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élections - Page 607

  • La finalité de la politique n’est pas la finalité du combat spirituel

    L'avocat Frédéric Pichon a rejoint Souveraineté, Identité et Libertés (Siel) et a été élu dimanche au comité central du FN. Il répond à Minute. Extraits :

    M"[L]’Etat doit intervenir à titre subsidiaire, c’est-à-dire, pour dire les choses simplement, que l’action publique doit revenir de droit à la plus petite entité; l’échelon supérieur ne doit intervenir que si l’échelon inférieur ne peut pas résoudre le problème. Le principe de subsidiarité est un principe essentiel. S’il faut rétablir la notion de politique, notamment eu égard aux impératifs de souveraineté et d’indépendance vis-à-vis de l’UE, du FMI, de l’Otan, que sais-je encore, qui peuvent nécessiter dans certains cas le recours à la notion d’Etat stratège (dans les secteurs de la défense, de la recherche ou de l’énergie), il faut être souple au niveau de l’organisation intérieure. L’Etat n’a pas à se substituer aux autorités subalternes ou inférieures si ce qu’on appelait autrefois les corps intermédiaires font ce qu’ils ont à faire: les collectivités territoriales, les associations, la société civile au sens large. Cela est valable dans tous les domaines, notamment pour les libertés économiques et pour les libertés familiales – je pense notamment à la question scolaire. [...] Autant il faut restaurer la figure et l’autorité de l’Etat dans les domaines régaliens que sont la justice, la police, la défense nationale, autant, pour tout ce qui concerne l’économie à l’intérieur du territoire national ou l’éducation, je suis en effet favorable à la décentralisation."

    "Le combat que je mène est un combat politique. Le fait d’être catholique éclaire mon engagement mais la finalité de la politique n’est pas la finalité du combat spirituel. La finalité de la politique, c’est la recherche du bien commun, c’est la défense de la patrie. Je me bats pour tous mes compatriotes, y compris ceux qui ne partagent pas ma foi. Ma foi peut dicter un certain nombre de comportements mais je ne mélange pas le combat spirituel et le combat temporel."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • UMP : le strapontin vide…

    Nicolas Sarkozy s’est attelé à la lourde tâche de rassembler les membres épars de l’UMP, ce grand cadavre à la ramasse, ce qui n’a rien d’évident.

     

    Sitôt proclamé vainqueur, sans perdre une minute – ce qui est bien dans son style – et conformément à l’un des engagements qu’il avait pris pendant sa campagne – ce qui n’était pas écrit d’avance –, Nicolas Sarkozy s’est attelé à la lourde tâche de rassembler les membres épars de l’UMP, ce grand cadavre à la ramasse, ce qui n’a rien d’évident. L’heure n’est-elle pas venue, pour reprendre sa formule, de « jouer collectif » ?

    Le président tout neuf d’un parti qui l’est moins s’est donc empressé de tendre la main à tous ceux qui voudraient bien la prendre, et en particulier aux quatre anciens Premiers ministres issus de son mouvement. Rien de plus judicieux, de plus positif et de plus apaisant, en apparence, que sa proposition de constituer au sommet du supposé « premier parti d’opposition » une sorte de « comité des sages » dont ces quatre personnages, a priori qualifiés, expérimentés, respectables, en tout cas les plus anciens dans le grade le plus élevé, auraient été le noyau dur.

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  • La reine des batailles

    Retour récurrent à la phase bobard dans Le Monde ces derniers jours qui, sous la plume de Maryline Baumard, se félicite de la conférence de l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui s’achève aujourd’hui à Paris et dont le titre («Mobiliser les compétences des migrants au service de la réussite économique ») «sonne comme une réponse au 15e congrès du FN». «Alors que Jean-Marie Le Pen (…) à Lyon, a une nouvelle fois assimilé l’immigration à la cause la plus importante et la plus essentielle (…) du déclin français, les chercheurs de l’organisation offrent une autre approche (…)». On y apprend incidemment que l’immigration se poursuit à grand volume puisque «la France (…) s’est s’enrichie (sic) de 258 000 nouveaux venus en 2012 (les chiffres 2013 n’ont pas été donnés à l’OCDE). 38 % d’entre eux sont arrivés par regroupement familial, 37 % au bénéfice de la libre circulation européenne, 4,6 % pour raison humanitaire. Si seulement 12,1 % sont entrés avec comme motivation première affichée le travail, ils sont bien plus nombreux à exercer effectivement une activité»…à la place de qui ? Un rapport qui part toujours du même implicite et présupposé mensonge selon lequel il est préférable de faire appel à de la main d’œuvre étrangère plutôt que de payer correctement les travailleurs et salariés français, notamment dans les métiers pénibles, et de favoriser, d’encourager une politique familiale de natalité autochtone.

      Thomas Liebig, co auteur de ce rapport de l’OCDE,  nous ressert un bien  mauvais potage lorsqu’il déplore notamment qu’«en France, seul un immigré hautement qualifié sur deux a un travail à la hauteur de ses qualifications. Les autres occupent un emploi sous qualifié ou ne travaillent pas ». Il omet de préciser que cette situation concerne aussi de très nombreux diplômés français et que la raison première en est un chômage endémique…que l’immigration-invasion n’arrange en rien, sans même parler de son coût astronomique pour les contribuables Français.

     « Empêtrée dans ses chiffres du chômage, la France n’est pas bonne élève en matière d’optimisation de cette force d’appoint  (immigrée, NDLR) qui se positionne souvent sur des créneaux non remplis par les travailleurs autochtones » sermonne Le Monde. « D’ailleurs, le taux de chômage reste de 15,7 % chez les hommes nés à l’étranger, contre 8,8 % chez les autochtones du même sexe. (…). Dans la trentaine de pays qui ont participé à l’étude, il existe globalement un différentiel de sept points pour l’accès à l’emploi entre les populations nées à l’étranger et celles nées dans le pays où elles travaillent (les taux d’emploi sont respectivement de 77 % contre 84 %). En France, un jeune diplômé né à l’étranger doit envoyer deux fois plus de CV que s’il était né en France ». Allez savoir si cet état de fait ne participe pas d’une sombre pulsion de préférence  nationale de la part des employeurs…

     Ce qui est en tout cas certain, c’est que les Français sont désormais majoritairement conscients que l’on ne peut continuer sur cette même voie économiquement et socialement aberrante. Ce changement passe-t-il par un rapprochement entre l’UMP et le FN ? Curieuse question quand on connaît la perméabilité de la droite au pouvoir à tous les aspects les plus problématiques, dramatiques du mondialisme. Outre son tropisme atlantiste et bruxellois, nous en voulons pour preuve l’immigration record subie par les Français sous la présidence Sarkozy. Pour ne rien dire de  sa soumission au magistère moral de la gauche –nous nous souvenons par exemple du calamiteux bilan de Luc Chatel à la tête de l’Education « nationale ». Il est vrai aussi que sur le plan sociétal, la droite fait souvent mine de combattre les « avancées » de la gauche quand elle dans l’opposition… mais qu’elle ne les remet jamais en cause quand elle est au pouvoir.

     Dans ce contexte, le magasine Marianne a publié vendredi un sondage Harris Interactive (« Le sondage qui fait mal ») réalisé auprès de sympathisants du FN et de  l’UMP sur l’éventualité  d’un rapprochement entre les deux formations politiques. Il apparaitrait ainsi que 64 % des électeurs de l’UMP et 55% de ceux du FN  privilégieraient une alliance électorale, très majoritairement dans le but de battre une personnalité du Parti socialiste.

     Pour autant, « les 72 % de sympathisants UMP préféreraient qu’en 2015 une région ne soit présidée ni par un socialiste ni par un frontiste, tandis que 53 % seulement des sympathisants FN seraient hostiles à l’idée qu’une région soit dirigée par un président issu de l’UMP comme du PS, 44 % se disant  prêts à « gagner avec l’UMP ».

     Assez logiquement apparait de nouveau  dans cette enquête une  proximité assez grande entre sympathisants UMP et FN  sur les questions de sécurité, de famille, d’immigration, d’impôts et de pouvoir d’achat ; proximité que l’on pourrait  d’ailleurs étendre à l’ensemble des Français. Le point  d’achoppement reste sans surprise  la question européenne, la propagande anxiogène des bruxellois restant pour l’instant très efficace.

     Ouvrons ici une parenthèse pour noter que ce procès en légitimité-crédibilité, ce matraquage médiatique quotidien  en période électorale  sur l’incompétence supposée du FN,  reste une hypothèque à lever pour emporter dans deux ans et demi la reine des batailles.

     Selon un sondage Odoxa paru en octobre dernier,  67% des sondés ne feraient pas confiance à Marine comme présidente de la République…alors même que ses propositions sont approuvées par 43% des Français.  Selon l’enquête publiée en novembre par ce même institut, 45% des sondés estimeraient  que Marine Le Pen ferait « plutôt moins bien » que François Hollande, 29% qu’elle ferait « plutôt mieux » et 26% « ni mieux, ni moins bien. »

    Nous touchons là aux effets de la propagande initiée par ceux-là même qui ont conduit notre pays au bord du gouffre. Mais aussi à une loi bien connue des  sociologues et des politologues des instituts  selon laquelle un sondé répond souvent à une question non pas tant en fonction de son intime conviction, que de ce qu’il croit savoir de l’opinion de son voisin  sur cette même question et  qu’il pense majoritaire…Un exemple de cette dictature de l’opinion appuyée sur les sondages, si contraire à la vox populi, que nous dénoncions la semaine dernière.

     « Sur le terrain des valeurs» analyse Marianne, «les électeurs proches de l’UMP maintiennent à distance le FN (près des deux tiers mettent en avant des différences), alors que ceux du FN admettent davantage de communauté de vue (un sur deux reconnaît des valeurs communes, confirmant le sentiment des sympathisants du FN d’être dans le même camp que l’UMP) ».

     Le magazine  en tire comme conclusion que « ce sondage devrait peser sur les divergences d’appréciation (…) existant entre deux courants du Bureau politique du Front National : d’un côté, Florian Philippot et de l’autre, Marion Maréchal-Le Pen. D’un côté, le républicain souverainiste se prévalant d’un passage par la gauche, fervent propagandiste de la sortie de l’euro ; de l’autre, une nationale-conservatrice, se réclamant du Front National canal historique, celui de son grand-père, bien plus réservée sur le rôle de l’Etat dans les questions économiques que son rival. Dans les faits, le premier, au nom du refus de l’UMPS , défend l’idée que son parti peut gagner des scrutins par la seule force de ses propres électeurs, sur ses seules idées, quand la seconde accepte depuis quelque temps déjà le principe des alliances locales. Le premier compte sur un large rassemblement des électeurs venus de la gauche comme de la droite, quand la seconde parie davantage sur des gains parmi les électeurs et les abstentionnistes de droite ».

     A dire vrai Marine gagne des suffrages aussi bien à droite qu’à gauche. La dernière enquête de l’Ifop, indique ainsi que 15% des électeurs de Sarkozy en 2012 voteraient pour elle si elle devait l’affronter à la prochaine présidentielle. En cas de duel Le Pen-Juppé, ils seraient 21% à lui préférer la présidente du FN. Quant aux électeurs de MM. Hollande et Mélenchon, respectivement 12% et 10%  d’entre eux voteraient Marine en 2017….

     Au-delà des enquêtes, des analyses des uns et des autres, il est une réalité: le FN reste bien un mouvement politique incarnant à la fois la droite des valeurs et une volonté de solidarité nationale, une exigence de justice sociale qui ne sont pas antinomiques, très loin s’en faut, avec le principe de libertés économiques défendu lui aussi depuis toujours par notre famille de pensée. Sur ce socle là,  nous pouvons rassembler une majorité de Français.

     Marine Le Pen et  Bruno Gollnisch se disent  persuadés en outre  que les prochains succès du FN, et notamment celui de la présidentielle de  2017, ne pourront être construits que par notre capacité à bénéficier de l’immense réserve de voix en jachère, celles des abstentionnistes de gauche, de droite et  d’ailleurs. Des déçus, des écœurés de la politique qui pensent que leur vote ne peut faire bouger, changer radicalement les choses. Nous devons employer notre énergie  à les tirer de leur léthargie et à les convaincre. Nous en connaissons tous autour de nous,  dans notre entourage. Cette tâche primordiale doit être celle de tous les sympathisants du Front National.

    http://gollnisch.com/2014/12/02/la-reine-des-batailles/

  • LA FRANCE EN SUSPENS

    Entre l’élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP et la réélection de Marine Le Pen à celle du Front national, ces jours derniers auront été riches en événements politiques.

    Assez paradoxalement, Nicolas Sarkozy est loin de pouvoir rassembler toute la droite parlementaire. Avec des concurrents comme Alain Juppé, pourtant sans programme réel et non crédible dans un rôle d’envergure, sauf en faisant semblant, ou Bruno Le Maire, Sarkozy ne craint pourtant pas grand-chose sur sa gauche, si l’on peut dire ...

    Il ne s’agit là que de chaises musicales, puisque ces joyeux artistes du carambolage médiatique se retrouveront tôt ou tard pour s’affronter ou coopérer en bonne et due forme. Petits chefs contre ténors des médias, voilà la politique d’aujourd’hui, puisqu’il ne s’agit que d’une démocratie de consommation, ou un produit du système remplace l’autre en quelques semaines.

    Quant au Front national, comment ne pas douter d’une ligne qui se dissout de plus en plus dans les méandres du politiquement correct et de la conquête de l’Elysée ? Il est vrai que le système électoral ne laisse guère le choix : entre procès en sorcellerie faciles et diffamations orchestrées, le FN en a eu sa part ... S’il ne s’agit que d’une stratégie pour sauver sur le long terme notre patrie, alors pourquoi pas ? Mais attention aux dissensions internes, aux bagarres que le pouvoir engendre forcément. Si Marine Le Pen n’est pas femme à se laisser faire, elle ne doit pas oublier qu’une partie non négligeable de la droite nationale la regarde et l’observe. Qu’en est-il des rapports entretenus entre le Front national et les autres organisations patriotiques ? N’est-ce pas un risque d’oublier les propositions des royalistes de toutes tendances en matière sociale, en matière de relèvement de la patrie d’un point de vue symbolique et historique ?

    Car on ne peut s’y méprendre : la République ne sera jamais un système de confiance pour la France et les Français. La République, c’est la division des Français, sans aucun lien entre eux. C’est le libéralisme qui tue les repères familiaux, économiques, sociaux. C’est la guerre des chefs, les alliances et les désaveux entre partis. C’est la dissolution de la patrie. Sur le mensonge des Lumières, de la soi-disante Révolution sur la tyrannie, on a imposé un régime qui ne s’arrête plus de broyer la société en long, en large et en travers. Ne pas soulever ces questions en revient à recycler les mêmes bases politiques d’un système qui est tout sauf la France. En somme, un système qui oublie la Nation, le Peuple, les Français, l’immense majorité, au nom de quelques-uns.

    Ces quelques-uns ne doivent pas faire oublier les Français, leurs talents, leur esprit de résistance. Ce sont les Français qui se libéreront de ce joug infâme de la pensée unique de gauche, qui culpabilise les intellectuels, contamine depuis trop longtemps déjà les rouages de l’Etat, l’armée, l’Education dite nationale, l’Eglise, la droite. Le libéralisme c’est la mort, c’est la fin de la famille. C’est le transgenre porté à son paroxysme. C’est le nihilisme, la fin de la civilisation, et notre civilisation est fragilisée comme jamais...

    Alors 2017, comme un symbole, 100 ans après la pire des révolutions, sera-t-elle l’année du relèvement de la Patrie ? Nous nous y emploierons, royalistes, patriotes délaissés de droite, frontistes, Français de coeur et d’esprit. Car la France n’est pas à vendre : c’est notre seul bien. Faisons reculer la gauche, les destructeurs de la foi, de la famille. Rendons les Français à la France.

    Philippe Perrin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?LA-FRANCE-EN-SUSPENS

  • Le FN uni derrière Marine, Gollnisch dans le Top cinq… en avant !

    Comme un symbole du doute et des divisions qui minent les adversaires du FN, Nicolas Sarkozy qui tablait sur 80 % des voix a finalement été élu à la présidence de l’UMP samedi soir avec moins de 65 % des suffrages. Et personne ne se presse pour répondre à ses appels du pied pour « travailler en équipe », figurer sur la photo de famille qu’il appelle de ses vœux pour incarner ce « nouveau départ » au sein de l’écurie de la droite atlanto-bruxelloise. Quant à la gauche, le désaveu populaire qui la frappe s’est matérialisé dans l’échec de sa manifestation contre la tenue du congrès du FN à Lyon cette fin de semaine. Secrétaire départemental du FN et conseiller régional du Rhône, conseiller municipal de Lyon, notre ami Christophe Boudot avait invité non sans humour le 24 novembre le maire socialiste Gérard Collomb à se rendre au congrès frontiste : « vous y serez sûrement plus en sécurité qu’en centre-ville ! » avait-il affirmé. L’élu FN a vu juste. Certes le rassemblement préparé depuis des mois contre l’opposition nationale par la Coordination nationale contre l’extrême droite (CONEX), les centrales syndicales, les officines antiracistes, militants socialistes, communistes, écolo-gauchistes, les groupuscules trotskystes et autres libertaires a été un bide retentissant. Loin très loin, de la démonstration de force d’« ampleur nationale » (sic) qui était promise. Environ seulement 2000 personnes ont manifesté, mais ce maigrelet rassemblement a dégénéré en affrontements violents avec les forces de l’ordre. Les casseurs venus notamment d’Allemagne et d’Italie ont saccagé méthodiquement mobilier urbain et vitrines. Onze policiers ont été blessés.

    Quel contraste entre ces tristes spectacles et l’ambiance enthousiaste, de fraternité, qui régnait à l’occasion de ce XVème congrès du FN ! Celui-ci a vu sans surprise la réélection triomphale de Marine Le Pen avec 100 % des votes. Un FN uni, soudé, sur l’essentiel qui a donné une belle image aux délégations étrangères qui étaient venues nous honorer de leur amitié. Notamment nos amis autrichiens, bulgares, italiens, néerlandais, russes aussi en la personne de Andreï Issaïev, député russe, vice-président de la Douma et de Andreï Klimov, chef adjoint de la commission des affaires internationales du Conseil de la fédération russe.

    Au nombre des annonces concernant l’organigramme du FN, relevons que Steeve Briois, maire d’Hénin-Beaumont et député européen, cède son poste de Secrétaire général au député européen Nicolas Bay, mais Steeve devient vice-président aux exécutifs locaux et à l’encadrement. Marie-Christine Arnautu, ex-vice présidente chargée des Affaires sociales, est désormais chargée de « l’administration interne » avec le même rang. Jean-François Jalkh, devient le 1er vice-président chargé des affaires juridiques. Louis Aliot reste vice-président et se voit chargé du dossier des élus en sus de la formation.

    Si la réélection de Marine était assurée, les observateurs politiques et autres patentés spécialistes es FN se sont donc surtout penchés sur les résultats de l’élection du nouveau Comité Central (CC), qui donnent une idée des sensibilités qui enrichissent et structurent notre formation politique.

    Ce nouveau CC tel qu’il a été désigné par le vote de 53 % de nos adhérents selon les chiffres officiels communiqués par Jean-François Jalkh, reflète assez logiquement nos succès électoraux récents avec l’élection de nombreux députés européens et des maires nouvellement élus qui avaient fait acte de candidature.

    Y figurent aussi en bonne place d’autres cadres et militants ayant fait la preuve de leur talent, de leur courage, de leur fidélité, de leur compétence. Il est tout aussi logique que figurent aux premières places et dans l’ordre la courageuse Marion Maréchal-Le Pen, plus jeune députée de la cinquième République, les vice-présidents Louis Aliot, Steeve Briois, Florian Philippot.

    La cinquième place de Bruno Gollnisch (65 % des voix), atteste aussi de la permanence, du dynamisme de la sensibilité qui est la sienne au sein du Front, de la volonté du « peuple FN » de lui voir jouer un rôle significatif. Une place d’autant plus remarquable que beaucoup de nos nouveaux adhérents connaissent peu ou mal Bruno, victime depuis quatre ans d’une large omerta médiatique et qui, même s’il le regrette, n’occupe pas une vice-présidence.

    Bouclant ce top 10, viennent ensuite le sénateur-maire de Fréjus, David Rachline, lui aussi le plus jeune sénateur de la Vème République, le trésorier du FN Wallerand de Saint-Just, le sénateur-maire Stéphane Ravier, la vice-présidente Marie Christine Arnautu, le conseiller sur l’immigration, nouveau Secrétaire général et député Nicolas Bay.

    Le site du Marianne a vu dans le fait que « deux personnalités historiques du parti, Bruno Gollnisch (5e) et Marie-Christine Arnautu (8e) soient élus dans le top 10 des personnalités préférées des militants », la volonté « en creux » de « la base du parti » de rappeler que « (l’) électorat (du FN, NDLR) est davantage du côté des catholiques traditionalistes que des déçus de la gauche ». Une lecture assez réductrice puisque si les six millions de catholiques pratiquants occasionnels se tournent certes de plus en plus vers le FN, délaissant l’UMP, le poids électoral des catholiques dits « traditionalistes » n’est guère comparable à celui des millions de déçus de la gauche. Ex-électeurs du PS du PC, qui votaient déjà Jean-Marie en 1995 et de manière accrue pour Marine et le FN ces dernières années.

    Autre son de cloche, Abel Mestre dans Le Monde, affirme qu’avec cette élection du Comité Central, c’est « une page qui se tourne » avec un « marinisme » « désormais hégémonique dans les instances du FN ». M. Mestre a en réalité quatre ans de retard puisque ce constat est valable depuis 2011 ! Notamment en ce sens que le marinisme, qu’il se garde bien de définir, n’est jamais comme le dit d’ailleurs Jean-Marie Le Pen, que l’expression de la permanence du programme frontiste. Fondamentaux exprimés par Marine avec le talent et la sensibilité qui lui sont propres, qui axe son discours, c’est vrai, sur une situation sociale et économique qui s’est beaucoup dégradée.

    Amaury Navarranne, chef de cabinet de Bruno Gollnisch, l’expliquait de la même façon au journaliste de France Tv info, répondant à ceux qui veulent opposer radicalement et assez artificiellement parfois, les anciens et les modernes, FN du nord et FN du sud. « Jean-Marie Le Pen n’a pas une ligne si différente de celle de Florian Philippot. Le FN développe depuis plus de vingt-cinq ans dans son programme, ses discours une ligne sociale très forte. Je me souviens, quand je collais mes premiers autocollants pour le FN, le slogan était alors : Le social, c’est le Front National. Le discours n’est pas brouillé au sein du FN. Le Pen père a toujours défendu les PME, par exemple. Seulement, Marine Le Pen fait une synthèse d’idées plus large, car elle vise 2017 avant tout ».

    Mais Abel Mestre voit dans le résultat des votes pour le CC une « perte rude » pour les amis de Bruno Gollnish. « Le Comité Central sortant comportait environ 45 % de pro-Gollnisch (…). Les gollnischiens paient, en vérité, l’attentisme de leur leader, qui n’a jamais voulu se constituer en courant pour peser en interne » (sic).

    Une lecture encore une fois contestable, car si, pour toutes les raisons évoquées plus haut, ce CC s’est ouvert à de nouvelles têtes, les frontistes, anciens ou nouveaux, se présentant avec le soutien de Bruno ont été très nombreux à être élus. En l’espèce Julien Sanchez, Franck Briffaut, Pierre Cheynet, Charles Perrot, Françoise Grolet, Thibaut de La Tocnaye, Me Frédéric Pichon, Agnès Henry, Jacques Colombier, Julien Langard, Christophe Boudot, Erwann Le Gouellec, Amaury Navaranne, Bruno Subtil, François Bonnieux, Catherine Salagnac, Blanche Chaussat, Agnés Marion, Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie, Gonzague Malherbe, Brigitte Neveux…

    Bref, sur les 47 noms, dont le sien, pour lesquels Bruno appelait à voter sur son blogue, pensant que lesdits candidats « (méritent) une attention particulière, ce qui ne signifie pas, tant s’en faut, qu’ils soient les seuls ! près de 45% ont été élus, pourcentage qui a dû échapper au journaliste du Monde.

    Bruno Gollnisch aura l’occasion de revenir dans les jours à venir sur ce Congrès et les perspectives qu’il ouvre.

    http://gollnisch.com/2014/12/01/le-fn-uni-derriere-marine-gollnisch-dans-le-top-cinq-en-avant/

  • Les comptes de l’ancienne ministre socialiste Marie-Arlette Carlotti invalidés

    La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a invalidé six comptes de campagne sur les 8 candidats marseillais.

    Le tribunal administratif de Marseille devra dire si aux rejets des comptes s'ajoutent une amende et/ou une peine d'inéligibilité.

    Michel Janva

  • Selon un sondage, une majorité des sympathisants UMP et FN souhaitent des alliances entre les deux partis

    29/11/2014 – PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation)
    Avant-hier, l’institut Harris Interactive publiait un sondage qui a croisé les regards des sympathisants de l’UMP et du FN à propos d’un rapprochement des deux partis politiques.

    Une majorité (6 sur 10) des électeurs de l’UMP comme du FN est favorable à des alliances au second tour des régionales, en particulier si ce rapprochement permet de battre le PS.
    Par exemple, une part significative des électeurs proches de l’UMP se dit prête à voter pour Marine Le Pen si la liste qu’elle conduit dans la région Nord‑Pas‑de‑Calais est en position de gagner les élections.

    « Dans l’électorat de l’UMP, l’idée que le FN puisse accéder au pouvoir n’est plus absurde » analyse Jean‑Daniel Lévy. Et l’hypothèse consistant à envisager qu’une et même plusieurs régions puissent être gagnées par le FN prend consistance, à la condition cependant de battre, avec l’UMP, une personnalité socialiste.

    http://fr.novopress.info/

  • Douze raisons de ne jamais voter Sarkozy, par Henry de Lesquen

    Henry de Lesquen est président du Club de l’Horloge

    ♦« Adopté en 2007 par le Parlement à la demande du nouveau président de la République N. Sarkozy, c’est, écrite autrement, la constitution européenne repoussée par référendum en 2005 ».

    Les électeurs votent souvent sur des promesses. Mais peut-on passer sous silence les bilans ? Ce n’est pas l’avis d’Henry de Lesquen. Farouche contempteur de Nicolas Sarkozy, Henry de Lesquen relève ici douze points de faiblesse dans la direction des affaires d’Etat de l’ancien président de la République. Un texte polémique mais d’une précision chirurgicale.
    Polémia.

     

    1 Accélération de l’immigration

    200.000 immigrés légaux par an, sans compter les illégaux, alors que ce n’était « que » 150.000 par an avant 2002, du temps où le socialiste Jospin était premier ministre. Cela fait plus de deux millions en dix ans, de 2002 à 2012 (Sarkozy a été ministre de l’Intérieur de 2002 à 2007, à quelques mois près, président de la République de 2007 à 2012, et c’est lui qui, pendant ces dix années, a eu la haute main sur la politique de l’immigration).

    2 Forfaiture du Traité de Lisbonne

    Adopté en 2007 par le Parlement à la demande du nouveau président de la République N. Sarkozy, c’est, écrite autrement, la constitution européenne repoussée par référendum en 2005.

    3 Réintégration dans l’OTAN et soumission aux Etats-Unis

    Comment un souverainiste ou un gaulliste pourrait-il voter pour Sarkozy sans se renier ?

    4 Accroissement de 600 milliards d’euros de la dette publique

    De 1.200 milliards en 2007 la dette publique passe à 1.800 milliards en 2008. Soit 10.000 euros de plus par Français.

     

    5 Explosion des dépenses publiques, qui ont atteint 56% du PIB en 2012

    Comment un libéral pourrait-il voter Sarkozy sans se renier ?

    6 Institution du Conseil français du culte musulman

    Les socialistes en avaient rêvé, Sarkozy l’a fait.

    7 Droit de séjour perpétuel pour les délinquants et criminels étrangers

    Dès 2002, abolition de la prétendue « double peine » à l’initiative de Sarkozy, ministre de l’Intérieur.

    8 Financement sur fonds publics des associations antiracistes comme SOS-Racisme

    9 Introduction de la théorie du genre à l’école

    La théorie du genre est introduite à l’école en septembre 2011, par Luc Chatel, son ministre de l’Education nationale.

    10 Création du délit d’homophobie

    C’est la loi Sarkozy du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure (Sarkozy est alors ministre de l’Intérieur), suivie de la loi du 30 décembre 2004 portant création de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, la HALDE (Sarkozy est alors président de l’UMP, formation majoritaire à l’Assemblée nationale).

    11 Nomination du pédophile Frédéric Mitterrand comme ministre de la Culture

    12 Financement sur fonds d’Etat de spectacles sacrilèges et christianophobes et répression brutale des manifestants

    Notamment, en 2011, pièces de Romeo Castelluci, Sur le concept du visage du Fils de Dieu (Paris, Théâtre de la Ville) et de Rodrigo Garcia, Golgota Picnic (Paris, Théâtre du Rond-Point).

    Henry de Lesquen

    Source : Polémia – 27/11/2014

  • Marie-Christine Arnautu : “Le projet du Front National est un projet de bon sens”

    Dans le cadre du Congrès du Front National des 29 et 30 novembre, et de l’élection de son nouveau comité central, NOVOpress a décidé de donner la parole à plusieurs cadres du parti de Marine Le Pen.

    Après Louis Aliot et Nicolas Bay, c’est aujourd’hui Marie-Christine Arnautu, députée française au parlement européen et vice-présidente chargée de l’administration interne du FN, qui répond à nos questions.

    1) Un certain nombre de nos lecteurs étaient sans doute aussi électeurs pour le Comité central du Front National, comment vous présenteriez-vous à eux ?

    Je suis une militante de la cause nationaliste depuis toujours. J’ai fait la connaissance de Jean-Marie Le Pen en 1973 et, depuis, je l’ai suivi dans tous ces combats. Dans les années 70, je faisais partie de la mouvance solidariste autour de Jean-Pierre Stirbois. Je rejoins le Front National en 1987 et j’y suis restée fidèle. Je suis mère de trois enfants et j’ai travaillé à Air France de 1975 à 2010, date à laquelle j’ai démissionné pour être aux côtés de Marine Le Pen.

    2) Vous êtes depuis ce Congrès vice-présidente chargée de l’administration interne du FN, mais auparavant vous étiez vice-présidente chargée des affaires sociales. On vous a vue impliquée dans le mouvement de défense des familles au sein de La Manif Pour Tous. Pour vous, la question sociale et la préservation de notre modèle familial sont-elles liées ?

     

    A mes yeux, la famille et la Nation sont deux réalités indissociables l’une de l’autre. La défense de la Nation commence par la défense de la famille, mais aussi la défense des plus faibles et des plus pauvres. La solidarité est ce qui permet d’incarner la Nation. Sans solidarité, le sentiment d’appartenance à la Nation se délite et c’est bien ce que l’on constate après des décennies de néo-libéralisme.

    3) Quels sont selon vous les chantiers du FN pour les 3 semaines, les 3 mois et les 3 ans à venir ?

    Dans les trois prochaines semaines, il va falloir se mettre en ordre de marche après le Congrès.

    Les trois prochains mois seront consacrés à la préparation des élections départementales. Pour la première fois, le Front National est en mesure d’obtenir de nombreux élus dans toutes nos fédérations, malgré un mode de scrutin très défavorable. Puis il y aura les élections régionales, enjeu majeur et, sans aucun doute, nous aurons la possibilité de présider plusieurs régions.

    Enfin, le plus gros chantier sera la préparation des élections présidentielle et législatives de 2017. Je serai à la disposition de Marine Le Pen pour la seconder sur les questions que j’affectionne: le handicap, la famille, la petite enfance, le combat contre la solitude et l’isolement, dont le Pape François a souligné l’importance lors de son allocution devant le Parlement européen.

    4) Selon vous, quelle serait la première mesure que devrait prendre un gouvernement réuni autour de Marine Le Pen et du Front National si celle-ci était victorieuse lors de l’élection présidentielle 2017 ?

    Un référendum pour sortir de l’Union européenne et rétablir ainsi notre souveraineté nationale, notamment d’un point de vue monétaire, et pouvoir ainsi mener une politique créatrice d’emplois et de lutte résolue contre l’immigration.

    5) Comment définiriez-vous le projet politique du FN en une seule phrase?

    Le projet du Front National est un projet de bon sens qui s’articule autour de la défense de l’identité et des intérêts de la France et des Français, et notamment des plus faibles d’entre eux, ce qui passe par la sauvegarde de nos traditions, la protection des familles afin de redonner confiance à nos compatriotes dans la solidarité nationale.

    6) Un dernier mot ?

    Vivement 2017 et au boulot !

    http://fr.novopress.info/179146/exclusivite-novopress-marie-christine-arnautu-projet-du-front-national-projet-bon-sens/#more-179146