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élections - Page 375

  • Le plan B de Fillon : le reniement, c’est maintenant !

    8806-20170223.jpgFrançois Fillon a donc un plan B ! Mais ce n’est pas un remplaçant dans la course présidentielle, c’est celui qui se substitue à son plan A de réforme de la Sécurité sociale et de notre système de santé. Le « B », c’est le « A » expurgé des mesures qui lui ont valu sa première chute dans les sondages avant même l’affaire Pénélope. C’est de cette réforme dont il affirmait, face aux critiques, qu’il n’en changerait pas. Car il n’était pas comme ces démagogues qui fluctuent au gré des mouvements de l’opinion ou changent d’avis selon le public auquel ils s’adressent, tel un Sarkozy. Son programme pour la Sécu brise les totems et viole les tabous ? Tant mieux, disait-il alors, car il faut « casser la baraque » !

    Mercredi, il a exposé sa nouvelle version après en avoir livré les grandes lignes la veille dans des interviews. Finie la distinction entre les petits risques, dont devaient se charger les mutuelles, et les gros, pris en charge par l’assurance maladie ! La privatisation de la Sécurité sociale ? Il n’y a jamais songé. Pourtant, lors de son débat avec Alain Juppé, il affirmait vouloir « désétatiser notre système de santé ». De même, il prévoyait de « focaliser l’assurance publique universelle sur des affections graves ou de longue durée et l’assurance privée sur le reste ».

    Il paraît que nous avons eu la berlue ! Ce n’était pas des engagements, explique-t-il aujourd’hui : « Je n’ai jamais voulu mettre en place une santé à plusieurs vitesses. J’ai juste posé une question légitime. » On croyait qu’il affirmait alors qu’il s’interrogeait à la cantonade ! Il y a répondu en supprimant ce qui fâche. On peut penser ce qu’on veut de son projet initial, être pour ou contre, l’important n’est pas là désormais mais dans cet opportunisme électoral qui lui fait changer son fusil d’épaule selon les nécessités du moment.

    C’est Juppé qui doit être amer en constatant que celui qui lui reprochait de ne pas oser des réformes radicales s’aligne maintenant sur sa « mollesse. » Son projet initial visait à faire économiser vingt milliards à la Sécurité sociale, il maintient l’objectif, quoique, désormais, il y aura des économies en moins et des dépenses en plus ! Puisque Macron a promis le remboursement intégral des frais d’optique, il a décidé qu’au terme de son quinquennat il y aura « un reste à charge de zéro pour les audioprothèses, l’optique, les prothèses dentaires », sans dire comment il le financera.

    Ce retournement de veste intervient après un autre : il s’était engagé à renoncer à sa candidature s’il était mis en examen, ce que personne ne lui demandait, et voilà qu’il ira jusqu’au bout, mise en examen ou pas ! Celui qui se présentait comme l’homme de la rupture, tant sur le programme que sur les mœurs politiques, n’est qu’un médiocre politicien, prêt, comme les autres, à tous les reniements pour être élu. Mais cette démagogie ordinaire, loin de le servir, l’enfonce. Comment lui faire confiance ? Ce sont tous ses engagements qui sont frappés de suspicion. Que jettera-t-il demain par-dessus bord par intérêt électoral ou pour conquérir telle ou telle catégorie d’électeurs ? Son refus de la PMA, de l’adoption par les « couples » homosexuels ? La diminution du nombre des fonctionnaires ?

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 23 février 2017

    http://fr.novopress.info/203746/le-plan-b-de-fillon-le-reniement-cest-maintenant/

  • Le macronisme semble être une synthèse de tout ce dont la France veut s'extirper

    Mathieu Bock-Côté écrit dans Le Figarovox :

    "[...] Se présentant avec culot comme un candidat antisystème alors qu'il était adoubé par les grands médias, et promettant une révolution sans prendre la peine de donner le programme l'accompagnant, Emmanuel Macron s'est revendiqué d'une pensée complexe, faisant éclater les clivages, alors qu'il ne fait qu'assumer une forme de mondialisme correspondant aux nouveaux clivages engendrés par notre époque. Ses appels répétés à l'innovation, son style à la fois prophétique et managérial, son usage revendiqué de l'anglais pour s'adresser aux Européens, reflète bien la psychologie des élites mondialisées qui réduisent la politique à un exercice d'adaptation à un monde en mutation. On assistait à la grande revanche des élites mondialisées! On aurait tort, pourtant, de ne pas voir son flirt de plus en plus poussé avec la gauche idéologique.

    Le fondateur d'En marche, on le sait, a d'abord décrété l'inexistence de la culture française. Mais ce qui peut sembler une aberration effrayante aux yeux du commun des mortels est conforme à la vulgate universitaire qui au nom du pluralisme identitaire, fait éclater toute référence possible à la nation. Il n'y a plus d'identité culturelle partagée et d'œuvres exemplaire témoignant du génie d'une civilisation: il n'y a plus qu'un no man's land juridique. L'histoire de France ne raconte plus l'histoire d'une nation mais celle d'une population qu'on ne saurait unifier sans faire violence à sa diversité. À quoi intégrer les immigrés, si la France n'est plus qu'un grand vide? Qu'est-ce que les voyageurs du monde entier viennent chercher en France, si elle n'existe pas?

    Macron s'est aussi permis de nazifier implicitement l'histoire de la colonisation, en l'associant à un crime contre l'humanité. Rares sont ceux qui aujourd'hui, entretiennent une mémoire heureuse de la colonisation, ce qui se comprend. La fameuse pensée complexe est rarement revendiquée en la matière. Mais si plusieurs intellectuels s'étaient déjà permis cette simplification grossière de l'histoire coloniale, aucun homme politique ne s'était permis une formule aussi brutale, qui heurte non seulement de grands pans de la population mais aussi le simple bon sens historique, comme si chaque expérience négative devait être rabattue sur celle des grands crimes du vingtième siècle. 

    Plusieurs se sont demandés s'il s'agissait simplement d'une stratégie pour gagner le vote des banlieues. L'immigration massive a constitué dans les banlieues une population qui se sent étrangère à la France et qui répond favorablement à ceux qui entretiennent cette identité victimaire, d'autant qu'elle est cultivée par une mouvance islamiste qui s'oppose à toute forme d'assimilation. Macron avait déjà invité la France à assumer sa part de responsabilité après les attentats de novembre 2015, comme si elle était finalement coupable des crimes dont elle était victime. Chose certaine, il adhère sans état d'âme au multiculturalisme. On peut croire aussi que Macron, au-delà de tout calcul, a témoigné de l'état d'esprit d'une jeunesse qui ne comprend tout simplement plus l'histoire occidentale autrement que dans le langage de la repentance. 

    Macron a aussi embrassé les grandes revendications sociétales qui sont aujourd'hui jugées comme des symboles de progrès pour les différentes minorités dans lesquelles la gauche croit trouver les nouvelles catégories sociales à émanciper. C'est une forme de libéralisme sociétal décomplexé qui prétend toujours étendre les droits de l'individu en le détachant de tout ancrage anthropologique. On chante la souveraineté de l'individu: à terme, il devrait pouvoir circuler librement à travers le monde en connaissant autant de mue identitaire qu'il le voudra, comme s'il n'était rien d'autre qu'un nomade flottant dans un monde sans le moindre point fixe. Le libéralisme sociétal et le gauchisme culturel, lorsqu'ils s'accouplent, dynamitent toute forme d'appartenance héritée. 

    On ne saurait jouer au devin et annoncer qui remportera la présidentielle de 2017. Mais une chose semble à peu près certaine: c'est une forte poussée conservatrice qui s'est fait sentir en France depuis près de cinq ans, et pour peu qu'on s'intéresse à ses origines intellectuelles et politiques, on constatera qu'elle s'enracine dans un malaise par rapport à l'hypermodernité qui s'est déployé sur près de deux décennies. Le macronisme semble être une synthèse de tout ce dont la France veut s'extirper. Le mondialisme à outrance et le gauchisme culturel sont en contradiction avec les aspirations qui semblent venir des profondeurs du pays. Pour cela, certains voient déjà la candidature de Macron se désintégrer. Ce n'est pas inimaginable. Il serait étrange que la France reconnaisse un sauveur dans un homme qui finalement, semble la dédaigner."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Tension chez Les Républicains : Pierre Bédier menace les élus LR s’ils parrainent Marine Le Pen.

  • Philippe de Villiers loue la « carrure présidentielle » de Marine Le Pen

    Philippe de Villiers déclare au JDD avoir trouvée Marine Le Pen « tout simplement excellente » lors de L’Emission politique de France 2, jeudi 9 février :

    Je pense que l’on va vers des surprises toutes aussi excellentes. Elle a une carrure présidentielle. Sa main ne tremblera pas lorsqu’il faudra prendre des décisions douloureuses. Dans mon village des Herbiers, une terre pourtant centriste, ils veulent tous voter pour elle… « 

    Je ne suis pas une nounou et je ne donne pas de conseils à Marine Le Pen. Je ne fais plus de politique. J’ai troqué les électeurs contre des lecteurs ».

    Il dit l’avoir rencontrée et avoir discuté avec elle en décembre à l’occasion de la soirée d’anniversaire de Valeurs actuelles.

    source: Le Salon Beige

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/philippe-de-villiers-loue-la-carrure-presidentielle-de-marine-le-pen_178821.html#more-178821

  • Donald Trump dénonce de multiples fraudes dans la présidentielle américaine

    8806-20170223.jpgDonald Trump est le cinquième président dans l’histoire des Etats-Unis à entrer à la Maison Blanche en ayant moins de voix que la partie adverse. La candidate Hillary Clinton a en effet dépassé – selon les décomptes officiels – de deux millions et demi de suffrages exprimés les résultats obtenus par le candidat républicain. Celui-ci, malgré sa très nette victoire (304 grands électeurs contre 227) se voit, depuis un mois qu’il est en fonction, contesté dans ses attributions précisément en raison de ces deux millions et demi de voix – reflet du suffrage universel direct – qu’il n’a pas eues. Par des manifestations, des diatribes, des éditoriaux, on tente de délégitimer Trump sous le fallacieux prétexte que le système des grands électeurs attribués à chaque Etat a démontré son « injustice » et son caractère obsolète. Or, Trump a contre-attaqué en affirmant que les bulletins supplémentaires dont se félicite Hillary Clinton sont dus, en réalité, à des manœuvres frauduleuses.

    Depuis un mois, Trump clame à chaque occasion qu’on l’a privé du vote populaire, le 8 novembre, et que des citoyens américains et des illégaux instrumentalisés constituent la seule explication possible au lot de consolation obtenu par l’ex-First Lady. Devant des sénateurs, l’autre semaine, le président s’est lancé dans un rapide calcul : les manipulateurs démocrates ont fait voter dans l’ensemble du pays plus d’un million d’illégaux contre moi et, contre moi encore, plusieurs centaines de milliers d’inscrits ont voté deux fois, dans leur Etat puis dans l’Etat voisin. Vieilles ruses : faux papiers et double suffrage. On comprend les faux papiers ; le double suffrage, beaucoup moins.

    Tout part de l’Etat du New Hampshire, sur la côte Est. Ce morceau de la Nouvelle-Angleterre est d’un effarant laxisme. Il permet à tout détenteur d’une carte d’identité avec photo (permis de conduire, ancien combattant ou volontaire fédéral) de s’inscrire le jour même de la consultation sur les listes électorales de n’importe lequel des bureaux de vote locaux. On exige de ce citoyen en plein exercice de son droit démocratique une seule chose : une vague signature sous la vague promesse de devenir dans un proche avenir résident du New Hampshire. En haut lieu, on invite les autorités locales, qui veillent au bon fonctionnement d’un choix crucial pour le pays, à se contenter d’une procédure digne d’une république bananière.

    C’est ainsi que le 8 novembre dernier, selon les accusations de Trump, des centaines de milliers de citoyens résidant officiellement dans le Massachusetts ont d’abord voté chez eux avant de prendre le volant (ou un car ou un train) pour arriver deux heures plus tard dans le New Hampshire où ils ont une deuxième fois donné leur voix à Hillary Clinton.

    Au cours d’une émission de la chaîne ABC, Stephen Miller, un des conseillers de la Maison Blanche, a qualifié de « très sérieux » ce problème de fraudes : « C’est une gangrène dans ce pays », a-t-il précisé :

    « 14 % de non-citoyens sont enregistrés comme électeurs, et les règlements adoptés par le New Hampshire permettent tous les abus. »

    Les témoignages abondent sur ces fraudes : des photos montrant des parkings entiers du New Hampshire occupés le 8 novembre par des voitures immatriculées dans le Massachusetts. Sans compter les cars et les trains ayant assuré le transfert momentané de toute une population démocrate. Chargé de diriger une commission d’enquête, c’est le vice-président Mike Pence qui s’occupe désormais de ce scandale.

    Christian Daisug, correspondant de Présent aux Etats-Unis

    Article paru dans Présent daté du 23 février 2017 sous le titre : « Trump : “Les fraudes m’ont privé du vote populaire“ »

    http://fr.novopress.info/203740/donald-trump-denonce-de-multiples-fraudes-dans-la-presidentielle-americaine/

  • Conférence de presse du Front National des Yvelines pour la campagne présidentielle.

  • Pourquoi il faudra absolument voter Marine Le Pen à la présidentielle !

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    Que l’on aime ou pas Marine Le Pen, elle est la seule en l’état à faire face aux menaces irréversibles qui risquent d’envoyer la France aux oubliettes de l’Histoire.

    Dans les colonnes du JDD, dimanche 19 février, Philippe de Villiers adresse des louanges à la présidente du Front national. Il raconte d’abord l’avoir trouvée « excellente » lors de « L’Émission politique », sur France 2. « Je pense que l’on va vers des surprises tout aussi excellentes. Elle a une carrure présidentielle. Sa main ne tremblera pas lorsqu’il faudra prendre des décisions douloureuses. »

    La politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire : que l’on aime ou pas Marine Le Pen, elle est la seule en l’état à faire face aux menaces irréversibles qui risquent d’envoyer la France aux oubliettes de l’Histoire.

    L’enjeu de cette élection présidentielle sera ni plus ni moins la survie du peuple français en tant que nation historique. Il ne s’agit pas simplement de réduire les dépenses budgétaires ni de faire une gestion en bon père de famille. Il s’agit d’éviter un naufrage définitif. On se remet d’une crise économique. On ne se remettra jamais d’une substitution de population. Les civilisations sont mortelles, disait Paul Valéry. La chute de Constantinople est là pour nous le rappeler.

    L’oligarchie nous propose comme candidat Emmanuel Macron, le candidat du vide, le parfait pantin dont Natacha Polony faisait pertinemment remarquer qu’il « était l’incarnation absolue du système et des intérêts financiers qui se sont dit que finalement […] il valait mieux faire le boulot soi-même ». Candidat du Grand Remplacement, de la repentance, de la dérégulation sociale et, finalement, de la fin de l’Histoire.

    Par ailleurs, la cabale contestable du parquet financier ne doit pas nous faire oublier la réalité des faits et nous présenter Fillon comme une alternative quasi christique à une gauche dont la France ne veut plus. On nous dit que Fillon est le seul à pouvoir battre Macron. Or, en l’état actuel des sondages, Fillon n’a pas plus de chances que Marine Le Pen. D’ailleurs, cet argument du vote utile est fallacieux. Il suffit d’écouter NKM ou encore Copé qui déclarait, devant Jean-Jacques Bourdin, qu’en cas de second tour Macron/Le Pen, il voterait sans hésiter Macron.

    Même l’aile droite de Fillon, en la personne de Bruno Retailleau, a fait un aveu de taille chez Jean-Jacques Bourdin le 31 janvier dernier : « Fillon et Merkel ont moins de différences qu’on ne le pense sur l’immigration. » Nous voilà rassurés. La gauche sectaire tout comme la droite libérale sont les syndics de liquidation du bateau France.

    Ne comptons pas sur le courage de ces gens-là pour faire changer les choses. Que M. Fillon dénonce l’acharnement du parquet, soit. Mais où était-il pour dénoncer la scandaleuse loi de délit d’entrave numérique à l’IVG ? Deux fois aux abonnés absents.

    Quant au scandaleux traité CETA bradant notre souveraineté judiciaire et notre agriculture aux multinationales nord-américaines, les députés européens des Républicains ont tous voté pour, tout comme ils ont brillé par leur absence, dans le passé, contre les avancées sociétales LGBT au Parlement européen tout en jouant aux matamores aux Manifs pour tous.

    À ce jour, Marine est donnée à 42 % face à Macron et 44 % face à Fillon. Elle n’a jamais été aussi haute dans les sondages, au point que les médias envisagent sérieusement une victoire.

    Certains pourront faire la fine bouche et trouver, dans son programme, des points de divergence. Mais au regard de la situation dramatique de notre pays, de la cohérence et de la fidélité de son programme sur les questions d’identité et de souveraineté, elle apparaît comme la seule personne réalisant la synthèse de ces impératifs tout en ayant la possibilité de peser de manière suffisamment significative.

    Voulons-nous assister en tant que spectateurs au naufrage de notre pays ou risquer cette chance infime mais réelle d’un sursaut ? Alors, plutôt que de penser au prétendu « vote utile » qui, depuis quarante ans, voit la fausse droite reculer sur tous les projets dévastateurs de la gauche, méditons cette phrase de Roger Nimier :

    « Si tu n’agis pas comme tu penses, tu finiras par penser comme tu agis. »

    http://www.bvoltaire.fr/fredericpichon/faudra-absolument-voter-marine-pen-a-presidentielle,315410

  • Ça bouge dans la « droite hors les murs ».

    Lu dans Minute :

    6a00d83451619c69e201b7c8d89c41970b-800wi.jpg"[...] Non seulement Philippe de Villiers, qui envisageait encore à l’automne dernier de se présenter à l’élection présidentielle malgré ses déclarations publiques assurant qu’il n’en ferait rien et qu’il en avait fini avec la politique, y a renoncé, mais la seule question qu’il se pose désormais est de savoir s’il se contentera de distiller des déclarations élogieuses à l’égard de Marine Le Pen ou s’il lui apportera carrément son soutien, en incitant tous ceux, et ils sont nombreux, qui accordent quelque crédit à sa parole à franchir le pas. L’attitude Philippe de Villiers à l’égard de Marine Le Pen, qui oscillait jusque-là entre hostilité et mépris, a commencé à basculer à la fin de l’année 2016. Début décembre, alors qu’ils n’avaient fait jusque-là que se croiser comme lors de la réception donnée aux Invalides pour les 50 ans de « Valeurs actuelles », Marine Le Pen et Philippe de Villiers se sont vus. Longuement. Et Villiers est sorti du repas très favorablement impressionné par la présidente du Front national, se disant persuadé, au-delà du numéro de charme, qu’elle avait l’étoffe d’un chef d’Etat.

    L’autre message que Philippe de Villiers adresse a pour destinataire cette « droite hors les murs », qui, après la primaire de la droite, tendait une oreille de plus en plus attentive aux propos de François Fillon et avait même engagé, pour une partie d’entre elle, un mouvement en sa direction. Les révélations du « Canard enchaîné » ont douché une partie de ces ardeurs, et cette « droite hors les murs » est aujourd’hui profondément divisée entre ceux qui se sont mis au service de François Fillon – c’est par exemple le cas de l’ancien ministre de la Défense Charles Millon, cofondateur du mouvement L’Avant-Garde –, ceux qui se sentent trahis et errent tels des orphelins, et ceux qui se disent qu’après tout, Fillon s’étant révélé être ce qu’il est et les sondages étant ce qu’ils sont, il devient urgent de bien réfléchir… à ne pas insulter l’avenir.

    C’est ainsi que Nicolas Dupont-Aignan lui même commence à douter de la pertinence de sa candidature [...]. Entre le discours public du candidat, qui se dit « indifférent » aux appels lancés par Marine Le Pen dont le programme « n’est pas assez sérieux », et ses propos privés, il y a désormais un gouffre. « On pourrait s’entendre… », a-t-il même lâché récemment, manifestement plus embêté par les modalités que par le principe. [...] 

    Vendredi dernier, Nicolas Dupont-Aignan a eu une journée chargée. Il s’est d’abord rendu sur la tombe de Georges Clemenceau, qui se trouve à Mouchamps, en Vendée. Puis il a fait une halte aux Herbiers, toujours en Vendée, la ville de Véronique Besse, unique député du Mouvement pour la France, et, le soir, il a tenu une réunion publique aux Sables-d’Olonne, en Vendée encore, ville dirigée depuis 2014 par Didier Gallot, un ami de Patrick Buisson depuis leurs années estudiantines à Nanterre, à la fin des années 1960. Malgré cette journée bien remplie, de fins observateurs ont noté qu’il y avait eu un trou dans son emploi du temps. Suffisamment long pour lui permettre d’avoir un rendez-vous discret. Philippe de Villiers n’était pas dans les parages par hasard ? [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des sondages qui inquiètent le Système: Marine plus que jamais en position de gagner le second tour tandis que Macron chute

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    Le Système médiatico-politique s’inquiète: Malgré les attaques et calomnies contre Marine Le Pen sur des affaires montées de toute pièce pour ternir son image, malgré la sortie d’un film anti-FN: « chez nous », malgré la multiplication quotidienne des émissions chargées de la diffamer, malgré les abus de la « Justice » aux ordres, non seulement Marine continue de caracoler en tête des sondages, non seulement elle est la seule à augmenter son score, mais en plus elle progresse au second tour de la présidentielle avec plus de 40% dans tous les cas de figure, ce qui la met en position de gagner la Présidence.

    Deux sondages ont été publiés hier mardi. Tous les deux montrent les mêmes tendances: Marine Le Pen, grimpe, Emmanuel Macron chute, et au milieu François Fillon refait surface: avec 28% Marine Le Pen gagne deux points, à 21% Fillon remonte et à 18,5, Macron perd encore 1,5 points.

    Les commentaires se plaisent à indiquer « quelque soient les cas de figure Marine Le Pen serait battue au second tour »... Certes, mais avec de moins en moins de marge et de plus en plus en plus de chances de transformer son essai du premier tour puisque jamais le FN n’a été à un tel niveau et si proche de la barre des 50%, avec semble-t-il des réserves de voix comme jamais. Face à Fillon Marine le Pen serait à 44% et face à Macron elle serait à 41% avec un gain de 4% en un mois.

    Soros en embuscade ?

    Les commentateurs ne cachent plus leur désespoir, un peu comme ce fut le cas avec Trump. On se demande ce que le Système peut encore inventer pour tenter d’abattre Marine Le Pen… Jusqu’à éventuellement la manipulation de foule à la Soros, qui permettrait, grâce à l’état d’urgence de différer la date des élections ? Car comment expliquer les autorisations de manifester sans limite depuis quinze jours ? Alors que les banlieues flambent et que les policiers et les civils sont sans cesse menacés ?

    Finance oblige!

    Un autre sondage IFOP-Le Figaro qui titrait triomphalement:  « Sondage: Macron gagnerait à 61,5% (IFOP) », manifestait en réalité la même tendance concernant à la fois la chute du chouchou de la haute finance de la Gauche caviar, Macron, et la poursuite de la montée de Marine Le Pen: « Marine Le Pen recueillerait 26% des suffrages au premier tour, Emmanuel Macron 19% et François Fillon 18,5%« .

    Réserves de voix en faveur de Marine

    Avec dans les deux cas de figure des électeurs qui se disent sûrs de leur choix pour Marine Le Pen à plus de 80%, alors que seulement 40% des sondés sont sûrs du leur concernant Macron.

    A remarquer que jamais autant que lors de cette élection Le Figaro n’a trahi ses lecteurs en faveur d’une Gauche qui roule pour la Haute finance… Finance oblige! Car tous ces canards ne vivent que des grasses subventions de l’État et des finances de … la haute finance!

    Ces sondages ne sont que des sondages, mais les sondages se sont tellement trompés concernant l’élection de Donald Trump aux USA et sur le résultat du Brexit au Royaume-uni, qu’ils leur faut malgré tout tenter de regagner quelque crédibilité cette fois-ci en publiant des données qui se rapprochent de la vérité et qui permettent au Système de ne pas s’illusionner lui-même …

    Inutile d’attendre que le Système mondialiste félicite Marine Le Pen

    A moins de deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, et en dépit de tous les chausse-trappes qui ne manqueront pas d’être glissés sous les pas de Marine Le Pen d’ici là, les électeurs souverainistes ne doivent  pas se laisser manipuler par les commentateurs, les effets de manche d’une Justice aux ordres,  et autres émissions à charge contre la candidate FN, car le Système mondialiste auquel la candidate a déclaré la guerre, déploiera sans désemparer toutes les embûches possibles contre un retour à l’identité française: de la manipulation de masses au trafic des urnes et au plombage du moral des électeurs identitaires. Avec des agressions d’autant plus lourdes et imaginatives que la candidate souverainiste sera plus dangereuse pour leurs prébendes. Une seule attitude face à la haine du Système: faire le dos rond et aller voter sereinement!

    Photo de tête: rencontre hier de Marine Le Pen avec le patriarche maronite du Liban, Bechara Raï, alors qu’un peu plus tôt elle avait refusé de coiffer un voile et avait tourné le dos au mufti sunnite de Beyrouth, qui voulait le lui imposer.

    emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/des-sondages-qui-inquietent-le-systeme-marine-plus-que-jamais-eligible-au-second-tour-tandis-que-macron-chute/69849/

  • Tepa se présente aux élections législatives 2017 (version longue) - Meta TV 3/3