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élections - Page 560

  • Les indignés espagnols et les promesses de la gauche zombie

    La gauche anarcho-communiste fait son grand retour en Espagne, sur fond de reprise économique et de baisse du chômage. Le bilan de Mariano Rajoy est plus qu’honorable, survenant après une épouvantable gestion socialiste qui aura duré duré huit ans. Mais des affaires de corruption sont venues ternir l’image de son parti devenu… impopulaire, et une jeunesse déboussolée, mal formée, promise au chômage ou au salaire minimum de 645 euros (attendez de voir, bientôt, en France), préfère tenter l’aventure sur fond de gauchisme attardé et bien encadré par les médias, sur fond aussi de féminisme dévoyé (pensez au cinéma apocalyptique d’Almodóvar), sur fond enfin de culture imbécile et de porcherie télévisuelle, porcherie qui a décimé les neurones qui pouvaient encore subsister chez les moins de trente ans dans la péninsule. C’est foot et saucisson pour les garçons, smartphone et fitness pour les filles, en attendant la télé-réalité pour les plus beaux. Les diplômés et les plus sérieux s’en vont.

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  • Il y a 10 ans, les Français disaient NON au TCE

    Minute consacre sa Une aux 10 ans du non au référendum sur la Constitution européenne. Extraits :

    M"[...] Par 54,67 %, les Français avaient répondu non à la question posée, à savoir: « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe? » Le résultat était sans équivoque, la différence entre partisans du non et ceux du oui était supérieure à 2,6 millions de voix! [...]

    Après le non de 2005, il ne fallut que deux ans pour qu’un nouveau traité, qui n’avait rien du « mini traité » promis par Nicolas Sarkozy, élu en 2007, et ne tenait aucun compte du « non de droite », axé sur la perte de souveraineté, ni de « non de gauche », axé lui sur l’aspect jugé trop libéral du traité, soit signé puis ratifié, en 2008, par la voie parlementaire. Miracle des institutions républicaines qui permettent aux parlementaires d’imposer ce que le peuple a refusé. Valéry Giscard d’Estaing, le principal rédacteur de la Constitution retoquée par les Français, portera, dans « Le Monde » du 26 octobre 2007, cette appréciation sur le texte du traité de Lisbonne: « Les juristes n’ont pas proposé d’innovations. Ils sont partis du texte du traité constitutionnel, dont ils ont fait éclater les éléments, un par un, en les renvoyant, par voie d’amendements aux deux traités existants de Rome (1 957) et de Maastricht (1992). Le traité de Lisbonne se présente ainsi comme un catalogue d’amendements aux traités antérieurs. Il est illisible pour les citoyens, qui doivent constamment se reporter aux textes des traités de Rome et de Maastricht, auxquels s’appliquent ces amendements. Voilà pour la forme. Si l’on en vient maintenant au contenu, le résultat est que les propositions institutionnelles du traité constitutionnel — les seules qui comptaient pour les conventionnels — se retrouvent intégralement dans le traité de Lisbonne, mais dans un ordre différent, et insérés dans les traités antérieurs. […] » [...]

    Et en effet, la modification de la Constitution de la Ve République rendue nécessaire par l’adoption du traité de Lisbonne sera adoptée par 560 voix contre 181 sur 893 votants (il y eu 152 abstentions), après que François Fillon, alors premier ministre, eut posé les termes du débat en ces termes: « A ceux qui, pour des raisons de forme (sic), contestent les modalités d’adoption du traité de Lisbonne par la voie parlementaire et à ceux qui, pour des raisons de fond, s’opposent à ce traité, je pose une question simple: voulez-vous réellement relancer l’Europe ou préférez-vous son enlisement? » La pratique du coup de force parlementaire est, à vrai dire, la pratique coutumière en France. [...]"

    Michel Janva

  • Marion Maréchal-Le Pen candidate en Paca, le dénouement d'un long feuilleton

    En annonçant sa candidature, la benjamine du clan Le Pen met fin à un psychodrame familial dans le fief de son grand-père. Retour sur les dates marquantes d'une lutte interne longue de plusieurs mois.

    » Novembre 2014. Marine Le Pen ouvre les hostilités dans les médias: elle aimerait voir sa nièce candidate en Paca pour les régionales de décembre 2015. C'est sans compter les ambitions de Jean-Marie Le Pen dans son fief du sud-est. Le patriarche réplique, cinglant: «Je suis assez grand garçon pour savoir ce que je dois faire». Prise entre deux feux, Marion Maréchal-Le Pen ne joue pas la surenchère. «Ce que j'ai dit à Jean-Marie Le Pen, c'est que s'il souhaitait être candidat, je ne maintiendrais pas ma candidature», explique-t-elle. Pour l'instant, chacun se renvoie la balle.

    » Avril 2015. Tout s'accélère, avec les propos de Jean-Marie Le Pen sur BFM-TV le 2 avril, et dans Rivarol la semaine suivante. Ces sorties, portant entre autres sur les chambres à gaz font l'unanimité dans l'appareil du FN: pour la direction, le président d'honneur s'est tiré une balle dans le pied, Marine Le Pen allant jusqu'à évoquer un suicide politique. Le président d'honneur assure pourtant toujours être candidat tête de liste en Paca, «pour mettre à la porte les socialo-communistes». Bravache, Jean-Marie Le Pen estime être «la meilleure locomotive du FN».

    Quelques jours plus tard, le 13 avril, il change son fusil d'épaule: il annonce qu'il ne sera pas candidat, et militera désormais pour sa petite fille. Marine Le Pen prend «acte de cette décision» et affirme alors à la télévision que Marion Maréchal-Le Pen «est la meilleure».

    » 1er mai 2015. Le mois commence mal pour la présidente du parti, qui assiste au tour d'honneur de son père sur scène, lors du traditionnel discours du 1er Mai. Trois jours plus tard, le 4 mai, le bureau politique du FN, réuni à Nanterre, suspend le cofondateur du parti d'extrême droite. Un congrès extraordinaire est convoqué, il devra notamment se prononcer sur le statut de président d'honneur dont bénéficie Jean-Marie Le Pen. Ce dernier, qui évoque un complot, réplique: «C'est une félonie, j'ai honte que la présidente du FN porte mon nom». Le 6 mai, la benjamine du palais Bourbon, interrogée sur sa candidature en Paca, déclare ne pas vouloir être «l'otage de sa tante et de son grand-père». Dans un entretien au Figaro, elle assure avoir besoin de «quelques semaines» de réflexion.

    » 26 mai 2015. C'est donc ce mardi que la dernière arrivée du clan Le Pen a présenté sa candidature en Paca, dans un entretien à Valeurs actuelles. Elle avait auparavant pris soin de préparer le terrain, en participant notamment mardi dernier à une réunion publique dans l'Essonne, au cours de laquelle elle a pu mesurer sa popularité auprès des militants.

    Akhillé Aercke

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFkZpEykErwKUWyzn.shtml

  • Il n'y aura pas de majorité consitituée par le non au traité européen

    Paul-Marie Coûteaux est interrogé dans Minute. Extrait :

    "La stratégie de Marine Le Pen est d’essayer de retrouver, sur une élection présidentielle, la majorité qui a constitué la majorité du non en 2005. Croyez-vous que cela soit possible?

    Cela n’a pas été possible en 2007, cela n’a pas été possible en 2012, cela ne le sera pas en 2017. Je persiste à penser que la seule solution pour Marine Le Pen, si elle veut parvenir au pouvoir, est d’incarner dans sa richesse et sa diversité une droite par ailleurs évanescente. Cela suppose d’ailleurs qu’elle ait des partenaires à l’intérieur de la droite et qu’elle ne refoule pas ceux qui sortent du rang, ou plutôt qui ne sortent pas de ses rangs et qu’elle ne contrôle pas. Le pire est que, pour elle, ce qui vient de la droite traditionnelle est toujours plus ou moins suspect: ce sont des possédants et sa furie égalitariste s’en méfie.Elle ne peut donc pas jouer la carte d’union des droites…Par union des droites, je ne pense pas du tout à un accord électoral avec l’UMP. On m’a fait dire cela et c’est complètement idiot.Je parle d’une union des électeurs de droite appuyée par des personnalités de droite non FN, un discours fait pour rassembler la droite et non pas la rejeter sous le vocable amusant mais fort trompeur d’UMPS, un choix raisonnablement droitierpour lequel j’avais créé le Siel et qui, à la faveur de la complète désorganisation de l’UMP des années 2012, 2013 et 2014, lui aurait donné une prédominance incontestable. C’est la seule voie possible si elle veut exercer le pouvoir.

    Quant à être ni de droite ni de gauche, je n’y crois pas. Contrairement à ce que l’on dit, la césure entre la droite et la gauche est plus forte qu’elle n’a jamais été depuis longtemps. Il y a deux attitudes différentes devant le monde et devant la vie qui font un esprit de gauche et un esprit de droite – ce que je m’attache à développer et reconstruire en relançant en juin la revue trimestrielle de fond que j’ai dirigée entre 2007 et 2011, les « Cahiers de l’Indépendance », lesquels entendent redonner au mot droite ses lettres de noblesse. Ce n’est pas parce que les représentants supposés des deux camps se rapprochent par des positions qui ne sont d’ailleurs plus ni de droite ni de gauche que les deux camps, et même les deux cosmogonies, n’existent plus et qu’ils n’ont pas besoin de représentants authentiques. La droite attend un homme – ou une femme – de droite, y compris sur les thèmes économiques, mais aussi sur la question cruciale de l’identité, celle de la France et celle de l’Europe. Pour l’heure, le moins qu’on puisse dire est que Marine Le Pen n’en prend pas le chemin…"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Que va devenir Valls après 2017 ?

    Que va devenir Valls après 2017 ? Ce n’est pas que je sois spécialement inquiet pour le parcours professionnel, la carrière de celui qui se pense un destin national. J’imagine que l’intéressé n’ira pas pointer au chômage et on le voit mal faire comme Montebourg, c’est-à-dire travailler dans le privé, n’ayant jamais exercé de métier hors de la politique. Mon interrogation est celle d’un citoyen qui s’inquiète pour son pays, s’il venait à tomber entre les mains d’un tel politicien dont certes, on ne peut douter du républicanisme mais pour lequel en revanche on peut avoir de légitimes interrogations quant à ses profondes convictions démocratiques.

    Est-il nécessaire de rappeler le palmarès de Valls depuis 2012 qu’il est aux affaires ? Le ministre de l’Intérieur qui fit utiliser les gaz lacrymogènes sur les familles manifestant contre le mariage homo. Le Premier ministre qui porta une loi sur le renseignement mettant dans les mains du pouvoir politique des moyens de fliquer comme jamais aucun pouvoir n’en eut sans doute dans ce pays. Le Premier ministre qui signe un décret sur le collège au lendemain même d’une manifestation des professeurs. Le Premier ministre, selon Valeurs actuelles, qui aurait demandé une note juridique sur les moyens d’interdire le Front national. Brutalité, cynisme, autoritarisme sont le mélange explosif qui, lorsqu’on y ajoute une ambition personnelle sans limite, font les dictateurs potentiels. Manque un élément seulement : les circonstances.

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  • Elections espagnoles: la gifle!

    L’Espagne montre le chemin sur lequel les peuples doivent se rendre, contre les dictatures politiques qui n’avouent pas leur intention de nous maintenir sagement sous tutelle.

     

    En Espagne, on peut dire que les politiciens professionnels de tous bords ont reçu une gifle. Vous lirez dans de nombreux journaux, en France, que les socialistes ont gagné, que la gauche espagnole a « remporté de grands succès » et vous lirez aussi que la droite recule mais ne perd pas. Analyses politiques habituelles, manipulation des médias.

    Ces partis politiques ont tous perdu face aux « indignés » Ce grand mouvement populaire n’ayant qu’un but, reprendre le pouvoir laissé trop longtemps aux politiciens professionnels. Ce mouvement pour certains est de gauche, pour d’autres d’ailleurs, il n’est pas un mouvement politique. Les partis traditionnels aimeraient bien les ranger dans un tiroir, et la seule chose qu’ils ne veulent pas, avec l’aide des médias, c’est entendre dire que la population ne veut plus des « partis politiques ».

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  • Pendant que des renégats partent assassiner pour l’EI, le FN pousuit sa course en tête des sondages

    Un jeune Toulousain, parmi ceux qui furent encouragés par le gouvernement français à faire le djihad, est allé se faire sauter en Irak dans le but de tuer le maximum d’Irakiens. Ce misérable renégat, ce terroriste et cet assassin islamiste, avait brûlé son passeport français dans une vidéo. Son père et son frère, interrogés, étaient en liaison avec lui jusqu’au jour de son attentat terroriste. Son frère fait part de sa fascination pour la violence. Cette famille vivait dans une de ces cités où les jeunes influençables, avec des références identitaires détruites, peut-être aussi des familles brisées ou inexistantes, en arrivent à trahir leur pays et leurs ancêtres avec les valeurs traditionnelles de la civilisation chrétienne de la France. 

    Sans rien excuser de leurs crimes ni de leur trahison, ils ne sont pas aidés par les circonstances, ni par l’exemple des autorités de la République, force est de le reconnaître:

    « Deux hommes présentés comme français par l’Etat islamique auraient mené pour le compte du groupe terroriste des attentats contre des casernes de milices sunnites et chiites près de la ville d’Haditha, dans l’ouest de l’Irak. », « L’un d’entre eux désigné comme « Abou Maryam » serait Kevin Chassin, un jeune Toulousain, qui après s’être converti à l’islam, s’est radicalisé jusqu’à partir rejoindre les rangs de l’Etat islamique. »  (Source)

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  • Andrzej Duda, "l'inconnu"

    C'est un presque inconnu de la politique polonaise qui a étéélu dimanche comme président.

    Andrzej Duda, le candidat du parti conservateur Droit et justice (PiS), un parti politique polonais social-conservateur, catholique, eurosceptique et étatiste, a remporté l’élection présidentielle polonaise, dimanche 24 mai, avec 52 % des voix.

    Marie Bethanie

  • Nicolas Sarkozy à la recherche des Madeleine perdues

    Nicolas Sarkozy a rencontré dans son bureau la prénommée Madeleine, ancienne électrice de l’UMP passée du côté de la « force obscure » selon les critères en vigueur.

    « Longtemps je me suis couché de bonne heure ». Ainsi commence comme chacun sait À la recherche du temps perdu de Proust. Tout le monde, ou presque, connaît l’histoire de la petite madeleine trempée dans le thé qui soudainement rappelle au narrateur de la Recherche ou plus encore, reconstruit dans sa plénitude l’univers de sa tendre enfance à Combray. On peut se demander si Nicolas Sarkozy n’essaye pas d’une certaine façon actuellement de nous réécrire une Recherche, version moins longue, plus nerveuse, dans l’air du temps, bref télévisuelle.

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  • FN : la question vitale des alliances

    Lu dans L'Action Française 2000 à propos de la crise au FN :

    A"[E]st-il permis de pointerun relatif aventurisme stratégique du parti,lequel donne parfois l’impression d’adopter la tactique du doigt mouillé ? Sa communication précipitée, au lendemain des européennes, sur le « premier parti de France », qui a fini par se retourner contre lui lors des dernières départementales, en est l’exemple patent. Par ailleurs, il n’a guère tiré les leçons de la forte abstention. Or, cette fronde silencieuse contre les partis du Système n’a absolument pas été commuée en vote d’adhésion pour les candidats du Rassemblement bleu marine.

    Se pose, dès lors, la question cruciale – pour ne pas dire vitale – des alliances. Il demeure qu’un quart “seulement” des électeurs votent FN aujourd’hui, quand, à la présidentielle, il en faudra la moitié plus une voix pour parvenir au pouvoir... En outre, la ligne “ni droite, ni gauche” atteint ses limites, non pas tant dans la pertinence de fond d’une récusation d’un clivage aussi classique qu’effectivement dépassé, que dans la stratégie de conquête, d’aucuns, en son sein, estimant même qu’elle dérive vers le “ni droite, ni droite”, dans le but d’attirer une armada de militants dont l’opportunisme n’a d’égal que celui des jeunes loups arrivistes des partis concurrents.

    C’est précisément ce qui fait la force du néo-FN : un parti assurant des places et des perspectives de carrière politiqueque ni la gauche, ni la “droite” institutionnelles, saturées par le clientélisme et le prébendisme, ne sont plus en mesure de leur offrir. Cette arrivée massive d’adhérents incultes abhorrant, il y a encore peu, le vieux Satan de La Trinité, s’est accompagnée d’une refonte du corpus doctrinal entièrement expurgé de ses pages fondatrices, au profit de vagues slogans fossilisés et remis au goût du jour. La dédiabolisation (divinisation à l’envers, selon Michel Onfray) est passée concomitamment par une normalisation du discours et des actes selon les canons du politiquement correct. Marine percerait-elle sous Le Pen ? Ou Philippot sous Marine… ."

    Michel Janva