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élections - Page 488

  • Éditorial de L’AF 2928 - PRÉSIDENTIELLE : LA QUESTION D’UNE CANDIDATURE PATRIOTE

    A droite, c’est déjà l’embouteillage sur la route pour 2017. Il ne se passe pas de jour sans qu’un cacique des Républicains se déclare prêt à se lancer dans la course. Le règne apparemment finissant de Sarkozy inspire les ambitieux, même les plus médiocres, comme dans Le Lion devenu vieux de La Fontaine. 

    À DROITE, CHACUN PENSE AVOIR SA CHANCE

    C’est que le retour de l’ancien chef d’Etat s’apparente désormais plus à celui, pathétique, d’un prestidigitateur démodé dont les tours n’arrivent plus à faire illusion, qu’à celui du sauveur de la patrie — ou plus modestement de la droite libérale. Comment le vide créé par la perte du chef, dont l’existence est consubstantielle à la culture néogaulliste, ne créerait-il pas un appel de candidats à la succession toujours plus nombreux ? D’autant que chacun pense probable la défaite de Hollande ou de tout autre candidat socialiste, peut-être dès le premier tour, ce qui rendrait encore plus aisée la victoire dans l’éventualité d’un duel au second face à Marine Le Pen. Dès lors chacun — même l’âne de la fable — pense avoir sa chance, s’il passe l’épreuve des primaires. Les Français ne donneront-ils pas en 2017 la victoire à n’importe quel impétrant issu des Républicains plutôt que de rempiler avec Hollande ou un autre socialiste ou de prendre le risque de confier les rênes de l’Etat à l’ « extrême droite » ?

    Certes, les primaires sont à l’heure actuelle préemptées par Juppé, qui joue la carte centriste : si les media souhaitent à ce point sa victoire qu’ils la font croire inéluctable, c’est qu’ils voient, non sans raison, en lui le meilleur des hommes de paille de l’oligarchie, sa personnalité, totalement lisse sur le plan idéologique, ne laissant rien soupçonner d’imprévisible. Mais tout autre ferait finalement l’affaire, puisque aucun candidat des Républicains ne souhaite remettre la France sur la voie de l’indépendance. Tous veulent au contraire la soumettre toujours davantage au Moloch bruxellois, qui n’est lui-même que le courtier de l’impérialisme américain, comme le montrent les négociations du traité transatlantique, dont le seul but est la dissolution des nations européennes dans un grand tout commercial sous hégémonie américaine.

    LA GAUCHE DANS UNE IMPASSE

    Quant à la gauche, elle n’en finit pas de se dissoudre dans son impasse idéologique. Son abandon de la cause du peuple, défini au plan sociologique comme la communauté des travailleurs, pour celle, complémentaire, des marchés et des « migrants », sa conversion de l’internationalisme au mondialisme libéral-libertaire rendent désormais son existence sans objet — d’où la difficulté que rencontre l’exécutif à faire passer la loi El-Khomri. Autour de Martine Aubry ou de Mélenchon, une gauche qui se déclare plus authentique cherche, assurément, à subsister. Mais comment n’aurait-elle pas perdu les travailleurs et de façon générale les Français par son immigrationnisme forcené, qui fait d’elle l’idiote utile des marchés, et son soutien aux transformations sociétales, qui rebutent foncièrement une culture populaire, bien plus conservatrice que la bourgeoisie branchée ?

    Quant à son invocation à la laïcité, qu’est-elle d’autre qu’une tentative désespérée de colorer des sacro-saintes valeurs républicaines un communautarisme militant ? Il en est ainsi du « Manifeste pour une printemps républicain » — « républicain », non pas français — qui, publié dans Marianne du 11 mars, regroupe notamment des anciens combattants de Mai-68, une ministre récemment licenciée, des sociologues de gauche et des chiens de garde, bien connus, de l’oligarchie. Sous une logorrhée laïciste et universaliste, les auteurs du manifeste laissent surtout percer un communautarisme aussi imprécis que large — personne ne doit se croire oublié. Comment en serait-il autrement quand l’impasse politique et culturelle à laquelle bute la modernité exige de trouver un nouveau contenu militant à la laïcité, dans l’espoir de canaliser les revendications islamistes ? Et ce nouveau contenu militant, c’est ce « vivre-ensemble » qui repose sur une conception schizophrène du citoyen, « laïque universaliste » dans l’espace public et identitaire chez lui, conception qui n’est, somme toute, que le renoncement à une citoyenneté fondée sur un être commun, car partageant une civilisation commune, et donc à la France comme nation historique et pays réel, au profit de cette « République de la diversité » que veut instaurer le pays légal.

    LA QUESTION D’UNE CANDIDATURE PATRIOTE

    C’est donc aux conditions du redressement national qu’il convient de s’attaquer d’urgence. Dans la perspective de l’échéance de 2017 ? Oui. Non qu’à l’Action française nous tenions subitement une échéance électorale, fût-elle la présidentielle, pour l’alpha et l’oméga du salut de la France et que nous nous mettions à rechercher les conditions d’une « bonne république » : nous la savons impossible. Mais parce que nous obéissons, depuis notre création, à un double devoir : tout faire pour ramener l’héritier et, en attendant, sauver l’héritage. Or l’élection présidentielle, sous la Ve République, est devenu le rendez-vous politique majeur. L’ignorer, c’est tout simplement renoncer à peser sur les événements et, par cette abstention, faire la politique du pire, qui est, comme Maurras nous l’a toujours enseigné, la pire des politiques. Autant dire que la question d’une candidature patriote se pose. D’aucuns jugent le candidat, ou plutôt la candidate, déjà toute trouvée. Or nul(le), quels que soient son exposition médiatique ou ses résultats électoraux, ne saurait monopoliser le combat patriote, surtout lorsqu’on laisse de côté toute une frange des Français qui n’attend qu’un signe pour se détourner d’une droite parlementaire inféodée à la logique libérale-libertaire. Ni un discours anxiogène sur l’Europe, qui, si fondé soit-il, fait fi de la logique de l’opinion publique, qui n’aime rien tant qu’être rassurée, ni un discours ringard au plan économique, qui laisse de marbre les patrons du CAC40 mais indispose ceux qui font l’emploi en France, à savoir les dirigeants des TPE et PME, ni un discours à géométrie variable au plan sociétal — jeu auquel, d’ailleurs, Sarkozy a laissé plus de plumes qu’il n’a gagné d’électeurs — ne sauraient rassembler une majorité de Français.

    L’économiste Jacques Sapir, depuis plusieurs semaines, presse Marine Le Pen de renoncer à ce qui faisait, du moins aux yeux de l’opinion publique, la spécificité du FN, à savoir la préférence nationale — rebaptisée priorité nationale —, tout en l’appelant à une « clarification » sur la laïcité — on devine dans quel sens : bref, enfoncer le coin entre Philippot et Marion Maréchal-Le Pen et choisir le premier contre la seconde. C’est à cette seule condition, d’ailleurs fort humiliante pour elle, que la représentante du premier parti de France aurait la permission de rejoindre un « Front de libération nationale » d’inspiration post-marxiste, c’est-à-dire de sauver, par l’appoint de ses forces militantes, une extrême gauche institutionnelle en voie de dissolution. Ce piège, qui aurait pour effet de neutraliser le Front national au plus grand profit de l’oligarchie, il n’est pas impossible qu’il se referme sur celui-ci, entraînant de nombreux patriotes dans l’impasse. C’est dire combien c’est le régime des partis lui-même qui est funeste.

    En lançant, dès ce numéro, auprès d’hommes politiques, d’intellectuels ou de religieux, une grande enquête sur les conditions du redressement national, l’Action française entend peser sur le débat politique dans les prochains mois. Sinon pour faire gagner la France — c’est impossible en république —, du moins pour éviter le pire.

    François Marcilhac - L’AF 2928

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2928

  • Deux afro-américaines volent au secours de Donald Trump et critiquent les médias et l’immigration illégale

    Courtesy Diamond and Silk

    Ces deux sœurs encore inconnues chez nous sont déjà des vedettes aux États-Unis. Diamond et Silk, de leurs vrais prénoms Lynette et Rochelle,  originaires de Fayetteville en Caroline du Nord, sont des afro-américaines au franc-parler et font sensation sur Internet.

    Et elles ont pris fait et cause pour… Donald Trump.

     « Pourquoi Trump ? Car ses discours résonnent auprès de tout le monde. Il veut sécuriser nos frontières pour garantir notre sécurité. Il veut ramener les emplois. » Les deux sœurs ne manquent pas une occasion de rappeler que ce n’est pas du racisme mais du bon sens d’être contre l’immigration illégale.

    Lire la suite 

  • La Lettre d’Allemagne – N°9

    ♦ L’arrogance du Bien

    « Que l’on ferme quoi que ce soit, cela ne peut être » a déclaré Frau Merkel lundi dernier, lors du sommet européen sur la crise des migrants. « Sans mon accord », aurait-on envie d’ajouter. Les lèvres pincées, l’œil dur, elle peinait à masquer sa colère. Comment, on osait s’opposer à son magistère et à son impérium ? « Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche », a-t-elle ajouté à l’adresse de son voisin du sud, qui mène la fronde des Etats du glacis balkanique. Quel contraste avec la déférence montrée à l’égard de la Sublime Porte ! Monsieur Davutoglu peut bien arriver avec ses « nouvelles propositions » exorbitantes, réclamer 3,5 milliards d’euros supplémentaires – quand on en accorde 700 millions à la Grèce, et aucun à la Macédoine – alors que la répression des opposants et des journaux d’oppositions s’intensifie en Turquie, peu importe à la chancelière : elle a besoin de lui pour faire en sorte qu’elle ait pu avoir raison. Ses ministres lui emboîtent le pas, affirmant qu’une entrée de la Turquie dans l’UE « est possible » (Maas et von der Leyen, voir revue de presse).

    Au Parlement, une seule voix se fait entendre, dans le silence assourdissant des parlementaires des deux « Volksparteien », celle de Sahra Wagenknecht, porte-parole de « Die Linke ». Sebastian Kurz, jeune et brillant ministre des Affaires étrangères de l’Autriche, partage son opinion : se placer volontairement dans la dépendance d’Ankara ne peut être la solution.

    Trois élections

    Ce soir, on connaîtra les premiers résultats des élections aux Landtage de Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat et de Saxe-Anhalt. La CDU et le SPD sauront si les sombres perspectives annoncées par les sondages ont commencé à se réaliser. Autour de la chancelière, on s’emploie depuis déjà quelques jours à allumer des contre-feux. Si les résultats de Guido Wolf (à Stuttgart) et de Julia Klöckner (à Mayence) sont médiocres, c’est bien parce qu’ils se seront montrés moins assidus à défendre la ligne politique de Merkel dans la crise des migrants que leurs adversaires respectifs Kretschmann (Verts) et Dreyer (SPD). On rappellera aussi qu’il s’agit d’élections locales, sans portée nationale, etc.

    Une chose est aujourd’hui assez claire : il n’y aura pas de démission de la chancelière après ces élections, quelle qu’en soit l’issue. En réalité, nul, au sein de l’Union, ne peut prétendre incarner une alternative. Elle est seule, s’étant employée, avec méticulosité et persévérance, à étouffer, écarter, soumettre tous ceux qui pouvaient présenter une menace : Karl-Theodor zu Guttenberg, ancien ministre de la Défense – ce poste est particulièrement prisé de la chancelière – en sait quelque chose, et il n’est pas le seul.

    L’eau ou le feu

    Du côté de l’AfD, on espère évidemment beaucoup de ces élections, et de celles qui vont suivre. Une entrée simultanée dans trois Landtage serait de bon augure et laisserait présager une représentation future au Bundestag. La configuration des astres n’a jamais été aussi favorable à un parti de droite en Allemagne : Merkel a orchestré la dérive de la CDU vers le centre-gauche, laissant en déshérence la fraction la plus conservatrice de son électorat – qui n’est pas marginale – et la crise des migrants a produit et continue à produire ses effets dans le champ électoral, rendant la « Grande Coalition » à peu près incontournable – sauf en pays de Bade. Ceci va renforcer dans l’esprit des électeurs la conviction déjà bien établie que la CDU et le SPD ne peuvent constituer une alternative. Ce que Gerhard Schröder avait provoqué avec sa politique économique et sociale, c’est-à-dire le renforcement d’une gauche antilibérale et l’établissement durable de « Die Linke », Angela Merkel est en passe de le réussir avec l’AfD. S’agira-t-il d’un feu de paille, ou bien d’une lente infusion au sein de la population allemande ? La progression, très mesurée et continue, des intentions de vote en faveur de l’Alliance en donne déjà une indication.

    François Stecher
    13/03/2016

    Revue de presse

    • D’une élection à l‘autre

    Westdeutsche Zeitung – 06.03.16 – Election communale
    La tendance lors des élections dans la Hesse montre des gains substantiels pour l’AfD
    Élection communale dans la Hesse : la CDU et le SPD suivi de l’AfD

    http://www.derwesten.de/politik/trend-bei-wahl-in-hessen-zeigt-satte-gewinne-fuer-die-afd-id11628103.html

    FAZ – 07.03.16 – Elections communales dans la Hesse
    Comme étourdis par le bruit de la détonation
    Après le succès de l’AfD lors des élections communales, le choc est rude pour les grands partis dans la Hesse. Pourtant ni la CDU ni le SPD ne veulent considérer cette élection comme un vote de défiance.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/kommunalwahl-in-hessen-taubheitsgefuehle-nach-dem-grossen-knall-14110608.html

    FAZ – 10.03.16 – Winfried Kretschmann
    « Père du Land » jusqu’au seuil de douleur
    Dimanche prochain, Kretschmann pourrait faire un score de « parti populaire » (Volkspartei, qualificatif réservé à la CDU et au SPD, compte tenu de leurs résultats habituels aux élections) avec ses Verts en Bade-Wurtemberg. Son pragmatisme explique en partie son succès. Et aussi son problème principal : Kretschmann n’a aucun projet pour le futur.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/wahl-in-baden-wuerttemberg/winfried-kretschmann-vor-landtagswahl-in-baden-wuerttemberg-14116441.html

    Die Welt – 10.03.16 – Sondage Emnid
    Plus du tiers des électeurs considèrent pouvoir voter pour l’AfD
    Un sondage réalisé sur l’ensemble de l’Allemagne montre que plus d’un tiers des Allemands n’a aucun problème avec le parti controversé. La plupart considèrent également comme inappropriée la façon dont les partis établis se comportent avec la nouvelle force politique.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article153155645/Mehr-als-jeder-Dritte-haelt-die-AfD-fuer-waehlbar.html
    FAZ – 11.03.16 – Élections aux Landtage
    Pour Merkel et Gabriel, le « Super-Sonntag » de tous les dangers
    Les élections aux Landtage de Bade-Wurtemberg, Rhénanie-Palatinat et Saxe-Anhalt menacent de tourner au désastre pour la CDU et le SPD. Pour Angela Merkel et Sigmar Gabriel, cela pourrait avoir des conséquences terribles – de manières différentes.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/wahl-in-rheinland-pfalz/landtagswahlen-so-gefaehrlich-ist-der-super-sonntag-fuer-merkel-und-gabriel-14114444.htm

    •  A droite

    FAZ – 02.03.16 – Au château des Hohenzollern
    Le prince et l’affiche électorale de l’AfD
    Pour l’AfD, le château des Hohenzollern symbolise les vertus allemandes. Le maître du château lui-même trouve l’idée du parti tout sauf vertueuse – et porte plainte devant le Tribunal régional de Stuttgart.

    http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/menschen/burg-hohenzollern-der-prinz-und-das-afd-wahlplakat-14101965.html

    FAZ – 02.03.16 – Pegida et l’AfD
    Il n’y a de place que pour une alternative
    Pegida et l’AfD pourraient-ils travailler ensemble ? Les militants de Pegida ont rêvé récemment d’une liste commune. Malgré de nombreux éléments communs, l’AfD ne veut rien savoir des Dresdner. Pourquoi ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/afd-will-keine-zusammenarbeit-mit-pegida-partei-14099919.html

    Süddeutsche Zeitung – 10.03.16 – Une publication de droite (populiste) d’Iéna dans un véhicule de police lors d’une manifestation de l’AfD
    Lors d’une manifestation de l’AfD à Iéna, on a pu apercevoir un exemplaire du journal de droite populisteCompact dans un véhicule de la police. La police a concédé que dans ce cas particulier la neutralité politique des fonctionnaires n’avait pas été assurée.

    http://www.sueddeutsche.de/politik/jena-rechte-zeitschrift-liegt-bei-afd-kundgebung-in-polizeiauto-1.2900635

    •  La route des Balkans

    FAZ – 08.03.16 – La route fermée des Balkans
    Nouvelles routes pour les réfugiés
    Après la fermeture de la route des Balkans, les migrants devraient chercher des alternatives. Les passeurs en seront encore les profiteurs.

    http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/die-neuen-wege-der-fluechtlinge-nach-schliessung-der-balkanroute-14111314.html

    FAZ – 10.03.16 – Politique des réfugiés
    La fin du « Trek »
    La route des Balkans est fermée pour les réfugiés, les règles de Schengen sont de nouveau en vigueur. Dans la capitale slovène, on se sent en accord avec les dernières décisions de l’UE.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/slowenien-macht-grenzen-dicht-14115495.html

    FAZ – 10.03.16 – Crise des réfugiés
    Le ministre de l’Intérieur d’Autriche : « « La route des Balkans restera fermée »
    Vienne veut envoyer un signal : l’Europe est fermée aux réfugiés. Mais la chancelière fédérale la contredit, disant que ce n’est pas la solution. Est-ce qu’elle se trouve en Turquie. En tous cas, le chef de l’office de la chancellerie qualifie le pays de « plus européen » que de nombreux autres en Europe.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/oesterreich-hart-nach-balkanrouten-schliessung-fuer-fluechtlinge-14116094.html

    Die Welt – 10.03.16 – Le ministre de l’Intérieur d’Autriche
    « La route des Balkans restera fermée, durablement »
    Des milliers de réfugiés attendent à la frontière gréco-macédonienne. Le ministre de l’Intérieur d’Autriche, madame Mikl-Leitner, veut leur retirer tout espoir d’Europe, « l’afflux de masse doit être désormais de l’histoire ».

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153131877/Balkanroute-bleibt-geschlossen-und-zwar-dauerhaft.html

    Spiegel Online – 10.03.16 – La route fermée des Balkans
    L’Autriche annonce qu’il n’y a aucun réfugié à un important poste-frontière
    La fermeture de la route des Balkans produit ses effets : au poste-frontière jusque-là très fréquenté de Spielfeld en Autriche, il n’y a plus aucun réfugié à signaler selon les autorités. En Allemagne, aussi leur nombre décroît rapidement.

    http://www.spiegel.de/politik/ausland/spielfeld-in-oesterreich-seit-wochenbeginn-kein-fluechtling-erfasst-a-1081637.html

    Die Welt – 07.03.16 – « Anne Will »
    « Les images, fussent-elles effroyables, sont nécessaires »
    Comment peut-on arrêter le flot des réfugiés ? Les invités étrangers ont démasqué chez Anne Will la politique allemande des réfugiés, et ont fait paraître ringards les politiciens allemands. L’un d’eux s’est même ridiculisé.

    http://www.welt.de/vermischtes/article152997216/Ohne-furchtbare-Bilder-geht-es-nicht.html

    Kronen Zeitung – 10.03.16 – L’échec de l’UE
    Hundstorfer, Khol, Hofer : l’armée doit être opérationnelle, immédiatement !
    L’état d’urgence en Hongrie, y compris le recrutement de plus de 1000 soldats pour assurer la protection des frontières, aussi bien que la sortie de route de l’UE et d’Angela Merkel dans la crise des réfugiés, le rendent nécessaire : notre armée fédérale, tombée en déshérence depuis de nombreuses années, doit être remise à niveau dans les plus brefs délais. C’est ce qu’exigent les candidats à la présidence du SPÖ, de l’ÖVP et du FPÖ.

    http://www.krone.at/Oesterreich/Hundstorfer._Khol._Hofer_Heer_sofort_fit_machen!-Nach_EU-Versagen-Story-500125

    Kurier – 10.03.16 – Une catastrophe humanitaire menace sur la route des Balkans
    Après la fermeture des frontières, des milliers sont bloqués. Combien de temps ces gens pourront-ils tenir ?

    http://kurier.at/politik/ausland/auf-balkanroute-droht-humanitaere-katastrophe/186.077.999

    • Turquie

    Mitteldeutscher Rundfunk – 07.03.16 – Sahra Wagenknecht, présidente du groupe « Die Linke » au Bundestag
    « Merkel s’expose à un chantage »
    Sahra Wagenknecht, la présidente du groupe « Die Linke » a reproché à la chancelière fédérale Angela Merkel de s’être exposée au chantage de la Turquie. Une politique européenne serait évidemment une meilleure alternative, a déclaré Wagenknecht lundi à MDR INFO. « Mais madame Merkel a tout saccagé avec ses cavaliers-seuls. Je trouve cela minable de se mettre à la merci et de s’exposer au chantage de quelqu’un comme Erdogan, qui montre vraiment chaque jour en quelle estime il tient les droits de l’homme, la démocratie et la paix. En Syrie, il est de ceux qui allument des incendies, et même qui ont pris part à la guerre aux côtés des terroristes islamistes. Erdogan est une cause de l’exode et pas une solution au problème des réfugiés. »

    http://www.mdr.de/nachrichten/politik/inland/wagenknecht-merkel-macht-sich-erpressbar-100.html

    FAZ – 09.03.16 – Crise des réfugiés
    L’échec se niche dans les détails
    Ankara annonce être disposée à reprendre des migrants arrivés en Grèce. Mais Athènes est-elle capable de les renvoyer ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/tuerkei-bereit-fluechtlinge-aus-griechenland-zurueckzunehmen-14115501.html

    Die Welt – 10.03.16 – Peter Altmaier
    « La Turquie se comporte de manière plus européenne que de nombreux états de l’UE »
    Le coordinateur pour les réfugiés, Peter Altmaier (CDU), voit dans l’accord UE-Turquie un tournant dans la crise des réfugiés. Il tient le pays pour un partenaire important, malgré des manquements sur la question des droits de l’homme.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article153131429/Tuerkei-verhaelt-sich-europaeischer-als-manches-EU-Land.html

    FAZ – 11.03.16 – Ministres fédéraux
    Les ministres fédéraux Maas et von der Leyen pensent qu’une entrée de la Turquie dans l’UE est possible
    Le ministre de la Justice Heiko Maas et le ministre de la Défense Ursula von der Leyen considèrent, selon leurs propres dires, qu’une entrée de la Turquie dans l’UE est possible. Cependant, cette question ne devrait pas être mélangée avec la crise des réfugiés.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/europa/bundesminister-maas-und-von-der-leyen-halten-eu-beitritt-der-tuerkei-fuer-moeglich-14118776.html

    • Angela et les Sudistes

    FAZ – 07.03.16 – Critique Télévision : Anne Will
    Un seul fait la claque pour Heiko Maas
    Anne Will démasque au cours du débat sur les réfugiés une action ridicule de l’attaché de presse d’Heiko Maas. Le ministre de la Justice ressemble à un écolier à côté du ministre des Affaires étrangères autrichien.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/tv-kritik-anne-will-nur-einer-klatscht-fuer-heiko-maas-14109856.html

    Die Welt – 07.03.16 – La route des Balkans
    « Il n’est pas possible que quoi que ce soit soit fermé »
    Lors du sommet de l’UE, la chancelière souhaite éviter que la route des Balkans soit déclarée fermée. Une majorité au sein de l’UE veut envoyer ce signal – mais cela aurait des conséquences dramatiques pour Athènes.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153015765/Es-kann-nicht-sein-dass-irgendetwas-geschlossen-wird.html

    Die Welt – 08.03.16 – Crise des réfugiés
    Merkel désapprouve le cavalier-seul autrichien
    « Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche » : des mots sévères de. Merkel adressés à un pays qui appartenait encore il y a peu à la coalition des « bonnes volontés ». Le chancelier autrichien demande que l’Allemagne fixe à son tour une limite au nombre des réfugiés.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153053366/Merkel-missbilligt-Oesterreichs-Alleingang.html

    Kronen Zeitung – 08.03.16 – A cause d’un « cavalier-seul »
    Merkel nous morigène : Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche
    L’Europe se gargarise de belles paroles et parle d’une avancée décisive. En réalité, le sommet extraordinaire sur les réfugiés, qui a dégénéré en lutte de pouvoir, n’a conduit qu’à un report du problème après des heures de chicaillerie. D’unité, y compris avec la Turquie, il n’y a toujours aucune trace. La chancelière fédérale allemande Angela Merkel adresse maintenant son mécontentement aux politiques autrichiens: « Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche. Je ne trouve pas très heureux que de telles décisions unilatérales soient prises. »

    http://www.krone.at/Oesterreich/Merkel_rueffelt_uns_Bin_Oesterreich_nicht_dankbar-Wegen_Alleingang-Story-499775

    Deutsche Welle – 11.03.16 – Europe
    La Macédoine se sent trahie par l’UE
    La Macédoine se sent abandonnée par l’Union européenne dans la crise des réfugiés. « J’ai bien compris que l’Europe nous était indifférente », a déclaré, mortifié, le président Ivanov.

    http://www.dw.com/de/mazedonien-f%C3%BChlt-sich-von-eu-verraten/a-19110070

    Die Welt – 11.03.16 – Premier ministre Slovène
    « L’Allemagne doit le déclarer officiellement : la voie est fermée pour les illégaux »
    Le premier ministre de Slovénie, Miro Cerar, reproche à l’Allemagne ses contradictions. La chancelière a déclaré publiquement que les frontières doivent rester ouvertes, mais en réalité les entrées ont déjà été réduites.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153190257/Deutschland-muss-klarstellen-Der-Weg-fuer-Illegale-ist-zu.html

    FAZ – 11.03.16 – Président de la Macédoine
    « En matière de sécurité, l’Allemagne a complètement échoué »
    Le président de la Macédoine, Ivanov, reproche à l’Allemagne un échec sévère dans la crise des réfugiés. Le pays a complètement perdu de vue la sécurité. Il met en garde contre la présence de milliers de djihadistes munis de faux passeports.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/mazedoniens-praesident-deutschland-hat-bei-der-sicherheit-voellig-versagt-14118226.html

    Economie

    FAZ – 11.03.16 – Sinn à propos de la décision de la Banque centrale européenne
    « Une politique de redistribution pour sauver des banques zombies »
    « Money for nothing» ou encore « Il a sorti la massue » : les réactions des économistes au nouveau pas franchi par Mario Draghi sur les taux d’intérêt sont sans équivoque. Pourquoi les économistes considèrent la politique monétaire de la BCE comme très dangereuse.

    http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/wirtschaftspolitik/sinn-zu-ezb-entscheidung-umverteilungspolitik-zur-rettung-von-zombiebanken-14117585.html

    Die Welt – 11.03.16 – Contre le libre commerce
    Pourquoi les droites populistes d’Europe aiment les idées de gauche
    Les droites populistes en Europe ont le vent en poupe – et font campagne en matière de politique économique avec des idées classiquement de gauche. Si elles devaient un jour se concrétiser, un Etat en souffrirait particulièrement : l’Allemagne.

    http://www.welt.de/wirtschaft/article153181020/Warum-Europas-Rechtspopulisten-linke-Ideen-lieben.html

    • Divers

    FAZ – 09.03.16 – Avortement en Allemagne
    De moins en moins de femmes interrompent leur grossesse
    Pour la première fois depuis que l’on enregistre ces données, le nombre des avortements en Allemagne est passé sous la barre des 100.000. Ainsi se poursuit une tendance amorcée au tournant du millénaire.

    http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/gesundheit/zahl-der-abtreibungen-in-deutschland-sinkt-weiter-14115091.html

    Kronen Zeitung – 09.03.2016 – Statistique criminelle
    Un demandeur d’asile sur deux a fait l’objet d’une plainte pour crime ou délit
    Comme le montre une statistique dévoilée par l’Office fédéral de la criminalité, en Autriche, dans la période de 2003 à 2014, un demandeur d’asile sur deux a fait l’objet d’une plainte. Ce qui frappe en particulier, c’est que l’essentiel des crimes et délits ont été le fait d’Algériens (155 pour 100 demandes d’asile), de Géorgiens (151) et de Nigérians (129). Chez les Syriens, selon un compte rendu de « la Presse », la proportion est de 8 – même si l’année 2015, qui a connu un afflux massif de réfugiés en provenance de Syrie, n’est pas comptabilisée. 80% des délits ont été commis par des hommes.

    http://www.krone.at/Oesterreich/Jeder_zweite_Asylwerber_wegen_Straftaten_angezeigt-Kriminalstatistik-Story-499891

    Die Welt – 10.03.16 – Conseil de la Presse
    Les médias ne veulent pas dissimuler l’origine des auteurs de crimes et délits
    Après les incidents de Cologne, le point a été discuté : des journalistes peuvent-ils nommer l’origine des auteurs ? Le doivent-ils ? Le conseil de la presse ne voit pas les choses de la même manière que de nombreux rédacteurs en chef.

    http://www.welt.de/kultur/article153144864/Medien-wollen-Taeter-Herkunft-nicht-verheimlichen.html

    FAZ – 10.03.16 – Code de la presse
    Nommer l’origine des auteurs de crimes et délits ? En principe, oui, mais…
    Après la discussion sur la façon dont les médias doivent se comporter avec l’origine des auteurs, le conseil de la presse a pris sa décision : la règle antidiscrimination à la formulation vaseuse sera conservée.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/regelung-zur-taeterherkunft-bleibt-in-pressekodex-erhalten-14115285.html

    Die Welt – 11.03.16 – Fukushima
    La grande escroquerie de la politique énergétique allemande
    On prétend que l’accident de Fukushima a été le déclencheur du tournant énergétique allemand. Pourtant, l’un n’a rien à voir avec l’autre. La sortie du nucléaire avait pour but de freiner les Verts, et c’est ce qui s’est produit.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article153168034/Der-grosse-Schwindel-der-deutschen-Energiepolitik.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n9/

  • Les néoconservateurs contre Trump

    Patrick Joseph « Pat » Buchanan, journaliste et homme politique américain, commentateur politique sur la chaîne MSNBC.

    ♦ Les néoconservateurs se battent pour garder leur hégémonie dans le parti républicain. Les courtes victoires des primaires en Louisianne et au Kentucky, les plus gros Etats consultés ce samedi, ont rapproché Donald Trump de sa nomination.

    Les primaires du Michigan, Mississippi et de l’Idaho du 8 mars, et en Floride, Ohio, Illinois, Missouri et Caroline du Nord le 15 mars, seront décisives. Si Marco Rubio ne gagne pas dans l’Etat dont il est originaire, la Floride, il est cuit, de même que le gouverneur John Kasich s’il ne gagne pas l’Ohio.

    Ted Cruz semble déjà être le dernier restant entre Trump et la nomination républicaine, qui était allée, lors des sept dernières élections, à George H. W. Bush, Bob Dole, George W. Bush, John McCain et Mitt Romney.

    Tous les cinq, nommés depuis 1988, semblent consternés par les triomphes de Trump et juste un peu moins par son rival, Ted Cruz.

    On ne se souvient pas dans le passé d’un leadership autant déconnecté. Les républicains de base sont révoltés, non seulement contre les échecs des anciens mais aussi contre les politiques menées par leurs dirigeants actuels.

    Certains parmi l’élite du GOP (1), qui ont patiemment attendu durant l’ère Obama pour reprendre le contrôle de la politique étrangère des Etats-Unis, sont maintenant désespérés par le succès de Trump.

    Cent seize membres républicains issus du milieu de la sécurité nationale, plusieurs d’entre eux vétérans des administrations Bush, ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils menacent, au cas où Trump serait élu, de déserter les rangs, et certains – de soutenir Hillary Clinton !

    « Hillary est de loin le moindre mal », selon Eliot Cohen, du Département d’Etat de Bush II. D’après Michael Crowley, de Politico, c’est Cohen qui a permis de regrouper les néoconservateurs pour signer le manifeste « Dump – Trump » (2).

    Un autre signataire, Robert Kagan, se lamente dans le Washington Post « Le seul choix sera de voter pour Hillary Clinton ».

    Sont-ils sérieux ?

    La victoire pour Clinton signifierait la refonte de la Cour suprême, éliminant toute chance d’un changement de la jurisprudence Roe contre Wade, ou d’avoir un autre juge comme Antonin Scalia avant 2021.

    Que craignent donc ces renégats et ces girouettes ?

    Trump qualifie de gaffe historique la guerre en Irak qu’ils ont portée aux nues. Trump déclare que, tout en soutenant Israël, il serait dans les négociations de paix un honnête intermédiaire « neutre » entre Israël et les Palestiniens, comme Jimmy Carter à Camp David.

    Trump indique qu’il « s’entendrait très bien » avec Vladimir Poutine, comme Richard Nixon s’entendait avec Leonid Brejnev et Mao Tsé-Toung.

    Trump ne lancerait pas de nouvelles croisades pour la démocratie. Il ne s’opposerait pas à ce que la Russie bombarde ISIS. Il construirait ce mur sur la frontière. Il transférerait davantage des frais de défense payés par les contribuables américains aux alliés riches pour leur propre défense.

    La majorité des Américains ne sont-ils pas majoritairement d’accord là-dessus ?

    Pourtant l’ultimatum des néoconservateurs qui se retireraient en cas de nomination de Trump témoigne de manière éloquente de leur loyauté.

    Avec tous les anciens présidents et anciens nominés répudiant Trump, et les élites de la politique étrangère perdant la tête, la hiérarchie du GOP est en train de dire : nous allons nous débarrasser de Trump, tout comme la foule des Rockfeller–Romney s’est débarrassée de Barry Goldwater.

    Ceci est un pur chantage politique.

    Mais cela soulève à nouveau la question : est-ce que l’establishment peut arrêter Trump ?

    Réponse : C’est possible et nous le saurons à minuit, le 15 mars. Si Trump perd la Floride et l’Ohio, le principe des primaires veut qu’il ait vraisemblablement un peu moins des 1.237 délégués nécessaires pour une nomination au premier tour.

    Comment les forces anti-Trump pourraient-elles le battre dans l’Ohio, la Floride et l’Illinois ? Avec les mêmes tactiques utilisées pour réduire les marges de succès de Trump en Virginie, en Louisiane et dans le Kentucky, bien en dessous de ce que les sondages avaient prévu.

    Dans toutes les primaires à venir, Trump est sous le feu incessant d’attaques sous forme de publicité à la radio, télévision, sur le câble et dans les réseaux sociaux, payées par le super PAC (3), avec des tonnes d’argent alimentées par les oligarques.

    Mais Trump, qui finance lui-même sa campagne, n’a presque rien dépensé en publicité pour répondre à ces attaques, se promouvoir ou faire campagne. Il s’est presque exclusivement appuyé sur les médias indépendants.

    Cependant quel que soit le nombre de médias indépendants, ils ne peuvent être de taille contre les torrents d’attaques qui s’abattent sur lui chaque heure, chaque jour dans chaque Etat des primaires.

    Nos principaux « PAC » sont soutenus par la famille Rickett, des milliardaires du Nebraska qui ont dépensé des millions dans la charge contre Trump. Le American Future Fund jette 1,75 million de dollars en Floride cette semaine, le Club pour la Croissance, 1,5 million.

    Le milliardaire et gestionnaire de fonds Paul Singer soutient les solutions conservatrices du PAC et a dépensé des millions en publicités contre Trump et prévoit de dépenser plus de 7 millions de dollars entre le 1er et le 15 mars, avec 4 millions rien que pour la Floride. L’action du super PAC est sans précédent.

    Le résultat qu’atteindra Trump dans le Michigan et le Mississippi, mesuré à l’aune de ce qu’il était prévu dans les sondages de la semaine dernière, révélera le degré de succès de la sauvagerie du super PAC dans la modélisation des esprits et des cœurs.

    Est-ce que des millionnaires et des milliardaires, qui soutiennent l’ouverture des frontières, l’immigration de masse, la globalisation et la disparition des Etats-nations dans des entités collectives transnationales, avec leurs millions dépensés en publicité, peuvent écraser les mouvements patriotes qui se sont lancés cette année à l’étonnement de l’Amérique et du monde ?

    Est-ce que la fière expression américaine du XVIIIe siècle « Oui Monsieur, ici le peuple gouverne ! » peut laisser la place à la loi des oligarques ?

    Patrick J. Buchanan, 8/03/2016

    Source : « The Oligarchs’ Super-PAC Anti-Trump Savagery » : « La sauvagerie du Super-PAC anti-Trump des oligarques ».

    Patrick J. Buchanan – Official Website

    Traduction de l’américain : Vanessa de Seny

    Notes :

    1. GOP (Grand Old Party) : Parti Républicain.
    2. Jeu de mots sur Dump qui signifie « laisser tomber » ou « jeter ».
    3. PAC (Political Action Committee) : Comité d’action politique permettant de financer des campagnes d’action.

    http://www.polemia.com/les-neoconservateurs-contre-trump/

  • Nicolas Dupont Aignan annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2017

    Comme en 2012, où il a réalisé 1,79%, Nicolas Dupont Aignan sera candidat à l'élection présidentielle de 2017.Enarque âgé de 55 ans, il est passé par les cabinets ministériels de l'Education, détenu alors par François Bayrou (1993-94) et de l'Environnement (1994-95) et est député depuis 1997 et maire de Yerres (Essonne) depuis 1995. Il a fait cette annonce sur TF1 et son livre sort aujourd'hui (avec un titre douteux) :

    "Je suis candidat parce que je suis certain que notre pays peut s’en sortir s’il change de politique, si on change de personnel politique. Depuis des années, une minorité gouverne contre la majorité silencieuse des Français (...) On est le seul pays au monde qui recycle indéfiniment des Premiers ministres, des ministres, qui ont lamentablement échoué. Je dis aux Français : Il y a une autre politique possible, il faut se faire respecter, c'est pour ça que je me présente"

    Son parti dispose d'un lobby pro-famille, Debout les Familles, depuis octobre 2015 sans que l'on sache vraiment les actions menées concrètement (facebook,twitter) :

    "Debout les familles s'oppose à la gestation pour autrui, à la procréation médicalement assistée, l'adoption des couple de même sexe, à l'euthanasie. Dans le domaine scolaire l'association refuse l'enseignement de la théorie du genre et la mainmise de l’État sur l'éducation des enfants."

    Mais au-delà des effets d'annonce et de son opposition à l'adoption par les homosexuels, Nicolas Dupont Aignan peut être qualifié de candidat ni pro-vie ni pro famille comme ce post de 2006 le soulignait. En effet, la position de Debout la France sur les unions contre-nature reste très timide, cherchant à charmer les pro-famille sans s'attirer les foudres du lobby LGBT comme le montrent les extraits coi-dessous :

    "Le premier de ce principe est qu'il n'existe pas dans notre société française - je le crois profondément -  un droit "à" l'enfant. Et c'est la raison pour laquelle notre mouvement s’oppose à l'adoption par un couple homosexuel (...) Le second de ces principes est malgré tout, le droit pour chaque individu de vivre sa vie comme il l’entend. Il apparait donc légitime de vouloir solenniser les liens forts qui unissent deux personnes. A Debout la République nous sommes donc en faveur d'une  "alliance", conclue en Mairie et ouvrant à certains avantages supplémentaires par rapport au PACS (notamment fiscaux), comme la possibilité de toucher une réversion en cas de décès" [Extrait du projet DLF sur son site]

    7. Infléchissement de la politique de santé publique afin que l'offre de soins spécifiques aux femmes (gynécologie, maternités, accès à l'IVG, fréquence des tests de dépistage et de contrôle,...) soit correctement assurée. [Projet garantir l'égalité homme-femme sur le site de DLF]

    On pourra aussi relire cette interview de 2013 où Nicolas Dupont Aignan explique son absence à la manifestation du 13 janvier :

    Et vous n’avez pas défilé le 13 janvier. Il y avait une raison pour ça ?

    Oui, c’est que je ne voulais pas… comment vous dire, ma position est très simple. Je pense qu’il y a un immense gâchis. Je pense qu’avec un peu moins de démagogie des deux côtés, on pouvait trouver un projet qui permette à deux adultes de solenniser leur amour en mairie, c’est ce que j’appelle l’union civile; mais je suis hostile en revanche à l’adoption, à la PMA et à la GPA. Pourquoi ? Parce que je suis pour l’égalité des adultes mais je veux aussi l’égalité des enfants. Et j’estime que quand on n’a pas eu son père ou sa mère, on en a suffisamment souffert pour ne pas reproduire ça pour d’autres. Et qu’en tout cas, la loi ne le favorise pas.

    Pour être très clair, est-ce qu’un couple ça peut être un homme et un homme ?

    Mais bien sûr que ça peut être un homme et un homme ! Et d’ailleurs, ça l’est souvent ! Mais l’amour entre deux êtres adultes ne me gêne pas du tout. Et je comprends très bien qu’humainement il y ait la volonté d’égalité. Mais de là à transformer l’enfant en un objet – j’exagère un peu – qu’on commande, ça me révolte (…). Après, deux homosexuels peuvent l’élever, mais il est la filiation d’un père et d’une mère.

    Et vous n’avez pas manifesté le 13 janvier, peut-être parce que les slogans qui pouvaient être scandés…

    Parce que ça me gênait… Oui je ne voulais pas qu’on dérive du refus de la filiation au refus de l’homosexualité ; c’est clair.

    Nicolas Dupont Aignan a déclaré en janvier 2016 qu'il souhaitait abroger la loi Taubira mais il s'agit de la loi relative à la prévention de la récidive et à l'individualisation des peines de 2014... Pour la loi Taubira dénaturant le mariage, Nicolas Dupont Aignan est seulement pour une réécriture :

    "Pour ma part, mes convictions ne changent pas au gré des élections. J’ai toujours été favorable à une réécriture de la loi Taubira dans le sens d'une union civile en mairie pour les couples homosexuels avec droits égaux aux couples hétérosexuels sans adoption plénière, pour rétablir la seule filiation père- mère biologique et stopper la conception des enfants par GPA et PMA à l'étranger et demain en France."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/03/comme-en-2012-o%C3%B9-il-avait-r%C3%A9alis%C3%A9-179-nicolas-dupont-aignan-sera-candidat-%C3%A0-l%C3%A9lection-pr%C3%A9sidentielle-de-2017-ag%C3%A9-d.html

  • Élections en Allemagne : chute pour Merkel, succès pour les patriotes

    C’est un camouflet pour la chancelière allemande, Angela Merkel, qui paye de façon évidente sa délirante politique d’invasion migratoire (1,1 million de « migrants » pour la seule Allemagne en 2015).
    Son parti, l’Union chrétienne[sic]-démocrate (CDU), a en effet enregistré dimanche des cinglantes défaites dans deux des trois Länder où se tenaient des scrutins régionaux.

    Dans l’opulent Etat-région du Bade-Wurtemberg (Ouest), l’un de ses anciens bastions, la CDU n’a recueilli que 27 % des suffrages, un niveau historiquement bas pour elle, battue par les écologistes (30,3 %). En Rhénanie-Palatinat (ouest), elle n’a pas connu meilleure fortune, échouant à ravir le pouvoir aux sociaux-démocrates du SPD, qui ont glané 36,2 % des voix (contre 31,8 % à la CDU).

    Ceux qui peuvent sabler le champagne sont les patriotes de l’AFD (Alternative pour l’Allemagne, créée il y a 3 ans seulement).

    Avec environ 10,9 % des voix en Rhénanie-Palatinat, 15 % dans le Bade-Wurtemberg et surtout 23 % des voix en Saxe-Anhalt, où elle arrive au deuxième rang des élections régionales, l’AFD et sa présidente, Frauke Petry ont incontestablement réussi leur pari.

    Il y a désormais de fortes chances que son parti euro-sceptique et anti-invasion entre par la grande porte au Bundestag lors des prochaines élections, à l’automne 2017.

    C’est la fin de l’« exception allemande », où il n’y a jamais eu jusqu’à présent d’important succès électoral pour des nationaux ou même les « populistes de droite ». Ceci étant dû à la formidable culpabilisation dont ont été abreuvés les Allemands depuis la 2e Guerre.

    Par ailleurs, aux élections municipales de la semaine précédente, dans la ville de Leun (6000 âmes) au nord de Frankfort, les nationalistes radicaux du NDP (Parti national-démocrate, menacé de dissolution par le gouvernement) ont obtenu 17% des voix, devenant le 3e parti localement.

    A Büdingen (20 000 habitants) qui accueille le plus grand centre de réfugiés de Hesse, le NPD passait à 14% des votes (contre 2% en 2011).

    Même dans la cosmopolite Francfort, capitale financière, l’AFD et le NPD obtenaient un total de 10,3 % : une nouveauté totale.

    http://www.contre-info.com/elections-en-allemagne-chute-pour-merkel-succes-pour-les-patriotes

  • « Populisme sauvage » ou instinct de survie herr Schultz?

    La gauche a été très sèchement éliminée du premier tour des deux législatives partielles qui se déroulaient ce dimanche dans la 10e circonscription du Nord et  la 2e de l’Aisne. Dans le Nord, ce scrutin déclenché  par la démission de Gérald Darmanin a été marqué par une abstention très élevée (prés de huit électeurs sur dix ont boudé les urnes). Le notable républicain Vincent Ledoux, maire de Roncq et vice-président de la Métropole Européenne de Lille, a obtenu 46,84% des suffrages et se trouve en ballottage favorable face à la candidate frontiste Virginie Rosez (25,22%). Le candidat du PS Alain Mezrag, n’atteint même pas les 12% (11,24% des voix). Dans l’Aisne, où là aussi cette élection était la conséquence de la démission de Xavier Bertrand de son poste de député, l’abstention a été également  très importante (près de deux électeurs sur trois ont fait la grève du vote). Julien Dive (LR) a recueilli 36,28% des suffrages, devant la candidate FN Sylvie Saillard (28,79%) et la socialiste Anne Ferreira (15,69%). En 2012, au premier tour des législatives, le FN n’avait obtenu que 16,29% des suffrages. Enfin, dans une circonscription (la deuxième des Yvelines) totalement acquise à  la « droite« , le jeune candidat FN Vincent Collo (21 ans) est arrivé en quatrième position (plus de 9% des suffrages)  dans cette partielle rendue obligatoire par la démission de Valérie Pécresse,  juste derrière  Benjamin La Combe (9,56%) et sa liste «Yvelines pour tous», émanation de La Manif pour tous.

    Les déroutes électorales successives d’une gauche française boboïsée, draguant les clientèles et les minorités pour tenter de bricoler des majorités, traduisent son rejet  par le peuple français, notamment dans les catégories populaires qui ont été particulièrement cocufiées par elle. A l’instar des Etats-Unis où le démocrate Obama a trahi les couches populaires qui votaient souvent traditionnellement démocrate, en se vendant à Goldman Sachs, dont Hillary Clinton est soupçonnée désormais d’être  la candidate attitrée… chez les démocrates (il y en a d’autres dans le camp républicain).

    Aussi n’est il pas étonnant d’entendre le président socialiste allemand du Parlement européen, Martin Schulz, invité samedi d’ iTélé, nous dire que ni les États-Unis, ni l’Union européenne «(ne sont)  préparés » à une arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, car il « n’a aucune expérience internationale». Quand on voit vers quel précipice nous entraîne  la grande expérience internationale des Merkel, Hollande et autres grands pontes bruxellois, la réflexion pourrait être drôle si la situation n’était pas aussi dramatique. Et puis le comédien Ronald Reagan n’avait lui aussi aucune expérience de la politique internationale quand il a été élu la première fois;  cela ne l’a pas empêché d’être certainement un des meilleurs et des plus habiles présidents que les Etats-Unis ont connu.

    « Trump appartient à ces gens que nous connaissons ici aussi en Europe, qui ont pour n’importe quelle chose un bouc émissaire mais jamais une solution concrète », a encore déclaré M. Schultz, filant la comparaison,  fidèle à ses obsessions, avec la montée du  » populisme sauvage » (sic) dans l’Union européenne.

    Populisme sauvage du FN, déjà défini comme le « parti de la pensée sauvage » par le sociologue Jean Baudrillard, que le président du Parlement européen combat depuis longtemps. En 2007 nous l’avions rappelé, il avait exprimé le souhait de mettre en place un « cordon sanitaire » autour des élus  attachés au maintien des identités et des souverainetés nationales. Il  attaque depuis de manière récurrente  les défenseurs de l’Europe des patries et des nations libres.

    Samedi, le président du Parlement européen a donc de nouveau conspué le Front National qui n’aurait ni « solutions » ni « propositions concrètes »: « Le Front National, c’est un parti qui identifie des responsables, des boucs émissaires: les immigrés, le gouvernement, l’est de l’Europe, les Européens, les Allemands, n’importe qui » (sic).

    « Quand on pose la question concrètement de solutions, contre, par exemple, les délocalisations ou la concurrence déloyale : silence, rien ! », « Est-ce que vous connaissez des propositions concrètes du Front National pour ces problèmes ? Où sont les propositions concrètes de ce parti ? ». Si M. Schultz voulait faire l’effort de lire le programme frontiste et d’écouter ses dirigeants, bref de manifester une minimum d’honnêteté ou de curiosité intellectuelle, il aurait bien évidemment la réponse à ses questions.

    Martin Schultz a réservé aux auditeurs d’I télé le plus cocasse pour la fin, lors de son « analyse » des élections régionales françaises de décembre 2015. Le FN a-t-il dit, a « obtenu, dans le cadre d’une participation autour de 58%, au deuxième tour 37% ». « C’est en totalité 15-16% de la population française, donc ça veut dire (que) 84-85% des Français ont voté pour d’autres partis », a-t-il estimé. « C’est UN parti, pas LE parti des Français ».  Nicolas Bay, n’a pas manqué de lui rétorquer dans un communiqué qu’il devait « réviser d’urgence ses cours de maths de CE1 ! Le Front National ayant rassemblé 28 % des voix, il est certain que le résultat cumulé de ses adversaires n’est pas de 85 % ». L’expérience arithmétique de herr Schultz a elle aussi ses limites!

    Populisme sauvage, en fait sain instinct et réflexe de survie, que Martin Schultz a vu aussi à l’oeuvre ce dimanche dans son pays l’Allemagne, à l’occasion des élections régionales ou 13 millions d’Allemands étaient appelés aux urnes dans les Länder de Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat et de Saxe-Anhalt. Le parti « populiste » eurosceptique et anti immigration sauvage, Alternative pour l’Allemagne (AfD),  a réalisé une percée spectaculaire.

    Un revers cinglant, historique pour les deux principaux partis la CDU de Mme Merkel et les sociaux-démocrates (socialistes) du SPD. Le Monde s’en désole, « la CDU recule en particulier fortement dans le Bade-Wurtemberg où ils obtiendraient 27,5 % des voix. Elle est nettement devancée par les Verts (32,55 %), qui gouvernaient déjà le Land depuis quatre ans. En Rhénanie-Palatinat, elle se classe deuxième (33 %) derrière les sociaux-démocrates du SPD (37,5 %). En Saxe-Anhalt, la CDU s’en sort en tête (29 à 30 %). Mais avec de 21,5 % à 22,8 %, l’AfD obtient un score historique et se classe même deuxième force politique régionale devant la gauche radicaleDie Linke (16,5 à 17 %). »

    « Selon des résultats encore provisoires, l’AfD obtiendrait plus de 10 % des voix en Rhénanie-Palatinat, 14,5 % des voix dans le riche Bade-Wurtemberg et même 24 % des voix en Saxe-Anhalt où elle est clairement le deuxième parti, derrière la CDU. Incontestablement, les électeurs de l’AfD ont voulu sanctionner la politique d’Angela Merkel, mais selon les sondages sortis des urnes ils ont également voulu signifier leur opposition aux injustices sociales (…). L’AfD refusant de participer à quelque coalition que ce soit et les autres partis refusant également de discuter avec ce parti, la formation des coalitions pourrait être difficile. »

    En Allemagne aussi les lignes sont en train de bouger, sous la pression des événements, des menaces grandissantes sur le devenir de notre continent et de notre civilisation. Un sursaut du peuple allemand dont se félicite bien évidemment Bruno Gollnisch. Un réveil des Européens qui doit s’amplifier, tant il est vrai que c’est une véritable course contre la montre dans laquelle sont engagés les patriotes qui se battent pour la survie de leurs nations respectives.

    http://gollnisch.com/2016/03/14/populisme-sauvage-instinct-de-survie-herr-schultz/

  • Régionales en Allemagne : la CDU de Merkel chute, percée de la droite populiste

    Un tabou est en passe de tomber dans l’Allemagne d’après-guerre à la suite du succès dimanche, lors de trois élections régionales, du mouvement AfD (Alternative für Deutschland, Alternative pour l’Allemagne), qui confirme l’enracinement de la droite populiste dans un pays faisant jusqu’ici exception en Europe. 

    Stuttgart (Allemagne), le 13 mars. Joerg Meuthen, co-président de l’AfD, le parti populiste antimigrants et eurosceptique, se réjouit en apprenant les premières estimations des scores de son parti.

    AFP / FELIX KASTLE

    Selon les premiers sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote ou les projections des chaînes de télévision publique, au soir du scrutin dans les trois länders de Bade Wutemberg, Rhénanie Palatinat et Saxe Anhalt, l’AfD, le parti populiste antimigrants et eurosceptique créé il y a à peine trois ans, a effectué une percée lors des trois scrutins destinés à élire les trois parlements, obtenant de 10% à 23% des voix tandis que le parti d’Angela Merkel, la CDU, est battu dans deux régions.

    Après avoir fait florès sur la dénonciation de l’aide des contribuables allemands aux pays les plus endettés de la zone euro, l’AfD prospère désormais comme parti anti-immigrés en jouant sur les craintes alimentées par la crise des réfugiés.

    Un vote sur fond de crise migratoire

    Quelque 13 millions d’électeurs étaient, en effet, appelés aux urnes dans un pays en proie aux doutes depuis qu’Angela Merkel a ouvert les portes de l’Allemagne à plus d’un million de réfugiés en 2015. A la faveur de la crise migratoire, « nous assistons à une certaine forme de normalisation par rapport aux mouvements populistes de droite ailleurs en Europe, même si, dans le cas de l’Allemagne, où on ne peut pas faire abstraction du passé, cela prend un caractère forcément particulier », explique Andreas Rödder, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Mayence. Le passé nazi du pays et le sentiment de culpabilité encore très répandu avaient agi comme un frein jusqu’ici en comparaison de l’Autriche, de la Suisse ou de la France. [....]

    La suite sur Le Parisien.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Regionales-en-Allemagne-la-CDU-de

  • Une majorité de Français souhaite un référendum sur la sortie de la France de l’UE

    Il faut bien sûr se méfier des sondages mais cela traduit une tendance.

    « Une majorité de Français (53 %) souhaite un référendum sur le maintien ou non de la France dans l’Union européenne (UE), à l’instar de celui prévu au Royaume-Uni le 23 juin. C’est l’une des révélations de l’enquête menée début février auprès de 8 000 électeurs dans six pays de l’Union (Allemagne, France, Pologne, Irlande, Espagne et Suède) par l’université d’Edimbourg et le cercle de réflexion allemand D/part. »

    Cette étude, publiée jeudi 10 mars, est la première à rendre compte de l’état des opinions publiques européennes à l’égard du débat ouvert au Royaume-Uni. De tous les Européens interrogés, les Français sont les plus favorables à la sortie du Royaume-Uni de l’UE, et, en même temps, les plus enclins à réclamer des mesures anti-immigration.

    D’ailleurs, les Français, comme les Suédois, seraient nombreux à estimer que l’économie britannique bénéficierait d’un Brexit. Tandis que les Allemands seraient 56 % à s’attendre à des effets négatifs pour les Britanniques, les Français ne seraient que 27 %.

    32 % des Français seraient partisans de priver les étrangers européens de prestations sociales pendant les quatre premières années de leur séjour (23 % des Allemands et seulement 17 % des Suédois), tandis que 25 % des Français ou supposés tels défendraient le principe de droits sociaux immédiats.

    source et détails

    http://www.contre-info.com/