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élections - Page 365

  • La duperie du revenu universel

    Benoît Hamon propose dans son programme un revenu universel défendu aussi bien par les tenants de la gauche radicale que par ceux de l’ultralibéralisme.

    Les adversaires de Benoît Hamon, qui réintroduit l’idée du revenu universel dans le débat politique, le taxent d’irréalisme. Peut-être à tort. Après tout, ce revenu a été institué dans des pays aussi différents que l’Iran, le Koweït, la Namibie, Singapour et l’Alaska et, à titre expérimental, au Royaume-Uni, en Finlande, au Canada, cependant qu’il donne lieu à de sérieuses discussions en Suisse, en Catalogne et au Brésil. Et il compte pas mal de partisans.

    Maints hommes politiques et économistes y voient la solution au problème insoluble du chômage. Et, bien entendu, beaucoup attendent de lui le renforcement de la solidarité et l’éradication de la misère. Ce « revenu d’existence », dit aussi « revenu de base », serait versé à tout être humain vivant sur le territoire national, de la naissance à la mort, et son montant serait plus élevé pour les adultes que pour les mineurs.

    Hamon, pour sa part, préconise de commencer par porter le RSA – versé aux seules personnes sans ressources – à 600 euros par mois, pour finir par instaurer un revenu mensuel d’existence – attribué à tout individu sans conditions de ressources – d’un montant de 750 euros. La Fondation Jean-Jaurès, proche du PS suggère, quant à elle, de commencer à 60 euros pour tout mineur, 120 pour tout adulte, et d’arriver très progressivement à 500 euros par personne.

    D’autres, par réalisme, souhaitent limiter l’attribution de ce revenu aux seuls chômeurs et personnes sans ressources, pour commencer, et de moduler le montant du versement suivant les ressources, en ce qui concerne les actifs.

    En principe, ce revenu devrait s’ajouter aux autres aides sociales : minima sociaux, aides au logement, allocations familiales, indemnisations de chômage. Mais M. Hamon lui-même n’exclut pas qu’à terme ces aides puissent lui être intégrées. Et, dans ce cas, il serait étonnant que les « bénéficiaires » n’y perdent pas ; le revenu universel jouerait alors comme un rabot sur ces prestations. Et beaucoup de partisans du revenu universel pensent qu’il n’est financièrement supportable par l’État qu’à cette condition.

    Autrement dit, ce revenu risque bien de se révéler la pire des illusions, et la pire désillusion. Mais il présente un autre inconvénient, au moins aussi sérieux : celui de reléguer dans un ghetto tous ceux qui se trouvent dans l’impossibilité de trouver ou de retrouver un emploi, et de renforcer la flexibilité de l’emploi, des conditions de travail et des salaires, inévitablement tirés à la baisse.

    Oncle Benoît y a-t-il pensé ? Mais il est vrai que depuis plus de trois décennies, les dirigeants socialistes, résignés ou franchement convertis (suivant les cas) au néolibéralisme mondial et sans frein, considèrent le chômage et la précarité comme inhérents au système, et ne voient de solutions que dans l’assistanat généralisé et autres palliatifs.

    Emmanuel Macron disait récemment, à l’encontre de M. Hamon : « Le revenu universel existe déjà, il s’appelle le RSA ». Nous nous contenterons d’ajouter ici que, dans la Rome impériale, il prenait la forme de l’annone, versée gratuitement à une plèbe pauvre et oisive, ainsi sauvée in extremis de la misère (et retenue au bord de la révolte) et qui se divertissait à la taverne et aux spectacles du cirque.

    Politique magazine mars 2017 -  Consulter ... S'abonner ...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Ivan Rioufol : « Fillon fait l’erreur de s’allier avec des traîtres ! »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Carnet des présidentielles: Parrainages Marine Le Pen et Asselineau. Signature de Jean-Marie Le Pen pour sa fille, Fillon, Juppé, Macron et les autres…

    C’est officiel Marine Le Pen a récupéré 577 parrainages. De même que François Asselineau de l’UPR, 524. Parmi les parrainages de Marine Le Pen se trouve la signature de son père, Jean-Marie Le Pen, au titre de député européen.

    «Il faut que ces [500] parrainages proviennent d’au moins 30 départements ou collectivités d’Outre-mer différents, et qu’un même département ou une même collectivité d’Outre-mer ne fournisse pas plus de 10% du total la première fois», précise Laurent Fabius, le président du Conseil Constitutionnel. Le Figaro

    Le camp souverainiste, avec le ralliement d’Alain Soral et la sympathie déclarée dePhilippe de Villiers pour Marine Le Pen, est en train de se rassembler autour de la candidate FN qui poursuit sa campagne en tête des sondages. Elle est aussi la seule parmi les candidats de tête à être libre de sa parole publique avec un parti uni autour d’elle, dont les chapelles ne se disputent pas la gamelle et ne lui font pas pression pour qu’elle se perde en repentances diverses et variées, suivant les courants, comme c’est le cas pour François Fillon, qui se contorsionne en affirmant qu’il est innocent des accusations de la Justice, tout en ne cessant de répéter qu’il demande pardon pour ses erreurs. Comment peut-il s’étonner que les gens aient des doutes sur son innocence ?

    Par contre la ligne invariable des réponses sans aucune ambiguïtés de Marine Le Pen continuent de lui assurer une position privilégiée que ces basses manœuvres n’atteignent pas ou peu, bien qu’elle soit plus que jamais harcelée par des médias accusateurs, voire haineux, et une Justice aux ordres de l’Elysée,

    Qui est François Asselineau ?

    François Asselineau est un haut fonctionnaire, diplômé d’HEC puis de l’ENA, dont il sort en 1985 où il entre à l’Inspection générale des finances. Il commence alors une carrière de haut fonctionnaire à Bercy qu’il couple à plusieurs expériences dans des cabinets ministériels.

    Il travaillera ainsi pour plusieurs membres des gouvernements Balladur et Juppé, notamment comme directeur de cabinet de la ministre du Tourisme Françoise de Panafieu (1995-1996) puis comme conseiller du ministre des Affaires étrangères Hervé de Charette (1996-1997). Après la dissolution de l’Assemblée nationale et l’arrivée de la gauche au pouvoir, il se rapproche de Charles Pasqua, séduit par son opposition au traité d’Amsterdam. Il en deviendra le directeur de cabinet au Conseil général des Hauts-de-Seine entre 2000 et 2004. » Les Echos

    François Asselineau est donc un homme du Système issu des rangs des Républicains(ex-UMP), qui a été à l’école du très retord Charles Pasqua. Ce qui explique qu’il ait obtenu sans difficulté ses 500 signatures, bien qu’il n’ait aucun élu dans son parti, comme Dupont-Aignan, en dépit de l’exigence que les 500 parrainages « proviennent d’au moins 30 départements ou collectivités d’Outre-mer différents, et qu’un même département ou une même collectivité d’Outre-mer ne fournisse pas plus de 10% du total la première fois».  Alors que Marine Le Pen qui a de nombreux élus au FN a du racler les fonds de tiroirs pour répondre à ces nouvelles exigences du Conseil constitutionnel… La tentative de division des voix de la droite nationale  par la Droite molle est un classique de chaque élection présidentielle depuis la création du Front.

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  • Bruno Gollnisch - Macron et la colonisation, Puy du Fou, persécutions judiciaires contre le FN

  • La machine à perdre est en route et Fillon est son prophète

    Le laminoir implacable de la gauche mondialiste est en marche.

    Tout va bien, braves gens, les Républicains sont en ordre de bataille, les fils prodigues – et pas des prodiges – sont revenus au bercail, ce petit monde est remonté comme une pendule après l’expédition du Trocadéro ; pas celle de 1823, celle de dimanche dernier.

    Mobiliser 200.000 personnes (selon les organisateurs) – la fête des voisins avant l’heure, disent les mauvaises langues – convainc les Républicains que la route vers la victoire ne comporte plus d’obstacles et que tout le monde se fout bien des affaires juridico-émotionnelles de la famille Fillon.

    La droite applique avec une constance remarquable la grande tradition consistant à être en retard d’une guerre. Face à elle, la gauche reste en avance. Mais cette fois-ci, notre brave droite pseudo-traditionnelle oublie tout de même que la variable décisive dans cette élection, ce sont beaucoup d’électeurs qui n’ont pas forcément accès aux médias de la réinformation, aux réseaux sociaux, et vont encore moins se promener place du Trocadéro.

    Madame Michu, elle est abreuvée quotidiennement par le « 13 Heures » de France Inter, les journaux télévisés de monsieur Drahi, la presse nationale de monsieur Bergé et de la PQR de monsieur Baylet… Et pour décoller l’idée que le Fillon a piqué le pognon du peuple du cortex cérébral de la brave dame, il va falloir faire preuve d’imagination !

    Le laminoir implacable de la gauche mondialiste est en marche ; d’abord, on a placé des fusibles aux postes traditionnels : Cambadélis au PS, Hamon comme porte-flingue pour les élections, le tout en assurant la promotion d’un sous-marin nommé Macron.

    Car Macron a cet avantage incontestable que c’est un inconnu, ce qui lui permet de bramer toutes les incongruités possibles avec le succès que mesurent les derniers sondages – incontestablement achetés, par ailleurs.

    Le schéma est tristement prévisible : Fillon, beaucoup plus affaibli par un report de voix du centre vers Macron qu’en raison de ses affaires médiatico-juridiques, ne pourra récupérer son électorat passé à Marine et arrivera troisième au premier tour. Les Républicains appelleront à faire barrage au FN en répétant ce qui a permis à MM. Estrosi et Bertrand d’être élus grâce à la gauche, mais cette fois au profit de Macron, ce qui permettra aux éléphants de conserver leur siège à l’Assemblée à 11.000 € par mois dont assistante parlementaire, et zou ! c’est parti pour un Hollande rajeuni à l’Élysée…

    La droite – allégée du boulet du centre – a-t-elle la capacité à faire alliance avec le Front national en rentrant, enfin, dans le lard de la bien-pensance ?

    Fillon devrait y réfléchir à deux fois ; on voit bien que tous les poids lourds de la gauche commencent à soutenir Macron, et d’ici que Hamon se désiste, il n’y a qu’un pas… Désormais, il est au pied du mur. S’il appuie Marine Le Pen, il est probable que Macron, positionné au centre, n’aspirera pas toute la gauche ; on aura donc une femme à l’Élysée.

    http://www.bvoltaire.fr/guylesavoyard/machine-a-perdre-route-fillon-prophete,318302

  • Macron : quand le vernis craque - Journal du vendredi 10 mars 2017

  • Zizanies oligarchiques par Georges FELTIN-TRACOL

     

    La campagne présidentielle de 2016 aux États-Unis fut passionnante et inattendue avec le surgissement d’un profond mécontentement populaire cristallisé par le sénateur indépendant Bernie Sanders du côté démocrate, et le protectionniste Donald Trump chez les Républicains. L’élection présidentielle française de 2017 se révèle tout aussi riche en surprises politiques suite à l’application des funestes primaires qui ont sanctionné Manuel Valls, Nicolas Sarközy et, peut-être, Alain Juppé.

    Le conditionnel s’impose pour ce dernier, car, bien que largement défait au second tour de la primaire de la « droite » et du centre (33,51 %), le maire de Bordeaux pourrait finalement se présenter à la présidentielle, cocufiant ainsi les 4 400 000 électeurs qui ont l’habitude (et la joie ?) de l’être. En effet, le « Pénélopegate » est en train de couler la campagne de François Fillon, longtemps grand favori de l’élection.

    La révélation de ce nouveau scandale politico-financier par Le Canard enchaîné témoigne cependant de profondes divergences au sein même de l’oligarchie mondialiste. Certes, la transmission de l’« affaire Fillon » aux journalistes du palmipède imprimé revient principalement à un « cabinet noir » animé depuis l’Élysée par son secrétaire général, Jean-Pierre Jouyet. L’ancien secrétaire d’État aux Affaires européennes (2007 – 2008) du gouvernement Fillon entend de cette manière se venger du procès que lui intenta François Fillon en 2015. Mais, par-delà ces représailles, le puissant secrétaire général à la présidence de la République cherche à sauver le quinquennat de son vieil ami François Hollande en lui donnant pour successeur Emmanuel Macron.

    Contrairement à ce qu’on peut imaginer et quitte à se répéter une nouvelle fois, l’hyper-classe mondialiste ne constitue pas un ensemble homogène cohérent. Outre des nationalités différentes et des âges variables, l’oligarchie planétaire doit composer avec des rivalités, latentes ou non, d’origine privée, financière, économique et marchande. L’ancien et unique premier ministre de Sarközy (une autre fonction fictive ?) a beau avoir donné de nombreux gages au mondialisme, à savoir être le candidat de la City de Londres et de se faire conseiller par Henri de Castries du Groupe Bilderberg (Young Leader en 1994 de la French-American Foundation), François Fillon indispose des membres importants de la « Nouvelle Classe » planétaire.

    Ils n’oublient pas que l’ancien lieutenant du gaulliste social-souverainiste Philippe Séguin (toujours hostile au camp dissident) vota « non » au traité de Maastricht en 1992 avant finalement de l’accepter quelques années plus tard, puis de défendre les autres traités européens dont celui de Lisbonne en 2008 qu’il fit ratifier par le Parlement. Cette « faute originelle » perdure encore. En janvier 2017, François Fillon intervint devant les responsables de la droite allemande au siège berlinois de la Fondation Adenauer. Son discours souverainiste-européiste ravit les cadres de la CSU (Union sociale-chrétienne) bavaroise, mais irrita l’aile gauche de la CDU (les démocrates-chrétiens). Certains milieux mondialistes craignent que le député de la deuxième circonscription de Paris soit un Viktor Orban hexagonal à la puissance cent !

    Par ailleurs, François Fillon n’a jamais caché sa proximité avec Vladimir Poutine qu’il tutoie. Son entourage immédiat (Jean de Boishue, Igor Mitrofanoff Thierry Mariani, Bruno Retailleau) est plutôt russophile. Des cénacles cosmopolites s’effrayent de l’apparition possible d’un axe majeur Trump – Fillon – Poutine capable de contrecarrer leurs visées d’autant que François Fillon fut longtemps un spécialiste à l’Assemblée nationale des questions militaires et de défense nationale. Enfin, le christianisme revendiqué du candidat et le soutien indéfectible de Sens commun (l’émanation droitière de La Manif pour Tous) ainsi que les œillades prononcées du mensuel néo-conservateur Causeur les indisposent grandement. Ils oublient qu’en tant que ministre de la soi-disant Éducation nationale, Fillon a introduit le calamiteux socle commun des compétences et encouragé la suppression concertée de la notation sur 20…

    Les risques sont donc élevés pour que l’hyper-classe ne permette pas un second tour Marine Le Pen – François Fillon. Elle entend par conséquent les affaiblir en déclenchant des enquêtes conduites par une justice instrumentalisée et en publiant régulièrement des sondages manipulés. Elle mise tout sur le seul candidat qui concilie l’ultra-libéralisme économique et le libéralisme culturel libertaire : Emmanuel Macron, indéniable champion des métropoles globalisées, des banques rapaces et des médiats oligopolistiques.

    Incarnation de « Nuit debout pour les traders », Macron (hors le cas d’Alain Juppé) reste la seule garantie de maintenir le carcan austéritaire sociétaliste – multiculturaliste. Chouchou des places financières de Francfort et de Wall Street (en forte concurrence avec la City), l’ancien ministre de l’Économie, s’il parvient à la présidence de la République, accélérera la dissolution de la France européenne dans le magma de l’indifférenciation marchande, ce que ne souhaitent pas d’autres mondialistes qui soutiennent, eux, François Fillon de peur de provoquer d’éventuelles réactions populaires spontanées et incontrôlables.

    Georges Feltin-Tracol

    http://www.europemaxima.com/zizanies-oligarchiques-par-georges-feltin-tracol/

  • Sondages : la nouvelle manipulation de Hollande

    Les sondages, dans les prochaines semaines, devraient faire monter les candidats de droite.

    Donc, depuis que l’UDI a mis fin à sa « tentation » Macron (c’est le mot qu’ils ont eux-mêmes employé), M. Fillon est remonté en selle et l’on retrouve donc notre quinté : Mélenchon, Hamon, Macron, Fillon et Mme Le Pen.

    Et toujours les mêmes sondages, aussi : Mélenchon, 10-12 % ; Hamon, 14-16 % ; Macron, 23-25 % ; Fillon 19-21 % ; Le Pen, 25-27 %. Avec la marge d’erreur de 2 %, les choses sont, en fait, très serrées, d’une part entre les trois premiers, d’autre part entre Hamon et Mélenchon. D’ailleurs, l’institut Filteris, le seul à avoir donné Fillon gagnant à la primaire, donne des chiffres vraiment très serrés : les trois grands à 22 %, Hamon et Mélenchon chacun à 14 %. Et surtout, le total des candidats de droite encore plus bas !

    Dans une France que tous les résultats électoraux de ces dernières années et toutes les analyses décrivent comme très majoritairement à droite et partagée en trois forces à peu près équivalentes : gauche, droite, Front national. Bizarre…

    Ces sondages révéleraient, donc, deux tendances contradictoires avec cette situation : d’une part un quatre-quarts (et non une tripartition) entre une gauche protestataire (Hamon-Mélenchon), une gauche libérale et centriste, une droite de gouvernement et le Front national ; d’autre part une gauche totalisant 50 % ou plus des suffrages.

    Que la gauche soit divisée, c’est un fait. Mais que ces deux tendances soient toutes les deux si élevées, c’est quand même très surprenant : Macron, l’héritier de Hollande vers qui tendent actuellement les socialistes à 25 % ? Quasiment le score de Hollande en 2012 ! Et Hamon et Mélenchon totalisant, eux aussi, 25 % des suffrages, c’est-à-dire le double de la gauche protestataire de 2012 ? Tout cela est impossible. Il y a une grosse embrouille quelque part. De deux choses l’une : soit Macron a siphonné la quasi-totalité de l’électorat socialiste, et alors Hamon ne pourrait être à 15 % ; soit Macron est très fortement surévalué dans les sondages. En fait, les deux sont certainement très surestimés.

    Mais alors, cela signifie que les sondages, dans les prochaines semaines, devraient faire monter les candidats de droite. Car il faut bien que nos sondeurs se rapprochent, « en marche » ou à reculons, de la vérité du 23 avril.

    Mais sur ce chemin, dans une campagne très particulière, on pourrait aussi imaginer que celui des trois candidats de la gauche qui baisserait au point de se marginaliser mais qui menacerait le plan Macron se retirerait. M. Hamon serait parfait dans ce rôle du figurant qui disparaîtrait dans la dernière ligne droite. Et, d’ailleurs, les grandes manœuvres ont déjà commencé pour atteindre cet objectif. Chaque jour apporte son lot de socialistes qui passent chez Macron : tel député, tel ministre (Le Drian), tel vieux sage (Delanoë). Histoire de continuer le siphonnage en douceur. Quelques fidèles de Hamon crient à la trahison :

    « On donne aux électeurs le sentiment qu’on les prive de leur choix de la primaire, c’est un viol démocratique »

    confie l’un d’eux au Figaro. Il ne reste plus qu’à attendre le retour du perdant de la primaire pour accélérer ! Et on peut compter sur Valls pour être un peu plus énergique que Juppé ! En fait, après la séquence « torpillage de Fillon », Hollande, sans surprise, s’est lancé dans la même manipulation avec son propre parti, espérant que dans dix jours Hamon, se retrouvant tout seul, avec un sondage à 5 %, vienne au « 20 Heures » de France 2 annoncer son désistement en faveur de Macron, « avec l’accord du président de la République, dans l’intérêt de la France, et de la gauche. »

    http://www.bvoltaire.fr/pascalcelerier/sondages-nouvelle-manipulation-de-hollande,318200

  • Levée de boucliers contre le Turc Erdogan qui veut faire campagne en Europe

    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Le 16 avril prochain, les Turcs sont appelés aux urnes pour plébisciter leur président Erdogan. Le référendum porte sur une réforme constitutionnelle visant à présidentialiser davantage la République turque, notamment en supprimant le poste de Premier ministre.

    Au-delà des polémiques sur le caractère autoritaire du régime turc, ce sont les manifestations prévues en Europe qui inquiètent. Dans les pays à forte immigration turque, les partisans de l’AKP, le parti islamiste dit modéré au pouvoir, entendent organiser des rassemblements en faveur du « oui » au référendum. Des hommes politiques turcs sont même conviés : le ministre des Affaires étrangères turc prévoyait ainsi de se rendre aux Pays‑Bas ce samedi.

    Mais cette propagande électorale turque n’est pas du goût des dirigeants européens. En Allemagne, en Autriche, aux Pays‑Bas, les gouvernements s’opposent à ces rassemblements et à l’invitation d’officiels turcs. Ils craignent les débordements, notamment avec les opposants à Erdogan. Ils ne veulent pas non plus faciliter le plébiscite de ce dernier.

    La pression des partis populistes est aussi pour quelque chose dans ces décisions, qui émanent de gouvernements « politiquement corrects ». Le PVV (le Parti de la liberté néerlandais), le FPÖ autrichien, l’AFD allemande réclament une position de fermeté face à la Turquie. Ces rassemblements électoraux pourraient en effet accroître l’emprise du régime turc sur les immigrés turcs, concourant à faire de ces derniers, une cinquième colonne de l’Etat turc. En période électorale ou pré-électorale, les dirigeants européens préfèrent prendre les devants.

    http://fr.novopress.info/