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élections - Page 603

  • Contre le communautarisme militant

    Une excellente tribune libre de Marion Maréchal-Le Pen dans Valeurs Actuelles...

    Députée FN de Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen conteste la nomination de Sébastien Chenu, fondateur de GayLib, au sein du Rassemblement bleu marine.

    On entend souvent dans la bouche de nos détracteurs que “le nationalisme, c’est la guerre”. Ce slogan réducteur et faux tend à criminaliser le concept de nation. La nation n’empêche pas la guerre mais elle permet d’éviter la pire de toutes : la guerre civile. Celle, larvée, qui menace aujourd’hui la cohésion nationale est idéologique : celle des droits individuels contre l’intérêt général, des communautés contre la communauté nationale.

    Cette cohésion nationale est attaquée de toutes parts. De l’extérieur par l’Union européenne à travers le droit et la jurisprudence, le fédéralisme et l’immigration de masse. De l’intérieur par le développement dans la société d’un tissu d’associations et de personnalités censées défendre les nouveaux damnés de ce monde.

    La gauche, structurée doctrinalement par la lutte des classes, transpose ce modèle de conflit à toutes les strates de la société : les femmes contre le patriarcat, l’homosexualité contre l’“hétéronormativité”, le droit à la différence des minorités ethniques contre l’assimilation à la française. Tout est bon pour détruire l’identité culturelle, juridique, historique de la France, cette nation “conservatrice”, “réactionnaire”, “rétrograde”, voire franchement “obscurantiste”. Ces nouvelles insultes marquent du sceau de l’infamie politique quiconque en est frappé. [...]

    La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Contre-le-communautarisme-militant

  • Droit de vote des Etrangers : la problématique

    Ainsi donc François Hollande a jugé utile ce jour de se prononcer sur l'immigration, approuvant au passage le droit de vote à accorder aux étrangers lors des élections françaises. Quelques réflexions me sont donc venus par conséquence à l'esprit. En voici quelques unes.

    1/ Quant on est aussi impopulaire dans son propre pays, puisque tel est le cas de François Hollande, c'est à dire que la majorité des Français le juge lui-même en partie, étranger, notamment aux préoccupations des Français, la bienséance consisterait justement à ne pas aborder ce genre de sujet.

    2/ Les études effectuées sur le terrain montrent que les immigrés – électeurs potentiels donc dans les années à venir – sont très majoritairement indifférents à l'octroi de ce nouveau droit : ils ont bien d'autres préoccupations, bien plus terre à terre.

    3/ Il existe depuis quelques années un basculement psychologique en France, puisque désormais très nettement, les Français sont maintenant nettement opposés à cette mesure.

    4/ On m'accordera bien volontiers que cette mesure, certes issues d'une promesse, bien antérieure à François Hollande d'ailleurs – on songe à François Mitterrand mais aussi à bien des cadres dirigeants de l'Ump, l'Udi et le Modem – ne peut être qu'importante ou pas. Dans le second cas, et sachant les problèmes majeurs qui touchent la France et les Français aujourd'hui, ce n'est guère le moment de s'y atteler. Si d'aventure, le droit des vote des étrangers est essentiel, ce que semble sous-entendre la gauche – mais aussi la droite qui malhonnêtement conteste pour la forme -, c'est alors la procédure référendaire qui s'impose : seulement voilà, dans le cadre d'un referendum, la proposition serait repoussée parce que nettement balayée. Encore une fois, on veut transformer la France, contre l'avis motivé des Français.

    5/ Le droit de vote des étrangers – François Mitterrand avait, non sans perversion politique, déclaré durant les années 80 que les immigrés étaient « ici, chez eux » est très lourd de sens. Ce que de plus en plus, les progressistes – encore une fois de la plupart des bords (la « droite » n'est pas en reste) appelle désormais l'appartenance nationale, ce n'est plus autre que seulement une façon post-moderne de qualifier le lieu où l'on habite et simplement cela.

    6/ Très attaché à ma Patrie, de façon quasi charnelle, je ne suis pas de ceux qui considèrent qu'être Français, cela « s'hérite ou se mérite » : être français, bien loin d'une simple lecture essentialiste ne peut que se mériter. Autrement exprimé, seul un comportement exemplaire, fidèle à l'esprit de la « Vieille France », ne peut que définir un Français digne de ce nom. C'est ainsi qu'à mes yeux, quand bien même un Français est de souche, même longue, qu'il peut ne pas être dans les faits français. Après tout, il fut un temps où certains Français, au motif d'un détestable comportement furent déchus de leur nationalité française, privé donc du droit de vote. Il y a aujourd'hui tellement d'exemples de vilénie chez nombre d'hommes politiques (Thévenoud n'est qu'un exemple parmi tant d'autres) qu'il y aurait là matière à agir et donc à sanctionner.

    7/ Cette idée consistant dans les faits à affirmer qu'on vote là où l'on vit, ce indépendamment des rapports charnels et historiques, n'est que la montée en puissance chez les « élites », du fait mondialiste, transformant la France en petite région sise au sein du monde, et donc de moindre importance.

    8/ Cette proposition n'est nullement, contrairement à ce que l'on pourrait croire de prime abord, conséquence d'un idéalisme bienveillant, au sens trivial du terme. Elle a un intérêt des plus pratiques : apporter aux partis qui s'opposent au Front National, de nouveaux bataillons, justement afin de conter la montée en puissance du grand mouvement patriotique.

    Childéric Fonteney (Voxnr)

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuEllZZypujVrwHAYX.shtml

  • Votes FN, années décisives

    Le quotidien Ouest France a mis en ligne  un article pour informer ses lecteurs qu’un obscur élu divers droite, Joseph Parpaillon, du Conseil général de Loire-Atlantique,  s’était fait applaudir par toute l’assemblée, gauche et droite confondue,  quand il a émis le vœu qu’aucun candidat patriote ne soit élu en mars prochain. « Je souhaite que les prochaines élections ne permettent pas à des xénophobes de siéger dans cette enceinte. Il n’y a pas de place ici pour des élus Front National » a-t-il déclaré. Pour anecdotique qu’elle soit, cette triste pantalonnade, cet unanimisme dans la détestation de l’opposition nationale illustre la crainte qu’elle suscite au sein des partis qui se partagent le gâteau ripoublicain. L’Humanité rapporte de son côté qu’en fin de semaine dernière, « la direction communiste s’est penchée sur la montée du Front National et sur les batailles à mener pour l’endiguer » ….Signe du désarroi de ce qui reste du PC en France, l’article confesse la confusion sur l’attitude à tenir «en cas de présence du FN au second tour d’une élection ». Si la stratégie du  front républicain , qui  participe au brouillage des repères , n’est pas la solution, pour nombre de communistes, faire barrage au FN n’est pas négociable ». Comprenne qui pourra ! Le rapporteur des débats, Alain Hayot,  tire  aussi la sonnette d’alarme car si «pour l’essentiel, l’origine du vote FN est de droite », « il y a aussi des catégories sociales hantées par la peur du déclassement », « une inquiétude devient de plus en plus réelle concernant l’armée des déçus de la gauche. »

     Sur le site Atlantico, Christophe Bouillaud, professeur de sciences politiques à l’IEP de Grenoble, souligne l’évidence quand il affirme qu’une des clés des prochaines échéances électorales résidera dans la capacité des formations politiques et des candidats à la présidentielle à séduire les « classes moyennes ».  Un enjeu parfaitement compris par le président de l’UMP : « le faible taux de pénétration de Nicolas Sarkozy chez ces classes moyennes et populaires lui fait aujourd’hui défaut, et il est donc tactiquement logique de vouloir le récupérer ».

     En effet,  si «  l’électorat du FN est plutôt populaire », « il a aussi des électeurs dans les classes moyennes et supérieures ». La grande masse des  électeurs Frontistes note-t-il encore,  n’est pas constituée de «  citoyens désinsérés socialement, ce sont des citoyens ordinaires, moyens sur le plan socio-économique, pas des rejetés socialement ».

     « Aux élections européennes, il y a eu indéniablement une certaine progression du FN, cette dynamique demeure dans les classes populaires mais aussi dans des bastions de classes moyennes et supérieures. (le sociologue) Joël Gombin a montré qu’il ne fallait pas surestimer le côté populaire de l’électorat frontiste, classe moyenne et classe supérieure sont aussi partiellement exaspérés (ou autre) et votent ainsi pour le parti d’extrême droite ».

     Autres catégories soumises à examen par les observateurs de la vie politique , le vote  selon l’appartenance  ethnico-religieuse des électeurs. Dans un entretien avec Nicolas Gauthier, mis en ligne hier  sur le site Boulevard Voltaire, Camel Bechikh président de l’association  Fils de France, se revendiquant du patriotisme français et du souverainisme, donnait son sentiment sur le vote des musulmans.  Rappelons qu’il fut  invité en avril 2013  par Louis Aliot  au colloque « Islam et République », organisé par son  club de réflexion Idée Nation.

    «Les enfants et petits-enfants d’immigrés dit-il, encore nombreux dans les quartiers pauvres, subissent frontalement le désastre d’une immigration toujours massive, malgré les conditions économiques limitant l’emploi, le logement, la performance inclusive qu’était l’école (…). Le vote FN des Français de confession musulmane est bel et bien une réalité dont il faut se féliciter, car il est un indice objectif de la pluralité des opinions politiques pour ceux qui perçoivent encore ces Français comme un bloc à part et monolithique ».

    M. Bechikh affirme encore qu’il y a des musulmans «heureux de rencontrer une France qui s’aime, une France fière de son histoire, de sa langue, de ses valeurs catholiques, trop souvent oubliées par la République. Valeurs plus à même à être respectées, défendues et rejointes à l’heure où la France se dénature par le mariage dit  pour tous  et maintenant, sournoisement, la GPA…  Les heures sombres de notre histoire  se déroulent sous nos yeux : perte de souveraineté, destruction des frontières, géographiques et morales ! Le temps presse, la France ne peut faire l’économie d’aucune bonne volonté, d’aucun citoyen, sans distinction d’origine, de religion, de classe sociale. En effet, comme l’écrivait Charles Maurras :  Aucune origine n’est belle. La beauté véritable est au terme des choses. »

     

     Didier Beauregard sur le site Polemia le 9 décembre, consacrait un article  au vote communautaire, dans lequel il ne partageait pas totalement « l’optimisme » du président de  Fils de France sur un basculement tangible vers un vote Front chez les musulmans de nationalité française.

     

     Certes, «les conflits autour du mariage homo, s’ils n’ont pas mobilisé les masses musulmanes, ont tout de même mis en exergue les ruptures culturelles insurmontables entre la population musulmane et le pouvoir socialiste. Les brèches sont ouvertes, elles ne pourront que s’agrandir ». « Pour autant, de là à dire que l’électorat musulman est une terre de conquête pour la droite nationale, il y a un pas bien difficile à franchir ».

     

     « Compte tenu des données disponibles, on peut raisonnablement penser que le vote musulman FN a franchi la barre des 5%, ce qui n’est pas négligeable mais ne pèse pas réellement sur les rapports de forces globaux. L’électorat musulman étant   évalué à environ deux millions d’électeurs pour un corps électoral d’un peu plus de 44 millions de personnes, un point de progression représente donc à peu près 20.000 voix  (…).  Il est logique de penser qu’un ensemble d’éléments bien identifiés (mariage homo, théorie du genre, affaire Dieudonné, crise de Gaza, sans oublier l’échec social de la gauche…) pousse une fraction très minoritaire, mais grandissante, de l’électorat musulman vers un vote contestataire de droite, après l’avoir exprimé à gauche ».

     Cela étant posé, et comme preuve de la permanence d ’un vote basé sur des critères ethnico-religieux, l’auteur de l’article cite l’enquête de terrain  « menée de manière approfondie, bureau de vote par bureau vote, par la Fondation Jean-Jaurès et l’Ifop, à Perpignan (à l’occasion des dernières élections municipales ou Louis Aliot menait la liste FN, NDLR), pour saisir au plus près la typologie du vote FN en fonction de la géographie urbaine. Le constat de l’étude est clair : il fait ressortir, dans le sud méditerranéen, l’existence d’un vote à forte composante communautaire, qui ne va pas dans le sens d’une lepénisation  du vote musulman (…) ».

     « Face à l’effondrement du Parti socialiste, les électeurs musulmans, pour faire obstacle au FN, auraient, dès le 1er tour, massivement voté pour la droite classique. Le réflexe communautaire percevrait donc toujours le parti de Marine Le Pen comme une menace (…).A contrario, le vote FN progresse fortement dans les zones d’habitation populaires ou bourgeoises qui jouxtent les zones d’habitats sociaux où se concentre l’essentiel des populations issues de l’immigration. C’est ce que les sociologues appellent  l’effet lisière  (…) ».

     Bref, le vote FN serait «  un vote communautaire  blanc , qui souligne, a contrario, que la motivation identitaire l’emporte chez les électeurs du Front National sur les considérations socio-économiques. Selon un récent sondage Ifop, 88% des électeurs du Front national votent d’abord en raison des enjeux migratoires et sécuritaires, et les sujets économiques arrivent loin derrière ». Et M.  Beauregard va même jusqu’à en conclure  que « dans cette logique, il est fort probable que Marine Le Pen rencontrerait le même écho dans les classes populaires, sans promettre pour autant le Smic à 1500 euros ou le retour de la retraite à 60 ans ».

     Aussi, si « la classe ouvrière vote si majoritairement pour le FN, c’est d’abord parce qu’elle a été la première à subir dans son quotidien les effets de déstructuration sociale et culturelle de l’immigration de masse. Pour avoir refusé d’admettre cette vérité, le parti de Mélenchon a été réduit comme peau de chagrin ». Vérité trop aveuglante si l’on en juge par le débat  initié par  le PC pour contrer le vote FN et que nous  évoquions au début de cet article.

     Pour autant, Didier Beauregard note aussi, comme l’évoquait Nicolas Gauthier dans son entretien avec  Camel  Bechikh, que « le politologue Gilles Kepel, dans son dernier ouvrage (Passion française), affirme que chez les musulmans «le tabou du FN a sauté . Il est effectivement toujours surprenant et déroutant de voir, lors de reportages télévisés, de jeunes musulmans, ou moins jeunes, au look typé banlieue , interrogés dans leurs quartiers, affirmer haut et fort qu’ils votent pour le Front National, sous le regard indifférent ou complice de leur entourage (…). Peut-être qu’une partie significative de  ce groupe  se trouve en rupture avec ses attaches communautaires et religieuses et ne peut plus être traité en tant que  vote musulman ».

     Si la question reste posée,  l’auteur estime qu’ «un discours de fermeté du FN face aux dérives de l’islam en France ne ferait probablement pas fuir l’électorat musulman acquis ou tenté par le vote FN. Après tout, les lubies sociétales de la gauche, radicalement opposées aux principes de l’islam, n’ont pas empêché les musulmans de voter massivement pour la gauche ; du moins jusqu’à récemment. Ces derniers ont clairement privilégié le soutien à un système clientéliste de redistribution qui leur profitait, au détriment des grands principes de la religion ».

    «Les musulmans, beaucoup d’entre eux certainement, veulent aussi de la sécurité dans leurs quartiers et une bonne éducation scolaire pour leurs enfants. C’est une base de compromis opérationnelle pour aborder l’électorat musulman, tout en restant ferme sur les principes fondamentaux de l’identité française ».

     Bruno Gollnisch a déjà donné son éclairage sur toutes ces questions, souvent passionnelles, il aura l’occasion certainement d’y revenir à l’occasion des  années décisives, des  déterminantes échéances qui approchent à grand pas.

    http://gollnisch.com/2014/12/18/votes-fn-annees-decisives/

  • L'Assemblée nationale a donné son feu vert aux treize régions

    Le texte défendu par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, entrera en vigueur début 2016.

    Les députés UMP alsaciens, qui refusent la fusion de leur région avec la Lorraine et Champagne-Ardenne, ont exprimé en séance leur colère avant le vote définitif du projet de loi qui redessine la carte de France en treize régions. Le texte défendu par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui entrera en vigueur début 2016, après les élections régionales de décembre 2015, a été adopté mercredi soir à l'Assemblée par 95 voix pour (94 PS et un député de la Guadeloupe, Ary Chalus), contre 56, et 11 abstentions.

    La plupart des députés UMP, UDI, radicaux de gauche, écologistes et communistes présents ont voté contre cette nouvelle carte des régions. Même les coprésidents du groupe des Verts, François de Rugy et Barbara Pompili, qui s'étaient abstenus en première lecture, ont cette fois voté contre. Rugy a fustigé un projet «très controversé» qui reste selon lui «une occasion manquée». Le député nantais a défendu l'autonomie de l'Alsace, qui avait été votée par le Sénat. À l'inverse, il a plaidé en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, ce que ne veut pas le président PS de la commission des lois, Jean-Jacques Urvoas. Orateur du groupe UMP, Hervé Gaymard a lui aussi dénoncé «une loi bancale», une réforme «illisible» dont «la dimension budgétaire n'a pas été prise en compte».

    Recours devant les Sages

    Les députés socialistes alsaciens, Armand Jung et Philippe Bies, se sont abstenus, et ont tenté sans succès de calmer l'ire de leurs collègues alsaciens. Pour obtenir quelques minutes de temps de parole avant le vote, quatre députés UMP du Haut-Rhin et du Bas-Rhin ont défendu des amendements purement symboliques. «Les socialistes n'ont jamais aimé l'Alsace. Nous nous en souviendrons», a lancé dans l'hémicycle l'UMP Éric Strautmann, qui a déposé mercredi, avec plus de soixante députés UMP, un recours devant le Conseil constitutionnel, au motif que «l'on ne peut pas toucher au périmètre d'une collectivité territoriale sans l'avoir au préalable consultée» et que «c'est une tradition constante».

    Le président du groupe UMP du Sénat, Bruno Retailleau, qui était favorable à «l'expérimentation» d'une collectivité territoriale unique composée de l'Alsace, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, doit aussi déposer sur les mêmes motifs de droit un recours devant les Sages, cosigné par plus de soixante sénateurs.

    Le ministre de l'Intérieur, qui est resté en dehors du débat alsacien, s'est félicité de l'adoption de cette carte qui, sans être «parfaite», a sa «cohérence». La réforme instaure un «droit d'option» qui permet à un département de changer de région sans recours au référendum, mais à une majorité des trois cinquièmes des deux conseils régionaux et du département concernés.

    Mais les parlementaires sont loin d'en avoir fini avec le chantier de la réforme territoriale. Le Sénat a entamé cette semaine le débat sur l'autre volet, celui de la refonte des compétences des régions et des départements, plus technique mais qui promet d'être tout aussi polémique.

    Le gouvernement voudrait réserver aux régions le développement économique et aux départements la solidarité sociale et territoriale. La réforme transférerait aux régions la gestion des collèges, du transport scolaire, des routes et ports départementaux. Mais il n'est plus question de supprimer tous les conseils départementaux à l'horizon 2020 comme initialement envisagé par François Hollande.

    Sophie Huet

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEllZkAypkCrvHvZi.shtml

  • Strasbourg vent debout contre la fusion des régions Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne

  • François Hollande relance la polémique sur le droit de vote des étrangers

    « Je suis favorable au droit de vote des étrangers », c’est ce que a nous rappelé François Hollande, hier après midi durant son discours d’inauguration au musée de l’Histoire de l’immigration ouvert en 2007. Alors que sa côte de popularité est au plus bas et que le fameux collectif des « frondeurs » prend de l’ampleur, François Hollande souhaite unifier la gauche en reprenant un de ses thèmes favoris : l’accueil des étrangers. « Il faut que la France soit représentée par toutes les couleurs, toutes les forces vives du pays »  a‑t‑il expliqué avant de comparer l’arrivée des 200 000 immigrés par an sur le sol français à une accumulation de« talents » et de « chances ».

    Dans cet éloge de l’immigration, François Hollande évoque tout de même la poussée du Front National

    Tout à fait. Si il attaque le Front National en les traitant de démagogues, mais il dénonce aussi la poussée des nationalismes en Europe dont on a vu l’illustration aux dernières élections européenne, en les comparant, je cite : « A des vents mauvais qui soufflent de plus en plus ». Quant à la montée de l’islam radical en France, il assure que l’islam est tout à fait compatible avec les lois de la République.

    Le président qui voulait rassembler les Français, ignore une fois de plus les Français de souche

    Eh oui ! Le président refuse toujours de prendre en compte l’avis des Français sur le sujet. Pourtant, dans un récent sondage Odoxa, 60 % des Français, seraient opposés au droit de vote des étrangers.

    L’immigration n’est pas une fatalité ? 

    Eh non ! Contrairement à l’idéologie bien pensante qui sévit en France depuis près de 40 ans. En Espagne par exemple, une loi de sécurité citoyenne a été adoptée jeudi dernier par le congrès des députés qui prévoit une reconduite immédiate des immigrés clandestins à la frontière.

  • Qu’est-ce que la base de l’UMP aujourd’hui ?

    Lu dans Minute :

    "La stratégie de reconquête arrêtée par Sarkozy est claire. Les nominations de Laurent Wauquiez au poste de secrétaire général ou de Madeleine Bazin de Jessé, fondatrice du mouvement des Veilleurs et de Sens commun, dans l’esprit de la Manif pour tous, sont clairement des signaux envoyés à la droite conservatrice, celle qui va à la messe. Mais qu’est-ce que la base de l’UMP aujourd’hui ? En majorité des sexagénaires et septuagénaires retraités, souvent éligibles à l’ISF, acquis à la droite pour des raisons financières et accessoi - rement par un réflexe de « common decency », ce concept cher à George Orwell qui rejette le paraître et l’artificiel au profit des éléments structurants de notre société. Laurent Wauquiez, sorte de gendre idéal, coïncide parfaitement avec ce moule et assume sa proximité idéologique avec Patrick Buisson. Nathalie Kosciusko-Morizet, première vice-présidente est évidemment en décalage."

    Michel Janva

  • L'UMP démet de ses fonctions sa secrétaire nationale passée par l'extrême droite

    Cette élue du Languedoc-Roussillon avait adhéré au Siel, un parti affilié au Rassemblement Bleu Marine, et tenté de se rapprocher de Robert Ménard en espérant une investiture gagnante pour les prochaines élections départementales.

     

    « Je n’aime pas les fascistes ». Selon le Canard Enchaîné de la semaine dernière, c’est l’argument massue qu’aurait lancé Nathalie Kosciusko-Morizet à Nicolas Sarkozy pour s’opposer à l’intégration de Guillaume Peltier, ex-frontiste, au nouvel organigramme de l’UMP. Une animosité contre l’extrême droite à géométrie variable ? Selon le journal Libération, c’est pourtant bien la numéro 2 de l’UMP qui aurait soufflé à l’ancien président le nom de la nouvelle secrétaire nationale du parti en charge de la formation professionnelle dont le parcours fait aujourd’hui polémique.

    Fatima Allaoui, a d’abord été nommée par Nicolas Sarkozy vendredi 12 décembre, est certes une ancienne de l’UMP. Mais au moment de son recrutement, cette conseillère régionale du Languedoc-Roussillon avait quitté le parti d’opposition pour rejoindre le SIEL (Souveraineté, indépendance et liberté). Or cette petite formation d’extrême droite, créée par Paul-Marie Coûteaux en 2011, est membre du Rassemblement Bleu Marine, nébuleuse qui agrège les partis satellites du Front National. Une adhésion qui lui vaut aujourd’hui d’être démise de ses fonctions. « Mme Allaoui, conseillère régionale UMP de Languedoc-Roussillon (...) a admis avoir adhéré il y a un mois, à un parti d’extrême droite. Dans ces conditions, sa responsabilité de secrétaire nationale lui est retirée », indique l’UMP dans un communiqué. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-UMP-demet-de-ses-fonctions-sa

  • François Hollande et l’immigration : non, non, rien n’a changé…

    Il a la trouille, François Hollande, car les sondages le révèlent : les immigrés « intégrés » se tournent aujourd’hui vers Marine Le Pen !

    C’est une histoire peu commune : celle d’un musée que le président issu de la majorité qui l’avait décidé a refusé d’inaugurer et qui l’est, aujourd’hui, par son successeur, sept ans après son ouverture !

    Soucieux de récupérer des voix auprès d’une gauche qui se débine de jour en jour, François Hollande est donc allé lundi inaugurer la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. Sur le papier, une « institution culturelle, pédagogique et citoyenne destinée à reconnaître et mettre en valeur la place des immigrés dans la construction de la France ». Dans les faits, un machin informe qui n’a jamais trouvé ni sa destination ni son public, sauf celui des élèves de banlieue qu’on y traîne de force et en rangs par deux.

    Car à quoi se résume l’histoire de l’immigration dans cette Cité qui lui est prétendument consacrée ? À des clichés éculés. À un bric-à-brac chiné aux puces du tiers monde, sorte de dépotoir dont on ne voudrait pas dans un vide-greniers de quartier. En quoi, en effet, une théière marocaine voisinant dans une vitrine avec une valise en carton font-ils un musée ? En quoi un couscoussier pendu à un fil à côté d’une statue nègre et d’un masque chinois en papier mâché parlent-ils aux immigrés de leur histoire et de leur culture ? Pas plus que ces vidéos de pauvres gens débarquant valise à la main, ces photos de “Pigeots” chargées jusqu’au ciel de matelas et de gazinières, ou les affiches d’Aznavour et d’Enrico Macias…

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  • Comment gagner

    Hier sur Radio Courtoisie, Henry de Lesquen s’inquiétait de la nomination à la tête du Collectif Culture au sein du RBM de Sébastien Chenu, y voyant un malencontreux signal susceptible de braquer le peuple de droite, de brouiller le message de l’opposition patriotique. Or affirme-t-il, c’est en captant pleinement les thématiques de droite, en réaffirmant notamment, comme il l’a toujours fait dans le passé, sa  volonté de défendre résolument la famille, les valeurs traditionnelles, que le FN, partie prenante dans les manifs contre la loi Taubira,  parviendra à rallier des électeurs UMP. Sympathisants de droite de plus en plus sensibles aux idées défendues par Marine et le FN  en matière d’insécurité, d’immigration, de défense de notre identité et du refus du communautarisme. M. de Lesquen notait encore que cette capacité  de la présidente du Front à prendre des voix au futur candidat de l’UMP à la présidentielle de 2017 est d’autant plus importante que la bonne stratégie n’est pas de son point de vue de trop affaiblir le PS;  notamment par la promotion par le FN d’un programme économique et social qu’il juge  de gauche. Car c’est en éliminant le candidat de l’UMP au premier tour, et en se retrouvant de facto  face au candidat du PS et de  ses alliés  au second,   que Marine est dans la configuration de loin la plus favorable pour l’emporter,  affirme le patron de Radio Courtoisie.

    De son côté, le Lab d’europe 1 rapportait également lundi que « Bruno Gollnisch a appelé Sébastien Chenu. Et l’échange a été plus que cordial, selon le nouveau rallié. Contacté par le Lab, Sébastien Chenu explique que l’eurodéputé avait des doutes sur son engagement. Il voulait une vérification d’information sur mes opinions, notamment concernant l’Europe ».

    Si Bruno Gollnisch aura certainement l’occasion d’y revenir, rappelons  au délà des questions européennes  qu’il rejette fermement les « avancées sociétales » que sont la loi Taubira,  la PMA, la GPA pour les paires homosexuelles ou  la théorie du genre. Pour autant, il ne  condamne pas les homosexuels en tant que personnes, n’entend pas s’immiscer dans la vie privée des Français, ne prône pas une police de la braguette. Il estime simplement que  « la société se doit de  favoriser le mariage entre un homme et une femme parce que c’est le mariage qui assure la transmission de la Vie, la perpétuation de la société, l’éducation et l’équilibre des enfants ».

    Un précision  nécessaire car comme nous le notions il y a déjà quelques années, ce positionnement est partagé par la  majorité des homosexuels, même si  les médias préfèrent  braquer les projecteurs sur les communautaristes ayant compris les règles du lobbying à l’anglo-saxonne, les fameux « gays »,    forcément « progressistes »….

    Or, s’il  y a à l’évidence  des homosexuels au FN, les gays n’ont rien à y faire. Florian Philippot a affirmé hier sur France Inter  que le communautarisme gay n’a pas sa place au FN et  rejeté toute « optique communautariste ». «Le FN n’est pas gay-friendly, ni l’inverse. Il est french-friendly » a-t-il expliqué. Un rappel  implicite du principe de la préférence nationale, clé de voute du programme frontiste, d’une volonté de défendre  l’identité de notre pays,  considérée  comme la  pire des tares par les gauleiters  de la très totalitaire Europe bruxelloise.

    Pourtant, dans la ville martyre  de Dresde, emblématique de la barbarie sanglante qui s’est déchaînée sur  la vieille Europe il y a soixante dix ans, 15 000 Allemands ont défilé hier pour dire leur ras-le-bol de l’immigration. Une Allemagne championne  en Europe de l’ouverture aux flux migratoires, qui accueille officiellement 400 000 immigrés chaque année.

    Une Allemagne qui est  «un  cercueil en or » selon l’expression de Jean-Marie Le Pen, car  condamnée à terme à la disparation de son peuple  du fait  d’une démographie anémique. Tout embryon de politique de soutien, même a minima, à la natalité autochtone est largement impossible outre-Rhin car immédiatement taxée de réminiscence national-socialiste. Pudeur que n’avait pas feu la RDA, une Allemagne de l’Est communiste qui avait réussi à enrayer assez largement   sur son terrritoire ce déclin démographique.

    Angela Merkel a bien évidemment dénoncé ce raidissement de ses compatriotes devant l’immigration de peuplement, dont au même moment, François Hollande vantait les charmes au sein de l’ex Musée des colonies, transformé par Jacques Chirac en 2007  en celui de  l’immigration.

    Le président de la République  a pris le ton incantatoire classique d’un grand prêtre de la religion antiraciste et xénomaniaque pour conspuer dans son sermon,  le racisme, la xénophobie, les peurs. Une mise en perspective des mauvaises pulsions pour mieux célébrer les « richesses » incomparables de l’ouverture, du métissage, de la dilution de la France dans le grand tout mondial(isé). Une France d’après  où repères, frontières, identités, autant de verrous à faire sauter, de symboles honnis de fermeture, de repli, ne seront plus qu’histoire ancienne… Du passé faisons table rase, éternel slogan du messianisme mondialiste  et de son avatar, la gauche internationaliste.

    François Hollande a redit son souhait d’accorder le droit de vote aux immigrés pour les élections locales, vœu qui n’engage à rien puisqu’il sait que cela est dans l’immédiat rigoureusement impossible. Cela nécessiterait de réunir les suffrages des trois cinquième du parlement, ce qui est proprement inenvisageable à obtenir avant la présidentielle de 2017. On voit mal en effet les nombreuses figures progressistes de l’UMP qui y sont favorables, prendre le risque de voter pour, au risque évident de conforter aux yeux de nos compatriotes qui y sont résolument hostiles, le discours du FN  et de Marine sur « l’UMPS ».

    En évoquant la question symbolique du  droit de vote des immigrés, François Hollande entend plus prosaïquement rassembler, remobiliser ses clientèles électorales dans la perspective de la prochaine présidentielle. Selon le tout récent sondage Odoxa, petite embellie qui touche aussi Manuel Valls avec 45% de bonnes opinions,  21% des personnes interrogées jugent que M. Hollande est un bon président… 78% sont d’un avis contraire.

    Un peuple de gauche, dont celui issu de l’immigration qui avait voté Hollande de manière écrasante en 2012, mais  qui a déserté, qui s’est réfugié dans l’abstention.

    Abstentionnistes qui sont la grande inconnue des prochains scrutins et dont la grève du vote conforte la mainmise du Système en place. Nous l’avons vu encore dimanche avec le résultat de la législative partielle dans l’Aube. Malgré le très bon résultat obtenu par Bruno Subtil qui a su capter les voix de plus d’un électeur sur trois,  trois inscrits sur les listes électorales  sur quatre ont boudé ce scrutin.

    Or, selon un sondage OpinionWay pour Metronews, Marine Le Pen est désignée par 42% des Français  comme  la personnalité qui a le plus marqué l’actualité politique récente – devant Manuel Valls  à 39%, et Nicolas Sarkozy,  36%. Surtout, la présidente du FN  est aussi appréhendée par les Français comme la meilleure opposante à François Hollande, par 30% des sondés, loi devant  Nicolas Sarkozy (18%) et Alain Juppé (15%).

    Tout aussi encourageant, selon l’enquête Odoxa-Orange/Presse régionale/France inter/L’Express publiée aujourd’hui, 58% des personnes interrogées (dont 31% des sympathisants de gauche et  77% des sympathisants de droite incluant ceux du FN) sont d’accord avec l’idée que  le Front National devrait être à présent considéré comme un parti comme les autres . Ils étaient 42% à le penser en septembre 2010 et 53% en mars 2014 .

    Mieux encore, à quatre mois des élections départementales, 28% des Français compteraient voter FN, devant l’UMP (25%), le PS et ses petites formations alliés (17%), le  Front de Gauche  (9%) , l’UDI et Europe Ecologie-Les Verts (7% chacun), ou encore le MoDem (5%)…

    Alors, ces chiffres annoncés ne doivent pas  une nouvelle fois nous faire perdre de vue l’essentiel : la question de la  mobilisation des abstentionnistes, des déçus de la gauche et de la droite qui n’ont pas franchi le pas du vote FN et Marine et que Henry de Lesquen ne prend peut être pas suffisamment en compte dans ses analyses évoquées plus haut.

    Il faut être conscient du poids déterminant de l’abstention. À titre d’exemple, si l’on prend  le résultat des élections européennes de cette année qui ont vu le FN se hisser en tête, avec près de six abstentionnistes pour quatre électeurs,  le score des listes PS (13,98 %) se situe à environ 6% des électeurs inscrits, les 20,81% des listes UMP à 8% des inscrits , les  25% des listes FN à 10% des inscrits… On voit ici l’étendue du champ des possibles qui s’offre à la formation politique qui saura  réveiller de leur  torpeur les grévistes du vote.

    http://gollnisch.com/2014/12/16/comment-gagner/