Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 605

  • L'UMP made in Sarkozy se précise

    Lors d'un déjeuner avec une quarantaine de députés UMP de sensibilité centriste ce mercredi, Nicolas Sarkozy a précisé ce qu'il entendait faire du parti une fois président.

    Sold out! Le déjeuner prévu ce mercredi midi à l'Assemblée nationale entre Nicolas Sarkozy et les élus du courant France moderne et humaniste (FMH) a réuni 40 députés. Marc Laffineur, chef de file de cette sensibilité centriste de l'UMP, a même dû refuser du monde. 

    Comme avec le courant gaulliste, l'ancien chef de l'Etat s'est rendu dans les salons de la Questure pour faire la promotion du grand rassemblement qu'il entend bâtir sitôt le parti conquis. Autour de la table, la moitié des convives le soutenait, l'autre se partageant entre l'indécision, Hervé Mariton et Bruno Le Maire. Le public idéal pour montrer qu'il ouvre les bras à tous. 

    Deux sujets ont monopolisé la discussion d'un repas qui s'est étiré de 12h50 à 14h50 - deux heures de déjeuner, une performance pour Nicolas Sarkozy: la réforme territoriale et le visage de la future UMP. 

    Sur le second point, l'ex-président s'est montré "bon" de l'avis même d'un soutien de Bruno Le Maire. Il a répété son envie de refonder la formation politique très rapidement pour être en ordre de marche en vue des élections départementales de mars 2015. Au cours de ce scrutin, les affiches des candidats du premier parti de l'opposition porteront le logo de l'UMP et la nouvelle appellation de l'UMP made in Sarkozy. 

    "Le mot d'ordre, c'est de se bastonner en interne autour des idées pour éviter de se bastonner en externe", résume un participant au déjeuner. Nicolas Sarkozy veut ainsi faire de l'UMP un parti d'idées, en organisant plusieurs conventions et en créant des pôles thématiques (études, international...). 

    Une réforme en profondeur pour le bureau politique

    La véritable nouveauté vient de la composition du futur bureau politique. Cette instance se réunit une fois par semaine pour fixer les positions du parti sur les sujets d'actualité. Sa composition pléthorique l'a rendu inopérant. Nicolas Sarkozy souhaite donc resserrer les rangs en remplaçant le BP par trois collèges: un composé de parlementaires, un deuxième d'élus locaux et un troisième de responsables de fédération. 

    Affaibli par une sortie maladroite sur l'abrogation de la loi Taubira, Nicolas Sarkozy entend poursuivre sa campagne comme si de rien n'était. Le sujet n'a d'ailleurs été évoqué que pendant une poignée de minutes. Juste le temps pour le candidat de justifier son déplacement devant Sens commun, un lobby au sein de l'UMP. A-t-il exprimé des regrets sur le fait d'avoir prononcé le mot "abroger"? "Vous connaissez Nicolas Sarkozy, sourit un convive. Les regrets, ce n'est pas son genre." 

    afp via l'express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEyVppAVApENaqgmq.shtml

  • Réforme territoriale : la carte des 13 régions définitivement votée

    Les députés UMP alsaciens ont milité jusqu'au bout des débats contre la fusion avec la Champagne-Ardenne et la Lorraine.

    La carte des 13 nouvelles régions a été adoptée en deuxième lecture à l'Assemblée nationale, dans la nuit de mercredi à jeudi, après un ultime débat passionné marqué notamment par le baroud d'honneur des députés UMP alsaciens contre la fusion avec la Champagne-Ardenne et la Lorraine. Environ six heures de débats ont encore été nécessaires dans l'hémicycle pour aboutir au vote de l'article 1er du projet de loi de réforme territoriale, qui prévoit la réduction du nombre de régions métropolitaines de 22 à 13 à compter de 2016. Sur la soixantaine d'amendements pour le supprimer ou le récrire, aucun n'a été adopté.

    Le dialogue est "allé à son terme", a plaidé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, défendant notamment les choix de découpage au nom de la nécessité de donner aux régions la "taille critique" nécessaire face à d'autres régions européennes. La taille ne fait pas la puissance, ont objecté des députés de droite mais aussi de gauche, invoquant les cas des régions allemandes ou espagnoles.

    "Dans quelle société peut-on marier les gens contre leur gré ?"

    Observant qu'"aucune carte ne fera jamais l'unanimité" et affirmant que le gouvernement n'entend "ni heurter ni gommer les identités locales", le secrétaire d'État à la Réforme territoriale André Vallini a appelé à "faire enfin cette nouvelle carte des régions et cette réforme territoriale que les Français attendent". Mais la dizaine d'élus UMP alsaciens ont fait bloc jusqu'au bout pour tenter de maintenir l'Alsace seule, quelques heures après avoir déployé une grande banderole "Ne tuez pas l'Alsace" dans la salle des Quatre-Colonnes. "Dans quelle société peut-on marier les gens contre leur gré ?", s'est exclamé Jean-Luc Reitzer, là où Laurent Furst a souligné que "l'histoire nous a appris à vivre des moments difficiles, mais aussi à ne jamais rien lâcher". En guise de démonstration par l'absurde, Éric Strauman a défendu deux amendements pour fusionner toutes les régions ou créer deux régions, l'Ile-de-France et la province. Dans leur combat, ils ont invoqué pêle-mêle la géographie ("la nouvelle région serait aussi grande que la Belgique"), l'histoire (les annexions de 1870 et 1940), l'économie (tournée vers l'Allemagne), le contre-exemple de la Bretagne et de la Corse inchangées, ou l'identité alsacienne avec le risque d'une montée de l'extrême droite aux cantonales et régionales de 2015.

    Depuis Mulhouse, où il poursuivait sa campagne pour la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy a promis, si l'UMP revient au pouvoir, de "défaire" la carte de la réforme territoriale et affirmé que "l'Alsace est la région la plus ouverte au coeur de l'Europe". Dans l'hémicycle, les élus alsaciens de droite ont reçu le renfort du coprésident du groupe écologiste François de Rugy, soutien de "la revendication légitime d'une région Alsace, qui a une forte identité et travaille depuis des années à une réforme territoriale".

    Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a, lui, tenté un appel au calme en formant "le voeu que le débat ne soit pas l'occasion de rajouter des tensions aux tensions, des passions aux passions dans ce pays". Martelant l'absence d'"antinomie entre l'identité et la modernité", il s'est aussi voulu rassurant: "Strasbourg se trouvera plus forte si, dans son statut de capitale européenne, elle devient la capitale d'une grande région", le droit particulier des Alsaciens et Mosellans sera préservé...

    Les Bretons toujours sur la Loire-Atlantique

    Pour le Nord, des socialistes, tel Bernard Roman, ont tenté en vain de repousser de trois ans la fusion du Nord-Pas-de-Calais avec la Picardie critiquée par la maire de Lille Martine Aubry, mais soutenue par exemple par l'ex-ministre Frédéric Cuvillier, pour lequel "la réponse à des souffrances qui peuvent être exploitées par des mouvements extrémistes n'est pas le repli sur soi".

    Des élus de gauche du Sud ne sont pas parvenus à défaire la fusion Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, au profit d'une fusion de Midi-Pyrénées avec l'Aquitaine entre autres. Pas plus de succès pour les élus de divers bords voulant fusionner Centre-Pays de la Loire.

    Des écologistes à l'UMP en passant par l'UDI, des Bretons n'ont pas réussi à reconstituer la "Bretagne historique" à cinq départements, en rattachant la Loire-Atlantique, enlevée par "décret de Vichy". Ils chercheront donc à assouplir le "droit d'option", mécanisme prévu pour permettre à un département de changer de région une fois la nouvelle carte en vigueur en 2016.

    Les députés devraient probablement achever jeudi la deuxième lecture de ce texte, qui prévoit aussi de repousser les régionales de mars à décembre 2015, et fera l'objet d'un vote solennel le 25 novembre.

    Sources : afp via le Point :lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEyuyZEEEqOSsdFdT.shtml

  • Quand Sarkozy se justifie sur l'abrogation : "Je veux faire le plus gros score possible"

    D'après le Canard enchaîné, paru aujourd'hui, aller au meeting de Sens commun l'"emmerdait":

    6a019aff2752a2970d01bb07aeea1b970d-450wi.png

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

     

  • Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XI)

    « Les Français ont la parole mais ils commencent vraiment à en avoir assez » (MG).

    Bien qu’ils ne soient pas très vieux, les résultats donnés ci-après peuvent paraître quelque peu dépassés. En réalité, il est très difficile de suivre au jour le jour les cotes de popularité de nos candidats : les feuilles de température sont trop fluctuantes et trop sensibles au moindre événement. Néanmoins ces chiffres sont intéressants car ils s’intègrent dans un ensemble, nous sommes au onzième numéro de « La parole aux Français », qui sera utile aux commentateurs pour l’avenir.
    Polémia

    Francois Hollande et Manuel Valls : la chute continue !

    La cote de popularité de F. Hollande s’établit à 13% et celle de Manuel Valls à 30% selon le baromètre Ipsos/Le Point (sondage des 12 et 13 septembre 2014). Dans le baromètre Yougov du 10 septembre pour le Huffington Post/iTélé Manuel Valls chute à 22%.

    15% des personnes interrogées se déclarent satisfaites de l’action de François Hollande (sondage Opinion Way des 15 et 16 octobre 2014) ; 13% des personnes interrogées jugent positivement le bilan de François Hollande à mi-mandat (sondage BVA/l’Obs des 3 et 4 novembre 2014).

    Huit personnes interrogées sur dix pensent que François Hollande n’est pas un bon président de la République et six sur dix que Manuel Valls n’est pas un bon premier ministre (baromètre Odoxa des 16 et 17 octobre 2014).

    97% des personnes interrogées estiment qu’à mi-mandat François Hollande a « plutôt échoué » en matière d’emploi, 88% qu’il a « plutôt échoué » en matière fiscale, et 78% qu’il a « plutôt échoué » en ce qui concerne la politique familiale (sondage Odoxa/RTL des 30 et 31 octobre 2014).

    67% des personnes interrogées estiment que la politique conduite par François Hollande depuis 2012 a eu des « effets négatifs » pour la France et 22% « aucun effet » (sondage CSA/les Echos/Radio classique/Institut Montaigne in Les Echos du 7 novembre 2014).

    Sortez les sortants !

    62% des personnes interrogées souhaitent que F. Hollande démissionne d’ici 2017 (sondage IFOP/Le Figaro Magazine des 8 et 9 septembre 2014).

    55% des personnes interrogées seraient favorables à la dissolution de l’Assemblée nationale et à l’organisation d’élections anticipées (sondage BVA des 28 et 29 octobre 2014).

    73% des personnes interrogées n’ont pas trouvé F. Hollande convaincant lors de sa conférence de presse de septembre (sondage BVA/Les Echos des 18 et 19 septembre 2014).

    Si l’élection présidentielle avait lieu le 9 novembre François Hollande serait exclu du second tour dans tous les cas de figure (sondage IFOP-Fiducial/itélé/Sud Radio du 28 au 30 octobre 2014).

    Le moral en baisse

    Seulement 40% des personnes interrogées pensent que le gouvernement tiendra ses engagements en matière de réduction de la fiscalité (sondage IfopDimanche Ouest-France des 14 et 16 mai 2014).

    Six personnes interrogées sur dix (63%) affirment que leur pouvoir d’achat a diminué au cours de l’année qui vient de s’écouler et 58% anticipent une nouvelle dégradation de leur pouvoir d’achat l’année prochaine (sondage CSA/ Cofidis/LeFigaro.fr du 15 septembre 2014).

    La droite qui monte

    Près d’un dirigeant de TPE sur deux estime que le Front national est le parti politique « le plus proche des préoccupations des Français aujourd’hui » (sondage Ifop Fiducia in Les Echos du 16 septembre 2014).

    60% des personnes interrogées estiment que Marine Le Pen est la personnalité qui « s’oppose le plus » à François Hollande (sondage IFOP/JDD des 30 et 31 octobre 2014) ; 59% des personnes se déclarant sympathisantes de l’UMP ont choisi Marine Le Pen dans ce sondage.

    La droite qui descend

    Seuls 31% des personnes interrogées jugent que l’UMP « a des dirigeants de qualité » et 26% qu’elle est « proche des préoccupations des Français » (sondage Ifop/JDD des 30 et 31 mai 2014).

    64% des personnes interrogées déclarent ne pas s’intéresser à l’annonce du retour de N. Sarkozy (sondage Opinion Way/clai/Lci des 10 et 11 septembre 2014).

    61% des personnes interrogées déclarent désapprouver la décision de N. Sarkozy de briguer la présidence de l’UMP (sondage CSA/BFMTV des 19 et 20 septembre 2014).

    75% des personnes interrogées estiment que le retour en politique de Nicolas Sarkozy est « raté » (sondage Odoxa/Le Parisien des 30 et 31 octobre 2014).

     Michel Geoffroy, 13/11/2014

    http://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-francais-xi/

  • Partis : la mobilisation des militants paie

    Lu dans Les 4 Vérités :

    "Ce que je trouve très instructif, c’est que Nicolas Sarkozy ne souhaitait manifestement pas tenir ces propos. Il en serait volontiers resté au slogan mi-chèvre, mi-chou qu’il défendait jusqu’à la semaine dernière d’une « réécriture de la loi Taubira » qui, comme la fameuse « réécriture du Traité constitutionnel européen » avait l’immense avantage de lui éviter de s’engager sur quoi que ce soit… Concrètement, c’est la pression de la salle qui l’a d’abord forcé à abandonner son discours destiné à noyer le poisson pour répondre aux questions précises des animateurs de Sens communEt, ensuite, à lâcher le mot « abrogation ».

    Je ne vous cache pas que c’est, pour moi, une grande surprise. Je n’aurais jamais cru que les militants de Sens commun pourraient ainsi déborder leurs dirigeants qui, de leur côté, se préparaient manifestement à être beaucoup plus respectueux pour le « grand chef ». Sauf erreur de ma part, c’est la première fois depuis des décennies, au moins à droite, que de « simples » militants forcent en direct l’un de leurs « représentants » (qui, trop souvent, les représentent si mal) à changer d’avis.

    Oh, bien sûr, Nicolas Sarkozy peut dire qu’abrogation et réécriture, c’est la même chose. Mais, symboliquement, cela n’a rien à voir – et les médias ne s’y trompent pas. Bien sûr, aussi, nous savons bien que « les promesses n’engagent que ceux qui y croient » et, d’ailleurs, la portée de cette abrogation reste bien floue. Mais, sans préjuger de ce qui va se passer pour la présidence de l’UMP, puis lors des élections à venir, notamment celles de 2017, cet événement me semble extrêmement riche d’enseignement et d’espérance. Les électeurs de droite semblent enfin comprendre qu’un certain nombre de leurs prétendus « représentants » pensent, en réalité, le contraire de ce qu’ils pensent eux-mêmes. Ils semblent enfin décidés à refuser de faire un chèque en blanc à ces « représentants ». Et, surtout, nous commençons à voir que, pour qu’une stratégie soit réellement efficace, elle doit être portée dans la société civile et dans l’ensemble des partis de droite. Les militants pro-famille n’ont obtenu cette victoire symbolique (qui n’est évidemment qu’une première étape, mais qui relance puissamment le débat) que parce que les milliers d’adhérents à Sens commun étaient soutenus par les centaines de milliers de manifestants de la Manif pour tous et parce que, par ailleurs, le FN ayant toujours déclaré qu’il abrogerait la loi Taubira, une bonne partie des électeurs UMP présents dans les manifestations risquaient d’être « tentés » par le vote FN."

    Michel Janva

  • Congrès du FN: nous incarnons la vraie Résistance française!

    Communiqué de presse de Bruno GOLLNISCH

    Député européen

    Président du groupe FN à la région Rhône-Alpes

    Membre du bureau politique du Front National

    L’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance (ANACR) s’est cru autorisée à nous contester le droit de tenir notre prochain congrès à Lyon, les 29 et 30 novembre prochains. Je ne connais pas les titres exacts des membres de cette organisation notoirement connue pour les sympathies communistes de ses fondateurs, mais, si respectables que soient certains, nous les laisserons à leurs grandes leçons de « démocratie ».

    Nous nous rappelons trop les atrocités de la guerre ou de l’épuration aveugle, pour vouloir réouvrir les plaies du passé.

    Nous revendiquons en revanche ce qui est depuis longtemps notre honneur: continuer le combat pour la France, pour l’intégrité de son territoire, pour sa souveraineté contre le mondialisme, pour son identité contre la submersion. Oui, les patriotes du Front National incarnent, eux, aujourd’hui, malgré les manœuvres, les persécutions, les diffamations, les agressions de toute nature, la vraie Résistance française!

    http://gollnisch.com/2014/11/19/congres-du-fn-incarnons-vraie-resistance-francaise/

  • Cours camarade patriote, le vieux monde est derrière toi !

    La chanteuse de variétés répondant au nom de scène de  Zaz n’avait pas mégoté sur son plan média à l’occasion de la sortie de son dernier disque, prenant bien soin de dire tout le mal qu’elle pensait de Marine Le Pen et du FN. Croyant bien faire elle a donc ânonné comme un permanent lambda de Sos racisme que les frontistes sont « des gens qui représentent l’intolérance la plus totale, des gens qui ont peur de s’enrichir de la différence, qui craignent de se dissoudre dans l’autre» (sic). Une profession de foi antinationale qui n’a pas trop réussi dernièrement à l’une « des personnalités préférées des Français» parait-il, à savoir  Yannick Noah, dont la posture militante anti-FN ne lui permet plus de remplir les salles et qui a dû annuler plusieurs dates de sa tournée. Mais surtout, la pauvre Zaz s’est pris les pieds  dans le tapis, lorsqu’elle a assuré dans un  entretien accordé à Pure Charts,  qu’«À Paris, sous l’Occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu’on ne l’était pas totalement. Pour moi, c’est ça, Paris. C’est là où tout est possible, là où on innove. »

    Cette forme de légèreté  n’a pas vraiment été appréciée par les gardiens de la mémoire. La chanteuse a donc multiplié les excuses embarrassées  sur sa «maladresse». Pour plagier Arletty, et comme Mistinguett, Maurice Chevalier ou Charles Trénet,  la petite Zaz elle aussi ne serait donc «pas  très résistante » ?

    Une Résistance mise à toutes les sauces, revendiquée, brandie comme un  étendard par les groupuscules les plus extrémistes pour justifier de la lutte contre le FN. L’impuissance de la gauche à stopper la progression constante du vote national  dans les catégories populaires et les classes moyennes (qui représentent 90 % de la population) apparaît dans le long article consacré au FN publié il ya quelques jours sur le site de L’Humanité.

    A la formulation  très léniniste du «que faire » pour enrayer cette progression, Olivier Dartigolles, porte-parole du PC répond simplement qu’ «on ne peut pas laisser le FN préempter la question de l’alternative». Alexis Corbière, «chargé de la lutte contre l’extrême droite au Parti de Gauche» explique que «contre les nostalgiques d’une France mythique, il faut redonner le goût du futur». « Il faut construire la force politique du changement et un discours pédagogique sur le fait que le partage des richesses est possible et nécessaire, une question que, sous le vernis social, le FN ne traite jamais ». «La première des choses est de remobiliser l’électorat populaire parce que le succès du FN, c’est d’abord l’abstention ». « L’exigence de la VIe République qui permettrait aux citoyens de se faire entendre, de contrôler les élus, répond à la défiance populaire envers la politique ».

    «Alain Hayot, sociologue communiste engagé de longue date dans la lutte contre le FN»,  assure que « le FN prospère également sur les divisions de la société française.  Il ne faut pas nier les diversités qui existent dans la société mais au contraire les reconnaître et les unifier pour construire une nouvelle conscience de classe.  C’est également sur la vision de la France qu’il faut mener la bataille d’idées,  une France ouverte, fraternelle et rassemblée ».

    Blabla, formules creuses : les vrais sujets d’angoisse des Français ne sont même pas évoqués... Pas plus que les socialistes et une très large faction de la droite, les communistes ne veulent admettre que le succès grandissant du  FN est dû justement à sa promesse d’en finir au sommet de l’Etat avec l’idéologie internationaliste-mondialiste qui tue la France, la tiers-mondise, l’appauvrit.  L’engagement  des nationaux de libérer les énergies bridées par un Système obsolète,  de   rétablir un protectionnisme intelligent, des frontières,  de faire perdurer l’identité et la souveraineté de notre pays, c’est cela qui redonne le « goût du futur » à nos compatriotes. Ils n’ont d’ailleurs pas besoin du FN pour constater chaque jour les conséquences de «la France ouverte» vantée aussi bien par le PC que par le Medef…

    Autant dire que  la mobilisation contre le XVème congrès du Front National –voir notre article publié hier- fera bien évidemment un flop comme nous le prévoyons. Cela n’empêche pas les médias lyonnais de relayer consciencieusement   les  appels au rassemblement  anti FN  du collectif  Vigilance 69, qui regroupe plusieurs associations comme Attac, la Ligue des droits de l’homme, le Mrap Lyon, SOS racisme Rhône-Alpes et plusieurs syndicats. Répondant au voeu de la  Conex (Coordination nationale contre l’extrême droite), Vigilance 69  promet une « mobilisation pacifique et déterminée » et souhaite « démontrer que trente ans de banalisation des idées extrémistes du FN constituent un danger majeur pour la démocratie et pour le vivre-ensemble » (sic).

    Plus pervers peut être,  une petite officine extrémiste de la mouvance  communiste baptisée « Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance » (ANACR) a elle aussi pondu son communiqué largement repris dans Lyon capitale. L’ANACR, (faiblarde) courroie de transmission de ceux qui veulent  entretenir dans ce pays un climat de guerre civile,  s’est faite (un peu) connaître par  son soutien  aux campagnes visant à débaptiser  les voies et bâtiments publics portant le nom d’Alexis Carrel.  Uu encore par sa défense fanatique de la loi liberticide du communiste Gayssot.

    Dans le communiqué en question, il est affirmé que le Front National « représente» « la xénophobie, le racisme, les réminiscences du pétainisme, l’esprit antidémocratique, le négationnisme historique, le néofascisme » ; que les «  dirigeants du Front national n’hésitent pas à utiliser sans vergogne le nom et la mémoire de Jean Moulin ou encore à s’approprier la Résistance et le programme du CNR (…). Nous voulons solennellement proclamer que ne soit pas insultée notre Ville de Lyon, médaillée de la Résistance et qui s’est vu attribuer par le général De Gaulle le titre de capitale de la Résistance».

    Redisons le ici le FN, mouvement de rassemblement et de réconciliation nationale, s’enorgueillit d’avoir eu dans ses rangs d’authentiques résistants patriotes. Des héros  comme le général Jean Valette d’Osia, Grand croix de la légion d’honneur, fondateur du maquis des Glières, président en son temps   du comité de soutien à la candidature de Jean-Marie Le Pen; des compagnons de la libération comme Michel Carage, les ex ambassadeurs Michel de Camaret et  Augustin Jordan; des médaillés de la résistance comme Me Jean-Baptiste Biagi, Pierre Chesnay, Nicole de Boisguilbert, l’ambassadeur Albert Chambon, Edouard Frédéric-Dupont, Robert Hemmerdinger, Albert Sauvanet, le  Docteur Pierre Weber, Henri Yrissou ; des titulaires de la Croix du combattant volontaire de la résistance comme l’extraordinaire Rolande Birgy alias Béret bleu, qui a recu la médaille des « Justes entre les nations» (Yad Vashem), Edouard Fontana, Serge Jeanneret qui fut membre fondateur du FN, Jacques Lafay,  Francis Massart…

     Autant dire que  le FN n’a de leçon de résistance à recevoir de personne. Et encore moins des amis du PC «F» et de la sanglante idéologie communiste, des alliés de revers ou des partisans assumés d’un euromondialisme qui assujetti notre pays. Comme le notait plus largement  Bruno Gollnisch, «  les dirigeants actuels  de notre pays sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Lui avait au moins une excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. » Alors oui, leur système s’écroule, leurs mensonges haineux ont fait long feu,  et il raisonnablement optimiste de penser que les Français sont prêts à porter au pouvoir la nécessaire alternative nationale.   Cours  camarade patriote,  le(ur) vieux monde  est derrière toi ! 

    http://gollnisch.com/2014/11/19/cours-cours-camarade-patriote-le-vieux-monde-est-derriere-toi/

  • Le retour au septennat : un projet salutaire

    Le retour au septennat, non renouvelable, dans un contexte politique difficile, est une mesure de bon sens, une mesure salutaire.   

    Jacques Mézard, sénateur PRG du Cantal, a porté dans la Chambre haute une proposition de loi constitutionnelle cherchant à « rétablir à sept ans la durée du mandat du président de la République et à le rendre non renouvelable ». Cette proposition fait suite à un autre projet de loi constitutionnelle du même type, déposé à l’Assemblée nationale début novembre, avec pour premier signataire le député UMP Jean-Pierre Decool. Ce projet de loi, qui n’a pas encore été examiné, était également signé par des gens aussi divers que Gilbert Collard, Nicolas Dupont-Aignan ou Lionnel Luca.

    Les origines du septennat, adapté à la philosophie politique française, remontent à la loi du 20 novembre 1873, qui confia pour sept ans le pouvoir exécutif au maréchal de Mac Mahon sous le titre de président de la République. L’amendement Wallon, voté le 30 janvier 1875, consacra durablement l’institution présidentielle et le principe du septennat.

    Lire la suite

  • UMP : Minute appelle à voter Mariton

    Pour Minute, hors de question de se prononcer en faveur du favori. Les idées d'abord :

    M"Celui qui se définit comme libéral-conservateur part en effet d’un principe: « Si la droite, c’est d’accommoder les restes socialistes une fois qu’on est au pouvoir, ce n’est pas la peine. Quand une loi est mauvaise, il faut l’abroger. » Cela vaut pour le « mariage pour tous » comme dans les autres domaines. Notamment sur le Code de la nationalité, qu’il se refuse à rectifier à la marge: Mariton propose par exemple de « faire du droit du sang le principe directeur de la nationalité française, tout en permettant des naturalisations pour les étrangers bien intégrés ». Même chosepour le regroupement familial qu’il veut limiter… « en faisant en sorte que les aides sociales ne soient accordées qu’après un délai minimum de trois ans après l’entrée sur le territoire ». [...]

    C’est dans le domaine scolaire qu’Hervé Mariton frappe le plus fort. L’importation de débats sociétaux dans les écoles? Terminé! La mission quasi exclusive des enseignants? « La transmission des savoirs fondamentaux. » Il réclame même leretour des uniformes (ce qu’il appelle des « tenues homogènes au nom du principe de laïcité ») et demande clairement la fin du collège unique, avec le retour de l’apprentissage dès 14 ans. Entre autres mesures décapantes, il propose également le non-remplacement de deux fonctionnaires sur trois par tant en retraite, grâce à la redéfinition du périmètre de l’Etat – c’est pour son côté libéral – et à l’augmentation du temps de travail… des fonctionnaires! [...]

    Dans une récente réunion publique devant une trentaine de personnes dans une ville de 4000 habitants – preuve qu’en province, sa candidature suscite un intérêt –, Hervé Mariton a raconté que lors de la dernière présidentielle, il était le porte-parole de Nicolas Sarkozy sur deux dossiers, la famille et les transports. Or, a-t-il révélé, « je ne savais pas ce que pensait le candidat »! Il a confié s’en être entretenu récemment avec Valérie Pécresse qui lui a dit que c’était pareil pour elle! Conclusion de Mariton: «De l’improvisation style 2012, je n’en veux plus. » Il n’est pas le seul."

    Michel Janva

  • La gauche Macron : vous avez dit « thèse complotiste » ?

     « En ce qui nous concerne, si nous préférons le libéralisme économique au dirigisme, nous ne sommes pas les derniers à stigmatiser les dérives de la mondialisation et de la recherche du profit à tout prix, qui conduisent à la destruction des nations, des sociétés et des individus » (Bernard Mazin)

    Dans son excellente chronique du 31 octobre dernier sur les grandes manœuvres de la gauche, Michel Geoffroy estimait que la stratégie du PS était désormais « d’incarner une “nouvelle gauche moderne” […] une gauche Macron, qui “réforme” et donc rassure la finance et nos partenaires européens, d’autant qu’elle sera évidemment atlantiste » (*).

    Nos ennemis sont enclins à cataloguer les jugements comme celui exprimé par Michel Geoffroy, et plus généralement nos analyses sur la « super-classe mondiale » et sur la convergence entre la gauche et la fausse droite autour de l’idéologie cosmopolite et mondialiste, comme une forme de prurit complotiste à éradiquer d’urgence.

    Pourtant, ce n’est pas de nos rangs que viennent les appels à un gouvernement planétaire, mais bien des DSK ou autres Pascal Lamy. Quant à la dérive néo-libérale du PS, qui débouche sur la communion de l’UMP et du PS dans les mêmes valeurs, c’est essentiellement par une partie de la gauche qu’elle est montrée du doigt, plus que par la droite molle qui a compris qu’elle gagnerait à se montrer discrète sur ce terrain. Au niveau le plus rudimentaire, ce sont les écologistes et le Front de gauche qui se chargent de faire le travail. Mais des analyses beaucoup plus élaborées existent aussi, de Jean-Claude Michéa (1) à Jacques Julliard (2).

    Mais avant tout, ce qu’il y a de réconfortant avec nos adversaires, c’est qu’à chaque fois qu’ils essaient de faire passer nos opinions pour des billevesées sorties de cerveaux confus qui prennent leurs désirs pour des réalités, c’est précisément la réalité qui vient conforter la crédibilité de nos thèses.

    Ainsi, l’actualité vient à point nommé apporter de l’eau au moulin de Michel Geoffroy en ce qui concerne l’émergence de la « gauche Macron ».

    Notre sémillant ministre de l’Economie et des Finances, qui, peu de temps après sa prise de fonctions, avait occupé les écrans radars médiatiques par quelques « petites phrases » aussi approximatives que malencontreuses, vient une nouvelle fois de s’illustrer par des déclarations qui, n’en doutons pas, vont avoir pour effet de priver le PS de quelques voix supplémentaires aux prochaines échéances électorales.

    Inaugurant, le 10 novembre à Oran (Algérie), une nouvelle usine Renault, dont Le Monde relève au passage que c’est la 19e du constructeur automobile hors de France, M. Macron a en effet prononcé les paroles suivantes :

    « L’ouverture de cette usine est […] une très bonne nouvelle pour la France. Les voitures assemblées à Oran l’étaient auparavant en Turquie et en Roumanie, il n’y a donc pas de perte pour notre pays. Si Renault n’avait pas pris cette décision de relocalisation en Algérie, un autre l’aurait prise à sa place. »

    Mais ce n’est pas tout, car il a également déclaré :

    « On ne peut plus être présent en Algérie et dans les pays émergents comme on l’était au XXe siècle. Il faut désormais installer de la production si l’on veut profiter de la croissance de ces pays. La relation économique, ce ne sont plus juste des exportations. Pour gagner, il faut donner des gages. »

    Et encore ceci :

     « La France ne doit pas avoir peur de produire à l’étranger car cela crée de l’adhérence avec notre économie. Mais à la condition que nous gardions la propriété intellectuelle. »

    La dernière condition a tout de la clause de style, car chacun sait qu’au train – si l’on peut dire – où vont les choses et les transferts de technologie, nous achèterons un jour meilleur marché nos TGV fabriqués en Chine, et nous aurons peut-être enrichi quelques détenteurs de brevets, mais surtout créé quelques milliers de chômeurs français de plus.

    Les considérations du ministre sur le profit que la France est censée tirer de la croissance algérienne prêtent à sourire : on avait plutôt l’impression que depuis 40 ans c’est la France qui a été la vache à lait de l’Algérie, et de bien d’autres pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. Quant aux « gages » dont il parle, nous gageons pour notre part qu’ils profiteront certainement aux actionnaires de Renault, mais certainement pas aux ouvriers français.

    On admirera le raisonnement consistant à dire en substance que si nous n’y allons pas, d’autres iront à notre place et surtout qu’il n’y a pas de perte pour notre pays, puisqu’il s’agit de véhicules qui étaient déjà assemblés hors de France !

    Ajoutons que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, également présent à l’inauguration, a pour sa part identifié « 21 projets qui devraient permettre de créer de l’emploi en Algérie, mais aussi en France », le dernier membre de phrase semblant être là pour faire de la figuration…

    Enfin, cerise sur le gâteau : Emmanuel Macron a profité de l’occasion pour écorner au passage Marine Le Pen, qui avait qualifié son déplacement de « provocation indécente », et qui s’est vue accusée de dire « des âneries » et de ne pas connaître l’entreprise. Le propos de cette chronique n’est pas de juger le programme économique du FN, ni pour en faire l’éloge, ni pour en mettre en évidence les faiblesses. Mais, outre qu’il est douteux que, secteur financier mis à part, le « banquier Macron » ait une meilleure connaissance des difficultés des entreprises que Marine Le Pen, son « coup de pied de l’âne » sera un coup d’épée dans l’eau.

    En effet, les propos d’Oran reflètent de façon évidente cet avènement d’une « gauche ouverte à la mondialisation, qui abandonne le peuple et les vieilles lunes socialistes sans aucun complexe » que décrivait Michel Geoffroy. Or, comment ce prêche en faveur de la « mondialisation heureuse » pourrait-il convaincre, alors qu’il est contraire à tout bon sens et cultive le déni de réalité ?

    La réalité, c’est parfois le romancier qui la décrit mieux en quelques lignes que ne le font des essais de plusieurs centaines de pages. Laissons donc la parole à Marc Dugain, qui, dans son dernier ouvrage de fiction politique (3), campe un personnage de conseiller stratégique – de « spin doctor » dans le jargon « globish » – d’un candidat à l’élection présidentielle, qui fait part de ses réflexions sur la mondialisation :

     « Il définissait la mondialisation comme une perte de contrôle des gens sur leur propre vie en contrepartie de l’opportunité de consommer moins cher. La mondialisation était selon lui peu ou prou la continuation du modèle colonial. Les nations développées continuaient à se procurer des matières premières et de la main-d’œuvre à bas prix. Le consommateur final y trouvait son compte même s’il rechignait à l’avouer. Les biens de consommation étaient à moitié prix de leur vraie valeur, celle qui résulterait d’un salaire juste. Pas celui perçu par des hommes et des femmes entassés dans des usines insalubres du Bengladesh ou alignés comme des pions dans d’interminables usines chinoises sous le regard implacable des membres du parti qui garantissaient l’ordre social aux manufacturiers étrangers. Chaque chose ayant son revers, ce qu’on gagnait au niveau des prix, on le perdait au niveau de l’emploi, et la cohorte des chômeurs était grossie par une immigration à laquelle on parvenait difficilement à offrir une qualification. Et pour maintenir une paix sociale rendue déjà très artificielle par un niveau de prix anormalement bas, on subventionnait les oubliés de la mondialisation en pompant largement dans la richesse d’entreprises d’avenir, pendant que celles du passé, celles qui vivaient exclusivement du différentiel du coût du travail, rechignaient à rapatrier leurs bénéfices dans leur pays d’origine, profitant allégrement de la mondialisation des capitaux et de la nature apatride de ces bénéfices. Et pendant ce temps déjà long à l’échelle d’une nation déclinante, l’endettement enflait inexorablement, menace vidant de leur substance tous les discours apaisants qui exhortaient à une croissance attendue avec la sérénité des défenseurs de la Ligne Maginot. Notre système de production, basé sur l’accumulation de biens plus ou moins inutiles, était […] à l’évidence obsolète, mais on n’en connaissait pas d’autre qui soit réaliste. L’idée communiste ruinée par la mégalomanie paranoïaque des dirigeants s’était évanouie et les nations qui l’avaient endurée s’étaient précipitées dans le seul modèle qui régissait désormais la planète : l’avidité. »

    En ce qui nous concerne, si nous préférons le libéralisme économique au dirigisme, nous ne sommes pas les derniers à stigmatiser les dérives de la mondialisation et de la recherche du profit à tout prix, qui conduisent à la destruction des nations, des sociétés et des individus.

    Lorsque Thomas Piketty, dans son ouvrage (4) de plus de 1000 pages qui, plusieurs mois après sa sortie, s’est vendu à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires et figure toujours sur les présentoirs des grandes librairies, démontre que l’écart entre les plus hauts et les plus bas revenus ou patrimoines s’est accru de façon significative par rapport au début du XXe siècle, on peut souscrire à l’idée que cette situation est un facteur de tension sociale. C’est d’autant plus vrai que les revenus et le patrimoine des « ultra-riches » d’aujourd’hui reposent majoritairement sur des activités d’investissement financier et sur la recherche du profit maximum par les délocalisations et l’immigration. Nous sommes donc fondés à tirer le signal d’alarme sur la « décohésion sociale » qui découle de cet état de fait.

    En revanche, lorsque Thomas Piketty préconise de mettre en place un ISF mondial, ou au moins européen, pour assurer une redistribution aux moins favorisés de la richesse des « nouveaux rentiers », cela relève de l’utopie égalitaire que nous critiquons sans relâche.

    Les propos d’Emmanuel Macron relèvent de la même logique utopique. Alors, dans la mesure où les socialistes – mais aussi leurs complices UMP dans le Système – n’ont pas d’autre avenir à offrir que ce que nous décrit le personnage de Marc Dugain, tout porte à penser que leur stratégie de « nouvelle gauche moderne » les conduira droit dans le mur. Reste à savoir à qui profitera cet accident de la (dé)route.

    Bernard Mazin, 12/11/2014

     Notes :

    De la rédaction :

    (*) A gauche les grandes manœuvres ont déjà commencé. Mais la vieille droite regarde passer les trains

    De l’auteur :

    1. Jean-Claude Michéa, Les mystères de la gauche / De l’idéal des Lumières au triomphe du capitalisme absolu, Ed. Climats 2013.

    2. Jacques Julliard, Les gauches françaises / 1762-2012, Ed. Flammarion 2012.

    3. Marc Dugain, L’Emprise, Ed. Gallimard 2014, p. 46-47.

    4. Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle, Ed. Le Seuil 2013.

    http://www.polemia.com/la-gauche-macron-vous-avez-dit-these-complotiste/