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élections - Page 496

  • L'étoile Hillary Clinton pâlit...

    La favorite de la primaire démocrate a subi un désaveu dans l'Iowa et devrait perdre dans le New Hampshire. De quoi faire douter ses partisans.
    Hillary Clinton a surpris tout le monde lundi soir à Des Moines en prenant la parole à l'issue de la primaire démocrate dans l'Iowa, alors que les résultats du vote n'étaient pas encore complets et que ceux qui étaient tombés la montraient au coude-à-coude avec Bernie Sanders. En effet, à la stupéfaction de sa propre équipe de campagne, elle a déboulé sur l'estrade au beau milieu de la retransmission du discours de victoire de Ted Cruz qui créait l'événement du côté républicain. Et, bousculant le programme prévu, et notamment les discours de Bill et de sa fille Chelsea qui étaient censés intervenir, elle se déclara super soulagée, avant de remercier l'Iowa de son vote, comme si elle était victorieuse et qu'elle avait connaissance de chiffres dont les membres de la presse, dubitatifs, ne disposaient pas encore.
    Sans doute cherchait-elle ainsi à prendre son rival de vitesse avant qu'il ne se déclare lui-même victorieux, tant cette annonce aurait été humiliante pour elle, avant sa défaite annoncée dans le New Hampshire acquis à Sanders, alors qu'elle était partie avec 40 points d'avance sur lui au début de la campagne
    Mais, après tout, pourquoi pas ? D'autant qu'elle a simplement pris un peu d'avance puisqu'elle a été officiellement déclarée gagnante d'un des scrutins les plus serrés de l'histoire des primaires démocrates le lendemain après-midi avec 49,8 % des voix contre 49,6 % pour Sanders. Et que la stratégie de « c'est celui qui le dit qui l'est », qui n'a rien de neuf, aurait sans doute soulevé moins d'objections chez un homme.
    On la soupçonne d'un manque d'authenticité
    Sauf que sa réaction ne risque pas d'arranger sa réputation alors que son électorat peine à lui faire confiance en la soupçonnant d'un manque d'authenticité, voire d'honnêteté. Et elle pourrait même confirmer l'impression que le clan Clinton forge ses propres règles sans se plier à la loi commune. Or, c'est notamment cela qui lui a été reproché à propos de ses e-mails qu'elle a préféré gérer depuis sa boîte mail personnelle plutôt que suivre le protocole imposé par la Maison-Blanche pour des raisons de sécurité et de confidentialité.
    Bref, Hillary Clinton aurait pu s'abstenir de ce faux pas alors qu'elle apparaît si affaiblie. Elle peine, en effet, à convaincre. Y compris les femmes, qui devaient constituer le socle de son électorat. En effet, les plus jeunes se sont ralliées à Bernie Sanders. Les plus traditionnelles la jugent carriériste. Quant aux féministes de sa génération, qui ont fait sauter le tabou d'un président noir en élisant Obama, elles estiment désormais d'autant moins urgent de faire sauter celui d'une femme à la présidence qu'elles ne jugent plus Hillary Clinton crédible pour défendre la cause des femmes : n'a-t-elle pas soutenu son mari, et donc cautionné ses frasques, sans même chercher à divorcer depuis qu'il a quitté la Maison-Blanche ?
    La charge de Carly Fiorina
    Enfin, elle ne parvient pas à susciter l'enthousiasme, car elle manque tragiquement d'émotions. Elle est toute en volonté, en compétences, en combativité, et elle apparaît froide, dure et robotisée. Un défaut aussitôt exploité par Carly Fiorina, sa rivale républicaine, qui la décrit comme une femme de pouvoir qui aime en user et en abuser sans comprendre que le peuple aurait besoin, pour le lui confier, de lui faire confiance et donc de la connaître, et qui enfonce le clou en se présentant, au contraire, sous un jour humain et familial en disant qu'à l'inverse d'Hillary elle aime passer du temps avec son mari. Un coup aussi bas que celui de Trump déclarant : « Si Hillary Clinton ne peut pas satisfaire son mari, qu'est-ce qui l'autorise à croire qu'elle pourra satisfaire l'Amérique ? »
    De sorte que, tour à tour accusée de ne pas être assez féminine ou pas assez féministe, Hillary Clinton se heurte à une quadrature du cercle dont elle ne parvient pas à sortir.

    Cécile David-Weill Le Point.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVuVkyplAkTEpzncJ.shtml

  • Le fantasme de l’ouvrier communiste passé au FN ne résiste pas à la réalité des faits

    Historien, politologue, Nicolas Lebourg déclare à Politique magazine, dont le dossier est consacré à Marion Maréchal-Le Pen :

    6a00d83451619c69e201b8d19af036970c-320wi.jpg"[...] Marion Maréchal-Le Pen est au confluent des droites catholiques et identitaires. Elle fédère un « bloc des droites » qui entre en concurrence avec les tenants d’une ligne « ni droite, ni gauche » nombreux au sein du Front national. Son libéralisme économique – pas très différent de celui qu’affichait son grand-père – et son conservatisme sur le plan des mœurs, qui s’est affirmé dans l’opposition à la loi Taubira, vont dans cette logique.

    Des idées qui tranchent avec celles de sa tante, Marine Le Pen…

    La présidente du FN est persuadée que ces combats politiques, en particulier l’opposition au mariage pour tous, n’ont pas d’intérêt stratégique. Il s’agit d’une réflexion ancienne chez elle, mûrie depuis son passage à la tête de l’association Génération Le Pen en 2002. Contrairement à ce qu’on a raconté, ce ne sont pas les « néopaïens » et autres « racialistes » qui ont été écartés des instances de direction du parti lorsqu’elle en a été élue présidente en 2011. Ce sont d’abord ceux qui incarnaient le courant national et catholique, traditionnel au sein du FN. Marine Le Pen a pris le FN par la gauche. D’où, entre autres, l’importance accordée à la défense de la laïcité.

    Ce qui n’a pas l’heur de plaire à tout le monde au sein du parti. Quelle est la meilleure stratégie ?

    Du point de vue électoral, c’est Marion Maréchal-Le Pen qui est dans le vrai. La ligne « souverainiste » imposée par Florian Philippot a sans doute fait perdre au FN le second tour des élections régionales. Avec Joël Combin (ndlr : universitaire spécialiste du vote frontiste), nous avons étudié de près le vote FN lors des dernières élections municipales : c’est très clairement un vote de droite ! Le fantasme de l’ouvrier communiste passé au FN ne résiste pas à la réalité des faits. La direction actuelle du FN court donc après une chimère et commet une erreur d’analyse stratégique, pointée comme telle au congrès de Lyon, en 2014, ou Marion Maréchal-Le Pen était arrivée en tête des élections internes, devant Florian Philippot, arrivé seulement quatrième. Une façon pour les militants de rejeter cette ligne « souverainiste » qui a pourtant été maintenue aux régionales de 2015.

    Il y a donc une incompréhension entre les militants et la direction ?

    Je le pense. La ligne actuelle ne correspond ni aux aspirations des militants ni à celle des électeurs. Le programme économique du Front – qualifié « d’extrême-gauche » par Nicolas Sarkozy, habile cette fois – illustre ce hiatus. Je pense en particulier à la proposition phare de Marine Le Pen de sortir de l’euro. Une telle mesure est rejetée par une très large majorité de l’électorat de la droite et de la droite de la droite. De nombreux cadres du Front m’ont confié défendre le programme économique de Marine Le Pen sans le comprendre. Les pauvres en perdent leur latin. [...]"

    Michel Janva

  • Les homosexuels "mariés" votent... FN

    Selon une étude du CEVIPOF :

    "Malgré l’opposition farouche, à défaut d’être unanime, du Front national et des Républicains au mariage pour tous, une majorité des personnes interrogées ayant voté aux élections régionales et ayant bénéficié directement de celui-ci s’est prononcée pour ces partis. À agglomération de résidence, âge, éducation et revenu par unité de consommation équivalents, l’avantage du PS parmi les couples mariés homosexuels en comparaison des couples mariés hétérosexuels existe mais demeure faible alors que les bénéficiaires du mariage pour tous sont systématiquement moins enclin à voter pour le PS que les couples homosexuels non mariés. Par conséquent, force est de conclure que, dans ce cas, tenir une promesse électorale - l’adoption du mariage pour tous -nn’a pas été suffisant, dans le présent contexte, pour fidéliser cet électorat. Réciproquement, la question des droits des homosexuels ne constitue manifestement pas, pour cette partie de l’électorat gay, le déterminant direct du comportement électoral. Paradoxalement, cela peut être interprété comme un signe de succès du mariage pour tous. En effet, si ce dernier visait à normaliser la place des homosexuels dans la société, les couples homosexuels témoignent bien, d’un point de vue électoral, d’une forme de normalisation politique. À défaut de pouvoir expliquer la plus forte propension des répondants masculins des couples homosexuels à voter Front national par la présence avérée de certains d’entre eux au sein de la direction frontiste, par le ralliement spectaculaire de certains activistes gays au FN ou par la discrétion de Marine Le Pen sur le mariage pour tous et sa mise en avant de la défense de la laïcité, on ne peut que souligner une convergence entre ces phénomènes. Là, comme ailleurs, le FN réussit manifestement le tour de force d’agréger des électorats aux antipodes : à la fois une proportion importante d’un segment électoral a priori peu disposé à le soutenir– les couples homosexuels et les parties les plus homophobes de l’électorat français qui le soutiennent depuis le milieu des années 80."

    Il y a peut-être une autre raison : les personnes homosexuelles ont plus de raisons de craindre le déferlement migratoire. Mais ce n'est que mon avis...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « La peur comme argument »

    Reprenant à son compte une campagne initiée par la gauche britannique, le Premier ministre britannique David Cameron s’est emparé d’un nouveau thème : la lutte contre les discriminations.  Il entend  remédier à la sous-représentation des minorités ethniques dans les universités – les statistiques du même nom  sont autorisées au Royaume-Uni -  en les obligeant  à  publier  les profils de leurs candidats à l’admission. C’est -à-dire le le sexe, dénommé  «genre» en novlangue politiquement correct, l’ethnie et l’origine socio-économique des postulants. Une démarche démagogique et simpliste ? Le Figaro rapporte  ce jugement de «Wendy Piatt, la directrice générale duRussel group, un réseau de 24 universités d’élites britanniques», qui  souligne assez logiquement que «les inégalités sociales existent déjà avant qu’un enfant ne débute sa scolarité», sachant que «les établissements ont déjà investi beaucoup de temps, d’efforts et de ressources pour renforcer la mixité des étudiants.» Mais ce combat là n’est pas celui qui inquiète le plus les grands médias, qui s’inquiètent de la permanence de la  fièvre anti bruxelloise chez nos voisins d’outre-Manche.  Pressé par l’électorat conservateur et eurosceptique,  David Cameron avait promis lors de la campagne qui avait vu son élection à la tête du gouvernement  d’organiser un référendum sur une sortie de l’Europe. Une perspective de «Brexit» (pour «British exit») contre laquelle s’était dressée la City et certains  milieux d’affaires.

    En octobre dernier, dans son discours de clôture du congrès annuel des tories, David Cameronavait dénoncé  une UE «trop autoritaire, trop interventionniste», affirmant qu’il n’avait  «aucun attachement romantique à l’Union européenne et à ses institutions». Il avait redit  sans surprise son souhait d’un  «Royaume-Uni plus grand est un pays puissant dans le monde, avant d’ajouter, sur un mode   plus ambigu,  que « cela devrait aussi signifier puissant en Europe», « le plus grand marché unique du monde». Il promettait aussi de «batailler durement dans cette renégociation, de manière (…) à  obtenir un meilleur arrangement».

    Qui pourrait l’en blâmer ? N’est-ce pas ce qu’un peuple est en droit  d’attendre d’un gouvernement en charge de  la défense de ses intérêts ? Pourtant,  l‘ancien diplomate  Christian Lambert  le soulignait sur le site des quatre vérités, « Dès que l’un des 28 pays de l’UE s’efforce de préserver ses intérêts par une politique de fermeté et de bon sens, il est dénoncé par Bruxelles comme fasciste. Et la presse de gauche le stigmatise sans concession. La Hongrie de Viktor Orban est ainsi mise à l’index, comme la Pologne et son nouveau gouvernement, pourtant démocratiquement élu… »

    Certes M. Cameron ne suscite pas au sein du microcosme autant de rejet que  les dirigeants des  deux pays précités. Il est vrai aussi que  sa sincérité est mise en doute. Il n’a pas dissipé les doutes  du camp eurosceptique qui craint une capitulation du Premier ministre conservateur, dissimulée derrière quelques concessions symboliques,  de façade,  obtenues de « l’Europe ». Au nombre de celles-ci (leur application réelle est d’ailleurs sujette à caution par les souverainistes anglais), figurent  la possibilité de stopper certains  projets législatifs de la Commission européenne. Ou encore un meilleur contrôle de l’immigration intra européenne, notamment des travailleurs de l’Est. Cette «migration » là  n’apparait pourtant pas la plus problématique lorsqu’on se promène dans les villes du royaume de sa très gracieuse majesté…

    Dans le climat de fronde contre les oukases européistes, l’économiste Jacques Sapir a accordé un long et intéressant entretien accordé au Figaro le 29 janvier, à l’occasion de la sortie de son dernier livre «Souveraineté, Démocratie, Laïcité »…Il ne ménage pas, comme à son habitude ses critiques contre la pensée unique bruxelloise, les partis du Système, des républicains à  Mélenchon, lamarchandisation des corps, les réformes désastreuses de l’Education dite  nationale…

    Il n’épargne pas non plus totalement le  FN,   citant au nombre de ses critiques «un discours (frontiste)  qui n’assume pas toutes les conséquences de sa revendication d’une souveraineté monétaire en matière d’organisation de l’économie »,  la «préférence nationale dans les emplois du secteur marchand», «le rapport (du FN)  à la laïcité et à l’islam», ses désaccords avec  «les positions de type  identitaires…» Autant de  sujets  sur lequel l’argumentation de l’économiste n’apparait  pas forcément comme  la plus solide, la plus étayée,  la plus convaincante.

    Pour autant,  M. Sapir rappelle aussi, à notre sens très justement, le terrorisme intellectuel qui règne en France autour de la question de la monnaie unique.  Si «les Français sont effrayés (par la fin de l’euro), il faut bien dire que tout est fait actuellement pour les effrayer. On ne compte plus les déclarations à l’emporte pièce, que ce soient celles de hiérarques du parti dit socialiste ou des amis de Monsieur Sarkozy, qui ne sont faites que dans le but d’effrayer le chaland. A cela il ne peut y avoir qu’un seul remède, c’est le débat démocratique.»

    « Dans ce débat, on pourra montrer pourquoi l’euro provoque aujourd’hui une crise à l’échelle du continent européen, pourquoi les solutions que l’on veut y apporter ne sont pas viables, et pourquoi les Français ont tout à gagner d’une dissolution de l’euro. Dans ce débat, les Français pourront mesurer le nombre d’économistes qui se sont prononcés contre l’euro. Ils pourront voir que la rigueur intellectuelle et l’honnêteté sont du côté des opposants à l’euro et que les partisans de la monnaie unique n’ont que la peur comme argument. Les partisans de l’euro sont enfermés dans un discours de nature religieuse, voire sectaire, qui leur impose de présenter la fin de l’euro comme l’équivalent d’une mort. Ce discours ne pourrait résister à un débat réel. Mais c’est aussi pourquoi je pense l’élite actuellement au pouvoir, qu’elle soit celle dite socialiste ou qu’elle soit celle que l’on trouve chez certains ex-UMP, ne veut sous aucun prétexte d’un débat démocratique sur l’euro.»

    Un débat démocratique, un débat de clarification nécessaire aussi,  qui lui,  a cours au FN, et dans lequel Bruno Gollnisch prendra toute sa part.

    http://gollnisch.com/2016/02/03/35271/

  • Quel avenir pour le CNIP ?

    Bruno North a été élu à la tête du CNIP. Minute s'interroge :

    "[...] Quelle ligne politique North suivra-t-il ? Maintiendra-t-il ce qu’il reste du CNIP dans le giron des Républicains ? Le rapprochera-t-il du Front national avec lequel il avait engagé des pourparlers ainsi que l’a relaté notre confrère du « Monde », Olivier Faye : « M. North a en effet rencontré le secrétaire général du parti d’extrême droite, Nicolas Bay, et le directeur de cabinet de Marine Le Pen, Nicolas Lesage, au lendemain des élections régionales. »

    C

    La photo que nous publions ci-dessus est en tout cas stupéfiante, surtout quand on se remémore le scandale qu’avait créé la révélation de relations amicales entre des jeunes de l’UMP et des jeunes du FN : on y voit North (au centre) bras dessus bras dessous avec le sénateur Roger Karoutchi (à sa droite), qui est un proche de Nicolas Sarkozy, et avec Daniel Philippot, le colistier de Marion Maréchal !"

    Michel Janva

  • Sortir du mythe présidentiel

    Depuis plusieurs mois l'évidence s'en imposait : non seulement la vie politique, mais aussi l'action gouvernementale, s'articulent autour de l'échéance présidentielle de 2017.

    S'agissant des chocs d'ambitions internes aux partis politiques, l'immense majorité des citoyens et contribuables pourrait hausser les épaules. Toutes les mangeoires de la classe monopolisant les prébendes étatiques dépendent en effet de leurs nominations aux emplois civils et militaires sous la houlette et le bon plaisir du chef de l'État. Et comme la course ne s'en déroule qu'entre poulains interchangeables et chevaux de retour, tous issus des mêmes écuries, le résultat n'en importe guère aux honnêtes gens.

    Voilà une des raisons pour lesquelles tant de citoyens se sont satisfaits depuis un demi-siècle de notre ersatz de monarchie élective. On vote tous les 5 ou 7 ans pour celui qu'on croit le moins mauvais et l'on préférerait n'en plus parler.

    En revanche, l'enlisement de ce système dans sa vase démagogique paralyse l'action de l'État, engluée dans le kriegspiel interne du camp supposé gouvernemental. Et ce constat devrait conduire, dans un avenir assez proche, à ce qu'on s'interroge enfin sérieusement sur les effets négatifs qu'il entraîne sur la santé du corps social. Dans notre antimodèle étatiste en effet, le pays réel est devenu de plus en plus tributaire du pays légal, qu'il entretient et dont il ne peut plus ignorer la nuisance.

    Quand les frelons d'État, quand les caisses sociales anonymes, quand les associations subventionnaires, quand les métastases des collectivités locales absorbent désormais 57 % de la production des abeilles, ce n'est plus un droit, cela devient un devoir pour celles-ci de reprendre possession d'elles-mêmes et de libérer la ruche.

    Jusqu'à une date récente, peut-être même encore à ce jour, on prétendait nous faire rêver au gré d'un concours Lépine aboutissant à reproduire, avec de faibles variantes, une nouvelle édition de la course de 2012, dont le pauvre résultat ne semble donner aujourd'hui satisfaction à personne.

    Ne nous illusionnons pas non plus sur la procédure des primaires. Inventée aux États-Unis, dans un contexte civique et constitutionnel d'ailleurs très différent, il est à remarquer qu'elles n'y ont été conçues par le sénateur La Follette, du Wisconsin, en 1902 que pour polluer l'équilibre de son propre parti, ce que le long processus qui se déroule en ce moment même continue de faire. Son imitation ne semble guère préoccuper aucune autre démocratie présentable, en Europe occidentale ou au Japon.

    En France, elle séduit sans doute tous ceux qui ne réfléchissent pas à ses inconvénients puisqu'on nous assure désormais qu'une "nette majorité de Français [se prononcerait] en faveur d’une primaire à gauche". Mais cette hypothèse contredit et contrecarre tous les principes sur lesquels les constituants de 1958 avaient tenté de bâtir un régime qui, à ce jour, sans avoir encore duré aussi longtemps que celui de 1873, pourrait bien aboutir à un désastre comparable à celui de 1940.

    On est ordinairement convenu de considérer que rien n'est irréversible, qu'une partie n'est terminée qu'au coup de sifflet final de l'arbitre, etc.… Observons cependant que la seconde mi-temps avance et qu'en gros les neuf mois qui nous séparent de l'automne 2016 ne représentent qu'un court délai pour que l'opinion accouche d'une exigence. Elle paraît essentielle si l'on souhaite arracher la France vivante à ses sangsues monopolistes et à ses parasites étatistes qui l'étouffent.

    Il s'agit dès lors de faire apparaître une protestation antiprésidentielle. Tout ancien président, tout ancien premier ministre, tout manipulateur des médias, tout candidat à un pouvoir hexagonal se présentant pour suprême, tout démagogue vulgaire devra pouvoir être observé et dénoncé désormais pour ce qu'il est ou aspire à devenir : un ennemi de la liberté.

    Faute d'une prise de conscience de cette nature, faute d'une volonté de recours à un véritable arbitre impartial, et non à un despote quel qu'il soit la société française tout entière serait condamnée à une nouvelle tricherie. Le pays n'en a plus ni les moyens ni le goût.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2016/02/sortir-du-mythe-presidentiel.html

  • Euro(pe), orientations pour des années décisives

    Lors d’une conférence de presse tenue le 15 janvier, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, faisait part de son pessimisme sur l’avenir de la monnaie unique, et implicitement de l’Union européenne bruxelloise sous sa forme actuelle. M. Juncker constate ce que chacun peut voir: sur fond de croissance en berne ,le ras le bol populaire croissant devant  des oukases de la commission, la  montée en puissance des mouvements  souverainistes, nationaux patriotiques, les craintes des Européens, ô combien légitimes,  devant la submersion migratoire et les  menaces terroristes. La remise en cause de  la libre circulation au sein de l’UE,  suite à l’invasion des migrants, est un signe avant-coureur de graves dangers…pour  la position dominante occupée par M. Juncker et ses amis frayant dans les mêmes eaux idéologiques.  «Personne ou presque personne ne parle de ce rapport entre Schengen et l’Union économique et monétaire» affirmait le président de la Commission. «A quoi bon avoir une monnaie unique si nous ne pouvons pas voyager librement ? Schengen (les clauses de l’accord  qui permettent un rétablissement aux frontières nationales, NDLR)  risque de mettre fin (à l’euro)». «L’Union ne se trouve pas dans un bon état» constatait M. Juncker,  avant d’ajouter, lucide:  «Ma génération n’est pas une génération de géants »…

    Cette question de l’euro est bien évidemment centrale. Elle sera débattue lors du séminairequi réunira les dirigeants du FN et quelques personnalités extérieures entre le 5 et le 7 février pour discuter des orientations stratégiques, tactiques, programmatiques de notre Mouvement et de la campagne  de Marine en 2017.

    Les médias s’interrogent aussi sur la voie qui sera suivie par le FN  dans son appréhension de lamonnaie unique,  sujet qui fait débat car très clivant au sein de l’électorat.  Là ou la grille de lecture frontiste sur l’immigration, l’insécurité,  la défense des valeurs  traditionnelle est très largement validée par nos compatriotes, notre analyse sur l’euro est perçue moins nettement et moins favorablement au sein d’une partie non négligeable des Français,  y compris chez certains électeurs frontistes.

    Le site d’Europe 1 croit  même savoir que « la sortie de l’euro est devenue la phobie (sic) des cadres du parti frontiste, qui ne veulent plus être interpellés sur cette question. Cette proposition avait pourtant été centrale lors de la campagne de Marine Le Pen en 2012. A l’époque, la présidente du Front National prônait une renégociation des traités européens pour abandonner la monnaie unique. »

     «Mais cette idée a coûté de nombreuses voix (au FN), notamment aux dernières élections régionales. Tout comme les CSP+, les retraités, inquiets pour leur épargne, sont très réfractaires à la sortie de l’euro. Pour élargir sa base électorale, le parti doit donc infléchir son programme économique. Le 20 janvier, Louis Aliot, vice-président du Front National, annonçait dans un entretien au Figaroattendre un changement important». Le vice-président du FN Florian Philippot, a cependant rappelé  que la souveraineté ne se divisait pas et que «le retour à une monnaie nationale est une mesure indispensable. Le Front National ne se dirige donc pas vers un enterrement brutal de la mesure, mais devrait opter pour davantage de pédagogie et de communication», tout en mettant  en avant des « propositions plus libérales » en matière économique.

    La semaine dernière,  lors de sa visite amicale aux  militants réunis à Onzain (Loir-et-Cher)  autour de Michel Chassier, Mathilde Paris, et Miguel de Peyrecave,  Bruno Gollnisch a  rappelé le discours frontiste sur la nécessité de  «protéger les grandes entreprises françaises contre les appétits de la mondialisation». Mais il aussi précisé que ce souhait n’est pas antinomique  avec «notre attachement  à la liberté économique»,  «notre refus du   fiscalisme» et des dérives de la «bureaucratie.»  Là aussi il nous faudra certainement  l’expliquer plus en  détail.

    Sur le  site Atlantico, Raul Magni Berton,  professeur de sciences politiques,  à l’IEP de Grenoble,  affirme  que  «le Front National fait face à un dilemme. D’un côté il se présente comme le parti de la protection des citoyens français» et «de l’autre côté, il offre des solutions de rupture forte avec le statu quo qui sont présentés par les autres partis et perçues par l’opinion comme extrêmement risqués. La sortie de l’Euro, notamment, est perçue comme un risque considérable».

    « Or, la protection est l’inverse du risque. Tant que le programme du FN sera vu comme risqué, le message principal ne touchera pas assez de citoyens pour gagner une élection. Donc, en résumé, l’abandon de la sortie de l’euro pourrait entrainer une diminution, notamment chezla classe moyenne, de la peur des conséquences d’un vote FN ».

    En revanche, poursuit-il, «l’euro est l’outil central de la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux. Il est difficile d’accepter l’euro et, dans le même temps, de promouvoir un discours protectionniste et nationaliste. A vrai dire, je crois même que l’abandon de l’euro va plutôt produire une importante faiblesse dans la cohérence et la solidité du discours tenus par leurs membres, et je ne crois pas qu’ils vont retenir cette option. »

    Aussi suggère-t-il au FN  de défendre  «l’option soutenue notamment par le Premier ministre britannique David Cameron. Au lieu d’insister sur la sortie de l’euro, les conservateurs britanniques ont insisté sur le rôle démocratique que les citoyens devraient retrouver au sein de l’Union européenne. Le référendum systématique sur toute question liée à l’UE est alors mis en avant. »

    « Cette solution de recours au référendum – qui à mon avis va être retenue par le FN – a plusieurs avantages. D’une part, la dureté du message de sortie de l’euro s’assouplit. D’autre part, cela vadans le sens de la demande forte de plus de démocratie en France et en Europe. Enfin, cela permet d’avoir des comparaisons avec d’autres pays de l’UE très respectables, comme leRoyaume-Uni ou le Danemark. L’option référendaire (…)  permet au votant de se dire qu’il auraune seconde chance avant la sortie de l’euro, et qu’on votant FN, cela ne s’enchainera pas inéluctablement. Pour cette raison, cette option sera plus apaisante pour lui. »

    Précisons à l’adresse de M. Berton  que la mise en place d’un  référendum sur la sortie de l’euro, mais aussi sur d’autres grands sujets centraux, engageant l’avenir de notre pays,  figure déjà en bonne place dans le programme du FN.    Ce recours à la démocratie directe a d’ailleurs  été expliqué et avancé par Marine régulièrement ces  dernières années…

    Dans Marianne, en février 2014, l’économiste  Philippe Simonnot détaillait  pour sa part  les raisons de cet attachement viscéral de la Caste à la monnaie unique : «En France, ce n’est pas seulement la bourgeoisie, c’est toute une classe de politiciens, de gauche comme de droite, dont le sort est lié à l’euro, et c’est donc cette même classe qui sombrerait corps et biens si l’euro explosait. Je compare cette erreur collective à celle qui a fait croire après la Grande Guerre, pour justifier les sacrifices énormes exigés du peuple français, que l’Allemagne paierait – et d’une certaine manière, les deux erreurs, à quatre-vingts ans d’intervalle, se rejoignent puisqu’il s’agit dans l’un et l’autre cas de faire payer l’Allemand, même si on ne l’appelle plus le boche. Dans l’un et l’autre cas, il est impossible à cette classe politique de reconnaître son erreur et ses mensonges, sauf à perdre soit le pouvoir qu’elle détient soit  l’espoir de le reconquérir. Et cette persévérance dans l’erreur conduit à la catastrophe. »

    Une catastrophe qu’il s’agit d’anticiper. Bruno Gollnisch a exposé  sa position personnelle par rapport à l’euro : « Je ne suis pas d’avis que l’on provoque notre sortie de la zone euro, mais qu’on la prépare. » Gouverner c’est prévoir.

    http://gollnisch.com/2016/02/02/europe-orientations-pour-des-annees-decisives/

  • Premiers enseignements du caucus de l'Iowa.

    Quelles heures après la publication des résultats électoraux concernant ce que l'on nomme dans la tradition américaine le caucus de l'Iowa, première consultation inaugurant le compétition pour la présidence des Etats-Unis, des conclusions que personne il y a quelques mois n'avait prévues seront à en tirer. Même si l'Iowa est un des plus petits Etats américains, on peut penser que ces résultats influenceront non seulement la suite des élections à la Maison Blanche mais le rôle jusqu'ici dominant des deux partis, Républicains et Démocrates, dans la vie politique américaine.
    Depuis au moins le début du 20e siècle, aucun observateur politique n'a pu ignorer que ce système des deux partis était le moins démocratique possible. Ils sont en effet financés par les milliards de dollars fournis par le « corporate power », le pouvoir des intérêts financiers dominants. Il s'agit pour eux de s'acheter les voix de 330 millions d'électeurs n'ayant pas d'autre choix que choisir entre des représentants et candidats exprimant à quelques nuances les mêmes objectifs, poursuivre la conquête de l'Amérique au plan interne et celle du monde au plan international.

    Or il semblait que depuis quelques mois, confrontée notamment aux échecs de ces politiques, une fraction croissante de l'électorat recherchait des leaders capables d'exprimer avec force et talent leur révolte profonde. Il fallait aller plus loin que les manifestations vite réprimées du type « Occupy Wall Street », il fallait faire apparaître de véritables regroupements politiques susceptibles d'infléchir de la base le système des Deux Partis, soit en soutenant au sein de ces partis des majorités alternatives, soit en favorisant l'apparition de partis concurrents – ce que le Tea Party émanant lui-aussi des mêmes minorités dominantes n'avait pas réussi à faire jusqu'ici

    Il suffisait alors qu'émergent, comme sortis de nulle part et ne disposant pas d'appareil électoral mais répondant à des exigences populaires profondes, des candidats tels que Donald Trump ou Bernie Sanders, pour ébranler en profondeur la domination des « élites » politiques. On comprend que le socialisme démocratique proposé par Bernie Sanders puisse répondre aux demandes d'électeurs lassés d'entendre assimiler le socialisme à un communisme soviétique de la pire époque, mais qu'en est-il des programmes du « Donald » ? En y regardant de plus près, on voit cependant que là encore, au delà des apostrophes spectaculaires, ils expriment un profond désir de changement vis-à-vis des politiques menées ou défendues depuis quelques années par un Congrès devenu conservateur, autrement dit, pour parler français, profondément réactionnaire.

    L'inquiétude gagne l'establishment.

    Aujourd'hui les forts soutiens reçus du corps électoral et bénéficiant à Sanders et Trump ont commencé à sérieusement inquiéter l'establishment. Celui-ci, dans les médias officiels notamment, ont tenté de répondre, mais de la façon la moins convaincante possible, en accablant les deux candidats de tous les reproches possibles. Le Pouvoir a refusé de voir que derrière eux s'exprime une désillusion croissante à l'égard du capitalisme financier américain, lequel demeure incapable de juguler une crise née en 2008 de ses diverses manipulations boursières et bancaires. L'électorat, malgré les bulletins de santé triomphants émanant notamment du dernier discours d'Obama sur l'Etat de l'Union, ne peut se dissimuler les pertes de niveau de vie affectant toujours des dizaines de millions de citoyens.

    Ceux-ci, bien que le terme continue à être démonisé par la propagande capitaliste, ont de plus en plus tendance à s'organiser en une réelle « classe laborieuse » comportant, ce qui ne surprendra personne, d'importantes minorités de Noirs et de Latinos. Il est très possible que, dans les prochains mois, ces intérêts de classe, classe contre classe, et les luttes en découlant, finissent par faire reculer les 5% d'ultra-riches qui se sont appropriés, non seulement l'Amérique mais une grande partie du monde.

    Les dirigeants européens qui, forts de l'appui de la finance, se croient à l'abri de toute contestation, feraient bien d'y réfléchir. Des contestataires tels que Bernie Sanders et Donald Trump peuvent surgir à tous moments d'électorats qu'ils ont cru endormir par leurs mensonges. A ce moment la guillotine politique ne sera pas loin de leurs têtes.

    01/02/2016

     

  • Réunion du groupe des eurosceptiques à Milan : entre dénonciation de l’Islam et prise de pouvoir

    Le groupe europarlementaire de Bruxelles, Europe des nations pour la liberté (ENF), s'est réuni à Milan, jeudi 28 et vendredi 29 janvier 2016

    Le groupe europarlementaire de Bruxelles, Europe des nations pour la liberté (ENF), s’est réuni à Milan, jeudi 28 et vendredi 29 janvier 2016

    A l’appel du jeune et charismatique chef de file de La Ligue du Nord, Matteo Salvini, le groupe europarlementaire de Bruxelles, Europe des nations pour la liberté (ENF), s’est réuni à Milan, jeudi 28 et vendredi 29 janvier 2016, pour une convention à laquelle participaient Marine Le Pen et Geert Wilders, le leader hollandais du Parti pour la Liberté,  afin de discuter de deux problèmes majeurs de l’Union Européenne : l’invasion migratoire et l’instauration d’une  Europe des nations.

    « Ici à notre table il y a ceux qui veulent libérer les peuples européens. » a expliqué Matteo Salvini. Et pour se faire Marine Le Pen a insisté sur le fait « que les partis eurosceptiques qui appartiennent au groupe ENF deviennent des forces de gouvernement dans leur pays fait partie du futur. Je ne crois absolument pas que ces forces comme le Front National, la Ligue du Nord, le PW et le FPO, soient destinées à une opposition pérenne. Notre lutte est difficile contre les partis qui s’allient entre eux. Mais une élection après l’autre, a-t-elle continué, les électeurs se fient toujours plus à nous. Notre arrivée au pouvoir dans nos pays fait partie du futur. Et l’unique allié dont nous avons besoin est le peuple. Je crois dans les nations, a souligné Marine Le Pen. Je crois qu’il peut exister des formes de coopérations transfrontalières, elles ont toujours existé et nous n’avons rien inventé. Mais je crois dans la Nation, dans l’Europe des Nations. » Affirmation qui a clôt d’ailleurs le débat interne sur une perspective de collaboration entre les régions de l’Europe.

    Il est vrai que Marine Le Pen peut d’autant plus espérer cette prise de pouvoir que la situation de l’Europe qui se débat dans une crise migratoire sans précédent et une crise financière dont nous ne voyons que le début,  qui doit faire face à l’échec patent de l’intégration tant vantée pendant des décennies, mais qui continue à soutenir pourtant l’invasion du vieux continent, donne amplement raison aux analyses et cris d’alerte tenus par le Front National et autres droites nationales européennes depuis les années 70.

    C’est donc bien l’inefficacité de l’Union Européen et le fiasco de toutes ses politiques, financière, économique, migratoire, qui ont été pointées du doigt et fermement condamnées. Et c’est à un retour à la souveraineté nationale comme moyen de contrôle des frontières et donc de l’immigration que les responsables politiques réunis à Milan ont appelé. 

    Pour tous ces leaders des droites nationales, Schengen est fini et « l’Islam, le vrai Islam du Coran, est incompatible avec notre liberté. » Bien plus, ils sont convaincus que l’Islam ne peut qu’être une menace pour l’Occident tout entier.

    Le problème de la crise migratoire a été un axe de la conférence de presse qui a clôt la réunion, vendredi après-midi. Pour le fougueux chef de la Ligue du Nord, qui parle sans fioritures, les responsables européens qui offrent de l’argent à la Turquie, ne défendent pas les frontières comme ils le prétendent mais soutiennent financièrement les terroristes islamiques : « Ils sont complices de ceux qui financent cette invasion, qui est décidée sur le papier. Le gouvernement est entrain d’aider essentiellement le terrorisme islamique. » Mais il va plus loin en accusant les potentats économiques « de mettre en place une substitution organisée de peuples afin d’avoir de nouveaux esclaves. » Pour Marine Le Pen, surfant sur la même idée :  « l’immigration de masse est l’ultime bras armé de l’européisme, c’est-à-dire appauvrir les nations d’Europe et tuer pour toujours la civilisation. »

    La conclusion de Salvini et de Le Pen : « Finalement Schengen s’est fini et l’UE est entrain de se désagrégée » pour leur plus grand plaisir et la survie, peut-être, de peuples européens déjà bien amochés. 

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/reunion-du-groupe-des-eurosceptiques-a-milan-entre-denonciation-de-lislam-et-prise-de-pouvoir/48282