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élections - Page 345

  • Le bon sens s'introduit dans la campagne avec Jean Lassalle

     http://synthesenationale.hautetfort.com/

     
  • Que retenir du quinquennat d'Hollande ? Les Manifs Pour Tous

    6a00d83451619c69e201bb098e90ef970d-250wi.jpgUn ouvrage vient de paraitre sur "La France de François Hollande, chronique d'un quinquennat 2012-2017". L'auteur, qui est économiste, tient un journal sur les principaux événements du quinquennat, dont entre autre, les manifs pour tous de l'année 2013. Il les décrit avec honnêteté et bienveillance, ce qui est tout à son honneur. Philippe Chalmin écrit ainsi page 53 :

    24 mars 2013 :

    "Combien étions-nous en ce froid dimanche des Rameaux à battre un pavé parisien fort limité par les autorités à l'avenue de la Grande Armée : beaucoup plus que maints sceptiques ne l'imaginaient et probablement autour du million (la fourchette "officielle" est [ce soir] de 300000 à 1400000...) On retrouve les mêmes participants qu'en janvier : des familles, beaucoup de provinciaux, une ambiance bon enfant, pas de dérapages ni aucune homophobie. La Manif pour tous est un INCONTESTABLE succès et elle montre bien que le mouvement ne s'est pas essoufflé, bien au contraire".

    Pages 55 et 56 :

    21 avril 2013 :

    "Encore une belle après-midi sous le soleil printanier avec plusieurs dizaines de milliers d'opposants au "mariage pour tous". L'ambiance est familiale et bon enfant, à mille lieues des violences. [...] La journée s'est terminée, comme cela devient une tradition, par une veillée non violente à la lumière des bougies. De manière spontanée depuis quelques jours, des groupes de jeunes ont retrouvé les racines de la non-violence gandhienne. Des images de ces jeunes couchés sur le sol et désarmant par leur attitude les CRS chargés de les évacuer ont fait le tour des réseaux sociaux. C'est là l'attitude la plus juste face à un gouvernement, une majorité et même une presse dont le raidissement "laïcard" au plus mauvais sens du terme est perceptible dans le mépris de plus en plus affiché des manifestants. La non-violence est belle lorsqu'elle s'exerce ainsi, lorsqu'elle est un message d'amour et non de haine, lorsqu'elle est humilité et non arrogance, lorsqu'elle écoute aussi ceux qui souffrent. Espérons que ces petites flammes ne s'éteindront pas".

    Michel Janva

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  • J-13: quel est le pire pour barrer la route à Marine?

     Vendredi, le cœur de la très multiculturaliste capitale suédoise a été ensanglantée par une attaque au camion bélier qui a fait quatre morts, selon le même mode opératoire utilisé à Nice et à Berlin. Le suspect principal a été arrêté à Stockholm peu après.  Il s’agit d’un  ouzbek  débouté du droit d’asile, ayant porté  « de l’intérêt pour des organisations extrémistes comme l’Etat islamique » selon la police. En Egypte hier, se sont  déroulées les funérailles des  44 personnes victimes  des deux attentats revendiqués par le groupe Etat islamique au Sinaï qui ont frappé deux églises coptes à Alexandrie et Tanta.  En France même, la menace terroriste est toujours là, tapie dans l’ombre,  et nous savons que nos services, loin de l’attention médiatique, ont fort à faire pour protéger notre pays. Une  cible que les islamistes entendent encore frapper avec un maximum de retentissement en cette période électorale.
    A deux semaines jours du premier tour de l’élection présidentielle justement,  dans cette dernière ligne droite, les candidats jouent leur va-tout  notamment pour la qualification pour le second tour. Il n’y avait certes pas les 25 000 militants annoncées Porte  de Versailles pour écouter hier François Fillon à Paris et encore moins les 70 000 personnes  claironnées par Jean-Luc Mélenchon pour son discours  sur le vieux port de Marseille.  Mais les resserrements dans les intentions de vote font (re)naître des espoirs chez les fillonistes dont le champion martèle ce qu’il considère comme ses atouts.  A savoir  ses promesses de faire demain  ce qu’il n’a pas su ou voulu faire hier, sa capacité à  obtenir une majorité à l’Assemblée (?) pour mener sa politique et son  expérience de la conduite de l’Etat.

    Un argument à double tranchant si les Français veulent bien se souvenir que le gouvernement Fillon c’est un million d’immigrés en plus, une montée continue de l’insécurité, une explosion de la pression fiscale.  C’est aussi plus largement  une mauvaise gestion  des deniers publics dont la droite au pouvoir s’est défaussée très hypocritement sur  la crise de 2008 (comme l’Europe à laquelle ils se sont tous soumis, elle a souvent  le dos large! ), mais qui lui est largement imputable comme l’a dit la  Cour des comptes. Le gouvernement  Fillon   c’est une dette de l’Etat  qui passe de  921 milliards en 2007 à  1 386 milliards en 2012 (+ 465 milliards) ; une dette de la France (selon les critères de Maastricht)  qui passe dans le même laps de temps de  1 221,1 milliards à  1 818,1 milliards (+597 milliards).

    Quant à M. Mélenchon, il  met désormais en public  beaucoup  d’eau  dans son vin rouge. Il a arrêté les odes trop bruyantes  à l’immigration comme ce fut le cas notamment le cas il y a cinq ans  déjà à Marseille  sur la page du Prado; un  immigrationnisme militant  qu’il a troqué hier pour une allocution sur la paix, branche d’olivier dans la poche. Mais son programme repoussoir pour les catégories populaires et les classes moyennes est bien le même qui a pour socle une  vision désincarnée et abstraite de l’identité française:  régularisation  des clandestins, droit de vote des immigrés,  poursuite de l’immigration, hausse de 100 milliards des impôts, non remise en cause de Schengen…

    Les sondages semblent enregistrer cette poussée en  faveur du candidat de la France Insoumise soutenu par le  Parti communiste. L’enquête   Kantar Sofres OnePoint pour LCI, le Figaro et RTL, réalisée après le débat télévisé  des 11 candidats, le donne même gagnant au second tour face à Marine Le Pen avec un meilleur score que celui de François Fillon dans la même hypothèse! Chacun appréciera à sa juste valeur comme Bruno Gollnisch,  la fiabilité de cette prédiction scientifique…  En attendant,  ce même sondage crédite Marine et Emmanuel  Macron tous deux de 24% des suffrages, M. Mélenchon se glissant dans  le rôle du troisième homme (18%), suivi par François Fillon (17%) et Benoit Hamon (9%) principale victime de l’embellie sondagière de M. Mélenchon. Quant au sondage Opinionway-Orpi pour Les Echos et Radio classique publié vendredi, il donne Marine en tête le 23 avril avec 25% des intentions de vote, devant  Emmanuel  Macron (24%),  François Fillon (20%),  Jean-Luc Mélenchon ( 16%),  Benoît Hamon (10%), Nicolas Dupont-Aignan (3,5%)…

    Les frontistes les plus chevronnés ne seront pas surpris que dans ce contexte de maintien en tête de la course de la candidate de l’opposition nationale, populaire et sociale - qui bénéficie par ailleurs du socle le plus solide  d’électeurs sûrs de leur choix -,  les attaques se fassent plus pressantes et hargneuses.  On l’a constaté avec l’opération commando  menée   samedi  à Ajaccio (Corse-du-Sud), sur une terre corse où le vote Le Pen a toujours été très élevé. Une vingtaine de militants d’extrême gauche, se réclamant de l’indépendantisme  corse ( Gjhuventù Independentista, Jeunesse indépendantiste), ont perturbé violemment la réunion publique de Marine. Des nationalistes  anti FN,  qui ont comme de juste les faveurs d’un pouvoir qui répète pourtant sur tous les tons que le nationalisme c’est la guerre… mais qui sont utilisés ici contre les patriotisme défendu par le Mouvement national Certes,  les Corses fiers de leur identité ne sont pas dupes…

    On le constate encore avec la tentative de  créer une mauvaise polémique autour des propos de Marine hier, alors qu’elle était l’invitée de l’émission Le Grand Jury RTL-LeFigaro-LCI.   La candidate national a fait glapir la meute,  juste parce qu’en réponse à une  question d’Olivier Mazerolles, elle a  eu le  le front de rappeler son refus de la repentance. En l’espèce son désaccord avec le discours de Jacques Chirac en 1995, repris ensuite par tous ses  successeurs qui, abandonnant la jurisprudence gaullienne, avait reconnu le premier la responsabilité de la France dans la rafle du Vel d’Hiv. 

    Emmanuel Macron qui a déjà maintes  fois étalé ses approximations et son empressement à endosser toutes les postures du politiquement correct n’a pas été le dernier à réagir. Mais la question qui inquiète les antinationaux est aussi celle de sa capacité à barrer la route de l’Elysée à Marine L’humanité dimanche cite Rémi Lefebvre, chercheur au CNRS, spécialiste du PS, qui dans Le Mondeconfesse des craintes très partagées au sein du Système:  « Désorientés, les électeurs de gauche se raccrochent à la boussole des sondages et cèdent à un vote utile qui (…) risque de faire, mais aussi de défaire, l’élection, si par là on entend la délibération raisonnée autour de projets.  Macron, vote utile ? À voir. Électoralement, le profil du banquier d’affaires puis conseiller du prince sied à merveille comme adversaire à une Madame Le Pen qui se rêve en égérie du peuple (sic).  Macron est un pur produit du système et incarne une tentative de celui-ci de se sauver, une illusion dangereuse face à la réalité du FN, selon (le cadre communiste, NDLR) Olivier Dartigolles. « C’est la même configuration qu’aux États-Unis, analyse Éric Coquerel (du Parti de Gauche, NDLR). Hillary Clinton était moins bien placée que Bernie Sanders pour éviter la victoire de Donald Trump. Comme le craint Rémi Lefebvre, le candidat Macron est moins soutenu pour ses propositions politiques que comme un vote tactique. Selon une enquête BVA, 32 % de ses électeurs le choisissent par défaut, car c’est le moins pire de tous »… Vraiment?

    https://gollnisch.com/2017/04/10/j-13-pire-barrer-route-a-marine/

  • Macron ou Le Pen ? Le fossé entre le parti LR et son électorat

    Lu dans L'Opinion :

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    Michel Janva

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  • Une faction LR menée par Estrosi est en négociation avec Emmanuel Macron

    Lu sur Sud Radio :

    "Voici une scène qui s'est déroulée dans le bar le Brazza, dans le quinzième arrondissement de Paris rue Vaugirard, à 200 mètres du siège du parti Les Républicains. Christian Estrosi et Jean-Paul Delevoye, le président de la commission d'investiture du mouvement En Marche, se sont rencontrés. Et la discussion ne se faisait pas avec un accueil de façade comme c'était le cas à Marseille, afin de masquer le fait qu'une négociation était en cours. Les termes de la négociation sont les suivants, Christian Estrosi prépare un appel d'élues dès le soir du premier tour, si Macron est en situation, afin de voter en sa faveur. En échange Les Républicains et les candidats En Marche vont s'aider dans la région PACA pour les élections."

    Michel Janva

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  • Tout faire pour empêcher Marine Le Pen de faire campagne…

    Et nous n’avons peut-être encore rien vu. Les prochaines semaines risquent de se profiler comme un immense « open bar ».

    Tout est bon pour essayer de faire taire Marine Le Pen et le Front national. Rappelons-nous, en 2015, les propos de Manuel Valls, Premier ministre émérite : « Tout faire pour empêcher le Front national de gagner une région. » Et aujourd’hui : tout faire pour empêcher Marine Le Pende faire campagne. Tout ? Tout.

    Par exemple, arguer du risque de trouble à l’ordre public, comme ce fut le cas en début de semaine dernière dans le Vaucluse, dans la petite ville de La Tour-d’Aigues, fief socialiste de longue date, accroché sur les contreforts sud du Luberon. Marion Maréchal-Le Pen avait en effet obtenu, depuis plusieurs semaines, du maire socialiste l’autorisation en bonne et due forme d’y tenir une réunion publique. Certains ont pu croire un instant que le respect du débat démocratique et que les conditions apaisées de l’expression de ce débat étaient une réalité dans ce pays. Eh bien, non : à la veille du meeting, à la surprise générale, le maire prend un arrêté interdisant la réunion publique, prétextant de l’annonce d’une contre-manifestation gauchiste. Le Front national ose vouloir tenir réunion publique dans ce que la gauche et ses alliés gauchistes considèrent comme un fief inaliénable, vous n’y pensez pas ! Tout faire pour empêcher le Front national de s’exprimer, disais-je.

    Finalement, la justice administrative, saisie par le Front national, lui donne raison en suspendant l’arrêté. La réunion publique peut se tenir.

    Évidemment, entre-temps, la presse locale n’a pas manqué de relayer l’annulation de la réunion, histoire sans doute que les gens ne se déplacent pas pour rien… Malgré tout, plus de 200 personnes réussissent à se rendre au meeting, après avoir passé les barrages gauchistes, souvent plus difficiles à franchir que les frontières nationales !

    Le maire désavoué par la justice, toute honte bue, déclare à la presse le lendemain que le Front national aurait pu décaler sa réunion et souligne le fait que le déploiement des forces de l’ordre pour assurer la sécurité de la réunion aurait coûté 60.000 euros. En clair, une dépense qu’on aurait pu éviter si le Front national n’avait pas voulu faire valoir ses droits constitutionnels. Vu comme ça, effectivement, Staline et Ceaușescu étaient de parfaits gestionnaires des deniers publics.

    Tout faire pour empêcher Marine Le Pen de faire campagne ? On continue. Aujourd’hui, samedi, c’était des manifestants indépendantistes ou gauchistes qui voulaient empêcher Marine Le Pen de tenir son meeting à Ajaccio, usant de violence et scandant des slogans anti-français (« Dehors, les Français »). La réunion publique, qui se tient au moment où sont écrites ces lignes, a dû se tenir dans une autre salle que celle prévue initialement.

    Évidemment, les médias relativisent la gravité de tels incidents. Ainsi, Camille Langlade, journaliste de BFM TV, n’hésite pas à comparer ces actes de violence avec la manifestation des pieds-noirs lors de la venue d’Emmanuel Macron à Carpentras, le 16 février dernier. Quoi de commun entre ces pieds-noirs ou enfants de pieds-noirs, certes en colère – et il y avait de quoi, après les propos scandaleux d’Emmanuel Macron –, mais pacifiques, rassemblés sous leur drapeau d’association, et ces bandes de casseurs ? Le relativisme comme mode d’action contre le Front national. Tout faire, disais-je.

    Et nous n’avons peut-être encore rien vu. Les prochaines semaines risquent de se profiler comme un immense « open bar ».

    http://www.bvoltaire.fr/faire-empecher-marine-pen-de-faire-campagne/

  • Propositions pour la nouvelle Monarchie : et si on votait pour désigner le Premier ministre ?

    La Sixième République n'aura pas lieu, malgré les efforts de MM. Hamon et Mélenchon, et cela même si ce dernier l'emportait au second tour de l'élection présidentielle, ce que le premier va tout faire pour empêcher, préférant un Macron avec qui il lui est possible de s'accorder ou un Fillon auquel il lui est loisible de s'opposer...

    Pourtant, il est indéniable que la Cinquième apparaît à bout de souffle et que les derniers quinquennats ont favorisé cet essoufflement politique, dégradant la qualité de la magistrature suprême de l’État en la livrant, à chaque fois un peu plus, à l'ambition de quelques prétentieux qui l'ont transformée en une sorte de chasse gardée, aussi bien privée que partisane. Mais ce n'est pas une raison pour aggraver le mal en la républicanisant plus qu'elle n'est !

    D'ailleurs, plus qu'une hypothétique Sixième République, ce que souhaitent les électeurs et abstentionnistes de ce pays, c'est le changement de classe politique et, sans doute, de pratiques dans l'exercice du pouvoir : peu leur importe le numéro ! Et il va être compliqué aux partisans de MM. Mélenchon et Hamon de faire passer près des électeurs l'idée de se dessaisir de l'élection du Chef de l’État même s'ils ne sont pas forcément ravis du choix qui leur est proposé, et cela malgré l'offre politique variée des onze candidats du moment... Paradoxe d'une opinion publique déboussolée par le spectacle pitoyable d'une République coincée entre les promesses non tenues et celle, d'aujourd'hui, non tenables ; par les affaires, de Cahuzac à Fillon, plus crapoteuses les unes que les autres, et par une Justice plus que jamais intrusive dans le débat politique tout en se voulant elle-même intouchable ; par la restriction des libertés d'expression et de discussion, au nom d'un étouffant « politiquement correct » ; par les injustices sociales et leur apparente impunité... Le discrédit de l'actuel locataire de l’Élysée est aussi celui de la parole politique, et la marque de l'impuissance actuelle du politique face aux oukases de l'économique et à l'arrogance d'une Finance qui n'en finit pas, par le moyen de la mondialisation, d'être « anonyme et vagabonde ».

    Or, la Sixième République ne ferait qu'ajouter un peu plus au trouble de l'opinion et à son désarroi devant ce sentiment de dépossession qui la travaille en profondeur : lui ôter la possibilité de choisir, à travers la figure d'un homme (ou d'une femme), les grands axes de la politique qui lui semble la plus intéressante (pour elle-même, sans doute, ce qui pose le problème de son efficacité concrète, il faut bien le reconnaître) n'apparaît ni très adroit ni très pertinent, et cela n'améliorera pas le regard qu'elle porte sur la vie politique. La révocation des élus que M. Mélenchon propose risque bien vite de tourner court, faute de combattants, et d'engendrer une pagaille qui ne pourrait favoriser que l'irruption de forces moins compréhensives à l'égard des électeurs... En disant cela, que l'on me comprenne bien, je ne défends pas l'élection du Chef de l’État au suffrage universel : ce serait sans doute le comble pour un royaliste qui, justement, veut sortir la fonction de magistrat suprême de l’État de sa dépendance à l'égard des féodalités électoralistes (les partis ou les appareils) et qui veut en finir avec un choix qui risque bien d'empêcher tous les autres, dans les différentes strates de la vie politique nationale (des régions aux communes et aux quartiers). Je persiste à penser qu'il faut « libérer » la magistrature suprême de l’État de l'élection et de ceux qui la « font », ces derniers n'étant pas, en définitive, les électeurs appelés à valider un choix restreint entre deux ou trois solutions « valables » (le fameux « vote utile »,sic!), mais bien plutôt ceux qui hantent les couloirs du Pouvoir avant que d'en prendre la lumière, pour certains, et les profits pour d'autres...

    En fait, je propose de « descendre d'un étage » l'élection politique majeure du pays : en effet, et dans une logique éminemment royaliste, il ne me semblerait pas inintéressant de faire voter nos concitoyens, à intervalles réguliers, pour le poste de Premier ministre (ou de président du Conseil du Roi, le monarque régnant restant l'autorité décisionnaire suprême et arbitrale) destiné à « représenter » une certaine ligne politique près de celui-ci et en accord avec la majorité parlementaire du moment. La « première place » de l’État étant occupée sans rien devoir aux puissances politiques et financières, le Premier ministre, tout en devant son pouvoir à l'expression des électeurs et à l'accord du roi, ne risquerait pas de menacer la continuité et la pérennité de l’État et des grandes lignes de son fonctionnement et de sa stratégie (y compris diplomatique) à long terme. Dans le même temps, cette élection satisferait le désir des électeurs d'être pris au sérieux dans leurs choix sans menacer l'équilibre institutionnel et sans remettre en cause tous les cinq ans la tête de l’État et la « grande politique » de celui-ci.

    Conjuguer le long terme au sommet de l’État tout en favorisant le renouvellement des élites ministérielles et gouvernementales dans des temps raisonnables redonnerait crédit et force à la France et à son État, sans nuire, bien au contraire, aux libertés d'expression et de choix de nos concitoyens, dont les pouvoirs à tous les échelons de la pyramide institutionnelle (hors son faîte, constitutionnellement sanctuarisé) seraient élargis et renforcés : « Sub Rege, Rei publicae », (« Sous le Roi, les républiques françaises ») proclamait un vieux proverbe français... En somme, c'est tout le programme royal pour notre pays !

    http://nouvelle-chouannerie.com/