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élections - Page 549

  • Faillite de la démocratie occidentale : une dérive totalitaire à son point d’achèvement

    La (brève) campagne pour le référendum grec aura achevé de faire tomber les derniers oripeaux de l’idée démocratique à l’occidentale. Et confirmé la dérive clairement totalitaire d’une élite dirigeante aux abois.

    A-t-on jamais vu pareil déchaînement contre un gouvernement ayant décidé de consulter ses citoyens quant au chemin délicat qu’il entendait emprunter ?

    • Intrusion grossière dans un processus démocratique avec des appels, que dis-je, des injonctions à voter oui de la part des autorités européennes :

    « Un non des Grecs au référendum serait un non à l’Europe » (Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne).

    • Menaces ouvertes de représailles en cas de vote contraire à ces injonctions, comme celle de Jeroen Djisselbloem, président de l’Eurogroupe, avertissant que toute négociation serait close si la Grèce vote « non ».
    • Appel sans phare à un coup d’État : Martin Schultz, président du Parlement européen, ne vient-il pas d’exprimer son souhait de « voir la fin de l’ère Syriza en cas de victoire du « oui »aux réformes, pour qu’un gouvernement de technocrates puisse être formé » ?
    • Mensonges éhontés pour appuyer des arguments comme cette déclaration du ministre français Sapin invoquant de prétendues interventions de pays jaloux des « largesses » accordées par le FMI à la Grèce (affirmations solennellement démenties par les intéressés, l’Argentine et le Brésil, ceux-là prenant au contraire fait et cause… pour le gouvernement Tsipras !).
    • Pressions intérieures tout aussi brutales comme ce chantage révélé par Panagiotis Grigoriou sur son siteGreek Crisis : en juin, des entreprises privées grecques n’ont payé que la moitié des salaires de leurs employés, en menaçant ces derniers de s’exposer à des licenciements massifs en cas de victoire du « non ».

    La répression comme ultime méthode de gouvernement

    Mais ces dangereuses dérives ne se limitent pas au seul cas grec. Celui-ci n’est au contraire que le point d’achèvement de l’idée démocratique à l’occidentale. Car il faut avoir les yeux et l’esprit sérieusement crottés pour ne pas en avoir vu se multiplier les signes de plus en plus criants de la tentation totalitaire :

    • La remise en cause sans complexe de tous les résultats électoraux « non conformes » : après le référendum français de juin 2005, les législatives grecques de janvier 2015 avaient déjà fait l’objet de ces remises en cause à peine voilées.
    • La militarisation galopante de l’espace démocratique : non seulement en Ukraine et dans les ex-pays dits de l’Est, mais également sur toutes les Zad récalcitrantes et dans tous les quartiers « échauffés » (cf. l’équipement des Robocops policiers abondamment déployés par les autorités en poste).
    • La multiplication des mesures répressives et liberticides : mises sur écoutes de tous les citoyens, limitation draconienne du droit de manifester comme en Espagne, répression féroce contre tous les lanceurs d’alerte tels Julian Assange ou Edward Snowden…
    • L’assujettissement complet des moyens d’informations devenus purs instruments de propagande au service de la pensée unique, comme on a pu encore le vérifier avec la curée médiatique contre le référendum grec, tant dans les pays satellites européens qu’en Grèce même où TOUS les médias privés se sont faits les hérauts du « oui ».

    Des ennemis

    Cette fuite en avant totalitaire, qui ne prend même plus soin de se draper dans les oripeaux de l’apparence démocratique, illustre bien plus un désarroi qu’une position de force des dirigeants occidentaux. Ceux-là n’ont tout bonnement plus d’autres moyens, ni financiers, ni économiques, ni politiques, encore moins sociaux, d’assurer leur autorité auprès de leurs ouailles.

    Pas d’autres moyens non plus, et c’est peut-être le plus important, de préserver les intérêts très privés de leurs commanditaires. Car là où les citoyens russes et chinois ont encore des chefs d’État, les populations occidentales n’ont plus depuis longtemps que les VRP appointés des lobbies de ces intérêts privés.

    Dès lors, le spectacle démocratique n’a plus pour but que de valider le degré de soumission des majorités à leurs maîtres. Et l’effondrement de pratiquement tous les fondamentaux du système occidental néolibéral ne peut conduire qu’au chaos politique.

    Le fossé est désormais définitif entre les citoyens et ceux qu’on ose plus appeler leurs « représentants ». Quelle qu’en soit l’issue, le résultat du référendum grec témoignera vite de cette rupture irréductible. Car quoi qu’en dise Alexis Tsipras, une victoire du « non » n’infléchira en rien la position inflexible de la Troïka. D’adversaires politiques, ceux-là sont clairement devenus des ennemis.

    Par Le Yéti

    source

    https://resistanceauthentique.wordpress.com/

  • «Finis les pillages»: des milliers de manifestants en Europe expriment leur solidarité avec la Grèce

    Si pour l’instant aucun résultat n’est disponible, les bruits de la rue sont néanmoins audibles, nombre de personnes soutiennent les grecs qui tentent de ne plus être esclaves, un élan magnifique, mais cela suffit-il? Car cela reste assez subtil…Il faudrait aller plus loin encore, un soulèvement total pour dire non à l’Europe de la finance qui décide constamment pour nous en favorisant les besoins de cette même finance et des multinationales, plutôt que nos besoins réels. Cette Europe est un mensonge, une arnaque, une trahison, et nous devrions tous être grecs aujourd’hui.

    Pour ceux ayant peur des conséquences, il faut bien se rendre compte que de toute manière, quel que soit le résultat, l’avenir est très mal engagé, les bulles sont très nombreuses et sont vouées à éclater, l’ensemble des pays est tellement endetté que jamais aucune dette ne pourra être remboursée, et aucun politique n’a véritablement de pouvoir décisionnel puisque ce ne sont que des pantins sans véritable courage. Le choix sont de toute manière limités.

    Des milliers de gens ont rempli les rues des grandes villes européennes pour manifester leur solidarité avec la Grèce, deux jours avant le référendum sur l’accord proposé par les créanciers sur lequel les grecs doivent se prononcer.

    Des activistes du groupe «Global Justice Now» ont organisé une manifestation en solidarité à l’intérieur du British Museum. «OXI [Non en grec]», «Plus de pillage» et «Soutenons la Grèce», pouvait être lu sur les pancartes des manifestants.

    «Nous sommes là pour dire OXI au pillage moderne de la Grèce à travers les mesures d’austérité et la privatisation pour rembourser les crédits à haut risque des banques européennes», a indiqué Jonathan Stevenson, membre de l’ONG britannique «Jubilee Debt Campaign» qui a participé à la manifestation.

    Des centaines de manifestants réunis à Glasgow scandaient «depuis Glasgow à la Grèce, pas de justice, pas de paix» et «la Troïka dit réduction, nous disons réaction».

    «La Troïka et les grands médias essaient de faire chanter le peuple grec, ainsi, des actes de solidarité comme aujourd’hui sont très importants pour montrer aux Grecs qu’ils ne sont pas seuls», a souligné le militant Jonathon Shafi de la Radical Independance Campaign (Campagne radicale pour l’indépendance, RIC), qui a organisé la manifestation au service d’information CommonSpace.

    Des foules ont aussi défilé à travers l’Allemagne. Les manifestants à Frankfurt brandissaient des pancartes avec les slogans «Alle Sagen OXI [Disons tous NON]» et «Non à la Troïka» tandis que des activistes marchaient dans Berlin avec des pancartes «Non aux pressions», «la solidarité à la place de l’austérité» et «combattre l’austérité partout».

    Des manifestations similaires en soutient à la Grèce se sont tenues en Espagne, au Danemark, aux Pays-Bas, en France et dans d’autres pays de l’Union européenne.

    Dimanche, les grecs devront répondre si le gouvernement doit accepter les demandes des créanciers qui proposent un plan de sauvetage de la Grèce en échange de nouvelles règles d’austérité. Si le peuple vote «oui», le gouvernement d’Alexis Tsipras devra très probablement démissionner et le peuple fera face aux strictes mesures d’austérité réclamées par les créanciers.

    Cependant, le «Non» pourrait forcer la Grèce à sortir de la zone euro, en posant, par conséquence, la question de la viabilité de l’euro.

    La Grèce qui est en crise depuis 2009, aurait dû rembourser 1,6 milliard d’euros au FMI le 30 juin, mais ne l’a pas fait. Un autre paiement important que la Grèce doit faire est prévu pour le 20 juillet ; le pays devra alors rembourser 3,5 milliards d’euros à la Banque centrale européenne.

    La plus grande manifestation concernant le référendum a eu lieu vendredi à Athènes où au moins 25 000 personnes ont défilé pour le «Non», et près de 20 000 personnes pour le «Oui», a indiqué la police à AFP.

    D’après un sondage d’Ipsos, 44% voteraient «oui» contre 43% sont contre. Une partie importante des électeurs est encore indécise.

    Source et article en intégralité sur Francais.rt.com

    http://lesmoutonsenrages.fr/2015/07/05/finis-les-pillages-des-milliers-de-manifestants-en-europe-expriment-leur-solidarite-avec-la-grece/

  • Référendum en Grèce : le Non en tête

    La question était :

    "Faut-il accepter le plan d'accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l'Eurogroupe du 25 juin, qui est composé de deux parties : Reforms for the completion of the current program and beyond (Réformes pour l'achèvement du programme en cours et au delà, en anglais dans le texte sur les bulletins) et Preliminary debt sustainability analysis (Analyse préliminaire de la soutenabilité de la dette, en anglais dans le texte sur les bulletins)"

    A 20hle non est largement en tête à 60% avec plus de 53% de participation. Il en fallait 40% pour que le résultat du référendum soit considéré comme valable.

    Michel Janva

  • Les Eurosceptiques allemands confirment leur virage à droite

    Le fondateur d'Alternative für Deutschland, Bernd Lucke, a subi une nette défaite lors du congrès du parti à Essen. C'est aussi une défaite de l'aile libérale du parti.

    Le parti eurosceptique allemand Alternative für Deutschland (AfD) entame ce samedi 4 juillet un changement majeur. Le fondateur du parti, l'économiste Bernd Lucke, a subi lors du congrès du parti à Essen, dans la Ruhr, une nette défaite pour la présidence (officiellement le porte-parolat) de la formation qui a obtenu 4,7 % des voix en 2013 lors des élections au Bundestag. C'est sa rivale, Frauke Petry qui a été élue avec 59,7 % des voix des délégués.

    Lutte interne

    Cette défaite signe la fin d'une lutte interne qui était devenue très vive depuis un an entre l'aile libérale d'AfD incarnée par Bernd Lucke et qui voulait faire du parti une formation cherchant à renouveler autour du refus de l'euro la pensée ordolibérale du début de la République fédérale. Mais rapidement, il a dû faire face à une aile droite qui s'est montrée favorable à une critique de la mondialisation et de l'immigration. Notamment dans les Länder de l'est, comme la Saxe, dont est issue Frauke Petry.

    Comme l'a souligné Bernd Lucke après sa demande, « les choses [lui] ont échappé » et lorsqu'il a pris la parole pour saluer les délégués au début du congrès d'Essen, il a été accueilli par des sifflets et des huées. L'aile droite l'a donc clairement emportée. Désormais, la question est de savoir si Bernd Lucke qui, en début d'année avait créé un mouvement « Weckruf 2015 » (« réveil 2015 »), quittera à présent le parti pour former sa propre formation. Il a laissé cette option ouverte.

    Vers un « Front National » allemand ?

    AfD est donc désormais en voie de devenir un « Front national » allemand, même s'il s'appuie toujours sur la pensée libérale d'outre-Rhin en matière économique. Il risque d'insister davantage sur les problématiques d'immigration. Le défi sera cependant de pouvoir reprendre la main sur le plan électoral. Après plusieurs succès en septembre 2014 dans trois Länder orientaux où AfD avait obtenu entre 9 et 13 % des voix, le parti a commencé à pâtir de ses divisions internes. En février et en mai, cependant, AfD est parvenu à franchir le seuil des 5 % à Hambourg et à Brême. Mais les sondages réalisés au niveau national ne lui attribuent plus que 4 % à 5 % des voix, alors que les libéraux de la FDP remontent lentement vers les 5 %. Bref, AfD commence à perdre sa base d'électeurs libéraux déçus. Dans ce cadre, regagner du terrain ne sera pas chose aisée. Les partis de droite extrême en Allemagne n'ont jamais réellement réussi à s'implanter historiquement en Allemagne fédérale.

    source : La Tribune :: lien

    Romaric Godin

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFypukVpZNalhkBxH.shtml

  • Référendum : la Grèce à la croisée des chemins

    Demain, les Grecs se prononceront par référendum sur les propositions des instances monétaires internationales

    On frémit à l’idée du sort qui attend la population si les Grecs acceptaient les conditions draconiennes fixées par la trop célèbre « troïka », UE, BCE, FMI. Un nom qui évoquait sans doute trop la sinistre Tcheka, police politique de l’Union soviétique, ancêtre du KGB, et qui a été abandonné. Déjà, quatre enfants grecs sur dix vivent au-dessous du seuil de pauvreté, la mortalité infantile a augmenté de 43 %, et près de la moitié des jeunes de 18 à 24 ans est au chômage. Or les coupes claires dans les budgets sociaux, qui ont frappé de plein fouet les couches les plus vulnérables, n’ont été d’aucun effet sur le niveau de la dette. Ce que proposent les instances monétaires internationales n’est ni plus ni moins que l’aggravation de cette politique folle.

    Une politique que défend, vent debout, la chancelière allemande… 
    Au fameux : « I want my money back ! » de Margaret Thatcher, correspond l’actuel « Ich will mein geld zurück ! » d’Angela Merkel. Laquelle invoque l’exaspération de son opinion publique devant ces milliards d’euros déversés en vain par les contribuables allemands dans le tonneau des Danaïdes grec. Il convient de rappeler que 90 % des fonds de sauvetage sont partis à destination des banques qui avaient prêté de l’argent à la Grèce avant la crise. Autrement dit, ce ne sont pas aux Grecs que les Allemands ont donné de l’argent, mais aux grands squales de l’establishment bancaire cosmopolite. Les Grecs ont certes mis en place des mesures d’austérité, privatisé et dérégulé leur économie, réduit les salaires et les retraites, et augmenté les impôts, mais tout cela en pure perte.

    Le Premier ministre Alexis Tsipras a appelé les Grecs à voter « Non » au référendum de dimanche prochain 
    Un « Non » aux diktats des institutions européennes signifierait clairement la sortie de la Grèce de la zone euro et donc un retour à la drachme. Dès 2010, certains économistes, dont en France Jacques Sapir, ont avancé l’idée que la seule issue pour le pays est de sortir de la zone euro et de jouer à la baisse sa nouvelle monnaie nationale. Selon ces auteurs, la maîtrise monétaire enfin retrouvée est la seule solution pour permettre à la Grèce de prendre un second souffle, et à l’économie du pays de repartir. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté hier à Paris pour exprimer leur soutien au peuple grec. Dans le cortège, on notait, toute honte bue, un certain Jean-Luc Mélenchon, lequel, faut-il le rappeler, a appelé à voter oui au référendum sur Maastricht, et affirmait il y a à peine trois ans, je cite : « Que la sortie de l’euro est une solution d’essence maréchaliste ». Comme aurait dit le même maréchal « Les Français ont la mémoire courte »…

    http://fr.novopress.info/190207/referendum-grece-croisee-chemins/#more-190207

  • Régionales 2015 : des sondages favorables au FN

    Loin de ses tourments internes, le Front national avait de quoi se frotter les mains à la lecture des sondages publiés cette semaine.

     

    Car le parti de Marine Le Pen, même s'il apparaît toujours empêché par le plafond de verre du second tour, bénéficie d'intentions de vote favorables à six mois des élections régionales.

    Ce vendredi encore, une étude Ifop* pour le quotidien régional «Midi Libre» donne le FN en tête du premier tour en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon. Avec 27% des intentions de vote pour le premier tour, la liste conduite par le vice-président du parti, Louis Aliot, devance celle de Dominique Reynié (Les Républicains, UDI-Modem, 23%) et de Carole Delga (PS, 22%). Le compagnon de Marine Le Pen échouerait en revanche au second tour à 29%, derrière une liste PS-EELV à 39% et des Républicains à 32%.

    Texte

    Scénario à peu de choses près identique en Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). Ici, c'est la jeune députée du Vaucluse et nièce de la présidente du parti, Marion Maréchal-Le Pen qui emmène les troupes frontistes. Selon un sondage Ifop-Fiducial** pour «Paris Match», i-Télé et Sud Radio, elle se taillerait la part du lion au premier tour, avec 32% des intentions de votes, devant la liste Républicains-UDI (29%) et celle PS-PRG de Christophe Castaner (17%). Sauf qu'au second tour, c'est la liste Républicains, UDI et MoDem emmenée par Christian Estrosi qui raflerait la mise avec 35% des intentions de vote, devant la liste FN (33%) et une liste PS-PRG-Front de Gauche et EELV (32%).

    Dans la grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Marine Le Pen réussirait en revanche à transformer l'essai. Selon un sondage OpinionWay*** pour «Le Figaro» et LCI dévoilé lundi, avant qu'elle ne déclara officiellement sa candidature, la présidente du FN serait élue dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie au second tour avec 37% des voix, contre 32% à Xavier Bertrand (Les Républicains) et 31% à Pierre de Saintignon (Union de la gauche).

    Dans la foulée, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, lançait un appel au «rassemblement de la gauche et des écologistes» pour «faire barrage» et «sauver la région du déshonneur et de la crise». Ce vendredi sur i-Télé, le président du groupe PS à l'Assemblée, Bruno Le Roux, a appelé au «sursaut» et à se mettre «en rang de bataille» dans le Nord-Pas-de-Calais/Picardie et en PACA. Même son de cloche du côté de son homologue écologiste, François de Rugy (EELV), qui a mis en garde jeudi contre un risque d'«auto-élimination» de la gauche aux régionales, souhaitant en particulier une alliance gauche-Verts en Nord-Pas-de-Calais/Picardie.

    notes

    *Sondage réalisé auprès de 917 personnes, représentatif de la population de la région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon âgée de 18 ans et plus.

    **Sondage réalisé auprès de 905 personnes par questionnaire auto-administré en ligne du 23 au 26 juin 2015. Méthode des quotas.

    ***Sondage réalisé auprès de 859 personnes, par internet, du 25 au 29 juin. Méthode des quotas.

    source : Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFVAuElklTwAQRhWp.shtml

  • Nord-Pas-de-Calais-Picardie : pourquoi Martine Aubry n’y ira pas

    Assez logiquement, les camarades de Martine Aubry la pressent d’entrer dans la danse, ne serait-ce que pour sauver l’honneur dans cette région, l’une des plus grandes de France, et traditionnel bastion du PS.

    La région Nord-Pas-de-Calais-Picardie est décidément au cœur des débats, à quelques mois des échéances électorales de décembre prochain. Xavier Bertrand est, évidemment, le premier à être parti dans la course. Il n’a pas grand-chose à perdre – ses intentions de vote aux futures primaires des Républicains sont des plus modestes – et tout à gagner en « nationalisant » le scrutin, puisqu’il rêvait d’affronter Marine Le Pen.

    Cette dernière, après de longues hésitations, a finalement décidé d’y aller. Son proche entourage était, semble-t-il, fort divisé sur la question. Et, au bout du compte, la présidente du Front national a finalement opté pour la moins mauvaise des solutions. Ne pas briguer cette région, pour elle emblématique, aurait pu signifier qu’elle refusait le combat, ce qui n’est jamais bon en termes d’image et de crédibilité politique. Pourtant, relever le gant pose d’autres problèmes : députée européenne, elle s’apprête à présider le groupe politique qu’elle a eu tant de mal à constituer. Candidate à la prochaine élection présidentielle, cette campagne vient un peu bousculer son emploi du temps. Pis : déjà empêtrée dans les querelles internes à son mouvement, comment expliquer à ses électeurs potentiels qu’elle se consacrera entièrement aux affaires du Nord-Pas-de-Calais-Picardie ?

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  • Jacques Sapir : référendum grec, le retour de la démocratie en Europe

    L’économiste revient sur la décision d’Alexis Tsipras de convoquer un référendum . Il y voit un geste « gaullien » qui symbolise le retour de la démocratie dans un espace européen dont elle était absente.

    Un spectre hante l’Europe

    Alexis Tsipras, dans un geste que l’on peut qualifier de « gaullien », a décidé de convoquer un référendum le 5 juillet, demandant au peuple souverain de trancher dans le différent qui l’oppose aux créanciers de la Grèce. Il a pris cette décision devant ce qu’il faut bien appeler les menaces, les pressions, et les ultimatums auxquels il avait été confronté durant les derniers jours de la négociation avec la « Troïka », soit la Banque Centrale Européenne, la Commission Européenne et le Fond Monétaire International. Ce faisant, il a délibérément renvoyé au domaine politique une négociation que les partenaires de la « Troïka » voulaient maintenir dans le domaine technique et comptable. Ce geste a provoqué une réaction de l’Eurogroupe d’une extrême gravité. On le mesure au communiqué publié le samedi qui, dans une note de bas de page, confirme l’expulsion de fait de la Grèce hors de l’Eurogroupe. Nous sommes ici en présence d’un véritable abus de pouvoir qui a été commis ce 27 juin dans l’après-midi. Ce qui se joue désormais n’est plus seulement la question du devenir économique de la Grèce. C’est la question de l’Union européenne, et de la tyrannie de la Commission et du Conseil, qui est ouvertement posée.

    La déclaration d’Alexis Tsipras

    Le texte de la déclaration faite par Alexis Tsipras dans la nuit du 26 au 27 juin sur la télévision d’Etat grecque est un exemple de probité démocratique. Devant le comportement de ses interlocuteurs, et en particulier ce qu’il appelle un ultimatum, le Premier ministre grec en appelle à la souveraineté du peuple. Le texte, de ce point de vue, est extrêmement clair :

    « Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité. (…) Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec. J’ai proposé au conseil des ministres l’organisation d’un référendum, et cette proposition a été adoptée à l’unanimité » . [...]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Jacques-Sapir-referendum-grec-le

  • Face aux démagogues et aux terroristes non au suicide de l'Europe

    Notre société et nos pays se trouvent confrontés à un double assaut des démagogues et des terroristes. Trois sortes de nouvelles nous auront ainsi littéralement frappés en cette dernière semaine de juin  :

    - l'annonce folle d'un référendum par le gouvernement gauchiste d'Athènes dirigé par Tsipras, dans la nuit du 26 au 27 juin
    - la violence des manifestations de taxis et l'attitude du gouvernement de Paris et l'attitude du ministre de l'Intérieur le 25 juin
    - et, bien entendu la décapitation islamo-terroriste à Saint-Quentin-Fallavier le 26 juin.

    Je les examinerai, après quelques jours d'un nécessaire recul, successivement.

    Je commencerai par l'affaire grecque.

    Le 23 juin, anticipant en quelque sorte, le choix qui va se décider dans les urnes de ce pays, j'avais déjà titré un petit message : "Non à Tsipras, oui à la Grèce européenne !" J'en réitère d'autant plus le contenu que l'on entend tous les jours les médias nous seriner que "le peuple grec" serait derrière ce démagogue irresponsable et son ministre des Finances. Les rédactions gauchisantes de la presse hexagonale et, en partie, le gouvernement de Paris font mine ce croire, – et peut-être même le pensent-il de façon sincère – qu'une équipe d'amateurs gauchistes, qui se seraient certainement entendus avec Cambadélis quand il dirigeait  l'UNEF, peut incarner une nation et diriger un État.

    Sur mon compte face book j'avais donc repris une photo de l'AFP; de l'une des manifs proeuropéennes

    Un aimable lecteur m'avait donc posé la question : "Tsipras n'est-il point l'héritage laissé par les Karamanlis, Papandréou et consorts ? Ces gens-là ont-ils modernisé cet État archi-pourri ? Qui a fait une constitution dans laquelle les armateurs sont exonérés d'impôts ce qui n'était pas le cas dans la précédente ?"

    En fait, Tsipras est un héritier du "parti communiste de l'intérieur" et des mouvements gauchistes. Les erreurs de Karamanlis junior et, plus encore celles commises autour de la dynastie Papandréou, Georges étant lié à Strauss-Kahn et à l'Internationale socialiste, sont un fait, comme celles du PS et de l'héritage gaullo-technocratique en France. J'imagine que cela ne vous conduit pas à voter pour le PCF. Tsipras n'apportera rien de bon à la Grèce. L'instrumentalisation de la question fiscale [n'en nions pas l'existence, mais ne l'exagérons pas] est une très grosse ficelle, en Grèce comme en France. J'aurai l'occasion d'y revenir.

    Ce qui me plaisait dans cette photo c'était l'affirmation de la Grèce européenne, ma conviction profonde, ce qui va très au-delà de l'union européenne, de l'euro-zone, etc. C'est aussi la preuve que "le peuple grec" n'est pas avec Tsipras, Varoufakis et autres continuateurs d'un gauchisme complètement irresponsable style "syndicalisme étudiant".

    J'insiste aussi sur le caractère mensonger des élections du 26 janvier. Les amis de Tsipras ont promis pendant la campagne électorale de rester dans l'euro. Ils ont camouflé la contradiction entre cette promesse et les promesses "sociales de gauche" (salaire minimum très supérieur à celui des pays voisins, système de retraites caricatural comparable à celui de la France et déficitaire, etc.) Ils ont obtenu alors 36 % des voix. Ne croyons pas les Grecs plus stupides qu'ils ne le sont : je ne pense pas que Syriza les représente en majorité. Les manifestations proeuropéennes les prouvent.

    À la suite de quoi, mon correspondant facebookien me demandait : "Alors, qui va réformer ce pays ? car là, en dehors du débat idéologique se trouve le problème réel du pays
"

    Dès le 24 juin, la réponse était, pour moi, claire : "En tout cas ce ne sera ni Tsipras ni ses amis d'extrême gauche." D'autre part c'est l'affaire des citoyens et des contribuables du pays que de se poser le problème de ce que nous appelons "réforme" : il ne faut, pour ce pays-là, comme pour tout autre, ne jamais dépendre de créanciers internationaux
.

    Le 30 juin les partisans du "oui" c'est-à-dire les gens qui s'opposent aux mensonges successifs du gouvernement actuel, bravaient la pluie (!) sur la place de la Constitution. Ils disaient "nous restons l'Europe". Ils étaient deux fois plus nombreux que les admirateurs de Tsipras rassemblés la veille. Manifestaient ainsi pour la Grèce européenne, les maires d'Athènes et de Thessalonique, le professeur de Droit constitutionnel Nikos Alivizatos et des représentants de la société civile, etc. Leur beau succès ne préjuge pas des résultats effectifs d'une consultation qui touchera tout le pays, mais on ne peut pas minimiser ce signe. Déjà la veille, en l'absence de sondage, les bookmakers de Londres donnaient 66 % de chances de victoire des proeuropéens…

    Il faut dire non au suicide d'un pays et d'un peuple d'Europe, et, plus généralement encore non au suicide de l'Europe.

    Ce 5 juillet la réponse reposera encore plus clairement sur le bon sens et la volonté du peuple grec auquel Tsipras lui-même a offert une opportunité de manifester son choix qui, je l'espère le renverra à ses chères études trop tôt interrompues.

    http://www.insolent.fr/

  • La mairie de Perpignan vote une 2e mosquée

    A Perpignan, lors de la séance du Conseil Municipal du jeudi 25 juin, le maire Jean-Marc Pujol et toute la majorité Républicains ont voté la vente d'un terrain situé à l'ouest de la ville dans le quartier Mailloles: la parcelle en question, d'une superficie de 2400 m2 cédée pour un prix modique de 144 000€ (soit 60€ le M2 constructible!) à l'ASSATE (Association arabo-turque de l'Ensoleillée) permettra, en lieu et place de la petite salle de prière existante, la construction d'une grande mosquée et de salles de prières sur une emprise de près de 1000 m2.

    Ce vote fait suite à une promesse électorale de Jean-Marc Pujol lui-même, lors de sa campagne des municipales de 2014...

    Seuls les 12 élus du Groupe FN/RBM (présidé par Louis Aliot) se sont opposés dans sa forme à cette transaction, mettant notamment en alerte les pouvoirs publics sur la provenance des fonds nécessaires à la construction de cette nouvelle Grande Mosquée Perpignanaise.

    Michel Janva