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élections - Page 498

  • Le Grand Cru 2015…

    Le Grand Cru 2015… n’est probablement pas ce qu’on croit. Certes, on y a vu un grand spectacle politico-médiatique : le recyclage des déchets judiciaires couplé au sauvetage in extremis de nos excellences.
    Les élections de décembre ont permis à la gauche mondialo-globaliste de se partager les prébendes régionales avec la droite globalo-mondialiste… cela fait autant de sponsors rassurés dans l’attribution des juteuses commandes officielles, couplées aux rentrées – discrètes, mais bien réelles – de Bakchich (en période d’islamisation-africanisation accélérée du pays, il importe d’utiliser, dès à présent, la nouvelle sémantique : on ne doit plus dire pot-de-vin, trafic d’influence, concussion ou autre synonyme de prévarication, il suffit d’adopter la terminologie immigrée).
    À la tête du Parti de gouvernement, se succèdent des repris de justice, tandis que les honorables fils de nos excellences jouent au poker en prison. Bien mieux, pour affronter le FN, on ressort le plus capé des politiciens « de gauche » : un milliardaire ex-ministre qui a fait quelques mois de prison et qui se dit « ruiné » depuis plus de vingt ans, tout en demeurant un très riche propriétaire foncier. Avec le millionnaire du Front de gauche, ça va faire une drôle de paire de recruteurs de voix prolétariennes. Bien mieux, on vante les qualités d’un ex-repris de justice de la droite molle islamo-collaboratrice, celui qui, après une inéligibilité prononcée par de vilains juges, renonça à la politique puis revint faire de Bordeaux une grande métropole de l’islam. Mais tout cela – et quel que puisse être l’écœurement provoqué par leur retour, chez les gens dotés de conscience éthique – n’est rien… après tout, on ne nous a pas encore imposé la rentrée du vieux, gros et moche libidineux, chassé du FMI et qui accumule les poursuites judiciaires financières.
    De même l’immonde terrorisme musulman - le Djihâd étant inscrit en toutes lettres dans les stipulations coraniques, un lecteur doté d’yeux et de jugeote ne peut ni ne doit différentier islam et islamisme - n’est pas une nouveauté. Dès le XIe siècle, l’islam fut terroriste, c’est-à-dire tua des innocents pour faire peur aux chefs d’État ou aux populations… allez étudier les exploits des Haschischins du Vieux de la Montagne ou ceux de l’immonde Tamerlan, l’inventeur des pyramides de têtes coupées, érigées en l’honneur d’Allah le tout-puissant et le miséricordieux. 2015 fut un cru classé de la barbarie musulmane en France. Certes ! Mais, en 2014, l’on avait connu le « surinage » de policiers à Joué-lès-Tours en plus d’attaques diverses de touristes sur les marchés de Noël ou de vandalisme d’églises par des crapules islamiques. « Français, vous avez la mémoire courte » !
    Cela fait 35 ans que l’on connaît émeutes raciales, viols en tournante, rackets divers, vols et violences physiques de tous types, incendies volontaires et « caillassages » de pompiers et de policiers perpétrés par des barbus dont le joli coloris évoque l’origine exotique… et que l’on ne vienne pas nous taxer de racisme ou de xénophobie : les Asiatiques, calmes et travailleurs, n’ont jamais eu à souffrir du moindre problème en France car ils l’ont enrichie par leur labeur et leurs qualités humaines.
    Non, 2015, c’est tout autre chose : c’est le retour de la Russie sur la scène internationale et c’est autrement plus intéressant et plus prometteur pour un Européen de souche. Désinformés comme ils le sont, nos chers compatriotes ignorent probablement que Wladimir Poutine a réglé en un rien de temps la guerre de Tchétchénie, alimentée depuis le début des années 1990 par les Saoudiens. Lorsqu’en août 2008, l’armée de Géorgie, entraînée, équipée par les USA et l’État d’Israël a envahi l’Ossétie méridionale, la 58e armée russe a balayé Georgiens et conseillers militaires US en 5 jours, tout en respectant les civils… ce qui fait un singulier contraste avec les actions US et israéliennes au Proche-Orient.
    Quelques unités russes sont intervenues en ce cru 2015 dans le bourbier irako-kurdo-syrien, créé puis entretenu par US, Israéliens, Saoudiens, Iraniens et Turcs. Du coup l’Iran a retourné son caftan… et les Chinois sont arrivés en Méditerranée orientale. S’est-on assez ébaudi parce que le porte-avions chinois n’avait que quelques hélicoptères de combat et pas d’avion lorsqu’il a passé le Canal de Suez pour croiser au large des côtes syriennes en attendant que le Génie russe élargisse le chenal d’accès et le port militaire syrien.
    Or, l’Océan Pacifique n’a de pacifique que le nom, surtout dans sa partie orientale et pour apprendre à des néophytes de l’Aéronavale la technique du décollage et surtout de l’appontage sur porte-avions, mieux vaut des eaux calmes. Celles de la Méditerranée orientale, par exemple, où l’ami russe dispose d’excellents instructeurs et où l’exiguïté empêche l’US-Navy de trop jouer à l’agent perturbateur, d’autant que les armes russes sont au moins équivalentes sinon supérieures en qualité à celles des US… bien sûr, on nous a gavés de films hollywoodiens où un Rambo détruisait seul (ou avec une frêle jeune fille) des bataillons entiers de Spetsnaz (les troupes d'élite russes), mais la réalité dépasse généralement la fiction.
    Bientôt Hussein Obama, le crypto-islamiste nanti d’un Prix Nobel de la paix dès son entrée en fonction, quittera la scène après avoir détrôné en presque tous pays d’islam les vieux potentats, corrompus, certes - guère plus en fait que le moindre de nos seigneurs de la Ve République agonisant dans l’abjection -, mais surtout assagis par l’âge. Un adage de belle source nous apprend que c’est aux fruits que l’on doit juger l’arbre. Obama nous a fait présent du terrorisme islamique le plus abject du monde moderne (car le médiéval avait déjà été bien servi). Adieu donc Hussein et tâches de te faire oublier !
    S’ouvre le règne de la Russie, débarrassée de l’abjection communiste et des mafias de toutes sortes, pas encore amollie par la richesse, pleine d’une vigueur juvénile. 2015 est un Grand Cru européen, qui en annonce d’autres, meilleurs encore.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2015/12/31/le-grand-cru-2015-5737786.html

  • Remplacer le président de la République...

    couv22.jpgAinsi, selon un sondage de ce début d’année, 74 % des Français ne veulent ni de M. Sarkozy ni de l’actuel président M. Hollande : pourtant, il y a quelques (mal)chances que l’un des deux soit élu ou réélu en 2017… Bienvenue en république d’Absurdie ! Le pays légal a tendance à se reproduire sans discontinuer, dans une tendance (presque) dynastique qui rappelle néanmoins plus l’empire romain que la monarchie capétienne : peut-on s’en satisfaire ?

    Ma réponse est non, évidemment non ! Certes, je ne suis pas de ceux qui pensent qu’un échec politique doit forcément entraîner une mise à la retraite d’office comme je ne suis pas partisan d’une sorte de jeunisme qui voudrait que tous ceux qui ont dépassé la soixantaine devraient se taire définitivement et laisser la place à de jeunes loups aux dents encore plus longues que leurs prédécesseurs. Mais il me semble que les hommes politiques qui aspirent à exercer la magistrature suprême de l’Etat doivent entendre les doléances des citoyens et savoir, au moins pour un temps, s’extraire de leur bulle médiatique pour revenir aux réalités du moment sans négliger les perspectives de l’avenir.

    Bien sûr, MM. Sarkozy et Hollande n’écouteront qu’eux-mêmes, persuadés de leur irremplaçable particularité, et, peut-être sinon sans doute, l’un des deux se trouvera confirmé dans cette impression par le verdict du second tour de l’élection présidentielle. Cela changera-t-il pour autant ce désagréable sentiment populaire que le vainqueur n’est là que par défaut, que par le « chantage au pire », comme on a pu le voir, dès 2002 à cette même élection, ou ces semaines dernières lors des élections régionales où les électeurs socialistes se trouvèrent acculés à mener campagne pour des listes de droite qu’ils n’aimaient pas vraiment ?

    Les Français sont attachés à l’élection du président de la République au suffrage universel direct, c’est indéniable, mais ils en constatent pourtant de plus en plus les effets pervers sans pouvoir, pour l’heure, imaginer autre chose que cette magistrature suprême élective. Le royaliste que je suis le constate et le regrette, mais ne se contente pas de cette constatation et de ce regret : la proposition monarchique me semble le meilleur moyen de neutraliser les petits jeux de clientèles et de féodalités partisanes en arrachant la magistrature suprême à l’élection, fût-elle populaire chez nos concitoyens. Certains y verront un sacrifice de leur possibilité de choix qui, pourtant, est de moins en moins une liberté et un choix réel, si ce n’est entre deux « moins pires » (sic !), et qui ouvre plus à la frustration et à désillusion qu’à la joie et l’espérance…

    D’autre part, laisser au hasard et à l’hérédité non choisie le soin de désigner le Chef de l’Etat permet l’indépendance de celui-ci et cette possibilité d’arbitrage au-dessus des partis et au-delà des différences et des diversités politiques sans pour autant les nier ou les écraser. Une possibilité d’arbitrage mais aussi de décentralisation (voire de fédéralisation) sans mettre en danger, pour la France, l’unité entre ses multiples parties historiques (et je ne parle pas de la caricature de régions créée par la récente réforme territoriale), le monarque incarnant cette unité à la fois historique et contemporaine, et « centrant » l’Etat sans pour autant centraliser tous les pouvoirs politiques dans le sein parisien.

    Et les électeurs là-dedans ? Dans une Monarchie active et arbitrale telle que je la souhaite, il n’est pas impossible de leur donner le pouvoir concret, par le suffrage universel direct, de désigner, au-delà des députés et des élus régionaux, les présidents d’assemblée et, pourquoi pas, le premier ministre lui-même sur un programme gouvernemental qu’il lui appartiendra de mettre en œuvre ou, plutôt, sur une ligne d’objectifs qu’il lui reviendra de suivre ou de faire valider par le recours (alors plus fréquent) au référendum. Le roi, quant à lui Chef de l’Etat, fixerait le cap politique à long terme (en particulier dans les domaines sociaux et environnementaux) et aurait charge de représenter l’Etat à l’intérieur comme à l’extérieur, de mener la diplomatie française dans le monde et de négocier (et garantir) la parole de la France au sein des institutions internationales : en somme, à lui l’autorité et l’arbitrage ; aux ministres, députés et élus locaux, la gestion des affaires économiques dans leur cadre d’exercice et de pouvoir ; aux citoyens, les libertés d’expression et de désignation de leurs pouvoirs politiques de proximité et centraux, ainsi que la « démocratie directe » au sein de leurs cadres politiques et sociaux locaux et nationaux, voire européens… C’était, à peu de choses près, l’esprit du programme monarchique du marquis de La Tour du Pin, dès la fin du XIXème siècle : « l’autorité au sommet, les libertés à la base », pourrait-on dire.Un programme toujours d’actualité et de nécessité, ne serait-ce que pour rendre à nos concitoyens le goût de la politique et de l’action, contre le fatalisme et l’indifférence

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Contrairement aux affirmations de la propagande, la démocratie en Pologne se porte mieux

    Lu ici :

    "Mesdames, Messieurs, Contrairement aux rapports alarmants des médias nous tenons a vous assurer – la démocratie en Pologne n’est pas menacée. Actuellement les grands médias critiquent le gouvernement actuel à volonté, du matin au soir. Les gens ont le droit de manifester publiquement. C’est évident en démocratie, mais ce n’était pas la norme au cours de ces 8 dernières années. C’est durant l’exercice du gouvernement de la coalition PO-PSL que des standards ont été fréquemment violés. Voici quelques exemples.

    • Pendant le règne de la coalition PO-PSL, les journalistes indépendants ont été harcelés à plusieurs reprises par les Agences de Sécurité. Les maisons, entre autres, des journalistes de "Gazeta Polska" ont été fouillées. En mai 2011, à six heures du matin, des agents de l'Agence de Sécurité Intérieure sont entrés dans l'appartement d'un utilisateur de l'internet qui entretenait un site-web satirique sur Bronisław Komorowski,
    • Les journalistes indépendants ont été démis de leurs fonctions car  ils exigeaient une enquête honnête sur le crash de Smolensk. Tomasz Sakiewicz et Anita Gargas, entre autres, ont perdu leur emploi dans les médias publics. Cezary Gmyz a été licencié de la rédaction de "Rzeczpospolita" pour avoir publié des informations indiquant qu'il y avait des traces de TNT trouvées sur l'épave de l'avion qui s’était écrasé à Smolensk. Plus tard, l'information a été confirmée par les procureurs menant l'enquête.
    • En Juin 2014, les agents de l'Agence de Sécurité Intérieure ont fait irruption dans le bureau de l’ hebdomadaire "Wprost" qui avait révélé les enregistrements sténographiques des conversations entre des politiciens les plus importants. Les agents voulaient confisquer les ordinateurs et les supports de stockage de données appartenant à des journalistes. Le scandale des ecoutes qui avait éclaté quelques jours auparavant, a fourni la preuve, entre autres, que seuls les médias qui écrivaient en faveur du gouvernement étaient subventionnés par les entreprises publiques. Des indicateurs tels que la lecture de la presse étaient ignorés.
    • Les dernières années il y avait une pression sur les maisons de presse pour qu’elles ne placent pas leurs publicités dans la presse indépendante. Pour cette raison, une grande partie des médias, Gazeta Polska inclus, ont été privés de publicités commerciales.
    • En décembre 2014, deux journalistes (Tomasz Gzell de l'Agence de presse et Jan Pawlicki de Telewizja Republika) qui couvraient une manifestation au siège de la Commission électorale nationale, ont été arêtes. Cette institution n'a pas été en mesure de fournir les résultats des élections locales pendant une semaine ce qui scandalisait les Polonais et certains ont décidé d'occuper les locaux de la Commission. Ces journalistes ont été arrêtés bien qu’ils eussent leurs cartes de presse sur eux. Les journalistes ont été également poursuivis en justice. Jusqu'a aujourd'hui les résultats des dernières élections locales, restent très discutables, 2 mille notes de protestation ont été déposées devant les tribunaux locaux.
    • Durant ces 8 dernières années le gouvernement précédent généralement gardait des journalistes et citoyens sous la surveillance. Seulement en 2014, les services secrets ont demandé aux entreprises de télécommunication 2,177,000 facturations téléphoniques. En Europe, nous étions certainement en tête. Le bureau du procureur du district de Varsovie mène une enquête concernant la mise sur l’écoute des journalistes indépendants. Selon toute vraisemblance, le service n’avait pas de mandat judiciaire pour le faire.
    • En mai 2015, après avoir perdu l'élection présidentielle par Bronisław Komorowski, la coalition PO-PSL a violé la constitution en décidant d'élire de nouveaux membres du Tribunal Constitutionnel. De cette façon les politiciens de la coalition voulaient limiter le droit du nouveau parti au pouvoir à l'élection des juges de leur choix et s’approprier le Tribunal complètement. Aujourd'hui, après les réformes mises en œuvre par la Loi et Justice (PiS), les juges élus par la Plate-forme Civique constituent toujours la majorité. Ils occupent 9 sur 15 sièges au Tribunal Constitutionnel.

    Ce ne sont que quelques exemples flagrants. Des violations similaires de libertés civiles étaient vraiment fréquantes. Le gouvernement formé par la coalition PO-PSL a également été impliqué dans de nombreux scandales de corruption. Sous leur nez un système pyramidal Amber Gold a prospéré, des milliers de Polonais ont été trompés et privés de leurs économies. La société polonaise a dit “assez” et le gouvernement de la coalition PO-PSL a été retiré du pouvoir aux élections démocratiques il y a deux mois. La démocratie en Pologne se porte bien, contrairement aux huit ans sous le gouvernement précédent."

    Michel Janva

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  • Que faire en 2016 ? Poursuivre le combat pour abroger la loi Taubira

    De François Billot de Lochner le 24 décembre :

    "Le gouvernement socialiste a imposé à la France ce qu’il a appelé lui-même "un changement de civilisation". Il s’agit, bien évidemment, de la loi Taubira, dite du "mariage pour tous". C’était en 2013. À la fin de l’année 2015, il apparaît que la résistance à cette loi funeste s’amenuise singulièrement. Ce qui laisse un goût amer : les grandes manifestations organisées contre elle n’auraient donc servi à rien ?

    Petit retour en arrière. Lorsque se profile un projet de loi concernant le « mariage homosexuel », la résistance se met en route, autour de deux idées fondamentales : un tel mariage est évidemment contre-nature, et bouscule de façon dramatique les règles naturelles de la filiation.

    Au fil du temps, une partie notable de la résistance civile abandonne peu à peu la première idée, se cantonnant désormais au seul problème de la filiation. À cet égard, le référendum qui s’est tenu il y a quelques jours en Slovénie, par lequel les électeurs ont massivement exprimé leur refus du "mariage homosexuel", a été interprété par nombre de résistants français comme un plébiscite en faveur de l’union civile, ce qui est évidemment un raccourci rapide et non prouvé.

    Du côté de l’échiquier politique, le débat est clos à gauche : la loi Taubira est considérée comme une avancée sociétale déterminante. S’il reste ouvert du côté droit, les prises de position des leaders ou de leurs adjoints, à l’exception notable du Front national, laissent à penser qu’il faut désormais "passer à autre chose". Ainsi, la nouvelle présidente de la plus grande région française, à savoir l’Île-de-France, élue grâce aux voix de ceux qui ont manifesté contre la loi Taubira, affirme désormais qu’elle a changé d’avis, et qu’il est impossible de revenir sur une telle loi. Pour elle, comme pour de nombreux leaders de droite, le changement de civilisation est acté, gravé dans le marbre, définitif.

    Ainsi, alors que les élections présidentielles n’ont lieu que dans un an et demi environ, il semble que le champ de bataille soit en passe d’être abandonné. Le combat, qui n’a pas encore commencé, paraît désormais majoritairement refusé. 

    La loi Taubira est un marqueur civilisationnel. Accepter d’une façon ou d’une autre ce texte dramatique aboutit, qu’on le veuille ou non, à apporter son concours à l’œuvre de déconstruction de la France, menée par ses dirigeants depuis un demi-siècle. Le sujet est pourtant majeur, puisqu’il a pour objectif de détruire la famille, rien que cela. La résistance, ou plutôt la dissidence, comme l’explique si bien Philippe de Villiers, est un impératif moral pour chacun d’entre nous, quel qu’en soit le prix en termes d’honneurs, de postes, d’avantages, d’exposition médiatique : nous devons nous battre avec la dernière énergie, jusqu’à la présidentielle, pour que soit purement et simplement abrogée cette loi de décontraction."

    Puis le 31 décembre :

    "Chers amis, vous avez été très nombreux à nous écrire au sujet de mon éditorial de la semaine dernière, concernant l’abrogation de la loi Taubira. Nous avons pu constater que nous étions en pleine harmonie sur le sujet : parce qu’elle institue un mariage contre-nature et qu’elle détruit la filiation naturelle, cette loi doit être abrogée impérativement en 2017.

    En revanche, un très grand nombre d’entre vous ont posé une question parfaitement légitime : comment mener cette abrogation ? Vous me permettrez donc de vous répondre sur ce sujet par un nouvel éditorial (et non par une réponse personnalisée à chacun d’entre vous, comme je le fais habituellement) en vous décrivant la façon dont nous allons travailler au cours des dix-huit prochains mois sur ce sujet.

    En début d’année, nous allons publier un manifeste de 20 mesures, dans lequel figurera, de façon explicite, l’abrogation de la loi Taubira, et l’enverrons à la totalité de la classe politique.

    Au moment des deux échéances décisives que seront la primaire au sein des Républicains, puis l’élection présidentielle de 2017proprement dite, nous rencontrerons tous les candidats, munis de notre manifeste, et leur demanderons de se positionner par écrit, mesure par mesure, sur nos propositions. Nous leur rappellerons que notre collectif France Audace est composé de plus de cent associations, représentant plus de deux millions d’adhérents. Voilà qui peut leur donner à réfléchir.

    Concernant la loi Taubira, dont l’abrogation est pour nous un impératif absolu, puisque nous ne pouvons admettre le changement de civilisation qui nous est imposé, nous en ferons un marqueur non négociable. Il en résulte que nous communiquerons à grande échelle sur les réponses écrites des candidats concernant cette loi aberrante. Nous appellerons clairement à voter contre ceux qui refuseront une telle abrogation.

    Depuis plusieurs mois, j’entends régulièrement des leaders ou des électeurs de droite critiquer une telle méthode, expliquant qu’il y aura des choses plus importantes à régler en 2017, qu’il faut savoir accepter les compromis, que les positions ne peuvent être aussi tranchées, etc. Il faut, me semble-t-il, distinguer deux types d’attitudes. Si les compromis sont acceptables, les compromissions ne le sont jamais. Or, un changement de civilisation, imposé par des forces de gauche avec le soutien aussi puissant qu’actif des forces maçonniques, est un acte fondamental, capital, décisif, qu’il faut combattre sans accepter la moindre compromission.

    En ce qui nous concerne, nous n’abandonnerons en aucune façon la position qui est la nôtre, et l’action que nous allons mener. Je ne peux vous affirmer que nous gagnerons cette bataille, mais je peux vous assurer que ce combat sera mené par nous avec la dernière énergie. À cet égard, je remercie personnellement chacun d’entre vous pour les soutiens que vous nous apportez semaine après semaine, qui nous poussent à continuer notre action. Sans votre fidèle soutien, le combat serait perdu, à coup sûr. Je forme le vœu que grandisse, en 2016 et 2017, la flamme de la résistance, grâce à laquelle la loi Taubira ne survivra pas."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Polémique à deux balles

    Katrina Pierson, la porte-parole de Donald Trump, a un goût que certains jugeront douteux : elle est apparue sur CNN avec un collier fabriqué avec des balles, ce qui bien sûr a servi de prétexte pour une nouvelle polémique.

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    Katrina Pierson a rétorqué que la prochaine fois, elle porterait peut-être un collier fabriqué avec un foetus pour sensibiliser la population à l’avortement. Toujours aussi douteux, mais au moins pour la bonne cause !

    Marie Bethanie

  • Cette élection présidentielle au suffrage universel de 1965 que la République oublie...

    Un anniversaire est passé totalement inaperçu cette année, et pourtant, il aurait mérité commémoration et réflexion, car il était le cinquantième de la première élection présidentielle au suffrage universel direct, masculin et féminin, ce qui n’avait pas été le cas lors de celle qui avait menée le prince Louis-Napoléon Bonaparte à la magistrature suprême en décembre 1848, les hommes étant alors seuls admis aux urnes. Cette discrétion, autant officielle que médiatique, sur l’élection de 1965, première d’une série pas encore achevée (hélas ?), ne laisse pas de surprendre, surtout à moins d’un an et demi de la prochaine, seul horizon des débats du pays légal de la République.

    Et pourtant ! Cette élection de 1965 a été majeure dans l’enracinement de la Cinquième Républiqueet il est difficile de comprendre sa popularité si l’on en oublie cette particularité qui rompt avec le rite parlementaire qui voyait les chambres réunies élire le Chef de l’Etat sous les IIIème et IVème Républiques, parfois après d’âpres négociations et manœuvres en tout genre : du coup, les présidents n’apparaissaient que comme de simples commis ou représentants symboliques d’une République qui, selon le mot du général de Gaulle à propos d’Albert Lebrun (président de 1932 à 1940), manquait d’hommes et d’Etat dignes de ces noms…

    L’élection du président de la République au suffrage universel direct a changé la donne, a privé les parlementaires, principaux acteurs institutionnels du pays légal jusque là, de ce droit de regard sur la nomination du Chef de l’Etat et a préservé celle-ci de leur jalousie, de ce ressentiment qui avait privé Clemenceau de l’accès, qui n’était pas totalement illégitime, à la magistrature suprême de l’Etat en 1920. Dans le même temps, elle semble donner au président l’onction populaire qui lui permet de légitimer son pouvoir et de revendiquer un rapport direct au peuple : en somme, le souverain serait directement sacré par le suffrage de tous, ou plutôt par la majorité des suffrages exprimés, ce qui peut apparaître comme le mode le plus directement démocratique de désignation du Chef de l’Etat. Le comte de Paris, qui était pressenti pour succéder au général de Gaulle, avait été informé par celui-ci en 1962 (et avant que la question ne soit posée au peuple par voie de référendum) de ce nouveau mode de désignation et il l’avait approuvé, se croyant appelé à affronter lui-même l’élection de 1965, susceptible d’être la première étape institutionnelle d’une « instauration monarchique ». Cruelle, l’histoire a démenti cet espoir et le général de Gaulle, persuadé d’être irremplaçable, se retrouva en ballotage au soir du 5 décembre, ce qui le surprit désagréablement : ainsi, le pays légal reprenait ses (mauvaises) habitudes, et la magistrature suprême de l’Etat n’était pas aussi bien préservée des appétits politiciens que l’homme du 18 juin l’escomptait avec ce mode d’élection présidentielle non-parlementaire… Si tout n’était pas à refaire, la grande question de l’Etat restait encore posée et, donc, pas aussi bien résolue que les partisans du général et ce dernier auraient pu le penser encore un mois avant l’échéance présidentielle. 

    Les élections suivantes n’ont pu que confirmer les craintes que les royalistes, même, pour certains, partisans du général et attachés aux institutions de cette « monarchie républicaine » née dans les années 1958-1962, pouvaient légitimement avoir : l’exercice gaullien de la politique, quand il se manifeste (de plus en plus rarement, d’ailleurs) ne suffit plus à redonner durablement à la magistrature suprême de l’Etat son indépendance et son autorité, l’une et l’autre pourtant indispensables face aux défis contemporains. Quand MM. De Gaulle, Pompidou et Mitterrand, malgré leurs défauts et leurs erreurs, pouvaient encore « incarner » l’Etat le temps de leur « règne », au point que de Gaulle est parfois qualifié de « dernier roi de France » et Mitterrand de « dernier capétien », rien de tel ne paraît crédible pour les derniers locataires de l’Elysée, MM. Sarkozy et Hollande, et cela malgré quelques postures plus souvent liées aux événements et à la « communication » qu’à leur politique même… 

    Certes, l’élection présidentielle est « la reine des élections », expression qui, en elle-même, apparaît comme un hommage du vice à la vertu, mais elle n’a plus cette sacralité qui pouvait encore être la sienne dans les années 1980-1990, et elle semble abaisser à chaque fois un peu plus une magistrature suprême de l’Etat soumise désormais à un jeu politicien « d’élimination » et non plus « d’élection » au sens fort du terme… Là où il faudrait de la hauteur, il n’y a plus que querelles d’ambitieux et crocs-en-jambe ! Spectacle lamentable et qui déshonore trop souvent la politique et l’Etat…

    La République est ainsi prisonnière de sa propre logique électorale présidentielle, et il faudra bien poser, à nouveau et avant que l’Etat ne soit complètement dissous par les poisons du temps, la question de la magistrature suprême de l’Etat et de sa légitimité, mais aussi celle de sa pérennisation et, pourquoi pas, de sa perpétuité

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1277:cette-election-presidentielle-au-suffrage-universel-de-1965-que-la-republique-oublie&catid=49:2015&Itemid=60

  • Les ingérences du régime dans le contrôle des chaines d'information

    Lu dans le JDD :

    "A 17 mois de l'élection présidentielle, François Hollande effectue une vaste refonte du PAF. Après la série nominations à France Télévisions (Delphine Ernotte en a pris la direction, Michel Field va piloter l'information), le chef d'Etat serait en train de s'accorder avec… Martin Bouygues, propriétaire réputé "sarkozyste" du groupe éponyme et donc de TF1.

    En effet, Le Canard enchaîné révèle mercredi qu'Orange, l'opérateur dont l'Etat français détient 23%, étudie la possibilité de prendre une participation de 10% de la chaîne privée. Ce qui permettrait à l'Etat de s'inviter à la table des actionnaires de la Une.

    Toujours selon l'hebdomadaire satirique, François Hollande est à la manœuvre pour permettre à LCI, la chaîne d'informations en continu affiliée à TF1, d'être présente sur la TNT gratuitement.Pourtant, en juillet 2014, Martin Bouygues n'avait pas obtenu gain de cause : le Conseil supérieur audiovisuel (CSA) avait refusé d'accorder un créneau TNT à LCI, plaçant la chaîne dans une situation financière délicate. Le 17 novembre dernier, le CSA est officiellement revenu sur sa décision.

    Le Canard enchaîné évoque même une vente de TF1 à Orange. En contrepartie, le groupe Bouygues pourrait bientôt sceller un accord pour monter au capital d'Orange - à hauteur de 10 à 12%. Cela fait un an que des spéculations circulent autour de Bouygues Télécom, poussé à la fusion avec l'un de ses trois concurrents, Orange, SFR-Numericable ou Free.

    Pourquoi de telles manœuvres? Pour Le Canard enchaîné, la raison est avant tout politique : "avoir la main" sur TF1 et LCI avant 2017… pour mieux "contrer BFMTV, que François Hollande juge 'hostile' à son action politique"."

    Michel Janva

  • Quand tout sonne faux

    Nos socialistes bien-aimés se divisent sur le projet de déchéance de la citoyenneté française et on pourrait s'en féliciter, si tout ne sonnait pas faux dans le débat comme dans le projet.

    Certes Taubira boude et Aubry grogne. Deux mégères en colère, certains penseront sans doute : demi-mal. Mieux encore : deux motifs de satisfaction. L'insignifiant Ayrault jette des petits cailloux dans le jardin de son successeur. Un conflit de titans, il faut en convenir. N'oublions pas quand même que le jeu de lancers de nains tombent sous le coup de la loi.

    Hélas tout sonne faux, il convient aussi de l'observer, dans cette polémique artificielle, sur la peine de déchéance de nationalité. Elle serait infligée, nous propose-t-on, par la grâce d'une réforme constitutionnelle, une de plus, à des gens qui ont depuis longtemps renoncé à se considérer, de près comme de loin, comme français.

    Au plan des principes, les partisans de la théorie républicaine de la nation-contrat ne devraient rien objecter à la déchéance de citoyenneté. Les djihadistes en effet se situent tous, radicalement, en rupture de contrat. Si on pense au contraire qu'être Français "cela s'hérite ou cela se mérite" la solution est simple : et ceci confirme la supériorité de la théorie de la nation-héritage.

    Remarquons que cette affaire s'étale dans le temps, cinq semaines après le discours présidentiel. Une fois de plus on communique et on n'agit pas. On polarise donc le débat sur une affaire artificielle.

    D'abord, quantitativement, le projet ne mène à rien. On sait très bien que la mesure annoncée ne concernera que des gens peu nombreux, Cs gens auront été obligatoirement condamnés. Après avoir purgé leur peine ils se verraient interdire de demeurer sur un territoire français qu'ils exècrent. Leurs défenseurs, montrent ici un rapport fort étrange à la citoyenneté française. Et la Taubira s'enfonce dans cette ambiguïté, choisissant même l'Algérie pour en rajouter une couche. Maillon faible de ce gouvernement, elle doit déguerpir.

    Et d'invoquer une fois de plus la tarte à la crème du prétendu droit du sol. Inversion totale par rapport au "jus soli" du droit romain ce slogan gomme le fait que dans la Cité Antique le citoyen doit être à la fois né dans les limites de la cité et issu de citoyens…

    Pour revenir à l'époque moderne et contemporaine Mme Taubira, porte-drapeau de la contestation déclare : "Pour moi, la déchéance de nationalité, c'est extrêmement grave ! (…) Et c'est tellement grave que notre Code civil encadre très fortement les conditions de déchéance de nationalité".(1)⇓

    Mais, citoyenne ministre, prendre les armes, s'engager aux côtés de gens qui combattent l'armée française cela s'appelle de la trahison. Être complice de gens qui décapitent, qui égorgent des civils désarmés, et assassinent nos compatriotes, n'est-ce pas également "extrêmement grave" ? N'est-ce pas même infiniment plus grave que la simple sanction du retrait d'un passeport.

    Annoncé le 16 novembre avec beaucoup d'emphase par Hollande devant le congrès, le projet est supposé transformer le chef de l'État en chevalier blanc de la sécurité des Français, en faisant voter la droite en faveur de principes qui existent en l'occurrence déjà dans le code civil. En échange des dispositions très unilatérales sur le pouvoir présidentiel de décréter l'état d'urgence pourraient être adoptées sans coup férir.

    Depuis 1927, sous l'influence d'Aristide Briand, depuis 1938 sous le gouvernement de Daladier, maintenus par les ordonnances de 1945 on n'a jamais cessé de légiférer, de réglementer, de triturer les rédactions d'articles du code civil relatifs à la déchéance cd nationalité française. Elle a été appliquée à quelques centaines de personnes, des épurés après la guerre mais aussi des communistes pendant la guerre froide. "Le Français qui se comporte en fait comme le national d’un pays étranger peut, s’il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’État, avoir perdu la qualité de Français." Cette procédure a été utilisée plus de 200 fois entre 1949 et 1953, et encore 3 fois seulement depuis 1958.(2)⇓

    Précisons aussi que la restriction "s’il a la nationalité de ce pays" tombe dans le cas des gens qui ont rallié le Califat islamiste, qui ravage actuellement la Syrie et l'Irak et ne fait pas mystère de vouloir frapper l'Europe en général et la France en particulier.

    On se moque donc de nous en prétendant faire voter, grâce au secours de l'opposition, une nouvelle fois, un principe qui existe déjà dans le droit français et que l'on n'a pas le courage d'appliquer.

    Tout sonne donc faux dans cette communication massive du pouvoir.

    Disons donc une fois pour toutes à nos gouvernants : cessez donc de menacer : faites. Cessez de légiférer : appliquez la loi, si vous en êtes capables.

    JG Malliarakis

    → Retrouver l'enregistrement de cette chronique sur le site de Lumière 101

    Apostilles

    1. cf. Déchéance de la nationalité: le «haut-le-cœur» de Christiane Taubira in Le Figaro le 3 décembre.
    2. cf. l'interview de Patrick Weil spécialiste ["bien-pensant"] du sujet"Déchéance de nationalité : ce que propose Hollande est déjà dans le code civil" en ligne depuis le 17 novembre

    http://www.insolent.fr/2015/12/quand-tout-sonne-faux.html

  • L'avortement au coeur de la campagne présidentielle

    Aux Etats-Unis (via Gènéthique):

    "Plus que jamais divisés sur la question de l’avortement,Républicains et Démocrates s’attendent à ce que le sujet soit abordé avec plus de tonicité que pendant l’élection précédente.  Selon Chairman Yoest, Président du Group Americans United for Life, « nous avons pas connu une telle convergence d’événement depuis 40 ans. »

    Les principales raisons de ce changement est le scandale duPlanned Parenthood (cf. Généthique, Le Planning famillial : une entreprise au cœur de la vente d’organes d’enfants avortés) et les lois anti-avortement au Texas examinées actuellement par la Cour Suprême des Etats-Unis (cf. Généthique,Restriction de l’avortement au Texas : la cour suprême s’empare de la question).

    Défenseur de longue date de l’avortement, la candidate démocrate Hillary Clinton a déjà exprimé son soutien fort pour lePlanned Parenthood, malgré les scandales qui l’entourent. Ce qui donne une idée de la campagne qu’elle va mener à ce sujet.

    Côté Républicains, presque tous les candidats républicains veulent renverser la décision de la Cour suprême qui a légalisé l'avortement dans tout le pays en 1973. Des prétendants importants comme Ted Cruz et Marco Rubio vont jusqu’à désapprouver l'avortement en cas de viol.

    De nombreuses tentatives politiques et judiciaires sont en cours de la part des partisans et des opposants à l’avortement.  Notons par exemple l’action de l’influent Americans United for Life, qui prépare « une mesure visant à interdire les avortements effectuée en raison d'anomalies fœtales telles que le syndrome de Down[Trisomie 21]. »

    Les sondages nationaux montrent que, tout comme leurs leaders politiques, les Américains sont profondément divisés sur la question de l’avortement."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html