Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 365

  • Macron, le candidat du lobby pharmaceutique - Journal du mercredi 8 mars 2017

  • Marine Le Pen l’invitée de RTL

    Marine Le Pen était l’invité ce matin des « Petits déjeuners de la présidentielle » sur RTL.

    Deux heures pour vendre son programme politique, économique, social, devant des journalistes hostiles et attaquer celui de ses adversaires. Emmanuel Macron a été particulièrement la cible de ses critiques :

    «  »Un pur produit du système bancaire », « le candidat de la mondialisation sauvage », « le candidat de l’immigration massive », « il est le mondialiste, je suis moi la patriote ».

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-linvitee-de-rtl/70743/

  • La droite a toujours promis mais n’a jamais rien fait !

    Auriez-vous la mémoire courte ?

    J’avoue être surpris quand je vois des auteurs de Boulevard Voltaire vouloir sauver le soldat Fillon, le soutenir bec et ongles au nom de la défense de la vraie droite et larmoyer sur cette pauvre Penelope, recluse dans son château. Messieurs, je vous le dis : attention, auriez-vous la mémoire courte ?

    Souvenez-vous, pour les plus âgés, à la suite des attentas du GIA algérien à Paris, Charles Pasqua, en 1986, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, déclarait : « Il faut terroriser les terroristes, car la guerre est engagée. » Pourtant, le combat contre l’islamisme est toujours aussi présent, il n’a pas été éradiqué, il a simplement muté en sortant du simple cadre algérien.

    Souvenez-vous, en juin 1991, au cours d’un dîner-débat du RPR, Jacques Chirac prononçait un discours particulièrement explosif :

    « Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose. Il est certain que d’avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur français, qui habite à la Goutte-d’Or, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15.000 francs, et qui voit sur le palier, à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50.000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! [Applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur [rires nourris], eh bien, le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n’est pas être raciste que de dire cela. Nous n’avons plus les moyens d’honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s’impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s’il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d’une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu’ils ne paient pas d’impôts ! […] Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu’il y a un problème de l’immigration. »

    Jean-Marie n’aurait pas dit mieux, il aurait même été moins féroce.

    Résultat néant : rien n’a été entrepris et l’immigration continua de plus belle !

    Souvenez-vous, Sarkozy, le 19 juin 2005, dans la cité des 4.000 à la Courneuve : « Dès demain, on va nettoyer au Kärcher la cité. On y mettra les effectifs nécessaires et le temps qu’il faudra, mais ça sera nettoyé. » Interpellé quelques jours plus tard à l’Assemblée sur le sujet, il persiste et signe : « Il faut nettoyer le quartier des trafics et des délinquants, réitère-t-il, avant d’ajouter : « Je ne retire rien. Je ne regrette rien. Je ferai ce que j’ai dit et nous aurons des résultats. Cela prendra le temps qu’il faudra. »

    Hélas, cinq mois plus tard, les banlieues s’embrasaient et, douze ans après, il y a toujours plus de zones de non-droit. Quant au fondamentalisme, il se porte à merveille dans les quartiers.

    Ce que n’ont pas compris certains, c’est que la droite n’a pas de volonté affirmée quand il s’agit de l’immigration et de l’islamisme. Dès que la gauche et les « racailles » s’opposent à ses mesurettes et descendent dans la rue, la droite abdique et, comme la seiche, lâche son écran de fumée avant de reculer et de fuir.

    Les mots de François Fillon, dimanche sur France 2, en apportent d’ailleurs la preuve : « Ma principale adversaire, c’est madame Le Pen » (il n’a cité ni Macron ni Hamon). Ne vous illusionnez pas : le candidat de la droite se pliera comme ses « illustres » prédécesseurs au politiquement correct s’il accède en mai au pouvoir.

    http://www.bvoltaire.fr/jeanpierrefabrebernadac/droite-a-toujours-promis-na-jamais-rien,317829

  • Marine Le Pen sous-estimée dans les sondages ?

    Selon François Hollande (dans le Monde) :

    0

    Michel Janva

  • Nigel Farage : «Macron contre Le Pen, une bataille idéologique»

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Provocations socialistes: Bernard Cazeneuve tient la corde

    « Victoire à l’usure ou à la Pyrrhus ? » s’interroge aujourd’hui la presse après  le bras de fer remporté par François Fillon au sein du marigot LR. L’ex Premier ministre a finalement obtenu le soutien à l’unanimité du Bureau politique du parti. Chapeau l’artiste ! Mais à moins de cinquante jours du premier tour, il est déjà bien (trop?) tard  et l’unité de LR derrière « leur » candidat, ne parlons même pas des centristes,  est une blague à laquelle personne ne croit. Quant au programme eurolibéral de M. Fillon , avant même l’affaire Pénélope, sa divulgation dans l’opinion fut la première cause de sa dégringolade dans les sondages. De l’image du FN cette fois, il est question dans le dernier baromètre (annuel et existant depuis 1984 !)  réalisé par Kantar Sofres-OnePointpour France info et Le Monde. Il apparaît à la lecture de celui-ci , ce qui ne manque pas d’étonner, que 58% des sondés considéreraient que le FN est «  un danger pour la démocratie », un pourcentage en hausse de 11 points par rapport  à 2012. Un avis   qui serait majoritaire chez les femmes (62 %), les plus de 65 ans (63 %), les professions intermédiaires (63 %), les diplômés de l’université (68 %),  les cadres (69 %). En l’espèce les catégories désignées a priori comme  les plus perméables au formatage médiatique,  aux idées progressistes de la Caste, à la pensée unique, au matraquage  d’une propagande qui explique que les aspirations populaires…sont antidémocratiques.

    Dans le même temps, ce sondage indique encore que 48% des ouvriers  et plus largement 33% des personnes interrogées (en hausse de deux points par rapport à 2016) seraient en accord avec les positions du Front National , tandis qu’un électeur de LR sur trois   (32% ) serait favorable à un rapprochement avec le FN.  Une donnée intéressante dans l’hypothèse d’une second tour qui opposerait Marine Le Pen à Emmanuel Macron.

    D’autant que comme le note Serge Federbusch sur le site du Figaro, « le report des voix de droite républicaine sur le télévangéliste de l’oligarchie  (Macron, NDLR) dans une deuxième tour face à Le Pen est moins qu’assuré. Si Fillon est sèchement éliminé, la fureur de son électorat pourrait le conduire à voter pour la candidate du Front National au second tour. Il ne faut pas oublier que la France est aujourd’hui majoritairement de droite, toute nuance confondue. Il suffirait donc que Marine Le Pen parvienne à adoucir son image et à assimiler Macron à Hollande pour que les sondages soient cruellement démentis, de la même manière qu’ils l’ont été aux États-Unis ou en Grande-Bretagne récemment. Mais, ici aussi, François Hollande joue avec le feu. Plus il soutiendra Macron ouvertement, plus il fera partager la détestation populaire qui l’accable à ce successeur éventuel et quasi-fils spirituel. »

    Une détestation que Bernard Cazeneuve réserve lui au Front National et qui partage avec François Hollande la même inquiétude: « En privé, M. Hollande se dit persuadé que Mme Le Pen, qui profite des difficultés de M. Fillon, est sous-estimée dans les sondages .  Si la candidate du FN arrive avec dix points d’avance au premier tour, celui qui arrivera en deuxième position peut avoir du mal à rassembler , avance un conseiller… ».

    Pour conjurer la menace et comme  Manuel Valls avant lui,  M. Cazeneuve   parcourt actuellement la France pour prêcher contre le vote Marine... une action prioritaire quand on est Premier ministre? En Lorraine lundi, le hiérarque socialiste,  commis de Bruxelles et comptable de l’épouvantable bilan du quinquennat Hollande,  a  tressé des lauriers à l‘union européiste. Il  a affirmé que Marine Le Pen « ne propose rien » pour la France, qu’un programme de protectionnisme intelligent n’est qu’ « illusion, mensonge et impasse  »,  que le FN c’est «  un parti  du désordre », du   «  mépris des institutions », des « mensonges dissimulés » et des « messages simplistes »…

    Culot sidérant?   Ahurissante faute de goût?  Ou peut-être plus prosaïquement mépris pour  les sentiments du pays réel, voire une incapacité à en mesurer l’intelligence?   C’est en tout  cas depuis Athènes que M. Cazeneuve a  mis en garde vendredi , dixit Le Monde,  contre  « le risque du populisme ».  Un populisme qui, si l’on croit le Premier ministre,  contrairement à l’ultra libre échangisme, à l’immigrationnisme et au mondialisme  des élites  hors-sol  « ruinerait la possibilité pour l’Europe » de protéger ses citoyens. « La France sera plus forte que les invitations (…) au recroquevillement. »

    Encore et toujours l’inversion accusatoire chère aux adversaires de  Marine et du FN.  De surcroît, affirme  Bruno Gollnisch,   tenir ce type de propos en  Grèce , pays où  la population est paupérisée, tiers-mondisée, mise à genoux par les trahisons successives  de sa classe politique  et le traitement  ultra-violent qui lui est infligé  pour répondre aux exigences du FMI, de la Banque centrale européenne et  de la Commission de Bruxelles,  relève au minimum d‘une forme de provocation plutôt perverse. Redisons-le ici, si Marine est élue,  elle mettra  les instances de l’UE devant leurs responsabilités.  Elle exposera clairement les conditions pour notre maintien: réappropriation de tous nos pouvoirs régaliens,   réaffirmation de  notre indépendance, de notre souveraineté monétaire, territoriale, économique,  législative.  C’est cela défendre la France, au nom du peuple! 

    https://gollnisch.com/2017/03/07/provocations-socialistes-bernard-cazeneuve-tient-corde/

  • La prétendue radicalisation de la droite

    La renonciation définitive du maire de Bordeaux a été confirmée ce 6 mars. Il ne se portera comme candidat de substitution dans la campagne présidentielle. Or, cette nouvelle n’aurait pas dû surprendre grand monde. Seuls les médias, sans doute pour vendre du papier ou de l'espace publicitaire, ont fait semblant de présenter cette fausse question comme un objet d'attention quotidienne, et combien haletante : "demain Juppé parlera", "le dispositif Juppé se prépare", "enfin on va savoir", "Juppé plan B", ce qui devient dans Libé, royaume du calembour oblige "Juppé plombé", etc.

    Et puis, comme prévisible, et comme annoncé par l'intéressé, le maintien du candidat investi par les primaires, a privé le projet de tout objet. Entretemps, les mêmes médias ont pu chroniquer et manipuler l'évolution alléguée de résultats de sondages mal définis, approximatifs, mais toujours assénés comme autant de certitudes.

    Ceci n'est pas nouveau, et les déconvenues de l'année 2016 n'empêchent pas les mêmes de recommencer en 2017.

    Retenons toutefois, parmi les motifs avancés par Juppé, l'un d'entre eux, à la fois le plus intéressant et celui qui se voulait accusateur. L’ancien premier ministre de Chirac se prononce contre ce qu'il fait mine de tenir pour une dérive : la "radicalisation" de la droite. Il accuse son propre parti d'avoir organisé, le 5 mars, une manifestation où seraient venus les plus déterminés de ses partisans.

    Appliqué à la droite ce nouvel élément de langage la désignant comme "radicalisée" n’est pas apparu innocemment. En de dehors M. Juppé que l’on rattache un peu généreusement à la droite, ce sont surtout les perroquets du pouvoir hollandiste qui en propagent l’abus. Radicalisation en effet s’applique à l’islamo-terrorisme ou à la l’ultra-gauche violente. (1)⇓

    Il convient de mesurer l'imposture.

    Quelle "radicalité" en effet que de brandir des drapeaux tricolores sur le parvis des Droits de l'Homme ! Quel extrémisme que de chanter la Marseillaise !

    Rappelons quand même que l'article 2 de la Constitution dispose que "l'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L'hymne national est la Marseillaise."

    Quant au droit de manifester, il résulte de l'article 11 de la Convention européenne des droits de l'Homme sur la liberté de réunion et de l'article 10 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen qui énonce : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi".

    Deux personnages, qu’on aurait pu croire hors jeu, sont intervenus : M. Hollande dont on ne doit pas perdre de vue qu’il continue de résider au palais de l’Elysée, et sa petite camarade Hidalgo. Leurs déclarations tendaient à dénoncer la radicalisation de la droite. Elles visaient ainsi stigmatiser, dans ce rassemblement, le fait qu’il risquait de mettre en cause le pouvoir de ce qu’on appelle "la justice". Ce mot un peu pompeux s’agissant, en fait, de la magistrature syndiquée, est utilisé de manière ambiguë car, par hypothèse sémantique la justice ne saurait être que juste. Il n’en va pas de même pour tous les magistrats, que l’on doit sans doute respecter tout en sachant qu’il s’agit d’hommes, et de femmes, comme les autres.

    Dans la constitution de 1958 l’autorité judiciaire n’est pas un pouvoir démocratique comme le sont le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif et comme pourrait l’être un authentique pouvoir judiciaire conçu selon le doctrine de Montesquieu, clairement séparé par conséquent. Elle ne doit certes pas, elle ne devrait pas interférer dans les pouvoirs législatif et exécutifs issus eux-mêmes du suffrage universel.

    C’est ainsi qu’elle ne saurait s’intéresser, pour le moment, avant la fin de ce misérable quinquennat, au salaire attribué par le chef de l’Etat à son coiffeur, rémunération bien plus élevée que celle de la plupart des attachés parlementaires, etc. On ne saura donc que plus tard, eu égard à la pauvreté de la chevelure confiée à ses soins diligents et coûteux, s’il s’agit d’un emploi fictif.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. Tout cela relevant, nous assure-t-on, d'un travail de "déradicalisation", pourrait s'agissant de "soigner" la droite, prendre modèle sur l'internement psychiatrique soviétique.

    http://www.insolent.fr/

  • Yvan Rioufol : "La droite fait le ménage : voilà au moins une bonne nouvelle"

    Tribune du jour d'Yvan Rioufol :

    "Les Républicains deviendront-ils enfin un parti de droite ? Les portes qui claquent à propos de l’affaire Fillon clarifient des non-dits et des hypocrisies. Il est temps d’acter le divorce entre la droite honteuse, incapable d’aborder la question identitaire autrement qu’avec des gants et un pince-nez, et ceux qui estiment que rien n’est plus urgent que de répondre à cette crise de civilisation qui mène à la guerre civile.

    Une grande partie de ceux qui quittent le navire n’avaient en réalité rien à y faire : je veux parler des centristes et des juppéistes qui n’ont jamais accepté leur lourde défaite lors des primaires de la droite et du centre. Je rappelle que François Fillon a été plébiscité, à cette occasion, pour son programme économique libéral mais aussi pour son projet sociétal et sa désignation du totalitarisme islamique comme ennemi à vaincre. Tous les Iago qui, à l’image de l’ancien porte-parole de Fillon, Thierry Solère, ont tenté jusqu’à ce lundi matin d’imposer Alain Juppé en remplacement du candidat officiel ont démontré qu’ils n’avaient rien compris de l’opposition fondamentale entre les deux hommes sur les questions sociétales. Celles-ci restent au coeur de la campagne, en dépit des efforts de la fausse droite de les évacuer. Ce qui apparait, dans ces derniers jours d’hystérie, est une pente totalitaire : des apparatchiks sont prêts à accorder tout crédit au "procès stalinien" fait à Fillon, afin d’obtenir son limogeage et son remplacement. le nom de François Baroin est même avancé. Mais il y a un hic : la société civile, excédée par ces pratiques, n’entend plus cautionner ce jeu anti-démocratique. Il va falloir faire avec le peuple.

    Le succès, dimanche au Trocadéro, de la manifestation pro-Fillon est venu rappeler qu’il n’appartenait pas à des partis déconsidérés ni à des traitres sans vergogne d’écrire l’histoire à la place des citoyens (...). Juppé, ce lundi, a bien fait de renoncer à participer plus avant au putsch contre l’homme blessé. Il a également admis qu’il ne pouvait lui-même incarner le renouvellement. En revanche sa description de la manifestation du Trocadéro, qui aurait "montré que le noyau des militants et des sympathisants LT s’est radicalisé", illustre le conformisme de ce dirigeant, caricature d’une élite qui ne supporte pas de voir des citoyens regimber (...) La droite fait le ménage : voilà au moins une bonne nouvelle."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’affaire Fillon, prétexte d’une vaste recomposition

    Analyse d'une recomposition politicienne, tentative de survie du Système, qui se fait sans l'assentiment et même contre la volonté d'une majorité de Français.  LFAR

    Derrière l’affaire Fillon se cache la création d’un futur « parti progressiste » voulu par le président de la République et une partie des élites financières. Cette recomposition politique a besoin de l’implosion de l’UMP. Eclairage.

    Comment expliquer l’acharnement judiciaire et médiatique sur un candidat à l’élection présidentielle qui, lors de son passage à Matignon, a montré une posture favorable à l’Union européenne, à l’immigration et aux créanciers de l’Etat français ?

    Un candidat qui, en cas de victoire, pourrait nommer comme premier ministre Henri de Castries, ancien patron du géant financier Axa et actuel président du comité de direction du lobbie mondialiste Bilderberg ?

    Les événements actuels semblent prendre racine dans la volonté déterminée de recomposer le paysage politique français. François Hollande en personne l’a affirmé : « Il faut un acte de liquidation. Il faut un hara-kiri. Il faut liquider le PS pour créer un Parti du Progrès » (Un Président ne devrait pas dire ça, propos tenus le 12 décembre 2015 et rapportés par Gérard Davet et Fabrice Lhomme – éd. Stock, 2016).
    « Liquider le PS pour créer un Parti du Progrès » (Hollande)

    Constatant la fin de course du Parti socialiste après le dernier mensonge de son candidat en 2012 (« Mon ennemi, la finance »), les scissions internes et la chute de sa popularité, face à un Front national aux portes du pouvoir, l’exécutif et ses soutiens cherchent désormais à repeindre le paysage politique.

    L’Elysée pilote la montée en puissance de son ancien homme de main, Emmanuel Macron. Le battu de la primaire du PS, Manuel Valls en personne, s’en est ému dans L’Obs du 19 janvier dernier : « J’en ai marre de voir que le secrétaire général de l’Elysée aide à lever des fonds pour celui qui veut tuer notre parti [le PS] ».

    Le ralliement soudain de François Bayrou au mouvement d’Emmanuel Macron (il aurait négocié environ 90 circonscriptions pour les prochaines élections législatives) et le départ de certains cadres du PS (dont le financier Jean Pisani-Ferry, en charge du programme), sonnent le début d’une recomposition des partis.

    L’implosion recherchée de l’UMP

    A l’heure de la montée des ‘populismes’, les enjeux sont importants. De puissants intérêts entrent dans le jeu.

    Les propriétaires de presse Pierre Bergé (Le Monde, L’Obs, Télérama, Challenges, etc) et Patrick Drahi (BFM, RMC, L’Express, Libération) affichent un soutien sans faille à Emmanuel Macron, les médias publics semblent tenus à une relative bienveillance, la banque d’affaires Rothschild – principal relais des créanciers de l’Etat français – active ses réseaux.

    Mais le projet n’est pas complet : il manque le ralliement des principales composantes du parti LR (ex UMP). La charge violente et continue contre son candidat actuel pour des emplois familiaux présumés fictifs aurait pour but de renverser François Fillon en faveur d’Alain Juppé, lequel est plus favorable à la « réunion de tous les progressistes » (Emmanuel Macron). François Baroin est également cité.

    Le FN, cible ultime

    De fait, les affaires ont fini par scinder le parti dit de droite : l’UDI, son allié de toujours, vient d’annoncer qu’il s’en détachait. Il pourrait attendre les prochaines législatives afin d’annoncer son ralliement au futur « Parti progressiste ».

    Si certains, à l’UMP, se sont félicités de leur départ (« Le QG de Fillon est nettoyé des éléments perturbateurs » affirmait Charles Beigbeder), la droite européiste perd ainsi des centaines de cadres, des financements précieux et un certain nombre de voix pour les prochaines élections.

    Les futurs scrutins pourraient voir un jeu à trois voire à quatre partis. Avec le Front national devenu arbitre, mais toujours cible ultime…  

    Politique magazine -  Consulter ... S'abonner ...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/