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élections - Page 375

  • Du salon Beige : Cette campagne électorale commence à nous plaire

    Après la perte d'influence de Florian Philippot au FN au profit du courant de droite avec Marion Maréchal Le Pen, c'est au tour des plus à gauche soutiens de François Fillon de quitter le navire.

    6a00d83451619c69e201b7c8dbed6e970b-800wi.jpgL'européiste pro-loi Taubira Bruno Le Maire, le LGBT Franck Riester, député-maire LR de Coulommiers, l'UDI (dont une partie des membres a déjà rallié Emmanuel Macron), Yves Jégo, les juppéistes Béchu, Keller, Benoist Apparu, mais encore Georges Fenech (hostile à la liberté scolaire) ou l'européiste Pierre Lellouche (liste complète ?) se sont désolidarisés de François Fillon.

    Ne restera-t-il bientôt plus que des personnalités de droite autour de François Fillon ? Dans Valeurs Actuelles, 380 jeunes LR critiquent les lâches :

    "Ce sont souvent les mêmes qui, avant cette affaire, émettaient des doutes sur le projet de François Fillon et lui demandaient d’infléchir ses positions, de revoir sa copie. [...] Nous nous interrogeons sur ces élus qui peuplent les instances dirigeantes de notre parti politique et qui, à moins de 60 jours d'une élection présidentielle si décisive pour notre génération ne sont pas capables de mettre la France et son avenir au-dessus des guerres picrocholines qu'ils mènent pour satisfaire leurs égos démesurés.

    Cette campagne commence à nous plaire : un deuxième tour avec François Fillon entouré uniquement de Sens commun et du PCD, tous les juppéistes et autres UDI l'ayant courageusement lâché, face à une Marine Le Pen, défendant la ligne Marion... Là, au moins, la victoire idéologique de la droite serait claire et nette ! 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Emmanuel Macron dans les pas de Christiane Taubira

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : En matière de « réforme sociétale », comme dit maintenant pour ne pas nommer les choses, Emmanuel Macron a enfilé les bottes de Christiane Taubira. C’est particulièrement clair sur la question de la GPA, la Gestation pour autrui, autrement dit l’ignoble pratique des « mères porteuses ».

    En plein débat sur le mariage homosexuel et ses conséquences en matière de filiation, Christiane Taubira, alors garde des Sceaux, avait envoyé une circulaire aux juridictions en date du 25 janvier 2013 dans laquelle elle leur demandait de délivrer des certificats de nationalité française aux enfants nés de GPA à l’étranger bien que la loi française interdise formellement cette pratique. Pas grave pour le ministre de la Justice de donner pour consigne d’enfreindre la loi !

    Dès cette époque, d’éminents juristes avaient dénoncé un premier pas du gouvernement socialiste vers une légalisation de la GPA. Las, si la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France en juin 2014 et si la Cour de cassation a suivi en juillet 2015 en adaptant sa jurisprudence aux consignes de Mme Taubira, le président Hollande et son gouvernement ne sont pas allés plus loin durant tout le reste du quinquennat au grand dam des associations homoparentales décidées à permettre la GPA en France. L’élection présidentielle approchant à grands pas, Emmanuel Macron a remis le débat sur le tapis dans un entretien au magazine homosexuel Têtu paru lundi dernier.

    Le candidat d’En Marche !, qui avait récemment affirmé que la « France opposée au mariage pour tous » avait été humiliée, aurait dû adopter une position ferme contre la gestation pour autrui. Pas du tout !

    Comme à son habitude, le candidat de l’« extrême centre » comme d’aucuns le surnomment avec ironie, s’est montré équivoque sur la question de la GPA.Selon lui en effet, « ce sujet soulève un débat philosophique sur la capacité à disposer de son corps et à le marchandiser, […] un débat impossible à trancher » !

    Même s’il dit ne pas être « favorable à autoriser la GPA en France ». il ajoute aussitôt qu’« en revanche, il faut permettre la reconnaissance née par GPA à l’étranger », car, à ses yeux, « on ne peut pas les laisser sans existence juridique. Ces enfants participent d’un projet d’amour » (sic). C’est pour cette raison qu’il a l’intention de « compléter la circulaire Taubira ».

    La Manif pour tous a immédiatement dénoncé via son compte Twitter un « argument fallacieux » puisque l’existence juridique d’un enfant né à l’étranger ne repose pas sur la nationalité de ce dernier. Macron serait‑il ignorant ou cynique ?

    Aude Mircovic, maître de conférences en droit privé et porte‑parole de l’association Juristes pour l’enfance, penche pour la seconde option. Dans une tribune publiée hier par Figarovox intitulé « Macron et la gestation pour autrui : la grande hypocrisie », elle accuse l’ancien ministre de l’Economie d’« inventer une illusoire injustice à laquelle pourrait seule remédier la reconnaissance de la GPA à l’étranger d’abord et, nul n’est dupe, en France très bientôt pour « arrêter l’hypocrisie » » , ajoutant :

    « Pour mieux promouvoir la GPA, Emmanuel Macron s’engouffre à son tour dans cette voie éculée du mensonge mais qui fonctionne si bien qu’il aurait presque tort de s’en priver. »

    Alors, Macron, Taubira, même combat ? Un autre point commun au moins les relie : l’un et l’autre ont reçu le soutien de Pierre Bergé, ce qui est tout sauf anecdotique.

    http://fr.novopress.info/

  • Bercy s’affole : dans les centres-villes qui se meurent, on vote FN !

    Volets clos, vitrines souillées par des tags et des affiches à demi arrachées, courrier entassé sous la porte, feuilles mortes et gravats derrière le rideau baissé que le temps a rouillé, et partout les mêmes panneaux : « À louer », « À vendre », « Bail à céder »

    Les centres-villes se meurent, pour beaucoup sont déjà morts.

    Chagny, Autun, Romorantin, Alençon, Châtellerault, Albi, Aurillac… partout, la mort du petit commerce et la vie qui se retire, inexorablement, dans des sites qui ont fait l’Histoire de notre France profonde. Les rues piétonnes en centre-ville sont partout, ou presque, celles de la désespérance, et le visiteur qui croyait, justement, y retrouver le foisonnement des hommes et de l’Histoire n’y croise plus qu’une tristesse mortifère.

    Des années qu’on évoque ce problème, des années que la puissance publique fait la sourde oreille, des années que les politiques publiques vont à l’encontre de nos intérêts pour préserver les leurs. Les rapports se sont succédé, de plus en plus alarmants, jusqu’au dernier (471 pages !) remis au gouvernement cet automne, intitulé « La revitalisation commerciale des centres-villes ».

    Alertée – enfin ! – par le contenu, la secrétaire d’État au Commerce, à l’Artisanat, à la Consommation et à l’Économie sociale et solidaire organisait, le 28 février à Bercy, des « Assises pour la revitalisation économique et commerciale des centres-villes ».

    C’est que la situation, dans nombre de villes moyennes (entre 10.000 et 100.000 habitants), est catastrophique, sinon désespérée car on est aujourd’hui à un tel niveau de désertification des commerces qu’il semble bien difficile de recréer la moindre activité. La faute à qui ? La faute à 20 ans de politique absurde que l’on peut résumer en quelques mots : « construction frénétique de zones commerciales périphériques ».

    Là-dessus, les grandes villes seraient épargnées, nous dit-on. Vrai et faux à la fois.

    En effet, sorti des quartiers bobos où ne survivent que des commerces de bouche pour CSP++ (restaurants et épiceries bio, principalement), les artères se vident. Allez faire un tour dans les arrondissements bourgeois de Paris, XIVe, XVe ou XVIe et comptez les rideaux baissés et les fonds qui cherchent preneur, vous serez étonnés.

    On nous explique que jusqu’à 5 % de commerces en vacance, on est dans « le frottement conjoncturel », les problèmes sérieux commençant au-delà. Or, « le taux de vacance moyen (établi sur un panel de 190 villes en France) est passé de 6,1 % en 2001 à 10,4 % en 2015 », note le rapport. À cette date, « 7 % de centres-villes des villes moyennes ont un taux inférieur à 5 %, 38 % ont un taux de vacance commerciale situé entre 5 % et 10 % et 55 % ont un taux supérieur à 10 %, contre seulement 27 % dans les grandes villes ».

    Les raisons profondes d’une telle situation peuvent évidemment varier d’une ville à l’autre, mais elles relèvent globalement toutes du même phénomène : on a, partout, compensé la désindustrialisation par du tertiaire surdimensionné. Partout l’on a favorisé des centres commerciaux surdimensionnés, notamment, comme le relevait Marie Viennot sur France Culture, parce que « les autorisations d’implantations sont données par des commissions où siègent les élus qui sont des machines à dire OUI à plus de 90 % ». Chaque élu veut sa zone commerciale dont il est persuadé, souvent à tort, qu’elle sera pourvoyeuse d’emplois.

    Si l’on s’inquiète fort, tout à coup, de cette situation pourtant dénoncée régulièrement depuis bientôt dix ans, c’est qu’une enquête IPSOS a mis, l’an dernier, « en évidence un lien entre le vote Front national et la désertification des centres-villes ». On évoquera, ainsi, le cas de Béziers, ville qui détient le record de France des commerces abandonnés (24 %), situation qui a pesé fort dans la récente élection de son maire Robert Ménard, proche du FN, lequel s’est donné pour mission de ramener la vie au cœur de sa ville…

    Un article du journal L’Opinion titrait, l’an passé : « Désert français, Eldorado du FN. » Il aura fallu cela pour faire bouger Bercy…

    http://www.bvoltaire.fr/mariedelarue/bercy-saffole-centres-villes-se-meurent-on-vote-fn,316851

  • Marine Le Pen en visite au Salon de l'Agriculture à Paris | Marine 2017

  • Revue de presse Elections / Macron / Trump / Union européenne 3/3

  • Revue de presse Elections / Macron / Trump / Union européenne 2/3

  • Levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen : un recul démocratique

    Théoriquement, les députés français au Parlement européen sont protégés, sur le territoire national, par leur immunité parlementaire. Laquelle, immunité parlementaire, répond à la définition posée par le droit français. La levée d’une immunité parlementaire n’est pas une décision qui se prend à la légère. Songez plutôt que, sous la Ve République, l’Assemblée nationale n’a statué qu’à quarante-cinq reprises sur une demande de levée d’immunité parlementaire. Seules quinze demandes ont finalement été accordées, dont sept depuis la réforme constitutionnelle de 1995. À chaque fois, il s’agissait de cas particulièrement graves : Bernard Tapie qu’on ne présente plus ; Sylvie Andrieux, élue socialiste accusée du détournement de centaines de milliers d’euros de subventions via un montage sophistiqué d’associations fictives ; ou bien encore Georges Tron, qui était renvoyé aux assises pour des accusations de viols, affaires toujours en cours pour lesquelles il a déjà bénéficié de plusieurs non-lieux.

    La différence de traitement entre les députés français au Parlement européen et leurs condisciples du Parlement national est pourtant importante. Comment l’expliquer ? Il appartient au Parlement européen, sous pavillon multikulti teuton, de lever l’immunité de ses membres en répondant à des critères différents de ceux du Parlement français.

    Une fois le Parlement européen saisi par les autorités judiciaires françaises d’une demande de levée de l’immunité, la commission des affaires juridiques du Parlement européen l’examine. Bizarrement, dès qu’une demande concerne un élu du Front national, la Commission répond toujours favorablement aux autorités ! Y compris pour des motifs qui ne seraient, en aucun cas, retenus par le Parlement français.
     
    Ainsi, le Parlement européen avait décidé de lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, après avoir été saisi par le parquet de Nanterre ; lequel avait ouvert une enquête préliminaire pour « diffusion d’images violentes », suite à la diffusion d’un tweet de Marine Le Pen comprenant des images représentant des actes de barbarie réellement perpétrés par l’État islamique. En somme, Marine Le Pen est poursuivie pour avoir montré la nature de l’État islamique, en réponse à Gilles Kepel, qui établissait une comparaison honteuse entre cette engeance meurtrière et un parti politique plébiscité par des millions d’électeurs français… Il est à parier que la demande n’aurait pas trouvé satisfaction s’il s’était agi du Parlement français. En effet, la demande de levée de l’immunité parlementaire de Gilbert Collard a été rejetée le 22 février dernier car la requête de la justice n’a pas été jugée « suffisamment sérieuse ».
     
    À quoi peut donc servir l’immunité parlementaire des députés français au Parlement européen ? Normalement, la commission des affaires juridiques doit vérifier qu’il n’y a pas fumus persecutionis (présomption suffisamment sérieuse et précise que la procédure ait été engagée dans l’intention de nuire à l’activité politique du député). C’est pourtant manifestement le cas en l’espèce, puisque l’enquête du parquet de Nanterre a été ouverte immédiatement après des déclarations enflammées du ministre de l’Intérieur d’alors, Bernard Cazeneuve. Il aurait été toutefois difficile à la commission des affaires juridiques de rejeter la demande pour fumus persecutionis, étant donné que ses membres sont tous farouchement anti-Front national. Le Parlement européen est un complice objectif de l’Élysée qui entend parasiter la campagne présidentielle avec des « affaires ». Cachez ce terrorisme qu’ils ne sauraient voir ! Cachez ces élus qu’ils ne sauraient entendre !

    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/levee-de-limmunite-parlementaire-de-marine-pen-recul-democratique,316712

  • Politique magazine, numéro de mars : « L’Élu »

     Découvrez le numéro de mars !

    DOSSIER : MÉDIAS ET POUVOIR

    L’affaire Fillon pourrait bouleverser la physionomie de l’élection présidentielle. Le piège manifeste qui a été tendu au candidat des Républicains et la promotion simultanée d’Emmanuel Macron posent la question du rapport entre pouvoirs politique et médiatique. La presse gouverne-t-elle ? 

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

    Sommaire

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