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élections - Page 496

  • La droite la plus bête du monde

    De Pierre Baudouin dans Les 4 Vérités :

    "[...] La question prioritaire n’est évidemment pas la question des alliances d’appareils partisans. Je peux très bien comprendre le « ni UMP, ni PS » du FN, comme je peux comprendre le «ni FN,ni PS»del’UMP. Mais ce ne sont là que des slogans électoraux sans aucune portée programmatique. Et qui ne résolvent donc pas la question prioritaire : que voulons-nous pour la France ?

    De part et d’autre, les dirigeants FN et PS nous disent qu’ils veulent remettre la France « sur les rails ». C’est donc qu’elle a déraillé. Et, si elle a déraillé, c’est bien du fait de l’hégémonie culturelle de 68.

    Contrairement à beaucoup d’observateurs, je ne suis nullement choqué que le FN veuille sortir de l’euro. J’étais défavorable à la création de cette monnaie unique ; je serais ravi que nous l’abandonnions. Mais, si l’on nous « offre » la sortie de l’euro pour redonner au pouvoir politique la possibilité d’utiliser l’inflation, très peu pour moi ! Car l’inflation, c’est du vol pur et simple – et hypocrite en plus !"

    Il n’y a qu’une façon de sortir de l’euro conformément aux intérêts de la France, c’est de le faire tout en redressant les comptes publics. Sinon, nous quitterons la tutelle de la BCE pour tomber sous la tutelle des marchés financiers. Franchement, je ne vois pas où serait le progrès.

    Oui, j’ai été déçu, car il me semblait que les élections départementales et régionales avaient montré clairement que le FN ne pouvait pas gagner sans s’allier. Et cette alliance – quoi qu’en disent les brillants intellectuels – ne peut être qu’une alliance au service de la restauration de la France, c’est- à-dire aussi une alliance contre le socialisme.

    Quand j’entends le FN « nouvelle vague » nous dire, au sortir de ce séminaire, qu’il ne va rien changer, je me dis que nous avons décidément la droite la plus bête du monde.

    Et, quand j’entends M. Philippot défendre nos PME, tout en réclamant une 5e branche de la Sécurité sociale pour la dépendance (vieux rêve socialiste que l’UMP avait déjà failli réaliser!), je me dis que l’incohérence a de beaux jours devant elle. Personnellement, je reste persuadé qu’un candidat de redressement national pourrait tout à fait gagner. Mais à la condition de ne pas cracher sur d’autres mouvements favorables au redressement national (car le second tour ne peut pas se gagner sans alliance). Et à la condition de préférer la cohérence et le courage à la démagogie."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un sentiment de sous-humanité

    Aujourd'hui on apprend encore une nouvelle chute de la crédibilité de Hollande dans les sondages – 9 et – 7 points selon les instituts, ceci s'ajoutant au recul considérable déjà enregistré en janvier de — 5 points. Depuis deux mois rien n'a réussi au pouvoir, malgré des manœuvres toutes dirigées en vue d'un regain. Les Français éprouvent de plus en plus l'impression d'être gouvernés par des gnomes incapables qui les prennent pour des sous-hommes.

    Ce n'est pas, dois-je le préciser, cette impression écœurante d'être pris pour des imbéciles par les pitres qui nous gouvernent, qui m'a fait interrompre quelques jours votre chronique préférée. Ce sentiment étant durablement justifié m'aurait maintenu dans le chagrin, la pitié et le silence. L'interruption involontaire de cette écriture ne tenait qu'à quelques misères domestiques passagères et subalternes. Quant à la rupture du rythme de mes enregistrements elle aura tenu à une extinction de voix. On se croit indestructible. On se révèle de bien petites coques de noix dans l'océan du monde.

    Je profite donc de cet heureux rétablissement pour exprimer ici le dégoût, avec un accent circonflexe, que m'inspire la formation du nouveau gouvernement et, pis encore, sa présentation par le président de la république.

    Qui pense-t-il avoir convaincu ? Même pas les journalistes du service public, convoqués pour lui servir la soupe.

    On s'étonne en effet de ce gouvernement, certes composé paritairement, d'autant de nullités masculines que féminines ou assimilées. Même un Jack Lang, lequel ordinairement ne crache pas dans la soupe, en arrive à déplorer le procédé cavalier du cabinet recomposé en quatre coups de cuillère à pot.

    Mais on est aussi en droit de se demander aussi quelle ligne le pouvoir est en mesure d'appliquer dans sa prétendue lutte contre le chômage. À l’issue d’une rencontre avec les bureaucraties syndicales et patronales, le premier ministre aurait ainsi estimé que les engagements du patronat en matière d’emploi ne seraient « pas satisfaisants ». Et de menacer de soumettre à condition les aides que l'État dispense aux entreprises, aux grandes de préférence, ainsi La Poste. Rappelons que celle-ci avec 266 000 salariés est le plus gros employeur du pays et, à ce titre, arrive en tête du palmarès du CICE. Ça fait rêver, qu'on aide une telle petite entreprise d'avenir, elle-même assise sur l'héritage de trois siècles de monopole !

    Mais nos socialistes, Hollande en tête, parlent comme si l'institution Medef pouvait s'engager, de son côté, à créer des postes de travail au sein des entreprises !

    Il nous a promis, le Hollande, le fourbe, de conditionner sa candidature en 2017 à l'inversion, comme il l'appelle, de la courbe du chômage. Un pas important, le premier du quinquennat, a donc été franchi grâce au remaniement ministériel lequel a créé 6 emplois de ministres et/ou sous-ministres, passant de 32 à 38.

    Mais pour ce qui est du chômage proprement dit, aux yeux de 87 % des Français, Hollande n'inversera pas la courbe. Autrement dit les conditions qu'il a lui-même définies pour sa candidature à une hypothétique réélection ne sont plus dans le champ du débat. La moindre honnêteté serait qu'il démissionne dès maintenant.

    La lassitude des Français vis-à-vis de la politique dictée par Hollande mais aussi vis-à-vis de sa communication n'est plus à démontrer. Le dernier remaniement souligne qu'en dehors des radicaux de gauche et du grand orient il n'existe pas de réserve politique pour le président et son équipe. La seule question qui demeure est donc de savoir quand nous en serons débarrassés.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Sarkozy mis en examen pour financement illégal de sa présidentielle de 2012

    icolas Sarkozy a été mis en examen mardi par un juge d'instruction pour financement illégal de sa présidentielle de 2012, dans l'enquête sur les fausses factures de Bygmalion et les comptes de sa campagne.
    Cette mise en examen est un nouvel obstacle pour l'ancien chef de l'Etat sur le chemin de l'élection présidentielle de 2017, estime la presse mercredi.
    L'ex-chef de l'Etat, qui ambitionne de disputer la primaire de son camp à l'automne pour revenir au pouvoir en 2017, a été entendu toute la journée par le juge financier Serge Tournaire, qui soupçonne que ses comptes de campagne ont été truqués pour cacher une explosion du plafond légal des dépenses de 22,5 millions d'euros.
    A l'issue de cette audition, il a "été mis en examen du chef de financement illégal de campagne électorale pour avoir, en qualité de candidat, dépassé le plafond légal de dépenses électorales", a annoncé le procureur de la République de Paris, François Molins, dans un communiqué.
    Une "infraction formelle", s'est employé à relativiser son avocat Thierry Herzog, qui a fait part de sa "satisfaction" tout en annonçant des "contestations". "Aucun fait lié au dossier Bygmalion (n'est) reproché" à Nicolas Sarkozy, a-t-il soutenu.
    De fait, l'ancien chef de l'Etat a été placé sous le statut de témoin assisté pour les chefs d'usage de faux, escroquerie et abus de confiance, qui sont liés directement à la mise en place du système de fausses factures. Anciens responsables de la campagne, de l'UMP ou de Bygmalion, treize autres personnes sont mises en examen dans cette affaire.
    L'ancien chef de l'Etat est lui déjà mis en examen pour corruption et trafic d'influence dans un autre dossier, celui des écoutes, dans lequel il est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir, début 2014, auprès d'un haut magistrat, des informations couvertes par le secret dans une procédure judiciaire. Dans cette affaire, les juges d'instruction ont notifié la fin de leurs investigations et le président du parti Les Républicains risque un renvoi au tribunal correctionnel.
    L'enquête Bygmalion, du nom de la société qui organisait ses meetings, porte à l'origine sur un vaste système de fausses factures pour cacher l'explosion du plafond légal des dépenses. Ces fausses factures auraient eu pour objet d'imputer à l'UMP, devenue Les Républicains, quelque 18,5 millions d'euros de dépenses qui auraient dû rentrer dans le compte de campagne. Au final, le Conseil constitutionnel avait quand même rejeté ce compte, pour un dépassement de quelques centaines de milliers d'euros.
    - "Une farce" -
    Plusieurs cadres de Bygmalion, son comptable, ainsi que Jérôme Lavrilleux à l'UMP, ont reconnu l'existence de la fraude aux fausses factures, mais aucun protagoniste n'a mis en cause Nicolas Sarkozy pour l'avoir décidée ou en avoir eu connaissance.
    "A mon avis, il est impossible qu'il en ait été informé", avait affirmé en garde à vue Jérôme Lavrilleux, ex-bras droit de Jean-François Copé.
    L'enquête montre cependant que Nicolas Sarkozy a demandé et obtenu plus de meetings, vers la mi-mars 2012, alors que le risque de franchir la ligne rouge était connu de l'équipe de campagne.
    Les policiers ont retrouvé un courriel du 19 mars dans lequel Eric Cesari, alors directeur général de l'UMP, prend acte auprès du directeur de campagne Guillaume Lambert du "souhait du président de tenir une réunion publique chaque jour à partir de la semaine prochaine".
    Or, Guillaume Lambert a déclaré aux policiers avoir informé le président-candidat des "contraintes budgétaires" posées par une note de l'expert-comptable, qui pointait un risque de dépassement du plafond et interdisait toute dépense supplémentaire.
    Entendu par les enquêteurs en septembre, Nicolas Sarkozy a assuré ne pas s'en souvenir et a relativisé le coût des événements ajoutés. Quant à Guillaume Lambert, il a expliqué, sans convaincre les juges, que des négociations sur les tarifs des précédents meetings avaient permis de dégager des marges de manoeuvre.
    "L'argument d'une campagne qui dérape est une farce", avait affirmé Nicolas Sarkozy aux enquêteurs. Il a renvoyé la responsabilité des fausses factures sur Bygmalion et l'UMP dirigée alors par Jean-François Copé, placé la semaine dernière sous le statut de témoin assisté.
    Mais depuis, l'enquête s'est élargie à des dépenses qui n'ont rien à voir avec la société de communication fondée par des proches de M. Copé. Les juges s'interrogent notamment sur une ligne "présidentielle" dans le budget 2012 du parti, indiquant 13,5 millions d'euros de dépenses engagées, alors que trois millions d'euros seulement ont été communiqués dans le compte de campagne. Trains, salles de meetings, tracts, sondages, les juges ont remonté la trace de nouvelles factures oubliées, qui apparaissent dans les comptes détaillés de l'UMP mais pas dans le compte de campagne.

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVVZEyVuuZbDnKSZQ.shtml

  • Pour 2017, Le Front national envisage de se financer de nouveau à l'étranger

    LE SCAN POLITIQUE - Malgré ses bons scores électoraux, les banques rechignent toujours à prêter au parti de Marine Le Pen, en conséquence notamment du rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy après 2012.

    À l'approche de chaque élection, c'est la même angoisse pour les trésoriers des partis politiques: comment trouver, garantir et rembourser les fonds nécessaires pour mener campagne? Un problème récurrent pour les candidats qui sont parfois contraints de trouver leurs fonds à l'étranger comme ce fut le cas pour le Front national en 2014. Le parti de Marine Le Pen s'était adressé à une banque russe, la First Czech Russian Bank (FCRB) basée à Moscou, pour trouver 9 millions d'euros. Comme révélé par Europe 1 ce mardi, la question se pose à nouveau, un an avant la présidentielle et les législatives de 2017, mais cette fois les sommes nécessaires sont trois fois plus importantes. Contacté par le Scan, le trésorier Wallerand de Saint-Just confirme que le Front national envisage à nouveau de s'adresser «à des banques étrangères, et pourquoi pas russes», pour trouver au minimum 27 millions euros qui doivent servir à financer les deux échéances.

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  • Conseil national des Républicains : est-ce le début du « tout sauf Sarkozy » ?

    LR organisait, ce week-end de la Saint-Valentin, son Conseil national censé fixer une ligne, enfin, à ce parti sans boussole idéologique et déchiré par les ambitions qu’exacerbe la primaire. Et ce ne fut pas un week-end entre amoureux…
    Nicolas Sarkozy aurait voulu que cette ligne engage aussi ses concurrents, pour les neutraliser ou dénoncer leur dérive idéologique ou personnelle. Comme on pouvait s’en douter, ses rivaux, dont l’appétit est excité par les mauvais sondages de l’ancien Président, ne se sont pas gênés pour afficher leur différence, voire leur opposition.
    Il y a d’abord les petits candidats pour qui un petit tour à la primaire, et un score à la Manuel Valls en 2011 (6 %), peuvent faire rêver à un destin inespéré.
    Donc, on a entendu M. Mariton rappeler à M. Sarkozy ses revirements sur l’abolition de la loi Taubira, Mme Morano regretter la disparition du ministère de l’Immigration, NKM révéler qu’il n’y avait « pas d’homme providentiel, ni de femme », et même le vieux grognard Henri Guaino s’en prendre à son maître d’antan sur les repas de substitution dans les cantines. Il ne manquait plus que le retour de M. Copé, qui a décidé d’annoncer sa candidature dimanche soir à la télévision, histoire de voler un peu la vedette à l’ancien Président. Décidément, on ne respecte plus rien, dans ce parti…
    Et puis il y a les « grands » rivaux de M. Sarkozy. M. Juppé a fait acte de présence, sans prononcer de discours, sans doute lassé des huées que lui réservent les militants, et pariant sur sa popularité externe au parti. M. Fillon, lui, a prononcé un discours qualifiant le projet de M. Sarkozy de « synthèse hollandienne ».
    Et sans doute visait-il juste. Mais, en affublant M. Sarkozy du costume hollandien de chef de parti, lui-même apparaissait comme… un éléphant.
    En effet, LR s’affiche de plus en plus comme l’exact symétrique du PS, avec ses éléphants et son président condamné à une hollandisation qu’il a lui-même favorisée avec son « pacte de Versailles.
    Ce Conseil national a donc donné un avant-goût de la campagne des primaires, qui pourrait bien ressembler à un festival d’anti-sarkozysme.
    Cette collusion hétéroclite des rivaux de M. Sarkozy parviendra peut-être à le disqualifier pour la primaire, peut-être même dès le premier tour. Mais il n’est pas sûr qu’elle passionne les Français, ni qu’elle motive les sympathisants de droite à se déplacer pour voter. Une chose est sûre : elle n’est absolument pas à la hauteur des attentes et des angoisses des Français, ni de la crise multiforme que traverse le pays.
    Le « tout sauf Aubry », puis le « tout sauf Sarkozy » ont fabriqué le Président et le quinquennat dont nous observons le naufrage.
    Il serait grave que le candidat qui émergera de cette primaire soit essentiellement le produit de la réactivation de ce même réflexe paresseux « tout sauf Sarkozy ». Il se pourrait même que cette situation de « seul contre tous » soit profitable à l’ancien Président. Et ses rivaux auraient tort de croire qu’il a définitivement perdu la main.

    Pascal Célérier Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVVVVApuAYylgeMwi.shtml

  • État, patrie, nation

    Le réel revient au grand galop. Nos politiques y sont confrontés : patrie, nation, frontières, État, voilà à quoi se rattachent les peuples.

    L’état d’urgence, décrété par François Hollande après les attentats du 13 novembre en application de la loi du 3 avril 1955, a été voté une première fois par le Parlement les 19 et 20 novembre 2015 à une quasi unanimité pour une prolongation de trois mois, soit jusqu’au 26 février 2016. Le gouvernement, au regard de la situation, se voit dans l’obligation en ce début février d’en demander encore la prorogation jusqu’à la fin mai. Il pense qu’il pourra, à ce moment là, utiliser, le cas échéant, la nouvelle règle constitutionnelle en préparation qui lui évitera les éternelles discussions de la vie démocratique. Christiane Taubira qui était opposée à cette réforme, a démissionné le 27 janvier, laissant le ministère de la Justice à Jean-Jacques Urvoas qui, lui, était déjà totalement impliqué dans la rédaction de la nouvelle loi. C’était une question de cohérence.

    L’état d’urgence

    On s’en souvient : François Hollande, lors de son discours à Versailles devant le Congrès, avait annoncé sa décision de constitutionnaliser l’état d’urgence pour en faire une arme permanente à la disposition des pouvoirs publics.

    Pour faire bonne mesure et obtenir l’approbation nécessaire de la droite à une telle réforme constitutionnelle qui exige l’accord des 3/5e du Congrès, François Hollande avait cru bon de joindre au texte concernant l’état d’urgence, un autre qui visait la déchéance de nationalité des binationaux convaincus de crime terroriste ou, selon l’expression du projet de loi aussi étrange qu’inconnue en droit pénal, « constituant une atteinte grave à la vie de la nation ». Crime ou délit, a-t-il été précisé, ce qui étend le champ des applications de la loi.

    Ce faisant, Hollande pensait se rallier une large et suffisante majorité de parlementaires et se gagner l’opinion des Français, acquis dans leur ensemble à ces deux mesures.

    Et voilà que tout se complique. Sa gauche se rebiffe une fois de plus. Taubira en sera l’égérie ! Elle l’annonce. Les magistrats et les robins de tous états font entendre un sourd grondement de protestation, car l’autorité judiciaire, à les entendre, serait bafouée dans ses prérogatives : n’est-elle pas constitutionnellement la gardienne de la liberté individuelle ? La Ligue des droits de l’Homme, le Conseil de l’Europe, l’Onu elle-même signifient leur inquiétude.

    Le problème de la déchéance de nationalité

    Enfin, des gens fort sérieux, de droite comme de gauche, ont fait savoir publiquement leur désaccord. à quoi sert l’état d’urgence, disent les uns ; il y a un arsenal de lois suffisant pour réprimer le terrorisme, sans qu’il soit besoin d’installer le pays dans un état permanent d’effervescence.

    Quant à la déchéance de nationalité, disent les autres et quelquefois les mêmes, en ne visant que les binationaux, elle créerait une discrimination inutile entre les Français selon leur origine ; elle n’aurait aucun effet dissuasif sur des criminels décidés à passer à l’acte ; et elle mettrait la France en porte-à-faux dans ses relations internationales.

    Les conseillers de l’Élysée et de Matignon, la commission des lois de l’Assemblée nationale, sous la présidence d’Urvoas, ont donc travaillé sur une rédaction qui puisse obtenir la majorité requise. La binationalité et autres questions de citoyenneté seront ainsi renvoyées à des textes d’application. Il est question de « réhabiliter » la peine d’indignité nationale, applicable à tous les citoyens, pour assurer ainsi « l’égalité devant la loi » !

    Le président et le Premier ministre sont maintenant, tous les deux, obligés de réussir leur coup. Car, au-delà de toutes ces arguties juridiques, comment ne pas soupçonner une intention électorale en vue des élections présidentielles de 2017 ? Dans tant de débats aussi discordants que superficiels, on joue avec le droit et les mots sans se soucier de la vérité politique.

    François Hollande se met à parler de patrie, mot qui lui était parfaitement étranger, à lui comme à ses pairs. Or, à aucun moment dans ses propos, il ne la désigne sous ses traits singuliers ; il est évident qu’il ne la comprend pas, qu’il ne la sent pas ; il n’en communique ni l’amour ni le respect. La patrie pour lui, c’est équivalemment la République, une abstraction, et la République en fait, c’est sa chose à lui ; il se l’est appropriée. Valls a la même conception idéologique et totalement subjective ; il suffit de l’écouter pour savoir que dans son esprit domine une équation de la simplicité radicale d’un fondamentalisme religieux : France = République = Valls !

    Ils sont tous pareils, dans le même état d’esprit, à droite, à gauche, au centre. Lisez leur bouquin à chacun, quel qu’en soit le titre : partout le même narcissisme républicain ! L’intelligence, c’est moi ; l’action, c’est moi, l’État fort, c’est moi ; la liberté, c’est moi ; la sincérité, c’est moimoi, moi, moi ! Pas des hommes d’État, des moi, tous du même acabit.

    Patrie et nation

    Or la patrie a, d’abord, une signification charnelle : elle est la terre des pères ; elle est un sol, un territoire, un paysage, un patrimoine incorporé aux lieux aimés ; elle parle des générations qui se sont succédé, d’un art de vivre, de la religion, des mœurs et du labeur de nos familles. Bref, tout ce que la République a décidé – et encore récemment – de ne plus connaître, voire de supprimer. Et la nation dit, d’abord, la naissance : c’était vrai déjà dans les acceptions du langage courant dès le XVIe siècle. La nation, avant d’être un contrat, est un fait. Nous appartenons tous à une nation et ce caractère distinctif marque à tout jamais notre origine et, sauf exception, détermine notre avenir. Il est possible, sans doute, de changer de nationalité, de s’insérer dans une autre nation ; encore faut-il le faire en respectant cette donnée de fait qu’est la nation. Il n’est pas besoin d’évoquer Taine, Renan, Barrès, Maurras ou Péguy pour adhérer d’esprit et de cœur à ces claires certitudes, le plus beau partage qui nous soit échu et qui établit en France notre communion historique. Car l’histoire est là, prégnante.

    Le grand problème de nos dirigeants, c’est qu’il y a longtemps qu’ils ont jeté cet héritage aux orties. Ils sont internationalistes, mondialistes, européistes. En même temps qu’attachés au jacobinisme d’État le plus archaïque qui justifie leurs prébendes ! D’où leur indifférence profonde pour la paysannerie qui se meurt, pour l’artisanat de chez nous, pour tous les métiers de nos pays, pour nos industries et notre écologie vraie qui est constituée de terroirs, de clochers, de traditions, de populations qui ne sauraient être submergées par l’étranger. Vendre des Rafale et des Airbus, ça ne suffit pas !

    Leurs lois s’inscrivent toutes dans la médiocrité d’une défense républicaine et non dans l’élan d’une reconquête française. Comment dans ces conditions avoir une politique intérieure de sécurité et de justice, quand tout n’est plus que clientélisme de parti et de syndicat et quand des banlieues entières, bientôt des villes, telle Calais, sont littéralement abandonnées à cause de leur incurie ? Comment opérer les réformes nécessaires quand l’esprit public est perverti ? La réforme du travail ? Allons donc, un rapport de plus pour le vieux Badinter ! Plus gravement, comment faire la guerre, la soutenir dans la durée, s’obliger au sacrifice nécessaire, quand les moyens sont continuellement rabotés ? Comment mener une politique extérieure quand on ne sait même plus ce que sont les intérêts du pays et quand on renie l’âme de la France ? Comment enfin sauver nos finances quand plus aucune décision souveraine n’est possible qui mette à l’abri des cataclysmes à venir ?

    Leur œuvre aboutit au néant, mais ils tiennent la République et sa loi. Ils sont contents ; ils sont comme des enfants gâtés. Ce sera leur joujou jusqu’au bout.  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Marine Le Pen doit écouter les aspirations des Français

    Marine Le Pen a déclaré qu'elle allait profiter de cette année 2016 pour aller à la rencontre des Français. Les écoutera-t-elle ?
    Il y une semaine se tenait, dans l’Essonne, le séminaire du Front national. Réservée aux caciques du parti et à quelques invités comme Robert Ménard et Gilbert Collard, non encartés au FN, cette réunion devait être l’occasion d’une remise à plat de la ligne du mouvement. Tous les sujets devaient pouvoir, sans tabou, être discutés et disséqués. Nous étions plusieurs, y compris dans ces colonnes, à voir dans cette démarche novatrice une possibilité unique et historique de redynamiser le FN après ses déboires électoraux de mars et décembre 2015. C’était, pour lui, le moment de rechercher les causes de ces défaites et d’y apporter les remèdes nécessaires. Nombreux étaient ceux qui pensaient que, pour élargir la base électorale du parti, préalable indispensable à toute victoire, il fallait procéder à des ajustements sur les sujets clivants tels que la question de l’euro, les 35 heures, les retraites, le Code du travail, etc.
    Si ces sujets, d’après les échos, furent bien abordés, la présidente du FN s’employa davantage à recadrer chacun des participants afin de faire rentrer dans le rang celles et ceux qui auraient pu avoir la tentation d’en sortir. Pas question, donc, de faire bouger les lignes !

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  • Les 14 "convictions" des Républicains

    Lors du Conseil national réuni pour deux jours, Nicolas Sarkozy a présenté un texte qui est soumis à toutes les fédérations et militants. Ce texte sera envoyé, dès lundi, à tous les comités départementaux pour être, avant la mi-mars, « complété, amendé, corrigé au plus proche de nos territoires ». Avant que fin mars le Bureau politique adopte et amende, le cas échant, ce texte avant une consultation des militants en avril.

    Il s'agit de 14 convictions :

    • une « France une et indivisible ».
    • attachement à « l'autorité de l'État, un État qui encourage, qui protège, qui facilite, plutôt qu'un État qui empêche, qui contraint, qui paralyse. Les Républicains croient dans la liberté d'entreprendre, la responsabilité, la confiance et non la défiance. Ils veulent tourner le dos à la suspicion, au nivellement, à l'égalitarisme, à la bureaucratie qui paralyse tout ».
    • l'entreprise et le travail « doivent être le cœur de toutes politiques économiques ». « Les Républicains refusent le partage du travail et les 35 H et veulent refonder notre modèle social en faisant de l'entreprise le lieu principal du dialogue social ».
    • La quatrième conviction concerne la modernité.
    • Cinquième conviction, le « message universel de la France et à son rôle sur la scène internationale ».
    • les frontières européennes : ne pas accepter « que soit déléguée une partie de la souveraineté nationale sans garantie que les intérêts de la France seront respectés et défendus ».
    • politique d'immigration de la France. « Les Républicains souhaitent que la France continue d'être fidèle à son histoire d'ouverture et d'accueil de tous ceux qui sont opprimés pour leurs opinions, mais ils exigent que cela se fasse dans le respect de notre identité nationale. Ce qui signifie que le nombre d'immigrés accueillis soit conforme à nos possibilités en termes d'emplois, de logements et d'équilibre budgétaire ». « Les racines chrétiennes de la France ne sont pas un obstacle à l'assimilation mais à l'inverse nous entendons qu'elles ne soient pas victimes d'une immigration sans limite ou d'un communautarisme qui n'a pas sa place au cœur de la République ».
    • l'attachement à la culture.
    • La solidarité, rôle de l'Etat.
    • Concernant l'école, « Les Républicains croient dans l'école de la République fondée sur l'excellence, l'exigence et la transmission d'un savoir, d'une culture et d'une langue. Ils croient dans l'autorité, dans la récompense, dans l'effort, dans le respect qui est dû aux maîtres, dans la lutte contre l'absentéisme scolaire qui doit être sanctionné ».
    • La laïcité : « Les Républicains croient dans la laïcité. Il n'y a pas de fatalité à ce que les valeurs de la République continuent de reculer. Ils refusent toutes les formes de communautarismes. Ils exigent que soit préservée la neutralité religieuse dans les administrations, les Universités, les lycées, les collèges, les écoles publiques et même encadrée dans les entreprises ».
    • la politique pénale :« la République, ce n'est pas la culture du laxisme, du désarmement pénal et moral ».
    • Une « politique familiale ambitieuse. Ils refusent la fiscalisation des allocations familiales tout comme la fin de leur universalité. Ils rejettent la remise en cause permanente du quotient familial ».Opposition à la gestion pour autrui (GPA).
    • Agriculture et ruralité.

    Nicolas Sarkozy a déclaré aussi : 

    « Les Républicains refusent tout accord local, départemental, régional, national, avec le Front National. Et affirment la totale incompatibilité avec sa politique économique, européenne, sociale et sociétale ».

    Et avec la gauche :

    Les Républicains « refusent toutes formes de Front Républicain ou de grande coalition qui conduirait à la confusion en ouvrant un espace immense aux extrêmes. La France a besoin de choix clairs face aux grands défis qui sont les siens ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Présidentielle américaine : ça nous regarde

    Comme il est d’usage sous nos latitudes, la présidentielle américaine occupe une place de choix dans les médias, à  défaut d’intéresser peut-être vraiment  nos compatriotes. Journalistes français qui,  sans grande originalité, expliquent à l ’occasion des primaires au sein du parti républicain et démocrate que lacontagion populiste anti Système n’épargne pas les Etats-Unis au vu des sondages, mais aussi des premiers résultats de ces primaires dans l’Iowa et le New Hampshire. Dans cet Etat le républicain Donald Trump l’a confortablement  emporté la semaine dernière. Côté démocrate,  c’est le très socialisant (même à l’échelle de la vie politique européenne)  Bernie Sanders qui a engrangé une victoire écrasante sur Hillary Clinton, laquelle avait pourtant gagné le New Hampshire en 2008 face à Obama,  avant que celui-ci anéantisse finalement  ses rêves présidentiels. L’épouse de Bill Clinton et ancienne secrétaire d’Etat  (entre 2009 et 2013)   avait déjà été étrillée  dans l’Iowa,  ne l’emportant sur son rival  Sanders que d’une très courte tête.

    Donald Trump, qui certes n’est pas avare dans ses propos de tribune d’outrances  et d’analyses «étranges»,  concentre en France toutes les attaques, bien plus que le Mélenchon américain Bernie Sanders, du fait du tropisme gauchisant bien connu de notre petit monde médiatique.  Les journalistes  hexagonaux se livrent à satiété à la comparaison entre le milliardaire Trump,  baptisé héros des petits blancs frappés par la crise (le  New Hampshire ou il a viré largement en tête est pourtant un Etat avec une population plutôt aisée) et Jean-Marie voire Marine Le Pen,  relégués eux aussi hors du cercle de la raison et de la décence, car forcement coupables de démagogie et de xénophobie.

    Le portrait que dressait Le Parisien de M. Trump résume assez bien tout ce qui lui est reproché: «S’il est élu, il promet la construction d’un mur à la frontière mexicaine, payé par le Mexique, pour empêcher l’immigration clandestine. Il veut expulser des Etats-Unis les 11 millions d’immigrés clandestins. Face au terrorisme, il parle d’interdire l’entrée des musulmans aux Etats-Unis. Il coupera rapidement la tête de l’organisation djihadiste État islamique et prendra leur pétrole. Il admire Vladimir Poutine, un leader fort. Dénonce le réchauffement climatique comme une invention des Chinois. Il est charismatique, brutal, se pose en sauveur d’une Amérique selon lui moribonde et devenue la risée du monde. »

    Icône en France au sein de la Caste, la très ambitieuse Hillary Clinton, alias «Sister frigidaire» comme elle est surnommée outre-Atlantique, traîne pourtant dans son pays une réputation assez sulfureuse. Elle date non pas tant de sa jeunesse gauchiste que de ses bourdes, de ses échecs, de ses fautes, de sa rapacité financière dont il est rarement fait état chez nous ou la clintonmania  précéda l’obamania.

    Certes les féministes (surtout aux Etats-Unis, moins dans Marie-Claire ou Elle…) ont reproché à Mme Clinton, lors  du scandale Monica Lewinsky,  en 1998, de ne pas avoir divorcé. « J’ai soutenu Bill à cause du Kosovo et pour le bien du pays» expliquait-elle alors  aux électrices. Comme le relevait Patrick Gofman («Hillary démasquée»), il était donc « essentiel  pour le bien du pays nord-américain que son président jouisse d’un harem  et que l ’Albanie musulmane, kollabo de l’envahisseur turc, mette la main sur la province natale de la Serbie Chrétienne, que ses monastères du XIIème siècle soient restaurés à la dynamite ? ».

    Outre-Atlantique, le  nom d’Hillary Clinton  reste aussi  attaché à l’échec cuisant qui fut  le sien sous la présidence de son mari,  dans sa tentative de nationaliser le système de santé (healthcare), alors soupçonnée de vouloir imposer en Amérique un collectivisme à la Française, ce qui n’était  pas bien sur un compliment dans la bouche de ses adversaires…

    Un sujet sur lequel elle  s’est d’ailleurs affrontée avec son  rival Bernie Sanders lors d’un débat le 11 février. Mme Clinton a fustigé ce qu’elle  juge être   le coût faramineux  de la proposition de Sanders sur une assurance-maladie publique et universelle. «Tous les économistes de gauche qui ont fait l’analyse disent que le compte n’y est pas », «Nous ne sommes pas la France», a-telle ajouté…

    Récemment, alors qu’elle était encore  secrétaire d’Etat,  deux affaires ont terni assez sérieusement  son image: le cafouillage calamiteux sur l’attaque de Benghazi, et l’utilisation  de sa messagerie personnelle, dans le cadre de ses fonctions officielles de chef de la diplomatie américaine, qui  fait l’objet d’une enquête du FBI  toujours en cours depuis plusieurs mois.

    FBI qui n’a peut être pas oublié cette année 1993 ou éclata le scandale dit du filegate. Alors  première dame des Etats-Unis, Mme Clinton aurait donné ordre à un ancien videur de bar nommé à la sécurité de la Maison Blanche, Craig Livingstone, de dérober plusieurs  centaines de dossiers  confidentiels du FBI qui concernaient des opposant républicains.

    En juin 2015, l’Afp rapportait que «la proportion d’Américains estimant (qu’Hillary Clinton, NDLR)  n’est pas honnête et digne de confiance est passée de 49 à 57% entre mars et juin, selon un sondage CNN, dans la foulée de révélations sur (ses activités) de 2009 à 2013, ainsi que de multiples articles sur d’éventuels conflits d’intérêts avec les donateurs de la fondation caritative Clinton. »

    Bien évidemment constate Bruno Gollnisch,  c’est principalement  à l’aune de son action sur la scène internationale qu’un patriote Français doit surtout juger la très progressiste Mme Clinton, pour connaitre ce que pourrait être ses orientations politiques (ou celles de ses bailleurs de fonds  et de ses soutiens…)  en cas de victoire à la présidentielle.

    Pendant les primaires démocrates de 2008,  elle était au nombre des faucons sur le dossier du nucléaire iranien, traitant alors Barack Obama  «d’irresponsable et de grand naïf » au motif que celui-ci entendait emprunter la voie de la négociation demandant  «aux ayatollahs d’ouvrir leur main et non de fermer leur poing. »

    Elle s’est signalée aussi par ses critiques vis-à-vis de l’actuel président américain  lorsque les premiers affrontements ont éclaté en Syrie en 2011  étant de ceux qui voulait un soutien  très massif aux groupes terroristes et autres rebelles en lutte contre le régime laïque en place.  Elle fut aussi il y a quelques mois au nombre des dirigeants américains qui ont avoué qu’Al-Qaïda fut financé par les Etats-Unis  et notamment la CIA.

    Hillary Clinton est aussi caractérisée par un  fort tropisme anti russe : lors d’une conférence tenue à Dublin le 6 décembre 2012, elle déclarait ainsi, sans trop user de diplomatie :  «les Etats-Unis s’opposeront à des processus d’intégration dans l’espace postsoviétique ». En clair,  elle signifiait  la crainte de Washington de voir l’Union Douanière, voulue  par Vladimir Poutine avec les ex républiques soviétiques d’Asie centrale,  être un succès et déboucher à terme sur une  Union Eurasiatique…

    Très en pointe dans les tentatives de déstabilisation de la Russie, via le conflit ukrainien,  quand elle était secrétaire  d’Etat, Hillary Clinton  n’avait pas hésité à comparer le président russe à «Hitler». Tout en finesse !

    Quant à l’avenir du  grand marché transatlantique (TAFTA) actuellement en cours  de négociation et que  le Front National  combat résolument, la candidate à l’investiture démocrate reste très floue. Elle s’est dite opposée à l’accord transpacifique (TPP), mais garde le mutisme sur le TAFTA…ce qui n’a pas empêché la Maison Blanche d’affirmer en juin dernier que Mme Clinton  partageait  les mêmes  vues que M. Obama sur ce dossier.

    Sur l’agenda d’Hillary, figure en bonne place, les  caucus démocrates du Nevada (20 février) et la primaire de Caroline du Sud (27 février), avant  l’étape, peut-être déterminante,  du  1er mars  quand onze Etats voteront. Les jeux ne sont pas faits, et il serait stupide d’enterrer trop vite, dans cette démocratie-ploutocratie américaine très verrouillée,  cette  redoutable compétitrice, qui ne s’avoue jamais vaincue, et qui dispose d’un réseau et de  soutiens de poids.

    http://gollnisch.com/2016/02/15/presidentielle-americaine-ca-nous-regarde/