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CE QU'IL FAUT SAVOIR SUR MACRON, LE PANTIN DE LA FINANCE MONDIALISTE...
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Macron-Le Pen : la gauche libérale-mondialiste contre la droite patriote-populaire
C’est donc le scénario annoncé, et programmé, que les électeurs ont décidé de valider.
C’est donc le scénario annoncé, et programmé, que les électeurs ont décidé de valider : Macron-Marine Le Pen. Certes, ils ne l’ont fait que du bout des doigts. Mais ils l’ont fait et, désormais, il faut choisir. Non pas entre deux maux. Non pas « Macron ou le chaos », comme l’écrivait encore M. Castro il y a quelques jours. Le délire et le chantage médiatiques consistant à diaboliser Mme Le Pen et ses électeurs d’hier, d’aujourd’hui, et de demain ne fonctionne plus. Et c’est heureux.
Les médias nous ont répété que cette présidentielle mettrait aux prises deux candidats anti-système ou hors système et, en tout cas, adeptes du « ni droite ni gauche ». Mais c’est faux. En fait, ce premier tour de la présidentielle, c’était une double primaire, pour la gauche comme pour la droite. À gauche s’affrontaient une gauche populaire authentique (Mélenchon) et une gauche libérale-libertaire béate devant la mondialisation (Macron). Curieusement, après un quinquennat raté de la gauche libérale, c’est son représentant rajeuni qui l’a emporté. Cette fois-ci tout au moins, car la querelle des deux gauches n’est certainement pas terminée. À droite, le courant libéral et conservateur de M. Fillon a été vaincu par une droite populaire et patriote, qui ne doit son existence et son essor spectaculaire qu’à tous les abandons et les renoncements du premier, depuis quarante ans.
C’est un basculement historique. Pour la droite dite parlementaire, la catastrophe annoncée a donc eu lieu et elle ne s’en remettra pas de sitôt. Ironie de l’Histoire : c’est le nom de M. Fillon qui restera attaché à cette déconfiture, lui qui, pour une simple défaite aux régionales de 2004, avait évoqué un « 21 avril à l’envers »…
En somme, ce duel Macron-Le Pen met face à face une fausse gauche et une vraie droite. Et le cas de conscience est donc bien plus aigu pour un authentique électeur de gauche que pour un électeur de droite. Le candidat de la vraie gauche, c’était Mélenchon. D’où sa dynamique de fin de campagne. Et tout électeur de gauche le sait bien. Il pourra toujours se raconter des histoires de fascisme et de résistance en allant voter Macron, mais ce sera pour lui, une nouvelle fois depuis vingt-cinq ans, une façon de se voiler la face et de cautionner le libéralisme économique et sociétal le plus délirant. Il faut reconnaître à M. Mélenchon l’honnêteté de n’avoir pas appelé à voter pour Macron. Mais gageons que la start-up Macron saura fournir toutes les pinces à linge nécessaires pour ces électeurs de Mélenchon qui iront mettre un bulletin pour le banquier Macron.
Quant aux électeurs de droite, ceux qui ont déjà franchi le pas du vote pour Mme Le Pen et les millions d’autres qui vont le faire d’ici le 7 mai, et après, ils savent bien que, comme M. Mitterrand avait dû le faire en 1983, M. Chirac en 1995, Mme Le Pen sera bien obligée, si elle est élue, de composer avec la réalité économique et financière de la France. Mais c’est bien pour avoir raté sa campagne en la matière qu’elle ne figure qu’à la seconde place, avec un score en deçà des espoirs que lui donnaient les élections précédentes et la situation du pays et de la droite.
Certes, tout Français sait bien – et l’attentat de jeudi soir l’a rappelé – que la question économique, dorénavant, et malgré la situation financière dramatique de la France, n’est plus première. La question nationale et identitaire, les politiques de sécurité et d’immigration sont désormais centrales. Et si Mme Le Pen l’a emporté dans sa primaire contre M. Fillon, c’est qu’elle peut se targuer, elle, d’avoir vu les problèmes et dénoncé leurs causes plus tôt, et de n’avoir pas appartenu à cette droite qui les a découverts bien tard, quand elle n’a pas contribué à leur aggravation…
Le duel entre M. Macron et Mme Le Pen, c’est l’affrontement entre une gauche de la trahison et de la déconstruction, bourgeoise et mondialiste (et heureuse de l’être) et une droite populaire et patriote, sincèrement malheureuse de l’état du pays, et qui a décidé de dire : « ça suffit ! »
http://www.bvoltaire.fr/macron-pen-gauche-liberale-mondialiste-contre-droite-patriote-populaire/
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Une élection très géopolitique, par Pascal Gauchon
Les enjeux de politique internationale figurent rarement en première ligne lors des consultations électorales en France, et d’ailleurs dans la plupart des démocraties. L’élection présidentielle française ne semble pas contredire la règle. Parmi les thèmes qui ont émergé jusqu’à présent, le revenu universel, la baisse du nombre de fonctionnaires, le chômage, la sécurité sociale arrivent en tête, sans oublier les affaires…
Pourtant ces élections pourraient bien porter prioritairement sur la relation de la France et du monde. C’est sur ce sujet qu’Emmanuel Macron a commis son premier faux pas en allant en Algérie qualifier la colonisation française de « crime contre l’humanité », formule répétée une semaine plus tard. Chacun comprend qu’il s’agissait moins de géopolitique – redéfinir la relation tumultueuse avec Alger – que de politique intérieure – tenter de capter le vote des Franco-Algériens au risque d’encourager la victimisation. Comme l’expliquait Laurent Fabius (Conférence des ambassadeurs, 25 août 2015), il n’y a pas de coupure entre politique intérieure et extérieure.
Plusieurs candidats ont mis en avant leur personnalité, seule capable d’après eux de tenir tête à des personnages aussi forts que Donald Trump et Vladimir Poutine. Déjà les critiques ont fusé contre François Fillon et Marine Le Pen suspectés de vouloir rapprocher la France de la Russie. Pendant ce temps, Macron se plaint d’attaques informatiques venues de ce pays. Ces rumeurs vont s’amplifier, elles sont trop commodes, et elles sont à la mode…
Les relations de la France et du monde passent au premier plan des préoccupations de l’opinion. Une question éminemment géopolitique.
Il est une autre raison qui devrait placer les relations de la France et du monde au coeur de la campagne. Selon un sondage OpinionWay du 16 février, l’axe mondialisation/antimondialisation est devenu plus important pour les électeurs que l’axe gauche/droite.
Pour juger un candidat à la présidentielle, 53% disent tenir compte de son attitude à l’égard de la mondialisation et 44% de sa position entre gauche et droite. Seuls les inactifs et donc les seniors, privilégient le clivage gauche/droite. Ce dernier n’a pas disparu, mais il paraît secondaire.
Rien n’indique comment se positionnent les sondés – pour ou contre la mondialisation –, rien ne permet de dire quel candidat ou quelle candidate profitera de cette polarisation. Les milieux populaires, présentés comme hostiles, sont les plus sensibles au thème de la mondialisation, mais les classes moyennes ou supérieures le privilégient elles aussi alors qu’elles sont censées en profiter.
Faut-il en conclure qu’un nouveau paradigme politique apparaît en France, comme cela s’est produit aux États-Unis et au Royaume-Uni lors des derniers scrutins ? Il faut garder prudence. Le clivage gauche/droite n’a pas disparu. Il retrouvera son importance lors des élections législatives – un peu comme le clivage républicains/démocrates a gardé toute sa pertinence lors des élections au Congrès américain.
Reste que les relations de la France et du monde passent au premier plan des préoccupations de l’opinion. Une question éminemment géopolitique.
Pascal Gauchon Editorial du n° 13 de la revue Conflits
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Un 2e tour entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron [en direct]
Emmanuel Macron (23%) et Marine Le Pen (22%) sont donc qualifiés pour le second tour.
François Fillon et Jean-Luc Mélenchon arrivent ensuite à 19,5%.
Nicolas Dupont-Aignan, avec 5%, prive François Fillon du second tour. Il faut souligner que ce dernier, en donnant une circonscription en or à NKM et en donnant 96 circonscriptions à l'UDI, a frustré un certain nombre de ses électeurs. Sa défaite signe sans aucun doute la recomposition de la droite en France. Appellera-t-il à voter contre Emmanuel Macron ? Que feront les élus LR ? La balle est entre leurs mains...
Christine Boutin annonce :
Sans surprise, François Baroin et Jean-Pierre Raffarin appellent à voter Macron... Ainsi que Christian Estrosi. Ce n'est pas dans leur intérêt : ils vont le payer très cher aux élections législatives. Laurent Wauquiez (LR) "demande à ceux qui nous ont fait confiance de ne pas voter pour Marine Le Pen"... Hervé Mariton se rallie aussi à la nouvelle gauche.
Estimations :
- Emmanuel Macron : 23,7 %
- Marine Le Pen : 21,7 %
- François Fillon : 19,5 %
- Jean-Luc Mélenchon : 19,5 %
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Benoît Hamon : 6,2 %
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Nicolas Dupont-Aignan : 5 %
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Jean Lassalle 1,5 %
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Philippe Poutou 1,2 %
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François Asselineau 0,8 %
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Nathalie Arthaud 0,7%
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Jacques Cheminade : 0,2 %
L'abstention est à 22,7%, un peu plus qu'en 2012 (20,52%).
Il est maintenant nécessaire que Marine Le Pen tende la main aux électeurs de François Fillon et Nicolas Dupont-Aignan et donc axe sa campagne à droite.
Valérie Pécresse se rallie à Macron.
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Attention : dimanche soir à 20h, on ne vous donnera pas les noms des deux qualifiés, mais trois voire quatre noms !
Attention : dimanche soir à 20h, on ne vous donnera pas les noms des deux qualifiés, mais trois voire quatre noms !
C’est l’info qui tourne en rond depuis trois jours : attention, dimanche soir à 20 h, on ne vous donnera pas le nom des deux qualifiés, mais trois voire quatre noms ! Les écarts seraient trop faibles, et puis les bureaux ferment maintenant à 19 h, et puis la volatilité est extrême… Certes, à l’heure où les scores se sont de façon assez surprenante resserrés en fin de campagne, et où Macron, Fillon et Marine Le Pen sont donnés entre 21 et 23 % (sondage PrésiTrack réalisé le 21 avril par OpinionWay pour Les Échos), le travail des instituts de sondage s’avère particulièrement délicat. Et leurs résultats encore plus suspects. Mais c’est aussi le résultat de l’élection lui-même, à la fois dimanche soir et pour le second tour, qui est, d’une certaine façon, placé entre leurs mains. En effet, ce sont les mêmes instituts qui, depuis des mois, ont alimenté la campagne de leurs sondages et qui, dimanche 23 avril, délivreront les premières « estimations », estimations qui s’afficheront sur tous les écrans, s’imprimeront dans toutes les têtes et orienteront de façon décisive les choix pour le second tour. Et, donc, pour 20 h, ils nous préparent à nous infliger… du flou, de l’indécis, du coude-à-coude… Cela les aura-t-il dispensés de publier, dès 20 h, de nouveaux sondages pour le second tour à partir de ces estimations très imprécises? Et ce, avant même de savoir les véritables résultats du premier tour, comme ils le font à chaque fois ?
Or, l’expérience d’il y a cinq ans, au soir du premier tour de la présidentielle, devrait amener les instituts de sondage à faire preuve de la plus grande prudence et à faire un effort de précision et de clarté démocratique. Certes, en 2012, les instituts ne se sont pas trompés sur l’ordre d’arrivée et sur les sélectionnés pour le second tour. Mais certains d’entre eux étaient très approximatifs sur les scores des grands candidats, dans des estimations qui s’affichèrent des heures durant…
Deux instituts, en particulier, ont pu troubler les spectateurs-électeurs, et avoir une influence sur les choix du second tour : Ipsos pour France Télévisions, Radio France et Le Monde; et CSA pour BFM TV, Canal+ , i>Télé, RMC et 20 Minutes.
Avec deux scores qui se sont avérés assez éloignés de la réalité des résultats.
D’une part, l’estimation d’Ipsos pour France Télévisions donna, à 20 h, Marine Le Pen à 20 %, un seuil symbolique que la candidate a été pourtant assez loin d’atteindre, les résultats définitifs du ministère de l’Intérieur lui attribuant 17,9 %. Du coup, cet institut donnait M. Hollande à 28,4 %, ce qui était assez proche du résultat final, mais M. Sarkozy à 25,5 %, ce qui était sous-évalué. Dans l’esprit des Français, trois candidats dépassaient la barre des 20 %, ce qui aurait été historique. Et l’on pouvait imaginer qu’à ce niveau, selon les évolutions de la soirée, l’écart était susceptible de se réduire encore entre M. Sarkozy et Mme Le Pen. La réalité était bien différente puisque près de 10 points séparaient Mme Le Pen de M. Sarkozy…
D’autre part, l’institut CSA, lui, s’il évalua plus justement le score de Mme Le Pen, à 18,2 %, creusa lui aussi l’écart entre M. Hollande, donné à 29,3 %, et M. Sarkozy, donné à 26 % (au lieu de 27,2 %) : plus de trois points d’écart entre les deux leaders, alors qu’il n’était en réalité que de 1,45 %… soit 500.000 voix seulement, et non pas un million !
En somme, les « inexactitudes » des instituts de sondage dans leurs estimations du 22 avril 2012 nous donnaient une photo faussée de la réalité : M. Sarkozy nettement distancé par M. Hollande et talonné par Mme Le Pen, avec un schéma : 29,5-25-20, bien loin des 28,6-27,2-18 de la réalité.
Ces écarts étaient énormes et troublants, alors qu’en 2002, ces mêmes instituts avaient été bien plus performants, et capables d’indiquer bien plus précisément que M. Le Pen était à 17 % (en fait : 16,8) et M. Jospin à 16 % (16,18), soit 200.000 voix d’écart seulement.
Jamais, à aucune autre élection que ce premier tour de 2012, ces instituts n’ont été aussi approximatifs. C’est d’autant plus regrettable qu’ils disposent d’énormes moyens techniques et financiers. Et, s’ils ont été capables de nous dire il y a 15 ans, dès 20 h, une situation à 20-17-16 %, ils devraient pouvoir nous dire avec la même précision le résultat du 23 avril 2017. Espérons que ces instituts ont affiné leurs méthodes pour ce premier tour de dimanche prochain que l’on nous annonce serré. La confiance des Français dans leurs institutions démocratiques dépend aussi de cette précision à laquelle ils ont droit, non seulement sur l’ordre d’arrivée, mais sur le niveau précis de chaque candidat.
http://www.bvoltaire.fr/dernier-enfumage-sondages-de-resultats-precis-dimanche-soir-a-20h/
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Stoppons Macron ! #33 avec Christian Combaz
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Macron est dans la droite ligne des gouvernements successifs de François Hollande depuis la loi Taubira
Témoignage d'un haut-fonctionnaire à propos des positions de macron sur les questions éthiques et de société (GPA, PMA, euthanasie...) :
"La position de M. Macron est dans la droite ligne de celle affichée par les gouvernements successifs de M. Hollande depuis la loi Taubira. C'est du progressisme mou qui avance masqué. Cette position consiste à proclamer plus ou moins clairement, suivant les interlocuteurs que l'on veut séduire ou rassurer, que la GPA restera interdite, tout en feignant de ne pas voir qu'elle se met en place dans les faits. C'est exactement ce qui était annoncé dans la tribune du groupe Cambacérès publiée en 2013 par Atlantico : comme tout le droit de la filiation est lié au mariage, la loi Taubira ouvre la porte au droit à l'enfant, et donc au trafic d'enfants, bien sûr sans le dire et sous le noble couvert de l'égalité entre les personnes quelle que soit leur orientation sexuelle (...)
Sur le sujet de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA pour les couples d'hommes, M. Bergé a parfaitement raison. Si rien n'est fait, si on évite tout débat, si on laisse faire l'ultralibéralisme sociétal au nom duquel tout est permis, on dira dans 5 ans que le droit doit s'adapter aux faits (ce qui est la négation même du droit...) , et la GPA s'imposera d'elle même. Accessoirement, si M. Bergé n'était pas un milliardaire étiqueté à gauche, ses déclarations sur la location d'un utérus comparable à la location des bras d'un ouvrier auraient été unanimement condamnées, en tout premier lieu par quiconque se prétend un tant soit peu féministe, ou un tant soit peu humaniste.
La position, ou plutôt l'absence de position de M. Macron consiste à éviter tout débat sur ces questions parce que le débat serait clivant, et donc, à n'avoir aucun programme qui pourrait être susceptible de fâcher un électeur. Mais n'est-ce pas le propre d'un débat démocratique que d'opposer des points de vue divergents, et de chercher un compromis acceptable? dans une dictature il n'y a pas de débats. Cette position traduit en première analyse un mépris de la capacité du corps social et de ses représentants à parvenir à des solutions sages sur des questions essentielles.
Il y a plus grave. Emmanuel Macron estime, dans une interview à La Croix du lundi 13 mars, que les questions éthiques de société "ne sont pas prioritaires sur le plan de l'action politique" (...)
En réalité, cette position s'explique aisément. Pour M. Macron et plus généralement pour les tenants du progressisme sociétal, il n'y a pas de débat sur ces questions éthiques car le sens de l'Histoire est clair: toujours plus de libéralisme, toujours moins d'encadrement, laissons faire et la société évoluera d'elle même vers un avenir radieux débarrassé des encombrants garde-fous hérités d'un passé révolu. Dans ces conditions, il n'y a pas de position à clarifier, il n'y a qu'une proposition de chèque en blanc (...)"
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Sondages entre bidouille et manipulation, LCI retire une émission de son site
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie)
Alors qu’on ne cesse de répéter qu’il faut voter “utile”, les sondages redoublent pour mettre la pression sur les électeursLe site Média Press Info retransmet une émission de la célèbre chaîne LCI, traitant de la grande arnaque des sondages. Cette émission a été supprimée des « rediffusions » tant elle faisait des vagues.
Les sondages sont en effet loin d’être des mathématiques neutres et froides
Il suffit de voir les commanditaires de sondages pour comprendre. Même Philippe de Villiers n’hésite plus à expliquer, comment il a acheté des sondages pour ses précédentes campagnes.
Comme ne cesse de le mettre en exergue l’Ojim, la grande presse est aux mains d’une poignée d’hommes. Patrick Drahi, actionnaire de Libération, L’Express, BFMTV ou RMC est réputé pour être un soutien d’Emmanuel Macron. De même pour Denis Olivenne qui gère Europe 1, Virgin Radio, RFM, Public, Paris Match, France Dimanche ou encore télé 7 jours.Cela n’empêche pas la grande presse de continuer à publier des sondages
Du même acabit, on peut en effet citer Ouest France qui publiait hier un sondage de BVA et Salesforce pour les intentions de vote au 2e tour. Ils se contentent de 480 et 795 réponses effectives…
Ce sondage défie donc toutes les règles de prudence concernant les statistiques de probabilité.
Mais à deux jours du premier tour de l’élection présidentielle, la propagande médiatique bat son plein pour tenter d’influencer les derniers indécisL’Obs, propriété du trio Niel, Pigasse et Bergé, a apporté publiquement son soutien à Emmanuel Macron via son éditorialiste Matthieu Croissandeau.
La Dépêche du Midi, propriété de Jean Michel Baylet, actuel ministre de l’aménagement du territoire et qui reçoit 1,6 million d’euros d’argent public a même titré en première page hier, « Pourquoi le projet du FN est nocif ».
Une preuve supplémentaire de l’instrumentalisation de la presse par le politique. -
Le véritable défi de l’élection présidentielle, par Thierry Breton
L’attentat de l’avenue des Champs Elysées, qui a coûté la vie à un policier, est venu tragiquement rappeler le véritable enjeu de l’élection présidentielle. Celui-ci ne réside pas dans le prix des costumes ou dans la fiche de paie des assistants parlementaires de certains candidats. Il ne se trouve pas non plus dans le montant de la dette, le nombre de fonctionnaires ou la monnaie que nous devons avoir dans notre poche. Ne parlons même pas du barème de l’impôt sur le revenu, de la retenue à la source ou de l’âge du départ à la retraite. Tout cela est dérisoire. Secondaire. Accessoire.
Le véritable enjeu est planétaire. Il trouve son origine dans la date du 1er février 1979. Ce jour là, l’ayatollah Khomeiny rentre en Iran après 14 ans d’exil. L’islam, après une longue période de somnolence, vient de se réveiller. Nul ne mesure l’ampleur du phénomène sur le moment. Et pourtant. « L’islam c’est l’islamisme au repos et l’islamisme, c’est l’islam en mouvement » a dit le président du gouvernement provisoire kabyle, en exil à Paris, Ferhat Mehenni.
Depuis, l’islam n’a pas cessé de se mettre en mouvement. Afrique noire. Irak. Égypte. Lybie. Syrie. Afghanistan. La liste de ces contrées lointaines n’est pas exhaustive. Et puis…
Et puis, il est arrivé à nos portes avant de rentrer dans la maison. Il n’a pas eu besoin d’effraction. Ni même de frapper. La porte était ouverte. Grande ouverte.
L’explosion démographique du tiers-monde – 228 millions d’habitants en Afrique en 1950 contre 1 milliard 216 millions en 2016 -, l’accroissement de la misère et la persistance des conflits armés dans cette partie du monde sont les causes d’une immigration massive qui a été le vecteur de cet islamisme désormais installé au cœur de nos cités.
Explosion démographique. Immigration de masse. Islamisme conquérant. Le prochain président de la République devra répondre à ces trois phénomènes qui se sont ligués naturellement pour former un immense défi. Le défi du XXIème siècle ! Un défi tellement colossal que la France en particulier, et l’Europe en général, ne verront pas le siècle suivant si personne n’y répond. Mais pour y répondre, il faut d’abord en avoir conscience. Sans diagnostic valable, il n’y a pas de solution efficace.
Onze candidats se présentent au suffrage des Français. A ces derniers de choisir celui qui saura faire face au défi majeur de notre siècle. Leur responsabilité est immense. Ils n’ont pas le droit de se tromper. Car s’ils commettent une erreur dans leur choix, celle-ci sera probablement la dernière. L’Histoire ne repassera pas les plats !
Tribune libre de Thierry Breton reprise de Infos Bordeaux
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Certains médias commencent à douter de Macron
Présidentielle : entre doute et impatience, les derniers jours de campagne d'Emmanuel Macron (Franceinfo)
"Outsider quand il a présenté sa candidature, Emmanuel Macron est, au fil des jours, devenu le favori de cette élection. Un statut précaire et difficile à gérer (...)
Dans la pénombre de la salle qui se remplit lentement, le numéro deux d’En marche ! confie pourtant un sentiment nuancé à l’approche du premier tour : "Cela me rappelle les résultats du bac. On a le sentiment d’avoir rendu une bonne copie, mais plus vous approchez du tableau de résultats, plus vous doutez de la teneur de votre copie"
Ce doute, on le retrouve aussi dans une partie du public de Nantes (...)? Ou par lassitude ? En tout cas, avant la fin du discours d’Emmanuel Macron, certains quittent la salle. C’est le cas de trois quarantenaires, Anne-Laure, Olivier et Stéphane (...)
– Olivier : "Je m’attendais à plus de mordant. Il n’y a pas de matière, on ne parle de rien." Anne-Laure repart déçue. Elle ne sait toujours pas pour qui elle va voter dimanche (...)
Cet attentat pourrait-il faire basculer la campagne ? Dans les couloirs du studio, un conseiller du candidat veut croire que non : "Les gens vivent avec la menace, ils ont intégré ça. Cela ne va rien changer à la campagne. Fillon ne pourra pas se refaire la cerise là-dessus. Il a déjà essayé avec les deux hommes arrêtés à Marseille, mais ça ne marchera pas.
Les meetings prévus à Rouen (Seine-Maritime) et Arras (Pas-de-Calais) ce vendredi sont finalement annulés. L'épilogue symbolique d'une campagne comme aucune autre."
Macron dans le doute à une semaine du scrutin (JDD)
"En coulisses, les partisans d'Emmanuel Macron sont fébriles. "On est passé en quelques jours du 'On peut gagner' à 'On peut perdre', il y a beaucoup de tension, s'inquiète auprès du Monde un parlementaire du premier cercle. Macron affiche l'image du candidat serein, mais je ne crois pas que ce soit le cas, il est noué de l'intérieur." Le doute porte essentiellement sur les indécis. Un tiers des électeurs le sont encore et, si une partie d'entre eux s'abstiendront in fine, d'autres choisiront au dernier moment. Or, depuis deux semaines, les indécis se reportent davantage sur des candidatures clivantes - celles de Mélenchon et Fillon - que sur un leader d'En Marche qui n'arrive plus à marquer le tempo de la campagne (...)
Beaucoup, chez Macron, craignent donc que la dernière semaine de campagne soit celle de trop."
Le camp Macron traversé par le doute (La Croix)
"(...) En privé cependant, le doute n’est pas dissimulé. « Je croise des socialistes désespérés qui hésitent toujours entre Macron et Mélenchon », s’inquiète un membre de l’équipe de l’ancien ministre de l’économie, avant de rejoindre le QG de campagne. Un candidat d’En Marche !, espérant être investi aux législatives, ne cache pas non plus être « inquiet des tendances de sondages », qui le rendent « hyper-nerveux »."