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élections - Page 575

  • UMP : Juppé refuse toute droitisation

    Ce brillant analyste qu'est Alain Juppé,  le seul Premier Ministre de la Vème République à avoir perdu les législatives... une année où il ne devait pas y avoir de législatives, a encore frappé en déclarant :

    «Je suis pour une ligne d'alliance de la droite et des centres et non pas pour une direction "à droite toute" qu'on dit "décomplexée" mais dont on voit bien qu'en réalité, elle fait le jeu du Front national». «On voit bien qu'une partie non négligeable des militants (UMP) est tentée de rejoindre le Front national. Eh bien, le rôle des dirigeants, c'est de ne pas suivre ce mouvement».

    Michel Janva

  • Thomas Joly (Parti de la France), candidat contre Sébastien Chenu et le « Rassemblement Rose Marine »

    Thomas Joly est secrétaire général du Parti de la France et candidat aux élections départementales dans l’Oise dans le canton de Beauvais 2. Il a bien voulu répondre aux questions du Rouge & Le Noir.

    R&N : Vous privilégiez une « organisation décentralisée, locale et régionale et l’enracinement électoral » ; ce qui a conduit le Parti de la France (PDF) à ne présenter ses candidats que dans un nombre restreint et ciblé de cantons. Comment ce choix s’est-il opéré ? Combien de candidats présentez-vous ?

    Thomas Joly : En effet, le Parti de la France ne fait pas de ces élections départementales une priorité. La réforme territoriale créant des conseils départementaux et divisant par deux le nombre de cantons – tout en maintenant le même nombre d’élus – n’est comprise par personne et n’intéresse pas les Français. Nous avons toutefois décidé de tester quelques candidatures dans des cantons spécifiques où il semble possible de tirer notre épingle du jeu.

    Le Parti de la France présente ainsi les candidats suivants :

    • Thomas Joly et Monique Thierry – Beauvais 2 – Oise
    • Monique Delevallet et Kévin Reche – Calais 2 – Pas-de-Calais
    • Katy Basseux et Dominique Slabolepszy – Marly – Nord
    • Pierre Deplanque et Dolorès Thomas – La Couronne – Charente
    • Dominique Chalard et Jean-Claude Perdreau – Pont-du-Château – Puy-de-Dôme
    • Patricia Goutay et Dominique Morel – Brassac-les-mines – Puy-de-Dôme

    Et le Parti de la France soutient les candidats suivants :

    • Jean-Christophe Fiaschi et Valeria Vecchio – Draguignan – Var
    • Magali Martinez et Thierry Vermeille – Sorgues – Vaucluse
    • Christophe Chagnon et Marie-France Veyret – Échirolles – Isère

    R&N : Vous êtes vous-même candidat sur le canton de Beauvais 2 avec Monique Thierry. Comment comptez-vous défendre les valeurs du PDF à l’échelle départementale ? Quelles sont les domaines de compétences qui relèvent des départements et sur lesquels il est possible d’influer ?

    Thomas Joly : Outre le fait que nos candidatures servent de tribune politique pour le programme de reconquête nationale du Parti de la France, il est tout à fait possible d’appliquer le patriotisme social, par exemple, à l’échelle départementale. Nous prônons l’exclusivité nationale pour l’attribution des aides sociales (distribuées par le département) ainsi que pour les logements sociaux qui doivent bénéficier, selon nous, uniquement aux Français. Autre exemple : en matière de sécurité, nous nous engageons à aider les communes qui souhaitent s’équiper de matériel de vidéo-surveillance ou armer leur police municipale.

    Nous avons choisi de nous présenter dans le canton de Beauvais 2, avec Monique Thierry (Conseillère municipale de Beauvais et Conseillère communautaire) pour nous opposer à l’UMPS mais aussi à la candidature de Sébastien Chenu qui portera les couleurs du Rassemblement Rose Marine. Symbole effrayant de la mutation du néo-FN, ce militant gay (co-fondateur de l’association GayLib, organisateur de l’Europride à Marseille en 2013) est une véritable girouette politique, islamo-compatible et européiste.

    R&N : Vous incarnez une « droite nationale des valeurs ». Comment exister à coté du Front National dans un pays où toute l’attention médiatique se porte sur les gros partis politiques, en laissant peu de place aux formations plus modestes ?

    Thomas Joly : Il est clair que le casting républicain est médiatiquement et électoralement verrouillé afin que les marionnettes du Système, trop heureuses de se partager mandats et prébendes, maintiennent un semblant d’illusion démocratique pour les Français. Il est évident que tous ces gens n’ont aucun intérêt à ce qu’émerge une nouvelle force de droite nationale prônant la décolonisation migratoire, la désislamisation ou encore l’arrêt de la dissolution des mœurs. Nous sommes les parias de la classe politique française. Néanmoins, il n’est pas question d’abandonner le terrain électoral à tous ces imposteurs qui trompent les Français. Nous devons demeurer un recours et une structure d’accueil pour les plus lucides. Les choses peuvent vite basculer en politique, l’Histoire nous l’a montré. A nous de nous tenir prêts et de savoir saisir notre chance quand elle se présentera. Les événements nous donnent hélas raison. Nos compatriotes n’auront bientôt plus d’autre choix que de collaborer avec les responsables de la destruction de la France et de ses valeurs de civilisation ou bien de rejoindre les véritables défenseurs de la France française. A force de se renier, de s’aplatir avec zèle devant les diktats des lobbies de la pensée unique, le Front National de Marine Le Pen n’est plus ce pôle anti-Système qu’il a pu incarner autrefois.

    R&N : La gauche invoque à tout bout de champs les « valeurs de la république » et reprend en ce moment cette expression jusqu’à l’overdose. Mais y a-t-il vraiment des valeurs de la république ? Si oui, quelles sont-elles réellement ?

    Thomas Joly : En effet, quelles sont-elles ? L’immigration-invasion ? Le socialisme ? Le mondialisme ? L’athéisme ? L’avortement ? Le fiscalisme ? L’islamophilie ? Le laxisme judicaire ? La falsification de l’Histoire ? La laïcité ? Le mariage homosexuel ? J’aimerais que l’on m’explique en quoi les prétendues « valeurs de la République » ont jusqu’alors protégé la France de quoi que ce soit et la protégeront des défis que nous devrons relever avec les autres peuples européens au cours du XXIe siècle.De Mélenchon à Marine Le Pen, ils se revendiquent tous des « valeurs de la République », pratiquant une surenchère sémantique digne des loges les plus hystériques. Au Parti de la France, nous ne souscrivons pas à cette vision maçonnique de la Nation française.

    R&N : Le monde de la culture est profondément ancré à gauche. La droite nationale peut-elle seulement gagner la véritable bataille politique, et non uniquement la bataille électorale si le pouvoir culturel lui échappe entièrement ? Comment reprendre le contrôle de cette sphère culturelle et médiatique dans laquelle la droite dans son ensemble est généralement absente ?

    Thomas Joly : Le milieu dit « culturel » est gangréné par la gauche parce que celle-ci se l’est octroyé comme une chasse gardée grâce au copinage et au clientélisme, l’arrosant de subventions avec l’argent des Français. Seulement, tous ces gens se sont tellement éloignés du beau, du bien, du vrai qu’ils se sont déconnectés du pays réel. Leur art n’est pas destiné au peuple français mais à une pseudo-élite qui s’autocongratule au sein de son propre microcosme. En guise de culture populaire, les Français subissent un matraquage idéologique à base d’antiracisme, de repentance, de culpabilisation, de métissage, de pornographie, d’homosexualisme, d’antichristianisme, etc.

    Il suffira de couper les vivres à ces pseudo-artistes pour qu’ils retournent se terrer dans les égouts dont ils n’auraient jamais du sortir. En cas de basculement politique, le milieu culturel actuel sera balayé comme toutes les émanations de ce Système vermoulu qui s’écroulera dans son ensemble.

    Néanmoins, en attendant ce jour béni, il est absolument nécessaire de proposer et de soutenir toutes les initiatives s’opposant à la culture d’État et s’inspirant des valeurs de la France éternelle. Continuer la lecture 

  • À force de taper sur le FN, on finit par taper sur ses candidats

    La montée du FN est actuellement une nécessité vitale pour le régime. C’est la seule porte de sortie dont il dispose.

    À force de taper sur le Front national, on finit par taper sur ses candidats. Preuve en est la courageuse agression perpétrée sur une femme de 83 ans à Sartrouville : alors qu’elle collait, seule, des affiches sur un panneau électoral, cette suppléante a été prise à partie par deux « jeunes » qui l’ont frappée au visage et lui ont déversé son seau de colle sur la tête. La vieille dame n’a dû son salut qu’à l’intervention d’une institutrice qui s’est portée à son secours.

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  • Avec nous avant qu’il ne soit trop tard ? Nous sommes prêts

     Vingt-trois personnes dont  dix-huit touristes étrangers (deux Français sont au nombre des victimes, sept de nos compatriotes sont également blessés) ont été tués hier à Tunis (Tunisie), au musée du Bardo, dans une attaque à la kalachnikov menée par deux assaillants, mis hors d’état de nuire, Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui. L’un d’entre eux au moins était repéré comme ayant des sympathies djihadistes. Il s’agit du premier attentat visant des étrangers dans le pays depuis la révolution de 2011 et surtout depuis celui revendiqué par Al Qaïda en avril 2002 contre une synagogue, à Djerba (sud), dans lequel avaient notamment péri quatorze Allemands et deux Français. La Tunisie n’en est pas moins en proie à un terrorisme larvé depuis quatre ans, -une katiba islamiste sévit à la frontière algérienne- et des milliers de jeunes Tunisiens sont partis combattre en Irak et en Syrie dans les rangs de l’Etat islamique (EI, Daech). 500 d’entre eux seraient d’ores et déjà rentrés en Tunisie. Bien évidemment la déstabilisation de la Libye voisine, livrée aux lutes intestines entre factions et aux menées sanglantes de l’EI,  est un facteur d’inquiétude supplémentaire pour la Tunisie. Nous n’avons pas fini de mesurer les conséquences catastrophiques, pour toute la région et bien au-delà,  de la liquidation du régime de Kadhafi voulue par le mauvais trio d’apprentis sorciers Sarkozy-Juppé-BHL…

     C’est le terrorisme islamiste sanglant et lâche là qui inquiète légitimement les Français et non pas le FN comme le répète fébrilement et avec une haine inquiétante Manuel Valls sur tous les plateaux et les estrades.

    Une haine sans cesse ressassée dans les rangs du pouvoir, constate Bruno Gollnisch, qui favorise un climat de violence et de passage à l’acte contre les militants frontistes. Mardi matin, Marie-Francoise Lagroua, 83 ans, suppléante de Kamélia Ignatov dans le canton de Sartrouville (Yvelines), a été violemment tabassée sur la voie publique par un homme et une femme âgés d’environ 25 ans selon les témoins, qui l’ont traitée de «raciste» et menacée de mort, alors qu’elle collait des affiches pour les élections départementales.

     Les deux salauds, il n’y a pas d’autres mots, ont lâchement pris la fuite lorsqu’une institutrice est intervenue pour aider Mme Lagroua. «Nos adversaires perdent les nerfs et en viennent à commettre des voies de fait sur nos candidats, jusqu’aux plus âgés et aux plus faibles», a réagi Philippe Chevrier, Secrétaire départemental du FN dans les Yvelines.

     Un Premier ministre aux nerfs fragiles et tremblant de colère qui était hier soir à Carvin dans le Pas-de-Calais pour une réunion publique…sans réussir d’ailleurs à remplir la salle de quelques centaines de places mise à sa disposition… Dans cette nouvelle place forte  électorale de l’opposition nationale, populaire et sociale, M. Valls a de nouveau menti effrontément sur le programme frontiste, l’Europe de Bruxelles , la situation de notre  pays et a redit sa «peur» du FN.

     Même son de cloche du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, invité  hier du  Forum France Bleu-France Info. L’ex militant trotskyte rallié à la gamelle sociale-démocrate a dénoncé avec la même virulence et  les mêmes mensonges, comme il l’avait fait  le dimanche précédent sur France cinq,  «l’impunité » dont jouit « le FN ».  « Aujourd’hui, on peut dire ce que l’on veut dans l’espace public, on peut faire ce que l’on veut, être soutenu par les banques poutiniennes (sic) , détourner les fonds du Parlement européen pour financier l’ensemble de son appareil politique (resic), ça n’intéresse personne. » «Le danger, c’est l’irrésistible ascension du FN sur des thèmes qui sont perturbants pour notre démocratie, quand on voit que dans 60 départements, il y a des propos homophobes, islamophobes, racistes, antisémites qui sont prononcés, on balaye ça, d’un revers de main ».

     Certes, quant il veut bien prendre la peine d’abandonner la langue de bois, le premier sec(ré)taire du PS peut être plus lucide. Benoit Rayski  rappelait le 15 mars  sur le site Atlantico la réponse faite par M. Cambadélis au journaliste de France Inter qui expliquait que « les députés frondeurs de son parti imputaient la montée du Front National au chômage, à la crise, à la politique libérale de Valls et de Macron ». Que nenni selon  « Camba»  : « quand on fait du porte à porte, vous savez ce qu’on entend sur les immigrés ? Il y en a trop, il y en a trop, ce n’est plus possible ! ».

     Et M. Rayski de noter que « le Front National se nourrit d’un rejet de l’immigration (…).  Qui en France n’a pas entendu parler des milliards déversés sur les banlieues, de plan Marshall en politique de la ville en passant par SOS banlieues ? Et tout ça pour quoi ? Pour rien ! Dans ces coins de France choyés par la manne publique le chômage augmente bien plus qu’ailleurs (s’est-on demandé pourquoi il y avait tellement plus de sans-emploi au Mirail que dans tout autre quartier de Toulouse?). La délinquance, le trafic de drogue, les règlements de compte y ont pris des proportions effrayantes qui ne sont nullement corrélées à telle ou telle politique gouvernementale. Des années, des dizaines d’années que ça dure…».

     « Tout le monde sait que trop c’est trop. Que les dizaines de milliards engloutis dans les territoires perdus de la République sont en quelque sorte un salaire de la peur versé par les gouvernements successifs pour tenter d’amadouer des bénéficiaires prompts à l’émeute. Continuer à le faire, persévérer dans le déni du réel, nourrit une colère et un ressentiment qui ont fait du Front National le premier parti de France ».

     Alors,  c’est vrai, la caste politico-médiatique  s’abrite  souvent derrière des   formules toutes faites, met  la tête dans le sable,  se rassure à bon compte sur le FN en pariant sur sa nullité, en dressant le portait d’une formation composée de velléitaires et d’abrutis.

     Exemple parmi d’autres,  François Sapy, dans La  tribune de Lyon le  10 mars, commentait l’implication annoncée   de Bruno Gollnisch dans la campagne à venir des élections régionales en PACA.  « Bruno Gollnisch écrivait-il, a toujours été pour moi un profond mystère. Affable, cultivé, drôle même parfois, il n’en reste pas moins un type dont les idées sont insupportables. C’est avec lui que j’ai pris conscience, jeune journaliste, à quel point il ne fallait pas se fier aux faux gentils. Gollnisch, c’était un clown. Il faisait rire parfois, parce qu’il était loin du pouvoir. Je ne crois pas qu’il arrivera à diriger un exécutif comme la région PACA, parce qu’il a trop le goût de la provoc pour exercer le pouvoir ».

    M. Sapy se pique d’être un observateur, depuis de longues années, de la vie politique. Mais faire mine méconnaître ( ?) à ce point les travaux, les qualités, le sérieux, la finalité et les raisons de l’engagement  dans la vie publique de Bruno Gollnisch, attestés très largement par ses actions, ses interventions, ses écrits, ses analyses, ses réflexions en tant que président de groupe FN au Conseil régional, député européen et dirigeant du Front National, en dit très long sur l’aveuglement et les mensonges des faiseurs d’opinions.

    Cette propagande antinationale martelée quotidiennement, mais à l’efficacité très déclinante, est-elle encore en mesure de détourner nos compatriotes de l’alternative sociale, économique, identitaire, patriotique incarnée par le FN ? Un récent sondage, dont nous faisions état, montre qu’ils sont très largement satisfaits de la gestion des maires frontistes. Les Français sont désormais nombreux à vouloir juger sur pièce le FN en lui donnant les commandes de la France.  Avec nous avant qu’il  ne soit trop tard ?  Nous sommes prêts.

    http://gollnisch.com/2015/03/19/avec-nous-avant-quil-ne-soit-trop-tard-nous-sommes-prets/

  • Charlie Hebdo, ou l’imposture de Mai 68

    Je rêve ou bien c’est un nouvel appel, un énième appel au sexe hippie, au libertinage pour tous, à la frivolité peinarde, par Luz le lucide, dessinateur crypto-bab ?

    « Baisons avant les élections, on votera moins con ! » Qui parle ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que c’est que cette injonction ? Signifie-t-elle que certains votent « con » ? C’est quoi, voter « con » ? Ça doit être, vu le journal – il s’agit de la une de Charlie Hebdo daté du 11 mars dernier -, voter à gauche, ou voter à droite, ou sans doute voter FN ? Mais alors quoi, ceux qui voteraient FN seraient donc des gens qui ne baisent pas, pas avant les élections en tout cas… Qui baisent après ? Pour les fêter ? Ces mal baisés, ces non baisables, qui votent FN parce qu’ils ont une revanche à prendre sur la vie ! Ah ben, voilà, on l’a, l’analyse que tout le monde attendait et qui nous manquait tant ! Le vote « con », le vote « FN » n’est plus un vote de protestation, mais de frustration ! Et les autres voteraient « pas con », parce qu’ils sont pas frustrés, parce qu’ils baisent tout simplement ! Mais oui ! Mais comment n’y avait-on pas pensé avant !

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  • Mais de qui parle Christiane Taubira ?

    Elle vient de déclarer :

    "Quand il était ministre des Affaires étrangères et premier ministre, j'étais parlementaire donc j'ai eu l'occasion de voir de près son travail. Je suis persuadée qu'il a des valeurs, et des valeurs républicaines qui se raréfient dans le parti auquel il appartient."

    Et à propos de sa position sur la loi Taubira :

    "Il a su prendre de la hauteur. On l'a pressé en disant ‘vous allez abroger en reprenant des responsabilités'. Il a dit que ça n'a pas de sens. Il a eu le courage, face à son camp, de dire que même si nous n'étions pas d'accord, c'est une réforme de société. Ce n'est pas la peine de casser pour le plaisir de casser. Je trouve que c'est vraiment de la hauteur d'homme d'État et moi je le considère comme un homme d'État"

    Pour ceux qui auraient encore des doutes, il s'agit d'Alain Juppé.

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • J-C Fromantin : "Les Français n’attendent pas une coalition défensive contre le Front national mais une remise en cause d’un système qui ne fonctionne plus"

    A quelques jours des élections départementales, Jean-Christophe Fromantin revient sur les enjeux politiques d’un Front national historiquement haut dans les sondages, et sur la lecture que devraient en faire les partis traditionnels.

    Atlantico : On vous voit davantage comme une personnalité en dehors des clous en politique : issu de la société civile, vous comptez vous démarquer davantage par les propositions, parfois en rupture, plutôt que par les logiques politiciennes. Pour autant, cette attitude n’a pas toujours porté ses fruits, en témoigne les résultats lors des élections à la présidence de l’UDI il y a quelques mois. En quoi cette différence peut-elle constituer une entrave en politique ? D’une manière générale, comment se gère-t-elle ?

    Jean-Christophe Fromantin  : Au contraire, c’est avec ce positionnement libre et éloigné des constructions politiciennes, que j’ai été élu à la fois maire et parlementaire.

    Jusqu’à présent cela m’a plutôt servi … Et c’est logique, car mon engagement politique part du même constat que celui des 90% de Français qui disent ne plus faire confiance aux hommes politiques, ni aux partis traditionnels. Je ne supporte plus ce langage démagogique, ces attaques personnelles, cette critique systématique et l’absence de vision qui caractérise le débat politique. Je n’ai pas envie d’être un homme politique comme les autres. J’ai envie d’entreprendre pour ma ville, pour mon pays, d’oser, de réformer, de réinventer, de renverser la table s’il le faut, mais surtout pas de m’installer dans le confort d’une carrière politique.

    La réforme territoriale, dont vous avez récemment vilipendé le 3ème volet à l’Assemblée, rend les futures responsabilités des élus des départementales floues. Selon vous, quels sont alors les vrais enjeux de ces élections ?

    Avec la réforme territoriale nous avions une occasion formidable de bâtir la France de demain : en créant de nouvelles régions autour de quelques métropoles ouvertes sur le monde ; en structurant la France autour de 500 villes moyennes pour offrir à chacun le bouquet de services publics auquel il peut légitimement prétendre ; en proposant une nouvelle carte des mobilités et de l’aménagement du territoire ; et en lançant une grande réforme de l’organisation de l’Etat. Plutôt que d’adapter la France aux nouveaux défis, on a bricolé en maintenant toutes les épaisseurs du millefeuille territorial. Les départements sont une échelle qui se justifiait sans doute à la fin du XVIIIème siècle mais qui peine aujourd’hui à trouver sa place dans une nouvelle ambition territoriale. C’est la raison pour laquelle l’intérêt de cette élection échappe de plus en plus aux Français. Du coup, le véritable enjeu sera sans doute dans la lecture des résultats et dans les enseignements que l’on tirera des messages politiques que les Français vont adresser. [....]

    La suite sur Atlantico

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?J-C-Fromantin-Les-Francais-n

  • Qui sont les cumulards qui se présentent aux départementales ?

    Parmi les 18 192 candidats aux départementales, l’immense majorité sont inconnus du grand public. Néanmoins, ces élections voient également quelques personnalités briguer le suffrage des électeurs, dont en premier lieu des élus d’envergure nationale.

    Les 22 et 29 mars 2015, 44,2 millions d’électeurs seront appelés aux urnes pour départager plusieurs milliers de candidats, parmi lesquels des élus nationaux. AFP/REMY GABALDA

    Pour ces élections, on comptera ainsi 64 députés et 46 sénateurs candidats, ainsi que les maires de trois grandes villes : les socialistes Alain Millot et Dominique Gros, respectivement maire de Dijon (Côte-d’Or) et de Metz (Moselle), et l’UMP Pierre-Christophe Baguet, maire de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

    Outre ces élus, trois membres de l’actuel gouvernement seront candidats. Il s’agit du ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, Patrick Kanner, et de deux secrétaires d’Etat, André Vallini (réforme territoriale) et Ségolène Neuville (personnes handicapées, lutte contre l’exclusion). Par ailleurs, trois eurodéputés (deux FN et un UMP) se présentent.

    Les présidents de conseils généraux sortants sont nombreux à se représenter. Et dans un certain nombre de cas, ils sont en situation de cumul des mandats : sur 42 présidents de départements à se représenter, pas moins de 33 cumulent ! Plus précisément, 23 sont sénateurs et présidents de conseil général, et 10 sont à la fois députés et présidents de conseil général. En termes de couleur politique, le PS, qui a pourtant fait voter – certes dans la douleur – une loi contre le cumul, se distingue par le nombre de ses élus qui sont également candidats aux départementales : 79 personnes au total, plus que l’UMP (45 personnes). Dans le détail, 34 députés socialistes (dont quatre présidents sortants de conseils généraux), deux maires de grandes villes et 18 sénateurs du parti (dont 10 présidents sortants de conseils généraux) sont candidats. [....]

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Qui-sont-les-cumulards-qui-se

  • Pour Marine Le Pen, il est "possible de faire autrement" que le PS et l'UMP

    Marine Le Pen a affirmé mardi soir qu'il était "possible de faire autrement" au pouvoir que l'UMP et surtout que le PS, cible centrale d'un discours offensif qu'elle a tenu dans le Vaucluse, détenu par le PS et que le FN rêve de conquérir aux départementales des 22 et 29 mars.
    Immigration, politique économique, désindustrialisation, sécurité, fiscalité, "communautarisme"... : "On vient me dire à moi qu'il n'est pas possible de faire autrement. Mais c'est fini le temps où les Français gobaient leurs mensonges ! Oui, tout est possible, et il est possible de faire radicalement différent de ce qu'ils ont fait", a-t-elle affirmé dans une longue anaphore, devant plus d'un millier de ses partisans réunis au Pontet, une ville remportée par le FN en mars 2014 (l'élection a été annulée depuis).
    Jouant l'indignation, elle venait d'user d'une autre opposition : "Ce n'est pas le FN qui est responsable des 8 millions de chômeurs, c'est eux ! Ce n'est pas le FN qui est responsable des 1.800 milliards de dette, c'est eux ! Ce n'est pas le FN qui est responsable de l'explosion de la délinquance et du sentiment d'impunité totale des voyous, c'est eux ! Ce n'est pas le FN qui est responsable des 9 millions de pauvres, c'est eux ! Ce n'est pas nous qui sommes responsables de la montée du fondamentalisme islamiste dans nos quartiers, dans nos campagnes, c'est eux !"
    L'eurodéputée a opposé la France des villes et des banlieues, "où l'argent coule à flot", à la France rurale, où "on organise la désertification". "Mais quittez donc vos campagnes, comme ça on pourra tout fermer et faire les économies que réclame le maître bruxellois devant lequel nos dirigeants avancent en toutes circonstances à genoux. Telle une idole, brutale et insatiable, il demande toujours plus de sacrifices humains, d'hommes et de femmes", a-t-elle dit.
    Se campant comme la principale opposante au gouvernement socialiste, elle a alimenté le duel que lui livre Manuel Valls : "Valls le petit caramel il a peur !"
    Et du même coup elle a évacué en quelques phrases assassines l'UMP, qui talonne pourtant le FN dans les enquêtes d'opinion avec ses alliés centristes de l'UDI, mais qui "par sa faiblesse d'âme, son absence de courage, ses promesses trahies cent fois, a permis l'arrivée au pouvoir du PS".
    - Le Vaucluse, favorable au FN -

    "Sur le papier, le Vaucluse est une terre bénie des dieux", a-t-elle dit, avant d'énumérer les maux frappant ce département particulièrement pauvre, dont elle a rendu responsable le PS : "Depuis 2001 et l'arrivée du socialisme départemental, le Vaucluse est une caricature de la politique nationale, régi par le funeste triple I: immigration, insécurité, impôt".
    Le Vaucluse a voté à plus de 36% pour le FN aux européennes en 2014, 17 points devant l'UMP et 25 devant le PS. Lors de la conférence de presse préalable, Marine Le Pen s'est dite assurée que le FN accèderait au second tour des départementales dans l'ensemble des cantons du département.
    Sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, députée du département, a dit son espoir que le FN remporte "au moins 6 cantons" sur 17. Ce qui ne fait pas une majorité, dans un département où la rivalité avec un autre parti d'extrême droite, la Ligue du Sud, pourrait coûter des voix voire des seconds tours au parti --le risque existe dans deux cantons, veut croire la députée-- et où l'UMP s'est disloquée face à la puissance locale du FN.
    Parlant du Vaucluse, mais aussi de l'ensemble des départements, Marine Le Pen a garanti qu'"un vote UMP ou PS (serait) une goutte dans le ciment de l'immobilisme. Un vote FN-Rassemblement bleu marine sera un souffle de liberté, de renouveau."
    "M. Hollande a dit il y a quelques jours qu'il voulait arracher les électeurs au FN, eh bien nous voulons arracher les cantons aux socialistes!" a-t-elle dit.
    "Ces élections départementales peuvent marquer le début de la disparition tranquille du PS", espère Mme Le Pen. Qui prévient que ce scrutin n'est qu'une étape : "D'ici quelques mois, nous enclencherons sur les régions, puis nous partirons à l'assaut de l'Elysée et de l'Assemblée nationale". Objectif 2017.

    Afp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukyyVApkFESkwvAJt.shtml