élections - Page 380
-
Macron, Fillon, Hamon, à bas les voleurs !
-
Fillon, le chasseur devenu gibier...
Un communiqué de Jean-Marie Le Pen :
Depuis le début de l’affaire FILLON, je mets l’opinion en garde contre les graves dérives qui polluent notre régime démocratique et donnent au gouvernement en place tous moyens de persécuter ses adversaires, au mépris du principe de séparation des pouvoirs.
Ces moyens forment une sorte de trilatérale : la presse, tels Médiapart et le Canard Enchaîné dans le rôle des sycophantes ; l’enquête préliminaire sans juge ni dossier d’accusation ; le parquet national financier enfin, créature juridique socialiste née de l’affaire CAHUZAC.
Ami intime du système, tout soudain bouleversé de se voir appliqué le traitement réservé aux parias, aux « intouchables » selon ses mots, M. FILLON, chasseur devenu gibier, n’a-t-il pas mérité ce douloureux retour de bâton ?
-
“Une guerre de désinformation et de propagande”
« Je pense sincèrement que Marine Le Pen peut être élue », « Elle a des casseroles, mais ce sont des casseroles en teflon, rien n’adhère » soupire Xavier Bretrand le président de la région Hauts-de-France, dans un article publié dans Le Point ce matin. Une frousse partagée par le président LR de la région PACA, Christian Estrosi. Invité ce matin de RTL, M. Estrosi, en tournée de promotion pour la sortie d’un livre d’entretien de très mauvaise facture, Il faut tout changer (sic), commis avec le très antinational journaliste Maurice Szafran, expliquait que le FN était le pire danger pour la France et Marion la pire des Le Pen. Au-delà de l’affaire Pénélope, François Fillon est pourtant lui aussi suspecté, bien qu’il s’en défende, de collusion avec le diable Poutine dont il serait le candidat adoubé avec Marine Le Pen. Ce dernier tenterait de s’immiscer dans la campagne présidentielle française via les sites Sputnik News et Russia Today, cités dans un récent rapport du Parlement européen comme participant de la « guerre de désinformation et de propagande russe ». Accusation de désinformation, de propagande, qui ne pourrait être portée à l’encontre des gros médias français détenus par de grands groupes financiers, dont les patrons roulent ouvertement pour les écuries euro-libérales?
Le site Sputnik dans le collimateur de Bruxelles n’arrange pas sa sulfureuse réputation auprès des grands prêtres de la morale progressiste en annonçant qu’ Emmanuel Macron soutenu par des parrains irréprochables comme MM. Attali, Minc ou BHL, devra faire face à un certain nombre de révélations. Julian Assange fondateur de WikiLeaks, affirmait le 3 février dans le journal Izvestia «être en possession de données remarquables sur l’ancien ministre de l’Économie. Nous possédons des informations intéressantes concernant l’un des candidats à la présidence française, Emmanuel Macron, dit-il dans des propos rapportés par Sputnik News. Ces éléments proviendraient du piratage russe des mails de Hillary Clinton et de John Podesta, qui était son directeur de campagne (…) En cas de révélations, il ne s’agirait pas de la première fuite de documents confidentiels américains évoquant le nom d’Emmanuel Macron. Le 8 novembre dernier, WikiLeaks dévoilait un échange datant d’août 2015 entre Hillary Clinton et John Podesta au sujet de l’organisation d’un dîner avec Emmanuel Macron, à l’époque ministre de l’Économie. Il était aussi question d’une table ronde organisée par le premier ministre Manuel Valls, pour discuter du défi de la globalisation de l’économie et du développement technologique mais aussi du développement d’un récit économique et fructueux pour contrer la droite et les populistes de la gauche. Emmanuel Macron devait y assister, tout comme une trentaine de personnalités politiques du monde entier.»
Contrer le populisme reste un objectif vital pour un PS au plus mal, dont les pseudopodes, une coquille vide comme sos racisme, mais aussi l’Union des Etudiants juifs de France (UEJF)viennent de lancer une nouvelle campagne digitale contre le FN. La chaîne de l’homme d’affaires israélien Patrick Drahi, I24, rapporte ainsi que «Plusieurs membres (de l’UEJF) sont allés à la rencontre de militants du FN à Lyon dimanche (…). Les sympathisants du parti d’extrême droite filmés par l’UEJF ont multiplié les clichés antisémites et entres autres fait la promotion du négationnisme (…).»
Sacha Ghozlan, président de l’UEJF depuis le mois de juin a été interrogé par I24NEWS mardi. Rassurez-vous, certainement pour éviter les clichés, il n’a pas été questionné sur la loi soutenue par le Premier ministre d’extrême droite Benjamain Netanyahou, qui venait d’être votée dans la nuit par la Knesset, le Parlement israélien, autorisant le vol des terres privées palestiniennes en légalisant rétroactivement 4.000 logements de colons en Cisjordanie.
Non, M. Ghozlan s’est contenté de présenter son opération lyonnaise car «Depuis 3 ans, avec des comités citoyens locaux et SOS Racisme, nous analysons et décryptons les déclarations des maires FN et nous voyons bien que le parti n’a pas changé. C’est un parti autoritaire, qui divise et stigmatise les populations et qui est un piètre gestionnaire des finances publiques (sic). Après cette conférence de presse, nous nous sommes rendus devant le lieu du Congrès du FN pour distribuer des tracts révélant ces informations sur le parti d’extrême-droite. En sortant de la salle , les militants FN recevaient les tracts et crachaient leur haine en retour a-t-il affirmé.»« On voit bien les ressorts de l’antisémitisme complotiste, de l’antisionisme et du négationnisme dans les propos des militants Front National précise-t-il. »,
Il suffirait pourtant aux commissaires de l’UEJF de se livrer à la même opération à l’entrée d’un grand magasin, d’une réunion publique de Mélenchon, Fillon ou Hamon pour y recueillir en cherchant bien des propos semblables. Car la démonstration réside dans la sélection d’un petit nombre de témoignages allant dans le sens de ce que voulait entendre l’UEJF, décrites comme représentatives de l’opinion des milliers de personnes présentes à la convention présidentielle de Marine. Et quand les militants frontistes reçoivent des mains des militants de l’UEJF des tracts insultants et réagissent avec plus ou moins de colère, M. Ghozlan dit qu’ils crachent leur haine… ben voyons! Bref, cette opération est un grossier exemple de technique de manipulation constate Bruno Gollnisch. N’en doutons pas, il y en aura d’autres dans les prochains mois.
https://gollnisch.com/2017/02/08/guerre-de-desinformation-de-propagande/
-
Les sondages donnent la gauche à 55 %… Vous y croyez ?
Si la justice ne vient pas mettre un terme à sa campagne, M. Fillon est en situation de rééditer, pour la présidentielle, son exploit de la primaire.
Avec « l’affaire Fillon », la gauche médiatique ne peut contenir sa joie : Fillon est dans les choux, ça y est, il a dégringolé à la troisième place ! Tous les sondages l’attestent.
Certes, pour le moment, l’entreprise de sauvetage de la gauche par disqualification judiciaire de l’adversaire semble fonctionner. En effet, les derniers sondages redonnent des couleurs à la gauche : tous ses candidats montent ! M. Mélenchon campe sur ses 10 % minimum, M. Hamon est passé de rien à 18 % et M. Macron voit sa bulle s’envoler à 20-23 % ! À droite, Mme Le Pen stagne à 25 % et M. Fillon peine à garder ses 20 % (sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match, i>Télé et Sud Radio).
Mais voilà : ces sondages qui ravissent la gauche sont faux, tout comme ceux qui vous disaient que M. Juppé serait vainqueur haut la main de la primaire et de la présidentielle. Et M. Fillon, dont les sondages avaient été incapables de prévoir le triomphe à la primaire, était particulièrement qualifié pour les dénoncer lundi, dans sa conférence de presse.
Pourquoi, aujourd’hui comme en novembre, ces sondages sont-ils trompeurs ?
D’abord, en additionnant les scores des trois candidats de gauche – Mélenchon, Hamon et Macron -, on obtient 48 % ! Même le dernier sondage OpinionWay pour Les Échos et Radio Classique, s’il attribue 14 % à Hamon, place Macron à 23 %, pour un même total de 48 % pour les trois.
La gauche à 48 % dans le pays ? Vous y croyez ? Et cela sans tenir compte des petits candidats, Verts, NPA, Poutou et autres, qui nous donneraient une gauche majoritaire à 54 % ! Cela est évidemment impossible : toutes les élections récentes (régionales, européennes, etc.), tous les sondages qualitatifs sur les attentes des Français (immigration, économie, autorité) montrent que l’électorat, à 60 % au moins, est à droite, et vraiment à droite. Ni la mise sur la touche de M. Hollande au profit de ses trois hologrammes Mélenchon, Hamon, Macron, ni l’affaire Fillon n’ont renversé cette tendance lourde de l’opinion vers la droite.
Autre étonnement : M. Fillon s’effondrerait et Mme Le Pen n’enregistrerait aucun gain ? Impossible.
La vérité des sondages, comme toujours, est dans les petites lignes. Et celles-ci nous livrent plusieurs enseignements :
– l’électorat le plus déterminé dans son choix est celui de Mme Le Pen ;
– l’électorat le plus volatil est celui de M. Macron ;
– M. Fillon, au plus fort de la tourmente, bénéficie toujours d’un socle solide, « notamment chez les personnes âgées et l’électorat traditionnel de droite », souligne Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’OpinionWay ;
– 30 % des électeurs n’ont pas fait leur choix, situation inédite à moins de trois mois d’une présidentielle.Avec trois candidats compris entre 20 et 25 %, et compte tenu de la marge d’erreur, les jeux sont en fait très ouverts. Et M. Fillon a montré que, dans un match à trois où il est l’outsider, il était capable de surprendre fortement. En effet, cette configuration rappelle celle de la primaire, avec un candidat diabolisé (Sarkozy-Le Pen) et un candidat porté par le système (Juppé-Macron).
Fort de ses atouts, et des faiblesses de ses adversaires, si la justice ne vient pas mettre un terme à sa campagne, M. Fillon est donc en situation de rééditer, pour la présidentielle, son exploit de la primaire.
http://www.bvoltaire.fr/pascalcelerier/sondages-donnent-gauche-a-55-y-croyez,312244
-
Pourquoi l’ancien député UMP Jérôme Rivière a rejoint Marine Le Pen
Député UMP des Alpes-Maritimes de 2002 à 2007, Jérôme Rivière a rallié Marine Le Pen. Un itinéraire logique pour celui qui, en 2007, avait été le président du comité de soutien à la candidature de Philippe de Villiers à l’élection présidentielle et avait dirigé sa campagne pour les élections européennes de 2009.
C’est à lui que l’on doit d’avoir imposé en 2005, par un amendement à la loi Fillon d’orientation sur l’école – François Fillon était alors ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin –, l’enseignement obligatoire de La Marseillaise à l’école primaire. Dès 2007, dans son ouvrage La droite la plus repentante du monde (éd. du Rocher), puis encore plus clairement dans un entretien à l’hebdomadaire Minute, il avait plaidé pour des accords entre l’UMP et le Front national.
Aujourd’hui membre du conseil stratégique de la campagne présidentielle de Marine Le Pen, Jérôme Rivière a été investi pour porter les couleurs du Rassemblement patriote, soutenu par le Front national, pour les élections législatives de juin dans la très droitière 6e circonscription du Var, celle de Brignoles. A Lyon, où il s’est exprimé lors des Assises présidentielles de Marine Le Pen, il a répondu aux questions de Caroline Parmentier et Samuel Martin, du quotidien Présent. C’est cet entretien que nous publions ci-dessous.
— Comment en êtes-vous venu à participer à la campagne de Marine Le Pen ?
— Sans appartenir au Front national, je soutiens la candidature de Marine Le Pen parce que l’heure est décisive pour notre pays. Elle est la seule candidate qui permet de conjuguer au futur l’identité et la souveraineté. Je viens de l’UMP, aujourd’hui dénommée Les Républicains, mais cette droite rabougrie a trahi ses promesses. Voyez l’Aide médicale d’Etat : en 2002 sa suppression figurait sur tous nos documents de campagne (et par exemple sur les tracts de François Fillon, alors candidat aux législatives). En 2006 j’ai déposé des amendements la concernant dans le cadre de la première loi sur l’immigration mais Nicolas Sarkozy s’est opposé à moi et les élus UMP n’ont pas voté ces amendements. Onze ans plus tard, ils viennent expliquer aux Français qu’ils vont tenir ces promesses, pourquoi les croire ?
— Quelle attitude ont vos anciens camarades de l’UMP vis-à-vis de vous ?
— Ils sont partagés entre la surprise et la curiosité. La surprise parce que, pour certains d’entre eux, franchir le pas publiquement leur paraît impossible. La curiosité : j’ai des appels de parlementaires ou d’anciens parlementaires qui m’interrogent. Leur grande question : quelle liberté de parole me laisse-t-on ? Je les rassure : Marine Le Pen se montre extrêmement respectueuse des idées des uns et des autres dès lors qu’on s’inscrit explicitement dans cette campagne qui est la sienne.
— Du coup, d’autres LR suivront-ils votre chemin ?
— Je l’espère. La campagne de François Fillon montre que la droite est racornie sur de tout petits privilèges qu’elle s’octroie aux dépens des Français. Cela suffira-t-il à libérer quelques consciences ? Après il ne sera plus temps de venir au secours de la victoire. Personnellement dès 2006 je ressentais que j’avais des valeurs communes avec le FN et j’étais pour des accords électoraux UMP-FN. Quand j’entends Fillon, je sais qu’il ne fait que réciter un discours. Quand Marine Le Pen dit qu’elle aime la France et qu’elle veut sortir le pays de l’ornière, sa sincérité ne fait aucun doute. Il est temps de faire le choix du courage.
Entretien paru dans Présent daté du 7 février 2017
-
La trahison Macron : chapitre 1, la vente d'Alstom !
Une seule consigne : on ne le lâche sur rien !!! Avis à tous les lecteurs qui ont des informations et des liens sérieux et recoupés sur les autres sujets de trahison.
Vous trouverez d'autres références sur cette affaire en suivant ce lien.
-
Courage? Clarté? Les limites de LR
Pour le vingt-cinquième anniversaire du traité de Maastricht, le quotidien gratuit Direct Matin a publié aujourd’hui un sondage CSA. Il souligne qu’ « en France, 54% des citoyens définissent (l’Europe de Bruxelles, NDLR) de manière négative », « opinions négatives particulièrement dominantes chez les retraités (58 %) et les ouvriers (64 %). » Le quotidien Les Echos a lui rendu public lundi l’étude réalisée dans 22 pays par Ipsos, intitulée Protectionnisme ou libéralisme : quelle réponse apporter à la crise qui secoue la planète ? Il ressort de celle-ci qu’ « En Italie, 73% des personnes interrogées pensent que leur pays est en déclin, ils sont 69% à penser de même en Espagne, 67% en France, 57% au Royaume-Uni. Il n’y a qu’en l’Allemagne (47%) que ce sentiment n’est pas majoritaire (…). » Autre enseignement de cette étude, « les Européens ne font peu ou pas confiance à leur gouvernement, comme 89% des Espagnols, 80% des Italiens, 77% des Français, 70% des Allemands et 66% des Britanniques. (La) défiance envers les institutions internationales, comme l’Union européenne (…) est très forte en Espagne (77%), en France (65%) et en Italie (64%), un peu moins Allemagne et au Royaume-Uni (59%). » Last but not least, « une majorité de sondés pensent ainsi que leur pays a besoin d’un dirigeant fort pour reprendre le pouvoir aux puissants. Ils sont 72% dans ce cas Espagne, 70% en France, 67% en Italie et au Royaume-Uni. Là encore, l’Allemagne (34 %) fait exception. »
L’enquête Ipsos indique encore que « pour améliorer la situation de leur pays, 80% des Français disent qu’ils voteraient pour un dirigeant prêt à changer les règles du jeu. Dans ce monde dont les mutations font peur, Marine Le Pen répond le plus à la demande de protectionnisme absolu et d’Etat-Providence ; à l’opposé, Emmanuel Macron incarne une tradition libérale pour qui la mondialisation est synonyme de dérégulations et d’opportunités, écrit Ipsos. »
Coincé entre un Macron qui attire les centristes et Marine qui séduit une large fraction de l’électorat traditionnel de la droite, François Fillon se débat pour tenter de sortir par le haut de la polémique déclenchée par les articles du Canard Enchaîné sur les rémunérations de sa femme et de ses enfants. Lors de la conférence de presse tenue hier, le candidat de LR et de l’UDI a protesté de son honnêteté, s’est dit victime d’un Système dont il est pourtant une figure emblématique, a conspué pour faire diversion le « gourou » Macron et « les intouchables du domaine de Montretout »… Intouchables ??? Il fallait oser le dire quand on voit la violence récurrente des campagnes politico-médiatiques, des persécutions judiciaires subies par les dirigeants, élus, cadres voire simples militants du FN depuis sa création.
Hier, M. Fillon s’est employé aussi a réaffirmer qu’il n’y avait pas d’alternative à sa candidature, que c’était lui ou le chaos, discours susceptible certainement de (ré)conforter le noyau dur de son électorat…mais cela sera-t-il suffisant ? Comme le notait un sympathisant internaute sur ce même blogue, résumant l’opinion de beaucoup, les incohérences de M. Fillon restent criantes: « pourquoi fait-il ses excuses aux Français si tout ça est légal et fournit-il les documents prouvant sa bonne foi ? Sa parole ne vaut plus rien. Il s’est déshonoré, il est disqualifié. »
Dans baromètre PrésiTrack, OpinionWay-Orpi pour Les Echos et Radio classique, François Fillon est crédité de 20% des voix, devant Jean-Luc Mélenchon (11 %) et Benoit Hamon (14 %), mais derrière Emmanuel Macron (23 %) et Marine Le Pen (26 %). Selon les résultats de l’enquête la présidentielle en temps réel, réalisée par l’Ifop-Fiducial pour Paris Match, iTELE et Sud-Radio, le champion de la droite reste en troisième position mais plonge à 18,5% des intentions de vote, sept points derrière Marine.
L’enquête Harris Interactive/RMC, réalisée après l’intervention du candidat LR à la présidentielle indique que 65% des personnes interrogées n’auraient pas été convaincues par l’ancien Premier ministre; un même pourcentage souhaiterait son remplacement par une autre personnalité. Pour autant, le mari de Pénélope Fillon bénéficierait toujours cependant du soutien d’une majorité sympathisants de droite (58% se sont déclarés convaincus par sa prestation ).
Même Le Figaro donne la parole à l’accusation, notamment à « la journaliste britannique Kim Willsher citée pendant la conférence de presse. Selon François Fillon, cette dernière aurait été choquée de l’emploi des images de son interview de Pénélope Fillon, réalisée il y a une dizaine d’années pour le Sunday Telegraph. Un ressenti démenti par la journaliste sur Twitter, qui accuse François Fillon de vouloir lever un écran de fumée ».
Encore plus saignant, Michel Crépu, ancien directeur de La Revue des Deux Mondes, s’est insurgé lundi (…) contre les explications de François Fillon. En tant que conseillère littéraire, elle (Pénélope Fillon, NDLR) ne m’a jamais fait la moindre suggestion ou envoyé un quelconque rapport de tendance. Elle n’a participé à aucune de nos conférences de rédaction mensuelle, raconte le critique littéraire, avant d’asséner, en guise de conclusion: Si François Fillon est capable de mentir avec un tel aplomb sur ce point, cela signifie qu’il est capable de proférer d’énormes mensonges sur d’autres sujets. Je dois dire que cela me choque profondément venant d’un ancien Premier ministre ».
Autre diversion ( ?) tentée par LR, celle visant à attaquer, en dessous de la ceinture, sur un plan très polémique, celui de la vie privée, Emmanuel Macron. Le site d’Europe 1 rapporte les propos de Nicolas Dhuicq, député LR de l’Aube, dans un entretien diffusé en anglais à Sputnik news le 4 février. L’article précise que « début novembre, (M. Macron) avait lui-même démenti des rumeurs sur sa prétendue double vie », comme il l’a fait également hier soir devant ses soutiens réunis au théâtre Bobino à Paris.
Nicolas Dhuicq déclare ainsi: « Concernant sa vie privée, ça commence à se savoir à l’heure où nous parlons. Macron est quelqu’un qu’on appelle le chouchou ou le chéri des médias français, qui sont détenus par un petit nombre de personnes, comme tout le monde le sait. Par ailleurs, l’un de ses soutiens est le célèbre homme d’affaires Pierre Bergé, un associé et amant de longue date d’Yves Saint Laurent, qui est ouvertement homosexuel et défend le mariage pour tous. Il y a un très riche lobby gay qui le soutient. Cela veut tout dire (…). »
Ce qui veut tout dire, c’est aussi l’attitude de M. Dhuicq qui dit pourfendre le politiquement correct… Comme le député-maire LR Jean-François Copé, Nicolas Dhuicq avait finalement décommandé sa présence le 20 janvier à l’hôtel Intercontinental de Paris pour fêter l’investiture de Donald Trump, pour éviter d’y croiser Bruno Gollnisch et le maire de Béziers Robert Ménard. La transgression des dogmes établis par la gauche, le courage et la clarté ont toujours eu de fortes limites chez LR.
https://gollnisch.com/2017/02/07/courage-clarte-limites-de-lr/
-
Table ronde du Front National de la jeunesses. (Assises Présidentielles 2017)
-
Assises présidentielles de Marine Le Pen à Lyon : un programme de rupture
Ce sont des mesures de rupture sans précédent avec des décennies d’islamisation et de soumission et un quinquennat entier de perdu face à la menace islamiste. Comme Trump qui « respecte ses promesses, agit vite et fort dans l’intérêt de son peuple », seule Marine Le Pen prend les moyens d’inverser le processus.
Sur ce point fondamental, là où le péril immédiat est le plus grand, face aux avancées de l’idéologie islamiste, Marine Le Pen ne déçoit pas. Ce week-end lors des Assises présidentielles de Lyon, elle a fait preuve de la volonté politique d’un véritable chef de l’Etat : « Il n’y aura pas d’autres lois et valeurs que les valeurs françaises. Nous ne voulons pas vivre sous le joug du fondamentalisme islamiste », a-t-elle lancé lors de son discours de clôture devant 3 000 personnes. « Quand on aspire à s’installer dans un pays, on ne commence pas par violer ses lois. On ne commence pas par réclamer des droits. »
Des morts de Charlie au massacre du Bataclan, de la tuerie de Nice aux égorgements de policiers et d’un prêtre en pleine messe, des assassinats de militaires aux attaques à la machette aux cris d’Allah Akbar, quelles mesures déterminantes pour protéger les Français, quel changement radical, le gouvernement Hollande-Valls-Cazeneuve a-t-il pris en deux ans ?
Marine Le Pen propose avant tout de rétablir les frontières nationales sans lesquelles toute protection contre le terrorisme est illusoire et toute expulsion de djihadistes irréalisable. Sur le sol français elle interdit les prédicateurs « semeurs de haine » et dissout tous les organismes (associatifs, culturels, sportifs) liés aux islamistes, dont plusieurs ont actuellement pignon sur rue dans le clientélisme électoral le plus fraternel avec nos élus. A commencer par l’UOIF. Elle expulsera tous les étrangers en lien avec le fondamentalisme islamiste dont les nombreux fichés S qui ont actuellement la possibilité de travailler à la RATP, dans l’armée ou dans la police. « Les vitrines légales de l’islamisme sur internet seront éteintes. » La candidate annonce qu’elle fermera toutes les mosquées salafistes recensées par le ministère de l’Intérieur (près de 200) et interdira le financement étranger des lieux de culte ainsi que leur financement par l’Etat. Elle appliquera la déchéance de nationalité et l’interdiction du territoire pour tout binational lié à une filière djihadiste.
Elle propose parallèlement de réarmer massivement les forces de l’ordre (recrutement de 15 000 policiers et gendarmes, modernisation et adaptation des moyens aux nouvelles menaces). Mais de les réarmer aussi moralement et juridiquement notamment par la présomption de la légitime défense, ce qui est exactement ce que nous réclamons dans Présent depuis des années.
Marine Le Pen veut mettre en place un plan de désarmement des banlieues et reprendre en main les zones de non-droit : cibler les 5 000 chefs de bande identifiés par le ministre de l’Intérieur. Elle préconise la tolérance zéro et veut en finir avec le laxisme judiciaire (abrogation des lois pénales comme la loi Taubira, rétablissement des peines planchers et suppression des remises de peine automatique). Elle coupera les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes en cas de carence éducative manifeste.
Elle propose d’instaurer une peine de prison de perpétuité réelle incompressible pour les crimes les plus graves. De même la « double peine » supprimée par Sarkozy, sera rétablie et améliorée avec l’expulsion automatique des criminels et des délinquants étrangers et la mise en place d’accords bilatéraux permettant que les étrangers condamnés purgent leur peine dans leur pays d’origine. « Ça libérera quelques places », a-t-elle souligné. Cette seule mesure aurait permis que l’auteur de la tuerie de Nice par exemple ne puisse pas se trouver en France au moment où il a pris un 15 tonnes pour écraser 84 personnes dont de nombreux enfants.
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 7 février 2017
-
Présidence Trump, Alt-Right, violences urbaines aux USA : tour d'horizon avec avec Tom Sunic