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élections - Page 344

  • La regrettable absence d'un candidat royaliste au grand débat.

    Je l'avoue, je n'ai pas tout vu ni tout suivi du débat présidentiel à onze : sans doute était-ce le regret de « ne pas y être », c'est-à-dire de ne pas avoir de candidat qui, comme Bertrand Renouvin en 1974, représentait le courant royaliste dans ce débat. Bien sûr, des idées portées depuis toujours par le mouvement royaliste « traditionnel » dans ses multiples composantes étaient évoquées et défendues par d'autres, de la nécessité d'un État solide face aux défis de la mondialisation à la non moins nécessaire défense des travailleurs, de la dénonciation d'une construction européenne mal engagée car trop libérale et américanophile à la défense des services publics qui maintiennent vie et activité sur nombre de nos territoires ruraux, etc. Mais il manquait un candidat qui pose, vraiment et au-delà des effets de manche et des formules magiques sur la Sixième République, la grande question de l’État et de son inscription dans le long terme, non celui d'un trop bref quinquennat (trop bref dans les institutions mais parfois bien trop long au regard des deux derniers...), mais d'un enracinement qui lui permette d'engager de grandes politiques sans craindre leur déconstruction immédiate au changement de majorité gouvernementale ou parlementaire.

    Certains s'étonneront de mon propos, considérant que la place des royalistes n'est pas dans ce grand défouloir présidentiel et cette course à l'échalote qui vise un bail de cinq ans dans le palais de Mme de Pompadour. Bien sûr, je n'attends rien, en tant que monarchiste, des échéances du printemps, et je sais trop bien que l'élu du 7 mai prochain ne sera ni celui de mon cœur ni celui de la raison politique. Bien sûr, nombre de royalistes voteront pour l'un ou pour l'autre avec l'idée de voter pour le « moins pire », et j'en entends quelques uns me reprocher de « diviser » tel ou tel camp qui aurait besoin des voix monarchistes : comme si celles-ci allaient forcément permettre d'emporter la décision ! Si tel devait être le cas, cela me donnerait un argument supplémentaire à la présentation de candidats royalistes à chaque élection, quelle qu'en soit la forme, la motivation institutionnelle et l'enjeu...

    Il y a un an, j'expliquais que, plus qu'une candidature royaliste à la présidentielle, il importait de faire une grande campagne sur le thème même de l'alternative royale, et, avec de maigres moyens, le Groupe d'Action Royaliste a initié celle-ci, sans beaucoup d'échos ni de soutiens dans le petit monde monarchiste, et cela malgré la bonne volonté de quelques fidèles de la « Cause ». Un sondage de BVA publié à la fin de l'été dernier donnait le chiffre étonnant de 17 % de Français favorables à la Monarchie en France, et pouvait nous apporter quelque réconfort et nous fixer certains devoirs, comme celui de consolider ce chiffre et lui donner une réalité politique par l'organisation d'un mouvement ou d'une « tendance » qui aurait pu poser quelques jalons vers l'instauration d'une Monarchie « à la française » dans notre pays, avec modestie mais avec détermination et l'assurance de faire œuvre utile et de long terme : il n'en a rien été, et je ne peux que le regretter. Mais cela n'est pas suffisant pour me décourager : « Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous les faisons pas, c'est parce que nous ne les faisons pas qu'elles nous paraissent difficiles », dit-on, et ce n'est pas faux...

    Aujourd'hui fleurissent en Région parisienne comme dans l'Ouest de la France, et ailleurs aussi, des affiches fleurdelysées qui proclament : « Présidentielle ? Plutôt le Roi ! », et cela à quelques milliers d'exemplaires ; quelques articles de presse vont évoquer cette prise de position royaliste et quelques courriers des lecteurs répercuteront le même message, comme autant de bouteilles jetées à la mer... C'est déjà cela ! Mais j'avoue que, pour utile que cela soit, c'est encore bien insuffisant alors même que le temps presse et que les murs de la réalité (dettes et conflits) semblent se rapprocher toujours plus vite, comme si la France était cette voiture devenue folle et incontrôlable sur une plaque de verglas...

    S'il y avait eu un candidat royaliste au « débat des onze », une part de notre histoire française et l'espérance d'un nouveau régime auraient été au moins visibles, en attendant d'être, pour la seconde, politiquement crédible : cela n'a pas été, une fois de plus et alors même que nos concitoyens continuent à chercher une solution institutionnelle aux défis contemporains, en particulier sur le plan social.

    Il est temps pour les royalistes, désormais, de parler stratégie...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Macron en 2017 : comme Balladur en 1995 ?

    Pour mieux éclairer le phénomène Macron, il n’est pas inopportun de rappeler celui de son prédécesseur putatif…

    Comparaison n’est, certes, pas raison et les rapprochements analogiques cèlent aussi leurs propres limites. Nonobstant, pour mieux éclairer le phénomène Macron, il n’est pas inopportun de rappeler celui de son prédécesseur putatif, l’étrangleur ottoman mieux connu sous le nom d’Édouard Balladur.

    Car lui aussi voulait « faire bouger les lignes » et rassembler les « réformistes » des « deux rives ». Assez « social » pour complaire à la gauche et suffisamment « libéral » pour rassurer la droite. Ainsi, oint par la majeure partie des médias de l’époque, renforcé par des soutiens issus du troupeau des égarés en quête de notoriété ou d’investiture législative, il était désigné vainqueur dès le premier tour de l’élection présidentielle par le quotidien vespéral de référence, Le Monde.

    Ce qui le fit trébucher ? Une trop grande assurance, une campagne des plus brouillonnes et la gaffe d’un certain Nicolas Sarkozy, assurant alors qu’Édouard Balladur était fort « d’une coalition allant du CDS [les centristes d’alors, menés par Pierre Méhaignerie, NDLR] jusqu’au FN ». Quelques jours plus tard, la balladuromania médiatique s’inversa ; tout d’abord par une sévère une du défunt mensuel Globe, alors financé par Pierre Bergé, puis une « Chiracomania », à l’origine initiée en première page du Parisien par le même Pierre Bergé.

    En ce domaine, Emmanuel Macron paraît avoir retenu la leçon et, pour une fois, semble réfléchir avant de parler. Il est vrai que, contrairement à Balladur, qui bénéficiait, on l’a dit, du soutien des médias dominants, ces derniers sont aujourd’hui autrement mieux verrouillés. Et pourtant…

    Libération ne doit sa survie qu’au bon vouloir financier de Patrick Drahi – quelle ironie pour le journal maoïste fondé par Serge July, sauvé par François Mitterrand et cette social-démocratie européiste à juste titre honnie, avant de se faire racheter par la banque Rothschild pour, ensuite, tomber dans l’escarcelle de cette insubmersible arsouille –, mais il existe encore des journalistes qui, à défaut d’être irréductibles, font encore preuve de quelque trace d’esprit frondeur.

    La preuve en est ce long papier recensant la prestation du candidat maison à « L’Émission politique » de ce jeudi dernier.

    D’où cette appréciation : « Une prestation solide, confiante et à la fois déroutante – l’essence macronienne restant toujours aussi insaisissable. » On a connu compliment mieux tourné. Et de pointer l’incohérence d’Emmanuel Macron en matière de politique étrangère en général et des affaires syriennes en particulier : « Du flou macroniste à l’état pur. » Sur l’intervention de « l’invité surprise », François Ruffin, auteur du remarquable documentaire Merci patron, le journaliste commis d’office assure un service qu’on pourrait qualifier de « minimal », se contentant de citer cette seule phrase du candidat à dimension « christique » : « Je ne suis pas pour interdire les licenciements, car c’est la vie économique qu’il y ait des destructions et des créations. »

    À mots couverts, le journaliste prend donc, en douce, acte de décès de toute forme de volontarisme économique ; ce qui signifie, si les mots ont encore un sens, que la gauche française a renoncé à la politique. Logique, Emmanuel Macron a montré le chemin. En marche !

    En marche vers quoi ? Vers des ralliements tant opportunistes que folkloriques. Après Robert Hue, Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du RAID, ralliement censé faire oublier le pas de deux d’une autre andouille galonnée, le général Bertrand Soubelet, gendarme un temps héros d’une droite portée sur le sabre et le goupillon, qui joue désormais les sous-préfets aux champs, non sans avoir prévenu : « Moi qui suis un homme d’autorité et qui ai toujours défendu mon pays, je ne vais pas laisser ces discours au Front national. Le FN s’en est emparé parce que les autres partis, avec leur lâcheté habituelle, les ont lâchés. Le FN, c’est comme la peste : dès qu’il dit quelque chose, on s’en éloigne… »

    À partir d’un certain grade, il y a des officiers supérieurs qui devraient être interdits de toute forme d’activité politique. Ne serait-ce que par salubrité publique et pour éviter de faire rire trop fort nos enfants à l’heure du goûter, ou que Rika Zaraï, elle aussi militaire émérite, ne se sente venir sur le tard un destin présidentiel.

    http://www.bvoltaire.fr/macron-2017-balladur-1995/

  • Bernard Monot invité du débat autour de l'immigration sur LCP.

  • Tout sauf Macron à Marseille !

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    Général Christian Piquemal, Richard Roudier, Olivier Roudier à la manœuvre sous l’averse

    Richard Roudier

    Malgré de fortes averses, la Ligue du Midi était présente au Rond-Point du Prado à Marseille pour dénoncer les incohérences et les subterfuges d’Emmanuel Macron, candidat des beaux quartiers à l’élection présidentielle.
    Celui qui a été omni-présent à l’Elysée pendant prés de 4 ans et demi veut nous faire croire qu’il est un “jeune perdreau de l’année” en politique et qu’il propose une rupture avec le pouvoir socialiste omettant de rappeler cette phrase de François Hollande “Macron c’est moi !”.
    Il semblerait que l’échec, reconnu par la plupart des médias, du meeting de Marseille soit le point de départ de l’effritement du candidat, qualifié depuis lors de “ Micron en Marche arrière”. Une salle aux trois quarts vide (2.500 personnes) alors que les premières dépêches d’agences en indiquaient 7 à 10.000; une ambiance morose; des spectateurs qui quittent la salle par grappes au bout de 10 minutes; un discours calqué sur François Hollande encore plus creux qu’à l’accoutumée ... et une tentative de faire peuple avec un pathétique “on craint degun” qui faisait penser plus à Monsieur Brun qu’à un pêcheur du bar de la Marine.
    Preuve de cette dégringolade, plusieurs reportages de médias montrant les spectateurs quittant la salle et d’émissions en plateau (y compris sur des chaines TV de propagande), où le bellâtre se fait dézinguer, ont été supprimés sous un vague prétexte de droits d’auteur qui n’a convaincu personne.
    Une joyeuse ambiance, malgré la pluie, chez les contre-manifestants en présence du général Christian Piquemal, de David van Hemelryck qui organisa un lancer de tomates sur un portrait géant et de plusieurs centaines de chauffeurs de taxi et de leurs véhicules (sirènes et pétards en action)

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Emmanuel Macron en flagrant délit de mensonge gravissime

    Le site internet « lagauchemorale.com » publie une vidéo terrible qui révèle un mensonge gravissime d’Emmanuel Macron.

    Regardez.

    Et partagez.

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-flagrant-delit-de-mensonge-gravissime/

  • Éric Zemmour : « Léon Trotsky serait fier de ses élèves français »

    Lors du Grand Débat, mardi 4 avril, ce sont surtout les deux candidats trotskistes, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou, qui ont crevé l'écran. Que peut signifier aujourd'hui cet engagement ? Eric Zemmour répond à la question par une courte analyse, petit chef d'œuvre de lucidité, de science politique et d'esprit. LFAR 

    Retranscription par  Éric Zemmour et Loïc Farge ...

    « C'est encore une exception française. Une exception que l’on croyait disparue, ensevelie dans les poubelles de l’Histoire. Une exception qui a fait le spectacle. Une exception qui a sauté comme un bouchon de champagne, et a bien arrosé François Fillon et Marine Le Pen », décrypte Éric Zemmour. « Plus grand monde ne connaît Léon Trotsky », constate le journaliste, « mais la France est pourtant le dernier pays au monde où des groupuscules trotskistes parviennent à subsister et même à présenter deux candidats à la présidentielle ». Il fait référence à Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, mais n'oublie pas Jean-Luc Mélenchon, qui « a fait ses classes dans sa jeunesse à l’école trotskiste ».

    « Poutou et sa gouaille d’ouvrier gréviste, Arthaud et sa hargne de tricoteuse au tribunal révolutionnaire, Mélenchon et son onctuosité souveraine de professeur à l’ancienne : de la belle ouvrage, du travail soigné », juge Éric Zemmour, qui ajoute : « Léon Trotsky serait fier de ses élèves français ».       

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • TRIBUNE LIBRE : Ainsi font font font les petites marionnettes…

    Pieter Kerstens

    4064561427.jpgCertains nous présentent Emmanuel Macron comme l’homme nouveau tant attendu, le charmeur de ces dames, mais il est surtout le bateleur de foire qui hypnotise une clientèle crédule.

    Produit marketing du Nouvel Ordre Mondial, fabriqué par les banksters, représentant de la Davos Goldman Sachs Idéologie (DGSI), il récoltera sans nul doute l’assentiment des bourgeoises endiamantées et des fanatiques de la compromission.

    Quant à François Fillon, il a démontré sa capacité de persévérance et de résistance face au Régime qui cherche à tout prix à préserver ses prébendes, en le noyant sous un tombereau d’ignominies. Son programme de réformes structurelles permettrait, nous dit-on, à l’Etat de retrouver son lustre terni par le quinquennat hollandais.

    Rien n’est moins certain. Parce que ces 15 dernières années, plus de 40 milliardaires et 60.000 millionnaires ont quitté la France, sous les présidences de Chirac (deux fois), de Sarközy et de Hollande. « Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche » affirmait le président américain Abraham Lincoln en 1860, devant le Congrès.

    Ainsi font font font 3 p’tits tours et puis s’en vont !

    Alors pourquoi donc Fillon ferait-il demain, et dans l’avenir, ce qu’il n’a pas pu, pas su ou pas voulu faire entre 2007 et 2012 ? ? ?

    En effet, face aux problèmes, l’ex-premier ministre a pratiqué la politique de l’autruche :

    • Il les a tout d’abord niés.
    • Puis occultés et ensuite sous-estimés.
    • Les avait dénommés « exceptions » pour justifier son inaction.
    • Il a créé des commissions, suivies de l’élaboration de multiples rapports.
    • Ces rapports furent transmis à l’Assemblée pour légiférer dans la précipitation.
    • Et au final on en est arrivé à des plans de crises et d’urgence. Pour quel résultat ?

    Remarquons aussi que la dette publique augmente encore de 20 millions d’euros par jour, que le chômage est un vrai fléau, que l’immigration sauvage ne diminue pas, que les impôts et les taxes augmentent en permanence, que les drogues envahissent l’espace public avec les salles de « shoot » et que la corruption persiste dans tous les secteurs.

    Tous ces maux n’ont jamais été réellement combattus ces 20 dernières années, ni par la Droite, ni par la Gauche ou le Centre mollasson.

    Et la France n’a pas non plus besoin d’un jeune Polichinelle, aux ordres des gnomes de Wall Street, qui conduirait à donner toujours plus de pouvoirs aux eurocrates de Bruxelles.

    Alors, même si l’on n’aime pas les blondes, à défaut d’autre chose, on votera le 23 avril et le 7 mai pour le Front national, bon gré mal gré, avant d’entreprendre l’indispensable Reconquista de nos quartiers, avec détermination.

    PS : Pour vous changer les idées, il faut absolument aller voir le dernier film « A bras ouverts », une comédie hilarante.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • «On nous bassine avec le Front Républicain contre le FN, mais ni Poutou ni Arthaud ne sont Républicains!»

    VIDEO: Coup de Gueule de @JSFerjou «On ns bassine avec le Front Républicain contre le ,mais ni ni ne sont Républicains!»

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Têtes à clash #3 : le débat de BFM, Florian Philippot et construction de prisons