Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 610

  • Juppé/Bayrou : vous parlez d’une promesse d’avenir !

    La presse est en train de nous fabriquer le futur « leader incontournable » de 2017.

    Alain Juppé, « homme politique de l’année »: oui, vous avez bien lu ! La presse est en train de nous fabriquer le futur « leader incontournable » de 2017. La France aurait besoin d’autre chose, aujourd’hui, que de parler des élections futures, pourtant on ne parle que de cela.

    Pour faire mousser l’affaire, il fallait en fabriquer un, c’est fait, c’est Juppé qui l’emporte. Vous savez, l’homme providentiel qui ne propose rien, celui qui est d’accord sur tout ce qui se passe de peur de perdre une voix. Celui, enfin, qui offre aux Frères musulmans un terrain immense pour faire construire une des plus grandes mosquées de France à Bordeaux. En un mot, comme d’habitude en France, celui qui fait de la politique sans rien faire de concret est au sommet des sondages.

    Lire la suite

  • Les Français de moins en moins favorables au droit de vote des étrangers selon un sondage

    Les Français sont de moins en moins favorables depuis 2012 au droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections municipales et européennes, selon un sondage Harris Interactive publié lundi, qui enregistre 47% d'opinions positives contre 54% en 2013.

     

    D'après cette enquête, réalisée pour La Lettre de la citoyenneté, "moins d'un Français sur deux" (47%) se déclare pour l'extension du droit de vote, lorsqu'on l'informe que ce droit existe déjà pour les étrangers de pays membres de l'Union européenne. 14% d'entre eux se disent "très favorables" et 33% "plutôt favorables". A l'inverse, 44% des interrogés y sont opposés (9% ne se prononcent pas).

    Le nombre de personnes favorables enregistre une baisse de 7 points par rapport à mai 2013 (54%), et de 12 points par rapport au pic enregistré en 2011 (59%). Il est néanmoins largement supérieur à celui que l'on recueillait dans les années 90 dans les mêmes enquêtes pour La lettre de la citoyenneté.

    Ce sondage intervient alors que le sujet "semble s'être éloigné de l'agenda politique et n'a plus été évoqué par l'exécutif depuis plusieurs mois", note Harris Interactive. Le droit de vote des étrangers figurait parmi les promesses de campagne de François Hollande.

    Les personnes âgées de 65 ans et plus sont les plus hostiles à cette idée : 30% seulement se disent favorables (-12 points par rapport à 2013). Seule la tranche des 25/35 ans enregistre une progression, avec 61% d'opinions positives (+2 points).

    Les sympathisants de gauche soutiennent toujours cette possible réforme, "qu’ils se sentent proches du Front de Gauche (70% favorables), du Parti socialiste (73%) ou d’Europe Ecologie-Les Verts (73%)", analyse l'institut de sondages. Les proches du MoDem y seraient de moins en moins favorables (53% soit -7 points).

    La baisse enregistrée au niveau global s'expliquerait par la "radicalisation" des sympathisants de l'UMP (33% favorables, soit -4 points par rapport à 2013) et du Front National (16%, -17 points).

    Enquête réalisée par téléphone du 4 au 7 novembre 2014, auprès d'un échantillon de 1.008 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

    Afp via nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEyluZpVZJkisZrRk.shtml

  • Juppé : « meilleur d’entre nous » ou « plus à gauche d’entre nous » ?

    Source : ojim.fr – Pour l’observateur des médias il ne suffit pas de s’étonner de l’indulgence soudaine que montre la presse dominante à l’égard d’Alain Juppé, il faut montrer qu’elle est délibérée et qu’elle obéit à un plan concerté dont le passé nous a offert maint exemple.

    Ainsi à l’approche de chaque élection américaine, la partie de la presse française qui a son couvert dans les sphères libérales de gauche nous vante-t-elle les mérites de “son” candidat jusqu’à défendre par exemple avec une belle unanimité un John Kerry qui n’avait aucune chance. De même, lorsque Ségolène Royal était en lice contre Nicolas Sarkozy, la candidate socialiste chilienne à la présidentielle, Michelle Bachelet, était-elle couverte d’éloges par les magazines les plus recommandables en France, de Télérama à l’Express, afin de montrer que Ségolène pouvait prétendre à la victoire.

    Alain Juppé est l’homme de droite idéal tel que façonné par la gauche hâtivement avant une élection quand elle a compris qu’elle allait perdre la main, et qu’elle devra se contenter de revenir aux méthodes de la subversion. Tout est bon pour le pousser sur le devant de la scène. Lauréat du prix de l’humour politique (!), le maire de Bordeaux a été sacré « homme politique de l’année » par le magazine GQ, sans que personne ne puisse dire quelle est la réalisation politique de l’ancien premier ministre méritant cette distinction.

    Matthieu Pigasse de son côté, a incité le magazine le plus violemment prescripteur de son groupe, Les Inrocks, à placer l’ancien Premier Ministre en tête de gondole pour la présidentielle, sans doute pour montrer que ses 70 ans ne sont pas un handicap puisqu’il attire les fans d’Iggy Pop et d’Étienne Daho. « C’est la Juppémania », s’exalte le magazine dans un formidable exemple d’« analyse » auto-prescriptrice… La ficelle est aussi grosse que celle que nous dénoncions ici-même et qui consiste à présenter Juppé et Hollande comme seuls en lice sur une photo de couverture. Le même Mathieu Pigasse, actionnaire du Monde, n’étant peut-être pas étranger à l’affaire Jouyet telle que révélée par ce journal et visiblement dirigée contre l’un des adversaires de Juppé, François Fillon.

    De là à conclure qu’Alain Juppé, pour reprendre une formule célèbre est non seulement « le meilleur », mais le plus à gauche d’entre nous, le pas est vite franchi pour les gens perspicaces, et c’est chose faite.

    http://fr.novopress.info/178790/juppe-meilleur-dentre-gauche-dentre/

  • Régions : avec les Corses ils n'ont pas osé

    Les impasses dans lesquelles le régime actuel s'enfonce se confirment. Comme à plaisir. Déjà en 1898 un jeune félibre, réfléchissant sur l'Idée de Décentralisation concluait à son impossibilité dans le cadre idéologique jacobin de la Troisième république. Qu'eût-il pensé de la Cinquième expérience du nom ? N'oublions pas que son fondateur fut mis en minorité en 1969 sur son projet hardi remettant en cause une centralisation multiséculaire.

    La lecture du compte rendu des trois séances du 18 et 19 novembre à l'assemblée nationale nous livrer un exemple supplémentaire de cette absurdie. Pas facile cependant d'en résumer en quelques lignes les multiples aspects, plus choquants les uns que les autres.

    Car sous le prétexte de montrer aux marchés financiers des apparences de "réformes" le pouvoir impose ainsi une réforme de quelque chose qu'en France, réduites au nombre de 13 comme s'il s'agissait d'un douteux porte-bonheur, on persistera, quelque temps encore, à baptiser "régions".

    Notons aujourd'hui que cette appellation administrative est apparue en 1941. Les hommes de pouvoir avaient alors procédé dans un esprit pas tellement différent, quant aux textes, de celui qui continue de prévaloir. À l'époque par exemple la Provence comprenait la Corse et la Champagne avait été agglomérée à la Lorraine, Lyon administrant "Rhône et Loire". Or, à l'époque, on enrobait cela d'un discours "régionaliste".

    Suggérons donc à nos technocrates de recourir à un autre substantif, et de parler de "zones". Les numéroter comme certains le font déjà pour les départements introduirait un peu plus de cafouillage. Les 13 "zones" gagneraient dès lors à n'être désignées que par des lettres ou des sigles. Il existe déjà une "Paca", à l'assonance si exquisément républicaine, pour désigner ce qui à la Sainte-Estelle était autrefois fêté, sous le nom, tout de même plus poétique, de Provence. Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Centre Val-de-Loire, cela sonne peut-être encore trop identitaire.

    Ceci nous donne une belle leçon quant à la nature de la concertation démocratique à la française. Une démonstration par A plus B en quelque sorte.

    A comme Alsace. C'est ce pays qui a reçu le coup le plus injuste et, disons-le, à la fois le plus imbécile et le plus arbitraire.

    Dans l'hémicycle, plusieurs députés alsaciens ont brandi une banderole "Ne tuez pas l'Alsace..." Les huissiers de l'État les ont chassés. Remarque d'une observatrice avertie : "pour que des Alsaciens, gens disciplinés, en arrivent là c'est que c'est grave". Ils se sont donc regroupés au dehors devant le Palais-Bourbon, non loin de la statue de Sully, bien en vue des photographes. Parmi eux, le député de Colmar Éric Straumann.

    Dans le même temps, Charles Buttner, président du conseil général du Haut-Rhin, s’associait à des opérations symboliques d’habillage de statues, recouvertes d'étoles "rot un wiss", aux couleurs rouges et blanches alsaciennes traditionnelles, éventuellement suspectes sous le régime prussien, carrément subversives sous le régime jacobin.

    On doit souligner ici que 96 % des élus alsaciens refusent cette "réforme". Elle insulte de toute évidence à leur identité. Très concrètement elle se propose de vite contrevenir aux diverses libertés et législations particulières maintenues en 1918 et auxquelles les populations restent très attachées, en matière de cultes, d'école, de sécurité sociale, d'apprentissage, de droit des associations, etc. Elle fait bon marché de la démocratie dans une région qui s'était prononcée à 57 % en 2013 pour la fusion des collectivités territoriales, volonté fort claire contrariée seulement par des raisons de procédure. Tout ceci d'ailleurs a été saisi le soir même par Nicolas Sarkozy dans un discours prononcé à Mulhouse où il a promis de "défaire" cette pseudo-réforme, qui ne générera aucune économie. Souhaitons donc que cette promesse soit reprise par toute l'opposition et qu'elle soit tenue lors de la prochaine alternance.

    B comme Bretagne. Cette région conserve fort heureusement son nom. Faut-il y voir le fruit des drapeaux brandis beaucoup plus tôt et beaucoup plus massivement lors des mobilisations faites des bonnets rouges contre l'écotaxe ? On est porté à le penser.

    Elle continue de protester cependant car la Loire-Atlantique en a été séparée d'abord en 1941, en 1972 ou en 1986, sans que jamais ni les élus ni les citoyens n'aient été consultés.
Un de ses députés, élu de Nantes a souligné que "cette séparation a sans doute été le souhait d’une alliance de l’État jacobin, qui voulait casser tout ce qui pouvait ressembler à une région forte, avec les élites locales de Nantes et Rennes."

    C comme Corse. Cette collectivité territoriale restera en l'état. La raison en est, tout simplement, que le pouvoir central a reculé.

    Éric Straumann l'a jeté crânement à la figure du ministre : "Avec les Corses, vous n’avez pas osé !" Cet estimable agrégé de l'université a-t-il fait l'apologie de la violence séparatiste ? Non : il a seulement dressé le constat des limites de l'arrogance jacobine. On sait en haut lieu que les Corses, ou du moins une partie d'entre eux, n'accepteraient pas le charcutage de leur "petite" région, ou leur adjonction autoritaire à telle ou telle zone géographique. On ne s'y risque pas. Un point c'est tout. Qui s'y frotte s'y pique.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2014/11/regions-avec-les-corses-ils-nont-pas-ose.html

  • Juppé, ma belle-sœur et la génétique

    Alain Juppé, cette sorte de Stéphane Hessel non indigné, nouvelle égérie de l'UMPS, est le favori de ma belle-mère, mère de la mère de mes enfants.

     

    Vous vous rappelez ma belle-sœur. Elle a une mère. Ma belle-mère. Ma belle-mère possède avec ma belle-sœur un patrimoine génétique commun qui fait dire à la première et possiblement à la deuxième aussi, par exemple, au sujet de l’abattage halal : « Il faut voir le côté positif des choses, au moins c’est du bio. » Le décor ainsi planté, les âmes charitables compatiront avec mon supplice obligé récurrent. Que voulez-vous, l’amour rend aveugle. Les esprits taquins renchériront qu’il rend carrément sourd aussi. À la folie. Passons. Vite.

    Lire la suite

  • UMP : Sarkozy, combien DE divisions ?

    L'ancien chef de l'État devait être élu dès le premier tour à la présidence de l'UMP, mais le score sans appel qu'il réclame est loin d'être acquis.

     

    Dans un peu moins d'une semaine, 268 341 adhérents de l'UMP seront invités à choisir leur nouveau président. Le scrutin, par Internet, SERA ouvert du vendredi 28 novembre à 20 heures (heure de la métropole) au lendemain même heure. En cas de besoin, un second tour serait organisé le 6 décembre. Mais Nicolas Sarkozy devrait redevenir président dès le premier tour du scrutin, tout l'enjeu pour lui étant de faire le score le plus élevé possible face à ses deux concurrents, Bruno Le Maire et Hervé Mariton. Objectif : avoir les mains libres et transformer le parti en vue de 2017.

    La haute autorité de l'UMP, sous la direction de la juriste Anne Levade, supervisera les opérations, en prenant garde à ne pas laisser se reproduire les errements de fin 2012 entre copéistes et fillonistes, qui avaient failli faire imploser le parti.

    Une campagne dynamique

    A priori, le scrutin, organisé après le départ forcé de Jean-François Copé causé par l'affaire Bygmalion, ne devrait pas réserver de surprise. Dans un contexte compliqué pour la majorité - PS divisé, exécutif en difficulté -, Nicolas Sarkozy, qui signe à 59 ans un retour inhabituel pour un ex-président deux ans et demi après sa défaite face à François Hollande, devrait remporter la mise dès le premier tour. Il ne devrait toutefois pas rééditer SON score de 2004 (85 %), quand il avait conquis le parti pour la première fois : Bruno Le Maire, 45 ans, est crédité d'au moins 20 % des voix et Hervé Mariton, 56 ans, de 5 à 10 %, notamment auprès des militants opposés au mariage homosexuel, dont il est le champion. Si le revirement récent de Nicolas Sarkozy en faveur de l'abrogation de la loi Taubira pourrait lui faire gagner des voix auprès de cet électorat, il pourrait lui en faire perdre ailleurs. Selon un récent sondage, les pro-mariage gay et adoption pour les couples homosexuels sont désormais majoritaires parmi les sympathisants UMP (58 %).

    En outre, auprès des sympathisants de droite (et non les adhérents du parti), l'ex-président accuse une nette baisse de régime. 73 % d'entre eux souhaitaient voir Nicolas Sarkozy élu président de l'UMP, il y a un mois. Ils ne sont plus que 63 %, selon un sondage Odoxa pour i>Télé et Le Parisien/Aujourd'hui en France publié vendredi. 31 % (+ 5) préfèrent Bruno Le Maire et 5 % (+ 4) Hervé Mariton (1 % sans opinion).

    Les trois candidats ont mené chacun une campagne dynamique, ORGANISANT de nombreux meetings à travers la France (plus d'une centaine aussi bien pour Le Maire que pour Mariton, une vingtaine pour Sarkozy). Nicolas Sarkozy veut "chambouler" l'UMP de fond en comble, pour redorer son blason, en changeant notamment son nom. C'est "une folie", réplique Le Maire, autoproclamé "candidat du renouveau", qui veut "reconstruire" le parti. Pour Hervé Mariton, l'UMP doit devenir "un grand mouvement populaire à la fois libéral et conservateur".

    "Sarkozy, stupéfiant DE banalité"

    Malgré ces disparités, leurs PROGRAMMES ne diffèrent pas fondamentalement, notamment sur les questions économiques et sociales (recul de l'âge de la retraite, fin des 35 heures...). Idem sur l'immigration. Tous trois sont partisans d'une immigration choisie, diffèrent sur Schengen (durcissement pour Le Maire, refonte pour Sarkozy). Les vraies différences entre les candidats, qui n'ont jamais débattu entre eux, Sarkozy y étant opposé, ce sont leur personnalité et leur objectif. Mariton et Le Maire (du moins son entourage) ne ménagent pas leurs critiques envers Sarkozy.

    Le premier lui reproche son "ambiguïté" et sa "timidité" quand les Français attendent des "réformes courageuses". Selon un proche du second, "Sarkozy n'a pas une idée nouvelle, c'est stupéfiant de banalité". L'ancien président continue de plaider pour "le rassemblement", d'exalter "l'autorité", "la République" et "la démocratie militante", en ignorant, ou en feignant d'ignorer, ses deux concurrents, répétant que dans sa famille politique, il n'a "pas d'adversaires".

    "Bruno SERA incontournable"

    S'il gagnait largement, Nicolas Sarkozy pourrait se poser comme patron du premier parti d'opposition, titre revendiqué par le FN depuis sa victoire aux européennes, et s'arroger le bénéfice des victoires annoncées de la droite aux élections départementales et régionales de 2015. Il pourrait plus facilement se frayer un chemin jusqu'à 2017, via la primaire de 2016 qu'il a promis de réinscrire dans les statuts de la nouvelle UMP. Mariton, qui ne sera pas candidat à cette primaire, craint du coup de voir son parti "réduit à une machine servant des ambitions personnelles". Quant à Bruno le Maire, il croit à son destin et laisse planer le doute. Tout dépend de son score. "Bruno sera incontournable", prédit-on dans son entourage.

    Les deux principaux concurrents de Nicolas Sarkozy en 2016, Alain Juppé et François Fillon, s'en tiennent pour le moment à la stricte neutralité que leur impose leur fonction de coprésidents par intérim de l'UMP (avec Jean-Pierre Raffarin). Mais dès le 29 novembre au soir, la bataille pour la primaire sera lancée.

    source : afp via le POINT :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEyZFFuFAcYWvURrw.shtml

  • Sens Commun : le caillou dans la chaussure de l'UMP

    Lu ici :

    S"Le poids de Sens commun s'est révélé croissant à mesure que le sujet du mariage pour tous devenait central dans la campagne UMP. "Dans la quasi-totalité des meetings, on a une question là-dessus", confirme un membre de l'équipe de Bruno Le Maire. Pour imposer le thème, ils ont été bien aidés par Hervé Mariton, qui a axé sa stratégie sur l'abrogation de la loi Taubira, puis par Nicolas Sarkozy, qui a accepté de jouer leur jeu lors du meeting du 15 novembre."Sarkozy leur a donné de l'importance en se rendant à ce meeting et en refusant par ailleurs toutes les autres invitations auxquelles avaient répondu les autres candidats", estime un proche de Bruno Le Maire. "C'est sûr que Sarkozy nous a donné un beau coup de pouce", admet un militant.

    Le mouvement s'est aussi rendu séduisant aux yeux des candidatsgrâce au profil de ses membres, de jeunes actifs issus de la société civile pouvant incarner le renouveau d'un parti vieillissant. "Il y a de moins en moins de jeunes à l'UMP, en cela Sens commun répond à la problématique de la participation des gens de moins de 50 ans", affirme un adhérent. Sens commun ne rassemble, pour l'instant, que 2% des militants UMP, mais son influence semble bien plus forte que ses effectifs.  [...]

    Sens commun ne compte pas s'arrêter à sa performance du 15 novembre et compte bien peser sur la suite des événements avec, en ligne de mire, les primaires de 2016 qui permettront de désigner le candidat UMP à l'élection présidentielle.Madeleine de Jessey prévient déjà Alain Juppé : "Sa position sur la loi Taubira n'est pas cohérente du tout." Mais en attendant, la porte-parole savoure déjà une première victoire acquise avec le meeting du 15 novembre : "On a fait tomber le tabou de l'irréversibilité, cette idée qu'une loi sociétale ne peut pas être défaite."

    Michel Janva

  • Alain Juppé droit dans ses votes

    Tout sourit à Alain Juppé.

     

    Grand prix de l’humour politique, homme politique de l’année, invité d’honneur du prix Chaban-Delmas, président du jury de la fondation Chirac, le meilleur élève d’entre nous cumule et accumule les distinctions comme aux jours, déjà anciens, où il s’avançait sur l’estrade, le jour de la distribution des prix, pour y recevoir la juste récompense de son travail et de ses mérites. En tête de tous les palmarès de popularité, crédité d’intentions favorables qui ne cessent de monter, adoubé par Jacques et Claude Chirac, ménagé par Hollande, plébiscité par les Bordelais, caressé par la réussite et les médias qui comme toujours volent au secours des vainqueurs avec la même ardeur qu’ils piétinent les faibles et les vaincus, tout sourit à Alain Juppé, et l’ancien Premier ministre, aujourd’hui candidat déclaré à la présidence de la République, détendu, affable et triomphant, affiche à la une des magazines ou sur les plateaux de télévision un sourire dont il fut longtemps, c’est le moins qu’on puisse dire, particulièrement avare.

    Lire la suite

  • Le Front National, entre paradoxes, dilemmes et nécessités… pour l’instant.

    Les évolutions sémantiques et doctrinales du Front National, depuis l’arrivée à sa tête de Marine Le Pen en 2011, ne cessent d’inquiéter une bonne part des membres de la mouvance patriote, au sens large du terme.

    On sent, depuis plusieurs mois, une accélération de ce processus de « systémisation ». Faut-il rappeler l’absence de la Présidente lors des diverses manifestations pour la famille? La réintégration de membres du parti faisant un étalage outrancier de leurs opinions «religieuses»?  Les dénégations de remplacement de population tenues par Gaëtan Dussausaye, le Directeur national du FNJ?

    Tous nous avons perçu un changement profond touchant à l’âme de ce mouvement, dont certains des cadres dirigeants songeraient même à changer le nom…

    Certes, la nouvelle ligne du Front, dite «Gaullienne» et incarnée par l’influence de l’énarque Florian Philippot, a su intégrer un discours éminemment social et une critique poussée du système capitaliste.

    Par contre, où est donc passée la dimensionethnique et enracinée du FN? Son côté « völkisch»?

    Tout cela ne peut qu’inquiéter dans les rangs de la mouvance, tant au sein du Front qu’à sa périphérie immédiate ou plus lointaine.

    Une question évidente se pose à nous. Que devons-nous faire face à cette évolution préoccupante? Tenter la création d’un nouveau courant politique en mesure d’affronter l’arbitre qu’est le suffrage universel? Encore faut-il croire en la démocratie dans le contexte idéologique et médiatique ambiant.

    Certains pourraient être tentés, et dans d’autres circonstances ils auraient certainement raison…

    Dans un autre contexte, nous pourrions nous payer le luxe de retenter une aventure politique longue de plus de quarante ans.

    Ce luxe, nous ne pouvons-nous le permettre, pour l’instant.

    Nous ne pouvons nous le permettre car un compte à rebours implacable est en marche. Le compte à rebours démographique. Et oui, le fameux «Grand Remplacement» tant décrié... Que le terme déplaise ou non, il exprime une réalité indéniable; une modification anthropologique si importante en Europe de l’ouest qu’il nous faut remonter au néolithique pour pouvoir observer des phénomènes similaires.

    Malgré les bourgeois à franges aux allures de jeunes Sarkozystes, malgré les discours intégrationnistes rappelant presque du Harlem Désir, malgré la mise au rebus violente et inique d’un ancien chef charismatique et plein de bon sens, nous ne pouvons nous permettre de jouer contre ce Front nouvelle mouture.

    Nous ne pouvons jouer contre lui car il est à ce jour le seul est unique mouvement dans l’écosystème français, malgré ses compromis et ses turpitudes, à pouvoir changer concrètement et réellement les choses. Il est le seul à pouvoir inverser la tendance et à exercer la fameuse politique de «remigration» que beaucoup dans nos rangs appellent de leurs vœux.

    Paradoxe suprême; soutenir un mouvement censé mener une politique concernant des réalités objectives qu’il dénie lui-même…

    L’élection présidentielle de 2012 a été une démonstration: les masses d’électeurs extra-européens en France peuvent désormais influer de manière directe et tangible sur l’arrivée au pouvoir de tel ou tel candidat…

    En 2017 la situation pourrait être pire. L’élection de 2017 sera potentiellement la dernière où le peuple «Français» s’exprimera en tant que peuple à large majorité enracinée. 2017 pourrait être la «dernière chance» dans le cadre d’une expression démocratique. En réalité ce sera l’unique chance; le contexte n’était pas suffisamment dégradé auparavant pour une ascension aussi forte du FN et après ce sera le «game over» anthropologique…

    Seul le FN est en position de saisir l’opportunité offerte par la crise profonde de la modernité que traversent nos sociétés. La chance est mince, mais elle mérite d’être jouée…

    Ne gâchons pas cette chance. N’entravons pas le Front National… Au moins jusqu’au printemps 2017.

    Nous pouvons, par contre, nous permettre d’influer sur lui, de lui faire des «piqures de rappel». Nous le faisons déjà au fond.

    Après 2017 nous pourrons encore agir, mais les urnes nous seront d’un bien piètre secours. Il faudra surement réfléchir à d’autres procédés pour faire entendre nos voix.

    N’attendons pas seulement le Grand Soir…

    Nous n’avons pas le choix, le temps de pouvoir tout rebâtir est un luxe que nous n’avons pas. C’est dur, c’est dégueulasse. Je sais…

    Jacques THOMAS pour le C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • L’Assemblée vote la réforme territoriale

    Après des débats animés, les députés ont finalement adopté le projet de loi de réforme territoriale avec la carte à 13 régions déjà retenues en première lecture.

    Hier, les députés alsaciens étaient en pointe pour dénoncer la disparition de leur région. Celle‑ci est absorbée dans un vaste gloubi‑boulga rassemblant en outre la Lorraine et la région Champagne‑Ardenne. La fusion de Midi‑Pyrénées avec le Languedoc‑Roussillon est également très contestée.

    Inquiets pour les prochaines échéances qui devraient voir une nouvelle poussée du Front National, les députés socialistes du Nord ne sont pas parvenus à retarder une fusion avec la Picardie. Enfin, les députés bretons ont réclamé avec force le retour de Nantes dans leur région. Cette carte livre un résultat étonnant. A l’ouest, un vaste ensemble sera formé par l’Aquitaine, le Poitou‑Charentes et le Limousin. Le gouvernement réussit donc à mettre Guéret dans la même région que Saint‑Jean‑de‑Luz. Contrairement à l’Alsace, la Bretagne a réussi à éviter une fusion avec sa voisine, la région Pays de Loire. Celle‑ci demeurera donc orpheline.

    http://fr.novopress.info/178663/lassemblee-vote-reforme-territoriale/