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Tepa debrief le débat à 11 2/3
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Alerte rouge pour les classes moyennes : Macron veut leur mort
Sous ses allures de jeune premier, Emmanuel Macronn’a pas « un problème avec les classes moyennes », il veut tout simplement leur mort.
Nommé ministre des Finances le 26 août 2014, il avait commencé fort : moins de quatre mois après, le temps de préparer la loi de financement de la Sécurité sociale, il leur sucrait les prestations familiales. C’est-à-dire qu’il les modulait en fonction du revenu et les supprimait au-dessus d’un certain seuil. Au point que certains ont pu dire qu’elles étaient désormais réservées aux populations immigrées (les populations indigènes à faible revenu n’ayant, hélas, plus guère d’enfants). Le plafond du quotient familial avait déjà été baissé par Ayrault. Pour la première fois depuis la Libération, qui avait mis en place notre système d’allocations familiales, longtemps tenu pour un modèle, les Français n’y avaient plus tous droit. L’État a ainsi économisé un milliard. Ce projet avait déjà été agité par Juppé puis Jospin mais, jusque-là, il s’était heurté à la résistance du mouvement familial. Fatigue face à des assauts répétés ? Cette fois, il est passé sans difficulté. Il est vrai qu’il s’agissait d’une proposition parlementaire mais on sait que, en ces matières, le Parlement ne peut rien faire sans l’accord de Bercy. Derrière le quarteron de députées féministes qui avaient pris cette initiative, il y avait bien sûr Macron.
Son programme comporte deux allègement fiscaux majeurs : la suppression de l’ISF (pour les patrimoines financiers seulement) et celui de la taxe d’habitation, que presque tout le monde paye, mais qui, pour une moitié de la population qui ne paye pas l’impôt sur le revenu, est le seul impôt.
Par quoi remplacer ces allègements ? Cela n’est pas dit dans le programme qui a un caractère démagogique, mais on le sait par ailleurs : par un alourdissement de la taxe foncière, soit directe (il faudrait alors la doubler), soit sous la forme d’un loyer fictif venant s’ajouter au revenu imposable. Inutile de dire que cet alourdissement serait prohibitif pour certains foyers, dont beaucoup de retraités ayant laborieusement acquis leur petit pavillon tout au long de leur vie et qui sont déjà si lourdement imposés dans certaines communes qu’ils doivent consacrer à l’impôt foncier trois ou quatre mois de leur retraite. Cela ne gêne pas les promoteurs d’un tel projet, notamment Jean Pisani-Ferry, issu de France Stratégie, boîte à idées du candidat : c‘est délibérément qu’on veut, par là, obliger les Français à se détourner de l’immobilier pour les orienter vers les placements financiers
Les retraités évoqués devront donc vendre leur pavillon, redevenir locataires et acheter des actions. Il leur faudra « bouger ». En marche ! Il s’agit, en théorie, de réorienter l’épargne vers la production mais est-ce bien utile dans un pays comme la France qui regorge d’épargne ? L’autre grande forme de patrimoine populaire est l’assurance-vie. Là aussi, le candidat Macron se propose d’en abroger les avantages fiscaux pour l’imposer au taux unique de 30 %.
Exonérations aux deux extrémités de l’échelle sociale, alourdissement au milieu, ce sont bien les classes moyennes qui sont visées par le candidat Macron. La définition des classes moyennes a évolué avec le temps. Nous proposons d’y inclure tous les Français ayant un patrimoine, fût-il modeste, composé principalement d’immobilier (en général, la maison d’habitation). Cela représente environ 58 % de la population, dont une partie de la classe ouvrière, la majorité des natifs et, de fait, très peu d’immigrés. Tous ceux qui travaillent ou ont travaillé, excluant ceux qui sont assez riches pour ne pas avoir à le faire ou ceux qui vivent d’assistance. Comme dans la réduction des allocations familiales, on voit bien de quel côté penche Macron.
Déjà la loi Macron, transposant des directives européennes dont la philosophie est analogue, commençait à laminer les professions à statut (notaires, huissiers, en attendant les pharmaciens) qui, dans bien des banlieues, assurent encore un encadrement social minimum.
Il y a là plus qu’un choix politique ou social, il y a un choix de civilisation. Macron s’en prend à tous ceux, comme disait Brassens, « qui sont nés quelque part » (le chanteur en faisait partie !). À ceux qui ont une attache territoriale, un héritage reçu et à transmettre. Par derrière, le projet d’une société telle qu’en rêvent les élites mondialisées : des individus mobiles, sans culture, sans patrie, sans repères, sans attaches, « en marche » certes mais, comme les enfants qu’entraînait le joueur de flûte de Hamelin, en marche vers l’abîme.
Il vaut mieux que tous les gens de droite (et même de gauche) appartenant à la classe moyenne et qui envisagent de voter Macron aient cela à l’esprit.
http://www.bvoltaire.fr/alerte-rouge-classes-moyennes-macron-veut-mort/
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Hier soir sur TF1, Marine Le Pen a effectué « le Frexit en direct »
Invitée hier soir de TF1, Marine Le Pen, partisan du Frexit – la sortie de la France de l’Union européenne – a exigé, et obtenu, d’apparaître sans que le drapeau européen soit placé derrière elle. Ce matin sur RTL, Pascal Praud a expliqué que cette demande était à la fois symbolique et justifiée.
Symbolique, car elle a opéré « le Frexit en direct, le Frexit avant l’heure ! »
Justifiée, parce que « le pavoisement des édifices publics – c’est le terme administratif – fait l’objet de textes précis : le drapeau tricolore français est le seul emblème qu’il convient d’arborer sur les bâtiments publics. Toutefois, le pavoisement des édifices aux couleurs de l’Europe est possible. Je ne dis pas que TF1 est un monument public, mais le drapeau européen n’a pas d’obligation juridique à être présent. Sur les portraits officiels des présidents, il n’apparaît qu’avec Nicolas Sarkozy. Constitutionnellement, l’étendard bleu-blanc-rouge est l’emblème de la nation. »
Pascal Praud a enchaîné :
« Si un candidat avait exigé le contraire – retrait du drapeau français au profit des seules couleurs européennes –, là ce n’était pas possible. Est-ce que Philippe Poutou peut imposer la faucille et le marteau ? Non, ce n’est pas constitutionnel. »
Et de conclure ainsi :
« Résumons-nous : Marine Le Pen refuse l’Europe fédérale, elle est souverainiste. Hier sur TF1, elle a joint l’image à la parole, ni plus ni moins. »
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Polémique autour de Sens Commun : vers une redéfinition à droite ?
La polémique autour de Sens Commun est plus forte que celle qui avait eu lieu 'autour de la Droite populaire. On pressent par ailleurs que Sens Commun n'est pas un mouvement simplement électoraliste (seulement 7 membres sur 10 000 revendiqués ont été investis pour les législatives, et dans des circonscriptions difficilement gagnables, ce qui n'est pas le cas de NKM). Tout le monde s'attend maintenant à ce que Sens Commun entre au gouvernement si François Fillon était élu. Leur absence paraîtrait un désaveu. C'est un point de gagné pour eux.
En revanche, ils ont été mis sur la défensive, alors qu'ils auraient pu réclamer le départ de Dominique Bussereau, Christian Estrosi et une clarification à François Baroin sur son laïcisme contradictoire avec les discours actuels de François Fillon. Pour les avoir défendus, contre Alain Juppé et Christian Estrosi notamment, François Fillon peut se considérer quitte de ce qu'il leur doit. Il leur a été rappelé qu'ils sont juste tolérés à LR. S'ils ont un ministère, ils auront donc intérêt à ne pas faire de vagues, car ils seront guettés et leur moindre écart (la presse dira "dérapage") sera pointé et sanctionné. C'est pourquoi c'est sans doute un scénario du type de Mme Boutin, qui les attend, au ministère du logement (avec le succès que l'on a connu sous Sarkozy...) - et non pas à la Famille, à l'Education ou aux Affaires sociales. Un scénario en 3 actes :
- acceptation de Sens Commun;
- défense méritoire par François Fillon,
- mais aussi risque fort de neutralisation.
Il faut dire que Sens Commun est bien utile (pour le moment) à François Fillon. Nous l'avons vu lors de la primaire LR : agitant le spectre d'un 2e tour Juppé/Sarkozy, ils ont appelé au vote utile en faveur de François Fillon, arrivé finalement largement en tête, très loin devant l'ancien président. Et Jean-Frédéric Poisson a ramassé les miettes. Pour le 1er tour, Sens Commun compte rééditer cette stratégie du vote utile. Et Christophe Billan ne s'en cache pas, ainsi que le rapporte Le Point :
"la force de frappe de cette task force militante permet d'atteindre, selon son président, "en instantané" près de 20 000 personnes, grâce à une stratégie numérique bien affinée qui utilise tous les outils, pas seulement le mail, mais aussi Facebook, Twitter, ou des applis comme What's App.
"Nous nous appuyons sur une architecture de réseaux en cascade, qui sont familiaux, professionnels et de conviction autour de chacun de nos membres, explique Christophe Billan. Le but, c'est de saturer ceux qui sont mobilisés et ceux qui pensent comme nous. On donne de l'information, on voit comment elle est perçue, comment elle se modélise, comment elle mobilise. Nous utilisons des expressions comme : l'unité du pays, protéger les plus faibles, redresser l'économie, préserver le bien commun."
Traduction : si vous avez peur de Macron, votez Fillon dès le 1er tour, ne vous dispersez pas à voter pour Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle ou François Asselineau... Et c'est bien le seul et unique objectif de Christophe Billan :
"Nous n'avons pas d'autre enjeu actuellement que de faire gagner François Fillon et de permettre une alternative crédible entre la posture révolutionnaire, la posture extrémiste et la vacuité de Macron. L'heure n'est pas venue d'évoquer un éventuel poste au gouvernement."
Et après ?
"Victoire ou défaite, après la présidentielle débutera un débat de fond sur ce qu'est la droite. Et Sens commun y aura un rôle à jouer en suivant notre intuition première selon laquelle le peuple de droite est à la fois conservateur – sur les valeurs – et libéral – pour aller vers un monde de progrès. Si on nous diabolise, c'est pour nous empêcher d'affirmer cette conviction."
Ce débat de fond sur la nature de la droite sera certainement le bienvenu. Et il ne devra pas éluder ce sujet rendu tabou par la gauche moraliste : l'alliance locale ou nationale de cette droite avec le Front National, contre cette gauche libertaire. Et pour briser ce tabou, il est évidemment essentiel que Marine Le Pen soit présente au 2nd tour cette présidentielle.
(merci à HV et FM)
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Attentat : une élection sous haute tension - Journal du mercredi 19 avril 2017
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Le Démagogue et son Crétin
Bernard Plouvier
Les années électorales sont éminemment favorables à la prolifération des spécimens de ces deux variétés, indissolublement accouplées, car, sans son cortège de crétins qui ne demandent qu’à être dupés, le démagogue n’est rien. Comme les hystériques et les psychopathes, le démagogue ne vit que du regard et de l’attention d’autrui.
Ceci n’a rien de spécifiquement français ni de moderne, on le reconnaît volontiers. Mais l’An 2017 en France est manifestement un grand cru de la démagogie et du crétinisme, au moins en deux registres : l’économie et la Nation.
À l’origine, le mot « économie » signifiait l’organisation de la vie au sein de la famille. Au XVIIIe siècle en Europe, l’on se mit à parler d’économie politique pour désigner la production et la distribution des produits, ainsi que l’organisation du travail au sein d’un État. Au XIXe siècle, on abrégea l’expression en « économie » et tout le monde comprit que l’on était passé du particulier au général.
Quel que soit le système politique, économique et social, il y aura toujours des riches et des pauvres, et de façon légitime. Il est logique qu’un individu très travailleur et brillant gagne davantage d’argent que le crétin ou le paresseux. Il est évident que le sous-doué et le sous-productif n’ont pas droit aux mêmes salaires et primes que leurs antithèses. La véritable justice sociale repose sur le fait que chacun reçoive son dû, en fonction de ses seuls mérites.
Ce ne sont pas les disparités de fortune qui sont critiquables si elles reposent sur une activité honnête. C’est l’absence de reconnaissance du travail utile et la prime donnée aux techniques financières et à l’exploitation abusive du travail d’autrui qui sont ignobles… soit les deux fondements les plus évidents de l’économie globale.
Un État fondé sur l’éthique doit déterminer pour chaque emploi ce qu’est le juste salaire et faire participer les véritables travailleurs aux bénéfices de leurs entreprises. Est parfaitement illégitime la richesse gagnée sans effort ni mérite ou de façon malhonnête. L’État voué au Bien commun doit lourdement taxer le produit de la spéculation, assimilée au vol, et confisquer l’argent de la corruption et du crime organisé.
Si la définition de la démocratie est l’égalité de tous devant la loi, la justice sociale ne peut qu’être l’expression de la méritocratie. Pleurer sur la misère des sous-productifs et des sous-doués n’est d’aucun intérêt pour personne. Aux pauvres et à ceux qui sont destinés à le demeurer une génération après l’autre, par l’effet de leur bêtise, de leur paresse ou de leur médiocrité, certains ont voulu proposer un dérivatif.
Aux XIXe et XXe siècles, les sectateurs des Dioscures Marx et Engels se sont faits les chantres de la guerre des classes sociales, ce qui a enchanté les sous-doués haineux et violents. Les régimes fondés sur l’utopie communiste se sont effondrés sous le poids de l’inefficacité, liée à la sottise institutionnelle, à la corruption, au népotisme et au favoritisme, mais il demeure quelques dinosaures de la démagogie pour vanter la qualité de ce poison économique et social.
De nos jours, l’argent est redevenu la seule divinité adorable : tout est sacrifié au culte du profit maximum et immédiat. Et ce, pour enrichir toujours davantage la caste des super-riches : les grands actionnaires et leurs féaux serviteurs du petit monde des technocrates, des politiciens et des manipulateurs d’opinions publiques.
Le Système est vicié par la profonde sottise des jouisseurs amoraux qui dominent les milieux de l’économie depuis le début de l’ère mondialiste, quand les impératifs financiers l’ont emporté sur la logique de la saine entreprise : entre les années 1980 et 1995, selon les grandes zones planétaires. Les nouveaux maîtres, par leur irréflexion et leur cupidité malsaine, ont multiplié les motifs d’explosion sociale en tout pays évolué.
Ils ont lassé les meilleurs travailleurs en instaurant une instabilité professionnelle touchant non plus seulement les fainéants, les trublions et les médiocres, mais aussi les plus performants. Une société progresse quand les meilleurs – les plus intelligents, les plus inventifs, les plus efficaces, les plus travailleurs – peuvent espérer une promotion sociale, fondée sur leurs mérites. Ce fut toujours le stimulant des pauvres actifs et ingénieux, qui se hissaient, en une ou deux générations, au niveau des classes moyennes voire supérieures.
L’absurde société globalo-mondialiste offre trois grandes causes de déstabilisation personnelle et d’aspiration à la subversion politique et sociale.
1 - Ne plus pouvoir accéder à une fonction de responsabilité alors que les mérites personnels et les services rendus justifient cette promotion, et ce en raison d’un népotisme ou d’un favoritisme (de causes raciale, sectaire – religieuse ou maçonnique -, ou relationnelle, pour caser les rejetons des amis et des actionnaires ou les amants et amantes du moment).
2 - Pour un honnête travailleur, ne plus avoir la possibilité d’acquérir son logement du fait d’une spéculation immobilière effrénée, ou de le conserver à cause de l’instabilité de la vie familiale induite par le féminisme hystérique, qui banalise les divorces liés au désir de la princesse de dominer son mâle.
3 – La délinquance, la criminalité et l’activisme religieux d’immigrés issus d’autres continents et qui se comportent en conquérants, alors même qu’ils sont arrivés en mendiants.
Ce sont ces problèmes que d’authentiques gouvernants doivent s’attacher à résoudre et rapidement… avant que ne survienne l’explosion violente génératrice de morts et de dégâts.
Enfin, l’unique réponse à donner aux agités du bocal qui viennent à nouveau proposer à la Nation française le brouet marxiste, à la sauce bolchevique, léniniste, stalinienne, trotskiste, maoïste, castriste, etc. est de rappeler cette profonde vérité : la Démocratie ne repose que sur l’égalité des droits et sur la méritocratie. Il est vrai que ce sont les fondements des régimes populistes où la Nation est homogène.
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Pourquoi Marine est désignée comme l’ennemie à abattre?
Une campagne politique se nourrit aussi de symboles mais certains ne sont pas du goût des garde-chiourmes de l’orthodoxie bruxelloise qui se ont émus de ce que Marine Le Pen ait demandé (et obtenu) de TF1 que le drapeau européen ne figure pas dans le décor pour son passage dans l’émission politique Demain, Président . Le drapeau tricolore est bien obligatoire quand il s’agit de pavoiser les édifices publics notamment, mais nullement le drapeau européen. De symbole il est encore question avec le « projet d’action imminente » selon le procureur de Paris, François Molins, l’attentat projeté visant potentiellement une personnalité politique engagée dans la présidentielle, qui avait été décelé ces derniers jours par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Le converti Clément B., 23 ans, proche de la communauté tchétchène de Nice et Mahiedine M., 29 ans, deux suspects, fichés « S » de nationalité française qui se sont connus en 2015 à la prison de Sequedin (Nord), incarcérées alors pour des faits de droit commun, ont été arrêtés hier à Marseille. Des armes, un sac de boulons, une caméra Gopro et trois kilos d’explosif artisanal TATP ont été découverts dans leur appartement. Un explosif instable, difficilement transportable, qui laisse penser aux enquêteurs que les islamistes voulaient frapper certainement la capitale phocéenne, là où Marine Le Pen tient justement une grande réunion publique ce soir… Fous d’Allah qui ont utilisé ces derniers jours des armes chimiques contre l’armée irakienne à l’offensive contre les milices de l’Etat Islamique (EI) , et qui ont encore ensanglanté la Syrie samedi. Un attentat-suicide mené aux abords d’Alep par les djihadistes combattant la République Arabe Syrienne, au bilan terrible - au moins 126 personnes tués, dont 68 enfants. Ce sont encore et toujours les personnalités les plus résolus à résister, les Etats clés qu’il s’agit de déstabiliser, d’éliminer, qui sont visés par les partisans du chaos et autres illuminés plus ou moins manipulés…
Dans ce climat inquiétant, devant les périls encore plus nombreux qui s’accumulent à l’horizon, c’est de lucidité, de fermeté, d’ordre, d’un cap clair, dont les Français ont besoin à la tête de la France et non d’un grand diseu petit faiseu interchangeable, du même acabit que ceux que nous subissons depuis des décennies. Le tout dernier sondage Kantar Sofres-OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI indique pourtant que nos compatriotes continueraient à qualifier Emmanuel Macron pour le second tour avec avec 24% des intentions de vote, dans un mouchoir de poche avec Marine Le Pen créditée de 23% des suffrages. Selon cette même enquête François Fillon devancerait Jean-Luc Mélenchon d’une courte tête ( respectivement 18,5% et 18%), loin devant Benoit Hamon (8%), Nicolas Dupont-Aignan (4%) , Philippe Poutou (2%)…
Restons dans le domaine de la symbolique évoqué plus haut, puisque un article du Point nous révèle le lieu initialement prévu pour la rencontre programmée rencontre aujourd’hui entre François Fillon et Alain Juppé. « Pour immortaliser la poignée de main de la réconciliation avec le Bordelais », la rencontre dans les « les couloirs de l’école 42 de Xavier Niel » a finalement été « annulée par crainte d’agitation estudiantine autour des affaires –, elle aura finalement lieu dans l’entreprise Deezer à Paris. »
On reste ainsi assez stupéfait par ce choix premier car ce n’était pas tant le risque de l’agitation estudiantine qui aurait fait mauvais effet que celui d’un lieu appartenant à Xavier Niel, passé du minitel rose à la téléphonie, soutien officiel d’Emmanuel Macron, patron de l’opérateur de téléphonie Free associé avec le militant milliardaire rose Pierre Bergé et le banquier Matthieu Pigasse, tous trois à la tête du groupe Le Monde, L’Obs, Télérama, La Vie, Courrier International.… Personnalité symbolisant là aussi la mainmise des grands groupes financiers sur l’information. 10 milliardaires possèdent ainsi 90 % des quotidiens nationaux, des télévisions et radios de grande audience. Outre l’attelage Niel-Berger-Pigasse, on peut citer Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH (patron des Echos, du Parisien), Vincent Bolloré (Canal+), Martin Bouygues (TF1, LCI, TMC…), Serge Dassault (Le Figaro), Patrick Drahi, autre soutien affiché de M. Macron, principal actionnaire de SFR (Libération, L’Express, BFM-TV, RMC), François Pinault (Le Point), Arnaud Lagardère (Europe 1, Elle, Paris-Match...)…
Gros médias qui privilégient l’idéologie dominante et servent de chambre d’écho aux adversaires du FN. Le Monde est toujours à la manœuvre dans les grandes occasions, ce fut le cas encore ces dernières heures dans cette toute dernière ligne droite avant le premier tour, avec la mise en ligne d’une tribune à charge de de 25 Prix Nobel, dénonçant le programme eurosceptique du Front National, dans laquelle même Joseph Stiglitz est convoqué pour y aller de son admonestation obligatoire. Mais nous ne sommes plus ici dans la raison objective, il s’agit de faire oeuvre de militantisme, comme le note implicitement d’ailleurs la déclinaison francophone du Huffington Post dirigé par Anne Sinclair: « Si Joseph Stigtlitz refuse d’être associé au Front National, il a pourtant dressé un diagnostic sans pitié de l’échec de la monnaie unique dans son dernier livre L’euro : Comment la monnaie unique menace l’avenir de l’Europe. »
Un quatrième pouvoir rappelle Benjamin Dormann dans Éléments, qui a clairement fait son choix, en adoubant le leader d’En Marche! et en gardant sous le coude l’hypothèse Fillon en cas de qualification de ce dernier pour le second tour. Médias dominants qui se taisent sur « les zones d’ombres d’Emmanuel Macron, membre des Young Leaders (…) ce réseau franco-américain élitiste (…), un des sept français participants au Groupe Bilderberg en 2014, aux côtés de Fleur Pellerin, de François Baroin (promis au Poste de Premier ministre en cas de victoire de M.Fillon, NDLR), de Nathalie Nougayrède alors directrice du Monde et d’Henri de Castries, président de ce puissant réseau d’influence internationale » et soutien de François Fillon . C’est ce même Henri de Castries qui fait le lien entre un Macron et un Fillon qu’il a intégré au groupe Bilderbeg. Soutien de Nicolas Sarkozy en 2007, il apporté sa participation financière à la campagne de Hollande en 2012. Toutes choses qui permettent de mieux comprendre pourquoi Marine Le Pen est désignée comme l’ennemie à abattre par les tenants du capitalisme planétaire d’obédience mondialiste, avec une unanimité qui doit interpeller les Français note Bruno Gollnisch.
https://gollnisch.com/2017/04/19/marine-designee-lennemie-a-abattre/
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Conférence présidentielle n°5 : « La France face au défi terroriste » | Marine 2017
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Marine et nos fondamentaux…au zénith face au déclin programmé !
Il y avait la belle et très chaude ambiance des grands soirs, beaucoup de jeunes hier au Zénith de Paris où Marine tenait son avant dernière réunion publique (la prochaine est à Marseille mercredi) avant le premier tour. Une allocution perturbée quelques petites secondes par l’irruption d’une Femen sur scène, vite évacuée, et par la tentative de chahut d’une autre dans la salle, toute aussi vite refrénée. Si ces humanistes et progressistes aiment souiller nos églises, ces chiennes de garde de l’ordre libéral-libertaire ne se trompent pas en attaquant la candidate d’un mouvement incarnant en effet la défense de valeurs qui sont les piliers de notre civilisation helléno-chrétienne. L’extrême gauche à capuche s’est elle aussi manifestée. Éternels idiots utiles du capitalisme hors-sol, d’une euro-atlantisme qui en toute logique désigne le FN comme son adversaire le plus sérieux, les antifas se sont employés à créer un climat de violence autour du Zénith. Les policiers et les Français votant FN ont été agonis d’insultes, visés par des projectiles et des cocktails Molotov - ce fut le cas de Gilbert Collard et son épouse à leur arrivée sur place. Tensions qui ont débuté dés le rassemblement anti FN organisée la veille par les mêmes groupuscules immigrationnistes dits antifascistes, avec le soutien des partis de gauche et d’extrême gauche, et qui avaient pour but de dissuader patriotes parisiens et de la proche banlieue d’aller écouter Marine.
Les médias ont souligné que cette réunion hier soir a vu Marine Le Pen revenir dans son discours aux fondamentaux frontistes, pointant notamment une vibrante défense pour la liberté des femmes menacée par la montée des violences physiques et communautaristes, le vœu d’un « moratoire immédiat sur toute l’immigration légale ». Il est vrai que la dénonciation des cinq i (immigration-invasion, inversion des valeurs dés l’école, insécurité endémique, islamisme radical prosélyte et terroriste, impôts confiscatoires…) est plus mise en avant dans cette dernière ligne droite avant le premier tour.
Il s’agirait pour la candidate national de se démarquer et de contenir l’embellie sondagière d’un Mélenchon reprenant des thématiques du FN ( disparition des services publics, paupérisation de la France périphérique, dictature bruxelloise, ravage du capitalisme spéculatif, soumission à l’Otan…) et d’un Fillon martelant sa (re)découverte de l’identité française, de ses racines, les promesses de 2007 d’une maîtrise de l’immigration et de la pression fiscale pesant sur les ménages, nos commerçants-artisans, nos entreprises…
Au delà du calcul tactique qu’on lui prête, et qui n’est bien sûr pas absent d’une campagne, Marine a aussi plus profondément, à quelques jours du 23 avril, rappelé l’importance fondamentale de cette élection. Un scrutin déterminant en ce qu’il est « un enjeu de civilisation ». Civilisation dont tous les adversaires les plus sérieux du Mouvement national patriotique , du candidat du Grand orient socialo-trotskyste de la France (pseudo) insoumise, à celui de l’eurolibéralisme de l’attelage LR-UDI, se sont employés à abattre les murs porteurs par leurs (in)actions depuis qu’ils sont entrés en politique.
Un enjeu civilisationnel car nous sommes à la croisée des chemins, et la candidate du FN , elle l’a redit ce matin au micro d’Elizabeth Martichoux sur RTL, est la seule à porter un discours cohérent pour protéger la France et les Français, dans son refus des deux fléaux enfantés par la mondialisation, un libre-échangisme destructeur et une immigration sauvage qui ne l’est pas moins; deux faces d’une même médaille note Bruno Gollnisch que les Fillon, Macron, Mélenchon ne veulent ou ne peuvent appréhender dans leur simultanéité.
Un Emmanuel Macron qui était aussi hier soir en meeting à Paris, à Bercy, dans une capitale boboland où il se sent chez lui, envoyant des bisous au public sous des projecteurs multicolores, façon nrj music awards... Comme à son habitude, le candidat de Hollande, Bruxelles, Minc, Attali, BHL, Soros, Merkel, et des fonds de pension yankees a dévidé la pelote de ses formules creuses, dénonçant « l’enlisement » de la France « depuis vingt ans »… tout en louant le Jacques Chirac de la « fracture sociale » – slogan , escroquerie marketing qui plait forcément au fondateur d‘En marche! - , dont les deux calamiteux septennats marqué par l’immobilisme ne sont pas pour rien dans le déclassement de notre pays… comme le fut à son niveau la participation de l’ex de la banque Rothschild au quinquennat Hollande.
Objet publicitaire (interchangeable) placé en tête de gondole par un Système tentant de sauver sa peau, l’inquiétante entourloupe Macron, façonnée par des médias complaisants, tiendra-t-elle jusqu’au 7 mai? Faut-il croire aux sondages qui démontreraient l’assise qui est la sienne au sein de l’électorat? Sondages dénoncés par Alain Garrigou, fondateur de l’Observatoire des sondages, qui affirme qu’ils « ne valent rien très longtemps avant l’élection, et quand ils commencent à valoir quelque chose, ils ont des effets sur les conduites. Ils encouragent notamment le vote stratégique au détriment du vote d’adhésion ». Une élection marquée plus globalement par une stratégie visant à faire de M. Macron le candidat idéal face à Marine Le Pen, comme l’analyse Michel Geoffroy sur le site Polemia. Les Français trancheront, espérons-le en toute connaissance de cause.
https://gollnisch.com/2017/04/18/marine-nos-fondamentaux-zenith-face-declin-programme/