élections - Page 495
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Lancement du Collectif Banlieues patriotes le 26 janvier 2016
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Sens Commun réagit au reniement de Nicolas Sarkozy sur la loi Taubira
Dans son nouveau livre, Nicolas Sarkoy déclare avoir évolué concernant la loi Taubira qu'il ne souhaite plus abroger. Réaction de Sens Commun :
"Le 15 novembre 2014, lors d’un meeting organisé par Sens Commun, Nicolas Sarkozy avait promis d’abroger la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe : « La loi Taubira devra être réécrite de fond en comble. […] Quand on dit “devra être réécrite de fond en comble”, si vous préférez qu’on dise qu’on doit l’abroger pour en faire une autre, en français ça veut dire la même chose et ça aboutit au même résultat. »
Nous apprenons aujourd’hui par voie de presse que Nicolas Sarkozy ne reviendra finalement pas sur la loi Taubira, suivant ce qu’il écrit dans le livre qu’il publiera lundi : « Je ne souhaite pas qu’on légifère à nouveau. C’est un point sur lequel, je l’assume, j’ai évolué. »
Ce virage à 180 degrés est déplorable : comment peut-on espérer résoudre le climat de défiance et de discrédit dont souffre aujourd’hui la vie démocratique dans notre pays lorsqu’on soumet la parole politique à de tels reniements ?
Les régionales ont démontré que les Français accordaient une large victoire aux candidats qui affirment clairement leurs convictions, notamment sur la famille (Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau). Il est donc possible de gagner avec ces convictions. Pourquoi ne l’avoir pas compris ?
Soucieux de promouvoir le respect de la parole donnée, Sens Commun ne soutiendra pas la candidature de personnalités politiques qui ne tiennent pas leurs engagements jusqu’au bout. Sens Commun appelle donc, dans le cadre de la primaire de la droite et du centre, à un large rassemblement de toutes les forces qui sauront incarner une ligne politique courageuse, forte de son exemplarité et de ses valeurs."http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Mis devant ses contradictions, Christian Estrosi se couche
Pour plaire aux manifestants de la Manif pour tous, Christian Estrosi avait nommé Catherine Grenier au conseil général sur les questions de famille. Son engagement pro-famille et contre l’avortement ayant été révélé par le lobby LGBT, le nouveau président de la région PACA rétropédale. On l’aurait mal compris, elle ne sera chargée que des questions intergénérationnelles et pas de la famille.
Faire de la politique semble donc réservé à certains courants d’opinion malgré le cri du réel et l’anniversaire contesté de la loi Veil.
Les 41 ans de la loi Veil ? c’était le 17 janvier 1975
La loi Veil a dépénalisé l’avortement.
Elle fut une véritable « boîte de Pandore », qui a initié toutes les dérives éthiques et morales actuelles en autorisant qu’il puisse être porté atteinte à la vie du plus faible, du plus innocent : l’enfant à naître dans le sein de sa mère.L’IVG a un impact démographique considérable…
220 000 IVG ont lieu chaque année. Un avortement pour 4 accouchements. En 41 ans, c’est près de 9 millions d’enfants qui n’ont pas vu le jour… À cela s’ajoute la douloureuse réalité du traumatisme post-avortement que connaissent d’innombrables femmes.
On ne peut pas ne pas mettre en parallèle les 200 000 immigrés qui, chaque année depuis 40 ans, entrent en France. Ce double phénomène permet le « Grand Remplacement », selon l’expression de Renaud Camus.Néanmoins, la culture de mort continue son offensive
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé vendredi 15 janvier que l’intégralité des actes liés à un avortement (consultations, analyses, échographies…) sera remboursée à 100 % à partir du 1er avril.
Cela n’est pas le cas, par contre, pour les femmes qui poursuivent leur grossesse. Par exemple, les 2 premières échographies ne sont remboursées qu’à 70 % !
Aucune véritable mesure de prévention de l’avortement n’est envisagée. Au contraire, la ministre va supprimer d’ici l’été le délai de réflexion de sept jours exigé pour une femme souhaitant un avortement.Note positive, selon un sondage IFOP, 25 % des Français restent hostiles à l’avortement sans limites
Et ce malgré le matraquage progressiste quasiment quotidien.
Enfin, ce que ne disent pas ces sondages, ce sont les protestations de jeunes filles pauvres contraintes d’avorter sous la pression de leurs parents ou de leur « copain ». Ce que ne disent pas non plus les sondages, c’est le recul du nombre de médecins acceptant de pratiquer un avortement. -
Un vice-président catholique pour Taïwan
L’élection présidentielle qui a eu lieu à Taïwan samedi a été remportée par Tsai Ing-wen, candidate du parti « démocrate progressiste », par 56% des voix, face au candidat du Kuomintang. Avec Tsai Ing-wen est élu vice-président un catholique : Philippe Chen Chien-jen, alors que moins de 1,3% des Taïwanais sont catholiques. Certes, le président sortant était lui aussi catholique. Mais il ne tenait aucun compte de son baptême et il le disait ouvertement. Tandis que Philippe Chen Chien-jen est un catholique pratiquant, et la candidate le soulignait elle-même :
« C’est un catholique fervent, une personne à qui vous pouvez faire entièrement confiance. »
Philippe Chen Chien-jen, épidémiologiste, ancien vice-président de l’Academia Sinica (équivalent du CNRS – il est officier des palmes académiques en France), ancien ministre de la santé et des sciences, assiste à la messe tous les jours à l’église de la Sainte-Famille de Taipei. Il est chevalier de l’Ordre du Saint Sépulcre et chevalier de l’Ordre de saint Grégoire le Grand.
« Avant d’accepter d’être candidat j’ai prié et j’y ai pensé longtemps. J’en ai parlé à ma femme et à l’évêque. Mais maintenant je pense que je peux être une poignée de sel dans les mains de Dieu. Je peux donner plus de saveur et contribuer au bien être de mon pays. »
Mgr John Hung Shan-chuan, archevêque de Taipei, confirme :
« Je lui ai rappelé que le concile Vatican II avait encouragé l’engagement des fidèles en politique afin de servir la société et d’y instiller les valeurs chrétiennes. Je lui ai aussi dit que sa candidature serait un modèle pour les 270 000 catholiques de Taiwan et encouragerait de plus nombreux fidèles à entrer en politique. »
Toutefois, il ne paraît pas très clair sur la question du mariage, au moment où se profile là-bas aussi la perspective d’une reconnaissance des unions homosexuelles (à laquelle la nouvelle présidente est favorable). Le 18 novembre, lors d’une conférence de presse, il lui a été demandé sa position sur le mariage entre personnes du même sexe, à l’étude depuis quelques mois. Chen Chien-jen avait répondu en ces termes :
« Dieu aime tous les hommes et c’est pourquoi il aime aussi les homosexuels. Par conséquent, je crois également que les gays ont droit de chercher le bonheur et que nous devons respecter ce droit, mais, dans la mesure où le mariage entre personnes de même sexe implique un changement de société, il nécessite des discussions approfondies avant toute prise de décision à son sujet. »
La présence d’un catholique lié au Saint-Siège est d’autre part importante vis-à-vis de la Chine communiste : le Saint-Siège est l’un des rares Etats à reconnaître Taïwan.
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Les primaires à droite auront lieu les 20 et 27 novembre 2016
Alors que certains partisans auraient préféré avancer le scrutin, les dates de la primaire à droite pour 2017 sont désormais arrêtées. Thierry Solère, député Les Républicains et président du comité d'organisation de la primaire a précisé sur France Info ce vendredi matin que cette consultation serait ouverte à «tous ceux qui partagent les valeurs de la droite et du centre.»
Et d'ajouter: «C’est moderne, ça fera une assiette très large. Ca donnera à celui ou celle qui gagnera cette primaire le 20 novembre et le 27 novembre prochains une légitimité formidable pour se présenter à la présidentielle.»
« Aujourd’hui toutes les règles sont bien fixées», a-t-il assuré, rappelant qu’il y aura 10 337 bureaux de vote. «Cette primaire est bien organisée et sera incontestable le moment venu dans ses résultats.»
Des bureaux dans toutes les circonscriptions
Il y a quelques jours, Thierry Solère avait fixé le cadre de ces primaires. «L'idée est que les Français puissent aisément venir voter à la primaire sans faire la queue pendant une heure et demi dans les villes, ni faire une heure et demi de route dans les campagnes», avait-il expliqué. Toutes les circonscriptions seront dotées de bureaux en fonction des résultats électoraux de la droite et du centre. La droite espère entre deux et trois millions de votants.
Parmi les candidats déclarés à cette primaire figurent déjà les anciens Premiers ministre Alain Juppé et François Fillon, mais aussi les anciens ministres Hervé Mariton et Nadine Morano. Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet pourraient aussi se porter candidats en 2016.
Dans un récent sondage Ifop, Alain Juppé est donné en tête des intentions de vote pour ce scrutin avec 38% des voix contre 29% pour Nicolas Sarkozy.Le Parisien :: lien
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Trois porte-parole de la liste PS aux régionales en Paca lancent "Debout la gauche"
Les trois porte-parole de la liste PS en Paca, dont le retrait avait été annoncé au soir du premier tour des élections régionales de décembre pour faire battre le FN, ont lancé vendredi à la Seyne-sur-Mer (Var) le mouvement "Debout la gauche".
"Debout la gauche n'a pas vocation à être un parti mais répond à un appel de nos concitoyens" lors des régionales, a déclaré à l'AFP Ladislas Polski (MRC) l'un des trois porte-parole de la tête de liste PS-PRG-MRC conduite par le socialiste Christophe Castaner aux régionales.
"Nous partageons l'analyse de devoir envoyer en urgence un message de combativité et d'espoir sur la meilleure façon de combattre le FN", a-t-il précisé.
"La gauche a, plus qu'ailleurs, quelque chose à faire dans cette région" où le FN, avec 40,55 % des voix, est arrivé en tête du 1er tour des régionales de décembre, selon M. Polski.
Alors que la gauche, du fait du retrait de la liste, n'a plus de représentant au sein du conseil régional, Cécile Muschotti (PS), Christophe Pierrel (PS) et Ladislas Polski (MRC) avaient appelé à la mi décembre à une "opposition constructive et combative".
Avec le mouvement lancé vendredi et une première réunion à la Seyne-sur-Mer, "nous voulons pouvoir parler et donner la parole à nos concitoyens éloignés des partis politiques".Le Parisien :: lien
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Le Républicains : les soutiens de Nicolas Sarkozy préparent sa candidature
Chez Brice Hortefeux, tout est bon pour parler -en bien- de Nicolas Sarkozy. Même la déchéance de nationalité. Interrogé ce mercredi, sur RTL, sur le désaccord de la garde des Sceaux avec le président de la République et le Premier ministre, qui, du coup, défendra la texte devant le Parlement, le fidèle ami de Nicolas Sarkozy s'agace : « Notre seule préoccupation c'est la sécurité de nos concitoyens. Autour de Nicolas Sarkozy, nous essayons toujours de défendre l'intérêt général ».
Refusant « d'oublier toutes les contorsions de Monsieur Hollande quand Nicolas Sarkozy avait fait cette proposition en 2010 » et la réaction de Manuel Valls qui avait alors jugé la mesure « nauséabonde », l'ancien ministre à l'Identité nationale en vient même à « comprendre les difficultés de madame Taubira à les suivre ».
Mardi matin, confirme-t-il ce mercredi, Brice Hortefeux a participé, avec « une quarantaine de parlementaires », à la première réunion de cadres et d'élus des Républicains pour porter la candidature de son champion à la primaire à droite, dans dix mois. Eric Woerth, Luc Chatel, trois des nouveaux porte-parole de la maison (Larrivé, Peltier et Debord), les sénateurs Roger Karoutchi et Pierre Charon ou encore Laurent Wauquiez, nommé n°2 des Républicains après la démission de NKM, étaient présents pour cette réunion dans un restaurant près du siège de la rue de Vaugirard (Paris XVe), «sans traître » d'après un participant cité par Europe 1.
«Nous nous sommes réunis pour voir avec qui nous pourrions travailler, pour déterminer qui défendra quelle position, quel sera le créneau. Fillon, Le Maire, et Juppé ont déjà leurs options. Nous avons donc abordé la campagne qui s'annonce et insisté sur les thèmes de la nation, de l'unité et de la République, qui en seront le cœur», a expliqué au Figaro Roger Karoutchi.
Ces rendez-vous se répéteront toutes les trois semaines pour organiser la campagne de Nicolas Sarkozy, de moins en moins soutenu par les Français dans les sondages, à la différence de ses challengers qui se démènent pour occuper le terrain. « Les commentaires sont libres mais les faits sont têtus », a rétorqué Brice Hortefeux aux enquêtes qui montrent un Juppé toujours en tête des intentions de vote à la primaire, et un Sarkozy en perte constante de vitesse. « Nous sommes aujourd'hui la première force électorale, la première force territoriale, et la première force militante, avec 100 000 adhérents de plus que le parti socialiste et 180 000 de plus que le Front national », a-t-il vanté. Pour Hortefeux, « si 2015 était l'année de la reconstruction et du rassemblement », 2016 sera celle « de la clarté des choix, des convictions et des hommes ».
« Nicolas Sarkozy est le seul, je dis bien le seul, a-t-il insisté, en mesure de l'emporter car il a trois qualité : l'autorité, la légitimité de l'élection et la crédibilité du programme ».
Ce programme, justement, déplaît à Gérald Darmanin qui depuis une semaine explique son rejet de la ligne sécuritaire prise, selon lui, par la direction de LR. « J'ai regardé les résultats des régionales : le Front national est le premier parti de France mais (ce) n'est pas la droite à laquelle je crois. (…) Populiste ne veut pas dire populaire. Je me suis engagé au RPR parce qu'il y avait Philippe Séguin », raconte-t-il ce mercredi sur France Inter.
« Moi, a-t-il poursuivi, le Sarkozy que j'ai aimé, que j'ai soutenu, c'est celui de 2007. C'est une campagne séguiniste que je demande, pas buissonnienne », a-t-il martelé, en référence à Patrick Buisson, à l'origine de la campagne très droitière du président sortant en 2012. « Il y a une différence entre ce que son entourage pense être sa popularité » et la réalité, assure encore ce proche de Xavier Bertrand.
Qualifiant François Hollande et Nicolas Sarkozy des « deux punching-balls » de l'opinion française, le maire de Tourcoing, qui abandonne aujourd'hui son mandat de député pour se consacrer à sa ville et à la région Nord Pas-de-Calais Picardie dont il est l'un des vice-présidents, conclut que « les Français n'ont pas envie de revivre le casting de 2012 ». Ils sont nombreux à le penser, à LR comme au PS...J.Cl. Le Parisien :: lien
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Immigration et Schengen : Marine Le Pen demande un référendum
Dans une tribune publiée dans L'Opinion, Marine Le Pen dénonce l'immigration et demande :
"solennellement au président de la République, sur ces sujets aussi cruciaux, de donner la parole à notre peuple, par référendum.Les Français souhaitent-ils oui ou non qu’on cesse d’accueillir les migrants sur leur territoire ? Souhaitent-ils oui ou non sortir de l’espace Schengen et rétablir des contrôles permanents aux frontières nationales ? A ces deux questions je réponds, en tant que responsable politique, en tant que femme, un grand oui !"
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Le Front National en pleine réflexion stratégique en vue des élections de 2017
Pour les grands partis politiques, 2016 sera l’année de la préparation de l’élection présidentielle. Ce sera également le cas pour le Front National, avec une première différence : son candidat sera assurément Marine Le Pen. Les « Républicains » auront eux une primaire, à une date encore indéfinie. Quant au parti socialiste, il attend les augures de l’INSEE sur les statistiques du chômage.
Marine Le Pen a annoncé vouloir « Passer 2016 dans la plus grande proximité possible avec notre peuple »
Pour préparer l’élection présidentielle, qu’elle voit comme un rendez-vous entre les candidats et le peuple, Marine Le Pen a entamé une diète médiatique. Elle privilégiera les déplacements sur le territoire.De quoi nourrir son projet présidentiel ?
Les responsables du Front National veulent croire au succès de Marine Le Pen en 2017. Pour cela, leur candidate aurait d’abord besoin de rassembler et fidéliser l’ensemble des électeurs qui ont déjà voté Front National – soit neuf millions de personnes aux deux tours des dernières régionales. Il faudra également rassurer davantage les électeurs de droite, encore peu convaincus par le programme économique et social du FN. Ce qui permettrait aussi d’engranger davantage de soutiens des rangs de droite et de la société civile.Les cadres du Front National se retrouveront en séminaire les 5 à 7 février pour évoquer le programme et le nom du parti…
Il ne semble pas question de revenir sur des engagements forts comme le retour à la souveraineté monétaire. Mais de faire de la pédagogie, tant sur le fond que sur la méthode : pour Nicolas Bay, il conviendra d’expliquer qu’il faut une « sortie concertée » de la zone euro. En revanche, sur d’autres points du programme, il faut s’attendre à un aggiornamento : la retraite à 60 ans ou encore la fiscalité seront discutées. Une ligne plus réaliste et plus favorable à la liberté d’entreprendre pourrait se dégager. Enfin, Robert Ménard, qui a été convié au séminaire, suggérait de créer une nouvelle structure plus large que le Front National pour encadrer la campagne présidentielle. -
Primaire à gauche : le vent de la discorde ?
La pétition lancée par des personnalités, « intellectuels » et responsables de gauche peut-elle trouver un écho favorable ?
François Hollande ne veut pas en entendre parler. Pour le successeur de Nicolas Sarkozy, il est hors de question d’organiser des primaires à gauche. L’idée fait pourtant son chemin. Un appel a été lancé, lundi, dans les colonnes de Libération, pour l’organisation d’une grande primaire regroupant toutes les sensibilités de la gauche plurielle. L’appel a été notamment signé par Romain Goupil, Michel Wieviorka ou bien encore Daniel Cohn-Bendit. Ces personnalités de gauche (oubliées du gouvernement, ambitieuses ou vaguement dissidentes) entendent remettre en question cette vieille tradition de la Ve République qu’est l’automaticité d’une candidature du Président sortant à sa propre réélection.
Cette règle non écrite a toujours été observée dans l’histoire de la Ve République (hors les cas de troisième mandat, de maladie ou de décès en cours d’exercice), par les présidents sortants de droite comme de gauche : Charles de Gaulle s’est représenté avec succès en 1965, Valéry Giscard d’Estaing a chuté en 1981, François Mitterrand a gagné en 1988, Jacques Chirac a été réélu en 2002, enfin Nicolas Sarkozy a échoué à se succéder en 2012. Les chances de réélection du président sortant sont donc importantes. Elles sont même de l’ordre de 100 % pour les candidats de gauche, et augmentent si l’on compte Jacques Chirac comme étant un candidat de gauche (vous me passerez ce trait d’humour).