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élections - Page 499

  • “La France apaisée” : nouvelle campagne pour le FN

    La stratégie de normalisation du FN se poursuit avec une nouvelle affiche et un nouveau slogan, « La France apaisée », qui se rapproche des codes de communication des partis dits « de gouvernement ». On ne peut s’empêcher de penser à la célèbre affiche de Mitterrand en 1981, « la force tranquille », qui est restée depuis un modèle de communication politique institutionnelle. On quitte en tout cas avec cette affiche les slogans « clivants ». À voir si cela est en phase avec les attentes des électeurs frontistes et si cela suffira à faire sauter le pas aux hésitants.

    http://fr.novopress.info/

  • Présidentielle 2017 : enjeu économique ou enjeu identitaire ?

    Les tenants du Système s’inquiètent : le peuple leur échappe. Les champions du pouvoir, Hollande à gauche, Sarkozy à droite, sont démonétisés. La conclusion des oligarques dirigeants est simple : pour que rien ne bouge sur le fond, changeons les têtes. D’où les campagnes médiatiques sur le nécessaire renouvellement de la classe politique. Les tireurs de ficelle ont choisi leurs nouvelles marionnettes.

    Contrôlée par l’oligarchie d’affaires et bancaire, l’oligarchie médiatique promeut deux candidats pour 2017. Comme des lessives ou plutôt comme des produits de luxe. Rive droite (si l’on ose dire) le fringant Alain Juppé, candidat des Etats-Unis d’Amérique. Rive gauche, toujours si l’on ose dire, le sémillant Emmanuel Macron, le héros de l’économie, l’homme qui a permis à LVMH d’ouvrir ses magasins le dimanche et aux transporteurs routiers d’assurer la liaison Lyon/Grenoble en autocar. Voilà qui fait rêver le MEDEF : Macron, un Juppé jeune, à la barbe de trois jours, passé par la banque Rothschild.

    Électoralement, le Système est fort sur l’économie ; l’identité est son point aveugle

    La campagne de promotion de Macron est admirable. Dans Le Figaro Serge Dassault dessine son portrait en creux. Le Point lui consacre une  « une » au titre éloquent : « Pourquoi pas lui ? » et un sous-titre surréaliste « L’homme qui veut casser le système ». Pas mal pour un inspecteur des finances passé par une banque d’affaires… Propriété de Niel, Bergé, Pigasse (de la banque Lazard), Le Monde lui consacre les trois quarts d’une première page avec une photo majorative et cette affirmation : « Terrorisme, populisme, la réponse est économique ». Il y a de quoi se pincer en lisant cela. Et pourtant c’est vrai ! Non pas que l’économie puisse apporter des solutions aux questions identitaires et sécuritaires, mais parce que l’économie est l’atout électoral du Système.

    Oui, l’économie est l’atout électoral du Système malgré 6 millions de chômeurs et plus de 2000 milliards de dette. Car pour le moment chaque Français (sauf les SDF qui ne votent pas) vit matériellement bien : les retraites sont payées, les prestations sociales sont versées, les allocations chômage sont maintenues, les dépenses de maladie et d’hospitalisation sont prises en charge, les logements sont chauffés. Toute idée de changement économique inquiète donc l’opinion qui voit ce qu’elle pourrait y perdre et qui souhaite que la situation actuelle (malgré les déficits) dure le plus longtemps possible : encore un instant, Monsieur le bourreau ! D’où les résultats électoraux dérisoires du Front de gauche et l’utilisation par la classe politico-médiatique du programme économique du Front national comme épouvantail.

    Electoralement, le FN est fort sur l’identité, vulnérable sur l’économie

    Le Front national est dans une situation symétrique par rapport au Système : le Système est électoralement fort sur l’économie, faible, pour ne pas dire inexistant, sur l’identité. Le Front national est électoralement fort sur l’identité et faible sur l’économie. Et ce n’est pas nouveau ! C’est sur l’immigration et l’insécurité (qui n’est qu’une conséquence de l’immigration) que le FN a constitué son socle électoral. C’est encore ce qui lui permet de progresser aujourd’hui : la poussée du FN aux élections régionales de décembre 2015 s’explique par l’invasion migratoire de l’Europe de la même façon que les récentes progressions électorales de l’UDC suisse, du FPOË autrichien et du parti polonais Droit & Justice. Revenons en France, selon l’IFOP, 62% des électeurs estimaient que « la question des migrants comptait assez ou beaucoup » pour les régionales. Ils sont 80% à le penser pour la présidentielle.

    A contrario le FN a toujours été plombé par son discours économique. Dans les années 1980/1990 ses aspects les plus libéraux ont été utilisés comme repoussoirs par les partis de gauche pour garder leurs ouailles. Et le virage chevènementiste des années 2010 est instrumentalisé aujourd’hui par Les Républicainspour retenir leurs électeurs : l’obsession anti-euro et le « poujadisme de gauche », selon la méchante expression de Denis Tillinac, sont utilisés pour faire peur aux retraités et aux classes moyennes qui forment les gros bataillons des électeurs qui se déplacent pour voter. Notons-le : dans un match médiatique face à Manuel Valls sur l’immigration Florian Philippot a marqué des points ; mais dans un duel d’énarques sur l’économie Macron a très largement dominé le vice-président du Front national.

    Imposer la bataille électorale sur son terrain

    A partir de là, le scénario de l’élection présidentielle de 2017 se dessine. Chaque camp doit chercher à imposer la bataille sur son terrain. L’intérêt des oligarques financiers et médiatiques est, sauf catastrophe systémique évidemment, de placer les questions économiques sur le devant de la scène. A contrario l’intérêt de Marine Le Pen est de porter haut la question identitaire : en premier lieu, bien sûr, l’immense problème de l’immigration et du Grand Remplacement et leurs conséquences sur la sécurité ; mais aussi la question scolaire qui va bien au-delà du simple radotage sur le retour à l’école de la République ; mais encore la défense du patrimoine, de la culture, du beau, des paysages : c’est dans ses hauts lieux que vibre l’âme de la France. Voilà des terrains où Marine Le Pen ne risque guère de rencontrer la concurrence de ces monstres froids que sont Juppé et Macron !

    La fierté française, moteur économique ?

    Est-ce à dire que Marine Le Pen est totalement désarmée sur l’économie ? Non.

    Une première remarque : Macron et Juppé sont les chouchous des milieux d’affaires mais, côté maîtrise des déficits publics, ce sont de grands diseurs mais de petits faiseurs : comme premier ministre ou ministre, secrétaire général de l’Elysée ou ministre, ils ont à leur actif (à leur passif, plutôt…) le quart des 2100 milliards de dette française : excusez du peu ! Alors que les élus FN, maires de 1995 ou de 2014, conseillers municipaux ou régionaux depuis toujours, ont méthodiquement lutté contre l’excès fiscal et l’augmentation des dépenses publiques.

    Une deuxième remarque : la cause majeure des déficits français, c’est le coût de l’immigration : entre 65 et 85 milliards par an ; 1 à 2 milliards supplémentaires sur le seul budget de l’Etat en 2016. Ce n’est pas tout : l’immigration est une source majeure de chômage et de tiers-mondisation de l’économie.

    Enfin, et c’est peut-être l’essentiel : il y a des aspects psychologiques dans le développement économique, et les anticipations des Français seraient meilleures s’ils retrouvaient la confiance dans leur pays et la fierté d’être eux-mêmes.

    La stratégie du redressement national

    Il y a là un axe stratégique du redressement national. Tout ne sera pas possible immédiatement. Mais l’arrêt absolu de toute immigration nouvelle et le début de la reconstruction identitaire sont les préalables au redressement économique et au rétablissement de l’indépendance monétaire.

    C’est sur l’identité et l’immigration que le soutien de l’opinion sera le plus fort. C’est là que la France pourra aussi trouver le plus de soutiens extérieurs : auprès des gouvernements du centre de l’Europe (groupe de Višegrad) et des opinions publiques de l’Ouest.

    Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Politiquement, le moteur identitaire a beaucoup plus d’importance que le voile monétaire. Historiquement, ce qui est en cause c’est beaucoup plus qu’une monnaie : c’est la défense d’un peuple et de sa civilisation.

    Jean-Yves Le Gallou, 18/01/2016

    http://www.polemia.com/presidentielle-2017-enjeu-economique-ou-enjeu-identitaire/

  • Jean-Frédéric Poisson (PCD) demande où est passée la droite

    Candidat à la primaire des Républicains, Jean-Frédéric Poisson, président du PCD, s'exprime dans une tribune publiée par le Figaro. Extraits :

    "(...) Nous traversons un ensemble de crises graves dont l'année 2015 nous a fourni un douloureux déroulé: faillite de notre système éducatif, crise des migrants, impuissance de l'Europe, isolement de la France, accroissement de la précarité et du chômage, affaiblissement des institutions, dégâts du laïcisme militant. La liste n'est pas exhaustive. Si la mandature Hollande a clairement accéléré la précipitation de nos crises et malheurs, soyons clairs: rien de tout cela n'a démarré en 2012. Et pourtant, ce sont bien les mêmes vieilles méthodes qui reviennent, pourquoi ne produiraient-elles pas les mêmes effets, délétères, qui enfoncent la France ? Je veux défendre des idées que je sais partagées par un très grand nombre de Français rejetés par la pensée unique. Je participerai moi aussi à ces primaires! J'irai, armé de ma seule détermination à faire durablement et profondément bouger les lignes. Parce que c'est une impérieuse nécessité et donc mon devoir. Parce que c'est une autre forme d'état d'urgence pour la France.

    Si l'élection de 2017 rejoue celle de 2012, si elle met en scène les hommes et les femmes qui, aux commandes de notre pays, alternativement pendant des décennies, n'ont pas pu préserver la France de la situation calamiteuse d'aujourd'hui, alors la réaction des Français est à craindre. (...)

    Où est la droite aujourd'hui ? Du côté des Républicains qui, s'oubliant eux-mêmes, donnent la part du lion aux centristes pour gagner en façade mais en réalité s'affaiblir, quand ce n'est pas perdre certaines régions et laisser le champ libre à la gauche ? Où est la droite lorsqu'elle s'allie avec les élus de gauche dans le seul but de battre le Front national, au mépris des projets et des convictions ? Où est la droite dans le parti de Marine Le Pen, dont tout le monde s'accorde à dire qu'il emprunte à Jean-Luc Mélenchon les accents et les voix? Avec des millions de Français, je dénonce ces tactiques, ces arrangements, qui ont pour seule ambition d'empêcher le Front national d'accéder aux responsabilités territoriales, malgré la volonté exprimée par un grand nombre de Français. Comment prétendre réformer un pays avec la confiance du peuple lorsqu'on le prive de ses moyens d'expression ? "

    Quant au reniement de Nicolas Sarkozy sur la loi Taubira, deux tweets lui suffisent :

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  • Comment Nicolas Sarkozy congédierait-il des convictions qu'il n'a jamais eues ?

    L'analyse de Patrice de Plunkett :

    "Après le livre d'Alain Juppé, qui n'a jamais caché son approbation du « mariage pour tous », voici le livre de Nicolas Sarkozy qui ne l'a jamais désapprouvé... mais laissa croire le contraire. Le Figaro nous apprend que si l'ex-président de la République est élu en 2017, il ne touchera pas à la loi Taubira.

    Ce n'est pas une surprise... En 2011 M. Sarkozy était vaguement favorable à l'idée d'un mariage gay. En 2013 il s'est gardé de prendre position. En 2016 il continue dans la même ligne.

    La seule chose surprenante ce matin, c'est la surprise indignée de La Manif pour tous : « Nicolas Sarkozy a congédié ses convictions ! » Comment congédierait-il des convictions qu'il n'a jamais eues ?

    De son indifférence dans ce domaine, il avait donné une confirmation flagrante le 15 novembre 2014. Souvenez-vous de cette « soirée des dupes » qui fut un grand moment de télévision : candidat à la présidence de l'UMP, M. Sarkozy est en train de plancher devant une salle (survoltée) de membres deSens commun. La salle veut que M. Sarkozy s'engage à abolir la loi Taubira. Il esquive. La salle s'enflamme : « a-brogation ! a-brogation ! ». M. Sarkozy s'énerve, et finit par lancer : «  Quand on dit qu'on va réécrire la loi de fond en comble, si vous préférez qu'on dise qu'on va l'abroger pour en faire une autre, en français ça veut dire exactement la même chose  et ça aboutit au même résultat : mais enfin si ça vous fait plaisir, ça coûte pas très cher. » C'est un enfumage, quasiment avoué ! Ceux des membres de Sens commun qui ont gardé la tête froide tentent de l'expliquer aux autres ; mais peine perdue : les autres sont persuadés d'avoir arraché « l'engagement » dont ils rêvaient ; rêve qui fut le moteur de leur entrée dans l'UMP. Les chefs de file de l'association les encouragent dans cette erreur...

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  • La Manif Pour Tous est stupéfaite par l'absence de convictions stables chez Nicolas Sarkozy

    Communiqué de la Manif pour Tous :

    "Nicolas Sarkozy a visiblement congédié ses convictions. La lecture des bonnes feuilles de La France pour la vie, livre censé marquer le lancement de sa campagne pour la primaire de la droite et du centre, ont de quoi surprendre, en particulier sur les questions de société. Loin d’afficher ses convictions, l’ancien Président de la République se réfugie derrière le politiquement correct et semble n’avoir pour ambition que d’éviter de faire la moindre vague. Stratégie pour le moins curieuse et en décalage profond avec les enseignements qui ont pu être tirés scrutin après scrutin depuis l’élection de François Hollande. Le quinquennat actuel a en effet été profondément marqué par l’émergence d’un vaste mouvement social qui traverse l’ensemble de la société et se manifeste dans tous les territoires.
    Il y a tout juste 14 mois, lors de la campagne pour la présidence du parti, Nicolas Sarkozy avait souligné la portée de la loi Taubira en dénonçant ses conséquences majeures en matière de filiation. Il y a tout juste 14 mois, faisant alors son retour en politique, Nicolas Sarkozy avait dénoncé le droit à l’enfant et donc l’adoption par les couples de même sexe mais aussi la PMA « sans père » et la GPA, c’est à dire la pratique indigne des mères porteuses. C’est en appuyant sa réflexion sur la nécessité de mettre un terme à ce « droit à l’enfant » qu’il en était arrivé à la conclusion que la révision de la loi Taubira s’imposait tout naturellement.
    La Manif Pour Tous exprime sa stupeur devant une telle instabilité dans l’expression des convictions de Nicolas Sarkozy. Le message des dernières élections était pourtant très clair. La plupart des candidats têtes de liste régionales du centre et de la droite, ou des droites, ont accepté l’invitation de La Manif Pour Tous en participant à des meetings dans les capitales régionales. Ils ont pu constater à quel point les Français sont attachés à la famille. Les résultats du scrutin ont d’ailleurs été limpides : les candidats des Républicains et du centre qui ont été largement élus sont également ceux qui ont exprimé le plus clairement leur attachement à la famille, au mariage et à la filiation père-mère-enfant.Le mouvement social né lors des débats parlementaires sur la loi autorisant le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe a déjà déjoué tous les pronostics et témoigne chaque jour de sa vitalité, de sa durabilité et de sa détermination. Il est regrettable que Nicolas Sarkozy n’en soit pas conscient. Sans doute le message des citoyens au soir du deuxième tour des dernières élections régionales n’est-il pas parvenu jusqu’à la tribune présidentielle du Parc des Princes.
    La Manif Pour Tous vient de demander un rendez-vous à Nicolas Sarkozy pour comprendre ses motivations, lui rappeler la nécessité de revenir sur la loi Taubira, lui rappeler aussi – ce qu’il fait mine d’ignorer – que l’abrogation ne suppose aucunement de « démarier » et, enfin, lui exposer les solutions juridiques.

    Toute campagne électorale a ses marqueurs : l’attachement à la famille et à l’intérêt supérieur de l’enfant en sera un, et d’autant plus incontournable que les Français attendent plus que jamais courage et cohérence du prochain Président."

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    Philippe Carhon

  • Pour la vie de la France

    Dans son livre à paraître lundi signant son retour marketing, «La France pour la vie» (sic), Nicolas Sarkozy, a-t-il d’ores et déjà révélé,  n’entend pas s’il est réélu en 2017 renverser la table. Il s’y prononce, entre deux séances d’auto flagellation et de confession publique (l’américanisation des mœurs de nos «élites» est décidément ravageuse…), pour le maintien du droit du sol, la poursuite (encadrée, sic) du regroupement familial, le maintien du mariage homosexuel…Son alter égo social-libéral et atlanto-bruxellois, Manuel Valls, était lui hier au Forum Mondial de Davos où il discourait devant le gratin planétaire, voireplanétarien. «Voir le Royaume-Uni sortir de l’Union européenne serait un drame. Je le dis comme Français, on est deux pays alliés, et l’Histoire est passée par là» a-t-il affirmé. Brandissant comme faire valoir  la guerre «contre le terrorisme global», le Premier ministre a prôné un effacement accru des souverainetés nationales. «Il nous faut plus d’Europe»,  a-t-il martelé, le type même de slogan qui fait consensus à Davos.  Wolfgang Schaüble, ministre allemand des Finances, a lui aussi joué la carte de l’ouverture sans frontièriste: « Ce serait une honte si l’Europe devait devenir une forteresse, il faut trouver une solution » au problème du flux «trop important» des «migrants».

    Wolfgang Schaüble a trouvé la solution miracle : «il faut investir des milliards dans les régions d’origine des réfugiés et dans les pays voisins», mettre en place «un plan Marshall, à l’instar des crédits qui ont  été mis en place par les Etats-Unis (pour asseoir leur tutelle, leur domination,  politique, économique, culturelle sur les pays d’Europe ayant échappé aux dictatures communistes, NDLR) au lendemain de la seconde guerre mondiale.»

    Combien de milliards ? Pendant combien de temps ? Par quels procédés ? Versés exactement à qui ?  Avec quels instruments de contrôle dans des régions livrées au chaos ?  Et pris dans les poches  à qui ?  Autant de questions sans réponses bien sûr.

    Ce qui est certain c’est que quand un Manuel Valls,  un Wolfgang Schaüble, les  invité de Davoscélèbrent l’Europe, il s’agit  toujours de  l’Europe marchande, même déclinante, une construction désincarnée  et guidée par le droit de l’hommisme,  jamais  l’Europe enracinée,  spirituelle,  sa  civilisation plurimillénaire…

    Bref,  leur volonté d’abaisser les nations pour aller vers  «plus d’Europe» n’est jamais bon signe pour l’intégrité, l’identité  et la prospérité des  Européens. «Européens», « Français»  qui sont pourtant fabriqués à la chaîne par les gouvernements successifs de notre République dévoyée.

     Vendredi dernier, le site du ministère de l’Intérieur indiquait ainsi  qu’ « en 2015, le flux annuel des acquisitions de la nationalité française par décret et par mariage » était « en hausse de 12,0 %,  avec 86 608 nouveaux Français. Les acquisitions par décret augmentent 6,9 % et les acquisitions par mariage de 27,0 %.» «Il convient de noter » est-il précisé,  «qu’à ces deux principaux modes d’acquisition de la nationalité française s’ajoutent les acquisitions par déclaration anticipée, par un autre type de déclaration et sans formalités, pour lesquelles les données sur l’année 2015 ne sont pas encore disponibles » (avant juillet 2016).

    Pour ce qui est des chiffres de l’immigration dite « légale »,  la France a délivré, toujours selon les statistiques  du ministère,  3 197 505 visas (dont 3 millions de visas de court séjour ou de transit, 824 384 visas pour la seule Chine), donc logiquement au profit de « touristes » n’ayant pas vocation à rester sur notre sol. à moins que ces derniers ne prennent pas de vol retour à la fin de leur séjour…

    Ainsi seuls 29 596   immigrés clandestins, dits sans papiers par les médias (ils sont portant titulaires de ceux de leur pays d’origine!) ont quitté officiellement  le territoire français en 2015,  dont 15 485 par des «éloignements forcés» et 1 118 par des «retours aidés». Autant dire un  pourcentage dérisoire  par rapport aux 300 à 400 000 clandestins (hypothèse basse, « au doigt mouillé ») qui seraient présents en France métropolitaine selon les «autorités »…Estimation qui ne prend pas en compte  la vague migratoire  sans précédent  qui s’est abattue   sur l’Europe  ces derniers mois.

    Le Figaro évoquait d’ailleurs le 14 avril dernier «la question de la fraude documentaire, véritable sésame de l’immigration clandestine». Certes, «la France s’est illustrée comme l’un des pays de l’Union les plus actifs dans la détection des faux papiers en 2014. Mais la nouvelle n’est guère réjouissante. Nous en détectons davantage parce que les réseaux nous ont placés dans les pays cibles pour la contrefaçon de passeports, de visas et de permis de séjour, confie, inquiet, un commissaire de la PAF».

    Le site du ministère de l’Intérieur indique encore que «le motif familial», en très légère baisse (-2,9%),  est toujours le plus important au nombre des 212 365 premiers titres de séjour qui  ont été délivrés aux étrangers majeurs, loin devant l’immigration étudiante  (+2,3%) et  l’immigration professionnelle  (+9,4%), laquelle représente moins de 10% des titres délivrés.

    Enfin l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a reçu l’année dernière 79 126 demandes d’asile (+ 22% par rapport à 2014). 19 447 demandeurs d’asile, principalementSoudanais, Syriens, Kosovars et Haïtiens,  ont reçu une réponse positive de  l’Ofpra et  de laCour nationale du droit d’asile (CNDA), leur accordant un statut de protection (réfugié ou protection subsidiaire). Un chiffre en augmentation de 33% par rapport à 2014.

    Sur le site libéral Atlantico, le 30 décembre dernier, Jérôme Fourquet, directeur du département «opinions» de l’Ifop,  notait que  les Français étaient toujours aussi opposés à l’augmentation des naturalisations. Ce dont les différents gouvernements qu’ils élisent se contrefichent à l’évidence !  En 2013, une enquête de l’Ifop  indiquait que 63% des personnes interrogées estimaient que la hausse du nombre de naturalisations était «une mauvaise chose» pour la France (23% seulement  «une bonne chose »). En octobre 2014, une enquête de ce même institut indiquait que que 82% des Français souhaitaient renforcer les critères d’obtention de la nationalité française.

    «Un nombre grandissant de Français», affirme M. Fourquet,  « pensent que notre pays n’a plus les moyens économiques et sociaux d’accueillir une immigration importante».  A cela  s’ajoute le fait que  «nous avons une inquiétude identitaire qui est de plus en plus palpable dans l’opinion, principalement sur la question du rapport à l’islam et sur le fait que l’islam est de plus en plus visible et présent dans la société française : la question du voile, de la construction de mosquée, des quartiers qui tombent sous l’influence de fondamentalistes salafistes… Dans ce cadre-là, une bonne partie de la population française considère que le modèle tant vanté de l’intégration à la française a connu ces dernières années de sérieux ratés.»

     «Les Français étaient l’un des peuples européens les plus réticents à l’accueil des migrants. Il y a certes eu des crispations début septembre au moment de la publication des photos du petit Aylan,mais on n’est jamais monté à plus de 50% de Français favorables à l’accueil de migrants. Plus on se situe à droite de l’échiquier politique, plus on aura une propension à être hostile à une hausse des naturalisations. En 2013, il y avait 88% des électeurs de droite qui étaient contre.»

    Ce qu’affirme ici Jérôme Fourquet, au regard des données tangibles, des outils de mesure dont il dispose,  apparaît difficilement contestable dans ces grandes lignes.  D’autant que cette manière de voir des Français sur cette question  est perçue de la même façon par les militants et cadres frontistes qui vont à la rencontre de nos compatriotes.

    La duplicité de la «droite» n’en apparaît que plus criante constate Bruno Gollnisch, au moment ou les Républicains, du moins certains d’entre eux, accusent le gouvernement socialiste de laxisme sur cette question des naturalisations. Or, si l’on se fie aux chiffres officiels, et pour comparer leur bilan respectif sur  un laps de temps équivalent, sous la présidence Sarkozy, de janvier 2009 à mai 2012,  a peu près  348 000 naturalisations ont été comptabilisés,  contre 268 000 entre l’élection de François Hollande et décembre 2015… Puissent les Français en tirer rapidement les conclusions qui s’imposent…pour la vie de la France.  

    http://gollnisch.com/2016/01/22/pour-la-vie-de-la-france/

  • Sens Commun réagit au reniement de Nicolas Sarkozy sur la loi Taubira

    Dans son nouveau livre, Nicolas Sarkoy déclare avoir évolué concernant la loi Taubira qu'il ne souhaite plus abroger. Réaction de Sens Commun :

    "Le 15 novembre 2014, lors d’un meeting organisé par Sens Commun, Nicolas Sarkozy avait promis d’abroger la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe : « La loi Taubira devra être réécrite de fond en comble. […] Quand on dit “devra être réécrite de fond en comble”, si vous préférez qu’on dise qu’on doit l’abroger pour en faire une autre, en français ça veut dire la même chose et ça aboutit au même résultat. »
    Nous apprenons aujourd’hui par voie de presse que Nicolas Sarkozy ne reviendra finalement pas sur la loi Taubira, suivant ce qu’il écrit dans le livre qu’il publiera lundi : « Je ne souhaite pas qu’on légifère à nouveau. C’est un point sur lequel, je l’assume, j’ai évolué. »
    Ce virage à 180 degrés est déplorable : comment peut-on espérer résoudre le climat de défiance et de discrédit dont souffre aujourd’hui la vie démocratique dans notre pays lorsqu’on soumet la parole politique à de tels reniements ?
    Les régionales ont démontré que les Français accordaient une large victoire aux candidats qui affirment clairement leurs convictions, notamment sur la famille (Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau). Il est donc possible de gagner avec ces convictions. Pourquoi ne l’avoir pas compris ?
    Soucieux de promouvoir le respect de la parole donnée, Sens Commun ne soutiendra pas la candidature de personnalités politiques qui ne tiennent pas leurs engagements jusqu’au bout. Sens Commun appelle donc, dans le cadre de la primaire de la droite et du centre, à un large rassemblement de toutes les forces qui sauront incarner une ligne politique courageuse, forte de son exemplarité et de ses valeurs."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mis devant ses contradictions, Christian Estrosi se couche

    Pour plaire aux manifestants de la Manif pour tous, Christian Estrosi avait nommé Catherine Grenier au conseil général sur les questions de famille. Son engagement pro-famille et contre l’avortement ayant été révélé par le lobby LGBT, le nouveau président de la région PACA rétropédale. On l’aurait mal compris, elle ne sera chargée que des questions intergénérationnelles et pas de la famille.

    Faire de la politique semble donc réservé à certains courants d’opinion malgré le cri du réel et l’anniversaire contesté de la loi Veil.

    Les 41 ans de la loi Veil ? c’était le 17 janvier 1975
    La loi Veil a dépénalisé l’avortement.
    Elle fut une véritable « boîte de Pandore », qui a initié toutes les dérives éthiques et morales actuelles en autorisant qu’il puisse être porté atteinte à la vie du plus faible, du plus innocent : l’enfant à naître dans le sein de sa mère.

    L’IVG a un impact démographique considérable…
    220 000 IVG ont lieu chaque année. Un avortement pour 4 accouchements. En 41 ans, c’est près de 9 millions d’enfants qui n’ont pas vu le jour… À cela s’ajoute la douloureuse réalité du traumatisme post-avortement que connaissent d’innombrables femmes.
    On ne peut pas ne pas mettre en parallèle les 200 000 immigrés qui, chaque année depuis 40 ans, entrent en France. Ce double phénomène permet le « Grand Remplacement », selon l’expression de Renaud Camus.

    Néanmoins, la culture de mort continue son offensive
    La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé vendredi 15 janvier que l’intégralité des actes liés à un avortement (consultations, analyses, échographies…) sera remboursée à 100 % à partir du 1er avril.
    Cela n’est pas le cas, par contre, pour les femmes qui poursuivent leur grossesse. Par exemple, les 2 premières échographies ne sont remboursées qu’à 70 % !
    Aucune véritable mesure de prévention de l’avortement n’est envisagée. Au contraire, la ministre va supprimer d’ici l’été le délai de réflexion de sept jours exigé pour une femme souhaitant un avortement.

    Note positive, selon un sondage IFOP, 25 % des Français restent hostiles à l’avortement sans limites
    Et ce malgré le matraquage progressiste quasiment quotidien.
    Enfin, ce que ne disent pas ces sondages, ce sont les protestations de jeunes filles pauvres contraintes d’avorter sous la pression de leurs parents ou de leur « copain ». Ce que ne disent pas non plus les sondages, c’est le recul du nombre de médecins acceptant de pratiquer un avortement.

    http://fr.novopress.info/

  • Un vice-président catholique pour Taïwan

    L’élection présidentielle qui a eu lieu à Taïwan samedi a été remportée par Tsai Ing-wen, candidate du parti « démocrate progressiste », par 56% des voix, face au candidat du Kuomintang. Avec Tsai Ing-wen est élu vice-président un catholique : Philippe Chen Chien-jen, alors que moins de 1,3% des Taïwanais sont catholiques. Certes, le président sortant était lui aussi catholique. Mais il ne tenait aucun compte de son baptême et il le disait ouvertement. Tandis que Philippe Chen Chien-jen est un catholique pratiquant, et la candidate le soulignait elle-même :

    « C’est un catholique fervent, une personne à qui vous pouvez faire entièrement confiance. »

    Philippe Chen Chien-jen, épidémiologiste, ancien vice-président de l’Academia Sinica (équivalent du CNRS – il est officier des palmes académiques en France), ancien ministre de la santé et des sciences, assiste à la messe tous les jours à l’église de la Sainte-Famille de Taipei. Il est chevalier de l’Ordre du Saint Sépulcre et chevalier de l’Ordre de saint Grégoire le Grand.

    « Avant d’accepter d’être candidat j’ai prié et j’y ai pensé longtemps. J’en ai parlé à ma femme et à l’évêque. Mais maintenant je pense que je peux être une poignée de sel dans les mains de Dieu. Je peux donner plus de saveur et contribuer au bien être de mon pays. »

    Mgr John Hung Shan-chuan, archevêque de Taipei, confirme :

    « Je lui ai rappelé que le concile Vatican II avait encouragé l’engagement des fidèles en politique afin de servir la société et d’y instiller les valeurs chrétiennes. Je lui ai aussi dit que sa candidature serait un modèle pour les 270 000 catholiques de Taiwan et encouragerait de plus nombreux fidèles à entrer en politique. »

    Toutefois, il ne paraît pas très clair sur la question du mariage, au moment où se profile là-bas aussi la perspective d’une reconnaissance des unions homosexuelles (à laquelle la nouvelle présidente est favorable). Le 18 novembre, lors d’une conférence de presse, il lui a été demandé sa position sur le mariage entre personnes du même sexe, à l’étude depuis quelques mois. Chen Chien-jen avait répondu en ces termes :

    « Dieu aime tous les hommes et c’est pourquoi il aime aussi les homosexuels. Par conséquent, je crois également que les gays ont droit de chercher le bonheur et que nous devons respecter ce droit, mais, dans la mesure où le mariage entre personnes de même sexe implique un changement de société, il nécessite des discussions approfondies avant toute prise de décision à son sujet. »

    La présence d’un catholique lié au Saint-Siège est d’autre part importante vis-à-vis de la Chine communiste : le Saint-Siège est l’un des rares Etats à reconnaître Taïwan.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/un-vice-pr%C3%A9sident-catholique-pour-ta%C3%AFwan.html