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élections - Page 348

  • Macron, copié collé de Hollande - journal du lundi 3 avril 2017

  • Stop ou encore?

    “Il n’y pas de culture française” selon Emmanuel Macron mais à  moins de trois semaines du premier tour de la présidentielle, Libérationressort sa traditionnelle pétition du monde de la Culture visant à faire barrage au Front National. Une  mobilisation des  bobos,  des rebelles en carton pâte, des chouchous du système médiatique. Artistes  bénéficiaires des commissions d’avance sur recettes,  gavées aux subventions prélevées notamment  dans les poches de ces salauds de pauvres éreintés par les politiques euromondialistes.  Mais  cultureux qui font cependant la leçon aux  gaulois qui ont le mauvais goût de vouloir défendre leur identité et leur souveraineté, de vouloir  transmettre une France Française à leurs  enfants…  Marine  elle,  s’adressait particulièrement à la jeunesse de France hier lors de sa grande réunion publique bordelaise, jeunesse touchée elle aussi par le phénomène de l’abstention massive et qui doit pourtant se mobiliser pour son avenir. Les  abstentionnistes forment le premier parti de France rappelons-le; ils  sont particulièrement nombreux au sein des catégories populaires qui ne croient  plus dans les promesses de ceux qui réclament leurs suffrages. Ils sont  une  des clés de ce scrutin pour peu qu’une fraction importante d’entre eux reprennent le chemin des urnes -“pour renverser la table?”, achever le Système? -, au même titre d’ailleurs que les  35 à 40% de Français qui ont l’intention de voter mais qui n’ont toujours pas fait leur choix.  Autant d‘électeurs cachées, toutes choses qui relativisent énormément les sondages dont se  gargarisent actuellement les médias. Les jeux ne sont pas faits au premier comme au second tour, loin s’en faut…

    Dans cette campagne lourde d’incertitude, Marine Le Pen a pointé hier des faits invariants. L’hostilité active, militante  quasi générale  des gros médias à sa candidature mais aussi la collusion qui se dessine déjà entre pseudo adversaires de droite et de gauche. François Fillon s’est dit jeudi prêt à travailler avec le socialiste Manuel Valls. “J’ai toujours entretenu un dialogue constructif avec Manuel Valls. Le pays est dans une situation très grave et tous ceux qui ont le courage de vouloir le redresser doivent pouvoir parler ensemble”. Chacun l’aura remarqué jamais  M Fillon n’a tenu  de pareils propos d’ouverture vis-à-vis du FN.

    Le champion de la droite LR-UDI est certes bien  (en)cadré et surveillé par un  entourage souvent  fanatiquement antinational, comme Henri de Castries,  haut responsable d’une officine mondialiste de première importance comme  Bilderberg,  des humanistes libéraux-libertaires comme  François Baroin (son Premier ministre en cas de victoire)  et NKM, pour ne rien  dire d’un Luc Chatel qui introduisit la théorie du Genre à l’école quand il était ministre de Education dans son gouvernement. C’est un signe aussi qui ne trompe pas,  M. Fillon, ce n’est pas anodin, est aussi au nombre des parlementaires qui refusent  de serrer la main à Marion Maréchal-Le Pen à l’Assemblée nationale.  A contrario, cette main tendue  à M. Valls  est   la réponse à un entretien accordé par ce dernier à l’Obs,  dans lequel ce soutien d’Emmanuel Macron  affirme qu’il est est impératif  de travailler avec la droite eurolibérale  contre le FN  si François Fillon devait l’emporter.

    La rencontre que le président LR de la région Paca Christian Estrosi et Emmanuel Macron  samedi,    à l’issue du meeting anti FN  de ce dernier, s’inscrit dans la même démarche.  Les deux hommes se sont serrés   la main devant les caméras pour sceller cette alliance républicaine  qui préfigure  celle  qui se profile entre les deux tours de la présidentielle.

    Un petit jeu politicien qui  ne fonctionne pas toujours, on l’ a vu avec l’échec des négociations  entamées avec le Collectif des 500 frères, à l’origine du mouvement qui soulève actuellement  la Guyane, par  le  ministre des Outre-mer Ericka Bareigts et le   ministre de l’Intérieur Matthias Fekl. “Nous exigeons 2,5 milliards d’euros tout de suite” a  affirmé  Olivier Goudet, un porte-parole du Collectif, plus du double de ce qu’ont promis les émissaires de François Hollande -1,085 milliard d’euros pour “l’ éducation, la sécurité, la santé ou la commande publique” annonçait  un communiqué de Mme  Bareigts. Une réunion ministérielle sur la Guyane chapeautée par Bernard Cazeneuve  se déroule ce matin avec les ministres concernés,  Jean-Michel Baylet (Aménagement du territoire), Patrick Kanner (Ville), Stéphane Le Foll (Agriculture), Najat Vallaud-Belkacem (Education), Marisol Touraine (Affaires sociales et Santé), Jean-Jacques Urvoas (Justice) et   le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert.

    Bien  sûr,  la toute  fin crépusculaire du quinquennat  Hollande  ne verra pas  naître de solutions nouvelles pour la Guyane ravagée par une immigration sauvage qui est  la cause principale des difficultés économiques, de  sa paupérisation/tiers-mondisation;  une des raisons principales  du conflit social actuel  et de l’émergence du Collectif des 500 frères contre la délinquance.

    A titre comparatif, il y a sept ans selon  l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime(UNODC), la Guyane connaissait 13,3 homicides volontaires annuels pour 100 000 habitants,  contre respectivement 2,7 et 7,9’ en Martinique et en Guadeloupe,  1,1 en France métropolitaine. Les ravages de la violence croissante en Guyane sont directement liées aux trafic d’or et de cocaïne et aux flux migratoires anarchiques. Aujourd’hui les créoles sont  devenus minoritaires en Guyane : deux adultes sur trois ne sont pas nés en sur ce territoire mais sont issus principalement du Surinam, d‘Haïti, du Brésil  et la  population guyanaise (officiellement environ 260 000 habitants)  devrait encore doubler aux alentours de 2040 !

    Les  mêmes causes produisant partout les mêmes effets note Bruno Gollnisch, nos compatriotes encore illusionnés par la propagande immigrationniste  et multiculturaliste seraient bien inspirés de réfléchir aux conséquences de cette idéologie là et de la démission de  l’Etat,  dans cette collectivité territoriale comme en France métropolitaine. Alors stop avec Marine ou encore avec Macron-Fillon-Mélenchon-Hamon?

    https://gollnisch.com/2017/04/03/stop-ou-encore-7/

  • Pour Emmanuel Macron, tous les immigrés sont des Français !

    La préférence étrangère atteint des sommets avec le discours d’Emmanuel Macron, en meeting à Marseille, prétendant donner des leçons de patriotisme, avant de conclure que lorsqu’il voit à Marseille des Algériens, des Marocains, des Tunisiens, des Ivoiriens, des Sénégalais,…, il voit… des Français.

    Brader la nationalité française, encourager le melting-pot, favoriser le cosmopolitisme, voilà le message d’Emmanuel Macron, le favori des mondialistes.


    « Être patriote… », l’anaphore d’Emmanuel… par BFMTV

  • Bistro Libertés avec Jean-Pax Méfret : Macron, cabinet noir et médias à la dérive

  • Pourquoi le programme de François Fillon est-il si mauvais ?

    La France ne se redressera pas si elle ne se libère pas de l’emprise de Bruxelles et de la mondialisation financière et commerciale. Et là, Fillon est muet.

    Un tract de campagne de François Fillonretient attention car il semble être conçu pour le plus grand nombre : « Les 10 mesures phares de mon projet. » On y cherchera en vain les mesures odieuses et sottes qui avaient été annoncées lors de la primaire de la droite et du centre : suppression de 500.000 postes de fonctionnaires, augmentation de la TVA à 22 %, suppression de l’ISF, déremboursement de certains soins… Tues mais réservées à plus tard ? C’est qu’entre-temps est passée par là la médiatisation du feuilleton des petites combines illicites de la famille Fillon. Et des procureurs qui, en violation de l’article 40 du Code de procédure pénale (voire de l’article 434-2 du Code pénal), avaient gardé ces remugles en réserve pour la campagne de l’élection présidentielle.

    Que dit Fillon dans ce tract en apparence sensé et cohérent: « Libérer l’économie pour créer l’emploi et augmenter votre pouvoir d’achat. » En réalité c’est très fallacieux.

    1) Car c’est un mensonge venu de Bruxelles que de prétendre « libérer l’économie » de cette façon tout en laissant entendre que l’on va maintenir le système socio-économique des Français ; et donc préserver leur niveau de vie. Leur bonheur. Quand Fillon prétend renouer avec la « compétitivité », il adopte la langue de bois de Bruxelles, le modèle mondialiste, qui a conduit à abaisser la condition des salariés français, accroître le chômage et aggraver la dette. Car comment comprendre autrement l’idée méprisable de « compétitivité » : vis-à-vis de la Chine ou de l’Inde ? Ubérisation générale ? Le tout alors que les revenus de la caste au pouvoir, eux, ne cessent de flamber. Ce n’est pas l’idée de la fin des 35 heures (point n° 1 du tract) qui gêne.

    Mais la possibilité (dissimulée) de passer à 48 h… Cibler la fonction publique et le passage aux 39 heures nous choque moins que la suppression de 500.000 postes. 

    2) C’est un autre mensonge, « pinochiesque », que de prétendre baisser les charges sur les entreprises, diminuer la part salariale des charges sociales, augmenter les retraites (que le Fillon Premier ministre avait désindexées) sans budgétiser le moins du monde ces manques à gagner. L’ignorance par Fillon des réalités de l’entreprise et du système économique mondialiste est confondante : pas un mot sur les concurrences étrangères déloyales, prédatoires, mensongères ou simplement destructrices de nos entreprises (notamment les travailleurs migrants). Qui peut croire que Fillon, qui a été incapable en cinq ans d’instaurer la TVA sociale (contrairement aux Danois et aux Allemands), et qui a creusé la dette de 600 milliards de plus, serait subitement devenu un grand stratège de l’économie (sauf celle de sa famille) ? Le tout en remboursant la dette de l’État dont les seuls intérêts se montent aux 2/3 du rendement de l’IR ? Et en embauchant d’avantage de policiers ?

    3) Quant aux points 6 et 7 des « 10 mesures phares », ils sont formulés de façon si évasive que l’on peut douter de la ferme résolution de Fillon à les mettre en œuvre : « Réduire l’immigration légale à son strict minimum avec des quotas » (lesquels ?) « Moderniser la police » (comment ?) « Abaisser la majorité pénale à 16 ans pour lutter contre la délinquance des mineurs » (semble mélanger les notions de majorité et de responsabilité pénales).

    4) Enfin, les points 8 à 10 sur l’école, la carte médicale et les remboursements médicaux n’ont rien de mesures phares. Mais on se méfiera de la formulation qui ressemble tant au mensonge politicien classique : « Viser le remboursement intégral des dépenses de santé les plus coûteuses » ; « viser ou atteindre ? Mais on rendra grâce aux idées sur l’école, même s’il ne s’agit, au fond, que de balayer les mesures perverses du plus anti-français des ministres de l’Éducation encore en place (pire, même, qu’Abel Bonnard). En effet, favoriser l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, du calcul, de l’histoire est bien le moins. On pourrait y ajouter la logique, la rhétorique, l’instruction civique ; et un peu d’économie nationale.

    La France ne se redressera pas si elle ne se libère pas de l’emprise de Bruxelles et de la mondialisation financière et commerciale. Et là, Fillon est muet.

    http://www.bvoltaire.fr/programme-de-francois-fillon-mauvais/

  • Christian Estrosi prépare probablement son ralliement à Macron

    6a00d83451619c69e201b7c8e89d3b970b-800wi.jpgSelon Nicolas Bay, suite à l'accueil d'Emmanuel Macron par Christian Estrosi à Nice :

    "Il considère que Fillon est éliminé et prépare probablement, son ralliement à Macron. C'est un retour d'ascenseur offert à la gauche pour son élection à la présidence de la région Paca, il y a un an, avec le soutien du PS. Estrosi a peut-être aussi des arrière-pensées au-delà du second tour et des ambitions ministérielles."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Autriche et l’Europe : Retour sur une élection

    Le 4 décembre dernier, Alexander Van der Bellen était élu président de la République d’Autriche. Cette élection concluait un processus laborieux de plus de sept mois – le premier tour de l’élection, qui avait vu l’éviction des candidats soutenus par les partis de gouvernement, avait eu lieu le 24 avril 2016 – marqué par de nombreuses irrégularités, polémiques et défaillances techniques. La victoire de ce vieux candidat indépendant proche des écologistes, au soir du 4 décembre, était déjà suffisamment nette, à la surprise générale, pour que Norbert Hofer, candidat du FPÖ, reconnaisse immédiatement sa défaite et félicite son adversaire sans attendre le dépouillement des votes par correspondance.François

    A moins d’un mois du premier tour de la présidentielle française, il n’est pas sans intérêt, en particulier dans la perspective du second tour, de revenir sur le résultat de cette élection, dont Hofer avait longtemps était donné favori – sans avantage décisif, il est vrai.

    L’équilibre des forces en présence

    Considérons tout d’abord les rapports de force. Le 24 avril, Norbert Hofer avait viré en tête avec 1,5 million de voix, soit un peu plus de 35% des suffrages exprimés. Ceci correspondait au socle électoral du FPÖ et ne constituait en aucune façon une surprise. Face à lui, Alexander Van der Bellen rassemblait sur son nom un peu plus de 900.000 voix (21,3%), devançant d’une courte tête Irmgard Griss, elle-même candidate indépendante, et humiliait les candidats de la SPÖ et de l’ÖVP. Au second tour, le 22 mai, Hofer avait pu rallier plus de 720.000 voix supplémentaires, sans pour autant réussir à l’emporter face à Van der Bellen, lequel bénéficiait du soutien des éliminés du premier tour – à l’exception de Griss – et de la coalition habituelle de la bien-pensance. A la suite du recours introduit par Norbert Hofer, la Cour constitutionnelle autrichienne décidait, le 1er juillet, d’invalider l’élection, ce qui devait, après quelques péripéties, ramener les électeurs aux urnes début décembre. Les deux seconds tours de cette élection font apparaître les éléments suivants :

      22 mai 4 décembre Δ
    Norbert Hofer 2.220.654 2.124.661 -95.993
    Alexander Van der Bellen 2.251.517 2.472.892 +221.375
    Participation 4.637.046 4.749.339 +112.293
    Bulletins invalidés 164.875 151.786 -13.089
    Votes par correspondance 759.968 617.539 -142.429


    De ces éléments, il ressort que, d’un tour à l’autre :

    • Norbert Hofer a perdu environ 96.000 électeurs, soit environ 2% ou encore 13% des conservateurs hors socle FPÖ qu’il avait pu ou su rallier en mai, très vraisemblablement au bénéfice de son adversaire ;
    • Alexander Van der Bellen a en outre bénéficié du surcroît de mobilisation de l’électorat, avec 125.000 voix supplémentaires (hausse de participation, baisse du nombre de bulletins invalidés), soit 2,6% ;
    • Pour l’anecdote, de nombreux électeurs ont visiblement choisi de revenir aux urnes plutôt que de voter par correspondance en décembre.

    La carte du vote du premier tour montre clairement la domination relative du FPÖ sur l’ensemble du territoire autrichien, à l’exception des grands centres urbains, Vienne, Linz, Graz et de l’ouest – Vorarlberg, ouest du Tyrol.

    Les cartes des deux seconds tours montrent clairement comment le vote Van der Bellen s’est étendu à partir de ses îlots de résistance :
    Source : https://de.wikipedia.org/wiki/Bundespr%C3%A4sidentenwahl_in_%C3%96sterreich_2016

    Les raisons de la bascule

    Il ne fait aucun doute que Norbert Hofer a fait l’objet d’une campagne de diabolisation qui a porté ses fruits et l’a mené à l’échec au seuil de la Hofburg. Il faut cependant s’attarder sur le sujet de cette campagne. Le FPÖ n’est pas comparable au Front National, en ce qu’il a déjà été associé, comme partenaire minoritaire, à des gouvernements : un processus de diabolisation, tel qu’on le connaît en France, n’est pas envisageable en Autriche. En revanche, il est possible de le pousser à la faute, en particulier sur un sujet qui tient à cœur à une partie de la population, singulièrement cette frange bourgeoise et conservatrice sur le plan des valeurs, mais plutôt libérale et européiste en économie. Et c’est précisément ce qui s’est produit.

    Dès l’été 2016, alors que le coup de tonnerre du Brexit vient de retentir dans un ciel européen déjà passablement assombri, Norbert Hofer évoque la possibilité d’un référendum sur la sortie de l’Autriche de l’Union européenne, l’Öxit, en cas d’entrée de la Turquie – perspective redoutable mais ô combien lointaine – ou en cas d’une évolution des traités vers plus de centralisme bruxellois. La presse autrichienne et plus généralement germanophone s’empare immédiatement de cette déclaration, passant sous silence les réserves ou conditions formulées par Hofer, répétant à l’envi que le candidat du FPÖ menace la place et l’image de la République alpine en Europe. Dès lors, Hofer aura beau dire et répéter partout et sur tous les tons qu’il n’a évoqué ce référendum que comme ultima ratio face à Bruxelles, rien n’y fera. Il ne parviendra jamais, jusqu’à l’élection du 4 décembre, à convaincre de sa bonne foi européenne. Mieux : les médias autrichiens n’auront de cesse, avec le succès que l’on sait, de le comparer à… Marine Le Pen, dont les positions anti-européennes et jacobines passent mal – c’est un doux euphémisme – sur ces vieilles terres impériales. La suite est connue : défection, marginale et pourtant décisive, d’une fraction de l’électorat du premier « second tour », mobilisation modeste mais réelle d’abstentionnistes ou d’indécis, et le bon Alexander, qui aura lui-même fait des efforts louables pour montrer son enracinement autrichien (voir photo), entrera à la Hofburg en janvier 2017.
    Source : http://www.zeit.de/2016/38/bundespraesidentenwahl-oesterreich-alexander-van-der-bellen-wahlkampf

    Leçons pour la présidentielle qui vient

    Il n’est pas question, évidemment, de transposer le cas autrichien à la France. Les constellations politiques, comme les astres et leurs conjonctions, sont par trop éloignées. Néanmoins, il convient de considérer le rôle central qu’a joué la question européenne à Vienne, alors même qu’elle ne semblait agiter qu’une petite fraction du corps électoral. En réalité, le peuple autrichien – est-il en cela très éloigné du peuple français ? – a du mal à envisager un destin purement national face aux défis du temps, et se tourne naturellement vers l’Europe. Le Béhémoth bruxellois reste l’unique option qui s’offre à lui aujourd’hui. Travesties et caricaturées, les positions européennes du FPÖ ont conduit Norbert Hofer à l’échec. Pour ses positions moins travesties et moins caricaturées – en matières européennes – Marine Le Pen pourrait échouer à faire mentir les sondages au soir du deuxième tour.

    François Stecher Depuis Hambourg 24/03/2017

    https://www.polemia.com/lautriche-et-leurope-retour-sur-une-election/