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élections - Page 574

  • Le FN rate la première place mais revendique «un vote massif»

    « un vote massif »

    Malgré un score plus bas qu’attendu, le Front national tient à souligner sa progression. Marine Le Pen demande la démission du premier ministre.

    Attendu par les sondages à la pôle position, le Front national doit se contenter, dimanche soir, de la seconde place. À l’issue du premier tour des élections départementales, le parti de Marine Le Pen est arrivé derrière l’UMP. Un score qui semble toutefois satisfaire la présidente du Front national.

    Depuis le siège du parti, à Nanterre (Hauts-de-Seine), elle s’est félicitée d’un « vote massif ». « Sans implantation locale, avec un seul sortant sur 4000 élus départementaux, le Front national réussit l’exploit de dépasser largement dans une élection locale son score des élections européennes (26%, ndlr) », a lancé l’eurodéputée. Pour celle-ci, « ce vote massif, qui s’enracine, montre que les Français veulent retrouver leur liberté ». « Je suis toujours restée prudente sur les sondages. Les élections locales sont liées à l’implantation. Et nous avons un déficit d’implantation », a-t-elle insisté, interrogée par Le Monde.

    « Désaveu cinglant pour le premier ministre »

    Plus que sa propre déception de ne pas décrocher la première place du podium, Marine Le Pen s’est attachée à railler un « désaveu cinglant pour le premier ministre » qui, a-t-elle dit, « a cru pouvoir prendre la tête d’une campagne contre le peuple, une campagne ordurière et violente en stigmatisant des millions d’électeurs français ». Pendant la campagne, Manuel Valls avait revendiqué « la stigmatisation » de la présidente du Front national. « L’unanimité des attaques a été scandaleuse et bien le résultat de ce soir est la plus belle des réponses que le peuple pouvait faire au système », a poursuivi Marine Le Pen. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    Mise à jour des résultats

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-FN-rate-la-premiere-place-mais

  • La France tripartite

    Tous les résultats sont sur le site du ministère de l'Intérieur.

    A l'issu du 1er tour, on compte 220 élus de droite (soit 110 binômes) 56 de gauche, 8 Front national et 6 divers. L'abstention, toujours grande gagnante, s'élève à 49,82%, selon le ministère.

    Le second tour devrait donner lieu à 1536 duels, 314 triangulaires et même une quadrangulaire, en Haute-Vienne. Le FN sera présent dans 772 duels, 297 triangulaires et l'unique quadrangulaire, soit dans plus de la moitié des cantons au total. Sous réserve qu'il y ait des désistements cette semaine. Les binômes ont jusqu'à demain soir pour se retirer. Le FN est arrivé en têtedans 43 départements sur le 98 concernés. Le parti a obtenu ses meilleurs scores dans le Var (38,90%), l'Aisne (38,76%), le Vaucluse (37,40%), le Gard (35,54%), la Haute-Marne (35,13%) et l'Oise (35,11%).

    La quadrangulaire est celle du canton d'Ambazac (Haute-Vienne), où le PS est arrivé en tête (26,93%), juste devant le FN, le PCF et l'UMP-UDI (respectivement 25,32%, 24,36% et 23,39%).

    Jusqu'à cette élection départementale, le PS comptait 1 439 conseillers généraux. Au soir du premier tour, plusieurs centaines sont déjà éliminés. Selon le secrétaire d'État en charge des Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, le PS devrait être absent du second tour dans 500 cantons. Après des municipales calamiteuses, cela reste un nouveau coup dur pour le PS, notamment sur le plan financier puisque certains de ces élus reversent au PS une partie de leurs indemnités. 

    Du côté de l'UMP, selon les hypothèses les plus optimistes, l'UMP-UDI serait en mesure de gagner une trentaine de départements et deviendrait majoritaire dans plus de 70 conseils départementaux. Pour Nicolas Sarkozy qui jouait la crédibilité de son retour à la tête du parti, c'est un succès. La «droitisation» de son discours dans la dernière ligne droite - sur le voile à l'université ou les cantines scolaires - a produit ses effets. Une leçon que les gauchistes de l'UMP devraient méditer.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Départementales : quelques résultats et réactions

    D'après Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement,la gauche aurait été éliminée de 500 cantons au premier tour. Le PS devait perdre la Seine-et-Marne, où il ne serait capable de se maintenir que dans 6 à 7 cantons, alors qu'il en faut 12 pour obtenir la majorité au conseil départemental. Il y aura dans le reste des duels entre l'UMP et le FN.

    Le ministère de l'Intérieur comptabilisait 266 élus à 23h :

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    Le Front national termine en tête dans une majorité des 17 cantons du Vaucluse. Au Pontet, le Front national a fait élire ses candidats dès le premier tour avec plus de 53% des voix. Pour prétendre ravir le conseil général du Vaucluse au président socialiste Claude Haut, il lui faudra être devant au second tour dans une majorité des 17 cantons, et faire face à la concurrence de la Ligue du sud. A Bollène, les deux partis seront directement au contact pour une triangulaire (incertaine si le FN et la Ligue trouvent un accord) qui opposera le PS arrivé en tête (37,4%) devant la Ligue du sud (32,7%) et le Front national (29%).

    Se démarquant de la ligne du "ni-ni" de son allié UMP, le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a appelé à "faire barrage à l'extrême droite". 

    L'Allier est l'un des deux départements encore dirigés par le Parti communiste avec le Val-de-Marne. Le PCF y réalise 7,18% des voix... et il y a 7,65% aux liste d'union de la gauche. Le Parti socialiste totalise 12,70% des voix. Les divers droites réalisent 26,10% des voix auxquels il faut aujouter 8,35% pour les listes d'union et 2,95% pour l'UMP. Le Front national est à 21,52% des voix.

    Et donc le 1er parti de France, selon le Ministère de l'Intérieur à 23h30 :

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    Le ni-ni connaît son premier raté : alors qu'une triangulaire s'annonçait sur le canton de Contes dans les Alpes-Maritimes, Michel Lottier, candidat UMP- Udi a annoncé qu'il ne se maintenait pas au second tour afin de faire battre le Front... de gauche, qui sera opposé au FN.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Départementales : Le FN annonce une plainte contre SOS Racisme

    En ce  jour d’élections départementales, l’association SOS Racisme s’est lancée sur twitter dans une véritable campagne de dénigrement du Front National et de persiflage envers ses électeurs. 

    Le tweet de SOS Racisme mis en cause par le parti de Marine Le Pen adresse à l’attention des électeurs FN ce message : « Parmi les candidats du binôme, ne pas oublier de marquer d’une croix celui que vous préférez le plus ».

    Or, tout bulletin raturé ou concernant la moindre mention manuscrite est considéré comme nul, et il n’est pas possible de dissocier les deux candidats d’un binôme.

    Le Front National compte déposer plainte contre SOS Racisme, jugeant que ce tweet de l’association en ce premier tour des départementales constitue une « manœuvre frauduleuse pour détourner des suffrages », a déclaré ce dimanche son trésorier et ancien avocat Wallerand de Saint-Just.

    Le conseil invoque l’article L97 du code électoral. Cet article stipule que : « ceux qui, à l’aide de fausses nouvelles, bruits calomnieux ou autres manœuvres frauduleuses, auront surpris ou détourné des suffrages, déterminé un ou plusieurs électeurs à s’abstenir de voter, seront punis d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 15.000 euros ».

    Si le mépris, le dénigrement envers les électeurs du Front National sous-entendus dans le message de l’association SOS Racisme étaient pénalement punissables, il y aurait de quoi prendre très cher.

    http://fr.novopress.info/184448/departementales-fn-annonce-plainte-contre-sos-racisme-apres-tweet/

  • La branlée du siècle (petit éloge du populisme) !

    Les socialistes vont la sentir passer.

    Nous n’allons pas bouder notre plaisir. Cette fin de semaine, c’est la fête au village, l’effet deux-en-un. Samedi la marée, dimanche la branlée ! Les socialistes vont la sentir passer. Quoique des branlées, ils n’ont pas fini d’en prendre, et plutôt que le siècle, en matière de reflux électoral, l’échelle de temps pour sortir les sortants sera plutôt celle du quinquennat de notre cher Président.

    Veuillez pardonner cet accès de vulgarité, amis lecteurs, mais vous savez ce que c’est : à force d’être méprisés, moqués et stigmatisés, on sent en soi une sourde colère monter, et une envie d’en découdre, la rage vous monte au cœur et le couteau vous vient entre les dents. Ah, ça ira, ça ira, ça ira !

    Et c’est justement de ce sentiment de ras-le-bol que je veux parler dans ce billet, ce que nos bien-pensants vilipendent sous le nom de populisme.

    Il se trouve que Finkielkraut invitait Chantal Delsol dans son émission « Répliques » pour en débattre, et samedi dernier, comme par hasard. Normal, venu d’un esprit malade accusé, avec Zemmour, Onfray et quelques autres, par les kapos de la pensée, de banaliser les idées du FN, de corrompre ces benêts de Français, qui ne comprennent rien, qui n’ont ni capacité de jugement ni libre arbitre et se laissent séduire par les sirènes populistes. On voit la piètre estime dans laquelle nous sommes tenus. S’ils pouvaient seulement dissoudre ce peuple qui ne marche pas droit !

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  • Oui, le FN peut gagner en 2017

    Manuel Valls a raison de mettre en garde : la politique française n’est plus un jeu qui se joue à deux et où, à la fin, c’est le PS ou l’UMP qui gagne. Une tribune de Philippe Guibert, ancien directeur du SIG.

     

    La sphère politico-médiatique continue de tourner sur elle-même comme si le FN n’était qu’un mauvais cauchemar et que la politique française demeurait ce jeu qui se joue à deux, et où, à la fin, c’est l’UMP ou le PS qui gagne. Manuel Valls a eu raison de mettre en garde : oui, Marine Le Pen devient une vainqueur possible de la présidentielle 2017.

    Le FN incarne l’alternative, et la seule, dans un moment d’affaiblissement historique de la démocratie française et du clivage gauche-droite. Il est l’expression d’une rupture profonde dans l’allégeance à notre système politique, fondé sur l’alternance gauche/droite, soutenu par les grands médias d’opinion comme par la haute fonction publique. Comme le PCF en son temps, il incarne une véritable contre-société, mais à l’intérieur cette fois d’un pays qui doute profondément de son modèle économique et social comme de sa vie politique, et ce, bien au-delà de l’électorat du FN.

    Là est le danger : un FN qui fait écho à une déception et à une désorientation politiques qui vont bien au-delà des électeurs lepénistes, lesquelles s’expriment pour le moment à travers l’abstention.

    La fin des duels droite/gauche

    La Ve République était parvenue à faire du duel droite/gauche le cadre démocratique privilégié de notre vie politique. Cette période s’achève.

    Les élections départementales, avant les régionales, vont constituer une étape supplémentaire dans la déstructuration de ce clivage.

    Au premier tour, tout d’abord, où en pourcentage des exprimés, le FN risque de progresser par rapport aux européennes (24,9%), pour obtenir le résultat le plus élevé de son histoire. L’alliance entre l’UMP et l’UDI peut certes leur permettre d’égaler voire de le dépasser (c’eût été le cas aussi aux européennes, s’ils s’étaient alliés). Il n’empêche, un parti « hors système » qui approcherait des 30%, seul le Parti communiste y était parvenu, dans ses plus belles années d’immédiat après-guerre (28,2% en 1946, lors d’élections législatives).

    Mais ce n’est pas tout : le FN va devenir, de fait, un acteur majeur de second tour, ce qui est nouveau et peut-être plus décisif encore.

    Le changement profond que portent ces départementales, c’est en effet le grand nombre de duels de second tour où le FN sera présent : les duels FN contre UMP ou PS risquent d’être au moins aussi nombreux que les classiques duels gauche/droite. La règle de qualification de 12,5% des inscrits provoquera, le plus souvent, l’élimination des candidats arrivés en troisième position –qui sera rarement celle du FN. Jusqu’à présent, celui-ci a presque toujours été battu en duel, quel que soit son opposant, grâce à un sursaut électoral, notamment des électeurs de gauche, comme on l’a vu dans le Doubs. [....]

    La suite dans Slate.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Oui-le-FN-peut-gagner-en-2017

  • Le vote catholique est-il soluble dans la démocratie ?

    Question posée par Jacques de La Vallée sur Boulevard Voltaire, qui montre que, comme dans la Bible, le petit David catholique éternellement jeune et vaillant aura raison du gros Goliath poussif et fatigué, champion de la laïcité :

    [...] "On peut citer l’attaque frontale du journal L’Humanitécontre Catholiques en campagne, mouvement petit mais actif qui, lors de chaque élection depuis une dizaine d’années, interroge les candidats aux suffrages des électeurs, à partir de questionnaires sur des sujets de fond.

    C’est un peu un remake du combat de David contre Goliath, du petit David catholique, toujours jeune, toujours agile à la fronde, contre le gros ours laïc Goliath essoufflé qui, lui, supporte de plus en plus mal sa vieillesse. [...]

    Que les lobbys écologiste, pro-avortement et euthanasie, de protection des animaux – et j’en passe – parlent, cela relève de leur liberté d’expression, mais que des catholiques s’expriment en politique, là, ils outrepassent leur droit… de se taire. Pourtant, depuis trois années, l’émergence d’un vaste mouvement de défense de la famille n’a pas dû échapper à la sagacité deL’Humanité, en particulier autour de la Manif pour tous. Des centaines de milliers de « paroissiens » sont sortis de leurs chapelles pour venir battre le pavé des villes. Ils continuent d’organiser prières, veillées, manifestations silencieuses…

    La laïcité serait donc en danger et Goliath voit rouge ! Les diatribes anticatholiques de Vincent Peillon n’ont pas suffi à écraser « l’infâme ». Décidément, ils ont la vie dure, ces cathos !Mais quel est donc, au bout de vingt siècles, le secret de leur éternelle jeunesse ? Ont-ils découvert dans la foi le secret de quelque potion magique ?

    Les catholiques s’impliquent en politique car elle est la forme suprême de la charité. Non pas dans un parti catholique qui ne serait que l’expression d’un communautarisme, mais plutôt dans cette action capillaire, chère à Jean Ousset, qui veut ancrer dans les réalités terrestres les vertus du Décalogue. Ils sont naturellement les promoteurs d’une doctrine sociale, réaffirmée par les papes, qui place l’universelle loi naturelle au-dessus des idéologies.

    Voilà pourquoi la fronde du petit David catholique abattra certainement le poussif Goliath et les panzers du laïcisme. Que Catholiques en campagne continue donc, avec ses questions gênantes, à interroger les candidats aux élections. Il en va de la transparence du débat, d’apporter un peu de vérité et d’intérêt dans des élections qui, trop souvent, sont empreintes de langue de bois et de conformisme « bien-pensant »."

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Défense de la culture de la vie : mais où va la Droite ?

    L'article évoqué hier, intitulé "Protection de la vie : vers une explosion à droite ?" concernant l'UMP, mérite d'être mis en corrélation avec celui ci concernant le FN : "Pourquoi le FN pourrait perdre une partie de l’électorat catholique en 2017" :

    "Sur la loi sur la fin de vie, le gouvernement a su habilement manœuvrer, agissant assez rapidement et ne parlant pas d’euthanasie. A part Alliance Vita, le collectif Soulager mais pas tuer et deux ou trois députés UMP, on n’a eu ni débat ni opposition. Les amendements dit euthanasiques, ayant été rejetés, il a été facile à la majorité socialiste de faire passer la loi Claeys/Leonetti dans la plus grande facilité.

    Le FN en a été totalement absent non seulement lors des deux votes mais aussi dans le débat. Il faut dire que cela tombe en pleine campagne électorale pour les départementales et que Marion Maréchale-Le Pen est sans doute trop occupée dans le Vaucluse, en pleine guerre avec Jacques Bompard. Ce n’est pas tout de dénoncer les absences des autres, encore faut-il être présent à moins qu’on ne juge que le dossier ne soit pas important. Certes le FN n’a que deux députés mais il a une certaine force de frappe médiatique que n’a pas un Jacques Bompard, par exemple.Résultat l’opposition est venue de députés UMP comme Jean-Frédéric Poisson ou Xavier Breton qui ont voté contre tout comme Hervé Mariton, Nicolas Dhuicq ou bien un certain Gérald Darmarnin, ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne pour la présidence de l’UMP. En tout, 25 députés UMP ont voté contre et 25 se sont abstenus. Les 144 autres présents ont voté pour. Ils n’auraient pas pu faire pencher la balance mais ils auraient, cependant, été plus nombreux à se prononcer contre si une véritable campagne avait été menée. Or sur ce sujet, ils ne se sentent pas du tout débordés par leur droite, bien au contraire !

    On savait déjà que cette droite bourgeoise et catholique, qui a formé en majorité les rangs de la Manif Pour Tous, n’était pas très encline à voter FN. D’ailleurs, pendant longtemps, les élus FN se sont plaints d’avoir été ostracisés et cachés au détriment de l’UMP. Cela a bien été le cas surtout à l’époque Frigide Barjot et un changement s’est opéré à l’arrivée de Ludovine de la Rochère (...)

    Occupé depuis longtemps à sa conquête du pouvoir, le FN n’accorde plus la même importance aux questions sociétales, qui lui ont permis d’attirer un certain électorat catholique conservateur quand le parti était diabolisé. Se voulant défenseur de l’héritage chrétien tout en étant une barrière à l’islamisme plus qu’à l’islamisation, le parti prône une laïcité la plus stricte qu’il soit mais il n’est pas le seul parti à être en porte-à-faux sur ces questions de laïcité républicaine (...) L’électorat catholique est bien sûr loin d’être important au moment des élections mais il apporte toutefois des voix non négligeables. Marine Le Pen pourrait en avoir besoin pour 2017 !"

    Philippe Carhon