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élections - Page 549

  • Sylvester Estrosi fait son cinéma

    C’est fou comme le coup des origines modestes marche encore dans notre pays.

    On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Christian Estrosi en sait quelque chose en matière de promotion de sa vie et de son oeuvre. Jetez un petit coup d’œil sur ses tweets estivaux et vous serez édifiés. Christian fait du sport, Christian à la montagne, Christian à la plage, Christian en Israël… Il est passé par ici, il repassera par là ! Dans sa confession parue dans Closer – le Père Lachaise des puissants de notre temps- mon Christian, comme l’appelle familièrement le délicat Patrick Sébastien, compare Sylvester Stallone à sa propre personne, et non le contraire. « Au fond, son parcours est le même que le mien : "Sly" est fils de Calabrais comme je suis fils de Perugia (Pérouse en Ombrie, ndlr), nous avons des origines modestes, avons été propulsés dans un monde qui n’était pas le nôtre ».

    C’est fou comme le coup des origines modestes marche encore dans notre pays. Mitterrand qui appartenait à la meilleure bourgeoisie provinciale se dit fils de cheminot lorsqu’il se présenta à la présidentielle de 1965 sous son étiquette encore fraîche et joyeuse d’homme de gauche. Évidemment, son père n’avait jamais enfourné de charbon dans la chaudière de la locomotive. Mais il avait été un temps chef de gare, alors…

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  • Nicolas Sarkozy à la conquête du FN ?

    Il a toujours cherché à "draguer" les électeurs du FN, surtout à la fin de son quinquennat, en puisant dans le vivier de ce parti tout en affichant une opposition nette à l'égard des responsables de ce dernier.

    Il ne s’agit pas d’examiner les chances de Nicolas Sarkozy pour 2017 s’il gagne la primaire de LR. Ni d’envisager à nouveau les possibles retombées judiciaires négatives sur son ambition de reconquête.

    Mais de considérer la primaire elle-même.

    Je voudrais seulement, face aux tactiques différentes qu’Alain Juppé et lui-même ont adoptées de plus en plus clairement, examiner si malgré les sondages qui actuellement placent le premier en position favorable, l’ex-président de la République n’aurait tout de même pas choisi la bonne démarche pour l’emporter sur le plan interne.

    Pour résumer ces approches contrastées, le maire de Bordeaux, qui suit avec cohérence et sans esbroufe le programme qu’il a élaboré, aspire à une primaire élargie jusqu’au centre en espérant être le candidat d’une droite intelligente et réfléchie, soucieuse de l’État de droit et d’une pratique présidentielle respectable, attentive vraiment à l’unité du pays et à son rassemblement. Une vision apaisée et à la fois déterminée de la politique. Elle n’aurait rien de mou, elle n’aurait rien de simpliste et de rigide.

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  • Cambadélis craint pour Hollande le destin de Jospin en 2002

    Le premier secrétaire du PS s'inquiète que l'Élysée se repose trop sur les notes des ministres pour servir le projet de campagne pour 2017, et il entend prendre les devants.

    La confiance et l'optimisme inébranlable de François Hollande ont déjà fait couler beaucoup d'encre. Malgré la tempête constante qui le cloue au plus bas niveau dans les sondages depuis trois ans, le président croit dans le retour de la croissance et surtout, dans ses chances de réélection. Après avoir semé l'inquiétude parmi les frondeurs socialistes et agacé la droite, le doute commence à gagner sa garde rapprochée, si l'on en croit l'Express à paraître ce jeudi. Ne voyant pas venir le moindre embryon de programme socialiste pour aborder le prochain quinquennat, Jean-Christophe Cambadélis s'inquiète que l'exécutif ne se repose trop sur le travail des ministres et leur bilan pour préparer la campagne. Un scénario qui rappelle le cauchemar du 21 avril 2002 rue de Solférino, et le premier secrétaire entend prendre les devants.

    «Il ne faudrait pas commettre la même erreur qu'avec Lionel Jospin en 2002: croire que les notes des ministres vont pouvoir servir le projet présidentiel», relève Cambadélis, avant de développer. «Pour un membre du gouvernement, accepter de dire qu‘on peut faire mieux, c'est reconnaître ne pas avoir assez travaillé, et que tout n'était pas parfait dans son portefeuille. Donc on n'a que des compilations autosatisfaites.» Selon l'Express, Jean-Christophe Cambadélis prévoit donc de lancer, dès janvier 2016, des «Cahiers de la présidentielle», avec un fascicule par thème abordé afin de s'assurer que l'Élysée ne manque de rien le moment venu. Une chose est sûre, entre le PS et ses ministres, la confiance règne toujours.

    Marc de Boni

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFAuVApZkLofQCHeu.shtml

  • Gollnisch : « Sacrifier Jean-Marie Le Pen serait très grave pour le FN »

    Pour l’eurodéputé du Front national, «il faut tout faire pour résoudre la querelle» entre le père et sa fille et, donc, «s’asseoir autour d’une table».

    Cliquez sur l’image ci-dessous pour agrandir l’article.

    2015-08-14-itw-figaro-gollnischSource : Le Figaro

    http://gollnisch.com/2015/08/14/gollnisch-sacrifier-jean-marie-le-pen-serait-tres-grave-pour-le-fn/

  • Départ d'un ministre purement symbolique

    Dans une société comme la nôtre, dans le cadre de ce qu'on appelle le modèle social français, s'il est un ministère purement symbolique, c'est bien celui du Travail. La personnalité de Rebsamen convenait parfaitement à la tâche : après Sapin, son rôle consistait à commenter les statistiques du chômage, en promettant qu'elles s'amélioreraient un jour ou l'autre. On nous assure aujourd'hui que ce qui tient lieu de président de la républqiue aurait tenté de le retenir. En vain.

    Sa démission nous est annoncée pour le 19 août. Il aura exercé ses fonctions pendant seize mois. Au bout de son long calvaire, le pays compte officiellement 200 000 chômeurs de plus.

    Faut-il, comme je suis tenté de le penser, considérer que la législation sociale et fiscale, ce fameux "modèle social français", plombe l'embauche dans le secteur productif et concurrentiel… et, par conséquent qu'aucun ministre ne saurait y remédier sans une refonte totale du droit social, et sans l'institution d'une réglementation identique, là où il y a marché commun, libre circulation des biens, des personnes et des capitaux.

    Faut-il, au contraire, imputer la dégradation des statistiques à cet aimable dilettante ?

    Si l'on devait se fier aux réseaux sociaux et aux remugles médiatiques, le jugement tombe, sans appel. Il s'agissait d'un courtois incapable, pensent, à la fois, ses adversaires de droite et, fielleusement, ses excellents camarades de gauche.

    Hollande, dont le maire de Dijon semble proche, prétend pourtant conditionner sa candidature à la prochaine élection présidentielle à une "baisse crédible du chômage."

    Mais qu'ont-ils fait les deux compères ? Rien ou presque en réalité. Uniquement de la communication.

    Que pouvaient-ils faire ? Dans le contexte actuel de la démocratie française, et de la compétition économique, pas grand-chose.

    Écoutons le fourbe Bartolone à propos de son camarade de parti. Le président de l'Assemblée nationale excelle à l'enfoncer : "Il part avec des résultats qui sont ceux que l'on connaît. (...) Un bilan entre deux. (...) Nous ne sommes pas encore au moment du résultat, je le regrette mais je suis sûr que ça va venir (…) Nous n'avons pas encore réussi à inverser cette courbe mais ça viendra compte tenu des dispositions présentées par Rebsamen qui permettent de muscler nos entreprises". (1)⇓

    Ministre, François Rebsamen a parfaitement pu mesurer le pouvoir de nuisance de l'assemblée et de sa présidence : "Mon bilan c'est aussi le sien", a-t-il donc répondu, un peu plus tard dans la journée, apprenant les circonlocutions hypocrites de ce vénéneux commentateur.

    Se voulant plus amène, mais peut-être plus pervers encore, Bruno Julliard, premier adjoint socialiste à la mairie de Paris fait mine de croire que le ministère du Travail crée d'autres emplois que ceux qu'il multiplie dans ses propres services : "dommage pour lui, qu'il parte juste avant la baisse du chômage, mais tant mieux pour son successeur." (2)⇓

    En l'occurrence le camarade Julliard se fait l'écho d'une croyance, fort répandue dans la classe politique, et selon laquelle les statistiques françaises de l'emploi, qu'ils postulent indexées sur l'idée qu'ils se font de la conjoncture européenne et mondiale, repartiront toutes seules vers une hausse mécanique.

    Les déclarations de Rebsamen ont cependant le don d'irriter le public : "Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail et avec l'estime des partenaires sociaux." (3)⇓

    Le mot est lâché : l'estime des partenaires sociaux.

    L'estime de l'opposition, en revanche n'est pas acquise.

    Le député des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, résume ainsi son rôle et son bilan : "Rebsamen aura plus été le ministre du chômage que du travail". Pendant 48 heures on s'est interrogé sur la date exacte de sa démission du ministre : "Aussi peu claire que les méthodes de comptabilisation du chômage" souligne Ciotti (…) avant de conclure : "En tout cas, il n'aura pas laissé une grande trace". (4)⇓ Plus laconique, l'éditorialiste de Présent titre tout simplement : "Tchao pantin !" (5)⇓

    Au moins lui ne s'inscrira pas à Pôle emploi.

    Ce n'est en effet qu'un au revoir. Le 10 août il était réélu maire de Dijon. Il avait conquis cette municipalité en 2001. En 2012, confronté au problème du non-cumul des mandats il n'avait pas caché ses préférences : "J'ai toujours dit que, si le choix m'était posé et si j'étais obligé d'abandonner mes fonctions locales, je choisirais Dijon". En 2014 sa liste avait encore recueilli 52,84 % des voix. Dans le cadre émouvant du palais des Ducs de Bourgogne, il obtenait 46 voix de conseillers municipaux, contre 2 pour le candidat FN et 11 votes blancs, ceux de la droite classique. Ayant retrouvé ce qu'il appelle "le plus beau des mandats", il allait retrouver en fin de journée le siège de président du Grand Dijon.

    Fini pour lui le temps des déclarations maladroites qui lui valaient les hauts cris des éléments marxistes de la gauche. Fini les velléités de réformer un code du travail qui n'a été ni allégé ni libéralisé.

    Voilà pourquoi, on a dépassé en mars le seuil des 3,5 millions de chômeurs toutes catégories, en mai, celui des 2,5 millions de chômeurs depuis plus d’un an et enregistré au total une hausse de 200 000 du nombre de demandeurs d’emploi, catégorie A, n’ayant pas du tout travaillé, etc.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1) sur RTL le 10 août. ⇑

    2) sur le plateau d'iTélé ⇑

    3) Dans les colonnes du Parisien le 10 août. ⇑

    4) sur Europe N° 1 ⇑

    5) cf. Présent N° 8415 en ligne le 11, daté du 12 août 2015. ⇑

  • Sarkozy à la une de Paris Match : l’abdominable homme des plages

    Les photos qui illustrent le reportage sur les vacances de M. Sarkozy, loin d’avoir été dérobées, ont été posées, léchées et choisies en commun par le reporter et son modèle.

    Il y a quinze jours, on s’en souvient, Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti faisaient la couverture de Paris Match. Sans leur consentement. Les deux misérables photos volées à quoi se réduisait tout le « reportage » que leur consacrait le magazine n’étaient pas vraiment à leur avantage. L’ancien ministre du Redressement productif, mollement étendu sur une chaise longue, y apparaissait plus disposé à faire la sieste qu’à parler de la VIe République. Quant à l’ancien ministre de la Culture, l’heureux événement qu’elle ne pouvait se cacher d’attendre n’était visiblement pas la visite d’un journaliste ou d’un paparazzi.

    Or, voici que l’hebdomadaire de choc (des photos) récidive cette semaine et ne craint pas de s’attaquer à un plus gros poisson, celui-là même qui, fou furieux après la révélation, par le même Paris Match, de sa naissante idylle et de son escapade au Proche-Orient avec la chanteuse Carla Bruni, avait quelques mois plus tard obtenu et fait rouler dans la sciure la tête d’Alain Genestar, directeur de la rédaction et auteur de ce crime de lèse-majesté.

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  • Valérie Pécresse ou l’art de promettre la lune aux musulmans

    Mme Pécresse entend-elle que les musulmans subissent le « parcours républicain » que l’on imposa aux catholiques dans ce pays qui pourtant avait été façonné par le christianisme ? Un parcours fait de confiscation, d’expulsion et finalement de séparation.

    Valérie Pécresse, contrairement à ce qu’a écrit Le Canard enchaîné le 29 juillet dernier, n’a pas dit lors d’une réunion publique au Blanc-Mesnil le 8 juillet que l’« on doit pouvoir donner aux musulmans ce qu’on donne aux Français et aux Juifs » et l’on s’en réjouit. C’est ce qu’affirme clairement dans un communiqué du 6 août, publié sur son site de campagne « #jaichoisiValérie », la tête de liste des Républicains. Ce communiqué cite entre guillemets les propos que l’ancienne ministre aurait réellement tenus. Les voici : « c’est évident, ce que l’on a demandé aux catholiques et aux juifs par le passé, on doit pouvoir le demander aux musulmans de France. Mais ce qu’on a donné aux catholiques et aux juifs par le passé, on doit aussi pouvoir le donner aux musulmans de France, dès lors qu’ils s’intègrent dans les principes de la République. Tout ça, c’est des sujets dont il faut que nous parlions. Tout ça, c’est des sujets de discussion. »

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  • Jean-Marie Le Pen regrette-t-il de n'avoir pas favorisé Bruno Gollnisch ?

    Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, Jean-Marie Le Pen doute de la capacité de sa fille à remporter l'élection présidentielle de 2017.

    «Elle affiche l'ambition d'être un jour chef de l'Etat mais elle ne s'en donne pas les moyens. Ni les moyens éthiques, ni les moyens politiques».

    «Si Marine Le Pen suit la même ligne qu'aujourd'hui, avec les mêmes procédés, et si Dieu me prête vie, non, je ne la soutiendrai pas».

    Pour emporter l'élection, il ne suffit pas de faire 18% (résultat de 2012), 25% (européennes) ou un peu plus..., mais 50% plus une voix. Et pour cela il faut être capable de rallier des électeurs au second tour, chose que Jean-Marie Le Pen n'est jamais parvenu à réaliser. Or quels sont les électeurs qui seraient susceptibles de voter Marine Le Pen au second tour sans avoir voté pour elle au premier ? Ceux de gauche (dans l'optique d'une élimination de la gauche au 1er tour) ou ceux de droite (si la droite part divisée et est éliminée) ?

    Jean-Marie Le Pen qualifie de «leurre» la politique de «dédiabolisation».

    «L'évolution nouvelle de la ligne du FN dégage (...) un espace à la droite dure et cela favorise en effet Sarkozy. Il entre dans la brèche. On connaît ses qualités de manoeuvrier».

    Jean-Marie Le Pen en viendrait presque à regretter d'avoir fait de Marine son successeur.

    «Ce choix s'est exercé il y a quatre ans entre deux candidats de valeur. J'ai choisi Marine Le Pen au bénéfice de l'âge et de la santé. En quatre ans, il faut bien dire la vérité, elle ne s'est pas améliorée». 

    Convoqué le 20 août par le bureau exécutif du FN, susceptible de prononcer son exclusion, Jean-Marie Le Pen a qu'il se rendrait à la convocation.

    «C'est comme sous la Terreur! C'est 1793! réagit-il. Vous connaissez à l'avance les décisions du tribunal révolutionnaire?Il est vrai que Saint-Just siège parmi les ‘juges' nommés par Marine Le Pen...».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Lettre d’un gaulliste à monsieur Sarkozy

    Monsieur le Président Sarkozy, vous misez sur l’amnésie des Français pour tenter de les convaincre que vous aimez la France. Mais qu’en est-il des éléments factuels ?

    Vous avez su trouver les mots justes, lors de votre campagne présidentielle de 2007, pour rallier à votre cause les patriotes et souverainistes qui ont cru trouver en vous l’homme de la situation. Vous devriez remercier monsieur Gaino, qui a rédigé vos discours.

    Dans les faits, vous avez trahi les valeurs qui ont permis à la France d’après-guerre de se construire dans l’indépendance, et d’exister par elle-même dans le concert des nations.

    Sans faire l’énoncé exhaustif des décisions qui nous ont amenés à la situation que nous vivons actuellement dans notre pays, je me contenterai des principales : celles qui touchent à ce qu’il y a de plus essentiel, s’agissant de notre souveraineté.

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  • Sarkozy en appelle à toutes les Madeleine du FN

    L’ancien Président est de ces grandes gueules hardies et décomplexées qui ne doutent de rien.

    Sarkozy attend Madeleine, il est prêt à ramener du lilas, aux deux millions de votes blancs du second tour de la présidentielle de 2012, aux électeurs cocus du FN qui, sensibles au chant des sirènes durant sa campagne électorale, avaient succombé, sûrs de confier leur vote aux intérêts du pays bien-aimé.

    À cette Madeleine, auditrice sur RTL qui lui annonçait, tellement déçue de son quinquennat, « avoir rejoint la cohorte » (concernant les électeurs du FN, les médias emploient le terme peu engageant de « cohorte ») des sympathisants FN, Sarkozy sans complexe et ravalant tout orgueil lance un appel. « À ces millions de Madeleine, je veux dire de ne pas suivre la politique du pire », exhorte l’ancien chef de l’État .

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