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élections - Page 607

  • Comment l’élite du FN trahit sa base électorale

    Le responsable du FNJ, Guillaume Desaussaye, avec sa tête de minet giscardien sorti d’un casting d’Hélène et les garçons, confesse qu’il n’y a pas de "grand remplacement" porte de Clignancourt.   

    Marine Le Pen accuse Renaud Camus de théorie du complot ; le responsable du FNJ, Guillaume Dussausaye, avec sa tête de minet giscardien sorti d’un casting d’Hélène et les garçons, confesse qu’il n’y a pas de « grand remplacement » porte de Clignancourt. Il y a ceux qui croient voir beaucoup d’immigrés, dit-il, beaucoup d’Africains, d’islamistes ou de ce qu’on voudra ! C’est simplement un problème culturel, plus important que le problème racial – qu’il accuse d’autres (son électorat, en fait) de fomenter.

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  • Soutenez les partis qui défendent la vie, le mariage et la famille

    C'est ce qu'a déclaré l'Espagnol Mgr Reig Pla, évêque d’Alcala de Henares :

    « Les catholiques doivent repenser leur responsabilité pour ce qui est de régénérer les partis qui existent déjà et aussi faire naître d’autres réalités qui puissent répondre au besoin du vote catholique de se faire avec toutes les garanties pour soutenir les piliers essentiels sur lesquels repose la société. En définitive, ce sont les principes non négociables indiqués par Benoît XVI au paragraphe 8.3 de l’exhortation post-synodaleSacramentum Caritatis. Ces piliers sont : le respect de la dignité de la vie humaine, depuis l’instant de la fécondation jusqu’à la mort naturelle, l’éducation dans la liberté et donc, le primat des parents par rapport à l’éducation de leurs enfants ; le bien du mariage et de la famille et les lois qui protègent ces réalités ; la justice sociale et l’attention portée au manque de travail et à la paupérisation qui a surgi ces dernières années dans la société espagnole. (…) Si les partis traditionnels de répondent pas, il faudra penser à de nouveaux partis qui eux, répondront à ces exigences ».

    Michel Janva

  • La France doit supprimer l’Elysée

    .. d'après un rapport du très sérieux Peterson Institute - l’un des think tanks les plus prestigieux de Washington.

    "Il recommande que la France abandonne son système présidentiel et promeuve un chef du gouvernement élu à la majorité parlementaire, comme le font de nombreux pays en Europe. «Des réformes économiques sont nécessaires en France, mais une refonte du système politique est également indispensable», estime le Peterson Institute. Le fait que François Hollande affiche un record d’impopularité  (15% en septembre) montre à quel point le système politique français est obsolète, ajoute le rapport."[...]

    Savoir si cela changerait vraiment les choses, c'est une autre paire de manches...

    Marie Bethanie

  • La présidence de l’UMP passe par la Manif pour tous

    Selon le JDD :

    "Sens commun, mouvement issu de la Manif pour tous, fera passer samedi un grand oral aux candidats à la présidence de l’UMP. Outre la loi Taubira, Bruno Le Maire s’exprimera sur l’agriculture et l’écologie, Hervé Mariton sur la souveraineté et les forces armées, Nicolas Sarkozy sur la cohésion nationale. Aucun débat n’est prévu entre les trois hommes."

    Sens Commun est le seul mouvement interne à l'UMP ayant réussi à rassembler les 3 candidats de l'UMP.

    Michel Janva

  • A Roubaix, le PS coincé entre la loi Taubira et le vote musulman

    A la section PS de Roubaix, les langues se délient :

    "Officiellement, on ne parle pas du vote musulman au PS de Roubaix. Juste du rapport entre « appartenance religieuse et engagement politique ». (...) Mais le sujet n’a pas été choisi de manière innocente. D’ailleurs, il rencontre un écho au sein de la section. Les questions fusent. «  Est-ce que, si on est musulman, on peut s’opposer au mariage pour tous sans être mis au ban du parti ?  », interroge l’un d’eux. «  Il y a une différence entre être opposé au mariage gay et être homophobe !  », enchaîne un autre militant. Marjolaine Pierrat-Feraille, conseillère municipale d’opposition, acquiesce : «  On ne peut pas être homophobe et être socialiste. En revanche, j’estime qu’on peut être contre le mariage pour tous en étant pleinement membre du PS. Il peut y avoir des débats  », scande-t-elle.

    Lors du vote du texte sur le mariage gay, tout opposant était vite assimilé à un homophobe. Mais au PS de Roubaix, on veut donner des gages aux militants de confession musulmane, et à travers eux, à l’électorat musulman. Mehdi Massrour, le secrétaire de section, annonce même la création d’un groupe de travail sur la question. «  Est-ce qu’un croyant devrait forcément voter à droite ? », s’interroge-t-il. Le conseiller général de Roubaix-Est a encore en mémoire la dernière élection municipale. «  C’est vrai que ça a joué, analyse-t-il. Le mariage pour tous, la théorie du genre, on n’a pas arrêté d’en entendre parler, et pas seulement chez les musulmans. On ne l’a pas vu venir, mais c’est sans aucun doute une des causes de la défaite.  » Et le PS ne veut pas revivre ça en 2020."

    Louise Tudy

  • Entre Obama et Hollande

    Un contraste et un parallèle devrait nous interpeller. En cette belle journée du 6 novembre, on pourrait comparer les destinées de Barack Obama et de Français Hollande. Tous deux se trouvent à mi-mandats. Tous deux paraissent démonétisés aux yeux de l'opinion. Pourtant, l'un comme l'autre, ils demeurent en place.

    La divergence commence, dès lors que le chef de l'État américain se verra cantonner dans un rôle limité, par deux chambres. Les assemblées composant le Congrès à Washington y jouent un rôle considérable. Toutes deux très fortes, quoique très différentes dans leur assise électorale, et quoique composées de parlementaires très peu dépendants de leurs partis, elles ont toujours contrôlé les actes essentiels du pouvoir exécutif dans ce régime que nos professeurs de droit constitutionnel nous avaient décrit, faussement, comme "présidentiel" par excellence, basé sur la doctrine de la "séparation" des pouvoirs. Cette théorie politico-juridique remonte en effet à Montesquieu (1689-1755) qui n'a pu l'observer dans sa formulation moderne ni en France, ni en Amérique.

    Considérant, à juste titre que "le pouvoir arrête le pouvoir", il plaidait en fait en faveur du renforcement des libertés parlementaires de l'Ancien Régime français, et il faisait aussi référence aux pratiques constitutionnelles installées en Angleterre. De celle-ci on ne doit pas surestimer le caractère "démocratique", car elle fut surtout gouvernée, tout au long du XVIIIe siècle et jusqu'en 1832, par la chambre des lords. (1)⇓

    Dans la pratique, les pays où la pensée de Montesquieu a prospéré, donc en dehors de son pays natal, les pouvoirs "séparés" cohabitent, et surtout ils coopèrent sur la base d'une vertu très peu prisée par nos chers républicains : le civisme. D'autres oseraient parler de patriotisme.

    Les 100 sénateurs, désignés à parité par chacun des États régiront, notamment, la politique extérieure et c'est en général ce que, depuis Paris, nous observons, l'encensant pour les uns (c'est un peu démodé) ou la dénigrant pour les autres (c'est très couru).

    Rappelons que d'autres instances jouent un rôle essentiel. On doit citer la Réserve fédérale, où les 7 administrateurs détiennent chacun un mandat de 14 ans, et nomment pour 4 ans un gouverneur. Elle fonctionne ainsi de manière totalement indépendante du pouvoir politique. Or c'est cette institution qui gère la monnaie, ayant pour devoir légal de veiller au niveau de l'emploi, à la stabilité es prix, et à la modération des taux d'intérêt à long terme. Toutes les fantaisies que l'on peut lire sur les intentions prêtées aux "Américains" en général, sur le cours du dollar, ou sur celui du pétrole, se révèlent ainsi sans rapport avec les orientations réelles de la FED. Celle-ci après avoir fait face tant bien que mal à une crise qui découle d'abord de la défiance interbancaire est en passe de changer de politique tout simplement parce que la conjoncture a été en grande partie rétablie.

    Or, par qui a-t-elle été essentiellement rétablie ?

    L'ordre constitutionnel conforme aux théories lointaines de Montesquieu nous donne la réponse : l'amélioration de la situation aux Etats-Unis vient des 435 membres de la Chambre des représentants. On doit mesurer le fruit des efforts de la nouvelle majorité issue des élections de novembre 2012.

    Celle-ci a entrepris une politique, douloureuse, certes, pour les subventionnaires, de coupes budgétaires, face à une situation monstrueusement déficitaire issu des années Obama et, en partie, des années Bush.

    On présente donc, de façon très habituelle, le chef de l'État américain comme l'homme le plus puissant du monde. Et, à certains égards, cela se vérifie.

    La régularité des élections qui reviennent, aux États-Unis dans tout le pays, tous les deux ans, limite sérieusementsa puissance. Elle permet des correctifs réguliers qui s'imposent aux pouvoirs publics.

    De plus le président lui-même ne dispose pas, au sein de l'équilibre constitutionnel, de pouvoirs aussi étendus que ceux attribués en France à son homologue.

    Car si nous comparons nos différentes institutions, en Europe occidentale, aux États-Unis et au Japon, nous constatons au contraire que le dirigeant doté des prérogatives les plus importantes habite à Paris, au palais de l'Élysée. Même le Premier ministre britannique, qui détient pourtant des leviers d'actions considérables, doit rendre des comptes, par exemple, chaque semaine à son souverain et cela ne se réduit pas à une visite de convenance. Ne parlons même pas de la chancelière allemande, contrainte de partager le pouvoir avec le SPD pour des raisons parlementaires au lendemain de sa victoire historique de septembre 2013.

    Or, nous l'avons encore vu ces derniers jours, et il le confirme encore en sa soporofique émission du 6 novembre. Cet homme constitutionnellement tout puissant se révèle pratiquement impuissant. Certes il promet, des choses qui n'ont rien à voir avec sa fonction : "à la rentrée 2016, annonce-t-il à 21h32, tous les élèves de 5e seront équipés d'une tablette et auront une formation au numérique. Mais il faut que tous les enseignants soient impliqués... on dégagera l'argent nécessaire, l'éducation est une priorité." Mais la phrase la plus significative est mise en exergue par Le Monde : "j'ai pu commettre des erreurs, qui n'en fait pas ?"

    Le tout-puissant président normal parle et se comporte comme un bonimenteur banal, autant dire un politicien nul.

    JG Malliarakis     

    Apostilles

    1.  Dans son "Coningsby" Benjamin Disraëli dépeint ainsi le tremblement de terre que représenta la réforme électorale opérée par Charles Grey. Premier ministre "whig" de 1830 à 1834, celui-ci allait priver les lords, par son Reform act de 1832, de leur domination sur la chambre des communes dont ils controlaienet jusque-là environ les 2/3 des nominations.

    http://www.insolent.fr/

  • La déroute d'Obama comme motif de satisfaction

    Oui, la victoire des républicains connue à Paris ce 5 novembre, doit être considérée comme une bonne nouvelle pour l'Europe.

    À l'heure où ces lignes sont écrites, le site du Washington Post indique la composition suivante du Congrès : on connaissait 97 sénateurs sur 100, 52 aux républicains, 45 aux démocrates ; 418 représentants sur 435, 242 aux républicains, contre 176 aux démocrates ; 46 gouverneurs sur 50, 31 aux républicains, 15 seulement aux démocrates.

    La poussée conservatrice continue par conséquent. Le peuple américain repousse ce que la gauche française trouvait épatant, notamment l'assurance-maladie étatique de l'Obamacare. Amplifiant les résultats de 2010, ce rejet n'a même pas été entravé par le phénomène Tea Party, supposé diviseur, sans doute surestimé.

    Obama, président réélu en 2012, par la division et l'absence d'un bon candidat d'opposition, ne disposait déjà plus de la majorité nécessaire à la chambre des représentants pour faire voter ses budgets. Perdant aussi le Sénat, qui contrôle la politique extérieure, il se trouvera en position de faiblesse pour les deux années qui lui restent. N'oublions d'ailleurs jamais qu'il était ridicule de parler de ce que font ou projettent de faire "les Américains" en réduisant les 316 millions d'Américains, à Obama aujourd'hui, comme on le fit pour GW Bush hier.

    Les amoureux de la francophonie trouveront-ils à cet égard leur compte à la vue des résultats de la 4e circonscription de l'Utah, où Mma Mia Love, nouvelle élue, est à la fois la première représentante noire républicaine, le premier élu d'origine haïtienne, son père portant le nom bien français de Jean Maxime Bourdeau.

    Rappelons aussi que tout ce que l'on nous a enseigné sur le régime bipartisan, sur la séparation des pouvoirs, etc. fonctionne autrement que dans les cours et les manuels de Maurice Duverger ou dans les articles du Monde pour lesquels:

    1° républicains et démocrates c'est pareil (en fait c'est très différent) 

    2° mais les bons sont les démocrates, évidemment, et les affreux sont les républicains (en fait c'est le contraire).

    On ne doit pas se figurer non plus que cette configuration affaiblisse l'Amérique sur la scène internationale. Elle reproduit celle de la présidence Clinton, de novembre 1995 à novembre 2000, c'est-à-dire au moment même où l'on parlait d'une seule et unique "hyperpuissance" mondiale.

    On retrouve aussi une situation oubliée, mais très importante. Ce fut celle du commencement de la guerre froide à la fin du mandat de Truman entre 1947 et 1948. Les démocrates furent battus à plate couture aux élections de novembre 1946, pour la première fois depuis 1928. A cette époque certes l'Union soviétique allait encore réaliser son fameux "coup de Prague" renforçant son contrôle sur la Tchécoslovaquie. Mais, partout ailleurs, s'élève la politique du "communisme containment" et de la guerre froide.

    Le raidissement occidental doit beaucoup au résultat de ces élections intermédiaires de 1946. Le raz-de-marée allait annoncer la naissance du mouvement conservateur théorisé à partir de 1953 par National Review. Jusque-là les "conservateurs" et ceux qu'on appelle "libéraux" (dans le vocabulaire politique américain un "libéral" c'est quelque chose comme un socialiste) se retrouvaient dans les deux partis. Le grand old party "républicain" était né plutôt "à gauche" en 1854. En 1860 il l'emporte avec Lincoln. Ce n'est donc que beaucoup plus tard que "républicain" deviendra quasi synonyme de conservateur. Traditionnellement ils étaient le parti des "WASP" blancs et protestants, toutes les minorités étant attirées par les démocrates. Ceci n'est plus tout à fait vrai.

    En 1946, les choses commencent à changer. Par exemple, un Joseph McCarthy était élu, pour la première fois, sénateur du Wisconsin, fief traditionnel des progressistes La Follette. Il était républicain quoique catholique d'origine irlandaise. Mais la même année, c'est en tant que démocrate de nuance conservatrice que le jeune John Fitzgerald Kennedy apparaît que comme représentant dans la 11e circonscription du Massachussets. À noter que, devenu sénateur, Kennedy votera jusqu'au bout pour McCarthy, ami de sa famille, et refusera le blâme de décembre 1954 qui brisa la carrière du courageux anticommuniste.

    Petit à petit, les républicains vont devenir "la droite", et les démocrates "la gauche", etc.

    Certains craignent parfois, curieusement, en Europe, qu'une telle vague politique de ce parti prenne un tour "isolationniste". Telle était autrefois la marque des républicains. Ainsi, après leur victoire et l'élection de leur candidat Harding à la présidence en novembre 1920, avaient-ils refusé de ratifier le système mis en place sous l'influence du démocrate Wilson.

    Est-il interdit de rêver ? On pourrait se demander d'ailleurs dans quelle mesure un moindre engagement de Washington dans la défense du Vieux Continent n'obligerait pas, au contraire, l'Europe à se réveiller et à prendre, enfin, la décision de consacrer les moyens nécessaires et de se défendre elle-même contre des périls grandissants ?

    Malheureusement le problème de l'asservissement de l'Europe, aujourd'hui, ne vient pas d'outre-Atlantique. Il résulte d'abord de la veulerie décadentielle et déliquescente de nos classes politiques, de nos opinions publiques, de nos fabriques de crétins éducatives, etc.

    Les commentaires que la presse parisienne consacre à ces élections américaines de mi-mandat font, de toute manière, plaisir à voir. Non seulement, en effet, ils traduisent le dépit de nos commentateurs agréés, mais ils semblent aussi refléter aussi l'ignorance des institutions et de l'Histoire politique des États-Unis.

    Mentionnons à peine le travail préparatoire du "Monde". Dans un article en ligne le 4 novembre veille du scrutin, Élise Barthet collaboratrice de la rédaction parisienne prétendait expliquer :"Pourquoi les 'midterms' n'intéressent, selon elle, personne aux États-Unis ?"(1)⇓

    Le but de cette désinformation consiste à délégitimer d'avance et à minimiser cette défaite de la gauche. Il ne s'agit plus de "ne pas désespérer Billancourt" puisque le problème, non résolu du parti socialiste aujourd'hui est de se défaire de sa "prolophobie". (2)⇓ Cet objectif révélateur était avancé par l'illustrissime François Kalfon soutien de Hollande en 2012. Il s'agit avant tout de conforter la gauche caviar la plus intelligente du monde dans son rêve pourri d'un changement de peuple.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. Le Monde.fr le 04.11.2014 à 19h29 • Mis à jour le 04.11.2014 à 20h14 | 
    2.  "Il faut chasser des instances du PS les réflexes de 'prolophobie'" disait François Kalfon secrétaire national du PS aux études d'opinion cf. Le Monde le 7 décembre 2011.
  • Le désastre libéral et le tremblement de terre espagnol

    Le petit parti gauchiste Podemos caracole en tête des sondages et dépasse l’increvable parti socialiste.   

    Qui sème le vent récolte la tempête : notre premier ministre catalan avait parlé d’un tremblement de terre lors des dernières élections européennes en France ; ce dimanche 2 novembre, un sondage du quotidien de gauche El Pais a déclenché les passions en Espagne (plus de dix mille commentaires sur le site !) : le petit parti gauchiste Podemos caracole en tête des sondages et dépasse l’increvable parti socialiste. Le parti de droite dit PP s’enfonce sous les crachats de la foule.

    Arrivé au pouvoir il y a trois ans seulement après huit ans de calamiteuse gestion socialiste, le parti conservateur s’est mis toute la nation à dos : il a pourtant obéi au marché, obéi à Merkel, obéi à l’OTAN, obéi à Bruxelles, obéi aux lobbies ! Soutenus par une presse de droite totalement inepte et aveugle (ABC, la Razon), euro-maniaque et américano-maniaque, il a aussi plié sur la ligne chrétienne et morale tout en enfonçant dans la misère la nouvelle classe de jeunes travailleurs espagnols (50 % d’actifs seulement…). 80 % des emplois créés depuis un an sont au-dessous du SMIG (645 euros mensuels) ; et le salaire moyen est de dix mille euros brut… par an. Pendant que certains parlaient de récupération économique, les jeunes travailleurs payés comme des Turcs ou des Chinois faisaient leurs comptes.

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  • Rappel : Sens commun : jusqu’où peut-on collaborer avec le mal ?

    L’UMP est balayée – une fois encore – par une « affaire » de concussion aux proportions cyclopéennes : l’affaire Bygmalion, qui pourrait bien devenir une énième affaire Sarkozy. 

    Pour rappel, le Français étant oublieux, je citerai quelques unes des affaires Sarkozy : Karachi, Clearstream, Bettencourt, Wildenstein, César, Pleyel, Compiègne, Peugeot, Woerth, le financement Kadhafi, les enfants de Zoé, les infirmières Bulgares, Jean Sans-Epad, l’arbitrage Tapie, les sondages de l’Élysée-Buisson (6 millions d’euros), les affaires Guéant, le Fouquet’s, le Paloma, le vaccin H1N1, les stylos, Grandrange… Liste non exhaustive. 

    Tout cela n’a pas freiné l’enthousiasme des animateurs de Sens commun – la chapelle des militants LMPT ralliés à l’UMP – lancée rue de Vaugirard le 29 avril dernier. Ils étaient 700 selon les organisateurs et la police – enfin d’accord.

    Ils ont pu entendre Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé, leur improviser une intervention de bienvenue.

    Lorsque l’on veut faire de la politique, les options ne se bousculent pas, il est vrai.

    Au moins font-ils preuve d’un réalisme qui manque absolument aux Lapins crétins qui ont cru aux illuminations d’une Boutin. Les animateurs de Sens commun ne sont pas idiots, certains ont une solide culture littéraire – ça s’aventure à citer Proudhon et Gramsci à la lueur des bougies…

    Si les initiateurs sont habiles, les obsédés de bioéthique qui composent l’essentiel de la chalandise de Sens commun n’ont pas de mémoire et sont aisément trompés : ils ont oublié que c’est Sarkozy – en personne – qui a voulu imposer le statut du beau-parent et que c’est sous Luc Chatel que les gender studies ont fait irruption dans les écoles.

    Les initiateurs de Sens commun ont réfléchi leur truc, ils ont couché par écrit leurs principes directeurs. Sur leur site, dans leur Charte, on peut lire : « …la nécessité absolue d’une refondation de la vie démocratique et des pratiques politiques… », « Nous refusons fermement toutes les pratiques politiques marquées par l’individualisme, le carriérisme et la corruption… », « Nous voulons que la loi reprenne sa place pour fixer les repères essentiels de la vie en société… », « Nous voulons promouvoir la reconnaissance de la responsabilité personnelle… ».

    Sens commun termine son manifeste ainsi : « La droite que nous voulons est décomplexée, forte, sociale, populaire, humaniste… Mais elle est surtout et avant tout de DROITE ». Avec Bygmalion, les Qataris, de Carolis, Buisson et Peltier, ils sont servis !

    Sens commun n’a pas tardé à publier un communiqué après l’annonce des résultats aux élections européennes le 25 mai dernier. Ils ont été très réactifs. Que ne publient-ils un communiqué se rapportant à l’affaire Bygmalion qui engloutit leurs nouveaux amis ? Que diront-ils en défense de leur camarade Jérôme Lavrilleux, depuis passé aux aveux pour protéger Copé ?

    Que proposent-ils maintenant à ceux qui ont pris part au mouvement social de 2013 ? Leur proposent-ils toujours prendre leur carte à l’UMP ? Ils disent vouloir « changer » la politique comme d’autres proposent de « changer » la construction européenne. Mais jusqu’où peut-on collaborer avec le mal ? S’lis acceptent ce scandale, que n’accepteront-ils pas ? 

    Faire le dos rond et tweetter « on travaille ! » ne suffira pas. Je pense que, comme moi, beaucoup attendent des éclaircissements. Je suis impatient de les lire…

    Nouvelles de France

    http://www.oragesdacier.info/

  • Etats-Unis: les Républicains acquièrent une majorité solide au Sénat

    Le désaveu d'Obama et des Démocrates pressenti s'est concrétisé hier, et a même été plus fort que prévu. Les Républicains sont assurés de disposer de 52 sièges sur 100 au Sénat, et ont toutes les chances de passer à 54 sièges après le résultat de l'Alaska dans la journée et un second tour en Louisiane dans les semaines qui viennent. Simultanément, les Républicains gagneraient une douzaine de sièges à la Chambre, confortant une majorité déjà solide.

    Ces majorités larges rendront les Républicains moins dépendants de leurs membres les plus centristes, et rendent moins probable des arrangements de ces derniers avec les Démocrates, par exemple pour faire adopter une régularisation des immigrés clandestins.

    Les Républicains remportent presque tous les scrutins emblématiques que nous avions identifiés hier.

    Pour le Sénat, Joni Ernst l'emporte ainsi plus largement que prévu dans l'Iowa (avec huit points d'avance), ainsi que Pat Roberts au Kansas (avec une dizaine de points), tous deux face à des candidats pro-LGBT; tandis que Scott Brown échoue de peu dans le New Hampshire.

    Parmi les cinq élections de gouverneur que nous avions notés :

    • En Floride, le sortant Rick Scott l'emporte face à l'ex-Républicain Charlie Crist, qui avait entièrement renié ses positions pro-famille et pro-vie lors de son passage chez les Démocrates.
    • Dans le Colorado, le résultat définitif n'a pas été proclamé, mais il se confirme que le sortant Démocrate a été mis en difficulté, notamment pour ses prises de positions contre la peine de mort et pour un contrôle accru des armes à feu;
    • Dans le Wisconsin, le pro-vie Scott Walker, dont la gauche syndicale voulait la tête, est réélu.
    • Au Texas, le rejet de la figure de proue pro-avortement Wendy Davis est confirmé: elle ne remporterait que 39% des voix contre 59% à son adversaire Républicain.
    • Enfin, au Kansas, le gouverneur sortant Sam Brownback, l'un des Républicains les plus courageux sur la famille et le respect de la vie, l'emporte face à une coalition des Démocrates et de l'aile gauche de son propre parti.

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    Parmi les référendums d'Etat:

    • les pro-vie se réjouissent particulièrement du passage dans leTennessee, à 54%, d'un amendement à la constitution de l'Etat qui permettra l'adoption de lois protégeant l'enfant-à-naître.
    • une mesure proposant de fournir des permis de conduire aux immigrés illégaux est rejetée par plus des deux tiers des votants dans l'Oregon - un Etat pourtant de gauche, et où les pro-immigration avaient dépensé dix fois plus pendant la campagne que les opposants à la mesure.

    Enfin, dans l'Oregon toujours, une défaite qui fait chaud au coeur: la candidate Républicaine au Sénat, qui avait la particularité d'être pro-avortement et pro-LGBT, a été largement battue.

    Le message des électeurs n'est donc pas seulement adressé à Obama et aux Démocrates, mais aussi à l'establishment modéré Républicain.

    Mise à jour 11h20:

    Le Républicain est en voie de remporter l'élection sénatoriale en Alaska, portant à 53 la majorité Républicaine.

    Le candidat Démocrate semble être réélu d'un cheveu au poste de gouverneur du Colorado.

    Au bilan: dans les scrutins les plus en vue, les derniers sondages de la campagne ont fait preuve d'un biais de 6 points en faveur des Démocrates.

    Du côté des référendums, malgré leur succès dans le Tennessee, les pro-vie ont été tenus en échec dans le Colorado et dans le Dakota du Nord.

    Le Salon Beige