d'union et de bienveillance». 

    "Il est temps de s’atteler à des œuvres moins visibles peut-être, plus humbles à certains égards, mais non pas moins efficaces et concrètes".

    "La bataille des idées est gagnée à bien des égards, mais elle ne parvient pas à se transformer en victoire électorale. À chaque élection, les financements se font rares, les soutiens limités, les relais compliqués. C’est précisément sur ce rôle que la jeunesse conservatrice de France a une mission d’ampleur à mener. Je suis convaincue que notre famille de pensée doit investir davantage le champ de la métapolitique". 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • MARION EN AMÉRIQUE… LE RETOUR QUI PEUT SEMER LA PANIQUE !

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    Marion, le retour. Tous aux abris, sauve qui peut ! Elle n’est pas gaulée comme Schwarzy ou Stallone, mais c’est du pareil au même. Là voilà qui (re)débarque sur la scène politique, poussant brutalement les deux portes du saloon, les poings sur les hanches, alors que toute la gauche était en train de siroter son whisky avachie, peinarde pour une bonne paire de quinquennats (pensait-elle) depuis que la tante avait été mise KO, éjectée, et que la nièce s’était retirée.

    Marion revient donc sur la scène américaine, et pas n’importe laquelle, puisque, selon une information de L’Incorrect, elle interviendra lors du CPAC (Conservative Political Action Conference), grand rendez-vous organisé chaque année à Washington, où se retrouveront Donald Trump, Nigel Farage et Ted Cruz. Elle prendra, quant à elle, la parole juste après le vice-président américain Mike Pence. Excusez du peu.

    À cette annonce, la face du monde politique français a changé : elle n’est plus qu’un vaste smiley Droopy aux yeux tombants… Ouh là là là, le retour de Marion ne dit rien de bon. Marion en Amérique, cela sonne comme un album de Pierre Probst, avec une petite fille blonde qui découvre le monde. Le problème est qu’à la fin de l’histoire, après mille dangers et moult péripéties, elle finit toujours par gagner.

    « L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme. » Voilà que tous les orphelins, les déprimés, les éclopés de la Bérézina des élections présidentielles se redressent : c’est le soleil d’Austerlitz qui se lève. Eh, les gars, c’est moi qui ai une hallucination ou je vois, au loin, derrière la fumée, les décombres et les gravats… Marion ?

    Oui, j’entends, ce dernier paragraphe est un peu pompier et grandiloquent… mais c’est pour dire qu’à droite, tout le monde est vachement content. Enfin, tous ceux qui commençaient à se lasser de n’avoir que les enregistrements sauvages de Laurent Wauquiez et les règlements de comptes du FN – tout aussi sauvages – à se mettre sous la dent. Il paraît qu’ils sont nombreux.

    Et si elle devenait LA Trumpette ? Si, à côté d’elle, de sa jeunesse et de sa joliesse, même Macron avait l’air d’un vieux Schtroumpf grognon ?

    Que me dis-tu, lecteur de Boulevard Voltaire ? Que son entourage a bien précisé qu’elle ne revenait pas en politique mais en « métapolitique ». Je suis sûr, pourtant, que comme moi, tu méta… main au feu qu’elle ne s’arrêtera pas là.

    http://www.bvoltaire.fr/marion-en-amerique-le-retour-qui-peut-semer-la-panique/