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élections - Page 377

  • En France, le retour du peuple

    PAR CHRISTIAN TARENTE

    Les événements extérieurs survenus en 2016 - succès international de Poutine, Brexit, élection de Trump -, tout à fait inattendus, ont heureusement surpris ceux qui aspirent à secouer le cocotier mondialiste. En réalité, ils n'ont pas de quoi nous réjouir : alors que le monde se réveille, nous, Français, continuons à nous repaître de combats de coqs dans des fonds de basse-cour... Comment voir autrement ces fameuses « primaires », qui étaient censées apporter une modernisation décisive à notre vie démocratique ? Le pays légal reste fidèle à son refus de prendre en compte le bien commun. Pourtant, le peuple de France multiplie les signes de son réveil. Longtemps leurré par le rêve mondialiste - horizon irremplaçable des élites, de la classe politique et des médias -, il a eu peu à peu les yeux dessillés par le réel. Sur au moins trois plans : les conséquences de l'immigration exorbitante ; les résultats d'une économie livrée aux seules forces du marché planétaire ; enfin, les perspectives menaçantes ouvertes par le rejet de toute éthique naturelle. Dans ces trois cas, on a pu voir des révoltes gronder. Le jour où elles sauront comprendre ce qui les relie et se coordonner, les Français seront mûrs pour passer de la simple révolte à la révolution culturelle globale que la situation exige.

    LE PEUPLE NOUS DEÇOIT : CHANGEONS LE PEUPLE !

    On a vu comment l'immigration, répondant initialement à des besoins purement économiques, a progressivement engendré un monstre idéologique où les fantasmes d'un nomadisme généralisé ont rejoint les vieilles haines contre le passé de la France, et d'abord son patrimoine chrétien. Des populations assimilablestant qu'elles étaient peu nombreuses et qu'il y avait volonté de les intégrer, se sont retrouvées trop importantes pour pouvoir éviter plus longtemps un clivage culturel dommageable à tous. On se rappelle les « odeurs » dénoncées par Chirac, en dépit de son « progressisme » revendiqué. L'Islam lui-même, dans ses aspects socio-politiques comme sur le plan des moeurs (voile, hallal, etc.), a fini par apparaître comme destructeur du mode de vie français. Les élites, au lieu de prendre le problème à bras le corps, se sont abritées derrière une ligne de défense : la dénonciation de l'islamophobie. Une digue qui s'est révélée de plus en plus fragile.

    Confronté à ces nouvelles réalités, le peuple les a d'abord subies passivement comme on subit les intempéries. Puis il a réagi, avec ses seuls moyens : le racisme, c'est-à-dire le rejet global de l'autre, ou, lorsque des élections lui en donnait l'occasion, le vote Front national. Il est indéniable que, sur ce sujet, le peuple attend désormais du pouvoir, quel qu'il soit, une politique forte. Mis à part les discours électoraux, qui n'engagent « que ceux qui y croient », rien n'indique encore que les élites en aient pris conscience : en 2016, la seule immigration « légale » est en nette croissance par rapport à 2015, et représente l'équivalent de villes comme Bordeaux, Rennes ou Le Havre. « Grand remplacement » ? « Changement de peuple » ? En tout cas, on voit bien qu'il y a là un facteur déterminant de ce qu'il est convenu d'appeler la « droi-tisation » de la société.

    LA CASSE ÉCONOMIQUE

    Un nom marque l'origine du grand dérapage économique que nous continuons de vivre, même s'il a du plomb dans l'aile : Jean Monnet. Après la Libération, Monnet s'est habilement allié à la démocratie chrétienne alors au pouvoir, imperméable aux arguments gaulliens, et qui, naïve, n'a pas vu où il voulait l'emmener, et la France avec elle. Monnet, c'était le libre-échange généralisé, européen et transatlantique pour commencer, et c'était le triomphe des puissances d'argent. C'est son programme qui a été réalisé, non sans certains succès économiques, mais avec des effets pervers, destructeurs en profondeur de la société, tant sur les plans politique, social et humain que du point de vue économique lui-même.

    FRANCE PÉRIPHÉRIQUE ET HORREUR ANTHROPOLOGIQUE

    On lui doit notamment la dislocation méthodique du tissu industriel français, et le chômage qui lui est lié. Le résultat, consternant, est surtout humainement dramatique. La description clinique du stade actuel en a été faite par le géographe Christophe Guilluy, notamment dans son livre La France périphérique (Flammarion). Encore n'est-ce qu'un des aspects d'une dérive progressive, une véritable fuite en avant : elle a conduit à construire l'Europe contre les nations, alors qu'il fallait au contraire, pour qu'elle soit durable, bâtir la solidarité européenne sur la reconnaissance des réalités nationales, bref, faire l'Europe des nations. La prise de conscience de cette réalité par le peuple de France est sans doute longue et difficile, tant la propagande « pro-européenne » est omniprésente, mais le rejet progressif de l'oligarchie encore dominante prélude à une remise en cause de tous ses dogmes. Le Brexit en a été un signal retentissant.

    Simone Veil, auteur de la loi autorisant l'avortement, ne semble pas en considérer les suites sans quelque désarroi. Sur le mode de Guillaume II disant de la guerre mondiale qu'il avait provoquée : « Je n'ai pas voulu cela. » Les suites de la loi Veil, c'est l'application systématique d'un « effet cliquet » conduisant à avancer sans cesse vers une destruction croissante de la nature humaine. Selon la formule d'Alphonse Allais, « quand on a passé les bornes, il n'y a plus de limites... » C'est en effet ce à quoi on assiste, faisant redouter le pire des perspectives annoncées par le « transhumanisme ». À cet égard, l'optimisme invétéré d'un Luc Ferry n'est, hélas, pas de nature à nous convaincre, contrairement aux mises en garde de beaucoup d'autres, comme Jean-Pierre Dickès.

    Cet « effet cliquet » paraissait inéluctable quand la décision d'étendre l'institution du mariage civil aux homosexuels a fait déborder le vase. Et ce fut la grande révolte populaire de la Manif pour tous. Sans effet apparent, puisque l'autisme des parlementaires a imposé le vote de la loi, mais la résonnance en a été profonde : on sait désormais qu'une réaction est possible, le printemps 2013 en constitue une butte-témoin, prélude à l'indispensable révolution culturelle de demain.

    Le retour du peuple fait peur à ceux qui ont tôt fait de le stigmatiser en le qualifiant de « populisme ». Ils se gardent bien de donner la moindre publicité au « Baromètre politique français », le dispositif d'enquête électorale le plus complet jamais réalisé en France, dû au Centre de recherches politiques de Sciences Po, le CEVIPOF. On y constate que, depuis des années, l'institution dont les Français ont la meilleure opinion est... l'armée. Suivie de la police et des PME... Et cette tendance ne cesse de croître. Le retour du peuple ? Ce sont maintenant les statistiques officielles qui l'annoncent..  

    Politique magazine, février 2017  -  Consulter ... S'abonner ...

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Tous les coups sont permis

    Réalisés après l’annonce du ralliement de François Bayrou à Emmanuel Macron, les nouveaux  sondages Kantar Sofres Onepoint pour LCI et Odoxa-Dentsu Consulting pour France 2 diffusés  hier,  indiqueraient  que si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu ces prochains jours, François Fillon, avec 19 à 20% des voix serait éliminé du second tour au profit  du candidat préféré de Bruxelles, de  la finance internationale et  des cénacles mondialistes, Emmanuel Macron (25%). Ce dernier ne semble pas pâtir, et cela peut tout de même surprendre, de ses bourdes et de la vacuité de plus en plus visible de son discours.  Marine Le Pen maintient sa première place et continue même  à progresser  avec 27% des voix.  Dans ce climat de fin de règne et de dynamique nationale, il n’y a rien d’étonnant à ce que le Système multiplie les attaques, tous azimuts,  contre le camp national et patriotique. On le voit bien sûr avec les persécutions judiciaires orchestrées contre le FN par certaines instances bruxelloises et relayées en France par le pouvoir socialiste. Hier à Nantes, Marine a d’ailleurs appelé solennellement  les magistrats à « ne pas contrecarrer la volonté du peuple ». « L’Etat de droit est le contraire du gouvernement des juges.  Les magistrats sont là pour appliquer la loi, pas pour l’inventer, pas pour contrecarrer la volonté du peuple, pas pour se substituer au législateur ».

    Parallèlement aux attaques contre le FN dans l’affaire dite des assistants parlementaires, une nouvelle offensive a été lancée ces derniers jours avec la mise en examen  du dirigeant de la société Riwal, Frédéric  Châtillon,  prestataire de service du FN.  Certes, ce n’est pas une surprise, le 22 février lors de son passage au JT de TF1, Marine avait prévenu les Français que  les coups bas, les manips médiatiques ne faisaient que commencer… Car il s’agit  de tout faire pour porter au pouvoir  le « candidat des assurances »  ou celui  « des banques et des médias » relevait encore la présidente du FN  hier. «  Voyez avec quel zèle les puissances d’argent prennent ouvertement parti pour Emmanuel Macron, comme Pierre  Bergé  qui met son journal Le Monde à son service… »

    Les supplétifs du Système que sont les milices d’extrême gauche sont également entrées dans la danse, chargées par le pouvoir  de créer un climat anxiogène de violences autour de la campagne du FN et des déplacements de sa candidate. Le but poursuivi est assez limpide:  faire peur aux Français en brodant sur le thème plus ou moins  subliminal  du voyez ce qui vous attend si Marine gagne la présidentielle… ». Ce fut la cas cette fin de semaine avec la mise à sac du centre-ville de Nantes lors de la manifestations organisée notamment à l’appel  de  l’Union démocratique bretonne (UDB) et des zadistes de Notre-Dame des Landes. «11 policiers et gendarmes ont été blessés et contusionnés». Parmi eux, un gendarme a été brûlé au deuxième degré aux jambes. Il a été hospitalisé », a précisé un communiqué de la  gendarmerie.

    Hier, un bus transportant des frontiste a été attaqué par des zadistes sur la RN137,  à proximité de Notre-Dame-des-Landes, la route ayant été coupée pour empêcher l’arrivée au Zénith de Nantes où Marine a tenu une réunion qui a battu tous les records d’audience sur cette terre de l’ouest  réputée rétive au vote FN… Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux a «condamné avec la plus grande fermeté les violences commises»;  ce qui ne mange pas de pain mais ne lève pas les interrogations légitimes sur le maintien de l’autorisation accordée  à cette manifestation d’extrême gauche, - a fortiori en plein état d’urgence-,  dont il était évident qu’elle serait le théâtre de débordements et d’exactions.

    La palme de l’hypocrisie pourrait être aussi  attribuée  à François Fillon qui dans un communiqué a accusé  « solennellement le Premier ministre et le gouvernement de ne pas assurer les conditions d’un exercice serein de la démocratie », « ils portent une très lourde responsabilité en laissant se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile qui ne peut que profiter aux extrêmes ».  Mais le candidat de la droite libérale s’est aussi signalé en établissant un parallèle particulièrement malhonnête entre l’action des milices d’extrême gauche et la réunion publique de M Macron à Toulon le 18 février  « perturbé » dit-il  (pacifiquement) par un rassemblement de Pieds Noirs et de militants FN protestant contre les propos scandaleux de l’ex ministre de l’Economie sur la colonisation.

    Si Bernard Cazeneuve fut un ministre très inefficace dans la lutte contre la délinquance et très peu apprécié par les policiers et gendarmes lors de son passage place Beauvau, il entend utiliser son nouveau costume de ministre de l’Intérieur pour lutter lui aussi activement contre le Front National. Le site de BFMTV souligne que M. Cazeneuve  « va mettre à profit ses dernières semaines à Matignon pour enchaîner les déplacements thématiques contre le Front National. » « Ma responsabilité est de tout faire pour démontrer aux Français que les propositions du FN sont des impasses dissimulées derrière des mensonges », affirme-t-il dans le Journal du dimanche.  « Pour moi la priorité c’est le rassemblement pour faire barrage au Front National» précisant qu’il se déplacera en province  (avec l’argent des contribuables ? s’interroge Bruno Gollnisch) pour  «  souligner les dégâts causés par le FN »,  «le « populisme dangereux et mortifère » comme il la affirmé pareillement dans Le Parisien.

    Populisme dont il pourrait après tout aussi faire le reproche  au  Parisien qui a eu le front de faire état que la famille de Théo, ce jeune homme sérieusement blessé après un contrôle de police le 2 février àAulnay-sous-Bois, « est au coeur d’une enquête financière pour abus de confiance et escroquerie. Les interrogations portent sur une somme de 678 000 euros»,  perçue « entre janvier 2014 et juin 2016 par le biais de contrats d’accompagnement à l’emploi, dit contrat aidés» (une usine à gaz socialiste parmi d’autres). «Une affaire qui embarrasse les autorités, et ce jusqu’au plus haut sommet de l’Etat».

    Toutes choses qu’un François Hollande s’est bien gardé de dire aux Français quand, devant les caméras, il tressait des louanges à la famille de Théo  Luhaka ou pire encore peut-être, dont il n’était même pas au courant en allant au chevet du jeune homme, omettant de se rendre à ceux des policiers blessés dans les manifs d’extrême gauche ces derniers mois. Nous l’avons dit, pour fustiger les Français qui entendent rester eux mêmes,  « cette putain de France »  décrite comme  « raciste », dixit Oulaya Amamra sacrée meilleur espoir féminin à la cérémonie des Césars pour  son rôle dans le film Divines (sic), toutes les arnaques et tous  les coups s(er)ont permis.

    https://gollnisch.com/2017/02/27/tous-les-coups-sont-permis/

  • Le nouveau clip de Marine Le Pen : et vous, avez-vous « besoin de Marine » ?

    « J’ai besoin de Marine. » Tel est le leitmotiv du deuxième clip de campagne de Marine Le Pen, dont le nom de famille n’est jamais prononcé. Durant deux minutes et demie défilent à l’écran des Français, qui, tous, répètent : « J’ai besoin de Marine », et expliquent pourquoi.

    Il y a le marin pêcheur, qui « ne veut plus crouler sous les contraintes, les quotas et les normes » ; la retraitée, qui ne veut plus « d’une monnaie qui affaiblit mon pouvoir d’achat » ; la jeune fille qui ne veut plus « avoir peur » quand elle traverse « certaines rues, certains quartiers, ou dans les transports en commun » ; la mère de famille qui veut voir ses enfants grandir dans une France respectée, « sûre de ses valeurs » ; le chef d’entreprise qui ne veut pas « d’un Etat qui m’étouffe sous les impôts » mais d’un Etat qui lui « permet de travailler, d’embaucher », et « qui protège » notre économie, « mon entreprise et mes salariés ».

    Il y a l’enseignant qui veut « retrouver la fierté » de sa mission et « transmettre le savoir » ; l’agriculteur qui veut pouvoir vivre de son métier « dans la dignité » ; celui qui veut « un gouvernement qui se préoccupe de l’emploi des Français plutôt que des migrants » ; le policier qui réclame « réellement le soutien de l’Etat » ; l’étudiante (ci-dessus) qui ne veut pas avoir le choix, à la fin de ses études, entre « travailler pour un salaire de misère ou partir à l’étranger », etc.

    A la fin, Marine Le Pen, que l’on voit derrière son bureau mais qui s’exprime en voix off, lance : « Pour remettre la France en ordre, j’ai besoin de vous. » Très fort.

  • Loi Taubira, famille, euthanasie : "la cohérence est du côté de Marine Le Pen"

    Marion Maréchal Le Pen a été interrogée sur Atlantico. Extraits :

    6a00d83451619c69e201b8d264e8e6970c-800wi.jpg"[...] Je suis convaincue que l'offre gagnante dans ce pays correspond plus ou moins à l'alchimie réalisée par Nicolas Sarkozy. La dernière fois qu'il y a eu un véritable engouement pour un candidat, quoi qu'on en dise, au cours de ces dernières décennies, c'est quand même Nicolas Sarkozy en 2007. Cela ne l'a pas empêché de décevoir mais quelque chose c'était passé. C'est une alchimie qui a réussi à mettre dans un même horizon, à la fois, les classes populaires, la France périphérique, les classes moyennes et, la droite bourgeoise conservatrice, sans que cette désignation ne soit péjorative. Nicolas Sarkozy est parvenu à emmener sur un même chemin deux classes sociologiques qui ne se fréquentent pas forcément, qui n'ont pas les mêmes aspirations mais qui arrivaient à se retrouver dans la vision de la France qu'il portait. Et je crois que c'est le chemin qu'a pris aujourd'hui Marine Le Pen, c’est-à-dire d'arriver à parler à ces deux France là, à leur offrir une vision de la France dans laquelle ils peuvent se reconnaître. [...]

    Patrick Buisson avait notamment indiqué qu'une part des électeurs de Jean Luc Mélenchon et de François Fillon pourraient voter Marine Le Pen. Que faites-vous pour donner une réalité à ces propos ? L'alliance des droites rêvée par Patrick Buisson est-elle un objectif pour vous ? Celle-ci est-elle en cours ?

    Marine Le Pen a déjà donné de nombreux signaux, elle peut difficilement en faire plus. Notamment en expliquant que son gouvernement ne serait pas exclusivement frontiste, que le premier ministre ne serait pas nécessairement issu du Front national. Je plaide, et je ne suis pas la seule, c'est une idée qui a pris corps, pour anticiper une nécessaire alliance avec un certain nombre de candidats issus du courant de la droite nationale conservatrice, au cas par cas, pour les législatives. Il est vrai qu'il y a un certain nombre de personnalités issues de la société civile, ex-politiques ou politiques, avec qui nous partageons beaucoup. Après, pour autant, le terme "union des droites" est assez obsolète en raison de ce qu'est devenue la droite en France aujourd'hui. L'UDI est alliée aux Républicains, et nous avons constaté un reniement de cette droite, avec une soumission totale à la gauche culturelle. À ce titre, je ne vois pas l'utilité politique de s'allier avec une fausse droite. Donc, s'allier au plan national, non, mais en revanche, s'allier avec des personnalités, oui, bien évidemment. Je souhaite que cela puisse se faire et cela se ferait d'autant mieux si Marine Le Pen était confrontée à la gauche au 2e tour. Notre ambition est de convaincre tout cet électorat que l'on peut qualifier de "droite hors les murs", qui sont un peu les abandonnés du RPR des années 80, que la véritable alternative qui se présente à eux n'est pas François Fillon, mais le Front national. C'est l'enjeu.

    Marine Le Pen a indiqué son souhait de revenir sur la loi Taubira, en indiquant " je suis pour que la filiation soit réservée à un papa et une maman". Alors que MLP était plutôt en retrait vis à vis de la Manif pour tous, cette déclaration a-t-elle eut un effet ? Constatez-vous, sur le terrain, un report des électeurs catholiques de François Fillon, vers Marine Le Pen ?

    C'est à mon avis un débat qui a été largement sur-interprété. Le seul débat qui a eu lieu en interne est celui de la participation à la Manif pour tous. Je rappelle qu'à l'époque, c'est Frigide Barjot qui refusait la parole au Front national, alors qu'elle la donnait au moindre conseiller régional socialiste. Cela a été vécu comme une véritable injustice et il est vrai que cela était compliqué pour Marine Le Pen, dans sa stature présidentielle, de ne pas avoir de parole. Ce qui ne nous a pas empêché de voter à l'unanimité en bureau politique le retrait de la Loi Taubira et de réaffirmer, chaque fois que Marine Le Pen en a eu l'occasion, qu'elle abrogera cette loi, qu'elle luterait contre l'extension de la PMA, qu'elle s'opposerait fermement à la gestation pour autrui, et qu'elle s'opposerait même à ce qui a été mis en place par la CEDH, c’est-à-dire la circulaire Taubira sur la retranscription obligatoire des enfants nés de GPA à l'étranger. Je ne vois pas comment nous pourrions être plus clairs sur ces sujets. De la même manière que le Front national a été seul à voter contre la nouvelle version de la loi Clays-Léonetti sur l'euthanasie. Sur tous ces sujets, la cohérence est du côté de Marine Le Pen. C'est ce que nous constatons d'ailleurs puisque le Front national est le premier parti chez les catholiques de France depuis les régionales. Cet électorat nous résistait, mais est venu vers nous suite aux renoncements de la droite. De plus, Marine Le Pen a une politique familiale très ambitieuse, sur le retour de l'universalité des allocations familiales tout en mettant en place la priorité nationale, sur la facilitation de la transmission du patrimoine, retour de la liberté sur le congé parental, la baisse de l'IR qui bénéficiera directement aux familles. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Tout faire pour barrer la route à Marine Le Pen : même la violence

    Il est grand temps que les patriotes se réveillent et réagissent.

    Onze policiers et gendarmes ont été blessés, et des dégradations importantes en centre-ville ont été commises à l’occasion de heurts, parfois extrêmement violents, qui ont émaillé la manifestation organisée à Nantes, samedi après-midi, contre la venue de Marine Le Pen. À l’appel de la CGT et de l’Union syndicale solidaires et des jeunes communistes, environ 2.000 personnes s’étaient rassemblées pour protester contre la tenue du meeting prévu, ce dimanche, par la candidate du Front national à l’élection présidentielle.

    Selon un scénario désormais bien connu, à peine le cortège de la manifestation parti, plusieurs centaines d’individus, cagoulés et casqués, appartenant à l’extrême gauche, s’en sont rapidement pris aux forces de l’ordre ainsi qu’au mobilier urbain, aux magasins et aux édifices publics, lors de véritables batailles rangées. Si de tels comportements ont souvent été observés par le passé lors de la tenue de réunions ou de rassemblements du Front national, ils prennent désormais une autre signification et une tout autre dimension.

    En effet, il apparaît clairement qu’après avoir « neutralisé » le candidat de la droite parlementaire à l’élection présidentielle en usant des moyens les plus détestables, les forces socialo-gauchistes farouchement opposées à une possible victoire de Marine Le Penen mai prochain – et des forces de droite d’un façon générale – ont décidé de la combattre par tous les moyens. Sur le terrain judiciaire tout d’abord, en lançant juges et policiers aux basques de celle qui fait la course en tête dans les sondages depuis maintenant plusieurs mois.

    C’est ainsi qu’après avoir saturé l’espace médiatique avec l’affaire Penelope, c’est maintenant au tour des assistants parlementaires du FN à Bruxelles d’occuper des pans entiers de l’actualité.

    Comme cela a été le cas pour François Fillon, il s’agit d’appliquer le constat cher à Voltaire selon lequel : Médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose. »

    C’est ensuite en coupant l’herbe sous le pied de la présidente du parti frontiste lors de ses déplacements à l’étranger, afin qu’aucun dirigeant européen ne la reçoive. Par ces manœuvres méprisables et ignominieuses, la gauche encore au pouvoir entend ainsi discréditer la réelle dimension politique de Marine Le Pen aux yeux des Français. Enfin, jouant sur toutes les peurs, et afin d’accréditer la thèse selon laquelle l’arrivée au pouvoir de la candidate du FN serait synonyme de chaos, voire même de guerre civile, des manifestations (telle celle de Nantes) sont subtilement orchestrées et manipulées dans l’espoir de voir un maximum d’électeurs renoncer à leur vote en faveur de la dirigeante frontiste.

    Tous ces procédés, dignes des pratiques mises en œuvre par les partis extrémistes au pouvoir dans certains pays lors de la première moitié du 20e siècle, sont profondément antidémocratiques. Ils sont destinés à occulter les nombreux échecs de ceux, droite et gauche confondues, qui gouvernent la France depuis plusieurs décennies. Ils veulent se substituer aux programmes de gouvernement ineptes et voués au fiasco, de politiques qui ne visent plus que leurs intérêts personnels. Ils entendent, enfin, tromper les Français et diriger leur choix électoral, fût-ce au prix de la tromperie et du déshonneur.

    Face à de telles méthodes, il est grand temps que les patriotes se réveillent et réagissent. Si un sursaut, qui ne sera possible que dans l’union des droites, n’intervient pas rapidement, le changement qui était promis et tant attendu en mai prochain sera définitivement compromis.

    http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/faire-barrer-route-a-marine-pen-meme-violence,316216

  • 2017, en toute simplicité #5 : « Marine, c'est la souveraineté ! »

  • « La foudre médiatique a frappé une famille traditionnelle »

    Entretien avec Christian Vanneste

    Monde-et-Vie-Vanneste-Macron-251x350.jpgChristian Vanneste a été député UMP de la 10e circonscription du Nord à Tourcoing. Il est aujourd'hui président du RPF et animateur d'un think-tank, la droite libre. Il a toujours défendu les valeurs chrétiennes et cela lui a valu un effrayant lynchage médiatique.

    Que pensez-vous de la tentative de lynchage de François Fillon ?

    Le lynchage médiatique subi par François Fillon est d'une gravité exceptionnelle. Les médias sont parvenus à faire d'un comportement légal qui n'a rien d'exceptionnel un objet d'opprobre comme s'il s'agissait d'une tur-i pitude d'une rare hypocrisie. En fait, François i Fillon qui a derrière lui une longue carrière où les cumuls et la détention de pouvoirs exécutifs locaux et nationaux a été fréquente, a utilisé avec une trop grande souplesse les rémunérations, qui, de toute façon, étaient mises à sa disposition. Il l'a fait au profit de sa famille, sans doute avec le sentiment que l'importance de ses charges, le sérieux de son travail légitimaient une aisance matérielle qui n'est même pas celle d'un grand sportif. D'autres ont avec l'argent public un comportement réellement indélicat. Ils ont cependant été réélus. D'autres encore ont considéré que des maîtresses, des petits amis devaient bénéficier des largesses de la République. Cela a été le cas de Présidents de la République ou encore d'un ministre qui employait dans son cabinet à la fois son épouse et son "amant" comme on dit maintenant. Certains sont poursuivis, comme le Maire de la ville la plus endettée de France,'qui se permet de faire la leçon à François Fillon. D'autres enfin passent à travers les gouttes comme par hasard parce qu'ils sont du bon côté des médias, n est frappant que la foudre médiatique ait frappé une famille traditionnelle. Quel bonheur pour un journal gauchiste de faire couler goutte à goutte l'acide des révélations et du dénigrement sur un élu conservateur. Beaucoup de ses électeurs accordent une grande importance à l'honnêteté et ne se rendent pas compte qu'il n'y a aucun rapport entre le fait que François Fillon ne soit pas insensible à l'aisance de sa famille, qui n'est pas scandaleuse, et sa capacité de redresser le pays. Richelieu, non plus, n'était pas désintéressé, il a été l'un de nos plus grands hommes d'État. La partialité, la hargne, l'absence totale de prise en compte de l'intérêt supérieur du pays sont une signature, celle de l'idéologie qui depuis 1968 mine notre pays en raison de la place démesurée qu'elle occupe dans le microcosme médiatico-politique qui conduit la France à sa perte.

    Quel a été le rôle de la presse dans le lynchage que vous avez subi vous-même ?

    À deux reprises j'ai été victime du même acharnement. Je n'ai pas été, comme beaucoup, un parlementaire invisible et paresseux. J'ai beaucoup travaillé sur de multiples sujets. J'ai déposé de nombreuses Propositions de Loi, posé des questions au gouvernement, rédigé une quantité d'amendements, participé à des Commissions, des Missions, des groupes de travail, rendu des rapports. Mes sujets de prédilection étaient le Référendum d'Initiative Populaire, la TVA sociale, le Travail d'Intérêt Général. Mes centres d'intérêt étaient l'industrie, textile en particulier, l'identité nationale et l'abrogation du droit du sol comme critère de la nationalité, la justice pénale, la famille, la bioéthique, la liberté de l'enseignement, la suppression départements, la diminution de la dépense publique etc. Tous ces travaux ont été balayés et remplacés par un mot repris systématiquement par la presse et qui prétendait "essentialiser" mon action. Je suis devenu pour la presse idéologique, sectaire et paresseuse, mais pas seulement pour elle, le "député homophobe" Entre parenthèses, cette essentialisation d'une personne est le mécanisme même du racisme. Cela témoigne de l'inconscient chargé de ces militants qui trahissent le métier de journaliste. Ils sont hélas nombreux et sont souvent suivis avec conformisme par les autres. Cette "prouesse" journalistique a été réalisée à partir d'une intervention de quelques minutes, une question "sur l'article" posée de mon banc un soir de décembre 2004. J'ai eu le malheur de répéter mes propos à la presse. Non seulement j'ai subi pendant les mois qui ont suivi un harcèlement de tous les instants, des manifestations évidemment reprises par les médias, des commentaires assassins, des insultes, mais comme l'immunité ne me protégeait plus en dehors de l'hémicycle j'ai dû aller me défendre devant les tribunaux. Que le travail d'un député qui est chargé d'élaborer la Loi puis; donner heu à des poursuites judiciaires où les1 associations, la justice et la presse constituent un triangle infernal est à l'évidence un scandale démocratique. Mon argumentation pour refuser l'inscription de réorientation sexuelle" dans le texte de loi portant création de la Halde s'inspirait de Voltaire et de Kant. Elle a conduit la Cour de cassation à me donner gain de cause. Je n'ai donc pas été condamné et j'ai obtenu récemment la condamnation de Frédéric Mitterrand qui avait prétendu que je l'avais été. Le mal était cependant fait. En 2007 je n'étais plus en odeur de sainteté à l'UMP. En 2012, intervenant comme Président de Famille et Liberté, dans une vidéo de Liberté Politique, dont l'objet était mon action pour interdire l'accès des mineurs à la pornographie sur Internet, j'ai répondu à une question sur l'approbation du mariage unisexe par une majorité de Français. J'ai souligné l'incroyable pouvoir médiatique du lobby "gay" et sa capacité d'accréditer des mensonges en donnant l'exemple de la déportation des homosexuels en France durant la Seconde Guerre mondiale, en dehors des trois départements annexés. Cette fois, le lynchage auquel l'UMP s'associa sans vergogne, fut mortel. Ce fut un concert de vociférations indignées. Les interviews étaient des réquisitoires. Serge Klarsfeld calma la meute en rappelant à cette foule d'ignares paresseux ou d'adversaires malveillants, tout simplement que je disais la vérité. C'était trop tard. J'avais peut-être raison sur ce point, mais j'étais quand même homophobe. Aucun plumitif n'a réfléchi sur l'absurdité de ce terme qui devrait désigner une peur pathologique, un trouble mental et qui, comme en URSS jadis, sert à criminaliser la déviance. Il y a des journalistes pour revendiquer la liberté de la presse les jours pairs et se transformer en commissaires politiques le lendemain. Je ne fus pas exclu de l'UMP car les statuts ne le permettaient pas. On me retira l'investiture pour complaire au groupe de pression si important à la veille des élections présidentielles. On investit à ma place le petit ambitieux que j'avais désigné pour me succéder et qui n'hésita pas à me trahir. Dépossédé de mon mandat, je dus affronter une série de procès. Je les gagnais tous. Je n'ai jamais été condamné et j'ai obtenu la condamnation de mes diffamateurs. La presse n'en parla pas. Elle avait désinformé à 100 %, mais elle avait gagné. Parmi les condamnés à la suite de mes plaintes ne figure pas L'Express. Le dossier avait été perdu le temps de la prescription... et c'est l'État qui a été condamné pour cette faute. La manipulation avait réussi. Ma voix s'était tue. À l'époque, François Fillon ne m'avait pas soutenu. Au contraire. En le soutenant aujourd'hui qu'il est victime d'une manœuvre analogue, je crois simplement privilégier l'intérêt supérieur de mon pays et ne donner aucune place à la rancœur.

    Faudrait-il, selon vous, que François Fillon se retire ?

    La France est une grande malade. C'est un pays dont l'Histoire et la culture sont d'une richesse exceptionnelle. Elle est malheureusement sous la coupe d'une oligarchie politique dont le niveau intellectuel et moral s'est effondré. Un microcosme médiatique nourri d'une idéologie à la fois intellectuellement nulle et terriblement destructrice rend notre nation stupide et moutonnière. Tout élan vers le redressement, le patriotisme, la fierté nationale est inhibé à la source. Dans la situation actuelle, François Fillon incarne en gaulliste l'espérance d'un renouveau. Les gauchistes font tout pour l'étouffer afin que Marine Le Pen soit seule à représenter ce renouveau possible au second tour de l'élection présidentielle et qu'elle soit, comme d'habitude, battue. Il faut donc que. François Fillon poursuive le combat. Il en va de l'intérêt supérieur du pays. François Fillon a formulé un diagnostic pessimiste, mais lucide, sur l'état de notre pays, endetté, écrasé sous la dépense publique et le poids d'un État obèse et impuissant. Ses propositions sont réalistes. Elles demandent des efforts. Ce sont les seules qui peuvent redresser le pays. Sa politique ne se limitera pas à l'économie. Sa volonté de réaffirmer l'identité de la Nation française, de limiter l'immigration, de restaurer la politique familiale, de lutter contre le terrorisme, et de retrouver des relations positives avec la Russie constituent un ensemble cohérent capable de nous arracher à la pente du déclin. Or, comme d'habitude, la pression médiatique, les coups tordus de certains médias en particulier, tentent de briser le sursaut. Le vrai débat est celui du patriotisme et du mondialisme. Je souhaite pour ma part qu'au second tour de l'élection présidentielle, il n'y ait plus que des candidats patriotes dont le plus réaliste et le moins démagogue sorte vainqueur. Le constat de l'échec européen se fera alors dans le consensus. L'hypothèse d'une remise en cause brutale est non seulement utopique, elle est dangereuse économiquement, et suicidaire politiquement car elle fera peur et favorisera la victoire de la gauche si celle-ci est présente au second tour malgré son bilan calamiteux.

    Propos recueillis par Alain Hasso monde&vie 23 février 2017

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