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élections - Page 559

  • Remaniement en vue à l'UMP : NKM et Wauquiez sur le départ ?

    NKM agace Sarkozy et le patron de l'UMP n'a qu'une confiance relative en Laurent Wauquiez. A la veille du changement de façade du parti, qui doit être rebaptisé Les Républicains ce week-end, la N°2 et le N° 3 seraient sur la sellette. Et l'on parle d'Eric Woerth ou de Luc Chatel pour leur succéder.

    Sous le vernis du rassemblement, les couteaux s'aiguisent déjà à l'UMP. A la veille du congrès fondateur des Républicains, le siège de la rue de Vaugirard bruit de rumeurs sur un remaniement à la tête du parti dans les prochains jours.

    La vice-présidente Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait, de sources concordantes, quitter son poste si elle n'obtient pas des garanties sur sa liberté de parole, à laquelle elle tient mordicus. Il s'agirait, dans cette hypothèse, d'une séparation à l'amiable. Les crispations se sont en effet accumulées depuis des mois entre le patron de l'UMP et sa numéro deux sur la question de l'islam, les menus des cantines scolaires ou le choix du « ni-ni » face au FN.

    Le secrétaire général Laurent Wauquiez pourrait en faire les frais par ricochet. « Sarkozy ne peut pas se séparer de l'un et garder l'autre. Et il a peur du manque de loyauté de Wauquiez... », glisse un fidèle de l'ex-président. « Dans les jours qui viennent, il va consulter.On va avoir un nouveau parti, un nouveau nom, de nouveaux statuts, donc il faut engager une nouvelle dynamique. Depuis six mois, il a pu voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. On a besoin d'une équipe de combat », indique son entourage. Le message est clair : plus question de notes dissonantes !

    Mercredi après-midi, Sarkozy a laissé éclater sa colère froide contre NKM lors de la réunion de la commission exécutive du parti. L'ancienne ministre de l'Ecologie, qui assistait aux cérémonies du Panthéon en tant que cheffe de l'opposition municipale à Paris, était absente. A peine arrivé dans la salle, l'ancien président s'en est agacé : « C'est la dernière commission exécutive de l'UMP, et il y en a qui ont choisi d'aller au Panthéon ! Il y en a qui font des choix, parfois on se demande... »

    Convié par l'Elysée, Sarkozy avait pour sa part décliné en prétextant des obligations professionnelles. « La vérité, c'est qu'il avait peur de se faire siffler en remontant la rue Soufflot (Paris Ve), car la claque avait été organisée pour Hollande », confie un dirigeant du parti. Sarkozy ne s'est pas arrêté là. Pendant trois quarts d'heure, il a ciblé NKM, sans la citer, mais en fixant ostensiblement son bras droit Jérôme Peyrat selon des témoins. « Il y en a qui jouent collectif, et d'autres qui prennent des postures personnelles pour faire de la mousse ! De toute façon, tout ça va bientôt s'arrêter, ça va changer... », a-t-il lancé, menaçant.

    « C'est la Saint Nathalie ! », a grincé un élu dans la pièce. Si l'ex-président a laissé percer son courroux, c'est qu'il n'a pas apprécié que NKM se prononce publiquement pour une baisse massive des impôts de 100 milliards d'euros dès 2017 si la droite revenait au pouvoir ou ses critiques sur la convention que le parti avait prévue sur l'islam, qui se tiendra finalement à huis clos. L'ambition de l'ex-ministre de postuler à la primaire l'agace aussi prodigieusement.

    « NKM et Wauquiez sont un peu en danger », conclut un responsable UMP. Déjà, des noms circulent pour leur succéder, à prendre avec précautions : Eric Woerth, relaxé ce jeudi dans l'affaire Bettencourt, et Luc Chatel. Mais à ce stade, rien n'est acté. « Il y a une réflexion », temporise l'entourage de Sarkozy. Un membre de la direction attend de voir : « Il a plutôt envie de bouger les choses sous le coup de l'énervement. Il est agacé. Mais est-ce qu'il le fera vraiment ? »

    Nathalie Schuck Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFkAkkyZZrnPXlujD.shtml

  • Jean-Christophe Cambadélis, premier des socialistes ou premier des arrivistes ?

    Il n’est pas certain que tous les socialistes se retrouvent dans ce personnage, notamment les plus idéalistes.

    Jean-Christophe Cambadélis a été élu, jeudi 28 mai, premier secrétaire du Parti socialiste. En 2014, il avait été désigné par le seul Conseil national du PS après l’éviction d’Harlem Désir, récompensé de ses mauvais services par un secrétariat d’État. Le voilà donc enfin légitimé par les militants et il peut promener sa fière stature en bombant le torse. Dans sa profession de foi, il déclarait s’être présenté pour « renouveler le Parti socialiste » et « empêcher les interrogations voire les dissensions de se réinstaller ». Intronisé, il a aussitôt annoncé vouloir rassembler la gauche dans une « grande alliance populaire ». Il a déjà proposé aux signataires des motions minoritaires (1,5 % et 9,5 % des voix) d’intégrer le secrétariat national. Seuls les frondeurs, qui ont réuni près de 30 % des voix, sont laissés à l’écart : pas encore assez « mûrs » !

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  • Florian, tu déconnes !

    Non content d’avoir eu la peau du vieux chef au terme d’un psychodrame que les partis politiques (et les médias) affectionnent, Florian Philippot n’est pas du genre à s’arrêter en aussi bon chemin.
Le protégé des chaînes d’information a décidé de saluer la victoire de Podemos en Espagne, comme il l’avait fait, il y a quelques mois, à l’occasion de la victoire de Syriza en Grèce.

    Ce geste politique, loin d’être anodin, appelle plusieurs réactions.

    Si Florian Philippot voulait vraiment saisir toutes les occasions de saluer les victoires qui déstabilisent et inquiètent l’Union européenne, il aurait pu saluer la victoire du nouveau président polonais, issu du parti conservateur Droit et Justice, qui a mis KO le président sortant, issu du même parti libéral que l’actuel « président de l’Europe » Donald Tusk, et encore favori des sondages à 60% trois semaines avant le vote. D’autant qu’Andrejz Duda se réclame de Viktor Orban, le banni du Parlement européen et vient de refuser de rencontrer le président ukrainien Porochenko, marionnette américaine, pour éviter de jeter de l’huile sur le feu entre Varsovie et Moscou. Mais Duda est issu d’un parti conservateur, catholique, et qui a bien mauvaise presse dans les capitales et les salles de rédaction. Philippot aurait aussi pu saluer l’entrée du très eurosceptique président du Parti des Vrais Finlandais, victorieux aux dernières élections législatives, comme ministre des Affaires étrangères du nouveau gouvernement de droite à Helsinki.

    Mais pour Philippot, visiblement, seules les victoires de gauche sont belles ; les autres ne méritent au mieux qu’un demi-tweet.

    Le salut à Podemos est surréaliste. Sa candidate de Barcelone n’est autre que la présidente du mouvement anti-expulsions. Sorte de DAL local qui, sous prétexte de refus de la misère, s’oppose tout simplement au respect dû à la loi. Car l’extrême gauche libertaire qui, il y a 30 ans, a investi l’écologie se dissimule désormais sous les oripeaux démagogiques de la lutte contre l’austérité. Est-ce avec le copinage de ces gens-là que le FN va rassurer le pays sur sa capacité de gestion ?

    D’autant que, comme Syriza, Podemos est un farouche soutien de l’immigration de masse, mettant sur le même pied d’égalité le travailleur pauvre espagnol, sud-américain ou africain. Ce qui a permis d’ailleurs à l’un des porte-parole de Podemos d’immédiatement rejeter, avec hargne et mépris, les salutations de Philippot. Finalement, comme les grandes multinationales, les Syriza et Podemos mettent la question économique au premier rang des facteurs explicatifs de l’histoire et de la décision politique. Visiblement, Philippot aussi. C’est bien cela qui est grave.

    Tactiquement, c’est aussi une erreur. A l’heure où l’UMP retrouve du poil de la bête avec la dynamique du changement de nom (quoi qu’on en pense) ; à l’heure où ses orateurs, Sarko en tête, mais aussi Estrosi et Ciotti en PACA, reprennent et martèlent un discours ultra droitier, dans un contexte de forte porosité des électorats FN et UMP, il est absolument contre-productif de continuer à Mélenchoniser le programme politique du FN, et de multiplier les repoussoirs symboliques à électeurs UMP, qui sont pourtant nécessaires à sa victoire.

    La thématique de la sortie de l’Union européenne va redevenir une thématique de droite. Ces prochains mois, le « sortant » le plus crédible sera Cameron, le conservateur britannique, ami et allié de Sarkozy, qui vient de gagner les élections en récupérant notamment une bonne partie des électeurs UKIP des européennes.

    Lors de son salut à Syriza, Philippot avait gaillardement entraîné sa patronne. Cette dernière s’est gardée d’intervenir cette fois-ci. Mieux encore, Philippot s’est fait reprendre par Louis Aliot et surtout Nicolas Bay, très (trop ?) discret jusqu’alors sur ces sujets. Un début de rééquilibrage et de « containment » ? La dynamique de conquête du FN ou sa décrue dépendront de ses choix rapides.

    Philippe Christèle, 28/05/2015

    http://www.polemia.com/florian-tu-deconnes-2/

  • Les fossoyeurs au pouvoir

    Hollande est entré en campagne, en vue de sa réélection en 2017. La chose est de plus en plus évidente depuis plusieurs semaines. Elle était devenue éclatante depuis le discours qu'il a prononcé à Carcassonne le 20 mai. Toutes ses gesticulations de politique internationale, tous ses déplacements auprès de son électorat outre-mer, toutes ses récupérations mémorielles abusives, un jour sur l'esclavage, un autre sur la résistance et toutes les initiatives de sa garde ministérielle rapprochée le confirment de jour en jour.

    Candidat de la division des Français, ce chef de l'État, nullissime et sans autre projet que de retourner à la cantine des palais nationaux ne peut imaginer gagner sans les voix que contrôle le parti communiste qu'on appelle pudiquement la gauche de la gauche : il aura fort à faire.

    Il accomplira, dans cette direction, tous les salamalecs nécessaires, sans recevoir la certitude qu'ils se révéleront suffisants. "L'Humanité" chaque matin demandera sans doute plus. Attendons-nous de ce point de vue au pire : nous allons en entendre des vieilleries !

    Mais ne soyons pas dupes non plus.

    La direction du PCF s'apprête à jouer, bien gentiment, sur ce parcours de 24 mois, le jeu de la réélection tout en affectant de grogner. Le temps n'est plus où l'appareil communiste et l'ambassade soviétique jouaient la carte du général De Gaulle contre celle de la gauche apparemment unie, et plus encore contre l'extrême gauche d'alors.

    Ainsi, ô surprise, L'Huma de ce 29 mai donne la parole à Nicolas Hulot et à son mot d'ordre de "prendre en charge à l’échelle mondiale la gestion des biens communs". Ceci semble curieusement converger avec la grande fiesta climato-hollandienne prévue pour la fin de l'année.

    Car ce sont bien quelques cartes biseautées, comme celle de l'écologie, assortie de grands impératifs mondiaux bidonnés, que l'ex de Valérie Trierweiler compte nous sortir. Il les agitera en désespoir de cause, pour faire sérieux dans sa campagne, lui qui n'a traité sérieusement aucun dossier dans les 3 années de sa grande bouffe élyséenne.

    Hulot dispose depuis janvier d'un bureau à proximité de la présidence de la république, dans l'annexe Marigny. Envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète prépare officiellement le sommet mondial sur le climat de décembre.

    Mais il ne constitue pas la pièce unique du dispositif. À côté de ce matériau notoirement friable "on" a décidé de soutenir de la même manière la fondation créée par Jean-Louis Borloo "pour l’électrification de l’Afrique". Un pur hasard, bien entendu. Un miracle du bénévolat subventionnaire. On n'a pas oublié non plus de faire d'un ancien collaborateur de Borloo un préfet de la région Ile-de-France en la personne de Jean-François Carenco.

    Toutes ces phrases creuses, prononcées à la gloire de la "communauté internationale" dans laquelle sont supposées se fondre toute préoccupation nationale ou européenne, tous les effets d'annonce sur l'inversion des courbes du déclin français, ne redresseront cependant pas celle de l'impopularité, du discrédit, et pire encore : du mépris, de leur président dans l'opinion des Français.

    Or le relais d'opinion par excellence d'un candidat s'appelle un parti. Même De Gaulle qui n'aimait pas ce concept s'est cependant toujours appuyé sur ce qu'il appela, entre 1947 et 1953 un "rassemblement" du "peuple français" puis à partir de 1958 "l'union" pour la "nouvelle république".

    Hollande, lui, tire sa substance du parti refondé par Mitterrand comme héritier du vieux parti socialiste de 1905, noyau recraché par le congrès de Tours de 1920.

    De celui-ci est sorti, à la même époque, le parti communiste, la majorité des délégués ayant choisi d'adhérer à ce qui n'était, dès le départ, qu'un leurre : la prétendue "Internationale" communiste. Celle-ci n'était au départ en 1919 qu'une extension du parti bolchevik russe. Elle allait devenir entre 1925 et 1935 une simple subdivision des services spéciaux soviétiques.

    Mais le parti de ceux qui ont suivi le discours, dénonçant la dictature de Lénine, et sur ce point fort lucide, de Léon Blum en décembre 1920 a survécu pendant un demi-siècle. Elle a connu des hauts et des bas sous le nom de SFIO jusqu'à sa transformation en 1971 par un homme qui n'avait jamais été socialiste lui-même. François Mitterrand était assisté, dans cette opération, par un appareil qui n'avait jamais été anticommuniste, et encore moins antisoviétique, le CERES de Jean-Pierre Chevénement pour qui l'idée même d'un étiquetage social-démocrate relevait de l'outrage.

    L'organisation dont est issu Cambadélis, s'est emparé du parti socialiste, comme un troupeau d'affamés se rue sur une mangeoire bien garnie, le jour, en 1985, où Mitterrand, à la faveur d'une migration collective de 300 adhérents "ex-lambertistes" appelés à la rescousse par Jospin, entreprit de lever l'hypothèque chevénementiste. Ces trotskistes-lambertistes, recyclés pour la plupart au Grand Orient de France ont, 30 ans plus tard, ce 27 mai 2015 saisi complètement les rênes du PS. Imitateur en tout point de son mentor Mitterrand l'actuel chef de l'État désirait leur livrer le parti.

    Mais ce parti lui-même a été déserté de ses adhérents : si la motion A de Cambadélis représente les 2/3 du PS, cela veut dire qu'elle représente 40 000 cotisants. La soupe reste bonne pour le premier secrétaire et ses commensaux, d'autant plus nourrissante que les convives se comptent de moins en moins nombreux.

    À ceux qui jugeraient encore trop élevé cet effectif 40 000 survivants du naufrage socialiste, rappelons qu'à ce jour le parti communiste, leur principal allié, représente, lui, 70 000 membres. Ces derniers se révèlent eux-mêmes militants, actifs et contagieux. On les retrouve dans un nombre considérable d'associations, syndicats, mouvements divers, salles de rédaction, mécaniquement propagandistes d'une idéologie en tant qu'enseignants, etc.

    Fossoyeurs du PS, Hollande et Cambadélis vendent en viager la gauche française à l'extrême gauche.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • De 55% à 62% contre le Traité Constitutionnel européen

    Si François Hollande organisait aujourd’hui un référendum sur la constitution européenne, 62 % des Français diraient « non », soit sept points de plus qu’il y a dix ans. Et seulement 38 % voteraient « oui », soit sept points de moins. 

    Malgré cela, nos européistes fanatiques diront que ce chiffre révèle que les Français veulent plus d'Europe ou que sortir de l'UE provoquera un cataclysme nucléaire...

    Michel Janva

  • La purge continue au FN : Bruno Gollnisch viré de la Commission des conflits

    Lu sur Marianne :

    « Marie-Christine Arnautu a été débarquée de la Commission d’investiture du parti et Bruno Gollnisch, ancien rival de la présidente du FN, de celle des conflits. Des sanctions qui font suite au limogeage de plusieurs secrétairesdépartementaux. Quant à Jean-Marie Le Pen, on vient de lui retirer l’usage personnel d’une carte bancaire du parti…

     

    Puuuurge
    Bruno Gollnisch a été viré à la veille d’une réunion de l’instance destinée à faire le ménage parmi les candidats aux élections départementales qui s’étaient distingués par leurs proposantisémites ou homophobes.

    Michel Janva  dans Le Salon Beige

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/la-purge-continue-au-fn-bruno-gollnisch-vire-de-la-commission-des-conflits_135607.html#more-135607

  • Pierre BEDIER : malaise sur les Yvelines. Sylvain GRISON interpelle Michel LAUGIER

  • Scandale ! Grazia consacre un reportage à quatre jeunes et jolies femmes ayant adhéré au FN !

    Source : Boulevard Voltaire – « Scandale ! Grazia consacre un reportage à quatre jeunes et jolies femmes ayant adhéré au FN ! »
    Joseph Ghosn, le directeur de la rédaction, proteste vigoureusement : « Ce qui nous a intéressés dans ce sujet, c’est la façon dont les jeunes sont attirés par le parti, et notamment par la figure de Marion Maréchal-Le Pen. »

    Metronews évoquait mardi dans ses colonnes « une vive polémique » suscitée par l’hebdomadaire Grazia. Une vive polémique dans un journal féminin ? Diable. Une controverse sans doute sur les vernis pailletés ? Un schisme, en ces premiers beaux jours, entre les tenants de l’épilation au laser et les adeptes de la bande de cire ?

    Non, un scandale politique. Un scandale moral de l’avis de certains (la moralité étant une préoccupation forte, comme chacun sait, des journaux féminins). Grazia a consacré un de ses dossiers du mois de mai aux jeunes femmes ayant adhéré au FN dans le sillage de Marion Maréchal-Le Pen. Et ce dossier aurait des allures de « campagne promotionnelle » pour le FN.

    À la direction de Grazia, on tombe des nues. Joseph Ghosn, le directeur de la rédaction, proteste vigoureusement : « Ce qui nous a intéressés dans ce sujet, c’est la façon dont les jeunes sont attirés par le parti, et notamment par la figure de Marion Maréchal-Le Pen. » Et il peut protester d’autant plus vigoureusement que le reportage n’est pas spécialement tendre, évoquant ici un « discours confus », et là un « ravalement de façade » du FN.

    Oui, mais voilà, on reproche à Grazia des photos trop « glamour ». Sans leur expliquer le moyen de faire autrement quand on enquête sur des jeunes filles de 20 ans. En lançant sans doute un casting très ciblé : recherchons femmes à barbe, têtes de méduse, œils de cyclope pour reportage sur le FN, tendrons souriants s’abstenir ?

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    http://fr.novopress.info/

  • L’Angleterre prépare le référendum sur son maintien dans l’UE

    Le projet de loi sur le référendum relatif au maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE est présenté aujourd’hui au parlement britannique. Cameron ne veut pas traîner sur ce dossier, qui doit l’aider à renégocier la place de son pays dans l’Union.

    « Le Royaume-Uni doit-il rester membre de l’UE ? ». Telle est la question à laquelle les Britanniques devront répondre par « oui » ou par « non ». Cette formulation positive figurant dans le projet de loi place les europhiles dans le camp du « oui ».

    C’est la première fois depuis quarante ans que le peuple britannique a son mot à dire sur notre place dans l’UE a souligné un proche du Premier ministre.

    Cette consultation est surtout pour Cameron un moyen de pression sur l’Union afin de réformer certains aspects de l’adhésion du Royaume-Uni à l’UE. Il vise notamment la répartition des pouvoirs entre les instances européennes et le parlement de son pays et les règles d’accès aux aides sociales pour les ressortissants de l’UE. Une négociation qui risque de s’avérer compliquée, la France et l’Allemagne ayant déjà opposé une fin de non-recevoir et préconisé au contraire un renforcement du fédéralisme.

    Laurent Fabius a de son côté qualifié ce projet de référendum de « très risqué ». Il a raison, en démocratie, le recours au peuple est un risque inacceptable.

    http://fr.novopress.info/

  • La résistance, c’est nous

    Point de Stéphane Hessel ou des membres  assassinés de l’équipe de Charlie hebdo pour répondre aux vœux de certains députés socialistes ou de figures de la gauche. «Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay, prenez place ! », a déclaré François Hollande pour conclure hier  son discours marquant l’entrée de ses quatre personnalités au Panthéon, lors de la Journée nationale de la Résistance. Une panthéonisation annoncée dés février 2014 par le chef de l’Etat au  Mont-Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine ), à l’occasion d’une cérémonie marquant le soixante-dixième anniversaire de l’exécution de 22 membres  du  controversé  groupe communiste FTP-Moi dit  Manouchian, qui regroupait  «immigrés » et «apatrides». Comme nous le notions alors,  Germaine Tillion,  Geneviève de Gaulle-Anthonioz  furent deux résistantes authentiques, admirables,  toutes deux  déportées à Ravensbrück.  Pierre Brossolette se signala par son  grand courage.  Homme de gauche, franc-maçon, membre de Conseil  National de la Résistance, proche de Jean Moulin,  il se défenestra  le 22 mars 1944 pour être certain de ne pas dénoncer ses camarades. Quant à   Jean Zay, ministre de l’Éducation du Front populaire, franc-maçon de la loge Etienne Dolet du Grand Orient, il fut  abattu  en juin 1944 par des miliciens. L’entrée au Panthéon de ce dernier,  qui était réclamée officiellement par le Grand Orient depuis  2007, est un choix plus clivant. Nous l’écrivions aussi,  malgré sa fin tragique, ce benjamin de l’Assemblée  nationale, élu à 27 ans, ministre très dynamique non sans mérites parfois (notamment lors de son passage au ministère des  Beaux-Arts),  fut beaucoup de choses mais certainement  pas un modèle de  résistant… malgré les 150 établissements scolaires qui portent son nom.

    En juin 1940,  Jean Zay  quitta  l’armée sans « l’accord de ses supérieurs », contrairement à ce qui est écrit dans   sa biographie officielle,  pour gagner le Maroc sur le Massilia  en compagnie  de Mendès-France, Daladier, Mandel  et une vingtaine d’ autres  parlementaires –le  récit qu’en fait l’historien Jacques  Benoist-Méchin dans « Soixante jours qui ébranlèrent l’occident» est très éclairant. Il fut arrêté le 15 août pour désertion, condamné à la déportation à vie et à la dégradation militaire. Les radicaux-socialistes ralliés à Philippe Pétain ont certainement usé alors  de leur  influence car  sa peine sera finalement  commuée en  peine de prison à Clermont-Ferrand,  jusqu’à son assassinat le 20 juin 1944. Comme le notait l’année dernière Paul Véglio sur le site Boulevard Voltaire, « Agnès de La Barre de Nanteuil, ardente patriote, chrétienne exemplaire, chef scout et authentique résistante (…) officier du deuxième bureau de l’état-major départemental de l’Armée secrète », «  tuée en 1944 dans un train de déportés » à l’âge de 22 ans, « aurait mieux mérité que Jean Zay » d’entrer au Panthéon.

    Zay,  auquel M.  Hollande avait rendu hommage le  jour de son investiture à l’Élysée en mai 2012, comme incarnation de  « la République », de « l’école de la République», de «la laïcité»,  était, comme Brossolette,  un ardent propagandiste belliciste en 1938 au moment  des accords de Munich dans le but de sauver la  Tchécoslovaquie,  Etat artificiel  présidé alors par  l’humaniste président Edvard Benes. Et ce,  avec une légèreté assez effrayante, dans un contexte ou le gouvernement du  Front  Populaire avait terriblement désarmé la France face à l’Allemagne. Jean Zay fut pourtant dans sa jeunesse un  antimilitariste de choc. Dans son très médiocre  poème  Le Drapeau   écrit en 1924 à l’âge de vingt ans,  il  fustigeait  en effet celui-ci, «cette immonde petite guenille », « terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement »,  « je te hais dans l’âme »,  « tu es pour moi de la race vile des torche-culs » écrivait-il notamment.

    Il ne fallait pas compter sur le républicain Hollande pour rappeler hier une vérité historique largement tue, celle  qui  commande dire que  la Résistance  fut très largement menée  sur le terrain  par des hommes et des femmes appartenant  à la droite nationaliste. Et non pas  seulement, selon la légende officielle, par des démocrates-Chrétiens, des  socialistes ou des communistes, hommes de gauche dont beaucoup rallièrent aussi le régime de Vichy. Ce que De Gaulle résumait avec un sens de la formule très lapidaire: « Je n’ai trouvé à Londres que La Cagoule (mouvement clandestin d’extrême droite des années 30, NDLR)  et la synagogue ».

    Non, le président de la République a préféré  emprunter hier  un chemin plus balisé en recyclant les vielles antiennes, les vieux gimmicks, à, la lumière de l’esprit du 11 janvier : « Haine du franc-maçon et du libre-penseur. Haine du Front Populaire. Haine de la Ligue des droits de l’homme. Haine de la démocratie (…) 70 ans plus tard, ces haines reviennent. Avec d’autres figures, d’autres circonstances, mais avec toujours les mêmes mots. Elles frappent des journalistes, des juifs, des policiers. Toujours des innocents » a-t-il insisté

    La vérité là aussi, incline plutôt à penser que ce sont les patriotes authentiques, les  réfractaires au système à tuer les peuples libres, les résistants au rouleau compresseur du Nouvel ordre mondial,  les défenseurs des identités et des souverainetés nationales qui sont trop souvent  entourés d’une haine vigilante  dans notre pays. En témoigne encore l’ahurissant  battage autour de l’article du magazine  féminin  Grazia paru le 13 mai. Celui-ci a commis  la faute impardonnable de  présenter quatre très jeunes militantes frontistes, «  Mathilde, Orlane, Anaïs et Iléna »,  « qui ont adhéré  dans les pas de Marion Maréchal-Le Pen »,  par des photos les montrant  sous un jour trop avantageux et glamour,  malgré les analyses critiques du politologue spécialiste es FN  Joël Gombin.

    Interrogé par les Inrocks, Joseph Ghosn, directeur de la rédaction de Grazia,  explique que ce « qui fait peur aux gens (aux détracteurs de cet article, NDLR) ici, c’est de voir que finalement, ces femmes sont comme toutes les autres (…). Toute l’idée du papier était de laisser les propos parler afin que les gens se fassent leur opinion. On n’est pas là pour les stigmatiser ».

    Et au nombre des propos litigieux , l’article des Inrocks s’émeut de ceux d’Orlane, 19 ans  « (justifiant) son engagement par sa volonté de lutter contre le racisme anti-blanc »  et de la remarque d Iléna, également 19 ans, qui assure qu’ «au vu de l’histoire de France, Jean-Marie Le Pen n’a pas forcément tort quand il parle de détail ».

    Ce qui  n’en est pas un, pour le coup, c’est aussi la demande  de la Commission européenne adressée  mercredi aux Etats membres de l’UE d’accueillir un nombre croissant d’immigrés clandestins demandeurs d’asile. Une aberration pour notre pays ravagé par la crise, le chômage, la pauvreté et soumis déjà à l’immigration de peuplement. Comme l’a noté Marine Le Pen dans un communiqué dénonçant ce « plan scandaleux »,  « en plus de tous ceux qui arrivent par milliers sur son territoire, notre pays devra ainsi prendre à sa charge plus de 9000 migrants supplémentaires en deux ans, actuellement hébergés pour l’essentiel en Grèce et en Italie». Le FN « exige le rejet immédiat de ce plan et le renvoi systématique des clandestins, sans quoi les flux ingérables de migrants en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient ne cesseront de grossir, aggravant un problème déjà énorme », a indiqué Marine.

    Cette incapacité de la Caste qui nous dirige à prendre les décisions fermes qui s’imposeraient face aux flux migratoires  fait écho à la lucidité qu’Alain Peyreffitte prête dans ses écrits  à De Gaulle sur ce point. Mais aussi à cette remarque de Bruno Gollnisch qui notait  que «  les dirigeants actuels sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Il avait au moins une  excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. Tandis que les traîtres qui sont aujourd’hui au pouvoir, c’est en toute connaissance de cause qu’ils bradent la France, qu’ils livrent son économie, qu’ils livrent son identité à l’étranger, portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, pour le seul profit de leurs intérêts abjects. »

    Le souci des patriotes de toutes origines, de diverses sensibilités, venus de tous les horizons politiques,  qui sont entrés en résistance au sein du FN  contre l’inféodation de notre pays  est bien  en effet de dénoncer pour ce qu’ils sont «nos» dirigeants actuels  : des collabos de l’euromondialisme  qui n’ont certainement pas de leçons de droiture, de  moralité et de probité à nous donner.

    http://gollnisch.com/2015/05/28/la-resistance-cest-nous/