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élections - Page 340

  • Macron a menti sur sa déclaration de patrimoine 500 000 euros oubliés !

    Il y a une omission grave dans la déclaration de Monsieur Macron, tant d’ailleurs dans celle du 24 octobre 2014 que dans celle déposée le 16 mars 2017 ès qualités de candidat à l’élection présidentielle. Pour l’IREF, c’est une omission de plus des trois quarts du patrimoine. Il serait temps que la justice s’en occupe avec la même célérité que pour d’autres candidats. 
    Monsieur Macron a gagné 2 748 065 € chez Rothschild entre 2010 et 2012. Lors de l’entrée en vigueur de la loi sur la transparence, il déclare, le 24 octobre 2014, à la Haute Autorité un patrimoine net de moins de 156 160€.
    Mensonges et faiblesses dans sa déclaration de patrimoine 
    Questionné par le journal La Croix du 12 mars 2017 sur la faiblesse de ce patrimoine après avoir gagné tant d’argent, l’ancien ministre répond : « Comme banquier d’affaires, j’avais le statut d’indépendant. J’ai donc payé, sur le montant brut de ma rémunération, des cotisations sociales patronales, salariales, puis l’impôt sur le revenu. Ces cotisations ont augmenté et frappé mon dernier revenu de référence, au point que je ne gagnais plus assez pour payer mes impôts ». Il signe là un double aveu : 
    • de mensonge d’abord car le revenu indiqué n’est pas un revenu brut, avant cotisations, mais un revenu net imposable. Il n’a donc pas eu à imputer le revenu indiqué de cotisations qui en ont déjà été soustraites pour déclarer son revenu imposable ; 
    • de faiblesse ensuite car s’il ne sait pas prévoir le paiement de ses impôts, comment peut-on lui confier la direction de la France ? Et s’il ne parvient pas à vivre sans emprunter alors qu’il se situe dans le 0,1% des Français qui ont les plus hauts revenus, quelle impéritie dans sa gestion personnelle ! 
    • « Par ailleurs, ajoute-t-il encore en réponse au journal La Croix, j’ai procédé à des travaux dans la maison de famille de mon épouse, partiellement financés par des emprunts bancaires qui ont tous été déclarés, en 2011 et 2012. » Lesdits travaux auraient donc représenté des montants de l’ordre, selon les informations délivrées par ailleurs, d’au moins 500 000€. Il y a donc là une omission grave dans la déclaration de Monsieur Macron, tant d’ailleurs dans celle du 24 octobre 2014 que dans celle déposée le 16 mars 2017 ès qualités de candidat à l’élection présidentielle. 
    En effet, si Monsieur Macron a réalisé des travaux dans la maison de sa femme, soit il a été convenu avec celle-ci qu’il devenait copropriétaire de ladite maison, soit il est resté propriétaire des améliorations apportées à celle-ci, soit encore il a conservé une créance sur son épouse à due concurrence. Cette dernière hypothèse est la plus probable, mais dans tous les cas il aurait dû déclarer le montant des travaux payés par lui dans son patrimoine. 
    Il a pu encore donner cette somme à sa femme, mais non seulement ce n’est pas ce qu’il a déclaré, mais en sus, contrairement aux successions, les donations entre époux sont assujetties aux droits d’enregistrement au-delà d’un abattement de 80 724€. L’ancien ministre de l’économie devait savoir ça et il n’a pas payé de droits de donation. 
    La loi est pourtant très claire. Elle dresse la liste des biens devant figurer dans la déclaration : immeubles bâtis et non bâtis, valeurs mobilières, assurances-vie, comptes bancaires courants ou d’épargne, livrets et autres produits d’épargne, biens mobiliers divers d’une valeur supérieure à un montant fixé par voie réglementaire, véhicules terrestres à moteur, bateaux et avions, fonds de commerce ou clientèles, charges et offices, biens mobiliers, immobiliers, comptes détenus à l’étranger, passif. La loi prévoit que « d’autres biens » devront être inclus dans la déclaration de patrimoine, c’est-à-dire tous les éléments du patrimoine d’une valeur substantielle. 
    C’est une omission de plus des trois quarts du patrimoine ! 
    Le déclarant n’a pas à inclure dans sa déclaration les biens de son époux, mais il doit bien entendu y inscrire les créances sur son époux (se). Et une somme d’au moins 500 000€ est loin d’être négligeable. A défaut, il serait trop facile de virer l’argent de ses comptes sur ceux du conjoint (e) avant de procéder à sa déclaration à la Haute Autorité pour ne pas avoir à la déclarer. 
     L’article 26 de de la Loi n°2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique dispose que « Le fait, […], de ne pas déposer l’une des déclarations prévues à ces mêmes articles, d’omettre de déclarer une partie substantielle de son patrimoine ou de ses intérêts ou de fournir une évaluation mensongère de son patrimoine est puni d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. Peuvent être prononcées, à titre complémentaire, l’interdiction des droits civiques, selon les modalités prévues aux articles 131-26 et 131-26-1 du code pénal, ainsi que l’interdiction d’exercer une fonction publique, selon les modalités prévues à l’article 131-27 du même code ». 
    Il ne fait pas de doute qu’un élément caché de patrimoine de 500 000€ est « une partie substantielle » d’un patrimoine qui représenterait ainsi, avec celui officiellement déclaré de 156 160€, une valeur globale de 656 160€. C’est une omission de plus des trois quarts du patrimoine. 
    Sur cette simple constatation, Monsieur Macron est passible d’une interdiction d’exercer une fonction publique, indépendamment de ce qui peut par ailleurs lui être reproché au titre de ses dépenses somptuaires au ministère et de l’utilisation des crédits de celui-ci pour engager sa campagne. Il serait temps que la justice s’en occupe avec la même célérité que pour d’autres candidats.

  • Pourquoi Fillon ne doit surtout pas passer le premier tour

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    Il serait possible d’envisager une recomposition quasi intégrale du clivage politique, autour de trois grands pôles.

    Imaginons le scénario idéal de la non-qualification de Fillon au second tour. Une telle déconvenue provoquerait de toute évidence l’explosion du parti Les Républicains, ce dernier étant depuis bien trop longtemps déjà un cartel électoral sans cohérence idéologique. À l’autre bord, l’échec de Benoît Hamon, dû à son absence de charisme, la campagne réussie de Mélenchon couplée au phénomène Macron porteraient le coup de grâce au Parti socialiste.

    Ce serait la dissolution de l’UMPS et la ruine du front républicain. Dans ces conditions, il serait possible d’envisager une recomposition quasi intégrale du clivage politique, autour de trois grands pôles :

    L’aile gauchisante des Républicains – Juppé, Chatel, Baroin, Le Maire, NKM et leurs alliés de l’UDI – irait chez Macron ; qui aurait déjà récupéré les sociaux-libéraux du Parti socialiste, Valls, Hollande, Christophe Masse, etc., ainsi que les quelques cadres clairsemés du MoDem. Ensemble, ils formeraient un consensus du centre droit et du centre gauche, progressiste, européiste et libéral, sur le modèle du SPD allemand.

    L’aile gauche de l’ex-Parti socialiste – Hamon, Aubry, Cambadélis, etc. – aurait le choix entre migrer chez Mélenchon ou former un nouveau parti radical-social, allié au Front de gauche ainsi qu’aux écologistes. Cette nouvelle alliance de gauche radicale se déchirerait avec Mélenchon sur la question de l’Union européenne, mais parviendrait néanmoins à faire entendre sa petite comptine multiculturaliste, socialiste et libertaire.

    C’est à droite que ce sera le plus intéressant. Le soutien probable de Philippe de Villiers à Marine durant la présidentielle provoquant la bascule, l’aile droitière des Républicains – Guaino, Dhuicq, Mariani, Myard, Caryon, etc. – aurait le choix entre recréer un mouvement allié au FN contre la gauche ou rejoindre carrément Marine.

    Mais encore faudrait-il, pour oser s’allier avec une Le Pen, qu’ils accomplissent un monumental saut psychologique ; et, pour l’heure, grande est leur frilosité. Cette alliance formerait un nouveau bloc patriotique, social, conservateur et identitaire ; bientôt rejoint par Dupont-Aignan, Poisson, Beigbeder, Karim Ouchikh, François-Xavier Bellamy et d’autres encore.

    Cette recomposition du clivage politique se réaliserait à partir d’options doctrinales claires :

    Le consensus du centre dirigé par l’ex-banquier de Rothschild serait le parti de la mondialisation tous azimuts, du sans-frontiérisme, de l’homme interchangeable, de l’ubérisation et de l’argent comme valeur suprême. En somme, l’aboutissement de la logique libérale retrouvant son unité idéologique en la personne de Macron, qui articule à merveille l’ultralibéralisme économique de Madelin avec l’idéologie libertaire de Cohn-Bendit. Son message s’adresserait à un électorat de privilégiés : employés du tertiaire, étudiants, retraités et résidents des grandes métropoles globalisées.

    L’apparition d’un bloc patriotique signerait le retour d’une droite nationale, inscrite dans la filiation du légitimisme, du catholicisme social, du bonapartisme plébiscitaire (démocratie directe) et du combat souverainiste. Cette droite pourrait aussi bien s’adresser à la « France périphérique » des déclassés de la mondialisation qu’à la « France bien élevée » des conservateurs inquiets des réformes sociétales. Ces deux France, bien que sociologiquement distinctes, partagent un même amour charnel pour leur patrie, une même angoisse de l’insécurité culturelle et les mêmes réserves quant à l’idéologie libérale. Sans oublier l’essentiel : ensemble, elles peuvent représenter une majorité de l’électorat.

    Seule la nouvelle gauche radicale resterait coincée dans ses contradictions : entre défense de l’industrie française et mondialisme à tout va, préservation des acquis sociaux et accommodement avec l’islam, sans oublier la fuite en avant progressiste qui ne parle qu’à certaines petites minorités. Ce cocktail absurde finirait bien vite par lasser le peu d’électeurs populaires qu’il leur reste. Ils se retrouveraient ainsi dotés d’un électorat de petits bourgeois citadins, d’intellos, de syndiqués et probablement de migrants, à condition de reconduire la stratégie Terra Nova.

    Bien entendu, ce scénario optimiste ne tient pas compte de l’hypothèse d’une victoire de François Fillon.

    http://www.bvoltaire.fr/fillon-ne-surtout-passer-premier-tour/

  • La repentance au secour de la République?

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    A propos de la rafle du Vel d’Hiv Au «Grand Jury» RTL-LCI-Le Figaro, interrogée sur ce crime et la décision de Jacques Chirac de reconnaître en juillet 1995 la responsabilité de la France, Marine Le Pen a répondu simplement que la France n’était pas coupable, ce qui se comprend fort bien, en tant que Nation historique, vaincue militairement et occupée par un ennemi impitoyable.
    Il n’en fallut pas plus pour que toutes les bonnes consciences (inconscientes) se déchirent les vêtements en s’écriant, « qu’avons nous besoin de témoins ?», « Le crime de révisionnisme est consommé », « nous vous l’avions dit », « chassez le naturel » etc…

    Pourtant, quand la pantalonnade de Chirac avait été relayée dans les médias complaisants, nombreux étaient les anciens de la France libre qui s’étaient levés pour dénoncer une nouvelle trahison. Font-ils partie de « la France moisie aux idées nauséabondes » ? Pour reprendre le vocabulaire des maitres à penser chargés de nous dicter le bien et le mal.
    Car enfin, comme le précise la candidate aux présidentielles, il faut choisir où était la France légitime ? A Londres ou à Vichy ? Jean Moulin ou Pierre Laval ?

    Cette nouvelle affaire, n’a en outre pas été déclenchée par Marine Le Pen, mais bien par les journalistes venus l’interroger sur ce vieux sujet de la dernière guerre mondiale. Quelle pertinence avec la campagne présidentielle 2017 ? C’est donc qu’ils cherchaient ou tout du moins espéraient une réponse qui ferait la une de la presse, le buzz comme on dit en bon Français. Que cela hérisse le poil du CRIF ou de l’Etat d’Israël, qui ne sont pas identifiés comme des organisations patriotiques françaises, cela ne nous surprend pas. Mais, que la droite et la gauche, ou ce qu’il en reste, suivies par les médias toujours consensuels à sens unique, emboîtent le pas sur le registre si facile de l’émotion appelle quelques remarques.

    En premier lieu, il fallait, à quinze jours des élections, relancer la diabolisation du FN, ce qui laisse supposer en passant que les sondages de tassement des intentions de votes patriotiques ne reflètent pas la réalité et que les gens bien informés le savent, d’où cette tentative in extremis (il y en aura sans doute d’autres).

    La suite

    https://www.actionfrancaise.net/2017/04/13/repentance-secour-de-republique/

  • Sept obédiences maçonniques appellent à voter contre Marine Le Pen

    Au nom de la séparation de l'Etat et de la franc-maçonnerie, sans doute. Piteux et petit pour des gens que personne n'écoute :

    "Sept obédiences rassemblant la moitié des francs-maçons français ont lancé jeudi un appel unitaire à voter "de manière éclairée" à la présidentielle, opposant à "la haine de l'autre" la "volonté de bâtir des ponts", en invitant à faire barrage au Front national.
    Cet "appel républicain" est signé par le Grand Orient de France (GODF), la Fédération française du Droit humain (FFDH), la Grande Loge féminine de France (GLFF), la Grande Loge féminine de Memphis Misraïm (GLFMM), la Grande Loge mixte universelle (GLMU), la Grande Loge mixte de France (GLMF) et la Grande Loge des cultures et de la spiritualité (GLCS)".

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Géopôles n°10 avec Nicolas Dhuicq : la politique étrangère de Fillon

  • Présidentielle – Le véritable rapport de force, ou Macron et Fillon au coude-à-coude

    Lors du vote sur le Brexit comme lors de la présidentielle américaine, les sondages fort décriés permettaient pourtant bien de discerner l’incertitude du résultat. Ce n’est pas la méthode du sondage qui fut fautive, mais bien leur interprétation par des commentateurs trop inattentifs qui amena trop de médias à s’imaginer quasi-certains refus du Brexit comme élection de Hillary Clinton.
    Cette fois-ci encore, il faut examiner les sondages de près pour qu’apparaisse le véritable rapport de force. Macron et Fillon sont en réalité au coude-à-coude, Le Pen domine largement chacun d’eux, et l’identité de son adversaire de second tour reste fort incertaine…

    L’analyse des résultats des sondages par la plupart des commentateurs se base principalement voire seulement sur les résultats mis en avant dans la première page des enquêtes d’opinion, sans prendre en compte ni l’abstention, ni – crucialement – le niveau de certitude de leur choix exprimé par les sondés.

    Cependant, si l’on veut avoir une chance d’éviter les écueils qui ont mené tant de médias à prétendre l’année dernière que les sondages annonçaient refus du Brexit et élection de Hillary Clinton ce qui n’était pas le cas, il est nécessaire de creuser davantage…

    Nota : Dans la suite de ce billet, les données exploitées seront celles des cinq derniers sondages publiés par Elabe, Ifop Fiducial, BVA, Opinionway et Harris Interactive entre le 22 et le 29 mars 2017, voir tableau complet en fin d’article (*)

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  • Mélenchon en meeting : "Qu'est-ce qu'ils ont contre les communistes ?"

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    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Conférence présidentielle : « Le rôle de l'Etat dans l'économie » | Marine 2017

  • T. de la Tocnaye : « Les 3 blocages économiques que fera sauter Marine Le Pen » #09