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élections - Page 558

  • Régionales : l'accord annoncé avec Les Républicains déchire l'UDI

    L'accord doit être validé mardi prochain par le bureau politique des Républicains. Mais la direction de l'UDI dément avoir participé aux négociations.

    Annoncé dans toute la presse ce jeudi, l'accord imminent entre l'UDI et Les Républicains pour faire liste commune à l'occasion des prochaines élections régionales sème la discorde au sein du parti centriste. En effet la rue de Vaugirard a consenti à laisser la tête d'une liste à Hervé Morin en Normandie, à Philippe Vigier dans le Centre-Val de Loire et à François Sauvadet en Bourgogne. S'il est élu, François Sauvadet s'engage à laisser sa place de président du conseil départemental de la Côte d'Or au Républicain François-Xavier Dugourd, élu de Dijon.

    L'affaire semble pliée et l'accord devrait être entériné mardi prochain par le Bureau politique des Républicains. Problème: ces tractations ont été menées sans que le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde n'ait vraiment son mot à dire. Et la direction du parti centriste dément formellement ce jeudi que les conditions soient réunies pour un accord au niveau national. «Lagarde n'a joué aucun rôle dans ces négociations», confirme au Scan un parlementaire UDI.

    Mardi dernier, à l'occasion du bureau exécutif de l'UDI, la motion que Jean-Christophe Lagarde a fait adopter était pourtant claire: «Le bureau exécutif mandate son président, Jean-Christophe Lagarde, pour mener les négociations avec ‘Les Républicains' afin d'atteindre ces objectif». «Cette union ne peut être possible que si elle est équilibrée, juste et équitable», proclame encore la motion. Un point qui n'a semble-t-il pas été atteint: «Les conditions pour un accord ne sont pas réunies pour le moment», affirme au Scan Jean-Christophe Lagarde. «Ces conditions portent sur deux aspects: trois têtes de listes à l'UDI dans les régions où nous sommes le mieux implantés et une proportion de militants UDI dans les listes qui corresponde à nos résultats locaux. Sur le premier point, il semble que nous allions dans le bon sens, mais je n'ai pas d'information sur le reste, il n'y a donc aucune forme d'accord national. Je ne demande pas plus que ce représente l'UDI mais je n'accepterai pas moins», tranche le chef de file de l'UDI, qui indique n'avoir eu aucun échange avec Nicolas Sarkozy depuis une semaine.

    Lagarde exclu du dialogue avec Les Républicains

    Le député de Seine-Saint-Denis a moyennement apprécié les commentaires dans la presse qui visent selon lui à saper son autorité, et qui seraient orchestrées par Hervé Morin et Les Républicains. «Si certains veulent discuter les équilibres locaux dans leur région, ça me va très bien. Mais ni Morin, et d'ailleurs ni Vigier ni Sauvadet, n'ont été mandatés pour négocier au nom du parti», relève Jean-Christophe Lagarde.

    Agacé par l'ultimatum du président de l'UDI qui souhaitait conclure «dans les dix jours», Nicolas Sarkozy a préféré négocier directement avec les candidats UDI. «Avec Sauvadet et Vigier, nous avons un échange direct avec Nicolas Sarkozy depuis un moment. Jean-Christophe Lagarde n'a pas le monopole du dialogue», admet volontiers Hervé Morin, président du Nouveau centre, et candidat malheureux à la succession de Jean-Louis Borloo. Auprès du Scan, il se défend d'avoir voulu «doubler» la direction de l'UDI. «Si j'en crois ce que dit la presse, nous sommes effectivement sur le bon chemin pour conclure un accord. Les conditions sont réunies avec une répartition des têtes des listes grosso modo 1/3 pour le centre et 2/3 pour les Républicains, qui correspond à l'équilibre des forces politiques. Après si Jean-Christophe Lagarde veut dire qu'il n'y a aucun accord, c'est sa responsabilité», s'agace l'ancien ministre.

    Quel a été le prix demandé par le patron des Républicains en échange des trois têtes de listes? Hervé Morin le dévoile volontiers: «Nicolas Sarkozy nous a demandé un engagement sur notre soutien à la participation du centre à la primaire. Je pense qu'il n'y a de toutes façon pas d'autre voie possible». De quoi accroître encore l'agacement du côté de la direction de l'UDI. «C'est leur position depuis six mois, la belle concession!, tacle Jean-Christophe Lagarde. Et ils ne peuvent pas avoir pris d'engagement sur la primaire puisque la décision d'y participer ou non doit être soumise au vote du congrès, début 2016!».«Si Hervé Morin passe des accords dans son coin, c'est qu'il n'est plus à l'UDI», tranche-t-il.

    Demeure une interrogation de taille: le maintien de la candidature de Chantal Jouanno en Ile-de-France. «Le sujet reste en suspens. L'arrivée de Bartolone dans la campagne change évidemment la donne. Un accord global entre les Républicains et l'UDI pourrait avoir pour conséquence notre retrait mais pour le moment elle est maintenue, j'attends de voir», indique Jean-Christophe Lagarde. Une chose est sûre, au-delà de l'accord avec Les Républicains, il restera aux centristes à trouver un terrain d'entente en interne.

    Marc de Boni

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFuyVFylkJlchcsYj.shtml

  • Législatives au Danemark : Victoire du Parti Populaire danois

    La première ministre danoise, la sociale-démocrate Helle Thorning-Schmidt, a reconnu sa défaite aux élections législatives qui avaient lieu hier et va présenter sa démission à la reine.

    C'est maintenant à Lars Lokke Rasmussen (chef du bloc de droite) d'essayer de former un gouvernement. Le Parti populaire danois (DF), anti-immigration, gagne 15 sièges et Lars Lokke Rasmussen va devoir composer avec lui pour gouverner.

    Le Parti populaire danois avait remporté les élections européennes de 2014 au Danemark avec 26,7 % des voix.

    Avec 21,1% des suffrages, cette formation, désormais premier parti de droite au Danemark, a même dépassé le parti Venstre (19,5%), qui en tant que traditionnel leader du bloc de droite, devrait prendre la tête du gouvernement. A l'issue du dépouillement, le bloc de droite (Venstre, Parti populaire danois -DF-, Alliance libérale et conservateurs) obtenait 90 sièges contre 85 au bloc de gauche, actuellement au pouvoir. Le DF remportait 37 sièges, soit trois de plus que Venstre et 15 de plus qu'il y a quatre ans. 

    L'union des droites, ça paye.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Selon un sondage, le Front National est le parti le plus crédible aux yeux des Français

    D’après une enquête réalisée par Odoxa pour « Le Parisien », 9 Français sur 10 ont une mauvaise opinion des partis politiques.
    Mais le Front National est jugé le plus proche des Français et le plus à même de proposer des solutions efficaces. Le titre de l’article commentant ce sondage est évocateur : « Les Français et les partis politiques : le FN domine le match ».

    Le FN a longtemps été tenu comme un parti protestataire, suscitant davantage un vote de rejet des autres partis qu’un vote d’adhésion à son propre projet
    Or 22 % des sondés le jugent capable de proposer des solutions efficaces — devantles Républicains (17 %) et le PS (13 %).
    Le PS et les Républicains paient leurs échecs successifs, notamment face au chômage. En effet, le FN reste puissant sur ses thèmes historiques, l’immigration et la criminalité. Mais, en plus, l’accent mis sur les problématiques économiques et sociales semble clairement porter ses fruits.

    Ces éléments redessinent ils profondément et durablement l’équilibre des forces politiques et augurent ils des victoires électorales pour le FN ? 
    D’après Gaël Sliman, directeur d’Odoxa, « La présence du FN à ce niveau, alors qu’une large majorité de Français le considère toujours à part du champ démocratique, bouleverse l’équilibre bipolaire habituel de la Ve République, au profit d’un système tripolaire ».
    Rappelons que ce mouvement n’a réellement un tissu d’élus locaux que depuis les municipales de 2014.

    Un an après, le bilan est bon, voire très bon comme le montre la récente réélection triomphale de Joris Hébrard à la mairie du Pontet
    Le Front National compte poursuivre sur cette lancée aux élections régionales : une ou deux régions emportées par le FN. En décembre, ce sera un bilan à présenter, en 2017 aux électeurs en gage de crédibilité. C’est sans doute pourquoi la caste politico médiatique et la justice concentrent leurs attaques sur le FN, dans l’espoir de perturber cette dynamique.

    http://fr.novopress.info/

  • Ce n’est pas du cinéma

    Marine Le Pen l’annonçait hier lors d’une conférence de presse, le Front National a  réussi à constituer un groupe au Parlement européen,  baptisé «  Europe des Nations et des Libertés», grâce au ralliement d’une députée britannique de UKIP et de  deux députés Polonais du  KNP. Ils permettent ainsi d’atteindre  le quorum des sept nationalités nécessaires,aux côtés des Français, des Autrichiens du  Parti de la liberté  (FPÖ), des Italiens de  la Ligue du Nord , des Néerlandais du PVV, des Belges  du  Vlaams Belang. Interrogé hier par BFM TV depuis le Parlement européen, Bruno Gollnisch s’est félicité de la constitution d’un groupe qui donnera une visibilité, un poids  et des moyens accrus aux adversaires de l’Europe de Bruxelles.

    Pour autant, Bruno a fait  savoir à Marine, qui a parfaitement compris sa position a-t-il précisé, qu’il ne rejoindra pas ce nouveau groupe. Réélu l’année dernière  député au Parlement européen  sur la liste menée alors  dans la circonscription Grand Est par Jean-Marie Le Pen, il a jugé que son honneur lui commandait de ne pas être membre d’un groupe à l’adhésion duquel  Jean-Marie Le Pen n’est pas convié.

    Rappelant qu’il avait appartenu dans le passé à plusieurs groupes au PE, qu’il en présida même certains, Bruno Gollnisch  a souligné  que bien évidemment il votera dans le même sens que ses collègues nationaux et patriotes de ce nouveau groupe  avec qui il gardait les meilleures relations.

    Frontistes qui comprennent l’attitude de Bruno beaucoup mieux que   l’acteur Vincent Cassel ne comprend les Français. Dans l’extrait d’ores et déjà publié  de l’émission « Conversation secrète » diffusée ce soir sur canal plus, ce dernier assène quelques unes de ses  vérités  à l’inénarrable Michel Denisot. Des  propos  qui éclairent assez bien l’aveuglement, le conformisme, la perte du sens des réalités des élites, de la caste au pouvoir,  de la coterie bobo à laquelle se rattache en général  le petit monde du cinéma et de l’audiovisuel.

    M. Cassel, qui a aussi tourné dans beaucoup de mauvais films,  mais qui n’est pas sans talent, n’a pas échappé la question existentielle du moment sur  la montée du vote FN…celle-là même qui était déjà  posée il y a trente ans à un Patrick Bruel.

    Sa réponse, certes exprimée dans un français assez chaotique et rapportée peut être de manière tronquée, vaut son pesant de cacahuètes : « Je vois une bande de mecs grossiers, vulgaires, incultes, énervés. C’est le flippe quoi,  tout d’un coup on  entend s’exprimer les images (sic) de Gollnisch en train d’attraper le truc  en tirant la langue (sic) c’est dramatique ». Vous l’aurez compris, il  tente ici  d’évoquer de manière intelligible le  coup du parapluie de Bruno Gollnisch pour attraper  le micro espion de l’équipe du petit journal  le 1er mai. Et le comédien d’assurer encore : «  Je ne sais même pas comment les gens ont envie de voter pour ces gens-là. Ca fait flipper ».

    Ce qui est « flippant »   Vincent Cassel, c’est qu’en réfléchissant un peu, vous auriez la réponse à votre interrogation…à laquelle  vous répondez vous-même dans l’autre extrait de cet entretien  : « Je suis peut-être trop cynique et je me dis que de toute façon, je ne vois pas de grande différence entre la gauche et la droite. Malgré tout, j’ai l’impression que tout le monde travaille un petit peu pour la même enseigne, à quelques détails près. Je n’ai pas l’impression qu’il y ait une gauche absolument de gauche. On est un peu au centre de toute façon en France. On n’aime pas quand c’est trop à droite ou trop à gauche. On aime bien quand c’est confortable. C’est le truc des vieux pays ça. On est un vieux pays »,

    Et bien  oui, c’est justement parce que  les partis du Système  sont tous peu ou prou à loger sous la même enseigne,  qu’il y a  entre eux une différence de degré mais non de nature,  qu’il existe un vote FN. Un Front National  dont les propositions alternatives, les analyses et les prédictions se sont révélées justes; ce que peuvent constater nos compatriotes dans leur vie quotidienne, et ça, ce n’est pas du cinéma.

    Alors oui,  la France  est une nation de gens mesurés comme le souligne  Bainville dans son « Histoire de France ».  Mais, comme il a su le faire dans les moments cruciaux ou se jouait sa survie,  le bon sens, l’instinct commandent à notre peuple  de  s’extraire de cette mollesse « confortable » (pas pour tout le monde !)  qui est en train de  tuer la France  à petit feu. Nous ne nous résignons pas au déclin et nous  savons nous,  affirme Bruno Gollnisch,  que notre « vieux pays »  possède un potentiel et des talents  extraordinaires, qu’il y  a encore de la place pour  un  avenir français.

    Ce qui est un souhait que l’on peut partager même si l’on  se sent  « pas très résistant » comme le disait Arletty…et que l’on vit au Brésil…non ?

    http://gollnisch.com/2015/06/17/ce-nest-pas-du-cinema/

  • Régionales : Ouverture à gauche de l'équipe Estrosi

    Jean-Jacques Aillagon fut ministre de la culture de 2002 à 2004 sous les gouvernements Raffarin. En 2012 Jean-Jacques Aillagon vire à gauche dans une tribune de « Libération » en annonçant « Le 22 avril prochain, je voterai François Hollande ». Jean-Jacques Aillagon est connu des lecteurs du Salon Beige pour ses "koonseries".

    Aujourd'hui, il rejoint l'équipe de campagne de... Christian Estrosi.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les Français ne supportent plus le régime des partis et cela profite… au FN !

    Une dépêche AFP reprise dimanche par de nombreux médias annonçait triomphalement que 75 % des Français ne font pas confiance au FN. Ce résultat qui semble sérieusement compromettre l’ambition d’accession au pouvoir de Marine Le Pen provient d’un sondage BVA réalisé les 11 et 12 juin pour Orange et i>Télé. Il semble par ailleurs confirmé par l’enquête réalisée et publiée exactement les mêmes jours par Odoxa pour Le Parisien/Aujourd’hui en France : seuls 15 % des Français s’y déclarent proches du FN.
    En réalité, ce que ces deux sondages mettent en lumière, c’est surtout l’extraordinaire rejet du système des partis par la population française.
    Le sondage du Parisien montre en effet que le pourcentage de Français qui se sentent proche du PS ou des Républicains ne dépasse pas non plus ce seuil des 15 %, tandis que l’enquête de BVA précise que le parti de François Hollande – qui exerce pourtant l’essentiel des pouvoirs qui n’ont pas été transférés à Bruxelles ou à Washington – n’inspire pas confiance à 2 Français sur 3 (67 %). C’est encore pire pour Les Républicains, qui sont au même niveau que le FN (74 %) en termes de méfiance. Les trois grandes formations de la vie politique française sont ainsi quasiment au même niveau… de rejet.
    Cela apparaît de façon encore plus explicite dans les détails de l’enquête Odoxa : près de 90 % des sondés déclarent avoir une mauvaise opinion des partis politiques. Le principal reproche qui leur est fait (par 83 % des sondés) est d’être « trop centrés sur les élections » et de ne pas être proches « des préoccupations des Français » (pour 91 % d’entre eux). En clair, l’opinion publique considère que les partis ne servent que leurs propres intérêts au lieu d’être au service de la collectivité. Cela veut aussi dire que ces partis sont perçus comme un obstacle au fonctionnement de la démocratie. Pire, car c’est là un phénomène nouveau : seuls 5 % des sondés considèrent comme « crédibles » ces formations qui exercent pourtant la totalité des pouvoirs officiels. Peut-être cela signifie-t-il justement que les Français ont désormais la certitude que le pouvoir est ailleurs et que la représentation nationale n’est qu’un théâtre coûteux et humiliant.
    En d’autres temps, une telle situation aurait été saisie par un Bonaparte ou un de Gaulle pour s’imposer à la tête de l’État et réformer profondément les institutions dans un sens qui satisferait à la fois leur ambition et les attentes de ces Français écœurés. Il y a près d’un an et demi déjà, le 24 janvier 2014, un sondage du CEVIPOF révélé par le magazine Valeurs actuelles montrait que la moitié des Français aspiraient à un système politique qui aurait à sa tête « un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ni des élections », autrement dit un régime autoritaire. 12 % d’entre eux déclaraient même souhaiter que « l’armée dirige le pays ». Personne n’ose plus poser la question aujourd’hui ! Ce serait inutile au demeurant, dès lors qu’aucun grand homme ne se profile à l’horizon, que le système des partis et des médias est bien verrouillé et que « la République » sait faire preuve d’autorité lorsqu’il s’agit de défendre les privilégiés.
    Dans ces conditions, le dégoût français devrait donc profiter à celui des partis qui est perçu comme le moins mauvais. Reprenons le sondage Odoxa : à la question « Quel est le parti qui vous semble le plus capable de proposer des solutions efficace ? », 13 % répondent le PS, 17 % Les Républicains et 22 % le FN. À la question « Lequel vous semble le plus proche des préoccupations des Français ? », 12 % répondent le PS ou l’ex-UMP, 13 % le Front de gauche et 22 % le FN. En conséquence, c’est peut-être bien le parti aux 75 % de rejet et aux 15 % d’adhésion qui pourrait profiter du dégoût général !
    François Falcon

    Boulevard Voltaire :: lien

  • Le FN : un parti très capable pour des solutions efficaces

    D’un côté, nous avons des partis de gouvernement qui ont alternativement échoué. De l’autre, une formation politique qui n’a encore jamais gouverné le pays.

    Le Parisien du 14 juin publie un sondage qui devrait « interpeller » : 90 % des Français ont une mauvaise opinion des partis politiques. Ce score n’est pas une surprise, mais il devrait tout de même amener les partis qui « concourent à l’expression du suffrage » selon notre Constitution, à se poser quelques questions sur leur légitimité. On sait que les notions de pays réel et pays légal sentent le soufre dans notre République engoncée dans ses préjugés, mais tout de même : ce score mériterait peut-être, de la part de nos politiques, un petit examen de conscience.

    Ce sondage a poussé la cruauté jusqu’à classer les partis selon trois critères : proximité avec les Français, honnêteté et capacité à faire des propositions efficaces. Là aussi, les résultats sont sans appel. En tête pour la proximité, le Front national avec 22 %, qui ainsi est conforté dans son image de parti populaire. De leur côté, le PS et Les Républicains sont loin derrière le parti de Marine Le Pen, ex-æquo, avec seulement 12 %. Parti d’élus, de notables, écuries présidentielles : on a tout dit sur ces deux partis et les deux congrès qui ont eu lieu dernièrement n’ont pu que conforter l’opinion dans ce sens.

    À la question « Parmi les sept partis suivants, quel est celui que vous jugez le plus honnête ? », les sondés placent en tête EELV et le MoDem avec 17 %, le FN venant juste derrière avec 16 %. LR et le PS se retrouvent encore une fois au coude à coude, loin derrière, avec respectivement 10 et 9 %. Sans tomber dans le réducteur « tous pourris », il faut reconnaître que ces deux partis ont leur lot de mis en examen et de condamnés que les autres partis ne peuvent aligner !

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  • "Faire sauter les digues avec le Front national"

    C'est la grande peur de la gauche. Dans le Vaucluse, le président sortant, le socialiste Lovisolo déclare :

    "Après les premières séances publiques et les réunions des différentes commissions, force est de constater que l'accord moral, le pacte de confiance et de responsabilité passés avec la Droite républicaine est mis à mal par le président Maurice Chabert. Je crains que nous allions vers un blocage de l'institution, et ce ne sera pas de notre fait, nous la Gauche."

    Qu'est-ce qui, aujourd'hui plus qu'en mars, pourrait rendre cet accord caduc ?

    "Au lendemain du premier tour, pour faire barrage à l'Extrême Droite, nous avons retiré nos candidats arrivés troisièmes et qui pouvaient se maintenir, et nous avons appelé à voter pour le binôme UMP. Nous avons fait le job, et bien au-delà. Nous pouvons considérer que, d'une façon ou d'une autre, la Gauche est partenaire de la victoire UMP dans 5 des 6 cantons où la Droite a été élue. Aujourd'hui, Maurice Chabert semble l'avoir oublié et préfère visiblement s'appuyer sur l'Extrême Droite que sur la Gauche pour gouverner le Département. Nous le constatons au sein des commissions ou lors de la mise en place des différentes structures, comme le Sdis. [...]

    "Maurice Chabert est en train de poser un marqueur en instaurant de fait une cogestion avec le FN. Il fait sauter les digues entre la Droite républicaine et l'Extrême Droite. À quelques mois des Régionales, c'est un véritable tournant et je souhaite vivement que soit reposée à Gauche la question du désistement républicain."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LE PARTI DE LA FRANCE fait FRONT à ASNIÈRES

    Le Parti de la France sera présent à l’élection municipale partielle d’Asnières-sur-Seine, ces 14 et 21 juin, dans le cadre du FRONT MUNICIPAL pour Asnières, conduit par Henri MASSOL. 
    Henri MASSOL a su fédérer autour de lui une large et complète union des Patriotes, très représentative des valeurs familiales et nationales qui sont les nôtres. Eric Pinel, membre du Bureau politique du PDF et ancien Député européen, y figure en troisième position. Le Parti de la France appelle donc les Asniérois à se mobiliser et à voter pour la liste FRONT MUNICIPAL POUR ASNIÈRES.

     

    Le PARTI de la FRANCE

     
    Source: PdF
  • Les Français et les partis politiques : le FN domine le match

    Selon un sondage réalisé par Odoxa pour «Le Parisien»-«Aujourd'hui en France», 9 Français sur 10 ont une mauvaise opinion des partis politiques. Mais le Front national est jugé le plus proche des Français et le plus à même de proposer des solutions efficaces.

    Les deux grands partis de gouvernement à la peine. Et un FN qui se revendique comme le parti antisystème au plus haut : tel est l’enseignement de notre sondage exclusif Odoxa.

    Nous avons demandé à cet institut de classer, dans une forme de match, les sept principaux partis selon trois critères. La proximité avec les Français, l’honnêteté, la capacité à faire des propositions efficaces.

    Verdict, le parti de Marine Le Pen surclasse tous les autres dans deux catégories (il est jugé le proche des préoccupations des Français et celui le mieux capable de proposer des solutions efficaces), n’arrivant troisième (16 %, un point derrière les écolos et le MoDem ex aequo, mais tout de même loin devant les socialistes et les Républicains à 9 et 10 %) que sur le critère de l’honnêteté.

    Un — relatif — revers pour le mouvement d’extrême droite qui a longtemps prospéré sur la dénonciation du « tous pourris », mais pâtit à l’évidence des affaires qui le touchent (les enquêtes judiciaires sur un magot suisse présumé de Jean-Marie Le Pen et sur les comptes de campagne de 2012, le drôle d’emprunt russe…).

    Plus révélateur du climat de défiance, le FN, longtemps tenu comme un parti protestataire suscitant davantage un vote de rejet des autres partis qu’un vote d’adhésion à son propre projet, apparaît ici comme le plus capable de proposer des solutions efficaces : 22 %, devant les Républicains (17 %) et le PS (13 %).

    Le PS et les Républicains paient leur impuissance à lutter contre le chômage

    Explication : dans une France devenue plus « dure » après les attentats de janvier, le FN reste fort sur ses thèmes de prédilection, la sécurité et l’immigration. Mais en plus l’accent mis par le stratège Florian Philippot sur des mesures écosociales d’inspiration gaullo-chevènementiste, loin du libéralisme ou du poujadisme des années 1980, semble porter ses fruits. A l’opposé, ses rivaux du PS ou des Républicains paient leur impuissance, avec Hollande comme avec Sarkozy, à lutter contre le chômage.

    « La présence du FN à ce niveau, alors qu’une large majorité de Français le considère toujours à part du champ démocratique, bouleverse l’équilibre bipolaire habituel de la Ve République, au profit d’un système tripolaire », commente Gaël Sliman d’Odoxa.

    Enfin, quand on les interroge sur le parti le plus proche de leurs préoccupations, les sondés placent là encore le FN en tête, devant le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier séduit d’ailleurs moins les Français que ses homologues grec ou espagnol. 45 % des Français pourraient ainsi voter pour Podemos et 40 % pour Syriza, alors que 25 % seulement se déclarent prêts à le faire pour le Front de gauche.

    notes

    Des partis politiques jugés en panne d'idées, ringards et éloignés des gens

    Dans une aussi vieille démocratie que la France, les résultats du sondage Odoxa pour notre journal ont de quoi surprendre, voire choquer : les Français détestent leurs partis. Seuls 10 % en ont une bonne opinion, dont 1 % une très bonne opinion. Brutal… C’est à droite que l’image des partis est la plus exécrable : 91 % de mauvaises opinions parmi les sympathisants de droite et 96 % parmi les sympathisants d’extrême droite.

    C’est bien simple, les Français ne trouvent que des défauts à leurs formations politiques et aucune qualité. Ils sont jugés trop centrés sur les élections, c’est-à-dire trop boutiquiers (83 %), démagogiques (54 %), inutiles (72 %), pas modernes (85 %), peu féconds en idées nouvelles (86 %), loin des gens (90 %), pas honnêtes, pas crédibles, etc. Gaël Sliman, président d’Odoxa, n’en revient pas : « C’est la première fois que dans une de nos enquêtes-crible ne ressortent que les défauts et aucune qualité. »

    Mais ce rejet des partis est pourtant à pondérer : 70 % de nos concitoyens ne répugnent pas à se définir comme sympathisants d’un parti. Mieux : un gros quart (34 % à gauche, 30 % à droite et 29 % parmi les sympathisants du FN) avoue avoir déjà été ou avoir pensé à devenir adhérents d’un parti.

    Une mauvaise opinion face à de grandes attentes

    Le paradoxe (pour ne pas dire la contradiction) est si fort avec le rejet des partis exprimé plus haut qu’on serait vite tenté de crier à la schizophrénie des Français. Gaël Sliman y voit pourtant une explication plus rationnelle : « En fait, cette enquête confirme à quel point le peuple français est un peuple très politique. Si nos concitoyens ont une aussi mauvaise opinion de leurs partis, ce n’est pas parce qu’ils ne les aiment pas mais tout simplement parce qu’ils placent en eux des attentes tellement hautes qu’ils sont déçus qu’ils n’y répondent pas. » Pour les partis, y a plus qu’à…

    Philippe Martinat

    source : Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFukyFuAAkhawiCQu.shtml