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élections - Page 557

  • Régionales 2015 : des sondages favorables au FN

    Loin de ses tourments internes, le Front national avait de quoi se frotter les mains à la lecture des sondages publiés cette semaine.

     

    Car le parti de Marine Le Pen, même s'il apparaît toujours empêché par le plafond de verre du second tour, bénéficie d'intentions de vote favorables à six mois des élections régionales.

    Ce vendredi encore, une étude Ifop* pour le quotidien régional «Midi Libre» donne le FN en tête du premier tour en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon. Avec 27% des intentions de vote pour le premier tour, la liste conduite par le vice-président du parti, Louis Aliot, devance celle de Dominique Reynié (Les Républicains, UDI-Modem, 23%) et de Carole Delga (PS, 22%). Le compagnon de Marine Le Pen échouerait en revanche au second tour à 29%, derrière une liste PS-EELV à 39% et des Républicains à 32%.

    Texte

    Scénario à peu de choses près identique en Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). Ici, c'est la jeune députée du Vaucluse et nièce de la présidente du parti, Marion Maréchal-Le Pen qui emmène les troupes frontistes. Selon un sondage Ifop-Fiducial** pour «Paris Match», i-Télé et Sud Radio, elle se taillerait la part du lion au premier tour, avec 32% des intentions de votes, devant la liste Républicains-UDI (29%) et celle PS-PRG de Christophe Castaner (17%). Sauf qu'au second tour, c'est la liste Républicains, UDI et MoDem emmenée par Christian Estrosi qui raflerait la mise avec 35% des intentions de vote, devant la liste FN (33%) et une liste PS-PRG-Front de Gauche et EELV (32%).

    Dans la grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Marine Le Pen réussirait en revanche à transformer l'essai. Selon un sondage OpinionWay*** pour «Le Figaro» et LCI dévoilé lundi, avant qu'elle ne déclara officiellement sa candidature, la présidente du FN serait élue dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie au second tour avec 37% des voix, contre 32% à Xavier Bertrand (Les Républicains) et 31% à Pierre de Saintignon (Union de la gauche).

    Dans la foulée, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, lançait un appel au «rassemblement de la gauche et des écologistes» pour «faire barrage» et «sauver la région du déshonneur et de la crise». Ce vendredi sur i-Télé, le président du groupe PS à l'Assemblée, Bruno Le Roux, a appelé au «sursaut» et à se mettre «en rang de bataille» dans le Nord-Pas-de-Calais/Picardie et en PACA. Même son de cloche du côté de son homologue écologiste, François de Rugy (EELV), qui a mis en garde jeudi contre un risque d'«auto-élimination» de la gauche aux régionales, souhaitant en particulier une alliance gauche-Verts en Nord-Pas-de-Calais/Picardie.

    notes

    *Sondage réalisé auprès de 917 personnes, représentatif de la population de la région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon âgée de 18 ans et plus.

    **Sondage réalisé auprès de 905 personnes par questionnaire auto-administré en ligne du 23 au 26 juin 2015. Méthode des quotas.

    ***Sondage réalisé auprès de 859 personnes, par internet, du 25 au 29 juin. Méthode des quotas.

    source : Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFVAuElklTwAQRhWp.shtml

  • Nord-Pas-de-Calais-Picardie : pourquoi Martine Aubry n’y ira pas

    Assez logiquement, les camarades de Martine Aubry la pressent d’entrer dans la danse, ne serait-ce que pour sauver l’honneur dans cette région, l’une des plus grandes de France, et traditionnel bastion du PS.

    La région Nord-Pas-de-Calais-Picardie est décidément au cœur des débats, à quelques mois des échéances électorales de décembre prochain. Xavier Bertrand est, évidemment, le premier à être parti dans la course. Il n’a pas grand-chose à perdre – ses intentions de vote aux futures primaires des Républicains sont des plus modestes – et tout à gagner en « nationalisant » le scrutin, puisqu’il rêvait d’affronter Marine Le Pen.

    Cette dernière, après de longues hésitations, a finalement décidé d’y aller. Son proche entourage était, semble-t-il, fort divisé sur la question. Et, au bout du compte, la présidente du Front national a finalement opté pour la moins mauvaise des solutions. Ne pas briguer cette région, pour elle emblématique, aurait pu signifier qu’elle refusait le combat, ce qui n’est jamais bon en termes d’image et de crédibilité politique. Pourtant, relever le gant pose d’autres problèmes : députée européenne, elle s’apprête à présider le groupe politique qu’elle a eu tant de mal à constituer. Candidate à la prochaine élection présidentielle, cette campagne vient un peu bousculer son emploi du temps. Pis : déjà empêtrée dans les querelles internes à son mouvement, comment expliquer à ses électeurs potentiels qu’elle se consacrera entièrement aux affaires du Nord-Pas-de-Calais-Picardie ?

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  • Jacques Sapir : référendum grec, le retour de la démocratie en Europe

    L’économiste revient sur la décision d’Alexis Tsipras de convoquer un référendum . Il y voit un geste « gaullien » qui symbolise le retour de la démocratie dans un espace européen dont elle était absente.

    Un spectre hante l’Europe

    Alexis Tsipras, dans un geste que l’on peut qualifier de « gaullien », a décidé de convoquer un référendum le 5 juillet, demandant au peuple souverain de trancher dans le différent qui l’oppose aux créanciers de la Grèce. Il a pris cette décision devant ce qu’il faut bien appeler les menaces, les pressions, et les ultimatums auxquels il avait été confronté durant les derniers jours de la négociation avec la « Troïka », soit la Banque Centrale Européenne, la Commission Européenne et le Fond Monétaire International. Ce faisant, il a délibérément renvoyé au domaine politique une négociation que les partenaires de la « Troïka » voulaient maintenir dans le domaine technique et comptable. Ce geste a provoqué une réaction de l’Eurogroupe d’une extrême gravité. On le mesure au communiqué publié le samedi qui, dans une note de bas de page, confirme l’expulsion de fait de la Grèce hors de l’Eurogroupe. Nous sommes ici en présence d’un véritable abus de pouvoir qui a été commis ce 27 juin dans l’après-midi. Ce qui se joue désormais n’est plus seulement la question du devenir économique de la Grèce. C’est la question de l’Union européenne, et de la tyrannie de la Commission et du Conseil, qui est ouvertement posée.

    La déclaration d’Alexis Tsipras

    Le texte de la déclaration faite par Alexis Tsipras dans la nuit du 26 au 27 juin sur la télévision d’Etat grecque est un exemple de probité démocratique. Devant le comportement de ses interlocuteurs, et en particulier ce qu’il appelle un ultimatum, le Premier ministre grec en appelle à la souveraineté du peuple. Le texte, de ce point de vue, est extrêmement clair :

    « Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité. (…) Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec. J’ai proposé au conseil des ministres l’organisation d’un référendum, et cette proposition a été adoptée à l’unanimité » . [...]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Jacques-Sapir-referendum-grec-le

  • Face aux démagogues et aux terroristes non au suicide de l'Europe

    Notre société et nos pays se trouvent confrontés à un double assaut des démagogues et des terroristes. Trois sortes de nouvelles nous auront ainsi littéralement frappés en cette dernière semaine de juin  :

    - l'annonce folle d'un référendum par le gouvernement gauchiste d'Athènes dirigé par Tsipras, dans la nuit du 26 au 27 juin
    - la violence des manifestations de taxis et l'attitude du gouvernement de Paris et l'attitude du ministre de l'Intérieur le 25 juin
    - et, bien entendu la décapitation islamo-terroriste à Saint-Quentin-Fallavier le 26 juin.

    Je les examinerai, après quelques jours d'un nécessaire recul, successivement.

    Je commencerai par l'affaire grecque.

    Le 23 juin, anticipant en quelque sorte, le choix qui va se décider dans les urnes de ce pays, j'avais déjà titré un petit message : "Non à Tsipras, oui à la Grèce européenne !" J'en réitère d'autant plus le contenu que l'on entend tous les jours les médias nous seriner que "le peuple grec" serait derrière ce démagogue irresponsable et son ministre des Finances. Les rédactions gauchisantes de la presse hexagonale et, en partie, le gouvernement de Paris font mine ce croire, – et peut-être même le pensent-il de façon sincère – qu'une équipe d'amateurs gauchistes, qui se seraient certainement entendus avec Cambadélis quand il dirigeait  l'UNEF, peut incarner une nation et diriger un État.

    Sur mon compte face book j'avais donc repris une photo de l'AFP; de l'une des manifs proeuropéennes

    Un aimable lecteur m'avait donc posé la question : "Tsipras n'est-il point l'héritage laissé par les Karamanlis, Papandréou et consorts ? Ces gens-là ont-ils modernisé cet État archi-pourri ? Qui a fait une constitution dans laquelle les armateurs sont exonérés d'impôts ce qui n'était pas le cas dans la précédente ?"

    En fait, Tsipras est un héritier du "parti communiste de l'intérieur" et des mouvements gauchistes. Les erreurs de Karamanlis junior et, plus encore celles commises autour de la dynastie Papandréou, Georges étant lié à Strauss-Kahn et à l'Internationale socialiste, sont un fait, comme celles du PS et de l'héritage gaullo-technocratique en France. J'imagine que cela ne vous conduit pas à voter pour le PCF. Tsipras n'apportera rien de bon à la Grèce. L'instrumentalisation de la question fiscale [n'en nions pas l'existence, mais ne l'exagérons pas] est une très grosse ficelle, en Grèce comme en France. J'aurai l'occasion d'y revenir.

    Ce qui me plaisait dans cette photo c'était l'affirmation de la Grèce européenne, ma conviction profonde, ce qui va très au-delà de l'union européenne, de l'euro-zone, etc. C'est aussi la preuve que "le peuple grec" n'est pas avec Tsipras, Varoufakis et autres continuateurs d'un gauchisme complètement irresponsable style "syndicalisme étudiant".

    J'insiste aussi sur le caractère mensonger des élections du 26 janvier. Les amis de Tsipras ont promis pendant la campagne électorale de rester dans l'euro. Ils ont camouflé la contradiction entre cette promesse et les promesses "sociales de gauche" (salaire minimum très supérieur à celui des pays voisins, système de retraites caricatural comparable à celui de la France et déficitaire, etc.) Ils ont obtenu alors 36 % des voix. Ne croyons pas les Grecs plus stupides qu'ils ne le sont : je ne pense pas que Syriza les représente en majorité. Les manifestations proeuropéennes les prouvent.

    À la suite de quoi, mon correspondant facebookien me demandait : "Alors, qui va réformer ce pays ? car là, en dehors du débat idéologique se trouve le problème réel du pays
"

    Dès le 24 juin, la réponse était, pour moi, claire : "En tout cas ce ne sera ni Tsipras ni ses amis d'extrême gauche." D'autre part c'est l'affaire des citoyens et des contribuables du pays que de se poser le problème de ce que nous appelons "réforme" : il ne faut, pour ce pays-là, comme pour tout autre, ne jamais dépendre de créanciers internationaux
.

    Le 30 juin les partisans du "oui" c'est-à-dire les gens qui s'opposent aux mensonges successifs du gouvernement actuel, bravaient la pluie (!) sur la place de la Constitution. Ils disaient "nous restons l'Europe". Ils étaient deux fois plus nombreux que les admirateurs de Tsipras rassemblés la veille. Manifestaient ainsi pour la Grèce européenne, les maires d'Athènes et de Thessalonique, le professeur de Droit constitutionnel Nikos Alivizatos et des représentants de la société civile, etc. Leur beau succès ne préjuge pas des résultats effectifs d'une consultation qui touchera tout le pays, mais on ne peut pas minimiser ce signe. Déjà la veille, en l'absence de sondage, les bookmakers de Londres donnaient 66 % de chances de victoire des proeuropéens…

    Il faut dire non au suicide d'un pays et d'un peuple d'Europe, et, plus généralement encore non au suicide de l'Europe.

    Ce 5 juillet la réponse reposera encore plus clairement sur le bon sens et la volonté du peuple grec auquel Tsipras lui-même a offert une opportunité de manifester son choix qui, je l'espère le renverra à ses chères études trop tôt interrompues.

    http://www.insolent.fr/

  • La mairie de Perpignan vote une 2e mosquée

    A Perpignan, lors de la séance du Conseil Municipal du jeudi 25 juin, le maire Jean-Marc Pujol et toute la majorité Républicains ont voté la vente d'un terrain situé à l'ouest de la ville dans le quartier Mailloles: la parcelle en question, d'une superficie de 2400 m2 cédée pour un prix modique de 144 000€ (soit 60€ le M2 constructible!) à l'ASSATE (Association arabo-turque de l'Ensoleillée) permettra, en lieu et place de la petite salle de prière existante, la construction d'une grande mosquée et de salles de prières sur une emprise de près de 1000 m2.

    Ce vote fait suite à une promesse électorale de Jean-Marc Pujol lui-même, lors de sa campagne des municipales de 2014...

    Seuls les 12 élus du Groupe FN/RBM (présidé par Louis Aliot) se sont opposés dans sa forme à cette transaction, mettant notamment en alerte les pouvoirs publics sur la provenance des fonds nécessaires à la construction de cette nouvelle Grande Mosquée Perpignanaise.

    Michel Janva

  • Référendum en Grèce : Tsipras appelle à voter « non », la crainte d’un « Grexit » s’accentue

    Le premier ministre grec Alexis Tsipras, a appelé samedi son peuple à dire « un grand non à l’ultimatum » des créanciers de la Grèce lors du référendum proposé par son gouvernement et qui aura lieu le 5 juillet.

    Dimanche, plusieurs responsables européens se sont émus des conséquences d’une telle éventualité, et de la rupture des négociations, la veille, avec l’Eurogroupe. « Il est évident que, s’il y avait une réponse négative [au référendum], il y a un risque réel (...) de sortie de la zone euro », a alerté le premier ministre Manuel Valls lors du « Grand Rendez-vous » Europe 1, iTélé, Le Monde. Le chef du gouvernement a toutefois assuré que l’économie française ne serait pas touchée par un « Grexit » :

     

    « Une sortie de la Grèce serait grave pour le peuple grec, mais l’économie française ne serait en revanche pas affectée. Mais je ne veux pas me résoudre à ce scénario, il faut tout faire pour que la Grèce [reste dans l’euro]. »

    Samedi, devant la Vouli, le Parlement grec, Alexis Tsipras a estimé que « le peuple grec dira un grand non à l’ultimatum mais en même temps un grand oui à l’Europe de la solidarité », et s’est dit persuadé qu’« au lendemain de ce fier non, la force de négociation du pays sera renforcée » avec ses créanciers — Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international. « Dans le pays où est née la démocratie, nous ne demanderons pas l’autorisation à M. Dijsselbloem [le président de l’Eurogroupe] et à M. Schaüble [le ministre des finances allemand] » de tenir un référendum, a encore déclaré le premier ministre. « Ni les menaces, ni le chantage, ni les tentatives d’instaurer la panique ne changeront la volonté du peuple grec de vivre dans la dignité », a-t-il insisté.

    La suite dans Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Referendum-en-Grece-Tsipras

     

  • Joris Hebrard, maire FN du Pontet, élu vice-président du Grand Avignon

    Le conseil communautaire du Grand Avignon devait élire le vice-président de la communauté d'agglomération, après l'annulation des élections municipales du Pontet de mars 2014, qui ont impliqué la recomposition de l'assemblée communautaire.

    Joris Hebrard, maire du Pontet, vient d'être élu 2ème vice-président du Grand Avignon par 32 voix sur 59 élus communautaires, contre 25 voix pour son opposant Jean-Firmin Bardisa, élu d'opposition sans étiquette (un bulletin nul, un bulletin blanc).

    Michel Janva

  • Politique : une astuce pour faire croire aux électeurs que les députés travaillent

    « Mes chers concitoyens et électeurs, vous pouvez me réélire en toute confiance et compter sur moi pour faire remonter vos préoccupations au plus haut niveau de l’Etat. Rien que sur les 12 derniers mois, j’ai envoyé personnellement plus de 1400 questions écrites au gouvernement, ce qui fait de moi dans ce domaine le deuxième député le plus actif de toute l’Assemblée« .

    Ces mots, le député Jean-Jacques Candelier ne les a pas prononcés. Mais il pourrait. Car il est effectivement le deuxième député le plus actif, et a trouvé l’astuce parfaite pour multiplier les questions au gouvernement. Il lui suffit de prendre tous les rapports commandés par l’administration et de demander aux ministères ce qu’ils pensent de chacune des propositions soumises, une à une. Mais alors que des députés font au moins l’effort de rappeler quelle était la proposition, lui se contente de modifier le numéro de la proposition.

     

    Et même, il n’interroge pas seulement sur les rapports officiels, ce qui serait trop limité. Il questionne aussi sur des rapports privés, comme par exemple le nouveau rapport « Le numérique est une chance pour la France » réalisé par l’entreprise privée CGI.

    Appréciez l’art du copier-coller, qu’il pratique aussi pour le rapport Réseau Seine Escaut, Canal Seine Nord Europe, pour l’Engagement national sur le fret ferroviaire, ou encore pour le Pacte parisien de lutte contre la grande exclusion, pour ne citer que certaines questions publiées cette semaine. Ce dernier rapport était le jackpot puisqu’il comportait 105 propositions et donc, a permis d’envoyer 105 questions en ne changeant que le numéro.

    Source : Numerama

    http://www.contre-info.com/politique-une-astuce-pour-faire-croire-aux-electeurs-que-les-deputes-travaillent#more-38498

  • Loi Renseignement adoptée, le Conseil constitutionnel saisi

    Au terme d’une procédure éclair, le projet de loi sur le renseignement a été adopté en lecture finale. Le Conseil Constitutionnel a été saisi.

    Le gouvernement aura fait aussi vite que possible (hors utilisation du 49-3) pour faire passer la loi renseignement. Il est revenu sur le bureau des députés dès le lendemain de son vote par le Sénat au terme d’une procédure d’urgence avec des amendements adoptés en Commission mixte paritaire et non en séance plénière.
    Dernière formalité : le Conseil constitutionnel suite à une triple saisine : celle du président de la République, celle du président du Sénat et celle d’une centaine de parlementaires. Notons l’hypocrisie du procédé qui consiste à faire voter une loi et à saisir soi-même le Conseil constitutionnel, comme si l’on avait un doute de dernière minute. Cela donnera en tout cas le temps de préparer les décrets d’application, dont on imagine que la publication ne traînera pas non plus !

    Bernard Cazeneuve souligne que les techniques de renseignement n’ont rien à voir avec les pratiques de la NSA

    Laquelle agence ne fait donc pas de renseignement en mettant sur écoute qui lui chante… Plus justement, Jean-Jacques Candelier relève que les lois scélérates sont toujours votées à une forte majorité.

    Parmi les coups de Jarnac du gouvernement, relevons qu’il a sabordé en dernière minute le statut des lanceurs d’alerte.
    La loi prévoyait que des agents de l’État constatant des infractions graves à la loi puissent en référer à la Commission nationale de contrôle des techniques du renseignement (CNCTR), sous le sceau du secret. Dorénavant, ils ne pourront plus révéler d’éléments ou d’informations « protégés au titre du secret de la défense nationale ou susceptibles de porter atteinte à la sécurité des personnels ou des missions des services ».
    En clair, ils ne pourront révéler quoi que ce soit en lien avec le monde du renseignement.

    http://fr.novopress.info/