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élections - Page 365

  • Quand un conseiller de Trump évoque l’élection de Marine Le Pen

    « La grande victoire du nouveau président américain, son mérite fondamental est celui d’avoir déraciné le politiquement correct. »

    Nos médias se régalent encore de la mésaventure subie, en janvier dernier, par Marine Le Pen dans un café au rez-de-chaussée de la Trump Tower. Mais se sont-il vraiment intéressés à la personne qui était assise à ses côtés dans ce café ?

    C’était le meilleur ami de Donald Trump, son voisin depuis vingt ans. Et depuis des années, George “Guido” Lombardi, homme d’affaires italo-américain, soutient et conseille son ami milliardaire. Le rendez-vous avait été organisé par Denis Franceskin, représentant du FN à New York. Ce café fut suivi, le lendemain, par un cocktail dans l’appartement de Guido Lombardi, auquel il avait convié 35 personnes qui avaient souhaité rencontrer sa candidate pour la soutenir financièrement.

    Lombardi est réputé pour être celui qui, à travers les réseaux sociaux, a contribué à vaincre Hillary Clinton. Il est connu pour ses amitiés « populistes » à travers l’Europe. Il a apporté son soutien à Viktor Orbán, n’hésite pas à fréquenter des figures du FPÖ autrichien ou de la Ligue du Nord italienne. Il n’avait pas hésité à le révéler à Politico, en admettant qu’il était un intermédiaire entre Donald Trump et les personnalités qui souhaitaient avoir un contact avec lui.

    La semaine dernière, il était à Milan, hôte de l’association Bridge to Trump. Il y a fait quelques tonitruantes déclarations rapportées par Il Giornale dans son édition du 17 mars sous le titre « La mort du politiquement correct en Europe », n’hésitant pas à engager son ami Trump dans quelques polémiques bien assenées.

    « Je vois que l’on parle d’extrême droite, de droite extrême et la grande victoire du nouveau président américain, son mérite fondamental est celui d’avoir déraciné le politiquement correct. » Et de préciser sa pensée dont il assure qu’elle est celle de son ami Trump : « Vous voyez, comme je l’ai dit, la distinction qui compte aujourd’hui n’est pas entre droite et gauche, mais entre élitisme et populisme, un terme que je n’aime pas.

    Et là réside le mérite de Trump : il a mis à bas la pensée totalitaire du politiquement correct… Il y a toujours une élite, qui attribue des étiquettes et décide ce que l’on peut dire et ce que l’on peut faire. Trump a tout jeté par-dessus bord. Et, de cette manière, il a rendu la liberté de penser et d’action aux Américains. Il a redonné le pouvoir au peuple. Il l’avait promis et il le fait. »

    Le pouvoir au peuple, cela rappelle étrangement le slogan de Marine Le Pen, à laquelle il fait référence par allusion à peine dissimulée, car il estime qu’un tel discours est valable pour l’Europe. Il faut, dit-il, faire comme si nous étions en 1939 et avoir le courage de dire au nazisme « assez ». « Le Brexit, c’est cela. Et maintenant, il faut voir si le reste de l’Europe saura se rebeller face au destin prophétisé par Oriana Fallaci quand elle parlait d’Eurabia. Le 7 mai prochain, le jour du scrutin des élections présidentielles françaises, nous verrons si la France saura tourner la page avec Marine Le Pen. Et nous verrons si, aux prochaines élections italiennes, il y aura un nouveau débarquement à Anzio. »

    Puis, rappelant le résultat des élections aux Pays-Bas qui n’ont pas permis l’élection de Geert Wilders, Guido Lombardi en a conclu : « Les Néerlandais n’ont peut-être pas eu assez de courage, et ils continueront à avoir les Allemands qui leur dictent les lois économiques et les immigrés qui font la pluie et le beau temps. Un pays comme la Belgique semble désormais perdu, les autres doivent décider quel destin ils souhaitent. » Une déclaration dont on peut supposer qu’elle ne serait pas contredite par le président américain…

    http://www.bvoltaire.fr/florisdebonneville/conseiller-de-trump-evoque-lelection-de-marine-pen,319515

  • Avec cet accord électoral, François Fillon donne à l’UDI la possibilité d’être une minorité de blocage

    Ne serait-ce pas ce qu'il cherche, afin de se dédouaner à moindre frais de ne pouvoir appliquer son programme une fois élu ?

    Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, membre du Parti chrétien-démocrate (PCD), était investi par Les Républicains (LR) pour être candidat aux législatives dans la 12e circonscription de Seine-Saint-Denis. Suite à l'accord entre entre LR et l’UDI, il fait partie des candidats de droite « sacrifiés » pour un candidat centriste. Xavier Lemoine voit son investiture retirée au profit de Ludovic Toro, maire UDI de Coubron, et proche de Jean-Christophe Lagarde.

    Jean-Christophe Lagarde a obtenu 92 circonscriptions de François Fillon, ainsi que 42 « primaires », où les candidats LR et UDI seront en concurrence lors du premier tour des législatives. Jean-Christophe Lagarde est partisan du mariage homosexuel comme de la légalisation du cannabis. Au Sénat (où la droite est censée être majoritaire), les élus UDI ont voté plus souvent avec le PS qu'avec LR. C'est dire.

    Xavier Lemoine interroge :

    « C’est l’électorat conservateur qui l’a porté lors des primaires. C’est l’électorat conservateur qui lui a sauvé la mise à la manifestation du Trocadéro. François Fillon le trahirait de manière éhontée ?   Si nous visons le moindre mal, alors il faut soutenir François Fillon, mais sans aucune illusion. À un moment donné, il faudra se fâcher ! »

    Anne Lorne, conseillère régionale LR et déléguée nationale de Sens Commun, devait recevoir l’investiture dans la première circonscription du Rhône. Bien que présente à la manifestation du Trocadéro aux côtés de François Fillon, elle fera face à une candidate UDI, Djida Tazdaït, ancienne députée européenne écologiste ! Anne Lorne questionne :

    « Qu’avons-nous à voir avec ces gens-là ? La droite est le dindon de la farce de cet accord !  Je comprends l’objectif du rassemblement. Mais là, on abandonne les convictions au profit de la politique politicienne ». « Mon espérance est que le bon sens français prenne le dessus. Nous ne pouvons pas avoir le cheval de Troie du Hollandisme, ou le cheval de guerre ». « Aujourd’hui, la France n’est pas au centre ! Les attentes des Français sur l’économie, la sécurité, l’éthique, ne sont pas au centre ! »

    Xavier Lemoine est persuadé que si elle retrouve le pouvoir, la droite ne pourra pas compter sur le soutien des centristes :

    « Avec cet accord électoral, François Fillon donne à l’UDI la possibilité d’être une minorité de blocage sur beaucoup de sujets ».

    Au fond, c'est sans doute ce que François Fillon cherche.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • I-média #143 : Conditionnement anti FN dans les médias

  • Que sera la journée du 8 mai 2017 en cas de victoire d’un(e) souverainiste à l’élection présidentielle ?

    Les candidats souverainistes à l’élection présidentielle, à supposer que l’un ou l’autre arrive au pouvoir, ne pourront en aucune façon négocier ou renégocier les Traités et devront agir avec la rapidité de l’éclair pour mettre fin de façon unilatérale avec les structures de l’actuelle UE. Quelle que soient les modalités d’une refonte négociée des règles du jeu, le blocage interviendra avant même la prise de fonction à l’Elysée. Il n’y aura donc pas de négociation avec l’Allemagne et il n’y aura pas de référendum les sanctionnant.

    La raison en est bien connue : les marchés ne peuvent intégrer pareil évènement tant son importance serait colossale et ses conséquences immédiates pour le pays.

    La fuite vers la qualité, déjà commencée avec l’aggravation du spread de taux avec l’Allemagne[1] interviendra sans limite dès l’annonce du résultat. Dès le 8 mai le système bancaire sera en difficulté en raison de déplacements massifs de capitaux, tandis que le marché interbancaire, bien au-delà de celui du « repo », cessera de fonctionner. Le Trésor dont la gestion de trésorerie fixe un objectif de solde journalier nul sera lui-même en défaut bien avant la prise de fonction.

    Telle que nous est présentée l’actuelle programmation des adjudications organisées par l’Agence France Trésor, il semble évident que l’adjudication du 4 mai sera très difficile si une victoire souverainiste est anticipée. Bien évidemment en cas de victoire, celle du 8 mai sera impossible à organiser, ce qui signifie un défaut du Trésor dans les heures qui suivront.

    Il y aura donc, au-delà de la fuite des capitaux, un mouvement parallèle d’effondrement complet de la liquidité dans l’ensemble du système financier : les banques qui verront la disparition de leurs capitaux propres par effondrement de la valeur de la dette publique détenue en actif, le Trésor coupé de ses ravitailleurs que sont les SVT (Spécialistes en valeurs du trésor qui ne sont que des banques acheteuses de dette publique), les vendeurs de CDS[2] sur la dette de la France qui sont au cœur du shadow banking, etc. De proche en proche, c’est dans la journée du lundi 8 mai que l’ensemble du système financier français s’effondrera, avec la perspective d’un « bank-run » engendreur des premiers affrontements et violences dans les rues et les magasins.

    Il est donc très important d’imaginer la réaction politique face à un tel évènement.

    La première est celle imprimée par la puissance dévastatrice de la finance, qui déployée quelques jours ou semaines avant l’élection, aurait de quoi faire peur à l’électeur souverainiste et l’inviter à se ranger sagement sous la houlette des candidats européistes. De ce point de vue, la crise financière est un allié indéfectible des candidats européistes/mondialistes. Tout rentrerait ainsi dans l’ordre….en attendant un effondrement encore plus grand, encore plus douloureux, et de probables violences…. cette fois entre nations….

    La seconde, plus difficile, est celle de la témérité des électeurs qui « n’en ayant plus rien à faire » décident d’affronter la finance et élisent un candidat souverainiste. Il est clair que, dans ce cas, il faudrait la coopération du pouvoir finissant pour prendre les mesures nécessaires. Elles sont connues : réquisition de la Banque de France[3], fin de la libre circulation des capitaux, réquisition de l’ensemble du système financier, et donc affranchissement au regard de l’ensemble des règles de l’UE.

    Cette coopération ne serait pas facile à obtenir dans l’heure. Historiquement on sait que Raymond Barre n’a pas cru devoir informer sérieusement le nouveau président François Mitterrand dans les jours qui ont suivi le 10 mai 1981. Il est vrai qu’à l’époque la finance était encore dans sa « boîte » et qu’elle se trouvait être infiniment moins dangereuse qu’aujourd’hui. Le pouvoir finissant manifestera-t-il, dans un dernier geste certes fort contrariant pour lui, le sens de ses responsabilités historiques, lesquelles tout au long de son mandat lui ont fait si cruellement défaut ?

    Notes

    [1] Le spread sur le bund allemand à 10 ans, négligeable en 2016, est aujourd’hui proche de 100 points de base.

    [2] L’encours de CDS sur la dette française ne cesse de croitre et se trouve être l’un des plus important du monde selon la Depositary Trust And Clearing Corporation (DTCC). Il se trouve que l’ISDA a diminué les critères de déclenchement des CDS, ce qui signifie que nombre de vendeurs de CDS sont très exposés à un effondrement du cours de la dette française.

    [3] Pour plus d’informations on pourra se reporter à nombre d’articles sur le blog et en particulier : Lien

    Source

    http://www.voxnr.com/8688/que-sera-la-journee-du-8-mai-2017-en-cas-de-victoire-dune-souverainiste-a-lelection-presidentielle

  • Face aux offensives tous azimuts, le FN contre-attaque !

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    Cette offensive des partisans de Marine risque de faire très mal…

    Ici, la France périphérique : un Français parle aux Français !

    Vous l’avez constaté certainement : depuis un mois, nous sommes en guerre, ou plutôt le système est en guerre, non contre les islamistes mais contre la candidate Marine Le Pen.

    Tous sont là : les chroniqueurs stipendiés haineux et les lodateurs « micronistes » béats, les faux repentis et les vrais propagandistes, les délateurs en caméras cachées et les manipulateurs qui ne se cachent plus, les économistes qui étrangement dénigrent son programme et les curés programmés contre le dénigrement des étrangers. Mais le plus comique sont les appels de certains clans à ne pas voter pour elle.

    Ainsi, nous avons « L’appel des 32 psychanalystes contre Marine Le Pen et le Parti de la Haine ». À ces maquignons du divan, je répondrai par la phrase de Patrick Modiano : « La psychanalyse s’arrête quand le patient est ruiné. »

    Nous avons aussi « Les 158 dessinateurs qui se mobilisent contre l’extrême droite, ceci à travers une exposition itinérante planifiée par l’association Le Crayon, qui défend la liberté d’expression et le dessin de presse », tout en « gommant » ce droit à 30 % de la population.

    Qu’attendent les bigoudènes en goguette, les souffleurs de binious, les dompteurs de puces et les péripatéticiennes vespérales pour se dresser contre la bête immonde ? 

    Heureusement, même avec ses faibles moyens, comme nous l’annonce Le Figaro, l’entreprise mariniste contre-attaque : ainsi, s’agissant du statut réel de certains assistants parlementaires, le Front national devrait engager rapidement « deux procédures distinctes auprès de l’OLAF (Office européen de lutte anti-fraude) et du parquet national financier (PNF). Cette démarche concerne une quarantaine d’assistants parlementaires associés à une trentaine d’eurodéputés français représentant divers courants politiques.

    Toutes les données, récoltées par le parti frontiste, seraient rassemblées dans un tableau précisant, pour chacun des députés concernés, la liste de ses assistants ainsi que leurs mandats et leur fonction au sein de leur formation politique de référence. Les fruits de cette enquête, menée durant plusieurs semaines, comprendraient également d’autres informations encore plus précises, allant jusqu’aux liens de parenté et aux situations de conflits d’intérêts. […] Le parti de Marine Le Pen souhaite que des enquêtes préliminaires, des perquisitions et des convocations d’élus soient réclamées selon les procédures qui ont été engagées contre la présidente du FN. […] En toute logique, le même traitement devrait s’appliquer à l’ensemble des députés. »

    Mais logique et sectarisme ne font pas bon ménage. Les lecteurs assidus de Boulevard Voltaire se souviendront que j’avais commenté dans un article précédent le cas Bayrou, et le fait que Mélenchon avait reconnu sur France 2 que son assistant parlementaire ne travaillait pas spécifiquement pour le Parlement européen.

    Cette offensive des partisans de Marine risque de faire très mal. Seul problème : sera-t-elle relayée par des médias qui, jusqu’ici, n’ont enquêté que sur la candidate patriote ?

    Comptons sur celle-ci et sur ses lieutenants pour ne pas laisser retomber le soufflé de ces révélations.

    http://www.bvoltaire.fr/jeanpierrefabrebernadac/face-aux-offensives-azimuts-fn-contre-attaque,319362

  • La situation fiscale de Marine Le Pen : « Du vacarme pour peu de choses »

    La rumeur médiatique se régale : une nouvelle affaire rattraperait Marine Le Pen sur le plan fiscal, concernant son patrimoine. Démontage de la rumeur avec Me François Wagner, son conseil, interviewé par Samuel Martin pour le quotidien Présent.

    8823-20170318.jpgPrésent : Quels sont les éléments du dossier ?

    Me François Wagner : Voyons d’abord Montretout. Jean-Marie Le Pen détient, par le biais d’une société civile immobilière, la propriété de son domicile de Saint-Cloud. Il a décidé, dans le cadre de la loi fiscale existante, de faire donation à ses filles Marine et Yann, de 350 parts à chacune d’entre elles. La valeur de la part retenue dans l’acte notarié en date du 22 juillet 2012 se fonde sur la valeur déclarée par Jean-Marie Le Pen à l’administration fiscale au titre de son ISF, non redressée pendant près de dix ans. L’acte est bien sûr enregistré auprès de l’administration fiscale. Et puis plus rien.

    — Plus rien ?

    — Le service territorialement compétent des Finances publiques, qui ne peut manquer avoir vu l’acte, ne sollicite aucune explication alors qu’il montre une attention vigilante à la situation de Jean-Marie Le Pen depuis plus de trente ans.

    — Où est l’affaire alors ?

    — L’affaire surgit avec la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) en août 2015. Le président nommé par François Hollande le 19 décembre 2013 est Jean-Louis Nadal, qui fut par parenthèse un fervent soutien de Martine Aubry lors de la primaire socialiste. A tout pécheur miséricorde ! La HATVP va estimer que la valeur retenue dans l’acte du 22 juillet 2012 n’est pas la bonne et se substituer à l’administration fiscale selon une procédure qui n’a de contradictoire que l’apparence. La HATVP va se servir d’estimations d’autres biens, obtenues de la Direction générale des finances publiques, présentés sans leurs caractéristiques et leur état d’entretien. Marine Le Pen va contester cette manière de faire, les estimations et les décotes. La HATVP, par délibération du 3 décembre 2015, va maintenir ses allégations et décider de transmettre sa délibération au Parquet national financier (PNF). Ledit Parquet va ouvrir une enquête préliminaire le 7 janvier 2016, sans écho à ce jour.

    — C’est alors qu’intervient l’administration fiscale.

    — Effectivement. La Direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF) va notifier le 23 décembre 2015 une proposition de rectification, considérant que la valeur de la part doit être portée de 408 € à 1 295 €. Cette proposition va être contestée mais la DNVSF va maintenir ses prétentions.

    Le Livre des procédures fiscales prévoit alors la saisine de la Commission départementale de conciliation. Celle-ci s’est réunie le 31 janvier 2017. Nous avons fait valoir, plans et constats d’huissier à l’appui, que les surfaces retenues n’étaient pas les bonnes, que l’état d’entretien moyen de Montretout ne correspondait pas à celui des superbes propriétés retenues comme termes de comparaison, que la même valeur au m2 était donnée pour le salon comme pour une soupente accessible par une échelle de meunier. Nous avons surtout fait valoir que la valeur d’une part minoritaire de cette société civile immobilière était proche de zéro. Aucun bénéfice n’est distribué. Quant à la revente, qui voudrait acquérir ces parts aux côtés de Jean-Marie Le Pen, lequel a tous pouvoirs dans la société ?

    La Commission rendra son avis dans quelques semaines. Contrairement à ce qu’affirme Le Monde Marine Le Pen n’a pas l’intention d’aboutir à un accord avec l’administration. Elle ira au contentieux si nécessaire.

    — Et la maison de Rueil ?

    — Le prix de rachat de cette maison, après dix-huit ans de procédure, a été fixé par un Tribunal puis une Cour d’appel. La vente a été signée le 4 décembre 2012. Madame Jany Le Pen acquiert un droit d’usage et d’habitation sa vie durant, et sous cette réserve, Jean-Marie Le Pen acquiert la moitié indivise en toute propriété, Marine Le Pen et Yann Le Pen un quart indivis chacune. La DNVSF va notifier le 23 décembre 2016 une proposition de rectification. Des contestations de même nature sont élevées sur les superficies, l’état des lieux, les termes de comparaison, les décotes possibles. La procédure est en cours. Là encore, Marine Le Pen est décidée à aller jusqu’au contentieux si nécessaire.

    — Que conclure ?

    — Les procédures suivent leur cours normal et même si les redressements étaient appliqués, Marine Le Pen ne serait pas soumise à l’ISF, contrairement à ce qu’allègue Le Monde. Voilà bien du vacarme pour peu de choses, symbolique de toutes les tentatives pour entraver la campagne électorale de Marine Le Pen.

    Entretien paru dans Présent daté du 16 mars 2017

    http://fr.novopress.info/204324/la-situation-fiscale-de-marine-le-pen-du-vacarme-pour-peu-de-choses/