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élections - Page 610

  • Non, M. Sarkozy, 2017 ne sera pas 2007 !

    Nicolas Sarkozy a ressorti la grosse artillerie des plus belles heures de sa campagne présidentielle 2007. Après tout, puisque ça a déjà marché une fois, pourquoi ne pas retenter le coup ?   

    Il nous avait pourtant dit qu’il avait changé mais, manifestement, il s’agissait d’une des nombreuses paroles de Nicolas Sarkozy à laquelle il vaut mieux ne pas apporter de crédit… Car ce mardi 21 octobre, lors d’une réunion publique à Nice, Nicolas Sarkozy a ressorti la grosse artillerie des plus belles heures de sa campagne présidentielle 2007. Après tout, puisque ça a déjà marché une fois, pourquoi ne pas retenter le coup ?

    Alors que son retour, à peine un mois après son annonce, semble de plus en plus compliqué, voici donc Nicolas Sarkozy consacrant les deux tiers de son intervention à l’immigration. Tout y est passé, l’ancien président évoquant « l’immigration qui menace notre façon de vivre » ou encore la défense de « nos valeurs face à un islamisme fanatisé qui rêve de semer la terreur en Occident », puis appelant à « refonder » l’espace Schengen ou encore mettant en cause l’Aide médicale d’État responsable d’un « tourisme médical sous prétexte d’urgence » . Le verbe se fait dur, comme quoi s’être débarrassé de son conseiller Buissonnier ne lui a pas pour autant passé ses envies de braconnage électoral… Car on nous annonce des discours de la même teneur à Toulon puis Marseille, après Nice, ce qui ne doit sans doute rien au hasard dans une région PACA plaçant le FN en tête des sondages pour les prochaines élections régionales.

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  • La Aubry revient sur l'eau


    Pendant deux ans, depuis 2012, la fille de Jacques Delors avait boudé dans son coin. Cela nous faisait des vacances. Malheureusement, avec certains professionnels du spectacle, il faut savoir que les adieux se prolongent et se renouvellent, d'années en années, de salles en salles.

    L'entracte est terminé. Elle réapparaît, plus Aubry que jamais.

    En 2011 elle avait imaginé l'emporter lors des primaires communes au parti socialiste et aux radicaux. Cette opération avait été réalisée au sein de l'électorat "de gauche". Nous mettons des guillemets car, au sein de celui-ci pouvaient s'inscrire, en payant une somme symbolique, quiconque se disait "de gauche", y compris toute la frange cégétiste et même les vieux rogatons de l'appareil stalinien.

    Sur les 2,7 millions de gens, qui participèrent au premier tour, il est probable que ces infiltrés auront voté Montebourg. À l’époque, le futur champion ministériel du protectionnisme n'existait que dans sa tête personnelle, déjà assez enflée. Il s'était rendu, en septembre, à la fête de "l'Humanité" pour faire passer le message de sa convergence. Ce candidat à la candidature, "le plus à gauche", rassembla sur son nom 455 000 voix. Or, cette planche pourrie se rallia à Hollande, contre Aubry. Et, sur les 2,9 millions de votants du second tour, il manqua 374 000 voix à la première secrétaire en place du parti pour recevoir l'investiture.

    Rappelons que cette gifle et cette trahison amenèrent, à la candidature et à la présidence, un personnage auquel personne ne croyait, et dont la popularité, depuis, est retombée, d'ailleurs, comme un soufflet.

    Aubry croyait pouvoir compter sur sa position de départ : comme patronne du PS, comme maire d'une métropole, comme ancienne numéro deux du gouvernement Jospin de 1997 à 2000. Souvenons-nous que, de cette galère, elle s'était retirée à temps. Assurée de sa popularité supposée en tant que responsable des 35 heures, elle semblait invincible.

    L'élimination de Dominique Strauss-Kahn, du fait de ses frasques new-yorkaises en mai, avait dégagé le terrain. Il s'agissait en effet de son seul rival, au point qu'elle n'envisageait même pas de l'affronter.

    L'impopularité du président sortant semblait lui assurer un triomphe facile.

    Elle paraît trop intelligente pour ne pas avoir tiré certaines leçons de son amère déconvenue : il lui faut à tout prix empêcher de perdre les voix les plus à gauche. Le prochain Montebourg sera obligé de se rallier à elle.

    La prochaine échéance, en 2016 pour les primaires, en 2017 pour l'élection elle-même, représente sa dernière chance d'accomplir à la fois son rêve, car elle sera âgée de 67 ans, et celui de son vieux père, qui pourrait alors fêter ses 92 printemps en même temps que le 25e anniversaire du traité de Maastricht.

    Son ambition, depuis ses jeunes années, n'a jamais varié. Depuis toujours Madame Aubry, aux encouragements paternels, vise la présidence de la république et toute son action n'a jamais tendu que vers cet objectif.

    Elle réapparaît tout simplement parce qu'elle croit possible d'utiliser une fenêtre de tir, entre l'impopularité de ses rivaux, l'inexistence de l’opposition sur le terrain et le désarroi des électeurs de gauche.

    Ne doutons ni de sa capacité de nuisance, ni de son véritable projet.

    Son calcul consiste dès maintenant en une double et oblique manœuvre.

    Elle vise d'abord à représenter une "autre politique", définie comme plus "à gauche". Elle la suppose susceptible de rallier à la fois les frondeurs au sein du parti socialiste et les électeurs des deux forces qui se sont, d'ores et déjà séparées, en fait de la majorité gouvernementale : les communistes du front de gauche et les écolos, avec lesquels elle avait négocié le si avantageux accord électoral qui leur a permis d'entrer au parlement.

    Mais parallèlement elle ne démentira pas, du moins dans l'immédiat, sa prétendue filiation "européenne", non plus que son étiquette "sociale-démocrate". Elle les réaffirme même en dépit des contradictions évidentes entre ce qu'elle préconise concrètement et les engagements européens de la France

    Tout le monde se souvient de sa formule "quand il y a du flou c'est qu'il y a un loup". Elle fut lancée par deux fois à l'encontre de Hollande en octobre 2011. Cette phrase, qu'elle attribue à sa grand-mère lui convient, en fait, parfaitement.

    Avec elle il y aura toujours du flou, parce qu'elle est une louve.

    Ses oscillations cependant ne devraient plus passer inaperçues.

    Le 7 octobre par exemple elle affirmait, peut-être sur le coup de l'une de ses habituelles colères, ne pas avoir le temps de recevoir le Premier ministre s'il venait à Lille. Puis, le même jour, elle se serait accordée avec Jean-Marc Ayrault. Et dans la soirée son service de presse installé à la mairie de Lille démentait la bourde du matin :"Si Manuel Valls vient, bien évidemment, Martine Aubry ira à sa rencontre". Et, deux jours plus tard, le 9 octobre, ils déjeunaient ensemble dans un salon de thé de la capitale des Flandres.

    Le 19 octobre le Journal du Dimanche titrait : "Aubry défie Hollande". Or la lecture de sa longue interview, tissue des lieux communs et demi-vérités dont la gauche de la gauche fait sa rhétorique se révèle fort instructive.

    En apparence, elle tient le discours qu'aiment entendre ses supposés partisans, l'aile marchante du PS comme les sous-marins du PC.

    En réalité elle ménage explicitement les gens pour qui Hollande et Valls font actuellement figure de moindre mal.

    Écoutons-la : "Entendons-nous bien : la question n’est pas de renoncer à réduire les déficits. Je sais de quoi je parle : pour moi, bien utiliser chaque euro qui nous est confié par les Français est une obligation. J’ai rétabli les comptes de la Sécurité sociale, ma ville est bien gérée…"

    Mais qui donc croit-elle tromper ?

    Peut-être son état-major juge-t-il intelligent de prendre les Français, qu'ils soient gauchistes, sociaux-démocrates ou de droite, pour des crétins. C'est le pari que fait la camarade Aubry. Elle se dit "candidate au débat". Eh bien, chiche, débattons…

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2014/10/la-aubry-revient-sur-leau.html

  • Tant que le groupe PS à l'Assemblée ne s'efFiloche pas...

    La gauche morale pouvait difficilement laisser passer les tweets indécents du socialiste Gérard Filoche, commentant le décès du PDG de Total, Christophe de Margerie :

    "Les grands féodaux sont touchés. Ils sont fragiles". "Le successeur nous volera-t-il moins" "Un hommage à l'humain ? Oui ! Au suceur de sang ? Non !"

    En affirmant publiquement que le perturbateur ne méritait plus de faire partie du PS, Manuel Valls a pris peu de risques. Gérard Filoche est en effet membre du bureau du parti et non un élu : son éventuelle exclusion n'effilochera donc pas le groupe socialiste à l'Assemblée, qui ne peut se permettre de perdre la majorité absolue (laquelle ne tient plus qu'à un siège, menacé depuis que Pierre Moscovici a été recasé à la Commission européenne).

    Louise Tudy

  • Nigel Farage a déjà reconstitué son groupe

    Il n’aura fallu que quelques jours pour que Nigel Farage reconstitue son groupe ELDD (Europe des libertés et de la démocratie directe) au Parlement européen. Le fameux groupe « europhobe » dont la disparition était fêtée bruyamment par les médias la semaine dernière (ils sont beaucoup plus discrets aujourd’hui).

    nigel_farage

    C’est un député polonais du KNP (parti d’« extrême droite », évidemment), Robert Iwaszkiewicz, qui a rejoint Nigel Farage, donnant de nouveau au groupe les 7 nationalités nécessaires.

    On peut se demander pourquoi un seul député KNP a rejoint le groupe de Farage, alors qu’ils sont trois. Selon la rumeur, il s’agirait d’un arrangement entre l’Ukip et le KNP afin de permettre également au KNP de constituer un groupe (avec le FN) : un des 24 députés britanniques de l’Ukip rejoindrait le nouveau groupe.

    Un porte-parole d’ELDD a démenti cette rumeur, affirmant qu’il n’y avait aucune contrepartie. Nigel Farage, quant à lui, a répondu au journaliste qui a réussi à le joindre : « Ça ne m’intéresse pas, mec, je suis dans le Yorkshire. »

    Mais selon le quotidien polonais Rzeczpospolita l’eurodéputé KNP Michal Marusik a dit : « Nous sommes en train de former notre propre groupe, donc si Farage veut garder le sien, alors il a assez de gens pour nous aider. » Et un porte-praole de KNP à Varsovie a déclaré à EUobserver : « Nous sommes ouverts à une coopération avec tous les mouvements eurosceptiques. »

    Je dois dire que ce serait un superbe pied de nez aux eurocrates s’il pouvait y avoir plusieurs groupes anti-UE avec dans chaque groupe des membres des mêmes partis politiques, ramassant double ou triple subvention et temps de parole…

    source: Yves Daoudal

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/nigel-farage-a-deja-reconstitue-son-groupe_119417.html#more-119417

  • Réconcilier et rassembler, c’est cela la « stratégie » du FN

    Dans un entretien accordé au JDD et diffusé hier, Martine Aubry dégomme allégrement la politique du gouvernement et se pose en alternative pour la gauche. « Il faut en finir avec les vieilles recettes libérales. Ne perdons pas notre temps dans des débats du passé sans cesse remis sur la table par le Medef ». « Je demande qu’on réoriente la politique économique. Il faut emprunter le bon chemin dans les deux ans qui viennent». «Je ne me résigne pas à la victoire de la droite en 2017». Dans sa contribution aux Etats généraux du PS, qu’elle vient de publier sur internet, texte signé d’ores et déjà  par 34 responsables socialistes, frondeurs authentifiés et nouveaux venus, elle défend « une nouvelle social-démocratie», qui ,ne serait «ni le libéralisme économique, ni le social-libéralisme ». Si le maire PS de Lille aime à se payer de mots, l’alliance de la gauche et de la droite euromondialistes est pourtant bien une réalité à tous les niveaux.

    Dans un entretien accordé à La Voix du nord mis en ligne le 15 octobre, le géographe Christophe Guilluy auteur du retentissant  « La France périphérique » ne se contente pas d’évoquer «les stratégies d’évitement» «des bobos» «pour mettre de la distance avec l’immigré »

     « Les gens votent FN  rappelle-t-il,  car les autres partis ne leur parlent pas, ne les écoutent pas -le vote FN est aussi plus largement une vote d’adhésion à des idées, NDLR. Mais résumer la France périphérique au vote FN, c’est se tromper ».  L’opposition  patriotique n’a pas (encore) opéré le plein des voix au sein de la France de oubliés et des invisibles mais  « le PS est devenu au fil du temps le parti des bobos des métropoles. Mais le même discours du parti est inapplicable entre le bobo de Lille et l’ouvrier d’Hénin. C’est une posture intenable ».

     D’autant  qu’«en milieu populaire souligne-t-il encore, la référence gauche-droite n’est plus opérante depuis au moins deux décennies : une tendance encore plus marquée chez les jeunes générations ». Seul le vieillissement du corps électoral permet de « maintenir artificiellement un système électoral peu représentatif, les plus de 60 ans étant en effet ceux qui portent massivement leurs suffrages vers les partis de gouvernement.

    C’est aussi cet effacement  des repères entre les politiques menées par la  droite et la gauche  qui  bénéficie au  FN dont le politologue Thomas Guénolé  suppute sur saprobable progression électorale  dans un article qui vient d’être publié par slate.fr. Sur le site de Jacques Attali, notre prof  à Sciences-Po et militant anti frontiste commence son propos en visant la polémique,  assurant que la présidente du FN n’est qu’une simple marionnette.

    « Contrairement à Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen règne sur le FN mais ne le gouverne pas. Actrice sur les textes et la mise en scène écrits par un autre, elle est l’instrument volontaire de l’homme-orchestre du parti: Florian Philippot, vice-président chargé de la stratégie et de la communication. Des éléments de langage à la formation des cadres en passant par l’essentiel du programme, ce dernier compense de son mieux la carence de cadres du parti. Aussi n’y a-t-il aucun sens à s’interroger sur la stratégie de la présidente du FN: la stratégie de Marine Le Pen, ça n’existe pas; ce qui existe, c’est la stratégie Philippot ».

     Une stratégie Philippot affirme-t-il qui «  consiste somme toute, à faire atteindre au FN, en le poussant vers sa gauche, le point que ciblait Charles Pasqua en poussant feu le RPR vers sa droite. Ce faisant, l’homme-orchestre du FN reproduit la stratégie du MSI italien, parti néofasciste qui a réussi sa normalisation et a pu ainsi entrer au gouvernement ».

     Un exemple italien plutôt malencontreux; certes repris en boucle par des journalistes et les « spécialistes » de ce milieu auto-référencé, en ce sens que la stratégie Fini, qui a commencé  par un changement de nom et du sigle du MSI,  a été un échec retentissant. Le dauphin de Georgio Almirante est parvenu au pouvoir non pas tant en reniant ce qui restait au MSI de la tradition  fasciste, mais beaucoup plus gravement  au prix d’un abandon total de ses  idées patriotiques.

    Nous l’avons souvent dit ici, Fini est devenu atlantiste, s’est rallié au Nouvel ordre mondial,  a demandé pardon pour des crimes qu’il n’a pas commis, accepté  l’immigration invasion, prôné la régularisation des clandestins,  s’est prononcé pour le droit de vote des immigrés et vanté, comme il l’a déclaré en mars 2009, les vertus de  la société multiethnique et multi-religieuse!

    M. Guénolé affirme encore que c’est «la professionnalisation, l’explosion du chômage et l’effet boule-de-neige des premiers succès » qui ont permis au FN de bénéficier d’une « mobilisation supérieure à la moyenne » de ses concurrents de son « réservoir de voix ». Il pointe encore un « discours d’extrême droite souverainiste, notamment économique (qui) est davantage mis en avant au détriment du discours d’extrême droite xénophobe. L’idée est d’attirer plus facilement les électeurs non-FN ayant voté non au référendum européen de 2005, qu’un discours xénophobe ne peut séduire que s’il est repeint en protectionnisme ».

     Là aussi une grille de lecture assez partiale puisque ce que M. Guénolé appelle  un « discours d’extrême droite souverainiste, notamment économique » est présent, «mis en avant »  et développé au FN depuis 25 ans ! C’est l’aggravation de la   crise, comme il le souligne lui-même,  qui le rend plus audible. Enfin, aussi bien dans la réalité des faits que dans l’esprit de la très grande majorité des électeurs frontistes,  les notions d’identité, de sécurité et de souveraineté ne sont pas séparables…même pour un ancien électeur de gauche qui vote désormais Marine.

     Pour autant écrit-il, l’opposition nationale «ne parvient pas (pas encore, NDLR)  à dépasser son plafond (de verre) de 14% des inscrits (sur les listes électorales). D’autre part, il souffre d’un déficit de candidats de qualité». Bref, « en 2015, les départementales et les régionales ne profiteront au FN que grâce à la meilleure mobilisation de son réservoir de voix dans un contexte de forte abstention. En 2017, en revanche, lorsque toutes les forces politiques feront le plein de leur réservoir de voix, l’on verra si le FN dépasse son plafond habituel de 14% des inscrits. »

     Nous sommes en effet dans une période de  transition électorale, la question est de savoir si le grand basculement peut se faire, en un mot si l’abstention peut être une étape  vers le vote FN ou restera stérilement une fin en soi,  avant un retour éventuel au bercail UMPS.

     Enfin, Thomas Guénolé avoue qu’il n ’a rien compris au FN en s’arrêtant sur ce qu’il analyse comme  « le double discours sur le FN normal: d’un côté, affirmer in petto qu’il n’a jamais été d’extrême droite, ce qui aurait étonné son premier trésorier, l’ex-caporal SS Pierre Bousquet; de l’autre, soutenir que le FN a changé, sans s’attarder sur la contradiction avec la thèse d’une ligne politique qui n’aurait jamais posé problème ».

     Le FN est tout simplement un organisme vivant, reflet dans sa composition des   rapports de force politique du moment. Il a cependant toujours eu pour ambition de dépasser le clivage artificiel imposé par ce Système pour devenir un grand mouvement original, susceptible d’attirer des Français venus de tous les horizons liés entre eux par l’amour  de la patrie et une volonté de réconciliation nationale.

     Le commissaire Guénolé, certainement content de son petit effet, évoque Pierre Bousquet, là ou d’autres pensent avoir levé un lièvre en parlant de nos anciens camarades Barthélémy, Brigneau, Dufraisse, Gaucher, Gaultier, Malaguti… Mais il oublient sciemment de dire constate Bruno Gollnisch  que le FN a  accueilli aussi en son sein, comme adhérents, cadres, candidats, de très nombreux anciens  combattants  de la France libre, de décorés de la croix de guerre 39-45, des héros authentiques comme le général Jean Valette d’Osia, Grand croix de la légion d’honneur, fondateur du maquis des Glières, président alors  du comité de soutien à la candidature de Jean-Marie Le Pen ; d’authentiques compagnons de la libération comme Michel Carage, les ex ambassadeurs Michel de Camaret et  Augustin Jordan ; des médaillés de la résistance comme Me Jean-Baptiste Biagi, Pierre Chesnay, Nicole de Boisguilbert, l’ambassadeur Albert Chambon, Edouard Frédéric-Dupont, Robert Hemmerdinger, Albert Sauvanet, le  Docteur Pierre Weber, Henri Yrissou ;  des titulaires de la Croix du combattant volontaire de la résistance comme  l’extraordinaire Rolande Birgy alias Béret bleu, qui a recu la médaille des « Justes entre les nations » (Yad Vashem), Edouard Fontana, Serge Jeanneret qui fut membre fondateur du FN, Jacques Lafay,  Francis Massart…  

     Cette volonté de réconciliation nationale, le président Georges Pompidou (dont l’oncle Frédéric Pompidou  fut lui-même  lieutenant dans  la L.V.F. et blessé sur le front russe) l’évoquait dans sa conférence de presse  du 23 septembre 1972 restée célèbre: « Notre pays, depuis un peu plus de trente ans a été de drame national en drame national. Ce fut la guerre; la défaite et ses humiliations ; l’Occupation et ses horreurs ;la libération, par contrecoup l’épuration et ses excès, reconnaissons-le ;et puis la guerre d’Indochine ; et puis l’affreux conflit d’Algérie et ses horreurs des deux côtés ; et l’exode d’un million de Français chassés de leurs foyers ; et du coup l’O.A.S. et ses attentats, ses violences, et par contrecoup la répression ».

     « Alors, ayant été, figurez-vous, dénoncé par les agents de Vichy à la police allemande, ayant échappé deux fois à un attentat, une fois au côté du général De Gaulle et l’autre fois à moi destiné, je me sens le droit de dire :allons-nous éternellement entretenir saignantes les plaies de nos désaccords nationaux ? Le moment n’est-il pas venu de jeter le voile ; d’oublier ces temps où les Français ne s’aimaient pas et même s’entretuaient ?Et je ne dis pas ça, même s’il y a des esprits forts, par calcul politique, je le dis par respect de la France». 

     Tout est dit et cette vocation du  de rassemblement des Français rappelle Bruno Gollnisch, c’est cela la stratégie de Marine et du  Front National; elle  reste plus que jamais d’une impérieuse actualité dans notre cher pays menacé d’implosion, de disparition.

    http://gollnisch.com/2014/10/20/reconcilier-rassembler-cest-cela-strategie-du-fn/

  • Les électeurs de droite sont de plus en plus à… droite

    Jérôme Fourquet, le directeur du département opinion de l’Ifop, déclare àValeurs actuelles :

    "Les électeurs de droite, aujourd’hui, sont de plus en plus à… droite. 57 % des sympathisants UMP souhaitaient, avant son retour, que Sarkozy revienne sur un programme “clairement à droite”, contre 34 % qui espéraient un programme de “droite modérée”. Rappelons aussi que ces mêmes sympathisants UMP estiment à 87 % qu’“il y a trop d’immigrés en France” et se disent favorables, pour la moitié d’entre eux, à des accords locaux avec le FN, contre un tiers en 2010. En donnant des signaux à l’aile centriste, pour se prémunir contre Juppé, Sarkozy doit prendre garde à ne pas décevoir l’aile droite, nettement majoritaire, dont une partie pourra être tentée de se tourner vers le FN.

    Certains estiment que sa défaite de 2012 est liée à son discours trop droitier…

    Nos études démontrent, au contraire, que c’est sa stratégie offensive, dite “ligne Buisson”, qui a permis à Sarkozy de remonter entre les deux tours de la présidentielle : alors que seuls 42 % des électeurs de Marine Le Pen envisageaient de voter pour lui au lendemain du premier tour, ils ont été 55 % à le faire au second, soit un gain substantiel de 13 points. Et cela, sans perdre au centre, puisque les intentions de vote des électeurs de Bayrou en faveur de Sarkozy sont restées stables (autour de 35 %)."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sondage: François Hollande encore en baisse

    Selon le sondage OpinionWay du Figaro paru ce dimanche, seules 15 % des personnes interrogées  se déclarent satisfaites de l’action du chef de l’Etat depuis son élection, ce qui fait -2% depuis avril, contre 85 %  qui se disent mécontentes (+2% depuis avril).

    86 % des sondés ne souhaitent pas que le chef de l’Etat se représente en 2017 contre 13 % seulement qui le souhaitent.

    88 % des sondés désapprouvent son action contre le chômage et  86 % sont assez ou très mécontents à propos des engagements de la campagne ou la fiscalité.

    18% de Français jugent que Hollande est à l’écoute des préoccupations des Français , 16 % pensent qu’il dit la vérité, 16 % pensent qu’il sait prendre des décisions difficiles, 14 %, qu’il sait où il va.

    10 % seulement des sondés jugent qu’il est capable de rassembler les Français.

    http://medias-presse.info/sondage-hollande-encore-en-baisse/16729

  • Alain Juppé crée un « Observatoire de l’égalité ». Pour quoi faire ?

    Suite à l’article de Nicolas Bonnal, désignant Alain Juppé comme le deuxième candidat du PS, la création par ce dernier, à Bordeaux, d’un Observatoire de l’égalité, hélas, le confirme. Cet observatoire, énième « comité Théodule », composé d’universitaires en sciences sociales et politiques, en droit, et d’acteurs associatifs, se donne pour mission de réaliser un diagnostic sur le territoire de Bordeaux, afin d’établir « un plan local de lutte contre les discriminations ». C’est comme les ABCD de l’égalité, mais pour adultes : du Alain Belkacem, quoi !

    Si Alain Juppé se prépare ainsi à remporter les primaires de l’UMP, il vise indubitablement la présidentielle. Et que reste-t-il à ce parti – aussi européiste et mondialiste que le PS, alors que 80 % des décisions en France sont dictées par Bruxelles et Washington – comme programme politique ? De politique, aucun. De sociétal, presque plus rien, l’UMP ayant d’ores et déjà annoncé qu’il n’était pas question de revenir sur le mariage homosexuel, qui ne ferait que diviser à nouveau les Français, disait Juppé. Quant à la PMA, on sait ce qu’il en est : la Chancellerie a accordé l’adoption de 281 enfants nés de cette dernière. Et rien ne permet de penser que la GPA n’empruntera pas le même chemin. Les mœurs évoluent, dit le PS. Le maire bordelais aussi.

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  • Comment le FN part à l’assaut des universités

    ENQUÊTE E1 - Le parti de Marine Le Pen veut creuser son sillon dans le milieu étudiant. Où il est plutôt bien reçu.

    L’INFO. Structurer son mouvement est devenu une obsession chez Marine Le Pen. Après les retraités, les jeunes actifs ou les enseignants, le Front national a décidé d’orienter ses efforts vers les étudiants. Aux dernières élections européennes, plus du tiers des moins de 35 ans ont glissé un bulletin FN dans l’urne, et le parti d’extrême-droite entend bien surfer sur cette (jeune) vague. Un collectif baptisé "Marianne" a été lancé en ce sens il y a six mois. Europe 1 a enquêté sur cette structure associative.

    Surtout ne pas parler du FN. Un constat, d’abord. Pas question de mettre en avant une quelconque proximité avec le Front national. Dans le texte fondateur, disponible sur le site Internet de "Marianne", nulle mention de Marine Le Pen, du Rassemblement Bleu Marine (RBM) et encore moins du FN. Et sur le tract distribué aux étudiants, il faut bien chercher pour trouver trace d’un (petit) logo RBM, en bas à droite. "Les étudiants n’en ont plus besoin, ils savent très bien ce qu’est Marianne", assure à Europe 1 Gaëtan Dussausaye, récemment élu président du Front national jeunesse (FNJ), mais aussi membre fondateur du Collectif Marianne.

    Joint par Europe 1, David Masson-Weyl, président du Collectif, s’amuse de la remarque, puis la repousse d’un revers de la main :"Nous sommes fiers de l’étiquette RBM, on ne la cache pas ! Aujourd’hui, c’est plus un avantage qu’un désavantage." Et ce tract minimaliste, alors ? "On va peut-être revoir son design, oui…"

    "40% des adhérents seulement sont encartés au FN ou au RBM". Sur le terrain, le discours est maîtrisé. Et "l’accueil est bon. Les étudiants sont ouverts à la discussion, il n’y a aucune agressivité", assure le président de Marianne, qui a déjà donné de sa personne devant l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines, en début de semaine. Quand un étudiant lui pose la question de l’affiliation politique du collectif, David Masson-Weyl avance le nom du "RBM, pas du Front national, hein". Surtout ne pas effrayer.

    Dès lors, rien d’étonnant qu’il ne soit pas nécessaire d’être adhérent au Front national pour s’engager dans le collectif Marianne, qui compte aujourd’hui 250 membres. "Il y a 40% des adhérents seulement qui sont encartés au FN ou au RBM", assure Florian Philippot, vice-président du FN et "parrain" du collectif, contacté par Europe 1. "Il n’y a pas de volonté de camoufler leur appartenance. Sinon ils n’inviteraient pas Marine Le Pen à chaque lancement d’une nouvelle antenne !", renchérit la tête pensante de la présidente du FN.

    L’argent ? Pas d’accord ! Une affiliation (officiellement) assumée, donc, mais aussi nécessaire. Car c’est bien le RBM qui finance "Marianne". "On leur a juste loué une salle pour leur lancement. Mais, à terme, ils ont vocation à s’autofinancer avec leurs cotisations", d’un montant de 10 euros, minimise Florian Philippot.Le son de cloche est quelque peu différent chezDavid Masson-Weyl : "on a un budget pour notre site internet, nos tracts, l’achat de livres, louer une salle pour une conférence de presse… On va aussi confectionner une bannière pour notre stand au prochain congrès du FN. Non, le RBM ne nous a pas fixé d’objectif d’autofinancement."

    "L’ambition, c’est d’être présent partout". "Ni de gauche, ni de droite, ni d’extrême droite", voilà ce que clament les militants devant les Facs. Et histoire d’attirer un maximum de curieux, les thèmes abordés sont fédérateurs : mettre davantage de service public dans l’université ou octroyer les bourses au mérite. Difficile de s’y opposer. Pas un mot sur l’immigration. "C’est normal, ils sont là pour parler des thèmes qui touchent les étudiants au quotidien, pas pour évoquer le programme du FN", assure Florian Philippot. "On est là pour faire connaitre une autre facette du FN", abonde David Masson-Weyl. Une stratégie qui permet au collectif de voir plus grand : "la structure est en place à Strasbourg et on va lancer courant novembre plusieurs sections départementales à Lille, Nice, Aix-Marseille, Orléans, Bordeaux, Amiens, Lyon et Toulouse", énumère le président, pas peu fier. Et ce n’est pas fini. "L’ambition, c’est d’être présent partout", s’enflamme l’eurodéputé. David Masson-Weyl rit.

    Le FN accepté sur les bancs de la fac. Si le FN est si ambitieux, c’est que l’université,longtemps assimilé à "un repère de gauchistes", ouvre désormais ses portes aux idées frontistes. "Les étudiants sont décomplexés, certains défendent des positions virulentes. Cela n’existait pas il y a encore quelques années", décrypte dans Le Monde Patrick Vassort, professeur de sociologie à la fac de Caen. "Oui, le parti a changé, notamment en termes d’image, et on le sent au quotidien", plussoie David Masson-Weyl.

    Gaëtan Dussausaye, patron du FNJ, était candidat aux municipales dans le 11e arrondissement de Paris, en mars dernier. Il s’attendait à des railleries à son retour dans son amphi de philo. "J’appréhendais un peu. Je m’attendais au moins à des quolibets, si ce n’est des insultes. Et finalement non, rien, pas même une vanne…" Un phénomène nouveau qui n’est pas pour déplaire aux dirigeants du FN, qui voient là un nouvel électorat potentiel.

    Un futur vivier de cadres pour le FN. Sur l’objectif du collectif, des divergences, minimes, existent. Pour David Masson-Weyl, l’ambition est de recruter les futurs cadres du Front national, qui en manque cruellement : "nous sommes en recherche de gens compétents qui puissent assurer des fonctions administratives et politiques. Et c’est vrai que des étudiants diplômés qui voudraient participer de cette professionnalisation sont les bienvenue au RBM." Gaëtan Dussausaye est sur la même ligne. Florian Philippot un peu moins : "recruter des cadres n’est pas la priorité, mais si quelqu’un sort du lot, on ne se privera pas ! L’idée est surtout de créer des relais sur le terrain dans de nouveaux secteurs".

    "L’idée", c’est aussi d’en glaner, des idées. Le président du FNJ estime ainsi qu’il y a "énormément de talents dans notre jeunesse, avec plein de bonnes choses à prendre. On est plus rêveur, plus naïf. On a plus de culot aussi." Florian Philippot espère quant à lui "des réflexions qui viendront alimenter notre programme présidentiel en 2017. Des conventions devraient d’ailleurs être organisées."

    De futurs collectifs en gestation. Ce fonctionnement segmenté, le FN veut le développer. Le vice-président du parti annonce ainsi à Europe 1 que d’autres collectifs devraient voir le jour courant 2015, "notamment dans le domaine de la santé, sur la dépendance ou le secteur hospitalier. Une autre structure consacrée à l’écologie va également voir le jour." Un collectif pour les lycéens, intitulé "Racine lycéen" vient d'être lancé, tout comme "Audace", destinée aux jeunes actifs âgés entre 25 et 35 ans. Marine Le Pen n’a pas fini de tisser sa toile.

    Benjamin Bonneau

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuEFZFZAEkcnSWRmgq.shtml

  • Ce souci qui s'efface

    Les Français n'ont pas confiance, en rien ; et surtout pas dans leurs gouvernements. Quant aux élites, elles n'ont pas confiance dans les Français mais sont très confiantes quant au reste : Constitution, République, Europe, OTAN, autant de matelas protecteurs.

    François Hollande a interprété avec beaucoup d'humour le vote de confiance accordé à Valls par l'Assemblée nationale, le 16 septembre. Il a assuré y avoir vu cette épreuve décisive qu'il appelait de ses vœux... en 2006. « Je préconise un exercice de vérification démocratique au milieu de la législature. [... ] Si d'aventure, à l'occasion de cette vérification, une crise profonde se produisait, ou des élections législatives intervenaient, contredisant l'élection présidentielle, nous en tirerions toutes les conséquences en quittant la présidence. » (Devoirs de vérité, éd. Stock, 2006, en collaboration avec Edwy Plenel) Cette « vérification », formule brumeuse, consiste donc, pour un président qui n'a tenu aucune de ses promesses qui est désavoué par son camp et vomi par les Français, à demander à des députés, effrayés à l'idée de perdre leur place, de voter pour un gouvernement qui vient d'être nommé et n'a pas pu faire ses preuves. On voit qu'il s'agit d'une véritable ordalie.

    Souveraineté de papier

    Les journalistes qui ont entendu cette interprétation n'ont d'ailleurs pas bronché. Car il est devenu évident que le peuple ne détient aucune souveraineté, qu'il ne délègue plus rien, que la responsabilité n'est plus une norme, que la légitimité n'est plus un souci. Les inquiétudes qu'on prête à François Hollande sur son mandat, les graves interrogations des politologues prédisant dissolution ou démission, les indignations courroucées des membres de l'opposition officielle ou effective, tout cela n'est que bavardage.

    La constitution de la Ve République, et surtout sa pratique post-gaullienne, permet de ne pas se préoccuper du peuple et permet de gouverner sans la chambre (décrets, article 49-3, etc.). L'appartenance à l'Europe permet de ne consulter ni le peuple ni les assemblées - surtout après l'obligation de transcrire les directives directement dans notre corpus législatif. La dose de démocratie participative instillée récemment a montré, en France comme en Europe, son inutilité : la question au CESE a été déclarée irrecevable avant le vote de la loi Taubira, l'initiative « un de nous » a fait l'objet d'un veto de la part de la Commission.

    Des interrogations floues

    Il est donc acquis que les vraies questions ne sont pas : « L'Assemblée nationale va être dissoute ? Manuel Valls va-t-il réussir à gouverner ? François Hollande ira-t-il à la fin de son mandat ? » Oui, le pays légal continuera à transformer le pays réel en sa caricature, en dépit du bon sens, au mépris du bien commun, non pas pour détruire mais pour le conformer au nouvel ordre mondial qui exige des consommateurs dociles d'un pôle à l'autre.

    Et les vraies questions ne sont pas non plus « L'Europe nous laissera-t-elle faire filer les déficits ? » ou tout autre grave interrogation sur notre destin européen : la France est nécessaire à l'Europe légale, la France est nécessaire à l'OTAN - c'est-à-dire aux Etats-Unis, la France est nécessaire à la bonne marche des affaires. Car la France ne vote pas, au parlement européen comme dans les autres institutions internationales, pour la limitation des fonds vautour - elle vote pour la finance internationale. Car la France ne vote pas pour le respect de l'identité des peuples - elle vote pour l'indifférenciation et contre les nations. Car la France vote toujours et partout pour l'avènement du citoyen mondial standardisé et asexué, et le vieil et nouvel ordre mondial a besoin de la

    voix de la France, conseil de sécurité de l'ONU, G5, G8 et G20, pour asseoir sa domination et contrer les pays non alignés.

    Sans intérêt commun...

    Les vraies questions, la vraie question serait plutôt: pour combien de temps encore garderons-nous l'apparence de la liberté ? Car enfin, les Français ne sont respectés ni dans leurs opinions, ni dans leurs expressions, ni dans leurs votes. Les élites théorisent même à longueur de colonnes et en arpentant les couloirs des ministères, la nécessité, toujours renouvelée, de ne pas laisser le peuple à lui-même et de le guider malgré lui sur la voie du Bien, du Bon et du Beau. On appelle à une VIe République, qui permettrait à la caste politique de confisquer définitivement le pouvoir. On propose de museler la liberté d'expression, pour lutter contre le « terrorisme » qu'on attise. On conteste à tous le droit de contester la Loi, plus que jamais positive, définitive, avec un nappage de moralisme grotesque pour prouver sa force. Tout se modifie sans débat, tout se décrète, tout s'impose sans même qu'il soit besoin de justifier.

    Le souci du bien commun français s'est effacé, Valls ne le prend pas en compte, ni Hollande, ni Sarkozy avant eux, ni Juppé demain. Lesouci de la souveraineté de la France s'est effacé. Le souci de la civilisation française s'est effacé. Ne nous laissons pas leurrer par les faussesinquiétudes d'un gouvernement qui tient sesfrondeurs en laisse, le peuple en mépris, lesFrançais en horreur. Le souci de la confiances'est lui aussi effacé.

    Hubert Champrun monde & vie 1 octobre 2014