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élections - Page 618

  • Les électeurs de droite sont de plus en plus à… droite

    Jérôme Fourquet, le directeur du département opinion de l’Ifop, déclare àValeurs actuelles :

    "Les électeurs de droite, aujourd’hui, sont de plus en plus à… droite. 57 % des sympathisants UMP souhaitaient, avant son retour, que Sarkozy revienne sur un programme “clairement à droite”, contre 34 % qui espéraient un programme de “droite modérée”. Rappelons aussi que ces mêmes sympathisants UMP estiment à 87 % qu’“il y a trop d’immigrés en France” et se disent favorables, pour la moitié d’entre eux, à des accords locaux avec le FN, contre un tiers en 2010. En donnant des signaux à l’aile centriste, pour se prémunir contre Juppé, Sarkozy doit prendre garde à ne pas décevoir l’aile droite, nettement majoritaire, dont une partie pourra être tentée de se tourner vers le FN.

    Certains estiment que sa défaite de 2012 est liée à son discours trop droitier…

    Nos études démontrent, au contraire, que c’est sa stratégie offensive, dite “ligne Buisson”, qui a permis à Sarkozy de remonter entre les deux tours de la présidentielle : alors que seuls 42 % des électeurs de Marine Le Pen envisageaient de voter pour lui au lendemain du premier tour, ils ont été 55 % à le faire au second, soit un gain substantiel de 13 points. Et cela, sans perdre au centre, puisque les intentions de vote des électeurs de Bayrou en faveur de Sarkozy sont restées stables (autour de 35 %)."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sondage: François Hollande encore en baisse

    Selon le sondage OpinionWay du Figaro paru ce dimanche, seules 15 % des personnes interrogées  se déclarent satisfaites de l’action du chef de l’Etat depuis son élection, ce qui fait -2% depuis avril, contre 85 %  qui se disent mécontentes (+2% depuis avril).

    86 % des sondés ne souhaitent pas que le chef de l’Etat se représente en 2017 contre 13 % seulement qui le souhaitent.

    88 % des sondés désapprouvent son action contre le chômage et  86 % sont assez ou très mécontents à propos des engagements de la campagne ou la fiscalité.

    18% de Français jugent que Hollande est à l’écoute des préoccupations des Français , 16 % pensent qu’il dit la vérité, 16 % pensent qu’il sait prendre des décisions difficiles, 14 %, qu’il sait où il va.

    10 % seulement des sondés jugent qu’il est capable de rassembler les Français.

    http://medias-presse.info/sondage-hollande-encore-en-baisse/16729

  • Alain Juppé crée un « Observatoire de l’égalité ». Pour quoi faire ?

    Suite à l’article de Nicolas Bonnal, désignant Alain Juppé comme le deuxième candidat du PS, la création par ce dernier, à Bordeaux, d’un Observatoire de l’égalité, hélas, le confirme. Cet observatoire, énième « comité Théodule », composé d’universitaires en sciences sociales et politiques, en droit, et d’acteurs associatifs, se donne pour mission de réaliser un diagnostic sur le territoire de Bordeaux, afin d’établir « un plan local de lutte contre les discriminations ». C’est comme les ABCD de l’égalité, mais pour adultes : du Alain Belkacem, quoi !

    Si Alain Juppé se prépare ainsi à remporter les primaires de l’UMP, il vise indubitablement la présidentielle. Et que reste-t-il à ce parti – aussi européiste et mondialiste que le PS, alors que 80 % des décisions en France sont dictées par Bruxelles et Washington – comme programme politique ? De politique, aucun. De sociétal, presque plus rien, l’UMP ayant d’ores et déjà annoncé qu’il n’était pas question de revenir sur le mariage homosexuel, qui ne ferait que diviser à nouveau les Français, disait Juppé. Quant à la PMA, on sait ce qu’il en est : la Chancellerie a accordé l’adoption de 281 enfants nés de cette dernière. Et rien ne permet de penser que la GPA n’empruntera pas le même chemin. Les mœurs évoluent, dit le PS. Le maire bordelais aussi.

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  • Comment le FN part à l’assaut des universités

    ENQUÊTE E1 - Le parti de Marine Le Pen veut creuser son sillon dans le milieu étudiant. Où il est plutôt bien reçu.

    L’INFO. Structurer son mouvement est devenu une obsession chez Marine Le Pen. Après les retraités, les jeunes actifs ou les enseignants, le Front national a décidé d’orienter ses efforts vers les étudiants. Aux dernières élections européennes, plus du tiers des moins de 35 ans ont glissé un bulletin FN dans l’urne, et le parti d’extrême-droite entend bien surfer sur cette (jeune) vague. Un collectif baptisé "Marianne" a été lancé en ce sens il y a six mois. Europe 1 a enquêté sur cette structure associative.

    Surtout ne pas parler du FN. Un constat, d’abord. Pas question de mettre en avant une quelconque proximité avec le Front national. Dans le texte fondateur, disponible sur le site Internet de "Marianne", nulle mention de Marine Le Pen, du Rassemblement Bleu Marine (RBM) et encore moins du FN. Et sur le tract distribué aux étudiants, il faut bien chercher pour trouver trace d’un (petit) logo RBM, en bas à droite. "Les étudiants n’en ont plus besoin, ils savent très bien ce qu’est Marianne", assure à Europe 1 Gaëtan Dussausaye, récemment élu président du Front national jeunesse (FNJ), mais aussi membre fondateur du Collectif Marianne.

    Joint par Europe 1, David Masson-Weyl, président du Collectif, s’amuse de la remarque, puis la repousse d’un revers de la main :"Nous sommes fiers de l’étiquette RBM, on ne la cache pas ! Aujourd’hui, c’est plus un avantage qu’un désavantage." Et ce tract minimaliste, alors ? "On va peut-être revoir son design, oui…"

    "40% des adhérents seulement sont encartés au FN ou au RBM". Sur le terrain, le discours est maîtrisé. Et "l’accueil est bon. Les étudiants sont ouverts à la discussion, il n’y a aucune agressivité", assure le président de Marianne, qui a déjà donné de sa personne devant l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines, en début de semaine. Quand un étudiant lui pose la question de l’affiliation politique du collectif, David Masson-Weyl avance le nom du "RBM, pas du Front national, hein". Surtout ne pas effrayer.

    Dès lors, rien d’étonnant qu’il ne soit pas nécessaire d’être adhérent au Front national pour s’engager dans le collectif Marianne, qui compte aujourd’hui 250 membres. "Il y a 40% des adhérents seulement qui sont encartés au FN ou au RBM", assure Florian Philippot, vice-président du FN et "parrain" du collectif, contacté par Europe 1. "Il n’y a pas de volonté de camoufler leur appartenance. Sinon ils n’inviteraient pas Marine Le Pen à chaque lancement d’une nouvelle antenne !", renchérit la tête pensante de la présidente du FN.

    L’argent ? Pas d’accord ! Une affiliation (officiellement) assumée, donc, mais aussi nécessaire. Car c’est bien le RBM qui finance "Marianne". "On leur a juste loué une salle pour leur lancement. Mais, à terme, ils ont vocation à s’autofinancer avec leurs cotisations", d’un montant de 10 euros, minimise Florian Philippot.Le son de cloche est quelque peu différent chezDavid Masson-Weyl : "on a un budget pour notre site internet, nos tracts, l’achat de livres, louer une salle pour une conférence de presse… On va aussi confectionner une bannière pour notre stand au prochain congrès du FN. Non, le RBM ne nous a pas fixé d’objectif d’autofinancement."

    "L’ambition, c’est d’être présent partout". "Ni de gauche, ni de droite, ni d’extrême droite", voilà ce que clament les militants devant les Facs. Et histoire d’attirer un maximum de curieux, les thèmes abordés sont fédérateurs : mettre davantage de service public dans l’université ou octroyer les bourses au mérite. Difficile de s’y opposer. Pas un mot sur l’immigration. "C’est normal, ils sont là pour parler des thèmes qui touchent les étudiants au quotidien, pas pour évoquer le programme du FN", assure Florian Philippot. "On est là pour faire connaitre une autre facette du FN", abonde David Masson-Weyl. Une stratégie qui permet au collectif de voir plus grand : "la structure est en place à Strasbourg et on va lancer courant novembre plusieurs sections départementales à Lille, Nice, Aix-Marseille, Orléans, Bordeaux, Amiens, Lyon et Toulouse", énumère le président, pas peu fier. Et ce n’est pas fini. "L’ambition, c’est d’être présent partout", s’enflamme l’eurodéputé. David Masson-Weyl rit.

    Le FN accepté sur les bancs de la fac. Si le FN est si ambitieux, c’est que l’université,longtemps assimilé à "un repère de gauchistes", ouvre désormais ses portes aux idées frontistes. "Les étudiants sont décomplexés, certains défendent des positions virulentes. Cela n’existait pas il y a encore quelques années", décrypte dans Le Monde Patrick Vassort, professeur de sociologie à la fac de Caen. "Oui, le parti a changé, notamment en termes d’image, et on le sent au quotidien", plussoie David Masson-Weyl.

    Gaëtan Dussausaye, patron du FNJ, était candidat aux municipales dans le 11e arrondissement de Paris, en mars dernier. Il s’attendait à des railleries à son retour dans son amphi de philo. "J’appréhendais un peu. Je m’attendais au moins à des quolibets, si ce n’est des insultes. Et finalement non, rien, pas même une vanne…" Un phénomène nouveau qui n’est pas pour déplaire aux dirigeants du FN, qui voient là un nouvel électorat potentiel.

    Un futur vivier de cadres pour le FN. Sur l’objectif du collectif, des divergences, minimes, existent. Pour David Masson-Weyl, l’ambition est de recruter les futurs cadres du Front national, qui en manque cruellement : "nous sommes en recherche de gens compétents qui puissent assurer des fonctions administratives et politiques. Et c’est vrai que des étudiants diplômés qui voudraient participer de cette professionnalisation sont les bienvenue au RBM." Gaëtan Dussausaye est sur la même ligne. Florian Philippot un peu moins : "recruter des cadres n’est pas la priorité, mais si quelqu’un sort du lot, on ne se privera pas ! L’idée est surtout de créer des relais sur le terrain dans de nouveaux secteurs".

    "L’idée", c’est aussi d’en glaner, des idées. Le président du FNJ estime ainsi qu’il y a "énormément de talents dans notre jeunesse, avec plein de bonnes choses à prendre. On est plus rêveur, plus naïf. On a plus de culot aussi." Florian Philippot espère quant à lui "des réflexions qui viendront alimenter notre programme présidentiel en 2017. Des conventions devraient d’ailleurs être organisées."

    De futurs collectifs en gestation. Ce fonctionnement segmenté, le FN veut le développer. Le vice-président du parti annonce ainsi à Europe 1 que d’autres collectifs devraient voir le jour courant 2015, "notamment dans le domaine de la santé, sur la dépendance ou le secteur hospitalier. Une autre structure consacrée à l’écologie va également voir le jour." Un collectif pour les lycéens, intitulé "Racine lycéen" vient d'être lancé, tout comme "Audace", destinée aux jeunes actifs âgés entre 25 et 35 ans. Marine Le Pen n’a pas fini de tisser sa toile.

    Benjamin Bonneau

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuEFZFZAEkcnSWRmgq.shtml

  • Ce souci qui s'efface

    Les Français n'ont pas confiance, en rien ; et surtout pas dans leurs gouvernements. Quant aux élites, elles n'ont pas confiance dans les Français mais sont très confiantes quant au reste : Constitution, République, Europe, OTAN, autant de matelas protecteurs.

    François Hollande a interprété avec beaucoup d'humour le vote de confiance accordé à Valls par l'Assemblée nationale, le 16 septembre. Il a assuré y avoir vu cette épreuve décisive qu'il appelait de ses vœux... en 2006. « Je préconise un exercice de vérification démocratique au milieu de la législature. [... ] Si d'aventure, à l'occasion de cette vérification, une crise profonde se produisait, ou des élections législatives intervenaient, contredisant l'élection présidentielle, nous en tirerions toutes les conséquences en quittant la présidence. » (Devoirs de vérité, éd. Stock, 2006, en collaboration avec Edwy Plenel) Cette « vérification », formule brumeuse, consiste donc, pour un président qui n'a tenu aucune de ses promesses qui est désavoué par son camp et vomi par les Français, à demander à des députés, effrayés à l'idée de perdre leur place, de voter pour un gouvernement qui vient d'être nommé et n'a pas pu faire ses preuves. On voit qu'il s'agit d'une véritable ordalie.

    Souveraineté de papier

    Les journalistes qui ont entendu cette interprétation n'ont d'ailleurs pas bronché. Car il est devenu évident que le peuple ne détient aucune souveraineté, qu'il ne délègue plus rien, que la responsabilité n'est plus une norme, que la légitimité n'est plus un souci. Les inquiétudes qu'on prête à François Hollande sur son mandat, les graves interrogations des politologues prédisant dissolution ou démission, les indignations courroucées des membres de l'opposition officielle ou effective, tout cela n'est que bavardage.

    La constitution de la Ve République, et surtout sa pratique post-gaullienne, permet de ne pas se préoccuper du peuple et permet de gouverner sans la chambre (décrets, article 49-3, etc.). L'appartenance à l'Europe permet de ne consulter ni le peuple ni les assemblées - surtout après l'obligation de transcrire les directives directement dans notre corpus législatif. La dose de démocratie participative instillée récemment a montré, en France comme en Europe, son inutilité : la question au CESE a été déclarée irrecevable avant le vote de la loi Taubira, l'initiative « un de nous » a fait l'objet d'un veto de la part de la Commission.

    Des interrogations floues

    Il est donc acquis que les vraies questions ne sont pas : « L'Assemblée nationale va être dissoute ? Manuel Valls va-t-il réussir à gouverner ? François Hollande ira-t-il à la fin de son mandat ? » Oui, le pays légal continuera à transformer le pays réel en sa caricature, en dépit du bon sens, au mépris du bien commun, non pas pour détruire mais pour le conformer au nouvel ordre mondial qui exige des consommateurs dociles d'un pôle à l'autre.

    Et les vraies questions ne sont pas non plus « L'Europe nous laissera-t-elle faire filer les déficits ? » ou tout autre grave interrogation sur notre destin européen : la France est nécessaire à l'Europe légale, la France est nécessaire à l'OTAN - c'est-à-dire aux Etats-Unis, la France est nécessaire à la bonne marche des affaires. Car la France ne vote pas, au parlement européen comme dans les autres institutions internationales, pour la limitation des fonds vautour - elle vote pour la finance internationale. Car la France ne vote pas pour le respect de l'identité des peuples - elle vote pour l'indifférenciation et contre les nations. Car la France vote toujours et partout pour l'avènement du citoyen mondial standardisé et asexué, et le vieil et nouvel ordre mondial a besoin de la

    voix de la France, conseil de sécurité de l'ONU, G5, G8 et G20, pour asseoir sa domination et contrer les pays non alignés.

    Sans intérêt commun...

    Les vraies questions, la vraie question serait plutôt: pour combien de temps encore garderons-nous l'apparence de la liberté ? Car enfin, les Français ne sont respectés ni dans leurs opinions, ni dans leurs expressions, ni dans leurs votes. Les élites théorisent même à longueur de colonnes et en arpentant les couloirs des ministères, la nécessité, toujours renouvelée, de ne pas laisser le peuple à lui-même et de le guider malgré lui sur la voie du Bien, du Bon et du Beau. On appelle à une VIe République, qui permettrait à la caste politique de confisquer définitivement le pouvoir. On propose de museler la liberté d'expression, pour lutter contre le « terrorisme » qu'on attise. On conteste à tous le droit de contester la Loi, plus que jamais positive, définitive, avec un nappage de moralisme grotesque pour prouver sa force. Tout se modifie sans débat, tout se décrète, tout s'impose sans même qu'il soit besoin de justifier.

    Le souci du bien commun français s'est effacé, Valls ne le prend pas en compte, ni Hollande, ni Sarkozy avant eux, ni Juppé demain. Lesouci de la souveraineté de la France s'est effacé. Le souci de la civilisation française s'est effacé. Ne nous laissons pas leurrer par les faussesinquiétudes d'un gouvernement qui tient sesfrondeurs en laisse, le peuple en mépris, lesFrançais en horreur. Le souci de la confiances'est lui aussi effacé.

    Hubert Champrun monde & vie 1 octobre 2014 

  • Ils ont tout essayé, sauf le FN…

    Sur un plan politique, le système français n'est sans doute pas à bout de souffle mais surtout à court d'inspiration.   

    [...] Ayant acheté Le Monde – ce quotidien à la fois irremplaçable et, pour certaines de ses pages et rubriques, énervant -, j’ai pu lire qu’il allait être publié une enquête en six volets sur cette interrogation : « Pourquoi le système politique français est à bout de souffle ».

    [...] Il me semble évident qu’il y a toujours eu ce hiatus, ce sentiment d’étrangeté entre le peuple et ses représentants. Les moments où la démocratie n’a pas été écartelée ont été infiniment rares. Cette distance préoccupante est devenue un gouffre, la droite et la gauche paraissent toutes deux victimes de cette morosité républicaine qui dépasse le champ politique pour toucher aux racines même du lien collectif et du vivre ensemble.

    C’est l’espérance et la confiance en demain qui battent de l’aile. Et l’humanité qui attend un sens pour son existence. Les programmes, devant un tel délitement, ne constituent plus un remède suffisant. On les sait provisoires et voués à être, dans le meilleur des cas, trahis par le réel, dans le pire, des illusions de campagne.

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  • Ah, si le peuple voulait bien la fermer!

    «L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest pourrait prendre des proportions majeures», le «terrorisme islamiste» pourrait frapper massivement notre continent, « la situation politique et financière de la Chine, de plus en plus instable pourrait y entraîner une crise économique majeure»; «la formidable fuite en avant des Etats-Unis par l’endettement et la planche à billets pourrait ne pas réussir à sauver un système financier totalement déséquilibré, avec, là aussi, des conséquences vertigineuses sur l’Europe»; «l’Europe (qui) s’enfonce dans la déflation rend probable une faillite d’un des Etats européens » et «pourrait conduire (l’Allemagne) à sortir, la première, de la zone euro »…Dans un billet récent paru dans L’Express et repris  sur son site slate.fr,  Jacques Attali affirme qu’ « il faut vraiment se voiler la face, comme le font trop de dirigeants politiques, pour ne pas voir que quelque chose de majeur va se passer en Europe, dans les mois qui viennent: l’une ou l’autre des multiples épées de Damoclès suspendues au ciel de l’Histoire tombera sur nos têtes». Certes, mais contrairement à ce grand gourou mondialiste, le FN estime que c’est par le retour au bon sens national, le recouvrement de nos libertés et de nos marges de manœuvre,  que la France pourra surmonter, avec le plus de chance d’y survivre et avec le moins de dégâts, les crises majeures qui se profilent à l’horizon.  Et même d’en  triompher pour en ressortir plus forte.

     Signe de la déchéance incroyable de notre souveraineté, d’une France livrée pieds et poings liés par l’UMPS au moloch Bruxellois, ce gouvernement humble et tremblant dans la crainte de ne pas être dans les clous, a envoyé mercredi à la Commission européenne son projet de budget 2015. Il anticipe un énième dérapage du déficit public en dehors des règles imposées par l’Europe.

    Pour donner le change, le ministre du Budget, Michel Sapin, a juré la main sur le cœur dans entretien accordé aux Echos du 14 octobre que « la Commission, n’a absolument pas le pouvoir de rejeter, retoquer ou censurer un budget. (…) (En matière budgétaire) comme ailleurs, la souveraineté appartient au Parlement français». Oui en effet, le dévoiement de nos élites est encore pire que cela  puisque c’est la classe politique euromondialiste dans son ensemble qui se soumet de son plein gré aux diktats bruxellois. Quant à  l’Assemblée dite nationale, elle n’est plus depuis longtemps  que la simple chambre d’enregistrement de lois émanant très majoritairement  des instances européistes.

      La France, l’Europe, le monde  entre dans une ère que beaucoup d’observateurs prédisent comme chaotique, lourde de menaces multiformes. Est-ce le moment  de baisser la garde ? Soucieux paraît-il de réaliser des économies et encore plus de complaire là aussi  aux diktats austéritaires de Bruxelles, ce gouvernement n’a rien trouvé de mieux que de continuer à s’attaquer une nouvelle fois à notre outil de Défense.

    En témoigne la nouvelle annonce d’une dissolution d’un régiment d’artillerie en Champagne-Ardenne –avec les conséquences dramatiques que l ’on sait sur l’économie locale-  et le départ des activités médicales du Val-de-Grâce à Paris. Non affirme Bruno Gollnisch,  notre armée, bouclier des Français, gardienne de nos intérêts vitaux,  ne devrait pas  être considérée comme une simple variable d’ajustement !

     Pourtant sollicitée comme jamais, mais paupérisée, affaiblie par les coupes sombres opérées sous l’ère Sarkozy -54 000 suppressions de postes issues de la Loi de Programmation Militaire (PLM) 2008-2014 votée par l’UMP-, l’armée française se verra de nouveau amputée de 23 500 postes supplémentaires d’ici 2019… si le candidat de l’UMP ou du PS est élu en 2017. Une politique criminelle menée avec un cynisme assez écœurant puisque cela n’empêche pas le président de la République et le ministre de la Défense de multiplier les mâles déclarations…et  aux  campagnes de publicité de s’étaler dans les médias  pour le recrutement de futurs soldats…De qui se moque-t-on ?

     Autre attaque directe contre les Français, ce gouvernement et sa majorité s’en prennent aux allocations familiales en les soumettant à une modulation. Les familles déjà pressurées, délaissées, méprisées par la droite précédemment au pouvoir n’ont décidemment aucun moment de répit -la branche famille n’est pourtant pas déficitaire…

     Comme l’a noté le FN, «il faut rompre avec l’austérité imposée par Bruxelles et recréer les conditions d’une relance de l’économie; seule la création de richesse permettra de pérenniser les allocations familiales et d’en garantir l’universalité ». Et de préciser que « la seule modulation urgente et juste à mettre en œuvre, serait celle qui consiste à réserver les allocations familiales aux Français ».

     Selon un sondage Odoxa pour I télé et Le Parisien que nous évoquions sur ce blogue le 15 septembre dernier, ce vœu d’une reprise en main nationale de notre destin, de nos ressources est largement partagée par nos compatriotes. 65 %  des personnes interrogées souhaitent  le rétablissement  des contrôles aux frontières intérieures de l’UE (+ 19 points depuis 2011) ; 67 % se disent favorables à ce que les aides sociales et les allocations familiales soient réservées aux seuls Français au nom du principe de priorité/préférence nationale (+ 27 points) ;68%  se prononcent pour la suppression du regroupement familial  (+24 points).

     Mais il n’est pas question d’écouter la vox populi. Invité de la matinale de Patrick Cohen sur France Inter le 9 octobre, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a avoué ce décalage grandissant entre les politiciens du Système et les Français. «Dans l’opinion, si vous voyez les positions dominantes, on rétablirait la peine de mort et on virerait tous les immigrés. Donc, soyons attentifs…» a mis en garde ce dirigeant socialiste…

     Sans aller jusque là, rappelons avec Bruno Gollnisch, les études sérieuses et convergentes pointant le coût terrible pour nos finances publiques et  la prospérité des Français d’une immigration débridée. Selon les différentes hypothèses,  les définitions retenues pour les populations étudiées et  le périmètre des dépenses et des recettes analysé, ce  surcoût  budgétaire dû à l’immigration est annuellement  de 17 milliards dans la dernière étude de Jean-Paul Gourévitch (2012), de 42 milliards pour  Pierre Milloz (1997), de 73 milliards pour Yves-Marie Laulan (2012), de 84 milliards dans l’étude toute aussi pointue et fouillée d’ André Posokhow (2014).

     Plutôt que de dépouiller les familles françaises et de réduire comme peau de chagrin les moyens de notre Défense nationale voilà une piste sérieuse d’économie. Elle recevrait l’assentiment d’au moins deux Français sur trois, mais elle est farouchement  refusée par l’UMPS… .

     Mais depuis quand  les souhaits des Français sont-ils pris en considération par ce Systéme, la caste  bruxelloise et autres autorités morales? Jules Renard disait « Oui, le peuple. Mais il ne faudrait pas voir sa gueule ».  Et même idéalement l’empêcher de s’exprimer  sur les sujets sérieux  ajouteraient  aujourd’hui  les amis de MM. Bartolone et Attali.

    http://gollnisch.com/2014/10/17/ah-si-le-peuple-voulait-bien-la-fermer/

  • Dissolution du groupe dirigé par Nigel Farage au Parlement européen

    Un groupe dirigé par Marine Le Pen pourrait voir le jour

     Le groupe eurosceptique « Europe de la liberté et de la démocratie directe », créé à l’initiative du président du parti britannique UKIP, a été dissous.

    Formé en juin 2014 à la suite des élections européennes, il regroupait 48 députés de 6 partis, issus de 7 pays :

    24 de l’UKIP (Royaume-Uni) 
    17 du Mouvement 5 étoiles (Italie) 
    2 Démocrates suédois (Suède) 
    1 de l’Union des paysans de Lettonie (Lettonie) 
    1 du Parti des citoyens libres (République tchèque) 
    1 indépendant (Joëlle Bergeron, ex-FN) 
    2 de Ordre et justice (Lituanie)

    La défection d’un seul de ces membres, la lettone Iveta Grigule de l’Union des paysans de Lettonie, a suffit à la désintégration du groupe (la règle d’avoir des représentants venant de 7 pays différents n’étant plus respectée).

    Europe de la liberté et de la démocratie directe accuse le président du groupe PPE, Manfred Weber, et le président du Parlement européen, Martin Schulz, d’avoir proposé un arrangement à Mme Grigule : son départ du groupe eurosceptique en échangé de la présidence de la délégation parlementaire pour l’Asie mineure (Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan et Mongolie).

    Nigel Farage n’a pas tardé à faire connaître son mécontentement :

    « Mme Gridule a signé sa lettre de démission ce matin dans le bureau de M. Schulz. Si nous comprenons bien ce qui s’est passé, M. Schulz serait plus à sa place comme président d’un Parlement dans une République bananière ! »

    Le dirigeant du UKIP et Beppe Grillo, le chef du Mouvement 5 Étoiles, avaient réussi leur pari de constituer un groupe au Parlement européen, contrairement au Front national avec lequel ils avaient refuser de négocier. Désormais M. Farage et les autres membres de son groupe devront siéger aux côtés de Marine le Pen et des 23 eurodéputés frontistes au sein des non-inscrits (100 élus), devront partager le temps de parole avec eux et dire adieu à 4 millions d’euros de budget.

    Le PPE (dont fait partie notamment l’UMP et l’UDI) s’est rejoui du succès de sa petite manipulation en tweetant :

    « Première défaite pour les Eurosceptiques ! Le groupe EFDD disparaît avec le départ de la lettone Iveta Grigule »

    Dans ce contexte et afin que leur présence ne relève pas du témoignage, certains éléments du groupe dissout pourraient être tentés de rejoindre une alliance composée du Vlaams Belang belge, de la Ligue du Nord italienne, du FPÖ autrichien, du Parti de la liberté néerlandais et du Front national français. Ainsi, les conditions pour la création d’un groupe seraient respectées et ce nouveau groupe, probablement dirigé par Marine Le Pen, confirmerait le pronostic de l’eurodéputé et vice-président du FN, Florian Philippot, qui ne donnait pas longtemps au groupe de M. Farage pour disparaître car « fait dans la précipitation » et « ne tenant pas à grand-chose ». Il avait également assuré : « Nous aurons un groupe avant la fin de l’année. »

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    Le Parlement européen avant le départ d’Iveta Grigule

     

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    Le Parlement européen après le départ d’Iveta Grigule
  • Brigitte Bardot réaffirme son soutien à Marine Le Pen

    Entre Brigitte Bardot et la famille Le Pen, il y a une longue et fidèle amitié. Les plus anciens se souviendront des photos en noir et blanc de Brigitte Bardot avec Jean-Marie Le Pen lorsque celui-ci organisait les caravanes de soutien à l’Algérie Française.

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    Hier, dans l’émission « Un jour, une histoire », Brigitte Bardot accordait une interview exclusive à Laurent Delahousse. Elle y redit son soutien à Marine Le Pen.


    Brigitte Bardot : « J’aime beaucoup Marine Le Pen » par puremedias

    http://medias-presse.info/brigitte-bardot-reaffirme-son-soutien-a-marine-le-pen/15557

  • Pourquoi Juppé est le deuxième candidat du PS

    Juppé a toutes les chances d’être élu et il écrasera Marine Le Pen au deuxième tour.   

    Juppé est déjà le candidat de la gauche en 2017. La gauche a compris que le candidat socialiste ne ferait rien et elle ne veut pas de Sarkozy. Elle a donc déjà gagné les présidentielles.

    Juppé a toutes les chances d’être élu et il écrasera Marine Le Pen au deuxième tour. On a donné cette dernière en tête au premier tour, mais les choses peuvent changer (et elle-même reculer). Au second tour, Marine prendrait 64 % contre elle et on aurait le jeune premier bordelais comme énième président.

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