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élections - Page 342

  • Dévastateurs pour qui ?

    C’est là le résultat des politiques laxistes menées depuis des décennies par la gauche et la droite sur le plan judiciaire comme sur celui d’une immigration qui peuple très majoritairement nos prisons. Depuis lundi les surveillants pénitentiaires bloquent la prison de Fleury-Mérogis pour protester contre l’explosion des violences dont ils sont victimes.  Le criminologue Xavier Raufer le rappelle dans un article publié sur le site atlantico si les Français sont mécontents de leur justice  (« l’action de la justice est peu ou pas satisfaisante pour deux-tiers des Français » selon une enquête de l’INSEE).  « Aujourd’hui, les surveillants (pénitentiaires)  sont insultés, rossés, menacés de mort et traqués sur les réseaux sociaux. Hors des prisons, on file les gardiens jusqu’à domicile. Je sais où tu habites, sifflent des détenus… où travaille ta femme, à quelle école vont tes enfants. On les intimide par vengeance, ou pour qu’ils laissent passer la drogue et les portables. »  Autre illustration de la démission coupable de nos « élites » , Le Figaro rapporte  que dans « Le camp de migrants de Grande-Synthe, près de Dunkerque, dans le Nord, qui se voulait un abri exemplaire pour les migrants rêvant de passer en Angleterre », des bagarres entre Afghans et Kurdes ont dégénéré.

    «  Un violent incendie a ravagé l’essentiel de ses 300 chalets lundi soir expliquent les autorités. Les rixes entre migrants se sont poursuivies tard dans la nuit (…) Les deux compagnies de CRS qui tentaient de les faire cesser progressaient difficilement, parfois visées par des pierres ». «Vers minuit, le camp dit de La Linière, voulu par le maire écologiste de la commune Damien Carême » –c et élu écolo-gauchiste avait interdit la visite de Grande-Synthe à Marine Le Pen en janvier dernier-, NDLR  « a été réduit à un «amas de cendres» et «il sera impossible de remettre des cabanons à la place de ceux qui existaient auparavant», a déclaré à la presse le préfet du Nord ». Comme d’habitude,  les contribuables français paieront les dégâts…

    Français qui payent aussi chèrement l’inféodation de l’Europe de Bruxelles aux oukases du mondialisme. Il n’est guère surprenant qu’Angela Merkel , François Hollande, le président du Conseil européen, Donald Tusk, les instances européistes aient apporté leur soutien aux frappes américaines sur la Syrie. Et ce  en violation totale d’un droit international dont les européistes se gargarisent  et  prétendent être les garants.

    Il n’est guère étonnant non plus que ce même François Hollande  se soit de nouveau prononcé le 5 avril contre les partisans de l’Europe des nations lors d’un déplacement à Noyon  (« l’Europe, ce n’est pas l’addition des nations qui la composent, ce n’est pas une somme d’égoïsmes ») pour vanter une Europe de Bruxelles « qui nous protège » (sic).  Président socialiste pseudo ennemi de la finance qui, comme les candidats européistes de cette élection présidentielle, se retrouve de nouveau sur la même longueur d’onde qu’une  incarnation du capitalisme spéculatif et hors sol comme Jamie Dimon, patron de la banque américaine  JP Morgan. Ce dernier affirme dans sa dernière lettre annuelle aux actionnaires que «  la dislocation de l’UE et de l’union monétaire pourrait avoir des effets politiques et économiques dévastateurs. » Dévastateurs pour qui ?

    Classe politique française, qui de Jean-Luc Mélenchon à François Fillon, d’Emmanuel Macron à Benoit Hamon, met ses pas dans ceux du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, pour condamner l’initiative du gouvernement de Viktor Orban en Hongrie, intitulée Let’s stop Brussels  (« arrêtons Bruxelles ») dénonçant la volonté d’ingérence des instances eurobruxelloises dans leur vie quotidienne et leur choix politique. Députés Hongrois qui ont en en outre le toupet de voter en faveur d’un projet de loi en faveur de la fermeture de « l’Université (anglophone) d’Europe centrale », fondée par le trouble milliardaire mondialiste et immigrationniste  George Soros. 

    Dans son éditorial paru dans le numéro d’avril-mai de la revue Eléments, Alain de Benoist  pointe avec brio l’effacement  de l’Europe (impuissante)  de Bruxelles dans le monde  multipolaire  qui se met en place; « un canard sans tête » face aux tigres américain, chinois et russe, une Russie qui redevient une grande puissance. «Une Europe vidée de son énergie qui, dans le grand jeu mondial, compte désormais pour rien. Une Europe en état d’apesanteur qui continue à marcher mécaniquement sans réaliser qu’elle est déjà morte. Une Europe en forme d’espace ouvert à tous les flux, de terrain vague au sens propre de l’expression, qui se dissout elle même dans le prêchi-prêcha moral humanitaire et l’idéologie des droits de l’homme (…).»

    « A l’heure de la dureté des temps poursuit-il, l’Europe se veut plus molle (et maternelle) que jamais, plus oublieuse de son histoire et de son identité, plus béatement portée sur les nuées de la moraline politiquement correcte. A l’heure où la politique fait son retour en force, elle continue de croire en  la communauté internationale (ou à la communauté atlantique) et s’abandonne au mythe de la persuasion sans les armes. A l’heure où se fait jour un irrésistible désir de retrouver des repères, elle s’emploie à privatiser la question du sens et à faire disparaître toutes les formes d’ancrage. Ayant mis l’individu au centre du corps social, elle reste étrangère aux grands projets collectifs et rêve de dissoudre les frontières en même temps que les généalogies, voire de faire naître un homme nouveau, libérérdes pesanteurs de l’histoire, qui se fabriquerait lui -même à partir de rien – un self -made-man en somme. Loin de profiter de l’actuelle remise en cause  de l’architecture  géopolitique du monde pour s’autonomiser, les dirigeants européens continuent à discuter sur le quai de la gare. sans réaliser que le train est déjà parti. »

    Un constat implacable mais lucide. Bruno Gollnisch l’a dit, face aux concepteurs de cette Europe dévoyée, de cette construction bruxelloise contraire au génie de notre civilisation européenne, une autre voie est possible. Et ce n’est peut être pas le moindre des paradoxes aux yeux  de certains, mais il apparaît de plus en plus clairement que ce sont  les patriotes, les défenseurs de la souveraineté des nations et  de la  libre-coopération, le projet porté  par Marine Le Pen,  qui incarnent le mieux  l’avenir d’une l’Europe  redevenue libre,  rayonnante, fière et enracinée.

    https://gollnisch.com/2017/04/11/devastateurs-pour-qui/

  • Lettre à Macron d'un médecin colonial

    6a00d8341c715453ef01b7c8eb8673970b-320wi.jpgEn souvenir de mon oncle le médecin-général Labusquière, je me fais un devoir aujourd'hui de reproduire ici cette "Lettre à Macron d'un médecin colonial" que je vous recommande de faire suivre à vos amis.

    JG Malliarakis 

    Lettre à Macron d'un médecin colonial

    Tous mes camarades médecins ou vétérinaires qui, comme moi, ont effectué leur service militaire en Algérie suite à une décision du président du conseil Guy MOLLET, assisté de son ministre de l’intérieur François MITTERAND, puis se sont efforcés durant leur séjour imposé de secourir dans toute la mesure de leurs possibilités les populations algériennes (notamment dans le cadre du plan de Constantine) ont été ravis d’apprendre qu’ils avaient participé à un crime contre l’humanité.

    Les déclarations de ce freluquet, qui de plus sont faites sur un sol étranger, témoignent d’une méconnaissance des faits historiques confinant à l’ignominie et à la trahison de son pays et le rendent indigne du battage médiatique organisé autour de sa candidature.

    Transmettre la lettre du Dr Philippe PAUX jusqu’à ce qu’elle soit connue d’un maximum de français avant la prochaine échéance électorale.

    Bien cordialement pour tous.

    Réponse du Dr Philippe PAUX, ancien médecin-chef du 3° RPIMa, à Emmanuel Macron au sujet de la colonisation :

    Monsieur Macron, je suis un criminel...

    Monsieur Macron, médecin colonial, médecin des Troupes de Marine, je suis un criminel contre l’humanité, je suis un criminel contre l’humain.

    Par vocation petit garçon je rêvais d’aller soigner au fin fond de l’Afrique, de l’Océanie, de l’Asie. Adolescent puis jeune étudiant, de toutes mes forces, j’ai travaillé, bossé, trimé pour pouvoir soigner à travers le continent et porter la science pas seulement au pays des Bantous, mais partout dans le monde où la France était présente. Ma vocation, que j’ai assouvie depuis, était de rejoindre les ex-Colonies, sur les pas de mes glorieux Anciens à l'âge, comme le disait le médecin colonial Paul-Louis Simond, où l'esprit est exempt de préjugés, où les idées préconçues ne viennent pas contrarier la poursuite du vrai, à l'âge des élans généreux, à l'âge des enthousiasmes pour tout ce qui est vérité, lumière et progrès.

    Mes héros n’étaient pas footballeur, chanteur, acteur, mais médecins coloniaux exerçant dans les conditions les plus extrêmes, dans ces pays tropicaux, sans la moindre politique ou infrastructure de santé, où sévissaient des guerres interethniques, le tribalisme, le féodalisme, l’esclavagisme, la famine, l’irrationalité, la pensée magique, les mutilations rituelles sexuelles ou corporelles et l’anthropophagie.

    Je n’ai eu de cesse tout au long de ma carrière de médecin de la Coloniale, des Troupes de Marine, au sortir de l’illustre Institut de Médecine tropicale du Pharo à Marseille de représenter mes illustres Anciens, de sauver parfois, de soulager souvent, de servir l’humain toujours. Secourir était mon combat, sauver, ma victoire quelques soit l’Homme, de Mopti, de Bobo-Dioulasso, de Grand Bassam, de Bouaké, de Korhogo, de Brazzaville, de Bangui, de Ndjamena, de Moundou, de Bardai, de Hienghène, de Lifou, de Maripasoula, de Camopi, de Paramaribo, de Mata-Utu, de Tchibanga, de Brazzaville, et bien d’autres villages africains, sud-américains et océaniens. Partout et toujours pour l’Humanité, j’ai soigné, soulagé et prévenu, à pied, à cheval, par le ciel, par les eaux des mers, rivières et rapides, dans les déserts, dans les montagnes, dans les forêts, dans les ruines d’un tremblements de terre, dans les tempêtes, dans le feu, sous le feu, mais jamais autant que mes Anciens qui ont pour beaucoup donné leur vie et parfois la vie de leurs proches.

    Monsieur Macron, ayez un peu de respect, d’égard pour tous ces Hommes, pour vous criminels contre l’Humanité, mais en fait les premiers « French Doctors », la modestie et l’humilité en plus. Et comme le disait, il y a quelques années, le premier doyen de la Faculté de médecine de Dakar « Y a-t-il au monde plus petite équipe d'hommes ayant rendu plus de services à l'humanité souffrante? Y a-t-il au monde œuvre plus désintéressée, plus obscure, ayant obtenu de si éclatants résultats et qui soit pourtant ignorée, aussi peu glorifiée, aussi peu récompensée ? Qui peut prétendre avoir fait mieux, où, quand et comment ? »

    Un peu d’histoire, Monsieur Macron. Tous ces Médecins coloniaux, mes héros, sont associés à ces maladies dont certaines ne vous sont pas connues et d’autres vous évoquerons probablement des souvenirs plus de voyages que d’Histoire, l’Histoire que vous bradez par clientélisme. Ces maladies sont parfaitement bien rapportées par Louis-Armand Héraut, historien de la médecine.

    La peste, cette maladie tueuse qui élimina au XVe siècle un tiers de l’humanité et sema encore la terreur à Marseille en 1720. C'est le médecin colonial Alexandre Yersin qui, découvrit à Hong Kong le bacille qui porte désormais son nom. Quatre ans plus tard, à Karachi, le médecin colonial Paul-Louis Simond démontre le rôle vecteur de la puce du rat. Soulignons La mort héroïque en soignant des milliers de pestiférés du médecin major Gérard Mesny en 1911, lors de l'épidémie de Mandchourie. On ne peut oublier la mort tout aussi courageuse du médecin colonial Gaston Bourret en 1917 dans son laboratoire de Nouméa. Enfin ce sont les médecins militaires coloniaux Girard et Robic qui réussirent à mettre au point en 1932 à Tananarive un vaccin anti-pesteux efficace.

    La variole fit l'objet d'une lutte constante dès les premiers temps de la colonisation aussi bien en Afrique qu'en Asie. L'action sans défaillance du Service de santé des troupes coloniales a contribué de façon décisive à l'éradication de cette maladie effroyable qui, faisait en France 10 000 victimes par an à la fin du 18e siècle. La vaccination, qui se faisait au début de bras à bras fut grandement améliorée quand on put inoculer le virus à partir de jeunes buffles, créer des centres vaccinogènes et transporter, grâce à Calmette, lui aussi médecin colonial, la lymphe vaccinale en tubes scellés.

    La fièvre jaune, affection virale redoutée, endémique en Afrique et Amérique, fit des incursions dans les ports européens au XIXe siècle (20 000 morts à Barcelone). Elle fit de très nombreuses victimes dans le corps de santé colonial, comme en témoignent les monuments de Dakar et de Saint-Louis du Sénégal. Il faut attendre 1927 pour que le médecin colonial Laigret puisse obtenir un vaccin grâce au virus recueilli à Dakar sur un malade. Par la suite la vaccination par le vaccin de Dakar et le vaccin américain Rockefeller permit d'obtenir rapidement un contrôle quasi-complet de cette affection souvent mortelle.

    Le paludisme, dont le parasite responsable, l’'hématozoaire, fut découvert par le médecin militaire Alphonse Laveran à Constantine en 1880. Le paludisme reste la principale cause de mortalité infantile sous les tropiques. Il faisait et fait partie du quotidien du médecin tropicaliste. Les premiers médecins qui s'acharnèrent à le combattre à travers son vecteur, le moustique, furent surnommés par les autochtones les "capitaines moustiques ». Le médecin colonial Victor Le Moal s'illustra particulièrement dans cette lutte anti- moustique à Conakry.

    La maladie du sommeil ou trypanosomose, parasitose particulièrement redoutable, atteint le système nerveux central en provoquant une apathie, des troubles du comportement et un état de délabrement organique cachectique extrême qui aboutit à la mort. Nombreux sont les médecins qui furent contaminés en la combattant, et parfois en sont morts. Cette affection dépeuplait en Afrique noire des régions entières. Elle fit très tôt l'objet d'études qui vont permettre au médecin colonial Jamot, grand nom de la médecine tropicale de développer son action

    La lèpre, une autre vieille connaissance, quasi disparue d'Europe, atteint la personne dans son apparence physique ainsi que dans sa dimension sociale. Marchoux va organiser la lutte contre cette maladie mutilante, lutte qui sera poursuivie et développée par le médecin général Richet en collaboration avec Daniel Follereau. De nombreux médecins coloniaux se consacreront à cette lutte difficile, dont Léon Stevenel qui isola le principe actif de l'huile de Chaulmoogra, seul médicament d'une certaine efficacité avant qu'apparaissent les sulfones.

    La méningite cérébro-spinale à méningocoque, endémo-épidémique en Afrique tuant encore et toujours des milliers d’enfants, dont certains dans mes bras, au Burkina-Faso à Bobo-Dioulasso, au Mali à Djenne, dans une zone que l’on nomme encore la ceinture de Lapeyssonie du nom d’un illustre médecin colonial qui a tant dispensé aux pays sahéliens et qui a transmis son savoir à des légions de médecins tropicalistes et à moi-même dans les années 80.

    Médecin colonial, je suis, médecin colonial, je reste, car chemin faisant je termine ma carrière dans un quartier multiculturel et je soigne hommes et femmes de 49 nationalités différentes dont de nombreux « colonisés ». Nous devons croire que le « criminel » que je suis, ne fait plus peur à toutes ces victimes de la colonisation tant ma patientèle est grande. Les « souffrances endurées », par la faute du « bourreau-tortionnaire » que je suis, ont été vite oubliées et pardonnées tant l’attachement de mes patients est profond.

    M. MACRON, votre insulte envers tous ces Hommes dont la devise «Sur mer et au-delà des mers, pour la Patrie et l'Humanité, toujours au service des Hommes » a toujours été respectée jusqu’à la mort pour certains, ne fait pas honneur à un homme qui pense pouvoir être un jour président. Je vous suis reconnaissant d'au moins une chose : si j'ai pu avoir quelque hésitation à vous écouter au gré de vos shows politiques, tant votre charme de beau-fils idéal, de prince charmant des banques d’affaire, de bonimenteur, discoureur et beau phraseur m’avait interpellé, vous m'avez définitivement libéré de cette faiblesse.

    Je vous laisse à vos fans, cadres urbains diplômés en communication ou en sociologie, geek asociaux et bobos aux vélos électriques, vous qui n’avez jamais été confronté par vos mandats inexistants ou par vos activités professionnelles, à la misère et la pauvreté, à la souffrance, à la violence et la guerre, au communautarisme, à l’islamisme radical.

    Restez dans votre bulle et qu’elle n’éclate pas.

    Monsieur Macron, bradeur d’histoire, j’ai la mémoire qui saigne.

    Le Doc

    http://www.insolent.fr/

  • Discours de Marine Le Pen au meeting d'Ajaccio (08/04/2017) I Marine 2017

  • Le vrai danger, c’est lui : Emmanuel Macron, l’homme de la guerre civile

    Minute-MLP-Macron-251x350.jpgA Marseille, samedi 1er avril, Emmanuel Macron a montré son vrai visage, et c’est celui de la haine. La haine de la droite et la haine de la France. Macron, c’est Hollande ? Oui, mais en pire. Un Hollande qui n’aurait pas peur de déclencher la guerre civile. Contre la France.

    Il a déjà existé dans l’histoire du monde un Macron. C’était à peu près à l’époque où le Macron de 2017 fixe le début de Marseille comme « terre d’immigration », il y a 2000 ans. Alors régnait à Rome, et donc sur Massilia, un empereur, Tibère, sans doute le meilleur empereur que connut Rome après Auguste, car déjà, peu ou prou, comme pour nous, il était dit que chaque nouvel empereur de la dynastie des Julio-Claudiens serait moins bon que le précédent.

    Tibère, donc, était empereur et comme tout empereur il entretenait des favoris aux destins incertains. Un jour, les Romains en découvrirent un nouveau. Il s’appelait Macron. D’origine modeste, et même obscure, il était monté par la force de son intelligence et son don pour les intrigues. Le temps passa. Tibère déclinait. Son héritier, le futur Caligula, s’impatientait. Pour plaire au futur maître, Macron tua Tibère et, une fois la chose faite, pour lui plaire encore un peu, car les empereurs comme les présidents de la République oublient vite les services qu’on leur rend, il lui prostitua sa femme jusqu’au jour où, à son tour, pris dans un complot, réel ou imaginaire, le maître lui conseilla vivement de se suicider.Ce qu’il fit, comme le premier Bérégovoy venu.

    Macron élu, on regrettera Hollande !

    Hormis leur nom, les deux Macron n’ont rien en commun, mais gageons que si le Romain n’avait pas été un aussi effroyable personnage, BFM n’aurait pas manqué d’y faire référence, tant cette campagne électorale est pleine de tout ce qui est inutile à la compréhension des choses et vide de tout ce qui pourrait peut être permettre aux électeurs les moins sots de comprendre que la comédie dont on les fait rire n’est jamais qu’un drame en marche.

    Ce samedi 1er avril, Macron était à Marseille. Petite sardine frétillante dans son costume luisant de champion médiatique, bien incapable de bloquer le port de Marseille, il fit un miracle : dans une salle à la contenance maximale de 3 200 places, il rassembla 6 000 personnes. Il est vrai que chaque personne comptait pour deux. Là où la police comptabilisait un spectateur, Macron voyait un Comorien et un Français, un Ivoirien et un Français, un Algérien et un Français, un Malien et un Français, tant et si bien que s’il avait également vu un Européen en chaque Français, le parc Chanot aurait pu tripler de volume.

    Doit-on en rire ? Oui, car d’ici un mois, nous ne le pourrons plus. Si Macron est élu, alors, il ne nous faudra pas un an pour regretter… Hollande.

    Hollande, c’est le socialisme à l’ancienne, pépère. Un socialisme vicieux, corrompu, corrupteur, menteur, lâche, tout ce que l’on veut. Mais encore pétri de la terre de Corrèze et fleurant bon la merde des motions de congrès. Macron, c’est la fin du socialisme français car c’est aussi la mort de la France. Il est l’homme de la dernière pelletée sur sa tombe. Macron est un homme hors de la France, hors de notre réel. Il ne marche pas, il lévite. Un homme ? Disons-le tout net, l’est-il bien, au sens viril du mot ? Epaules étroites, corps sans puissance, voix de fausset, il est ce que les magasines désignent du terme de metrosexuel. Comme le dit sa propre mère : « On pourrait déshabiller Laetitia Casta devant lui que cela ne lui ferait rien. »

    Chasser les Français hors de France !

    Là où ses prédecesseurs se tapaient des journalistes, des actrices ou des mannequins, levaient leur verre « à nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent », bref là où les autres s’empiffraient de femmes pour hommes dominants, pour hommes arrivés, lui a choisi de vivre avec un croisement de Mme Pompidou et des frères Bogdanoff. Quel lien avec la politique ? Un lien essentiel, sauf pour ceux qui veulent ignorer que nos actes privés annoncent nos actes publics. Pour Macron, les peuples, les familles, les frontières, les normes, les sexes n’existent que si on veut qu’ils existent. Quant à la culture française, elle n’a jamais existé…

    Et il y a un public pour ça ? Oui. Que celui-ci pèse 25 % ou 15 %, peu importe, ce public existe. Il est le révélateur de notre peuple. Un peuple qui, pour partie, ne veut plus être un peuple et n’aspire plus qu’à la paix des télés, la jouissance des galeries marchandes, la sécurité des zones pavillonnaires. Quant au peuple qui ne veut pas mourir, Macron le hait et le voue à la vindicte. Pour lui, l’ennemi, c’est la droite. Sens commun ? Que Fillon travaille avec lui prouve qu’il « a tourné le dos à la république. » Le Front national ? « Il faut chasser le parti du mépris. » Chasser les Français qui veulent le rester hors de France !

    Que tous ceux, au FN ou chez les Républicains, qui pensent s’acheter une virginité en envoyant aux fauves plus à droite qu’eux sachent qu’ils partageront le même sort que leurs victimes. Macron élu, ce sera la guerre civile faite à la droite car aujourd’hui le peuple et donc la France, c’est la droite.

    Philippe Martin

    Article paru dans Minute daté du 5 avril 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Le meilleur du meeting de Fillon, c’était Fillon

    Incontestablement, Fillon est bien le meilleur d’entre eux. C’était vrai à la primaire, face à Sarkozy et Juppé. Et c’est vrai, aussi, dans cette campagne.

    Incontestablement, Fillon est bien le meilleur d’entre eux. C’était vrai à la primaire, face à Sarkozy et Juppé. Et c’est vrai, aussi, dans cette campagne.

    Et c’était encore plus vrai lors de ce meeting du 9 avril, à Paris. Il a revendiqué, en balayant les questions internationales, son gaullisme, estimant que les chamboulements actuels aux États-Unis, au Royaume-uni, au Moyen-Orient et dans l’Union européenne, s’ils sont porteurs de dangers et d’incertitude, créaient aussi des occasions nouvelles pour que la France devienne la première puissance européenne et retrouve l’audience perdue après la désastreuse présidence Hollande. Incontestablement, la situation internationale lui permet de mettre en avant une stature internationale faite d’expérience, de sérénité et de pragmatisme (sur le dossier syrien) que l’on est bien en peine de trouver chez ses trois rivaux.

    Mais, pour qui a pris la peine de regarder ce meeting, plusieurs figures étonnaient. Celles de revenants d’abord : M. Copé, le rival, mis en évidence sur l’estrade.

    Et puis M. Balladur, aux cotés du candidat dans l’assistance. Étrange symbole que la proximité avec ces deux vaincus… Il y avait, à côté de Penelope, et dans le discours de M. Baroin, futur Premier ministre paraît-il, Luc Ferry, le philosophe ministre de l’Éducation nationale d’il y a 15 ans qui, visiblement, devrait récupérer ce portefeuille en cas de succès. Scepticisme…

    Et puis il y eut, avant le discours de Fillon, ceux de Baroin et de NKM… Baroin et NKM pour appliquer le programme de Sens commun ? On a raison de reprocher à Macron d’être le grand recycleur des hollandais honteux. Mais M. Fillon n’a-t-il vraiment pas d’autre figure à nous proposer que ces personnages de son camp qui ne se sont guère illustrés par la défense courageuse des convictions de la droite ?

    On aurait donc envie de dire à M. Fillon, s’il parvient à être élu, qu’il se souvienne qui l’a fait Président, qui l’a soutenu, qui l’a élu. S’il est élu Président le 5 mai, M. Fillon ne le devra ni à M. Larcher, ni à M. Baroin, ni à M. Lagarde, ni à NKM. Et ne parlons pas des traîtres de la première heure : MM. Apparu, Le Maire et leurs amis.

    Si M. Fillon est élu, il ne le devra qu’à sa capacité de résistance et à la force des convictions de la droite. On veut bien le croire sur sa volonté « sans faille » d’appliquer son programme et de défendre ses convictions une fois à l’Élysée. Mais on ne peut que nourrir quelques doutes sur le courage et les convictions de cet entourage appelé à gouverner.

    Il serait regrettable que sa résistance vertueuse dirigée contre les médiocres de son camp, pendant les moments critiques de la campagne, ne s’exerce pas davantage encore, une fois qu’il les aura menés à la victoire.

    Être gaulliste, c’est aussi être capable de cette résistance-là.

    http://www.bvoltaire.fr/meilleur-meeting-de-fillon-cetait-fillon/

  • Le bon sens s'introduit dans la campagne avec Jean Lassalle

     http://synthesenationale.hautetfort.com/

     
  • Que retenir du quinquennat d'Hollande ? Les Manifs Pour Tous

    6a00d83451619c69e201bb098e90ef970d-250wi.jpgUn ouvrage vient de paraitre sur "La France de François Hollande, chronique d'un quinquennat 2012-2017". L'auteur, qui est économiste, tient un journal sur les principaux événements du quinquennat, dont entre autre, les manifs pour tous de l'année 2013. Il les décrit avec honnêteté et bienveillance, ce qui est tout à son honneur. Philippe Chalmin écrit ainsi page 53 :

    24 mars 2013 :

    "Combien étions-nous en ce froid dimanche des Rameaux à battre un pavé parisien fort limité par les autorités à l'avenue de la Grande Armée : beaucoup plus que maints sceptiques ne l'imaginaient et probablement autour du million (la fourchette "officielle" est [ce soir] de 300000 à 1400000...) On retrouve les mêmes participants qu'en janvier : des familles, beaucoup de provinciaux, une ambiance bon enfant, pas de dérapages ni aucune homophobie. La Manif pour tous est un INCONTESTABLE succès et elle montre bien que le mouvement ne s'est pas essoufflé, bien au contraire".

    Pages 55 et 56 :

    21 avril 2013 :

    "Encore une belle après-midi sous le soleil printanier avec plusieurs dizaines de milliers d'opposants au "mariage pour tous". L'ambiance est familiale et bon enfant, à mille lieues des violences. [...] La journée s'est terminée, comme cela devient une tradition, par une veillée non violente à la lumière des bougies. De manière spontanée depuis quelques jours, des groupes de jeunes ont retrouvé les racines de la non-violence gandhienne. Des images de ces jeunes couchés sur le sol et désarmant par leur attitude les CRS chargés de les évacuer ont fait le tour des réseaux sociaux. C'est là l'attitude la plus juste face à un gouvernement, une majorité et même une presse dont le raidissement "laïcard" au plus mauvais sens du terme est perceptible dans le mépris de plus en plus affiché des manifestants. La non-violence est belle lorsqu'elle s'exerce ainsi, lorsqu'elle est un message d'amour et non de haine, lorsqu'elle est humilité et non arrogance, lorsqu'elle écoute aussi ceux qui souffrent. Espérons que ces petites flammes ne s'éteindront pas".

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • J-13: quel est le pire pour barrer la route à Marine?

     Vendredi, le cœur de la très multiculturaliste capitale suédoise a été ensanglantée par une attaque au camion bélier qui a fait quatre morts, selon le même mode opératoire utilisé à Nice et à Berlin. Le suspect principal a été arrêté à Stockholm peu après.  Il s’agit d’un  ouzbek  débouté du droit d’asile, ayant porté  « de l’intérêt pour des organisations extrémistes comme l’Etat islamique » selon la police. En Egypte hier, se sont  déroulées les funérailles des  44 personnes victimes  des deux attentats revendiqués par le groupe Etat islamique au Sinaï qui ont frappé deux églises coptes à Alexandrie et Tanta.  En France même, la menace terroriste est toujours là, tapie dans l’ombre,  et nous savons que nos services, loin de l’attention médiatique, ont fort à faire pour protéger notre pays. Une  cible que les islamistes entendent encore frapper avec un maximum de retentissement en cette période électorale.
    A deux semaines jours du premier tour de l’élection présidentielle justement,  dans cette dernière ligne droite, les candidats jouent leur va-tout  notamment pour la qualification pour le second tour. Il n’y avait certes pas les 25 000 militants annoncées Porte  de Versailles pour écouter hier François Fillon à Paris et encore moins les 70 000 personnes  claironnées par Jean-Luc Mélenchon pour son discours  sur le vieux port de Marseille.  Mais les resserrements dans les intentions de vote font (re)naître des espoirs chez les fillonistes dont le champion martèle ce qu’il considère comme ses atouts.  A savoir  ses promesses de faire demain  ce qu’il n’a pas su ou voulu faire hier, sa capacité à  obtenir une majorité à l’Assemblée (?) pour mener sa politique et son  expérience de la conduite de l’Etat.

    Un argument à double tranchant si les Français veulent bien se souvenir que le gouvernement Fillon c’est un million d’immigrés en plus, une montée continue de l’insécurité, une explosion de la pression fiscale.  C’est aussi plus largement  une mauvaise gestion  des deniers publics dont la droite au pouvoir s’est défaussée très hypocritement sur  la crise de 2008 (comme l’Europe à laquelle ils se sont tous soumis, elle a souvent  le dos large! ), mais qui lui est largement imputable comme l’a dit la  Cour des comptes. Le gouvernement  Fillon   c’est une dette de l’Etat  qui passe de  921 milliards en 2007 à  1 386 milliards en 2012 (+ 465 milliards) ; une dette de la France (selon les critères de Maastricht)  qui passe dans le même laps de temps de  1 221,1 milliards à  1 818,1 milliards (+597 milliards).

    Quant à M. Mélenchon, il  met désormais en public  beaucoup  d’eau  dans son vin rouge. Il a arrêté les odes trop bruyantes  à l’immigration comme ce fut le cas notamment le cas il y a cinq ans  déjà à Marseille  sur la page du Prado; un  immigrationnisme militant  qu’il a troqué hier pour une allocution sur la paix, branche d’olivier dans la poche. Mais son programme repoussoir pour les catégories populaires et les classes moyennes est bien le même qui a pour socle une  vision désincarnée et abstraite de l’identité française:  régularisation  des clandestins, droit de vote des immigrés,  poursuite de l’immigration, hausse de 100 milliards des impôts, non remise en cause de Schengen…

    Les sondages semblent enregistrer cette poussée en  faveur du candidat de la France Insoumise soutenu par le  Parti communiste. L’enquête   Kantar Sofres OnePoint pour LCI, le Figaro et RTL, réalisée après le débat télévisé  des 11 candidats, le donne même gagnant au second tour face à Marine Le Pen avec un meilleur score que celui de François Fillon dans la même hypothèse! Chacun appréciera à sa juste valeur comme Bruno Gollnisch,  la fiabilité de cette prédiction scientifique…  En attendant,  ce même sondage crédite Marine et Emmanuel  Macron tous deux de 24% des suffrages, M. Mélenchon se glissant dans  le rôle du troisième homme (18%), suivi par François Fillon (17%) et Benoit Hamon (9%) principale victime de l’embellie sondagière de M. Mélenchon. Quant au sondage Opinionway-Orpi pour Les Echos et Radio classique publié vendredi, il donne Marine en tête le 23 avril avec 25% des intentions de vote, devant  Emmanuel  Macron (24%),  François Fillon (20%),  Jean-Luc Mélenchon ( 16%),  Benoît Hamon (10%), Nicolas Dupont-Aignan (3,5%)…

    Les frontistes les plus chevronnés ne seront pas surpris que dans ce contexte de maintien en tête de la course de la candidate de l’opposition nationale, populaire et sociale - qui bénéficie par ailleurs du socle le plus solide  d’électeurs sûrs de leur choix -,  les attaques se fassent plus pressantes et hargneuses.  On l’a constaté avec l’opération commando  menée   samedi  à Ajaccio (Corse-du-Sud), sur une terre corse où le vote Le Pen a toujours été très élevé. Une vingtaine de militants d’extrême gauche, se réclamant de l’indépendantisme  corse ( Gjhuventù Independentista, Jeunesse indépendantiste), ont perturbé violemment la réunion publique de Marine. Des nationalistes  anti FN,  qui ont comme de juste les faveurs d’un pouvoir qui répète pourtant sur tous les tons que le nationalisme c’est la guerre… mais qui sont utilisés ici contre les patriotisme défendu par le Mouvement national Certes,  les Corses fiers de leur identité ne sont pas dupes…

    On le constate encore avec la tentative de  créer une mauvaise polémique autour des propos de Marine hier, alors qu’elle était l’invitée de l’émission Le Grand Jury RTL-LeFigaro-LCI.   La candidate national a fait glapir la meute,  juste parce qu’en réponse à une  question d’Olivier Mazerolles, elle a  eu le  le front de rappeler son refus de la repentance. En l’espèce son désaccord avec le discours de Jacques Chirac en 1995, repris ensuite par tous ses  successeurs qui, abandonnant la jurisprudence gaullienne, avait reconnu le premier la responsabilité de la France dans la rafle du Vel d’Hiv. 

    Emmanuel Macron qui a déjà maintes  fois étalé ses approximations et son empressement à endosser toutes les postures du politiquement correct n’a pas été le dernier à réagir. Mais la question qui inquiète les antinationaux est aussi celle de sa capacité à barrer la route de l’Elysée à Marine L’humanité dimanche cite Rémi Lefebvre, chercheur au CNRS, spécialiste du PS, qui dans Le Mondeconfesse des craintes très partagées au sein du Système:  « Désorientés, les électeurs de gauche se raccrochent à la boussole des sondages et cèdent à un vote utile qui (…) risque de faire, mais aussi de défaire, l’élection, si par là on entend la délibération raisonnée autour de projets.  Macron, vote utile ? À voir. Électoralement, le profil du banquier d’affaires puis conseiller du prince sied à merveille comme adversaire à une Madame Le Pen qui se rêve en égérie du peuple (sic).  Macron est un pur produit du système et incarne une tentative de celui-ci de se sauver, une illusion dangereuse face à la réalité du FN, selon (le cadre communiste, NDLR) Olivier Dartigolles. « C’est la même configuration qu’aux États-Unis, analyse Éric Coquerel (du Parti de Gauche, NDLR). Hillary Clinton était moins bien placée que Bernie Sanders pour éviter la victoire de Donald Trump. Comme le craint Rémi Lefebvre, le candidat Macron est moins soutenu pour ses propositions politiques que comme un vote tactique. Selon une enquête BVA, 32 % de ses électeurs le choisissent par défaut, car c’est le moins pire de tous »… Vraiment?

    https://gollnisch.com/2017/04/10/j-13-pire-barrer-route-a-marine/

  • Macron ou Le Pen ? Le fossé entre le parti LR et son électorat

    Lu dans L'Opinion :

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    Michel Janva

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