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élections - Page 611

  • Fraudes électorales en Pologne

    D'Olivier Bault dans Présent :

    "Que les deux principaux partis d’opposition, y compris celui probablement arrivé en tête, dénoncent les fraudes électorales et demandent l’annulation des élections, c’est une chose plutôt rare dans un pays de l’Union européenne. C’est pourtant ce qui arrive en Pologne après les élections de dimanche, où les électeurs étaient appelés à choisir leurs conseillers municipaux, leurs maires et leurs conseillers régionaux pour les quatre années à venir.

    Si, d’après les sondages de sortie des urnes, le parti conservateurDroit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski serait arrivé en tête avec 31,5 % des voix contre 27,3 % à la droite libérale (et de plus en plus libertaire) Plateforme civique (PO) de l’ex-premier ministre Donald Tusk, et 17 % au parti paysan (PSL), allié plutôt conservateur de la PO au sein du gouvernement, on ne connaissait toujours pas les résultats définitifs jeudi matin.

    Entre, d’une part, les petites fraudes électorales locales (des électeurs s’étonnent que le candidat pour lequel ils ont voté n’ait officiellement obtenu que… 0 voix) et des sacs de bulletins de vote laissés sans surveillance et, d’autre part, les graves lacunes du système informatique censé accélérer le compte des votes, les reproches adressés à la commission électorale sont nombreux. [...]"

    Michel Janva

  • Fraudes électorales en Pologne

    D'Olivier Bault dans Présent :

    "Que les deux principaux partis d’opposition, y compris celui probablement arrivé en tête, dénoncent les fraudes électorales et demandent l’annulation des élections, c’est une chose plutôt rare dans un pays de l’Union européenne. C’est pourtant ce qui arrive en Pologne après les élections de dimanche, où les électeurs étaient appelés à choisir leurs conseillers municipaux, leurs maires et leurs conseillers régionaux pour les quatre années à venir.

    Si, d’après les sondages de sortie des urnes, le parti conservateurDroit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski serait arrivé en tête avec 31,5 % des voix contre 27,3 % à la droite libérale (et de plus en plus libertaire) Plateforme civique (PO) de l’ex-premier ministre Donald Tusk, et 17 % au parti paysan (PSL), allié plutôt conservateur de la PO au sein du gouvernement, on ne connaissait toujours pas les résultats définitifs jeudi matin.

    Entre, d’une part, les petites fraudes électorales locales (des électeurs s’étonnent que le candidat pour lequel ils ont voté n’ait officiellement obtenu que… 0 voix) et des sacs de bulletins de vote laissés sans surveillance et, d’autre part, les graves lacunes du système informatique censé accélérer le compte des votes, les reproches adressés à la commission électorale sont nombreux. [...]"

    Michel Janva

  • Marine Le Pen et Nigel Farage s’allient contre Juncker

    Le groupe eurosceptique de Nigel Farage s’est allié au Front national pour déposer une motion de censure contre Jean-Claude Juncker. Un projet sans avenir, mais qui signe la première collaboration des forces eurosceptiques au Parlement européen.

    Le scandale des LuxLeaks, le système d’évitement fiscal du Luxembourg qui déstabilise le président Juncker, a poussé les forces antieuropéennes du Parlement européen dans les bras l’une de l’autre.

    Le 18 novembre, le groupe parlementaire de Nigel Farage a annoncé avoir rassemblé les 76 signatures d’eurodéputés nécessaires au dépôt d’une motion de censure contre le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

    Source

    http://www.fdesouche.com/539193-marine-pen-nigel-farage-sallient-contre-juncker

  • LMPT est un mouvement social qui se traduit par des stratégies différentes

    Gaël Brustier répond aux Inrocks :

    "Madeleine Bazin de Jessey, l’une des fondatrices du courant Sens commun, a dit : “Si l’UMP est opportuniste, soyons sa meilleure opportunité”. Contrairement à 2007, il existe aujourd’hui un courant authentiquement conservateur né de la Manif pour tous, et qui n’est exclusivement lié à aucune figure emblématique de l’UMP. Là où les leaders de l’UMP de 2007 se sentaient obligés d’aller s’exprimer devant GayLib, les candidats à la présidence de l’UMP en 2014 vont devant Sens commun. Regardez l’élection de Bruno Retailleau à la tête du groupe UMP au Sénat face à Roger Karoutchi.

    C’est la victoire de la frange conservatrice de la droite parlementaire et de l’UMP issue de la Manif pour tous.On a affaire à une jeunesse de droite encore plus conservatrice que la génération précédente: en un sens, les “jeunes pops” de 2007 ont été ringardisés par les “ringards”. L’UDI, comme l’UMP et le FN sont soumis à la même pression. Sarkozy ne fait pas exception : il se positionne entre un conservateur libéral assumé, Hervé Mariton, et un candidat d’une droite relativement plus modérée, Bruno Le Maire. Pour gagner le plus de voix possible,Nicolas Sarkozy est obligé de s’adresser à Sens commun. [...]

    La Manif pour tous n’est plus la propriété de l’association qui la porte. Aujourd’hui, ce sont des gens qui ont fait le choix de l’investissement politique: ils se retrouvent à Sens commun à l’UMP, derrière Jean-Christophe Fromantin à l’UDI, ou même autour de Marion Maréchal-Le Pen au FN… Il y a aussi des militants qui ont fait le choix de l’action par l’intellectuel, comme les Veilleurs de Gaultier Bès, qui se tiennent éloignés du pouvoir tout en imposant leurs thématiques. D’autres encore poursuivent leur engagement au niveau associatif. La Manif pour tous a été un mouvement social très vaste qui se traduit aujourd’hui par des stratégies différentes. Le mariage pour tous a permis de cristalliser ces tendances. Maintenant, il y a une lutte pour imposer la vision du monde des Veilleurs.C’est un combat pour l’hégémonie culturelle.

    Pensez-vous que la gauche est responsable de la montée en puissance de ce courant conservateur?

    Oui. Le vrai problème, ce n’est pas tant le pas de deux de Nicolas Sarkozy avec les conservateurs que le silence assourdissant de la gauche. La Manif pour tous a complètement inhibé le camp d’en face. Les Veilleurs ont occupé des lieux emblématiques de Mai 68 comme la place de la Sorbonne sans qu’aucun service d’ordre des organisations de gauche ne les en déloge. C’est nouveau ! Face à une jeunesse conservatrice ultra présente, on cherche les jeunes “progressistes”. Cela va avoir une empreinte sur le pays : quand vous formez 40 000 jeunes de 20-25 ans qui ont en tête l’idéologie de Gaultier Bès, vous allez forcément les retrouver vingt ans plus tard à des postes à responsabilité. Ce n’est pas rien. Même s’ils sont minoritaires sur les questions du mariage ou de l’adoption pour tous, ces futurs cadres restent majoritaire sur la question de la GPA. Surtout, ils ont la capacité d’imposer leurs thématiques. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'UMP made in Sarkozy se précise

    Lors d'un déjeuner avec une quarantaine de députés UMP de sensibilité centriste ce mercredi, Nicolas Sarkozy a précisé ce qu'il entendait faire du parti une fois président.

    Sold out! Le déjeuner prévu ce mercredi midi à l'Assemblée nationale entre Nicolas Sarkozy et les élus du courant France moderne et humaniste (FMH) a réuni 40 députés. Marc Laffineur, chef de file de cette sensibilité centriste de l'UMP, a même dû refuser du monde. 

    Comme avec le courant gaulliste, l'ancien chef de l'Etat s'est rendu dans les salons de la Questure pour faire la promotion du grand rassemblement qu'il entend bâtir sitôt le parti conquis. Autour de la table, la moitié des convives le soutenait, l'autre se partageant entre l'indécision, Hervé Mariton et Bruno Le Maire. Le public idéal pour montrer qu'il ouvre les bras à tous. 

    Deux sujets ont monopolisé la discussion d'un repas qui s'est étiré de 12h50 à 14h50 - deux heures de déjeuner, une performance pour Nicolas Sarkozy: la réforme territoriale et le visage de la future UMP. 

    Sur le second point, l'ex-président s'est montré "bon" de l'avis même d'un soutien de Bruno Le Maire. Il a répété son envie de refonder la formation politique très rapidement pour être en ordre de marche en vue des élections départementales de mars 2015. Au cours de ce scrutin, les affiches des candidats du premier parti de l'opposition porteront le logo de l'UMP et la nouvelle appellation de l'UMP made in Sarkozy. 

    "Le mot d'ordre, c'est de se bastonner en interne autour des idées pour éviter de se bastonner en externe", résume un participant au déjeuner. Nicolas Sarkozy veut ainsi faire de l'UMP un parti d'idées, en organisant plusieurs conventions et en créant des pôles thématiques (études, international...). 

    Une réforme en profondeur pour le bureau politique

    La véritable nouveauté vient de la composition du futur bureau politique. Cette instance se réunit une fois par semaine pour fixer les positions du parti sur les sujets d'actualité. Sa composition pléthorique l'a rendu inopérant. Nicolas Sarkozy souhaite donc resserrer les rangs en remplaçant le BP par trois collèges: un composé de parlementaires, un deuxième d'élus locaux et un troisième de responsables de fédération. 

    Affaibli par une sortie maladroite sur l'abrogation de la loi Taubira, Nicolas Sarkozy entend poursuivre sa campagne comme si de rien n'était. Le sujet n'a d'ailleurs été évoqué que pendant une poignée de minutes. Juste le temps pour le candidat de justifier son déplacement devant Sens commun, un lobby au sein de l'UMP. A-t-il exprimé des regrets sur le fait d'avoir prononcé le mot "abroger"? "Vous connaissez Nicolas Sarkozy, sourit un convive. Les regrets, ce n'est pas son genre." 

    afp via l'express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEyVppAVApENaqgmq.shtml

  • Réforme territoriale : la carte des 13 régions définitivement votée

    Les députés UMP alsaciens ont milité jusqu'au bout des débats contre la fusion avec la Champagne-Ardenne et la Lorraine.

    La carte des 13 nouvelles régions a été adoptée en deuxième lecture à l'Assemblée nationale, dans la nuit de mercredi à jeudi, après un ultime débat passionné marqué notamment par le baroud d'honneur des députés UMP alsaciens contre la fusion avec la Champagne-Ardenne et la Lorraine. Environ six heures de débats ont encore été nécessaires dans l'hémicycle pour aboutir au vote de l'article 1er du projet de loi de réforme territoriale, qui prévoit la réduction du nombre de régions métropolitaines de 22 à 13 à compter de 2016. Sur la soixantaine d'amendements pour le supprimer ou le récrire, aucun n'a été adopté.

    Le dialogue est "allé à son terme", a plaidé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, défendant notamment les choix de découpage au nom de la nécessité de donner aux régions la "taille critique" nécessaire face à d'autres régions européennes. La taille ne fait pas la puissance, ont objecté des députés de droite mais aussi de gauche, invoquant les cas des régions allemandes ou espagnoles.

    "Dans quelle société peut-on marier les gens contre leur gré ?"

    Observant qu'"aucune carte ne fera jamais l'unanimité" et affirmant que le gouvernement n'entend "ni heurter ni gommer les identités locales", le secrétaire d'État à la Réforme territoriale André Vallini a appelé à "faire enfin cette nouvelle carte des régions et cette réforme territoriale que les Français attendent". Mais la dizaine d'élus UMP alsaciens ont fait bloc jusqu'au bout pour tenter de maintenir l'Alsace seule, quelques heures après avoir déployé une grande banderole "Ne tuez pas l'Alsace" dans la salle des Quatre-Colonnes. "Dans quelle société peut-on marier les gens contre leur gré ?", s'est exclamé Jean-Luc Reitzer, là où Laurent Furst a souligné que "l'histoire nous a appris à vivre des moments difficiles, mais aussi à ne jamais rien lâcher". En guise de démonstration par l'absurde, Éric Strauman a défendu deux amendements pour fusionner toutes les régions ou créer deux régions, l'Ile-de-France et la province. Dans leur combat, ils ont invoqué pêle-mêle la géographie ("la nouvelle région serait aussi grande que la Belgique"), l'histoire (les annexions de 1870 et 1940), l'économie (tournée vers l'Allemagne), le contre-exemple de la Bretagne et de la Corse inchangées, ou l'identité alsacienne avec le risque d'une montée de l'extrême droite aux cantonales et régionales de 2015.

    Depuis Mulhouse, où il poursuivait sa campagne pour la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy a promis, si l'UMP revient au pouvoir, de "défaire" la carte de la réforme territoriale et affirmé que "l'Alsace est la région la plus ouverte au coeur de l'Europe". Dans l'hémicycle, les élus alsaciens de droite ont reçu le renfort du coprésident du groupe écologiste François de Rugy, soutien de "la revendication légitime d'une région Alsace, qui a une forte identité et travaille depuis des années à une réforme territoriale".

    Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a, lui, tenté un appel au calme en formant "le voeu que le débat ne soit pas l'occasion de rajouter des tensions aux tensions, des passions aux passions dans ce pays". Martelant l'absence d'"antinomie entre l'identité et la modernité", il s'est aussi voulu rassurant: "Strasbourg se trouvera plus forte si, dans son statut de capitale européenne, elle devient la capitale d'une grande région", le droit particulier des Alsaciens et Mosellans sera préservé...

    Les Bretons toujours sur la Loire-Atlantique

    Pour le Nord, des socialistes, tel Bernard Roman, ont tenté en vain de repousser de trois ans la fusion du Nord-Pas-de-Calais avec la Picardie critiquée par la maire de Lille Martine Aubry, mais soutenue par exemple par l'ex-ministre Frédéric Cuvillier, pour lequel "la réponse à des souffrances qui peuvent être exploitées par des mouvements extrémistes n'est pas le repli sur soi".

    Des élus de gauche du Sud ne sont pas parvenus à défaire la fusion Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, au profit d'une fusion de Midi-Pyrénées avec l'Aquitaine entre autres. Pas plus de succès pour les élus de divers bords voulant fusionner Centre-Pays de la Loire.

    Des écologistes à l'UMP en passant par l'UDI, des Bretons n'ont pas réussi à reconstituer la "Bretagne historique" à cinq départements, en rattachant la Loire-Atlantique, enlevée par "décret de Vichy". Ils chercheront donc à assouplir le "droit d'option", mécanisme prévu pour permettre à un département de changer de région une fois la nouvelle carte en vigueur en 2016.

    Les députés devraient probablement achever jeudi la deuxième lecture de ce texte, qui prévoit aussi de repousser les régionales de mars à décembre 2015, et fera l'objet d'un vote solennel le 25 novembre.

    Sources : afp via le Point :lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEyuyZEEEqOSsdFdT.shtml

  • Quand Sarkozy se justifie sur l'abrogation : "Je veux faire le plus gros score possible"

    D'après le Canard enchaîné, paru aujourd'hui, aller au meeting de Sens commun l'"emmerdait":

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

     

  • Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XI)

    « Les Français ont la parole mais ils commencent vraiment à en avoir assez » (MG).

    Bien qu’ils ne soient pas très vieux, les résultats donnés ci-après peuvent paraître quelque peu dépassés. En réalité, il est très difficile de suivre au jour le jour les cotes de popularité de nos candidats : les feuilles de température sont trop fluctuantes et trop sensibles au moindre événement. Néanmoins ces chiffres sont intéressants car ils s’intègrent dans un ensemble, nous sommes au onzième numéro de « La parole aux Français », qui sera utile aux commentateurs pour l’avenir.
    Polémia

    Francois Hollande et Manuel Valls : la chute continue !

    La cote de popularité de F. Hollande s’établit à 13% et celle de Manuel Valls à 30% selon le baromètre Ipsos/Le Point (sondage des 12 et 13 septembre 2014). Dans le baromètre Yougov du 10 septembre pour le Huffington Post/iTélé Manuel Valls chute à 22%.

    15% des personnes interrogées se déclarent satisfaites de l’action de François Hollande (sondage Opinion Way des 15 et 16 octobre 2014) ; 13% des personnes interrogées jugent positivement le bilan de François Hollande à mi-mandat (sondage BVA/l’Obs des 3 et 4 novembre 2014).

    Huit personnes interrogées sur dix pensent que François Hollande n’est pas un bon président de la République et six sur dix que Manuel Valls n’est pas un bon premier ministre (baromètre Odoxa des 16 et 17 octobre 2014).

    97% des personnes interrogées estiment qu’à mi-mandat François Hollande a « plutôt échoué » en matière d’emploi, 88% qu’il a « plutôt échoué » en matière fiscale, et 78% qu’il a « plutôt échoué » en ce qui concerne la politique familiale (sondage Odoxa/RTL des 30 et 31 octobre 2014).

    67% des personnes interrogées estiment que la politique conduite par François Hollande depuis 2012 a eu des « effets négatifs » pour la France et 22% « aucun effet » (sondage CSA/les Echos/Radio classique/Institut Montaigne in Les Echos du 7 novembre 2014).

    Sortez les sortants !

    62% des personnes interrogées souhaitent que F. Hollande démissionne d’ici 2017 (sondage IFOP/Le Figaro Magazine des 8 et 9 septembre 2014).

    55% des personnes interrogées seraient favorables à la dissolution de l’Assemblée nationale et à l’organisation d’élections anticipées (sondage BVA des 28 et 29 octobre 2014).

    73% des personnes interrogées n’ont pas trouvé F. Hollande convaincant lors de sa conférence de presse de septembre (sondage BVA/Les Echos des 18 et 19 septembre 2014).

    Si l’élection présidentielle avait lieu le 9 novembre François Hollande serait exclu du second tour dans tous les cas de figure (sondage IFOP-Fiducial/itélé/Sud Radio du 28 au 30 octobre 2014).

    Le moral en baisse

    Seulement 40% des personnes interrogées pensent que le gouvernement tiendra ses engagements en matière de réduction de la fiscalité (sondage IfopDimanche Ouest-France des 14 et 16 mai 2014).

    Six personnes interrogées sur dix (63%) affirment que leur pouvoir d’achat a diminué au cours de l’année qui vient de s’écouler et 58% anticipent une nouvelle dégradation de leur pouvoir d’achat l’année prochaine (sondage CSA/ Cofidis/LeFigaro.fr du 15 septembre 2014).

    La droite qui monte

    Près d’un dirigeant de TPE sur deux estime que le Front national est le parti politique « le plus proche des préoccupations des Français aujourd’hui » (sondage Ifop Fiducia in Les Echos du 16 septembre 2014).

    60% des personnes interrogées estiment que Marine Le Pen est la personnalité qui « s’oppose le plus » à François Hollande (sondage IFOP/JDD des 30 et 31 octobre 2014) ; 59% des personnes se déclarant sympathisantes de l’UMP ont choisi Marine Le Pen dans ce sondage.

    La droite qui descend

    Seuls 31% des personnes interrogées jugent que l’UMP « a des dirigeants de qualité » et 26% qu’elle est « proche des préoccupations des Français » (sondage Ifop/JDD des 30 et 31 mai 2014).

    64% des personnes interrogées déclarent ne pas s’intéresser à l’annonce du retour de N. Sarkozy (sondage Opinion Way/clai/Lci des 10 et 11 septembre 2014).

    61% des personnes interrogées déclarent désapprouver la décision de N. Sarkozy de briguer la présidence de l’UMP (sondage CSA/BFMTV des 19 et 20 septembre 2014).

    75% des personnes interrogées estiment que le retour en politique de Nicolas Sarkozy est « raté » (sondage Odoxa/Le Parisien des 30 et 31 octobre 2014).

     Michel Geoffroy, 13/11/2014

    http://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-francais-xi/

  • Partis : la mobilisation des militants paie

    Lu dans Les 4 Vérités :

    "Ce que je trouve très instructif, c’est que Nicolas Sarkozy ne souhaitait manifestement pas tenir ces propos. Il en serait volontiers resté au slogan mi-chèvre, mi-chou qu’il défendait jusqu’à la semaine dernière d’une « réécriture de la loi Taubira » qui, comme la fameuse « réécriture du Traité constitutionnel européen » avait l’immense avantage de lui éviter de s’engager sur quoi que ce soit… Concrètement, c’est la pression de la salle qui l’a d’abord forcé à abandonner son discours destiné à noyer le poisson pour répondre aux questions précises des animateurs de Sens communEt, ensuite, à lâcher le mot « abrogation ».

    Je ne vous cache pas que c’est, pour moi, une grande surprise. Je n’aurais jamais cru que les militants de Sens commun pourraient ainsi déborder leurs dirigeants qui, de leur côté, se préparaient manifestement à être beaucoup plus respectueux pour le « grand chef ». Sauf erreur de ma part, c’est la première fois depuis des décennies, au moins à droite, que de « simples » militants forcent en direct l’un de leurs « représentants » (qui, trop souvent, les représentent si mal) à changer d’avis.

    Oh, bien sûr, Nicolas Sarkozy peut dire qu’abrogation et réécriture, c’est la même chose. Mais, symboliquement, cela n’a rien à voir – et les médias ne s’y trompent pas. Bien sûr, aussi, nous savons bien que « les promesses n’engagent que ceux qui y croient » et, d’ailleurs, la portée de cette abrogation reste bien floue. Mais, sans préjuger de ce qui va se passer pour la présidence de l’UMP, puis lors des élections à venir, notamment celles de 2017, cet événement me semble extrêmement riche d’enseignement et d’espérance. Les électeurs de droite semblent enfin comprendre qu’un certain nombre de leurs prétendus « représentants » pensent, en réalité, le contraire de ce qu’ils pensent eux-mêmes. Ils semblent enfin décidés à refuser de faire un chèque en blanc à ces « représentants ». Et, surtout, nous commençons à voir que, pour qu’une stratégie soit réellement efficace, elle doit être portée dans la société civile et dans l’ensemble des partis de droite. Les militants pro-famille n’ont obtenu cette victoire symbolique (qui n’est évidemment qu’une première étape, mais qui relance puissamment le débat) que parce que les milliers d’adhérents à Sens commun étaient soutenus par les centaines de milliers de manifestants de la Manif pour tous et parce que, par ailleurs, le FN ayant toujours déclaré qu’il abrogerait la loi Taubira, une bonne partie des électeurs UMP présents dans les manifestations risquaient d’être « tentés » par le vote FN."

    Michel Janva