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élections - Page 608

  • Sondage: Marine Le Pen largement en tête dans tous les cas de figure au premier tour. L’écart se creuse

    Sondage Ifop-Fiducial pour iTELE sur la présidentielle de 2017  

    Quelques chiffres tirés de ce sondage montrent le désaveu explosif des Français pour la classe politique du système:

    Au premier tour:

    Marine Le Pen serait largement en tête  de l’élection présidentielle si elle avait lieu dimanche prochain, dans tous les cas de figure, quel que soit les candidats de droite comme de gauche:

    Nicolas Sarkozy ferait le meilleur score derrière Marine Le Pen avec 25 % contre 28 % pour elle.
    Alain Juppé ferait 24 % contre 30 % pour MLP.
    François Fillon n’ obtiendrait que 17 % contre 32 % pour Marine Le Pen.

    La domination de Marine Le Pen est encore plus nette dans ce sondage face aux candidats de gauche:

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  • Pourquoi les Parisiens (et les bobos) sont socialos…

    Jadis, les concierges votaient à droite. Nos digicodes votent socialiste.   

    Les médias se targuent de nous expliquer la périlleuse montée du vote FN : il y a d’un côté les rats des villes – riches, bien éduqués, bisexuels, endimanchés – et de l’autre les ratés, les chômeurs, les abrutis des campagnes qui n’ont pas compris l’hyper-réalité globalisée. Sur ces aimables prémisses, on multiplie les expertises savantes.

    Il y a pourtant un mystère dans cette histoire : c’est le vote de quelques grandes villes (pas toutes, quand même !) et de nos bons Parisiens. Dans une France au bord de la crise de nerfs et de la révolution, le Parisien bobo (sot, en espagnol) reste un euphorique du système. 6 % votent FN, le reste PS ou NKM. Alors, la question angoissée se pose : comment se fait-ce ?

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  • Islam, « affaire Buttey » : le FN pas assez clair ?

    Sur le site boulevard Voltaire, souvent d’une lecture stimulante, un contributeur,  Bernard Mitjavile, explique ce matin que le FN n’est pas à l’écoute des Français. Du moins pas totalement.  Il dit que la motivation première des électeurs qui votent FN est «en numéro 1 l’immigration et en numéro 2 l’insécurité ». C’est indéniablement vrai, les enquêtes d’opinion récurrentes avancent aussi la défense de valeurs traditionnelles comme étant un sujet sur lequel les Français sont le plus en phase avec le projet frontiste. L’auteur de cet article constate cependant que ce sont les « positions (du FN, NDLR) en matière économique et sociale :  l’État intelligent  ou stratège , la fin de l’euro et le retour au franc»,  ce qu’il traduit par «le maintien d’un État obèse avec le refus du remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite», « qui enregistrent le moins d’approbation chez les Français en général mais aussi pour les électeurs du FN ». Il  est exact de dire que le programme économique du FN ne suscite pas la même adhésion que son volet anti-immigration, même si le curseur  a bougé dans le bon sens ces derniers mois.  Cela s’est traduit,  nous l’avons dit ici, par  les efforts particuliers d’explications que nous avons fourni dans ce domaine.

     « Devant une telle situation, affirme  encore M. Mitjavile, un parti qui prétend être à l’écoute du peuple ferait évoluer sa ligne. Or, Florian Philippot et Marine Le Pen ont l’air tout à fait indifférents à cette situation et continuent à débiter leur catéchisme  antimondialiste  et anti-euro comme si l’opinion majoritaire des Français ne les intéressait pas ».

     Le phénomène démographique de «grand remplacement » que nous subissons  découle pourtant directement  de cette idéologie mondialiste, et Marine rappelait dans le JDD il y a quelques jours, que l’immigration est aussi «utilisée depuis trente ans par les grands milieux financiers pour peser à la baisse sur les salaires. Avec une grande efficacité si j’en crois les derniers chiffres». Bernard  Mitjavile surtout  ne comprend pas qu’un mouvement comme le FN veut faire oeuvre de pédagogie,  ne se vautre pas dans la démagogie en servant  aux électeurs ce qu’ils ont forcément  envie ou pour habitude d’entendre.

     Souhaitant porter nos idées au pouvoir, nous avons aussi pour vocation de proposer des solutions contre toutes les insécurités, identitaire mais aussi  sociale et économique, des remèdes qui nous apparaissent adaptés  à la crise que nous traversons. Chacun est libre d’y adhérer de les contester, et même en interne d’en discuter le bien fondé. Sachant qu’il est seulement  impensable pour nos adhérents, sympathisants et électeurs  que les fondamentaux indéracinables de notre courant  politique puissent être remis en cause,  à savoir la défense de notre identité  et souveraineté nationales.

     C’est pourquoi la question de la conversion à l’islam du jeune conseiller municipal  de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) Maxence Buttey, suspendu du FN  puis réintégré dans ses fonctions, est aussi sensible. Invité comme de bien  entendu avec gourmandise  par Le grand journal de Canal plus pour en discuter en fin de semaine  dernière,  les propos confus ou  surprenants   de ce jeune homme  n’ont pas dissipé le malaise.

     Sur les réseaux sociaux, les  blogues, les sites internet, les messageries, notamment celle de Bruno Gollnisch, de nombreux sympathisants frontistes (nous)  ont écrit à ce sujet.

     La teneur des  messages est à peu près toujours la même, peu ou ou prou similaire  à la grille de lecture qui est  la notre .  A savoir que la France, plus vieille nation d’Europe,  n’est pas une page blanche,  n’est pas née en 1789 avec la déclaration des droits de l’homme , et  que son identité  helléno-chrétienne lui est indissociable.

     Aussi, que le concept de laïcité défendu par nos instances ne doit pas dériver dans une remise en cause de la prééminence culturelle chrétienne  sous prétexte d’égalité de toutes les religions mises sur le même plan ; que  le voile de la bonne sœur, les processions catholiques, nos fêtes religieuses,  et la croix visible portée au tour d’un cou  en public ont toute leur place dans le  paysage français…

     Internautes qui même parfaitement républicains, agnostiques ou athées citent la fameuse réflexion de De Gaulle – « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne »-  et ont salué la conversion à la foi catholique de certains de nos camarades de combat  comme Karim Ouchikh. Mais qui se méfient aussi du nomadisme religieux, qui est rarement un signe d’équilibre et de bonne santé pour un individu comme pour une société.  Nomadisme en vogue à Hollywood et sa galerie de névrosés, et chez les bobos des sociétés occidentales   avec la mode du bouddhisme  light notamment, mais qui apparaît dans l’opinion  d’une essence plus problématique  quand c’est l’islam qui enregistre des conversions.

     Sympathisants frontistes qui savent que  le FN a toujours  accueilli en son sein  des militants d’origine musulmane, qu’ils existent aussi des musulmans modérés, parfaitement respectables, droits, honnêtes et patriotes, mais qui ne comprennent pas qu’un militant national puisse « s’assimiler à l’envers ».  C’est-à-dire  abjurer la foi de sa lignée  pour se convertir à celle des populations qui ont colonisé notamment le département  de Seine-Saint-Denis dans lequel il vit.

     Il est bien sûr totalement vain de combattre une  religion, quelle qu’elle soit d’ailleurs, avec des arguments  rationnels et les sites islamophobes les plus grossiers tombent souvent dans ce travers.

     Répétons-le, le FN première formation politique de France depuis  les élections européennes, ne saurait avoir l’homogénéité idéologique propre aux groupuscules ou aux partis totalitaires.  L’hétérogénéité  des  opinions va de pair avec le développement de la masse de notre mouvement. Il apparaît pourtant évident, et les sondages en apportent aussi la démonstration, que les Français plébiscitent  les fondamentaux du  FN, mouvement perçu  comme  champion de la résistance nationale, culturelle, identitaire à la submersion mondialiste dont l’immigration extra européenne, et le communautarisme-multiculturalisme qu’elle génère, est une des conséquences les plus dramatiques .  

      Pour autant,  c’est parce que nous entendons porter Marine Le Pen  au pouvoir, ce qui commande de séduire au moins 50% des électeurs + un, qu’il nous faut toujours énoncer, sans nous renier, la solution la plus équilibrée , la plus juste, en adéquation avec nos convictions, mais aussi en anticipant sur l’image qui sera également  la nôtre sur le plan  international quand nous accéderons aux affaires.

     Concrètement cela veut dire  que nous aurons demain vocation à parler aux chefs d’Etat, aux  dirigeants politiques des  un milliard et demi de musulmans. Il nous faut donc faire preuve de fermeté en assumant ce que nous sommes, mais aussi de  finesse  et de précision dans nos propos.

     C’est une des  raisons  pour laquelle Bruno Gollnisch n’a jamais instrumentalisé la question de la religion islamique, traversée par de sensibilités diverses,  à des fins politiciennes.  Il sait aussi que la cohérence intellectuelle  invite à  dénoncer les causes plutôt que les conséquences, à savoir l’immigration massive plutôt que la religion des immigrés. Cette  submersion migratoire, qui découle aussi  de l’explosion démographique des pays du sud,  n’est pas l’œuvre d’un complot fomenté par les mollahs, les docteurs de la foi  de l’université al azhar du Caire ou  le  Grand Mufti de Jérusalem. Elle est  plus simplement de la responsabilité  directe des politiques criminelles menées par  l’UMPS depuis quarante ans,  par soumission au grand capital apatride, lâcheté, aveuglement,  bêtise ou  cosmopolitisme. Il ne faut pas l’oublier.

    http://gollnisch.com/2014/11/04/islam-affaire-buttey-fn-pas-assez-clair/

  • La quinzaine de la propagande à Bordeaux

    Lu ici :

    "La création de « l’Observatoire bordelais de l’Egalité » ne suffisait pas à Alain Juppé. Il faut désormais tenter d’éveiller la conscience des bordelais à cette thématique. Le maire de Bordeaux a donc décidé d’organiser, du mercredi 12 au jeudi 27 novembre 2014, « la quinzaine de l’égalité, la diversité et la citoyenneté ».

    Dans cette première édition qui « mêlera tables rondes, expositions, manifestations culturelles et sportives », les bordelais pourront assister à de nombreux évènements : La traditionnelle exposition sur les « arrestations, internements et déportations » (conçue pour le Consistoire de la Gironde), des conférences de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) dont un film sur son ancien président (Jean Pierre-Bloch) projeté au sein de la mairie et un débat sur l’esclavage conduit par Louis-Georges Tin, du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) ainsi que bien d’autres « œuvres de culpabilisation » comme le décrivait récemment l’écrivain Eric Zemmour.

    Mais les électeurs de droite n’ont pas fini d’être surpris par un programme que l’on croirait concocté par Bertrand Delanoë. Une conférence sur la « Transphobie » sera organisée dans les salons de la mairie par l’enseignant Stéphanie Nicot, homme qui a transformé son état civil (né Stéphane). Une autre sur le thème « Homosexualités et spiritualités », avec pour intervenant Jean-Christophe Testu, président du centre LGBT « le Girofard », et un concert d’un collectif de Roms (Chakaraka). Les bordelais pourront également se rendre à l’exposition « Moving beyond borders » organisée par un collectif d’associations proches de l’extrême-gauche et dénonçant le contrôle de l’immigration, ou encore venir écouter « des artistes du Jamel Comedy Club ».

    Au début du mois d’octobre, Alain Juppé déclarait sur son site internet qu’il fallait « éviter les controverses ou les clivages inutiles qui ne répondent à aucune préoccupation prioritaire des Français »…"

    Michel Janva

  • L’opposant numéro 1

    La distance entre Marine Le Pen et le premier de ses poursuivants est considérable.   

    Les sondages, pour reprendre la formule consacrée, ne sont que la photographie des opinions en un moment donné et ne sauraient donc avoir une valeur prédictive absolue. Quelque soin que prennent les instituts spécialisés à constituer leurs échantillons de population – leurs panels –, leurs enquêtes comportent toujours une marge d’inexactitude incompressible, et d’autant que pour telle ou telle raison il arrive que les sondés ne répondent pas avec une franchise entière. Enfin, et surtout, il arrive qu’avant publication leurs résultats soient faussés par des corrections, voire des manipulations, soit par suite d’erreurs méthodologiques, soit que le désir de satisfaire ceux qui les ont commandés ou d’influencer le public l’emporte sur le souci de la vérité.

    Cela dit, et ces réserves faites, on ne peut que constater l’existence de ces instruments de mesure politique, sociologique ou commerciale et le rôle grandissant qu’ils ont acquis sur le théâtre de notre vie.

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  • François Bayrou inaugure une « allée Abd El-Kader »

    Dans un élan de clientélisme et de mépris de soi, le politicien et maire de Pau François Bayrou a inauguré le 25 octobre une « allée Abd El-Kader ».

    Pour rappel, l’émir Abd El-Kader est ce chef local d’Algérie qui a mené de 1832 à 1847 une guerre farouche à l’armée française (et à d’autres tribus algériennes d’ailleurs).

    Il faut souligner qu’Abd El Kader, présenté comme un lettré tolérant, se battait pour permettre sur place la perpétuation des harems et de l’esclavage.
    Durant ces quinze années de guérilla antifrançaise, il y eut quelques trêves ; et au cours de l’une d’elles, les Français acceptèrent de rendre à l’émir une centaine de ses esclaves noirs, qui avaient cru trouver la liberté en se réfugiant sous notre drapeau. Abd el-Kader les fit tous décapiter. De même, un certain nombre de soldats français capturés ont fini égorgés.

    François Bayrou a choisi de procéder à l’inauguration en compagnie d’Azouz Begag, ancien ministre à « l’égalité des chances », qui déclarait en 2005 au magazine Respect (sic), à destination de ses congénères : « Il faut traverser le périphérique, aller chez les indigènes là-bas, les descendants de Vercingétorix… Il faut casser les portes, et si elles ne veulent pas s’ouvrir, il faut y aller aux forceps. Partout où la diversité n’existe pas, ça doit être une invasion de criquets, dans les concours de la fonction publique, dans la police Nationale. Partout de manière à ce qu’on ne puisse pas revenir en arrière. »

    Thibaut de Chassey
    Source ici et 

    http://www.contre-info.com/

  • François Hollande: 78% des Français estiment que sa politique familiale est un échec. 97% d’entre eux lui administrent une douche froide

    Pour François Hollande c’est la douche froide! 78% des Français pensent que François Hollande, lui président, a échoué en matière de politique familiale, en dépit d’une propagande tous azimuts dans ce domaine.

    Ils sont unanimes à penser que ses politiques du chômage et fiscale sont de complets échecs. Même à gauche il n’a pas convaincu où 55% pensent qu’il a échoué.

    En comparaison Obama au plus bas dans les sondages bénéficie encore, malgré tout, de 40% d’opinions favorables et Vladimir Poutine caracole à 87% selon un sondage effectué fin octobre. Il bénéficiait de 84% d’opinions favorables en août.

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  • Législatives : l'idée de la proportionnelle intégrale fait son chemin

    Cela permettrait de sauver les meubles du PS :

    "Rue de Solferino, des projections auraient été réalisées. «Au scrutin majoritaire, le PS est laminé, affirme un élu. Nous avons fait des simulations très inquiétantes. Dans le Grand Est, par exemple, c'est une bérézina pour les socialistes». Reste un point capital. Modifier le mode de scrutin ? Pourquoi pas mais pour qui ? Pour le président de la République élu en mai 2017 ou pour François Hollande avant cette échéance? Certains observent que, si la proportionnelle intégrale était approuvée lors d'un référendum et si quelques mois plus tard, le président décidait de dissoudre, la nouvelle Assemblée permettrait toutes les combinaisons."

    Le FN pourrait devenir un groupe important, voire le plus important, à l'Assemblée et, in fine, c'est l'UMP qui en pâtirait le plus.

    Michel Janva

  • FN, la petite bête qui monte, qui monte

    A plus de deux ans et demi du premier tour de la présidentielle,  il faudrait être bien sots ou naïfs  pour tirer des conclusions définitives des sondages concernant les probables acteurs majeurs de la course à l’Elysée en 2017. Tout juste peut-on  sentir, quand on en discute avec les Français, ce que les enquêtes d’opinions indiquent aussi, à savoir que Nicolas Sarkozy n’est pas attendu comme le messie. A l’image d’un Chirac affublé avant lui du surnom de « Super menteur», décrit en 2002 par Lionel Jospin  comme «usé, fatigué et vieilli », ce qui certes n’avait pas empêché le Premier ministre socialiste de mordre la poussière, le mari de Carla Bruni ne fait pas (plus) rêver le peuple de droite. Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien publié samedi, 75 % des personnes interrogées jugent que son retour en politique est «raté», constat partagé par 57 % des sympathisants de droite (contre 41 %) et même 48 % des sympathisants de l’UMP. 77 % des sondés estiment aussi qu’il n’a fait aucune proposition intéressante pour la France, dont 58 %  des sympathisants de droite et une majorité encore plus écrasante des sympathisants du FN et de l’UDI. Seuls 54% des sympathisants de l’UMP sont d’un avis contraire alors qu’ Alain Juppé  voit sa cote de confiance se confirmer au détriment de M. Sarkozy(45 %, soit + 2 points par rapport à il y a un mois, contre 24 %, soit – 4 points).

    Les partisans de Nicolas Sarkozy se plaisent à imaginer qu’Alain  Juppé connaitra au final le sort d’un Edouard Balladur face à Chirac en 1995. Pour autant,  les sondages en hausse dont jouit l’ex calamiteux  Premier ministre et tout aussi médiocre ancien ministre des Affaires étrangères (« le meilleur d’entre  nous » , sic), révèle en creux la désaffection vis-à-vis de Sarkozy. Il apparait au fil de ses réunions rongé par les tics, les mauvais gimmicks, utilisant des formules attrape-tout déjà  testées  en 2007 et 2012 avec l’insincérité que l’on sait. Il est devenu sa propre caricature et cela les Français le perçoivent.

     A contrario, signe que nos idées sont en phase avec les attentes de nos compatriotes, qu’elles sont clairement perçues comme une alternative à la pensée unique et bien évidemment preuve du grand talent de la présidente du FN, selon un sondage Ifop pour le JDD, 60% des Français estiment que Marine Le Pen est la personnalité qui s’oppose le plus à François Hollande.

     Cette enquête pointe surtout l’écart entre Marine et ses adversaires pour incarner ladite alternative au socialomondialisme. Car à cette même question «parmi les personnalités suivantes de droite, laquelle s’oppose le plus selon vous dans ses propos et ses actions à François Hollande? », Nicolas Sarkozy ne recueille que  21%, Alain Juppé 8%, François Bayrou et François Fillon 4%…

     Tout aussi révélateur de ce clivage qui ne cesse de se creuser entre le peuple  de droite et ceux qui affirment en être les représentants légitimes, parmi les sympathisants de l’UMP, ils sont 59% à avoir cité Marine Le Pen, 25% Nicolas Sarkozy et 10% Alain Juppé. Un véritable coup de massue dont les effets ne vont pas manquer de se faire sentir dans les rangs de la droite courbe…

     A gauche c’est Jean-Luc Mélenchon qui est cité comme premier opposant au hollandisme , devant  Martine Aubry (22%), Arnaud Montebourg (14%), Cécile Duflot (12%) et Benoît Hamon (5%).

     Dans un entretien donné au JDD, Marine constate qu’ «aujourd’hui, il n’y a plus de président de la République en France. Son prédécesseur faisait en sorte que cela se voit moins, mais c’est la même chose ». Elle pointe la «fracture entre le peuple et l’exécutif» et en  en appelle une nouvelle fois  à la «dissolution de l’Assemblée nationale, parce qu’il n’y a pas d’autre moyen » et parce qu’il faut « purger le malentendu gigantesque né de la mise en œuvre d’une politique rejetée par une majorité de Français ».

     Faut-il s’étonner dans ces conditions de la chute colossale du nombre d’adhérents au PS ? Le site d’Europe 1 indique qu’au 31 juillet, le Parti socialiste avait enregistré 60 % de déperdition du montant de ses recettes d’adhésion. Et ce, « avant le remaniement, et avant l’affaire Thévenoud ».

     « A titre d’exemple Europe1 a sondé une quinzaine de fédérations socialistes. Résultat : il y a des pertes partout. Dans « la fédération du Nord, l’une des plus importantes», «dans certaines sections», notamment «à Dunkerque (…), on a perdu la moitié des adhérents».

     « En Charente-Maritime, sur les 1 000 militants, à ce jour, 500 participent effectivement à la vie du parti. En Gironde, certaines sources évoquent un effondrement de 4 000 à 2 000 cartes. Dans le Rhône, on prévoit 500 adhérents perdus sur 4 000. Et dans l’Isère, ce sont 1 000 adhérents sur 2 000 qui n’ont pas repris leur carte. Et la liste est loin d’être exhaustive ».

     Une érosion très nette aussi à l’UMP.  Les adhérents trahis, tapés au portefeuille par  le Sarkothon, écœurés par l’affaire Bygmalion, les salaires  somptuaires des apparatchiks , la guerre des chefs, l’absence de ligne politique claire devraient aussi être extrêmement nombreux à ne pas renouveler leur cotisation. Une réalité déjà avouée par les dirigeants de ce parti lorsque le scandale Bygmalion a éclaté.

     Officiellement l’UMP comptait 300 000 adhérents en 2007 et  encore un peu plus de 268 000 adhérents actuellement. Un chiffre totalement bidonné. Le 16 juin dernier L’Express citait « une source à l’UMP» qui faisait état de «125 000 adhérents à jour de cotisation», plus de deux  fois moins que le chiffre avancé aujourd’hui par la direction de ce parti !

     Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, indiquait au lendemain de la déculotté des européennes que son parti avait perdu «25 000 adhérents» en deux ans. En 2012 le site internet du PS revendiquait encore  «plus de 200 000 adhérents»…mais seulement 160 000 adhérents à jour il ya  quelques mois . Un nombre qui apparait encore bien trop  élevé pour être honnête, mais il est vrai qu’il y a trois ans le MoDem revendiquait 35 000 adhérents,  EELV 16 000 et le PC «70.000 à jour de cotisation»…

     Le Front National lui, a pendant longtemps pratiqué la discrétion sur le nombre de ses adhérents. Au motif que les partis du Système gonflant indûment le chiffre de leurs encartés, l’opposition nationale n’entendait pas entrer dans cette surenchère  mensongère.

     Juste avant la terrible scission mégrétise de décembre 1998, le FN comptait  environ 50 000 adhérents,  chiffre tombé à 6000-7000 en 2000. En janvier, pour le  congrès de Tours,  le FN comptait 22 000 adhérents à jour de cotisation.  En janvier 2012, le secrétaire général Steeve Briois  indiquait le chiffre de  40 000 .

     Fin 2012 indique le Huffington Post qui vient de consacrer un article à la progression fulgurante du nombre des adhérents frontistes, «en pleine crise interne de l’UMP, Marion Maréchal-Le Pen assurait que le FN enregistrait une explosion des adhésions« avec près de 600 adhésions jour. Entre le premier tour de l’élection présidentielle, qui a dopé les ralliements, et le psychodrame de l’UMP, le Front National affirmait être passé de 50.000 à 61 000 adhérents.»

     « Selon les informations du Huffington Post est-il écrit, le parti de Marine Le Pen compterait à ce jour 83 000 adhérents. Un chiffre qui correspond à quelques centaines près au corps électoral qui sera habilité à voter lors du prochain congrès de la fin novembre, indique une source frontiste au site d’information ».

     Prenons à titre d’exemple le département du Var. Le journal Var matin qui consacrait un article à la visite  de Marion Maréchal-Le Pen au sénateur-maire  David Rachline et au SD du FN 83 Frédéric Boccaletti,  cite celui-ci. Le  département compte en effet « près de 4 200 adhérents à jour de cotisation », alors qu’ils étaient «moins de 500 en 2010». Une dynamique qui renforce l’enracinement local: « après le lancement récent d’un journal», d’un «nouveau site Internet dans quelques semaines »,  « de nouveaux bureaux vont par ailleurs être ouverts à Hyères », ville où s’est présentée Bruno Gollnish aux  élections municipales et législatives.

     Il existe bien sûr une corrélation entre le poids politique d’un parti et son  nombre d’encartés. Le cercle vertueux adhésion-implantation-développement que l’on voit se confirmer peut être en effet perçu comme le  suggère un article du Figaro comme un effet de «vase-communicant», le résultat de la désaffection d’ex adhérents et électeurs de l’UMPS.  Tout cela est de très bon augure pour les futures échéances électorales note Bruno Gollnisch. Mais nous le savons aussi, notre accession au pouvoir est aussi grandement conditionnée par notre faculté à attirer à nous dans les urnes la grande masse des abstentionnistes qui ne croient plus depuis longtemps en la capacité d’une formation politique, quelle qu’elle soit, à sortir notre pays de l’ornière. C’est aussi à eux que nous devons nous adresser prioritairement.

    http://gollnisch.com/2014/11/03/fn-petite-bete-monte-monte/

  • Ukraine : l’Europe à la remorque des Américains

    Le comportement chaotique et ambigu de la diplomatie des membres de l’Union européenne traduit l’absence totale de vision géopolitique de celle-ci.   

    Le conflit qui se déroule depuis plusieurs mois en Ukraine est une parfaite illustration d’une constante de la géopolitique anglo-saxonne : s’opposer par tous les moyens à la constitution d’un bloc continental euro-russe.

    Cette stratégie très ancienne – elle remonte, en effet, au XVIIIe siècle, a été théorisée dès 1904 par H.J. Mackinder et complétée, beaucoup plus tard, par N. Spykman – s’est manifestée dans la politique de « containment » (« endiguement »), définie pendant la guerre froide par John Foster Dulles et appliquée sans interruption depuis lors. Elle est sous-jacente dans la pensée de Zbigniew Brzeziński telle qu’elle est exprimée dans Le Grand Échiquier. C’est elle qui inspire également le récent article de George Soros publié dans la presse européenne le 24 octobre dernier et qui présente l’Union européenne, selon ses propres termes, comme « de facto en guerre ». L’arrimage de l’Ukraine à l’Occident, son intégration dans l’OTAN et dans l’Union européenne sont alors conçus comme des moyens de déstabilisation et, à terme, de dislocation de la Russie.

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