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élections - Page 553

  • Menace de mort contre des candidats

    Suite à l'invalidation de l'élection municipale par le Conseil d'Etat, les Annemassiens sont appelés à voter pour choisir leur maire les 28 juin et 5 juillet. La liste du Front national pourrait ne pas pouvoir être déposée, faute de colistiers :

    "Nous risquons effectivement de ne pas pouvoir déposer la liste qui était pourtant prête. Cinq de mes colistiers ont reçu en début de semaine des menaces de mort par courrier. La liste s'est vidée en quelques jours et malgré les remplacements (la liste initiale comptait quelques noms supplémentaires en complément), il me manque aujourd'hui deux femmes, cela va relever du miracle maintenant, malgré mon réseau".

    "Ces menaces sont des lettres manuscrites qui ont été postées au domicile de cinq femmes de la liste du Front national. Je nourris énormément d'inquiétude pour notre démocratie surtout, ce sont là des méthodes mafieuses. La campagne s'avère beaucoup plus virulente que la dernière et là je ne rigole plus."

    "Je me retrouve aujourd'hui en bout de course, je crie au secours pour dénoncer ce qui se passe à Annemasse, on est pourtant pas à Marseille et pourtant... je suis très déçu aussi surtout pour tout ceux qu'on représente et qui comptait sur nous et notre engagement."

    Le candidat du Front national a déposé plainte.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Luxembourg, Turquie, Allemagne : le réveil des peuples dans les urnes !

    En définitive, le peuple a toujours raison. Il suffit de l’écouter !

    Ce dimanche, une série de résultats électoraux sont tombés. Bien que ces scrutins se soient déroulés dans d’autres pays que le nôtre, les conséquences nous concernent.

    Les Luxembourgeois ont refusé à 78 % de donner le droit de vote aux étrangers lors des législatives. Je suis toujours sidéré qu’un gouvernement puisse proposer une telle ineptie. Que des non-nationaux aient le droit de décider du sort d’une nation est une pure hérésie ! Si un étranger a, au bout de cinq ans de présence, la possibilité de prendre la nationalité du pays où il réside, il n’y a aucune raison de l’autoriser à voter, même pour les scrutins locaux. Il n’a qu’à demander sa naturalisation !

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  • Mélenchon ou l’hystérie républicaine

    Avec alexis Corbière, ils ont fait grand bruit dans la réinfosphère en s’attaquant à l’émission « Secrets d’histoire ». Mélenchon, qui aime rendre hommage à Robespierre et Saint-Just, n’en est pourtant pas à son coup d’essai de Gardien du Temple Révolutionnaire. Portrait de « Santerre ».

    Le leader du Front de gauche fait partie de cette catégorie de républicains bornés pour qui l’histoire débute en 1789. Avec son comparse Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche (PG), ils jouent les censeurs, chassent les tabous, en gros, tout ce qui contrevient un tant soit peu au mythe de la Révolution et de l’idéologie républicaine. « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! », c’est du Saint-Just, ça pourrait être du Mélenchon.

    Selon eux, Secrets d’histoire, c’est donc

    seulement 5 émissions, soit 6% (!) de la totalité, [qui] ont été consacré à des personnalités ou des lieux liés à la République.

    Dans cette émission populaire,trop de rois et reines, pas assez de républicains, donc. Mais aussi, histoire d’être bien politiquement correct, pas assez de noirs, pas assez de femmes… Ils voudraient bien l’interdire, au moins imposer des quotas de politiquement correct. Liberté d’expression, quand tu nous tient…

     

    La politique en noir et blanc ou Pour qui roule Jean-Luc Mélenchon ?

    Jean-Luc Mélenchon

    Fin 2014, Melenchon s’emportait déjà contre le jeu vidéo Assassin’s Creed Unity. Selon le censeur de service, dans le jeu,

    celui qui est notre libérateur à un moment de la Révolution, Robespierre, est présenté comme un monstre.

    Ubisoft, société française reconnue pour la qualité exceptionnelle des reconstitutions des villes et des époques qui forment la trame de la saga Assassin’s Creed, coupable de crime de lèse-révolution ? Elle a simplement mis l’accent, dans une bande-annonce du jeu, sur la période de la Terreur, où la guillotine fonctionnait en continu et ou Robespierre réclamait la tête de tous les contre-révolutionnaires réels ou supposés… avant d’être lui-même broyé par le système qu’il avait initié.
    Mais de tout cela, selon notre grand républicain, il ne faut pas parler pour ne pas écorner le mythe, comme d’autres taisaient le goulag pour ne pas désespérer Billancourt ou effaçaient les membres « purgés » du politburo des anciennes photos officielles, car réécrire l’histoire, c’est contrôler le présent.

    Bande-annonce du jeu Assasins Creed Unity

    Bande-annonce du jeu Assasins Creed Unity


    Si on le laissait faire, Mélenchon nous rétablirait bien la guillotine, juste pour les historiens… Encore un exemple ? En 2013, il écrivait à France3 pour demander un droit de réponse contre l’émission « Robespierre, bourreau de la Vendée ? », au motif que

     

    Le contenu idéologique, politique et historique, de cette émission de 52 minutes la range clairement dans l’arsenal de la propagande grossière. Elle reprend à son compte toutes les calomnies et les mensonges contre-révolutionnaires et antirépublicains d’inspiration d’extrême droite et monarchistes, qui persistent depuis plus de deux siècles.

    Robespierre

    Robespierre

    En clair, mentionner les lois d’extermination de 1793, les colonnes infernales, les charniers, les puits remplis de cadavres, tout cela est calomnie. D’ailleurs, le général Westermann, qui déclarait à la Convention en novembre 1993, après sa victoire de Savenay : « Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de nos chevaux, massacré les femmes qui, au moins celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé… Nous ne faisons pas de prisonniers, car il faudrait leur donner le pain de la liberté, et la pitié n’est pas révolutionnaire. » était probablement un propagandiste royaliste et non le général des armées bleues de la République.
    Mélenchon, lui, enfonce le clou :

    Ce concept bricolé de « génocide vendéen », uniquement utilisé par quelques provocateurs à des fins polémiques et politiques pour salir la République, n’est pas acceptable.

    Les 300 000 victimes (estimation moyenne) « bricolées » apprécieront, elles ne sont que fantasme de la propagande d’extrême-droite, Reynald Secher, Jean Tulard, Emmanuel Le Roy Ladurie, Stéphane Courtois et bien d’autres historiens respectés ne sont que des « provocateurs ».
    On reconnaît bien là la phraséologie gauchiste, ne manquent que des « agents de l’impérialisme » « tigres de papier » et autres « vipères lubriques ». N’oublions pas que le grand républicain était dans sa jeunesse (est ?) trotskiste tendance lambertiste. Son pseudonyme de combat était alors « Santerre », en hommage à Antoine-Joseph Santerre (1752-1809), qui participa à la prise de la Bastille en 1789 et conduisit Louis XVI à l’échafaud en 1793. Sans commentaire.

    http://fr.novopress.info/188482/melenchon-lhysterie-republicaine/#more-188482

  • Résignés les Français ?

    Les Français attendent visiblement autre chose. Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien, 72% des personnes interrogées ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se représente à la présidentielle de 2017 et 77% sont du même avis pour François Hollande. Un pourcentage également très élevé au sein de leur propre famille politique avec respectivement 50% et 56% de leurs partisans qui y sont opposés ! Certes, M. Sarkozy et même M. Hollande malgré les chiffres catastrophiques du chômage, dont l’inversion de la courbe ascendante est, a-t-il dit, la condition sine qua non de sa candidature, tablent sur leur bonne étoile. Ils sont parfaitement conscients du rejet qu’ils suscitent mais estiment être en mesure de l’emporter s’ils parviennent à se qualifier au second tour face à Marine Le Pen. Ils sont persuadés que les Français otages de ce Système, n’auront pas d’autre choix : ce sera eux ou le saut dans l’inconnu anxiogène, le déluge national-populiste ! Reste à savoir dans l’hypothèse catastrophique pour le pays d’une réélection d’un candidat de l’RPS, quelle sera la marge de manœuvre du futur président, élu par défaut, démonétisé dés son arrivée au pouvoir ? Pour reprendre la célèbre formule lepéniste, pourquoi les deux candidats du Système feraient-ils demain ce qu’ils n’ont ni su, ni pu, ni voulu faire hier? Est-il vraiment étonnant que la classe politicienne n’inspire plus depuis longtemps, ni confiance, ni respect chez une large majorité de nos compatriotes ?

    Date symbolique de cette rupture, on fêtait la semaine dernière les dix ans du NON au référendum du 29 mai 2005 sur la ratification de la Constitution européenne, laquelle fut imposée, sous un autre nom, par Nicolas Sarkozy dés son arrivé au pouvoir avec l’aval de l’UMP et du PS. Un NON, un sursaut des Français qui fut, comme l’a rappelé Le Figaro, « un cataclysme dans la vie politique française ». Or, selon le sondage Ifop réalisé pour l’occasion, «si François Hollande posait aujourd’hui la même question, ce serait pire encore. Une bérézina. 62 % des Français, qui étaient en âge de voter en 2005, diraient non, soit sept points de plus qu’il y a dix ans. Et seulement 38 % voterait oui, soit sept points de moins ». Il y a dix ans Nicolas Sarkozy et François Hollande posèrent ensemble en couverture de Paris-Match, exhortant les Français à voter OUI, PS et UMP s’engageant activement dans ce but, tout comme 99% des grands médias. Aujourd’hui encore, il n’y a aucune différence de nature entre l’Europe atlanto-mondialiste voulue, défendue, imposée par l’actuel gouvernement et le projet sarkozyste; l’RPS campe a peu de choses prés sur la même ligne.

    Invité hier de de l’émission Controverse de France Bleu Orléans/France 3/République du Centre, le député FN Bernard Monnot a eu l’occasion de souligner cette identité de vue entre la gauche et la droite. Il a rappelé le souhait de l’opposition nationale d’un retour au franc, une des conditions du « retour au plein emploi », en l’espèce le passage au « nouveau franc français, coexistant avec un euro monnaie commune», avec «une parité un euro=un nouveau franc » qu’il s’agirait d’obtenir dans le cadre d’une « renégociation du traité de Lisbonne». Traité, répétons-le, qui a été voté par les élus de droite comme de gauche qui ont bafoué la volonté populaire, puisqu’il est la transposition exacte du projet de traité constitutionnel de 2005 rejeté par nos compatriotes.

    Des Français, a encore souligné le député frontiste, qui souhaitent sortir des entraves de Schengen, retrouver la maîtrise de leurs frontières. Une France qui gagnerait elle aussi à retrouver, comme le Royaume-Uni qui ne fait pas partie de la zone euro, une banque centrale française indépendante.

    Tous sujets abordés qui n’ont pas empêché l’animateur de cette émission, Stéphane Barbereau, qui ne prenait guère la peine de dissimuler son parti-pris antifrontiste, d’ânonner quelques approximations historiques pour évoquer le cas Bruno Gollnisch… dans les mêmes termes que le magazine d’extrême gauche Politis…un hasard certainement.

    Selon ce procureur-journaliste du service public, le député Gollnisch, défendu ici par notre camarade Monnot,  ce serait rendu coupable d’une sorte de crypto-maréchalisme. Il aurait repris des «arguments que l’on entendait sous Vichy», des «argumentaires pétainistes» (sic) pour évoquer le ministre du calamiteux Front populaire, Jean Zay, qui vient d’entrer au Panthéon –voir notre article en date du 28 mai. Interrogé sur le fait de savoir si Philippe Pétain avait « un bon bilan » à son actif ( !) , à croire qu’il s’agit d’un sujet essentiel chez certains journalistes, Bernard Monnot a rappelé que ce dernier s’était vu confier les pleins pouvoirs par une majorité écrasante des députés de l’Assemblée nationale, dont des députés socialistes. Et que le vieux maréchal avait fait « ce qu’il a pu » dans un contexte pour le moins difficile.

    N’en déplaisent aux obsédés et autres monomaniaques des « heures les plus sombres », sujet autrement plus angoissant, plus essentiel pour les Français, la question européenne sera en tout cas très prégnante dans la présidentielle de 2017. En 2012, elle ne fut abordée que par Marine et le FN, problématique européenne qui fut très largement mise sous le tapis, et pour cause, par les candidats Sarkozy et Hollande. Une occultation qui sera plus difficile à opérer dans deux ans. La campagne pour la conquête de l’Elysée se déroulera en effet certainement dans la foulée du referendum promis aux électeurs, à des fins tactiques pour couper l’herbe sous le pied aux souverainistes de UKIP, par le Premier ministre britannique David Cameron sur une éventuelle sortie de son pays de l’UE (« brexit »).

    M. Cameron entend monnayer son maintien dans l’Europe en contrepartie d’aménagements avec les immortels principes bruxellois. Il entend ainsi imposer chez lui plus de restrictions sur la liberté de circulation des citoyens des pays membres, notamment vis-à-vis des ressortissants des pays de l’Est, et une baisse des droits sociaux accordés aux étrangers. Mais surtout, mesure phare de défense de la souveraineté nationale, que les élus britanniques aient un droit de veto sur les législations européennes.

    Demandes qui ont été fermement rejetées par François Hollande qui a rencontré le Premier ministre conservateur lors de sa tournée européenne, vœux que M. Sarkozy aurait lui aussi pareillement balayé s’il avait été à la place de M. Hollande. Preuve de son embarras, d’habitude si prolixe, le président des Républicains n’a pas pipé mot sur cette épisode. Les exigences de M. Cameron apparaissent pourtant comme étant des souhaits de bon sens pour une majorité de Français qui, contrairement à leurs voisins d’Outre-manche, ont été de surcroit dépossédés de leur souveraineté monétaire et du contrôle de nos frontières par notre intégration à l’espace Schengen.

    Alors, certes, Le Figaro avait raison de souligner la semaine dernière « les positions très contradictoires », de nos compatriotes « sur l’Europe », « présentée depuis des années comme une gage de prospérité et de sécurité ». « Côté face, ils réclament majoritairement (62 %) des politiques économiques et budgétaires propres à chaque État. Côté pile, 59 % se disent favorables à la création d’un poste de ministre de l’Économie et des Finances européen et 71 % sont opposés à une sortie de l’euro. En réalité, les Français ne veulent pas forcément moins d’Europe. 60 % de sondés sont ainsi favorables à l’élection d’un président de l’Europe au suffrage universel direct et 71 % à la création d’une armée européenne. Plus largement, 62 % des sondés estiment même que l’appartenance de la France à l’Union européenne est plutôt une bonne chose. Il y a, estime Jérôme Fourquet de l’Ifop, une acceptation résignée de l’Europe chez les Français. Beaucoup pensent en effet qu’une France seule et isolée ne ferait pas le poids.»

    Une acceptation résignée des Français, des réponses antagonistes, voire schizophréniques parfois, qui s’expliquent par le flou qui entoure pour le plus grand nombre les mécanismes, les institutions de cette UE technocratique et totalitaire. Résignation, fatalisme qui sont  aussi le résultat, constate Bruno Gollnisch, du décalage existant entre la propagande européiste intensive sur le thème « hors de l’UE, de l’euro, point de salut » et le choc du réel. Celui d’une Union dont le logiciel, à l’instar des familles politiques qui se succèdent eu pouvoir en France depuis quarante ans, a contribué à détruire nos entreprises, nos emplois, notre tissu économique, industriel, à paupériser et tiers-mondiser notre pays. Et ça, c’est vraiment un bilan désastreux dont les politiciens devront (devraient) répondre devant les Français en 2017.

    http://gollnisch.com/2015/06/02/resignes-les-francais/

  • « Si on ne réagit pas très vite, elle va tous nous bouffer. »

    La "droite" s'inquiète face à Marion Maréchal Le Pen :

    "C’est un ancien ministre de Nicolas Sarkozy qui nous téléphone, à la fin du mois d’août 2014, pour nous dire combien il est « horrifié ». La cause de son émoi ? Un entretien de Marion Maréchal-Le Pen, publié quelques jours plus tôt dans Valeurs actuelles (notre numéro du 21août), dans lequel la jeune députée se livrait à coeur ouvert. Un propos déplacé ? une référence douteuse ? un “dérapage” ? Rien de tout cela : notre ancien ministre se dit simplement « sidéré » par la « fraîcheur », la « clarté » et le « bon sens » des propos de la benjamine de l’Assemblée nationale. Et de conclure : « Si on ne réagit pas très vite, elle va tous nous bouffer. »

    Voici résumé en une anecdote le casse-tête posé à la droite par Marion Maréchal-Le Pen : ferme sur l’immigration, la délinquance et la sécurité, patriote, protectionniste, en pointe dans les combats “sociétaux”, n’incarne-t-elle pas dans sa totalité le corpus de la droite des années 1990, peu à peu délaissé ?"

    Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Primaire: Les Républicains déjà divisés

    A peine l’UMP rebaptisée « Les Républicains », la compétition reprend de plus belle pour la désignation du candidat à la présidentielle de 2017: Alain Juppé, une nouvelle fois sifflé par des militants sarkozystes, a renouvelé ses mises en garde sur la primaire, Nicolas Sarkozy lui répondant qu’il « n’entrera pas dans ce jeu-là ».

    Un « vocabulaire qui fait un peu trop monter la pression »

    Une belle photo de famille…. et quelques couacs. Tous les prétendants à l’Elysée en 2017, déclarés ou non, se sont exprimés à la tribune du congrès « refondateur » des « Républicains » samedi à Paris, de Christian Estrosi à Xavier Bertrand, de Nathalie Kosciusko-Morizet à Bruno Le Maire, François Fillon, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.

    L’ancien chef de l’Etat, grand ordonnateur de la séquence, s’est offert un discours de quarante-cinq minutes sur la République mais aussi contre la gauche, François Hollande et sa « terrible médiocrité ».

    « Un certain vocabulaire qui fait un peu trop monter la pression, qui attaque les personnes, c’est pas mon genre de beauté », a réagi dimanche Alain Juppé, opposant son « objectif de concorde » aux « objectifs de division » des Français qui seraient ceux de Nicolas Sarkozy.

    « Ces sifflets, c’est la résurgence de l’ancien parti »

    Surtout, Alain Juppé mais aussi François Fillon, ancien Premier ministre comme lui, ont essuyé huées et sifflets parmi les quelque 10.000 personnes présentes Porte de la Villette. Preuve que la compétition présidentielle sera rude en dépit de cette démonstration d’unité.

    « Pour moi, ces sifflets, c’est la résurgence de l’ancien parti », a regretté dimanche Nathalie Kosciusko-Morizet. « Vous pouvez siffler tout ce que vous voulez, à partir du moment où il y a une primaire, ce sont les Français qui vont trancher », a lancé la N.2 de l’ex-UMP, que le Journal du Dimanche décrit « sur la sellette » tant sa liberté de parole « agace » Nicolas Sarkozy. Bruno Le Maire a lui aussi dit « regretter » ces sifflets, tout comme Jean-Pierre Raffarin. « J’espère qu’ils n’étaient pas organisés », a même glissé l’ancien Premier ministre.

    Dimanche soir, sur France 2, Nicolas Sarkozy a minimisé cet incident. « Je regrette qu’il y ait eu quelques sifflets. Mais quand vous avez 15.000 à 17.000 personnes, vous ne pouvez pas contrôler que chacun puisse se tenir parfaitement hors de ses sensibilités », a-t-il dit.

    Confiance limitée de Juppé en Sarkozy sur la primaire

    Désormais habitué à ce traitement de faveur particulier au sein de son propre parti, Alain Juppé a rapidement évacué ce nouvel épisode. En revanche, il a lancé un très clair avertissement sur les contours de la primaire prévue à l’automne 2016 qui conditionnent sa participation. Il n’hésite pas à dire qu’il a une confiance limitée en Nicolas Sarkozy sur cette organisation.

    « Si ça se passe bien, si les primaires sont transparentes, s’il y a suffisamment de votants, si c’est bien des primaires de la droite et du centre, je jouerai totalement le jeu ». Mais « si le match, c’est les primaires des Républicains entre Le Maire et Sarkozy, ça ne marchera pas » et ce sera donc sans lui, a-t-il prévenu dimanche. Traduction : le camp Juppé veut des garanties. Sans Alain Juppé, « ce ne serait pas des primaires », « ce serait une catastrophe pour tout le monde », a averti Nathalie Kosciusko-Morizet.

    « Nicolas Sarkozy a le parti. Moi, j’ai l’opinion »

    Mais Nicolas Sarkozy ne semble pas disposé à céder sur ce point. « Le moment des primaires viendra en septembre 2016. D’ici là, il y a les souffrances des Français. Il a fallu gagner les élections départementales, il y a les élections régionales qui viennent, je ne rentrerai pas dans ce jeu-là », a-t-il déclaré dimanche.

    En attendant de trancher cette épineuse question, Alain Juppé s’est dit « déterminé à gagner » et convaincu de l’emporter. « Nicolas Sarkozy a le parti. Moi, pour l’instant, j’ai l’opinion, et j’organise ma petite PME ».

    20 Minutes avec AFP :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFFEupEyySnZGfwaD.shtml

  • L’avenir de Sarkozy est derrière lui (Présent 8365)

    En enterrant l’UMP pour lancer Les Républicains, Nicolas Sarkozy a livré son grand dessein : établir une « République de la confiance ». La sagesse populaire dit pourtant qu’on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu ! Or, s’il en est aujourd’hui à peiner sur les tréteaux électoraux, c’est qu’il a perdu la confiance des Français, d’où son échec en 2012. Au soir de sa victoire en 2007, il promettait : « Je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas » et, dans la foulée, il promettait « le plein d’emploi » et l’augmentation du pouvoir d’achat. La lecture rétrospective de ces phrases-là est le plus sévère obstacle à la nouvelle ambition du président des Républicains.8365-Une
    Où sont les « Karchers » qui devaient nettoyer les cités ? Le service minimum dans les transports en commun ? Et cette promesse, en 2006, où la démagogie le disputait à l’utopie : « Si je suis élu, d’ici à deux ans il n’y aura plus un seul SDF dans les rues » ? Comment l’électeur pourrait-il avoir confiance en un homme dont la première tâche présidentielle a été de passer outre le non des Français au référendum constitutionnel pour le leur imposer sous la forme du Traité de Lisbonne ? Il voulait « renverser la table », il a seulement cassé la vaisselle. Il se lance dans la course présidentielle avec un boulet au pied : son bilan. Son avenir est derrière lui.
    Car, contrairement à son engagement, il a déçu, il a trahi, il a menti. Comment s’étonner que 72 % des Français, selon le dernier sondage Odoxa, ne veuillent pas qu’il se représente ? Ils ont tourné la page, et il ne s’est pas rendu compte qu’il était dans la page.
    Avec un tel taux de rejet, presque égal à celui de François Hollande (77 %), il pourrait avoir quelque doute sur son avenir politique. Mais non ! Ce n’est pas volontarisme, mais aveuglement narcissique. Il croit toujours que la cour des militants qui lui fait la claque est l’avant-garde du peuple de France qui lui crie « Reviens ! » Or, selon le même sondage, il ne convainc pas les sympathisants de l’ex-UMP : 49 % veulent qu’il se représente, 50 % y sont hostiles. Il y aura toujours des fanatiques qui verront en lui le sauveur, ce n’est pas étonnant puisque Napoléon a encore des partisans. Sarkozy en est encore aux Cent jours auxquels, rappelons-le-lui, Waterloo a succédé…
    Le nouveau parti n’est pas uni, ni la « famille » rassemblée. On l’a bien vu quand Fillon et Juppé ont été hués devant un public clairsemé. Ce ne sont pas des incidents sans importance – au demeurant, Sarkozy n’a pas su les empêcher, à moins qu’il ne les ait fomentés –, ce sont les premiers craquements d’une unité factice qui iront s’aggravant à mesure que la date des primaires se rapprochera. Ce processus, qui devait pacifier la désignation du candidat, est gros de tensions et exacerbe les rivalités. À peine le congrès achevé, Alain Juppé annonçait que sa participation aux primaires était conditionnelle ! De fait, puisqu’il a l’opinion pour lui, dit-il, et Sarkozy le parti, pourquoi irait-il soumettre sa candidature à un collège trop restreint délimité par le président des Républicains, lui-même candidat ?
    Il y eut soixante orateurs au congrès de Sarkozy, des ténors et des seconds couteaux s’y sont exprimés, il a bénéficié d’une large couverture médiatique et, pourtant, bien malin qui pourrait dire quel est son programme, ce qu’il propose pour remédier aux maux du pays et quelle ambition il a pour lui. Cela s’appelle parler pour ne rien dire.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Pontet : l’élection du maire FN confirmée par 60 % de votants

    Réélu à 60 %, avec une participation de 60 % également, le maire du Pontet (Vaucluse), Joris Hébrard exulte. Après l’annulation du scrutin de mars 2014, remporté de sept courtes voix au second tour, les Pontétiens ont donc largement confirmé leur choix. La liste « citoyenne et sans étiquette », cache-sexe du PS, du Front de gauche et des Verts, obtient 28 % des suffrages. Les « Républicains », ex-UMP, alliés à l’UDI s’effondrent à 13 %. Autant dire que même en liste unique, l’UMPS n’aurait pu contrer le candidat du FN.


    Le candidat frontiste Joris Hébrard réélu au… par ITELE

  • Se poser les bonnes questions : et si le FN avait vu juste ?

    Nous nous en faisions l’écho sur ce blogue, un  sondage Ifop publié en mars dernier  rapportait qu’un an après les élections municipales, 73% des habitants des communes administrées par le FN se disent « satisfaits » de leur maire. Un édile FN loué en priorité pour son « autorité » (82%), son dynamisme (81%), sa « compétence »  (76%)  tandis  que 60% des personnes interrogées  indiquaient qu’ils  souhaiteraient qu’il soit réélu à l’issue de son mandat en 2020. 60% (59,43 % très précisément),  c’est aussi  le score  réalisé hier par le candidat du FN, Joris Hébrard, dés le premier tour de la municipale partielle  du Pontet (Vaucluse). Elu en mars 2014,  son élection  avait été annulée par la justice arguant de  signatures litigieuses sur les listes d’émargement. Le maire frontiste  avait été également élu dès le premier tour il y a deux mois comme conseiller départemental, avec 53 % des voix (58 % des suffrages dans sa commune). Il n’a donc pas souffert dans les urnes de la visite jeudi au Pontet (en même temps que Marion Maréchal-le Pen)  du député-maire de Nice Christian Estrosi, venu soutenir la candidate de son parti face au FN. M Estrosi a donc  débuté par un échec sa  campagne comme tête de liste des Républicains aux régionales de décembre en PACA  face à Marion…

    Alors que le petit monde  médiatique proclame déjà,  avant même son annonce officielle, la candidature de Marine comme tête de liste en région  Nord-Pas-de-Calais Picardie, la présidente du FN se projette aussi sur la scène internationale pour accroître sa stature de présidentiable dans la perspective de 2017. Elle était la semaine dernière en Egypte où  elle a été reçue  jeudi par Ahmed Al-Tayeb, le cheikh de la mosquée d’Al-Azhar, et quelques jours auparavant  à Moscou où elle s’est notamment entretenue  avec le président de la Douma (chambre basse du parlement russe), Sergueï Narychkine.

    Nos médias se sont émus  des sifflets et des huées  qui ont retenti  samedi lors du   congrès fondateur de  Les  Républicains (LR), nouvelle étiquette  enterrant le nom de l’UMP, sonnant encore trop français, pour un nom plus « américain », suivant ainsi les conseils marketing du  fils de pub Jacques Séguéla.  Les partisans de Nicolas Sarkozy ont en effet copieusement conspué  Alain Juppé et François Fillon.

    Ce qui présage du climat de lutte à mort dans lequel se déroulera la primaire qui désignera le candidat de la droite mondialiste pour 2017. « A la fin des fins, les électeurs de l’opposition trancheront. Ils ne comprendraient pas que la compétition se réduise à une querelle de personnes ou à une bataille d’écuries » explique  Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro…Et pourtant, comment pourrait-il en être autrement sachant que  les champions de « l’RPS », selon la formule circulant déjà sur les  réseaux sociaux et reprise par Florian Philippot, partagent très globalement le même programme, les mêmes aspirations ?

    Médias français qui seraient plus fondés à s’interroger sur l’essentiel plutôt que sur  l’accessoire  –mais ont-ils encore  la liberté de le faire ?-,  à évoquer  un sujet autrement plus grave et sérieux que les chicaïas entre têtes de gondole à droite, à savoir l’inféodation des héritiers putatifs du gaullisme à la politique atlanto-bruxelloise, aux Etats-Unis.

    A Moscou,  Marine a justement dénoncé les sanctions prévues par l’Europe de Bruxelles -une création états-uniennes il est vrai- contre la Russie espérant  que la France « recouvre sa liberté d’expression et sa liberté diplomatique » comme l’a relevé le site Sputnik .  « Le problème est que, comme je l’indique déjà depuis longtemps a ainsi déclaré la présidente du FN, le gouvernement français, tant le gouvernement actuel de François Hollande que celui de (Nicolas) Sarkozy, est exposé à une forte influence des Etats-Unis. Il faut dire que les Etats-Unis ont joué un grand rôle dans l’adoption des sanctions visant la Russie ».

     Ce même site faisait état de  la visite de l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing le 28 mai à Moscou, où il  a rencontré Vladimir Poutine pour évoquer avec lui la crise en Ukraine et les relations entre la Russie et l’UE. « Les relations entre l’Europe et la Russie seraient meilleures si Bruxelles était réellement indépendant ». « Si l’Europe pouvait agir seule, ses relations avec la Russie seraient moins compliquées, car l’opinion publique européenne n’est pas hostile à la Russie, a indiqué l’ancien chef de l’Etat français dans une interview à la télévision russe. Selon lui, certains responsables américains cherchent à promouvoir la politique antirusse et utilisent n’importe quel prétexte pour aggraver les relations entre les deux pays.»

    Sur le site boulevard voltaire, Nicolas Bonnal  rappelle que VGE, qui fut  pourtant  membre de la très mondialiste  commission  trilatérale comme l’américain « Zbigniew Brzeziński, architecte de la nouvelle guerre froide avec la Russie »,  partisan de « l’abolition des frontières », a tenu des  propos très peu  RPS   « dans la revue Politique internationale d’obédience atlantiste ». « (Giscard)  voit, comme tous les observateurs sérieux, un complot de la CIA et une ingérence américaine dans cette affaire est-européenne : Il faut se demander ce qui s’est réellement passé il y a un an dans la capitale ukrainienne. Quel rôle la CIA a-t-elle joué dans la révolution du Maïdan ? Quel est le sens de la politique systématiquement antirusse menée par Barack Obama ? Pourquoi les États-Unis ont-ils voulu avancer leurs pions en Ukraine ? Les Américains ont-ils voulu “compenser” leur faiblesse au Moyen-Orient en conduisant, sur le continent européen, une politique plus “dure” contre la Russie ? »

    Critiques que le FN, et il faut s’en féliciter note Bruno Gollnisch, n’est donc  plus le seul à prononcer. Elles rejoignent celles formulées,  à l’autre bout de l’échiquier politique, par Jean-Luc Mélenchon qui a mis récemment  un peu d’eau dans son vin (rouge)  dans sa dénonciation de la Russie poutinienne.

    Invité de l’émission de Serge Moati PolitiqueS le 29 mai, le dirigeant du Front de Gauche  s’est pourtant de nouveau offusqué d’être assimilé aux affreux nationaux. Interrogé au cours de cette émission  par  Sylvain Chazot, du lab d’europe 1,  sur ses rapports pas toujours très apaisés et courtois  avec les médias, celui-ci lui a demandé si il reconnaissait  « une certaine forme de responsabilité » «quand des journalistes se font agresser ». Une allusion transparente aux coups de parapluie infligés par Bruno Gollnisch sur le micro espion de l’équipe du petit journal de canal plus le 1er mai. Mais une question qui n’a pas été du goût de  M. Mélenchon.  « Vous voulez me comparer à l’extrême droite, c’est ça? Avec votre crâne rasé là?» a-t-il rétorqué à son interlocuteur aux cheveux  ras, dénonçant « l’offense » qui lui est faite.

    «Je me demande moi si les journalistes se rendent compte du niveau d’agressivité, de méchanceté, de cruauté et de mensonges qu’ils développent», a-t-il encore affirmé. «Vous, quand vous parlez, c’est juste et honnête. Moi, quand je parle, c’est agressif. Je connais la musique.» Nous aussi  nous la connaissons,  d’autant mieux que le Front de Gauche n’hésite pas à siffler souvent les mêmes airs antifrontistes que la Caste médiatique. Caste au sein de laquelle les compagnons de route de l’extrême gauche, du service public ou salariés des grands groupes financiers ayant pris le contrôle de la presse écrite et audiovisuelle,  restent infiniment plus nombreux que les quelques  esprits libres, anticonformistes et autres  patriotes de l’espèce amoureuse que l’on peut (rarement)  y rencontrer.

    http://gollnisch.com/2015/06/01/se-poser-les-bonnes-questions-et-si-le-fn-avait-vu-juste/

  • Victoire du Front national au Pontet (Vaucluse)

    Joris Hébrard, après avoir été élu conseiller départemental dès le premier tour en mars dernier, vient d’emporter les élections municipales dès le premier tour avec 59,43% des suffrages exprimés.

    Un joli mois de mai qui devait normalement bien se terminer pour les « happy few » de l’entre-soi républicain : entre panthéonisation et apothéose. La République pour Tous et à tous les étages, en quelque sorte : matin, midi et soir, en cachets, sous perfusion et même en suppositoire. Des mots.

    La panthéonisation : je veux, bien entendu, parler de l’élection de M. Cambadélis comme premier secrétaire du Parti socialiste. Un parti qui ressemble effectivement au Panthéon : une ancienne église, glaciale, dont les armatures métalliques sont rongées par le temps et la rouille. Une église sans âme dont le tabernacle a été vidé depuis longtemps. Une Petite Église, fréquentée par seulement quelques affidés qui y croient encore mais qui conserve un clergé sophistiqué et nombreux, attaché à ses rites antiques et vains, à ses prébendes aussi.

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