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élections - Page 550

  • Le scandale du Planning familial : au coeur de la campagne américaine

    Après Minute, Le Figaro en parle :

    "L'affaire du Planned Parenthood (PP) n'en finit pas de prendre de l'ampleur aux États-Unis. Tout commence mi-juillet lorsque des militants pro-life diffusent une vidéo, tournée en caméra cachée, où l'on voit une responsable du Planning familial américain évoquer le trafic d'organes de fœtus avortés, auquel l'organisation se livre avec les instituts de recherche. Trois autres vidéos du même genre ont suivi, où l'on voit d'autres responsables marchander des organes de fœtus avortés. Pour sa défense, le Planned Parenthood a argué qu'il ne faisait là rien «d'illégal», les fœtus étant considérés comme des organes comme les autres, susceptibles d'être livrés à la science.

    La polémique, auparavant restreinte aux milieux anti-IVG, s'est emparée du pays, des éditorialistes aux hommes politiques. Alors que débute la campagne pour la primaire de 2016 - le premier débat entre candidats républicains aura lieu jeudi sur Fox News- le Grand Old Party a fait du financement de cette organisation un enjeu électoral.

    Lundi, les sénateurs démocrates ont bloqué une proposition de loi soutenue par les républicains qui prévoyait de supprimer le financement public du Planning familial. Il fallait 60 voix pour que le vote soit soumis à la Chambre. Il n'en a obtenu que 53, 46 élus s'étant exprimés contre. Avec la quasi intégralité des républicains, deux sénateurs démocrates ont voté pour. Le sénateur démocrate Joe Manchin de Virginie Occidentale a ainsi déclaré : « Je ne crois pas que l'argent du contribuable devrait être utilisé pour subventionner cette organisation, ces fonds devraient être distribués à d'autres centres médicaux. »

    Même si la loi avait pu être votée, la Maison-Blanche avait menacé vendredi « d'opposer le veto présidentiel à toute initiative républicaine visant à réduire le budget alloué à la plus importante organisation de planning familial des Etats Unis ».

    Malgré cet échec, les républicains semblent déterminés à poursuivre leur lutte, galvanisés par la publication de ces vidéos. Rand Paul, un des nombreux candidats à la primaire républicaine, est très engagé dans cette campagne. « Le temps est venu d'avoir un débat à haute voix sur ce sujet, et le temps est venu d'en finir avec le financement par le contribuable du Planning familial » a déclaré le sénateur, qui a cosigné le projet de loi du Sénat. « Il est plus que temps d'avoir un débat dans notre pays, il est plus que temps que nous disions ‘trop c'est trop' ». « Je suis heureux que la réaction à ces vidéos ait renouvelé les efforts pour en finir avec le financement public de l'avortement », a pour sa part affirmé Ron Paul, son père, ex-candidat libertarien aux présidentielles et fervent opposant à l'avortement. Deux autres candidats à la primaires républicaine, le favori Donald Trump et Ted Cruz, se sont prononcés pour la supression des subventions publiques à cette organisation.

    Jeb Bush, frère de Georges Bush et impétrant aux primaires républicaines, a lui déclaré que « le prochain président devra stopper les subventions au Planning familial ».[...]

    Le Planned Parenthood reçoit 500 millions de dollars via Medicaid, l'assurance publique d'Etat gérée par les Etats, et 60 millions directement par l'Etat fédéral. [...]"

    Michel Janva

  • Quoi que vous votiez, la gauche gouverne...

    VC'est un peu ce qui ressort de l'entretien donné par Nicolas Sarkozy dans Valeurs actuelles :

    « Voter Front national au premier tour, c'est faire gagner la gauche au second. C'est aboutir au même résultat que la situation actuelle. Au final, c'est donc le statu quo »

    Et nous avons tous vu en 2007 que voter "UMP" c'est avoir des ministres de gauche et un programme de gauche. D'où l'échec de Nicolas Sarkozy en 2012.

    Si Nicolas Sarkozy veut retrouver une crédibilité à droite, il n'a pas beaucoup de choix. En fait il n'en a qu'un : passer des alliances à droite. Mais il n'en est pas là :

    "J’ai indiqué, avant les départementales, qu’il n’y aurait aucun accord, départemental, régional, municipal, national avec le FN."

    Michel Janva

  • Philippot : «Sarkozy prend les électeurs du FN pour du bétail»

    Le vice-président du Front national estime que le président des Républicains n'arrivera pas à séduire à nouveau l'électorat frontiste.

    C'est un match qui dure depuis 2007. Avec un enjeu considérable: les suffrages d'une frange de l'électorat naviguant entre la droite et l'extrême droite au gré des élections. À l'avant-dernière présidentielle, Nicolas Sarkozy avait réussi à siphonner une partie des voix du Front national. Un rapt que l'ancien président aimerait bien réitérer, comme on peut le supposer après la lecture de l'interview qu'il a donné à Valeurs Actuelles.

    À son époque, Jean-Marie Le Pen affirmait que les électeurs séduits préfèreraient un jour «l'original à la copie». Malgré leur actuelle vive opposition dans la querelle qui divise le clan Le Pen, le vice-président du FN, Florian Philippot, ne dit aujourd'hui pas autre chose. Invité d'Europe 1, il a affirmé vendredi que le numéro de Nicolas Sarkozy était «la énième rediffusion d'un vieux feuilleton […] complètement démodé. On en connait la fin, c'est l'histoire d'une trahison.»

    Le responsable frontiste fait référence à un épisode marquant de la carrière du président des Républicains, qui, alors tout juste nommé ministre de l'Intérieur, avait promis de nettoyer une cité «au Karcher». Florian Philippot a ainsi demandé vendredi: «Il est où d'ailleurs le Karcher? Il est resté à la cave et il a une grosse couche de poussière dessus […] C'est toujours la même technique [avec Nicolas Sarkozy], il n'en connait pas d'autre, il prend les électeurs du Front national pour du bétail. Il suffirait de leur dire des mots, des stimuli sonores en quelque sorte, et ils viendraient voter pour Nicolas Sarkozy […] On peut le croire une fois, mais l'on ne peut pas se faire tromper 10, 15 ou 100 fois par la même personne.» Selon Philippot, Sarkozy serait «démonétisé».

    «S'expliquer pour les insultes»

    Le vice-président du FN a par ailleurs réaffirmé vendredi que la mise à l'écart de Jean-Marie Le Pen peut contribuer à attirer les anciens électeurs de Sarkozy. Florian Philippot et le président d'honneur du FN s'opposent vivement par médias interposés depuis le début de la crise interne au parti frontiste. Jean-Marie Le Pen est convoqué pour s'expliquer le 20 août sur tous les propos et actes qu'il a pu tenir ou faire depuis le mois d'avril, ainsi que «les insultes qu'il a pu tenir à mon encontre et contre Marine Le Pen», assure le vice-président du Front. Le cofondateur du parti risque sans doute une mesure disciplinaire qui pourrait aller jusqu'à l'exclusion.

    «Insolation générale au FN»

    L'intervention de Florian Philippot a fait réagir chez Les Républicains. La secrétaire général adjointe, Valérie Debord, a ainsi dénoncé la «vulgarité» du vice-président du FN, preuve selon elle de l'inquiétude sucitée au FN par le parti de droite.

    Le député de l'Oise Édouard Courtial, estime quant à lui que «c'est l'insolation générale au FN», accusant les membres de la direction de «divagation», notamment sur l'estimation que Sarkozy était «démonétisé». Selon lui, les «responsables semblent avoir pris un coup de chaud et font des déclarations de plus en plus incompréhensibles. C'est pour le moins amusant de voir Florian Philippot jouer les économistes quand son parti soutient l'extrême gauche en Grèce et qu'il prône le retour au franc!»

    Julien Licourt

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFlAVpEkurtAqDlkp.shtml

  • Régionales 2015 : petites magouilles entre amis

    La République sociétaliste est la République des copains, voire celle des coquins.

     

    « Moi président, la République sera exemplaire. » François Hollande aurait alors dû préciser que sa République serait exemplaire de tout ce que les Français ont en horreur. La République sociétaliste est la République des copains, voire celle des coquins. Il est impossible de revenir sur toutes les désignations scandaleuses d’amis du pouvoir à des postes clés, sur toutes les affaires ayant impliqué des membres du Parti socialiste, ou bien encore de rappeler la liste complète des décisions indignes et scandaleuses qui ont été prises depuis l’accession au pouvoir de François Hollande. Néanmoins, il est de notre devoir, à chaque fois que l’occasion se présente, de montrer aux Français à quel point les méthodes d’exercice du pouvoir exécutif par les sociétalistes n’ont rien à envier à celles de Nicolas Sarkozy.

    Autoritarisme, népotisme, mensonges, et magouilles sont quotidiennement au menu. Les soutiens du pouvoir se réduisent comme peau de chagrin, et Manuel Valls fait tout pour contenter les dernières troupes qui lui sont fidèles. Pour cela, rien de tel que de créer des titres honorifiques, à même de flatter les ego hypertrophiés des barons socialistes locaux. Ainsi, Damien Alary, président de la région Languedoc-Roussillon, a obtenu, de la part du Premier ministre la création d’un poste spécifique, celui de « président délégué de région ». Peut-être Manuel Valls s’est-il inspiré de François Hollande pour imaginer ce poste fictif, ce dernier n’étant rien de plus que le président délégué de Washington et Bruxelles pour la France. Le caractère comique de cette « loi Alary » s’arrête là. Pour le reste, elle donne la nausée.

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  • La Catalogne bientôt indépendante ?

    Le président de la Catalogne espère transformer les élections régionales anticipées en plébiscite sur l’indépendance de la région à moyen terme.

    Les indépendantistes catalans veulent jouer le tout pour le tout. En anticipant d’un an les élections régionales, dont la date a été fixée lundi au 27 septembre, le président catalan, Artur Mas, espère accélérer le processus vers une souveraineté irréversible.
    Bien que le texte d’organisation des élections régionales se garde de toute référence à l’indépendance, le président espère une sorte de feu vert en vue d’obtenir à moyen terme la sécession de la région, qui pèse 20 % du PIB national.

    Madrid, qui s’oppose farouchement au processus indépendantiste, n’a cessé, par l’intermédiaire des tribunaux, de faire avorter les différentes initiatives de l’Exécutif catalan, dont le référendum d’autodétermination.
    Interdit par Madrid et sans valeur légale, le scrutin du 9 novembre 2014 avait obtenu 80 % de « oui » pour l’indépendance, pour 40 % de participation. Un bon score pour un scrutin libre.
    Artur Mas, le président de la région, a assuré à l’avance que le décret d’organisation des élections régionales serait « juridiquement inattaquable », mais

    Politiquement, l’élection constituera un plébiscite pour la liberté et la souveraineté de la Catalogne

    a-t-il annoncé.

    Les nationalistes catalans considèrent ce scrutin comme « plébiscitaire » : si la liste indépendantiste l’emporte, même avec une courte majorité, Artur Mas a prévenu qu’il n’y aura plus de retour en arrière ; les autorités catalanes se donneront alors six mois à Madrid pour « bâtir les piliers du nouvel État » (tribunal suprême, fisc, ambassades…).
    « Nous sommes préparés », répète Artur Mas. Depuis plusieurs mois, son équipe travaille à la création d’une administration parallèle capable d’assurer le fonctionnement d’un futur État. Fin juillet, le gouvernement catalan a présenté son modèle d’administration fiscale en cas de sécession, et donné son aval à un décret-loi facilitant la transformation d’un institut de crédit public en une banque centrale de Catalogne. Il a aussi renforcé son réseau diplomatique afin de gagner à l’étranger des soutiens à sa cause.

    De son côté, l’État central brandit l’article 115 de la Constitution, qui permet de transférer les prérogatives locales au niveau central : une humiliation pour les Catalans.

    Nous ne tolérerons aucune propagande indépendantiste durant la campagne, nous exigeons le respect de la neutralité

    a averti le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, qui craint comme jamais un triomphe souverainiste. Une perspective réelle depuis que les partis indépendantistes de droite comme de gauche ont surmonté leurs divisions pour faire front commun aux régionales.

    manif independance catalogne 01

    Manifestation d’indépendantistes catalans

    Leur liste, « Ensemble pour le oui », comprend le parti d’Artur Mas, Convergencia Democratica (CDC, conservateur), Esquerra Republicana (ERC, gauche), la deuxième force politique régionale, et d’influentes associations nationalistes ayant organisé des manifestations massives ces dernières années. Avec l’appui du petit parti anticapitaliste CUP, indépendantiste aussi, les formations de la liste comptent obtenir la majorité absolue au parlement régional, suffisante selon elles pour procéder à la séparation d’avec le reste de l’Espagne.

    Pour saisir l’enjeu de ces élections du 27 septembre, il faut revenir en arrière. En 2010, le Tribunal constitutionnel espagnol a annulé, à la demande du parti conservateur espagnol, le PP, plusieurs dispositions essentielles du Statut de la région adopté en 2006 et qui donnait plus d’autonomie à la Catalogne. Cette décision a provoqué une poussée indépendantiste dans la région, qui est déjà une communauté autonome depuis 1978.
    Elle dispose d’un gouvernement et un parlement propres. En outre, les autorités catalanes ont en charge les tribunaux, la police et l’éducation. La région qui pèse pour 20 % du PIB espagnol, ne dispose cependant pas de l’autonomie financière ; les catalans ont le sentiment de payer pour les autres et les coupes budgétaires ont encore accentué le sentiment séparatiste et celui d’être réprimés par le gouvernement central de Madrid.

    Les Catalans ont fini par en avoir assez se voir bafoués et méprisés par leur État. Si l’on ne peut que les saluer pour cela (à quand le tour des Français ? ), il convient aussi de souligner que cette possible indépendance irait dans le sens des forces centrifuges qui visent à démanteler les Etats-Nations au profit des régions… une politique activement soutenue par Bruxelles.

    http://fr.novopress.info/191226/catalogne-bientot-independante/#more-191226

  • Un accord électoral entre le PS et le PRG qui pourrait coûter jusqu'à 114 millions d'euros au contribuable

    D'après cet article du Figaro Vox, tout est parti de la toute nouvelle région Languedoc-Rousillon-Midi-Pyrénées,

    "le PS a dû céder au Parti radical une vice-présidence initialement promise à Damien Alary, lequel s'est donc trouvé écarté de la distribution des postes. Pour le consoler, le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, tout le Gouvernement, jusqu'au Premier ministre, et le Chef de l'Etat n'ont pas hésité à créer un poste: «Président Délégué».

    Le nouveau Conseil régional serait donc conduit par un(e) président(e), plusieurs vice-président(e)s et un(e) président(e) délégué(e)… Damien Alary a fait connaître publiquement sa satisfaction. Elle est d'autant plus convaincante qu'il a tenu à préciser que le poste de «président délégué» devait être supérieur à celui de vice-président… Le «président délégué» n'est rien d'autre qu'un président supplémentaire. Le gouvernement et les majorités socialistes régionales viennent donc de décider la fusion de deux régions pour laisser la place à un seul Conseil régional… dirigé par deux présidents!"

    Mais pourquoi se limiter à une seule région ?

    "l'Etat et le Parti socialiste, qui eux ont bien fusionné, annoncent l'extension à toutes les régions ce poste de «président délégué», avec les obscurités et tous les coûts associés. On comprend donc que même les régions qui ne fusionnent pas se verront doter d'un nouveau poste de président!"

    L'auteur de l'article, Dominique Reynié, considère que la facture s'élèvera à 114 millions d'euros pour 6 ans, en partant du principe que le nouveau président délégué aura son propre cabinet. Dominique Reynié a lui-même reçu l'investiture des Républicains dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, alors que sa proximité avec le lobby LGBT n'est plus à démontrer.

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Comment François Hollande et Manuel Valls ont magouillé pour éviter une législative partielle en Isère potentiellement catastrophique pour le PS

    Les faits remontent au 23 juillet 2015. François Hollande, Manuel Valls et Ségolène Royal s’entendent sur le fait de parachuter le député PS de l’Isère François Brottes à la présidence du directoire de Réseau de transport d’électricité (RTE) avec, à la clé, 398.000 euros par an. Mais cette promotion nécessite d’abandonner son siège de député.

    Dans un tel cas, la procédure normale est simple :

    – s’il quitte son siège de député pour entrer au gouvernement, il est remplacé par son suppléant;

    – s’il quitte son siège de député pour motif professionnel, il doit démissionner, ce qui entraine une élection législative partielle dans sa circonscription.

    Mais le Parti socialiste ayant perdu quasiment toutes les partielles organisées depuis 2012, et sa majorité n’étant plus que relative, l’Elysée et Matignon ont fait appel à leurs conseillers pour contourner la normalité.

    L’entourloupe consiste à faire appel à une exception présente dans le code électoral permettant aux députés dont le siège devient vacant pour cause de mission temporaire confiée par le gouvernement d’être remplacés par leur suppléant, sans recours à une élection partielle. Seule condition, la loi exige que la mission soit prolongée « au-delà du délai de six mois ».

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  • « Abdallah », « Mussolini » et « l’avant-garde » : retour de flamme

    Bruno Gollnisch l’a souvent dit, la diabolisation du FN par le microcosme n’est pas, n’a jamais été  de notre fait. Respectueux  de la légalité républicaine et du jeu démocratique, le Mouvement national dénonce notamment la politique d’immigration de l’RPS mais les adhérents frontistes ne se sont jamais attaqués aux immigrés, ni aux  réunions de  nos  adversaires;  ils  n’ont  jamais brûlé vif des enfants, poignardé  des participants à la gay pride, ou décapité quiconque. Le  nationalisme pacifique et raisonné du FN  n’a jamais été mû par la haine de l’autre, de l’étranger mais  par la volonté de sauvegarder nos valeurs civilisationnelles, une  certaine idée de la France.   Et si ladite diabolisation des patriotes  est  bien  moins efficace aujourd’hui qu’hier,  cela découle largement de la prise de conscience croissante de nos compatriotes, à la lumière de leur vie quotidienne,  des mensonges des partis du Système et  de leurs compagnons de route, de leur incapacité à  sortir la France de l’ornière, de leur déni  idéologique du réel. Ce qui par contraste a rendu audible, perceptible la légitimité, le bien fondé,  la véracité des avertissements et du programme défendu par l’opposition  nationale et Marine ces dernières années.  

    Mais Bruno Gollnisch l’a affirmé pareillement,  tant que le FN continuera de défendre notre identité, notre souveraineté, la civilisation helléno-chrétienne, une vision géopolitique de « troisième voie », et  s’opposera frontalement aux forces obscures du mondialisme, il sera par définition toujours l’ennemi à abattre pour le  microcosme et ses relais d’influence qui détiennent les manettes du pouvoir.

    Bref,   la dédiabolisation du FN aura toujours ses limites, que ce soit   au sein  d’une frange plus ou moins conséquente de notre peuple qui  reste, restera soumis, par choix, passivité, conditionnement,  abrutissement audiovisuel,  fainéantise intellectuelle à la propagande orwellienne,  antinationale , mais aussi et surtout au sein de la Caste politico-médiatique.

    L’actualité toute récente nous en offre quelques exemples assez emblématiques. Les médias se sont ainsi fait largement l’écho de la citation à comparaître mercredi du maire FN de  Beaucaire (Gard), Julien Sanchez,  par des commerçants musulmans. Ces derniers, dont l’argumentation a été très complaisamment reprise dans la presse, jugent  « discriminatoires » deux arrêtés municipaux destinés à fermer les magasins dans certains quartiers de la ville pendant la nuit.

    Abdallah Zekri, président d’un fantomatique « Observatoire national contre l’islamophobie » au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM), ex adhérent de l’UMP, partisan d’ajouter deux jours fériés musulmans à notre calendrier français, a estimé que « ces arrêtés municipaux visent substantiellement les commerçants d’origine maghrébine de confession musulmane ». Pourquoi ? Et bien dit-il,  parce que  la « période visée par les arrêtés » (jusqu’au 31 octobre), « couvre la période du ramadan, et plus généralement la période estivale, qui représente l’activité commerciale la plus importante pour les commerçants visés. Les mesures prises par ce maire visent à asphyxier l’activité économique de ces commerçants, en raison de leur appartenance à la religion musulmane»!

    Paranoïa ? Volonté de se faire de la pub à moindre frais ? De créer des tensions ?   Incompréhension ? Méconnaissance de la situation locale ? Il est loisible de s’interroger sur les raisons de  cette montée au créneau de M. Zekri car la très grande majorité des  habitants de Beaucaire approuvent  cette décision municipale frappée au coin  du bon sens et du pragmatisme. Comme l’a précisé Julien Sanchez, il n’est pas nécessaire  de chercher la petite bête (immonde), la pulsion discriminatoire comme ressort inavouable des  arrêtés en question. Ils ont été  pris à la demande des riverains des quartiers concernés  qui l’ont alerté. Ils visent  ainsi plus prosaïquement «  à garantir la tranquillité des habitants en termes de bruit ou d’alcool. »

    De manière plus répugnante, et plus bêtement pathétique, Steeve Briois, a été lui aussi attaqué ces derniers jours en sa qualité de maire d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), à l’occasion de l’inauguration de l’animation estivale -piscine et  jeux aquatiques-   organisée par la ville.

    Le crime de Steeve ? A l’évidence pour l’opposition antifrontiste le soutien populaire dont  il bénéficie au regard de sa gestion de la ville et le  fait que  cette dernière initiative festive ait été très bien accueillie. Sur son compte facebook le maire FN a ainsi posté des photos  dont quelques-unes  le  montre  en train de se baigner  au milieu de ses administrés  ou  de glisser sur un toboggan.

    Le secrétaire fédéral adjoint du Parti socialiste et  conseiller municipal d’opposition Stéphane Filipovitch a tout simplement « pété les plombs » en découvrant ses images. Il  a écrit sur son blogue le 25 juillet, avant d’être repris dans la presse,   que «  ce type de propagande populiste a connu des précédents dans l’histoire » (…).  « Etre prêt à tout, se déshabiller pour s’attirer les faveurs, cela porte un nom… Et au-delà du fait que cette présence d’un homme photographié dans l’eau avec des mineurs est déjà très limite, (…) je crois que nous devons collectivement nous élever contre ce dévoiement de la fonction d’élu. »

    Last but not least,  il ajoute encore :   « Faire corps avec son peuple fut et reste le projet de nombres de dirigeants qui, à un moment ou un autre, ont besoin de détourner l’attention du peuple. Mussolini, maître dans l’art de la mise en scène, savait ce qu’il faisait lorsqu’il se prêtait à ce jeu. »

    Un tel concentré d’insinuations perverses et de raccourcis débiles (dans  tous les sens du terme) en dit assez long sur le désarroi,  la nécrose intellectuelle qui frappent la boutique socialiste. Et sur cette sourde pulsion totalitaire qui est constitutive de l’Adn  de la  gauche française,  qui ne demande souvent qu’à se révéler, consistant à ôter toute dignité à son adversaire et/ou à le qualifier de monstre, de malade.

    A ce petit jeu là nous pourrions nous aussi noter qu’au physique M. Filipovitch et son crâne rasé est  plus proche  de l’ex instituteur socialiste devenu Duce -pour le reste il a  certes infiniment  moins  de talent  d’expression que ce dernier -,  que les rares  sans-culottes qui gravitent encore dans les réunions du PS.

    Pour être tout à fait honnête, ajoutons que ce petit cadre  socialiste ne  fait que régurgiter au  niveau local, la tonalité des discours « antifascistes »  tout aussi aberrants, emphatiques  et stupides d’un Manuel Valls ou d’une Christiane Taubira. François Mitterrand n’en fini pas de se retourner dans sa tombe…

    Enfin, L’Obs a lui aussi pondu aujourd’hui  un papier, sous la plume de Denis Demonpion, qui vaut lui  aussi son pesant de cacahuètes progressistes.

    Il est consacré  à l’entrepreneur Charles Beigbeder, frère de l’écrivain  Frédéric Beigbeder,  un  «catholique d’origine béarnaise »,  «candidat à la présidence du Mouvement des entreprises de France (Medef) en 2005 », «membre du conseil exécutif sous la présidence de Laurence Parisot (2005-2013) ». C’est aussi un  ancien secrétaire national de l’UMP «  avant d’en claquer la porte », qui fut candidat lors des dernières élections municipales à Paris sous ses propres couleurs, « sous l’étiquette Paris libéré, contre la candidate officielle de l’UMP Nathalie Kosciusko-Morizet. »

    Or,  croit savoir L’Obs,  Charles Beigbeder  vient de « (déclarer au Scan du Figaro) sa flamme au Front National: Je n’hésiterais pas une seconde et n’aurais aucun état d’âme à soutenir le FN, lors de l’élection présidentielle de 2017 ».

    « Ces déclarations fracassantes (…) tombent alors que Le Point révélait dans une récente édition qu’il  avait déjeuné le 20 mai avec la députée frontiste Marion Maréchal-Le Pen, envisageant la création d’un réseau participatif d’action politique, L’avant-garde. »

    « Une structure » ajoute sans rire  l’auteur de l’article, «dont l‘appellation rappelle clairement les mouvements extrémistes de droite des années 1930. » Ah bon ? L’heure est grave !

    La prise de position  de Charles Beigbeder   a « provoqué la stupéfaction au sein de l’organisation patronale (le Medef, NDLR) » est-il précisé,  un responsable du Medef s’empressant d’ajouter que le traître n’est bien évidemment  pas « un grand patron » (sic)  et que la contagion frontiste au Medef devrait être  limitée. Sur ce dernier point, on veut bien le croire…

    Mais déjà  le factieux aurait montré le bout de son museau puisqu’«en mars 2015, il s’était allié avec l’ancien ministre Charles Millon, qui dans le passé n’avait pas hésité, lui aussi, à s’allier au Front National (en l’occurrence en Rhône-Alpes en 1998  sous la pression de Bruno Gollnisch, NDLR) , pour fonder une boîte à idées libérale-conservatrice Phénix. Le collectif comprend également la responsable de la Marche pour la Vie, Julie Graziani, et l’ex-responsable de la Manif pour tous, Anne Lorne. L’objectif affiché consiste à proposer un programme politique au candidat de la droite à l’élection présidentielle ».

    « Dans Un roman français, Frédéric Beigbeder qualifiait son frère d’homme parfait (…). Une connaissance des deux hommes notait : Entre les deux frères, ça va être épouvantable.» Quelque chose nous dit pourtant  que Frédéric en a vu d’autres,…

    « Le  même (homme)  ajoutait que l’objectif de Charles Beigbeder, un homme aux convictions plutôt équilibrées, était peut-être capable de faire évoluer le FN vers une droite modérée. A moins que l’inverse ne se produise ».

    Petite question  toute simple  en effet : quel serait l’intérêt de faire évoluer le FN vers une droite modérée ? La place est déjà  prise… et  on constate  les résultats.

    Finalement, Charles Beigbeder a choisi quelques heures plus tard  de revenir sur sa déclaration, prétendant avoir été mal compris et qu’il restait fidèle à sa famille politique, «la droite» (laquelle?).  « Je n’ai jamais prétendu, a-t-il précisé,  comme cela m’est prêté, que je serais amené à soutenir sa candidate (Marine Le Pen, NDLR) en 2017. J’ai simplement affirmé que je n’hésiterais pas une seconde à soutenir celui ou celle qui reprendrait mes propositions, quelle que soit son étiquette partisane. » Et « ce n’est pas le cas du programme du FN, loin de là, je tiens à être clair sur ce point ».  Une marche arrière toute à mettre sur le compte là aussi d’une diabolisation toujours efficace au sein des élites?

    http://gollnisch.com/2015/07/31/abdallah-mussolini-et-lavant-garde-retour-de-flamme/

  • L’ex-secrétaire national de l’UMP Charles Beigbeder apporte son soutien à Marine Le Pen – Réussite du FN ou du système ?

    Charles Beigbeder, entrepreneur et ancien secrétaire national de l’UMP (exclu après avoir présenté une liste dissidente face à Nathalie Kosciusko-Morizet aux élections municipales de 2014 à Paris) a déclaré soutenir Marine Le Pen pour l’élection présidentielle de 2017, lors d’une interview publiée sur le site du Figaro.

    Charles Beigbeder est aussi le frère de Frédéric Beigbeder, écrivain et propriétaire du magazine érotique Lui.

    Charles Beigbeder a assumé son soutien à Marine Le Pen après des déclarations de Robert Ménard, maire de Béziers, concernant des personnalités de « droite » favorables à la présidente du FN.

    La question qui se pose : est-ce le signe que le FN séduit chaque jour un peu plus parmi le centre-droit ou que le FN se fait de plus en plus phagocyter par le système ?

    http://www.medias-presse.info/lex-secretaire-national-de-lump-charles-beigbeder-apporte-son-soutien-marine-le-pen-reussite-du-fn-ou-du-systeme/36283

  • Les menaces de Hollande aux risques des régionales

    À moins de 5 mois du scrutin régional, les gros moyens de désinformation ne focalisent pas encore sur les conséquences qu'il pourrait bien entraîner pour un pouvoir central démonétisé et à bout de souffle.

    Or, avant même de considérer les récentes déclarations présidentielles sur le lien entre sa candidature de 2017 pour un second mandat et l'évolution du taux de chômage, on devrait s'intéresser au camouflet qui peut être infligé, dès 2015, aux socialistes et pas seulement à leur chef, à la gauche en général.

    Sans craindre les tautologies on observera d'abord que ces élections, qui doivent se dérouler les 6 et 13 décembre dans les 14 nouveaux assemblages de départements de métropole et d'outre-mer répondront à des logiques précisément régionales, fort différentes d'une province à l'autre.

    Dans le Sud Ouest on a appris ce 27 juillet que l'accord national entre socialistes et radicaux de gauche permettra à ce vieux parti de jouer son rôle de dernier allié du président. Selon leur chef Jean-Michel Baylet, quels que soient les résultats électoraux, les Radicaux de gauche augmenteront leur nombre de conseillers régionaux, passant de 55 élus actuellement, à quelque 70. On est revenu de loin, car, malgré un déplacement de Cambadélis à Toulouse le 17 juillet, on pensait encore, le 21 juillet, à l'impossibilité d'une entente.

    Quant aux autres alliés du PS, ils se comportent comme des rats quittant le navire : dans quatre régions les écolos s'allient au Front de gauche.

    Et en Île de France, le président du parti communiste, pourtant déjà sénateur et président de la gauche européenne, Pierre Laurent annonçait le 28 juillet son intention de court-circuiter les ambitions de ses petits partenaires, l'inévitable Clémentine Autain et le sous-produit mélenchonien Coquerel. Le gestionnaire actuel du bastion stalinien entend se venger lui-même de Bartolone coupable d'avoir ravi au PCF en 2008 son fief de Seine-Saint-Denis.

    Sans surprise, en Provence, par ailleurs, la situation particulièrement fétide du vieux bastion socialiste des Bouches-du-Rhône empeste encore les interminables puanteurs de l'ère Guérini. Cette affaire, qui vient de loin, n'est absolument pas finie. Elle obscurcit un peu plus l'horizon déjà fort embrumé par 16 années d'une présidence Vauzelle, dont le héros se retire nimbé sinon de gloire, du moins du sentiment d'aisance que lui procure sans doute sa prospérité personnelle.

    Or, Valls a déclaré, le 22 juin, dans le cadre d'un Forum de l'assemblée nationale que "l'islam" serait un "enjeu électoral" de la prochaine présidentielle en 2017. Et on peut se demander si dans de nombreuses régions, à la faveur du scrutin de décembre, un avant-goût de cette bataille ne se dessinera pas.

    Ainsi pour revenir en Provence, par exemple, on a assisté à une charge affligeante d'Estrosi, signe de sa fébrilité, contre la benjamine des têtes de liste : or, si on prend au pied de la lettre une partie des actes, déclarations, postures, étiquetages, des promesses à défaut de réalisations du maire de Nice, on pouvait se demander jusqu'ici, au fond, sur la question de l'immigration et de l'islamisme ce qui le distingue vraiment du front national, observant que ce parti développe par ailleurs, sur l'économie et sur l'étatisme des positions beaucoup plus "à gauche".

    Que les cartes, par conséquent, soient truquées cela ne saurait être tenu pour entièrement nouveau.

    Mais une nouvelle donne se précise aussi sous le règne de Hollande. Il faudra bien reconnaître un jour à ce mauvais président ce mérite, le seul sans doute, d'avoir repoussé un peu plus les limites de l'imposture. Depuis la fondation de la Ve république nous y avons été habitués. Aujourd'hui cependant, l'impopularité présidentielle a dépassé des records jamais atteints. On se demande donc, en écoutant le nouveau ton sur lequel Hollande décline désormais son discours sur les chiffres du chômage, quelle porte de sortie il recherche.

    Nous voilà donc menacés d'être privés de la chance d'empêcher cet improbable père de la nation de figurer au second tour.

    J'ai bien peur qu'une telle hypothèse ne perturbe pas les départs du mois d'août de beaucoup de famille : il ne se représentera pas dites-vous ? bonne nouvelle, pensera-t-on bien qu'il associe cette perspective, en elle-même réjouissante, à une condition plus contristante, celle de voir l'emploi reculer encore.

    Mais comment imaginer que l'investissement, l'initiative privée et par conséquent l'embauche repartent de façon significative dans un pays qui persiste à gaspiller 56 % de son produit national en dépenses publiques ?

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/