Annoncée comme l’événement politique ces jours-ci, l’interview de Nicolas Sarkozy au journal de 20 heures de France 2 n’aura été qu’un exercice de mauvaise psychologie (défauts, sagesse, remise en cause, analyse, etc.), qu’un mauvais story-telling non crédible sur l’humilité et le travail collectif. Mais surtout Nicolas Sarkozy n’aura fait que répéter sa volonté de rassembler (mais avec qui et pour quoi, on ne sait pas), de proposer de nouvelles idées (lesquelles, là encore grande inconnue). Enfin, Nicolas Sarkozy aura répété sa volonté de remettre en cause Schengen et de recourir plus souvent aux référendums. Bref, à part ses admirateurs, il n’aura convaincu personne. D’autant qu’il n’a pas voulu revenir sur son bilan, particulièrement catastrophique sur le plan du Grand Remplacement : un million d’immigrés légaux supplémentaires entre 2007 et 2012, la chute de Kadhafi qui contribue à la venue quotidienne de clandestins africains en Europe, etc.
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Nicolas Sarkozy sur France 2 : paroles, paroles, paroles
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Sarkozy : le retour du relou
Comme tout le monde en parle et beaucoup feignent de s’y intéresser, peut-être faut-il sacrifier aux lubies du moment et se pencher sur le – pourtant évident – « retour » en politique de Nicolas Sarkozy, ne serait-ce que pour rappeler d’où il vient, et mettre son bilan en rapport avec celui qu’on peut déjà dresser pour l’actuel occupant de l’Élysée.
À ce titre, difficile de ne pas noter les longs soupirs de soulagement de la gauche tant cette nouvelle lui redonne, un peu, confiance en l’avenir. Le retour de Nicolas Sarkozy semble plutôt et à première vue une bonne nouvelle pour la gauche, complètement désemparée par l’état général de l’économie et de la politique en France, ses scores abyssaux aux dernières élections et sa popularité catastrophique, visibles jusque dans l’aigreur de plus en plus tenace de ses organes médiatiques quasi-officiels. En gros, l’idée des socialistes est qu’en revenant sur la scène médiatique, Sarkozy, comme à son habitude, captera l’attention médiatique et mettra encore un peu plus de bazar dans une droite devenue aussi inexistante que la gauche.
C’est, bien sûr, un pari comme un autre, et comme tout pari, il a sa part de risque, à commencer par celui du contraste violent entre la fadeur et la mollesse de l’actuel président et l’agitation frénétique et les coups de gueule calibrés de son prédécesseur : malheureusement pour lui, le charisme microscopique de Hollande l’a clairement desservi dans les relations internationales de la France, là où Sarkozy pouvait se vanter d’être, au moins, écouté, même si l’absence totale d’actions concrètes et de moyens, par derrière, auront abouti, pour les deux présidents, à un résultat strictement identique de déclassement du pays, progressif mais marqué.
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Regard sur l'actu (4)
Luzenac, la fin d'une histoire et la fin du foot populaire
C'est avec un certain décalage temporel que je me risque à un petit laïus concernant l'affaire ayant opposé le club de football de Luzenac et la Ligue de Football Professionnelle (LFP).
A la fin de la saison 2013-2014, le club du petit village ariégeois de 650 âmes obtenait son accession en Ligue 2. En résumé, on pourrait dire que c'est très rapidement que la LFP va bloquer l'accession de Luzenac en raison d’infrastructures inadaptées à la Ligue 2. Un combat juridique va conduire Luzenac à tenter tous les recours, sans succès et malgré la présence d'une personnalité comme Fabien Barthez au sein du club et l'appui du Toulouse Football Club et du Stade Toulousain (rugby) qui acceptent de prêter leurs stades le temps de permettre à Luzenac de moderniser ses infrastructures. Mais entre temps, la LFP a maintenu Châteauroux en L2 et attribué les droits télés. Les budgets prévisionnels des 20 clubs sont déjà entérinés par la DNCG et Luzenac n'est inscrit dans aucun championnat. Luzenac se retrouve à devoir accepter une rétrogradation en Division Honneur Régionale... Le projet mené par Ducros et Barthez arrive à son terme. Cette histoire est emblématique de ce qu'est devenu le football moderne, où à l'image de notre société tout est une question de modernité des infrastructures, de normes de sécurité, de sponsors. On a pas besoin de stades derniers cris pour taper à 11 contre 11 dans une baballe, par contre les médias, les publicitaires et les entreprises qui font leur beurre autour du foot ont besoin de belles vitrines. On songera aux nombres de clubs qui ont chuté en raison de cette folie des grandeurs pour plaire aux exigences de la Ligue et du foot moderne : Amiens, Le Mans, Grenoble, Strasbourg... des clubs comme Lens et Valenciennes sont passés proches de la correctionnelle et l'intégralité des habitants la communauté urbaine de Lille payent des impôts locaux pour le Stade Pierre Mauroy... Mais bon, tel est le foot moderne qui doit se plier aux exigences du marché depuis maintenant une grosse vingtaine d'années...
La droite la plus hypocrite du monde, entre autre...
J'ai ris jaune avec le buzz autour des « sans-dents ». Voila la droite libérale, celle qui se félicite de vouloir déréguler et favoriser la « flexibilité », qui n'en a rien à foutre que la moitié des Français travaillent pour moins de 1500 € par mois, qui nous la joue mouvement des « sans-dents » en pantalon rose et veste Loden. Bon les mecs, arrêtez avec vos conneries, ça devient ridicule. Je dois bien dire que le quinquennat de Hollande n'aura fait qu'approfondir mon dégoût pour la droite, son hypocrisie et sa lâcheté. Ce ramassis de bras cassés qui nous fait croire qu'il agit pour l’intérêt général alors que son électorat se compose en grande partie de retraités, de rentiers et de CSP+ complètement déphasés avec le réel. Je fais parti de ceux qui pensent que notre ennemi doit d'abord être la droite, avec ses fausses promesses et son agitation stérile. La droite aux 750 000 naturalisations et 1 millions d'immigrés supplémentaires en 5 ans. Quand j'entends « Union des droites », mon cœur palpite, mon artère frontale se gonfle, et si j'étais un clebard, je crois que je me mettrais à baver. Dernièrement, notre énarque rotschildien Emmanuel Macron a parlé des « illétrés » de GAD : les droitards ont demandé sa démission. C'est amusant, je me souviens de Raffarin balançant maladroitement qu'il existait « l'intelligence de la main » il y a une dizaine d'année. Bref, pas un pour rattraper l'autre. Tous complices, tous pourris !!!
Le retour de Sarkozy, ou le retour de celui qui n'était jamais parti
Guy Debord se serait probablement régalé à commenter le « retour de Sarkozy » car pour ma part j'ai l'impression qu'il n'est jamais parti. Cela fait 2 ans que les élections ont eu lieu et ça fait 2 ans qu'on nous les broute à la télé sur le « retour de Sarkozy » avec la complicité évidente des médias qui préfèrent occuper leur temps avec ça plutôt qu'avec les affrontements de migrants à Calais ou la future carotte qu'on va se manger avec le traité transatlantique. Enfin bref, Sarkozy annonce triomphalement son retour et son changement comme si il avait passé 10 ans loin de la politique à méditer dans un monastère sur sa nullité. Il est malin, les Français aiment bien le coup de l'homme qui débarque (ou revient) pour prendre les choses en main : les deux Bonaparte, Clemenceau, Pétain, De Gaulle... Sarkozy s'imagine sûrement dans la peau de l'homme de droite restaurant l'autorité de l'Etat et la concorde nationale. Bon enfin pour moi y a un gros déficit de « street credibility » quand même. Déjà on constatera que Bonaparte, Pétain et De Gaulle venaient de l'Armée. Sarkozy avec sa tête de chef d'entreprise ou de VRP c'est 0% de crédibilité pour restaurer la France dans l'état où elle se trouve et qui nécessitera des mesures bien burnées. Déjà il porte mal le costard, alors j'imagine même pas l'uniforme. On doit cependant lui reconnaître un certain charisme qu'ont parfois les gens d'une taille modeste. Une certaine volonté aussi pour atteindre ses objectifs. Deux « qualités » qui ne l'ont pas empêché de se faire terrasser par Flamby, quand même. Là aussi la crédibilité en prend un coup. Tu te fais terrasser électoralement par Le Pen, ancien marin pêcheur, ancien d'Algérie, qui a survécu à un attentat et qui se jette dans la mêlée avec passion, c'est honorable, mais Hollande bordel. Hollande. Toute la droite nous parle du président mou, mais le président mou a battu votre champion les mecs ! Enfin voilà, on est pas dans la merde et contrairement au ton de mon paragraphe, il ne faut pas sous-estimer l'animal, ni l'amnésie qui frappe régulièrement nos compatriotes et la conjugaison d'une double rejet "anti-Hollande et anti-le Pen".
Hollande dégage !!! Non surtout pas !!!
Je vais finir par me faire détester par les lecteurs de droite de ce blog mais je n'en peux plus des « Hollande dégage !!! ». Revenons quand même au début de cette histoire. Alors voilà en mai 2012, on était quelques-uns à se dire qu'il fallait que Sarkozy dégage et que Hollande gagne pour favoriser la gabegie sociale-démocrate, la division de la droite et ouvrir un boulevard au national-populisme. Je sais pas si vous avez remarqué, mais c'est exactement ce qu'il s'est produit... Donc déjà on voyait pas trop l’intérêt de faire campagne contre Hollande, Hollande n'étant pas plus notre président que Sarko, mais en plus la situation actuelle nous a donné raison. Puis vint la Manif pour tous, j'en ai déjà parlé, je ne vais donc pas y revenir. Mais avec LMPT, les génies de la droite ont lancé un Hollande dégage !!! qui va mobiliser pas mal de monde allant des jeunes populaires de l'UMP à certains militants de notre « mouvance ». J'ai une question : si Hollande dégage c'est pour mettre qui à la place ? Juppé ? Fillon ? Enfin y a vraiment un mec dans ce pays qui imagine que si Hollande dégage ça va donner autre chose que la victoire de la droite molle ? Et à l'heure actuelle la victoire de Sarkozy ? Vous avez pas remarqué que dans les sondages le seul cas du figure où le parti à la flamme gagnerait les élections c'est contre la gauche ? Donc je vais vous donner une idée toute simple, à partir d'aujourd'hui, on y va tranquille sur Hollande, il a plus besoin de vous pour passer pour un clown, il y arrive tout seul, par contre y a naboléon qui se pointe et il va falloir mener une énorme campagne contre lui : 8 affaires au cul, son bilan lamentable à tous les niveaux, la guerre en Libye, etc... va falloir sortir les dossiers. Ça doit devenir l'unique sujet d'engueulade autorisé désormais dans les repas de famille.
Le Non l'emporte en Ecosse, encore une occasion ratée...?
Certains de mes camarades se sont passionnées ces deux dernières semaines pour le referendum en Ecosse. Moi c'est typiquement le genre de sujet sur lequel je n'ai aucun avis tranché. D'un côté, je ne suis pas sur que l'Europe aux cents confettis, qu'on appelle aussi par chez nous l'Europe aux cents drapeaux, ce soit vraiment la solution. Mise en situation : Russie, Chine, Etats-Unis, Inde, Brésil face à Ecosse, Pays-de-Galles, Wallonie, Flandre, Catalogne, Padanie... je continue ou c'est assez convaincant ? Bon d'un autre côté, je trouve ça totalement louable que les écossais aspirent à l'indépendance et s'arrachent du joug impérialiste anglais, comme l'Irlande il y a un siècle. Les Ecossais, comme les Irlandais, ce sont deux peuples qui me sont a priori sympathiques, c'est une question de feeling, aucun raisonnement logique là dedans. A l'arrivée, c'est la victoire du Non, un peu comme au Québec il y a 20 ans. D'après des informateurs avisés, les retraités et les immigrés seraient les deux catégories de la population ayant fait pencher la balance vers le Non, comme au Québec m'ont dit certains... Je suis pas plus étonné que ça, je suis sur que si on votait l’indépendance basque ou corse, les jeunes locaux voteraient Oui et les retraités et les extra-européens voteraient Non. La seule raison qui me rendrait favorable le Oui c'est que j'aurais aimé voir concrètement ce que ça aurait enclenché comme processus vis à vis du Royaume-Uni, vis à vis de l'UE, vis à vis des instances internationales. Un peu un cas d'école avant les Catalans ou les Flamands. A l'arrivée, j'étais tout de même un peu triste pour les Ecossais, mais au fond je me dit que l'essentiel aujourd'hui ça reste de réfléchir à un projet alter-européen et que tout positionnement doit se définir par rapport à ça. Une Ecosse favorable à une alter-europe, nous pouvons en rêver...
Jean/C.N.C.http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/09/21/regard-sur-l-actu-4-5451609.html
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Écosse : une victoire contre la désunion
L’Écosse a dit non majoritairement à la désunion du Royaume. Pierre Hillard, auteur des fameuses "Chroniques du mondialisme" nous avait mis en garde contre ce référendum empoisonné. En effet, une désunion du Royaume-Uni aurait sonné le glas d’un des pays les plus prestigieux d’Europe. La perte de sens aurait gagné l’Europe tout entière, voyant se déliter le symbole de nations assemblées depuis plusieurs siècles.
Un vœu de l’Union européenne, fière de briser les pays, les États-nations. Si l’Allemagne souhaite autant la dislocation des pays et de leurs régions, ce n’est que pour mieux imposer un diktat de plus. Et régner que mieux. David Cameron n’est pas souverainiste comme Nigel Farage. Il est, comme Sarkozy, euro-béat, dans la main de l’Allemagne.
L’Union européenne, courroie de transmission du mondialisme, souhaite désunir ce que "Dieu et les hommes" ont uni au fil des siècles, tuer ce qui unit les peuples, c’est-à dire les histoires nationales. Le commerce infra et extra-européen ne s’en portera que mieux.
Le non des Écossais à l’indépendance conforte le fait qu’une décentralisation ne signifie guère une indépendance, et qu’une indépendance est bien lourde de conséquences pour une nation liée à un Royaume historiquement cohérent. Rappelons que les Écossais ne souffrent pas d’une perte d’identité ou d’une menace sur celle-ci. L’identité écossaise est bien vivante et rayonnante dans le monde entier. Ainsi une "indépendance" totale ne servirait pas à grand-chose, sinon à ne compter que sur ses propres budgets et ses propres forces.
La meilleure arme contre l’Union européenne et ses réseaux mondialistes reste le refus des peuples à se laisser abattre et disloquer par Bruxelles. Aujourd’hui l’Écosse, demain la Catalogne, après-demain la Bretagne ou le Pays Basque ? Le problème est que les régions sont transfrontalières, on pense aux Wallons francophones, aux Catalans de Perpignan, aux Alsaciens germanophones, aux Italiens francophones du Val d’Aoste etc ... Pierre Hillard (encore lui) a raison quand il souligne ces problématiques régionales pouvant déboucher sur des conflits d’intérêts géographiques puis nationaux. Que dire si demain Bruxelles impose l’autonomie des régions, après avoir imposé la libre circulation des biens et des personnes, la fin des contrôles aux frontières, qui ont eu les conséquences que l’on sait sur l’économie nationale ?
La sauvegarde des nations est bien le seul avenir possible et vivable pour la vieille Europe. Détruire les nations, c’est couper les peuples de leur histoire, de leurs racines et de leurs attachements vitaux.
Aujourd’hui, nous sommes tous des Écossais, car ceux-ci ont bien eu raison de ne pas céder au chantage du démontage programmé des pays et des nationalités. Un pied de nez en règle aux technocrates fous de Bruxelles.
Philippe Perrin
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ecosse-une-victoire-contre-la
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Elections du 15 septembre en Russie: un grand silence occidental sur les résultats.
Et ce silence est bien compréhensible, quand on lit l'analyse d'Alexandre Latsa, pour le site Le Saker Français". Rappelons qu'Alexandre Latsa tient le blogDissonance, qui s'illustre notamment par de régulières et très précises analyses de l'évolution de la démographie russe. Alexandre Latsa sera présent à Paris ce lundi 22 septembre pour un débat sur la nécessité d'une politique française indépendante en Europe de l'Est.
Regard sur les élections du 15 septembre 2014 en Russie
Ce dimanche 15 septembre 2014 ont eu lieu des élections locales en Russie concernant l’élection des gouverneurs de 30 régions, les députés des parlements régionaux de 14 entités administratives de la Fédération de Russie (Républiques, Oblast, …) ainsi que les maires de trois villes de la Fédération de Russie. Ces élections relativement passées sous silence par les grands médias occidentaux présentaient deux intérêts essentiels.
Quel bilan tirer de ses élections ?
- Le premier enseignement était d’estimer le soutien àRussie-unie, le parti du pouvoir, dont la popularité n’a cessé de croitre de 2000 à 2010. Après la crise financière mondiale et, surtout, les élections contestées en 2011, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue, altérant considérablement l’image de Russie-Unie de la population russe.
- Le second intérêt était de voir la réaction des électeurs de Crimée. En effet, les Criméens ont pu, pour la première fois, participer à une élection en Russie et voter en tant que citoyens russes, la Crimée ayant rejoint la Fédération de Russie en mars dernier.
Lire la suite "Elections du 15 septembre en Russie: un grand silence occidental sur les résultats."
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Élections législatives en Suède : le réveil des Vikings (Présent 8192)
Conséquence directe de la victoire des sociaux-démocrates, arrivés en tête aux élections législatives dimanche avec 31,2 % des voix, le Premier ministre conservateur Fredrik Reinfeldt, dont le Parti du rassemblement modéré n’a recueilli que 23,2 % des suffrages, a présenté lundi sa démission, après huit années passées au pouvoir. Mais, ce qui aura surtout marqué ce scrutin, c’est la percée historique des Démocrates de Suède, dont la campagne anti-immigration leur aura permis d’obtenir 12,9 % des voix, contre 5,7 % il y a quatre ans.
Avec désormais 49 députés au Parlement, contre 20 auparavant, la formation emmenée par Jimmie Akesson a ainsi réussi à s’imposer comme la troisième force politique du royaume. Et, comme s’en est félicité son chef, « nous sommes tout à fait les maîtres du jeu maintenant (…) On ne peut plus nous ignorer de la façon dont on l’a fait ces quatre dernières années. Il est évident que les autres partis devront désormais nous prendre en considération ». Les Démocrates de Suède ont même réussi à priver de majorité absolue les sociaux-démocrates, dont le chef de file, Stefan Löfven, en est aujourd’hui réduit à tendre la main à « d’autres partis démocratiques » qui souhaiteraient travailler avec lui au Parlement…
La Suède, meilleur Etat islamique
C’est là une gifle magistrale pour ce fameux modèle suédois, tant cité en exemple par nos politiques, mais dont les Suédois eux-mêmes ne veulent plus. Dans ce pays de 9,5 millions d’habitants, les étrangers et descendants d’immigrés représentent en effet pas moins de 15 % de la population, conséquence d’une politique d’asile délirante. Ici, les demandeurs sont systématiquement accueillis, peuvent faire venir leurs familles, se voient immédiatement attribué un logement, des allocations, et leurs enfants peuvent même bénéficier de cours dans leur langue d’origine afin de ne pas rompre avec leurs racines… Cette politique a bien évidemment entraîné la formation de véritables enclaves étrangères, dans lesquelles la police et autres services publics n’osent plus s’aventurer parce qu’ils sont systématiquement pris pour cible. Chacun a encore en mémoire les graves émeutes ethniques de Stockholm l’an dernier, avec ses centaines de voitures brûlées, ses dizaines d’arrestations, et même un mort.
Des quartiers entiers des grandes villes vivent aujourd’hui sous le joug de la charia et d’une communauté musulmane d’autant plus virulente et revendicative qu’on ne lui refuse rien. C’est que, comme le confiait auDagbladet Skånska Adly Abu Hajar, imam de Malmö, où les musulmans représentent plus de 25 % de la population : « La Suède est le meilleur Etat islamique.»
Franck Delétraz
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L’imposture sarkozyste, l’imposture du Systéme
Nicolas Sarkozy revient avec une vision pour la France. Une preuve ? Il l’ a fait savoir par la presse pipole, il était en compagnie de Carla Bruni le 12 septembre au Théâtre de l’Atelier à Paris pour assister à un véritable pensum, la grand-guignolesque, mal écrite, mal ficelée et indigente pièce Hôtel Europe de son soutien Bernard-Henri Lévy. Et dire que l’ex chef de l’Etat étale depuis des mois dans les médias et à ses visiteurs son goût (récent) pour les œuvres de vrais écrivains et les grands classiques… encore un mensonge de plus ? RTL l’affirmait hier sur son site, «son discours de retour est même déjà écrit et prêt à être prononcé, ou publié, le 20 ou le 21 septembre». Un Sarkozy attendu comme le messie est-il indiqué, par «un PS qui a besoin de rassembler contre un ennemi commun» -sans citer son nom, François Hollande a beaucoup évoqué les agissements de son prédécesseur lors de son grand oral devant la presse hier- , par une UMP en pleine dérive, sans programme, endettée jusqu’au cou, ravagée par « les scandales et les divisions » « incapable de se réorganiser ». Et même par le FN, Marine le décrivant comme le « candidat parfait », car plombé par un bilan calamiteux et les affaires.
L’ex magistrat Philippe Bilger dans une tribune publiée sur le site du Le Figaro 15 septembre émettait lui aussi des doutes sur la qualité et l’efficience politique du champion de la droite atlanto-bruxelloise. « Quand Nicolas Sarkozy présidera l’UMP et que les processus judiciaires, même sans aboutir, feront de lui un interminable présumé innocent, on verra alors quelle déplorable et sale lumière sera projetée sur ce parti qui s’est délité avec Jean-François Copé. Je ne suis pas étonné que ce dernier soutienne Nicolas Sarkozy. Il y a une logique ».
Evoquant les propos prêtés à Sarkozy déclarant qu’il ne ferait pas abroger la loi Taubira et traitant de « fascistes en loden » les opposants à celle-ci (propos démentis par ce dernier, en plein rétropédalage si l’on en croit l’association Sens Commun…), Philippe Bilger relève que «cettedésinvolture affichée à l’égard d’un combat qui a mobilisé de manière novatrice, bien au-delà des clivages politiques, une part du peuple français est révélatrice de ce qui sera sans doute l’attitude prochaine du président de l’UMP (…). Il est clair que pour surprendre il va adopter une lignecentriste qui sera de sa part une mue de plus et l’occasion de nous ressasser son sempiternel j’ai changé».
Avec comme difficulté majeure «l’irruption » d’un Alain Juppé adoubé par François Bayrou, « qui va continuer à proposer une vision tentant de constituer la droite classique et le centre comme un bloc homogène. Avec le refus constamment renouvelé de tout compromis, de toute compromission avec le FN. (…). Ce sera à mon sens un tour de force des deux rivaux s’ils freinent la progression du FN en lui laissant un énorme espace à cause de l’humanisme et de la naïveté centristes, dans une version caricaturale, et d’une aspiration patiente au consensus le plus large possible qui sera par conséquent frappé de faiblesse et de langueur ».
Hier le site d’Europe 1 dévoilait « Comment Sarkozy veut lutter contre le FN ». Le moins que l’on puisse dire est que les arguments développés pour discréditer le Mouvement national et la candidature de Marine en 2017 apparaissent bien pauvrets et singulièrement émoussés.
Il s’agirait ainsi, d’assurer que « le FN est une création de François Mitterrand » -comme c’est original !- d’utiliser le slogan « FNPS » pour tenter de faire pièce à celui, d’une réalité autrement plus tangible pour nos compatriotes d’UMPS. Le politologue de sciences-po, militant anti FN (pléonasme ?) Thomas Guénolé est séduit d’avance : « c’est une bonne idée », « Sarkozy est tout à fait fondé à dire cela ». Pour l’ex journaliste de l’Humanité et de Globe , de TF1, France 2 et multi-invité des plateaux politiques, Jean-Luc Mano, « spécialiste de la communication», « cela peut fonctionner. Mais on ne sait qu’à l’usage si un slogan est efficace ». Quelle puissance d’analyse…
Sarkozy expliquerait aussi « que si Le Pen n’avait pas appelé à voter blanc au second tour,François Hollande n’aurait pas été élu. La responsable des errances du socialiste au pouvoir, c’est donc (aussi) elle ». Les Français qui n’ont pas voté pour Sarkozy en 2012 peuvent lui rétorquer aujourd’hui que ce sont ses propres errances, ses échecs, ses mensonges, sa soumission au parti de l’étranger, son incapacité à réformer la France qui expliquent que Marine ait été suivie dans son vote blanc. Pour Jean-Luc Mano, c’est cependant « une bonne intuition carSarkozy ne veut plus chasser les électeurs sur les terres du FN, mais chasser le FN de ses terres ».
Chasser le FN de ses terres … Comment va-t-il s’y prendre ? En faisant sien peu ou prou le programme centriste de Juppé comme le croit Philippe Bilger cité plus haut? Par la réitération des promesses plus ou moins nationales, identitaires, patriotiques de la ligne du maurrassienPatrick Buisson qui n’ont pas été tenues lors du précédent quinquennat ? En manœuvrant à la godille entre ses deux pôles, se contentant de capitaliser sur son expérience du pouvoir, sur les échecs du duo Valls-Hollande et sur la peur de l’inconnu que représenterait l’accession de Marine à l’Elysée ?
Une chose est certaine, les candidats du Système savent qu’ils peuvent s’appuyer sur lequatrième pouvoir médiatique, tous les rouages de la propagande de l’Etat profond, pour marteler avec constance, quotidiennement, implacablement d’ici 2017 que l’accession au pouvoir de l’opposition patriotique entraînerait la ruine et le chaos. L’enjeu portera donc sur la poursuite del’efficacité de cette propagande là auprès des Français mais aussi sur les capacités du FN à présenter son projet pour la France avec pédagogie, clarté et intelligence.
Sarkozy espérerait aussi, comme le croit un de ses lieutenants, la délicate girouette de La droite forte (sic) Geoffroy Didier que Marine « (se fasse) prendre au piège de la dédiabolisation. » « Elle se systémise et devient comme les autres ». Une analyse qui prouve qu’il n’y a pas qu’unEmmanuel Macron pour prendre les Français pour des crétins incapables de réflexion, pour des« illettrés ».
Il est en effet évident que cette appartenance au Système les Français la juge en fonction des idées défendues par les candidats et non sur la prétention qui est la leur d’accéder au pouvoir. « Pour dégonfler le FN, il faut préempter les thèmes avant eux », estime encore Brice Hortefeux ». Chiche mais pour en dire quoi ? Au mieux pour plagier la lecture qu’en fait le Front National comme cela a été fait dans le passé avec la duplicité que l’on sait?
Pascal Perrineau, spécialiste es FN, met cependant en garde ses petits camarades : «déclarer que le FN est un parti de gouvernement comme les autres suscitera des réactions chez nos voisins européens. Souvenez-vous du tollé lorsqu’en Autriche, le FPÖ autrichien s’est allié avec la droite modérée ! ». Un tollé au sein de la caste bruxelloise et à l’extrême gauche mais qui n’a pas du tout empêché les Français et les Européens de dormir! Il est dommage que M. Perrineau ait « oublié » de le préciser…
«En revanche, pour Thomas Guénolé, banaliser Marine «n’est pas idiot » car « il y a plusieurs contradictions qui sont des angles d’attaque porteurs : vous ne pouvez pas à la fois à la fois être anti-système et mener une stratégie de normalisation ».
Une réflexion d’une bêtise assez crasse, et nous ne pouvons croire que M. Guénolé pense vraiment ce qu’il affirme. En effet, ce qui est appelé ici stratégie de normalisation, est plus prosaïquement et justement une volonté des dirigeants frontistes de faire apparaître le FN pour ce qu’il est vraiment, débarrassé des masques, des caricatures dont il est affublé par ses adversaires.
La poursuite de ce travail de dédiabolisation, n’est rien d’autre qu’une volonté d’explication et de pédagogie renouvelées, afin que nos compatriotes s’intéressent à tous les aspects du programme porté par l’opposition nationale. Or nous l’avons dit, ce sont ses idées alternatives qui font du FN un mouvement anti Système en ce qu’elles sont souvent radicalement opposées à celles défendues par les partis dits de gouvernement.
Le but proclamé du FN depuis toujours, contrairement à ce qui est répété ici ou là, a toujours été d’amener nos idées au pouvoir, ce qui est la finalité de toutes les formations politiques. Il n’y a donc aucune contradiction entre ladite normalisation et un positionnement anti Système.
«La diabolisation du mouvement de Marine Le Pen est une paresse intellectuelle des politiques et des médias (…) . Il doit être jugé sur son programme » notait Ivan Rioufol en juin dernier sur son blogue. Nous ne demandons pas mieux , et c’est heureusement ce que de nombreux Français font déjà sans en demander l’autorisation aux hiérarques de l’UMPS.
Comme l’a en effet souvent rappelé Bruno Gollnisch, notamment sur ce blogue, cette diabolisation n’est pas le fait du FN mais une arme de ses adversaires. Tant que le Mouvement national continuera de défendre notre identité, notre souveraineté, la civilisation helléno-chrétienne, une vision géopolitique de « troisième voie », et s’opposera frontalement auxforces obscures du mondialisme, il sera par définition toujours l’ennemi à abattre pour une large frange du microcosme.
C’est pourquoi nous devons tous être conscients que le salut de la France ne peut venir que de notre capacité de résistance au discours dominant, de notre capacité à (r)éveiller l’instinct de survie du pays réel, par delà le barrage dressé par le Système entre le FN et les Français. Pour toutes les raisons invoquées ici, nous savons donc que la dédiabolisation du FN aura toujours ses limites.
Bruno Gollnisch assure encore que c’est le tranchant, la singularité de nos idées qui font notre succès croissant, car ce sont les faits qui valident le bien fondé de nos avertissements et de nos réponses à la crise multiforme que nous subissons . La normalisation du FN tient donc tout autant au talent de Marine qu’à l’immense déception engendrée par le quinquennat Sarkozy et aujourd’hui par le «hollandisme », par la dégradation continue de la situation économique, sociale, identitaire, sécuritaire de nos compatriotes.
C’est ce climat qui achève de faire tomber les préventions contre les idées défendues par le FN car elles sont grandement confirmées par les faits et elles seules n’ont pas encore été appliquées au sommet de l’Etat.
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Un autre menteur du PS : Cambadélis
A chaque jour suffit sa peine et à chaque semaine son scandale au PS. Laurent Mauduit publie un livre À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient, dans lequel il révèle les résultats d'une longue enquête sur des responsables du pouvoir socialiste et une plongée dans leurs débuts en politique, à l'OCI trotskyste, à l'Unef et à la Mnef. On découvre ainsi comment l'actuel premier secrétaire du PS a, en 1985, usurpé ses titres universitaires.Mediapart cite :
"Du passé, j’avais seulement gardé le souvenir des moqueries continuelles que Jean-Christophe Cambadélis suscitait parmi les étudiants de l’OCI, à l’évocation de son cursus.Beaucoup le raillaient en observant qu’il s’était plusieurs années de suite inscrit en première année universitaire, chaque fois changeant de discipline, et qu’il avait fini par obtenir un doctorat de troisième cycle, sans que l’on sache comment.Mais longtemps je n’y ai pas pris garde car la biographie de Jean-Christophe Cambadélis est publique : il a passé en 1987 un doctorat de troisième cycle de sociologie, sous la direction du professeur Pierre Fougeyrollas (1923-2008). C’est du moins ce que laisse entendre sa biographie, telle qu’elle est présentée sur le site Internet Wikipédia, lequel site assure que l’intitulé de la thèse est le suivant : « Les mouvements sociaux sous la Ve République». [...]
Dans le courant de l’année 1984, Jean-Christophe Cambadélis veut à toute force décrocher un doctorat pour favoriser son plan de carrière. Comme il n’ani licence, ni maîtrise, ni, a fortiori, DEA, il a d’abord l’idée de fabriquer un faux diplôme universitaire (DU)– il s’agit d’un diplôme d’une université mais qui n’a pas de portée nationale.Ce faux diplôme est ainsi fabriqué – je sais exactement dans quelle université parisienne, sur quelle photocopieuse et avec quelles aides. Le diplôme porte l’en-tête de la faculté du Mans qui, d’après les témoignages concordants que j’ai recueillis, a été utilisée à la même époque par plusieurs autres dirigeants de la mouvance UNEF-MNEF, qui ont voulu se fabriquer de faux diplômes. Selon mes informations, ce diplôme contrefait est grossier. Sans doute Jean-Christophe Cambadélis pense-t-il qu’il prendrait un trop grand risque en le versant dans son dossier universitaire pour s’inscrire à l’université de Paris-VII-Jussieu – où il n’a jusqu’à présent pas mis les pieds. Comment s’y prend-il ? Il dispose d’un allié dans la place, en la personne de Pierre Fougeyrollas.Résistant et communiste, le sociologue et anthropologue a beaucoup bourlingué [...]. Lui qui avait rompu avec le stalinisme en 1956, il a sur le tard, en 1974, rejoint l’OCI et s’est lié d’amitié avec Pierre Lambert (dirigeant historique de l'OCI -ndlr). [...]
Sans se soucier du conflit d’intérêts que cela induit, c’est à Pierre Fougeyrollas que Jean-Christophe Cambadélis demande d’être son directeur de thèse. [...] En juin 1985, Cambadélis soutient sa thèse et obtient haut la main son doctorat. Le jury qui le lui accorde présente cette singularité : deux de ses membres sont des proches. Le premier est Pierre Fougeyrollas, que Jean-Christophe Cambadélis côtoie au siège de l’OCI. Le deuxième, Gérard Namer (1928-2010), est un professeur de sociologie et universitaire socialiste avec lequel Cambadélis, comme il le rapporte sur son blog, a créé peu avant des sections Force ouvrière dans l’enseignement supérieur. Étonnant jury qui entretient des liens multiples avec l’étudiant auquel il s’apprête à délivrer un doctorat. La thèse, il faut le dire, est très médiocre.
Des jours durant, les proches de Cambadélis ont vu son assistante taper frénétiquement à la machine à écrire pour saisir le travail universitaire, et reprendre des passages entiers de publications de l’OCI,et notamment de son organe théorique,La Vérité, ou de son hebdomadaireInformations ouvrières. Dans son introduction datée du 1er mai 1985, Cambadélis exprime sa gratitude à Pierre Lambert, aux dirigeants de FO Roger Lerda et Roger Sandri (lequel est un « sous-marin » de l’OCI) et à Alexandre Hebert (1921-2010), qui a longtemps dirigé l’union départementale FO de Loire-Atlantique et se dit anarcho-syndicaliste tout en siégeant secrètement au bureau politique de l’OCI – ce qui ne l’empêche pas d’avoir des relations complaisantes avec le Front national. Cambadélis les remercie parce qu’ils « ont éclairé de nombreux développements de la lutte des classes ». Il remercie aussi « Pierre Fougeyrollas qui, par ses conseils, et sa connaissance du marxisme, a permis que ce travail soit mené à bien ». [...]
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BLOC-NOTES DE L’AF 2893 : PAS LUI !
A-t-il vraiment jamais quitté le devant de la scène, lui qui, le soir de son échec de 2012, avait promis de se retirer de l’arène politique ? Il est vrai qu’on a surtout parlé de lui à la rubrique des faits divers politiques, que le PS, pour être tout à fait juste, nourrit tout aussi consciencieusement que l’UMP.
Certains, au début de l’été, avaient même commencé à s’indigner du sort qui lui était réservé par une institution judiciaire entièrement dominée par un syndicat de magistrats qui n’aurait rien à refuser au pouvoir en place et qui pratiquerait le harcèlement jusqu’à avoir placé en garde à vue, le 1er juillet dernier, comme un vulgaire délinquant, un président de la république honoraire, alors que la chose est devenue illégale pour le premier sans-papier venu.
Pourtant, malgré toute notre bonne volonté, nous n’avions pas participé au chœur des pleureuses. Et n’avions pas versé une larme ce 2 juillet au soir, quand il était venu déplorer sur le plateau de TF1 les crasses que lui faisaient deux méchantes dames du Syndicat de la Magistrature. Quand on est entré dès ses dix-huit ans en politique avec pour seul et unique dessein de conquérir la magistrature suprême, on s’attend d’autant plus à essuyer des coups bas qu’on n’a pas été le dernier à en porter. Quant à se plaindre de la perte de sacralité de la fonction de chef d’Etat, Sarkzoy, là encore, y a participé avec son activisme légendaire durant les cinq ans de son premier et, on espère, unique mandat. Car tout a beau être vrai de la volonté de Hollande d’instrumentaliser la justice à l’encontre de son principal concurrent : les Français ne doivent pas avoir la mémoire si courte que l’impopularité méritée de Hollande leur fasse oublier non seulement le caractère outrancier du personnage mais aussi son bilan objectivement catastrophique.
Déjà, comme ministre de l’intérieur, ce fut, en 2003, la suppression de la prétendue double peine qui a abouti à faire de notre pays un des plus importants réservoirs de délinquants et de terroristes au monde ; ensuite, comme ministre de l’économie, il a fait perdre 9 milliards d’euros à la France en vendant, à partir de 2004, 600 tonnes d’or sur cinq ans, à son taux le plus bas ! Sous son quinquennat, de 2007 à 2012, la dette publique de l’Etat est passée de 921 milliards d’euros à 1 386 milliards (+ 50,4%) et la dette globale publique de la France (Etat, organismes sociaux, collectivités territoriales) de 1 221,1 milliards à 1 818,1 milliards ( + 48,9%), tandis que la croissance descendait de 2,3% à 0% — la France entrant en récession — et que la balance commerciale se détériorait de 56,7%. Quant au chômage, son taux passait de 8,4% à 10,2% (+ 450 000 chômeurs).
Mais Sarkozy ce fut aussi et avant tout une escroquerie politique et morale. Au plan international ? La soumission intégrale aux Etats-Unis, avec notamment le retour dans le commandement intégré de l’OTAN ; la guerre américano-qatarie contre la Libye, qui a fait éclater ce pays et déstabilisé la région en libérant ses potentialités terroristes ; l’alignement sur l’Europe allemande et la perte de souveraineté, avec la forfaiture du traité de Lisbonne puis celle du traité budgétaire ; une politique immigrationniste forcenée avec le bradage de la nationalité française. Au plan de de la famille et de l’éducation ? Le mariage et le pacs mis sur un pied d’égalité, la destruction de toute politique familiale, l’incitation à l’avortement, le retour du pédagogisme à l’école et l’aggravation du retard scolaire de la France, l’introduction de la théorie du genre dans le secondaire que Belkacem n’a plus qu’à faire enseigner dès la maternelle. Au plan de la sécurité intérieure et extérieure ? L’augmentation continue de la délinquance, l’extension des zones de non-droit et la réduction sans précédent des moyens humains et matériels des forces de l’ordre, sans compter la mise en coupe réglée des forces armées. Au plan idéologique ? L’ouverture... à gauche alors qu’il avait été élu sur sa droite, la dictature de la police associative et la toute-puissance du politiquement correct, qu’il avait fait mine de combattre durant sa campagne électorale. Enfin ou presque, car nous n’avons pas été exhaustifs, l’instrumentalisation de la religion, dans le seul dessein d’imposer le multiculturalisme, tandis qu’avec l’aide du MEDEF, il bradait notre modèle social chrétien en remettant en cause la spécificité du repos dominical. Et nous n’avons parlé ni de son mépris proclamé de la culture et de la langue françaises, ni de son désintérêt pour la francophonie... Que le lecteur nous pardonne ce que nous aurions oublié. Le hollandisme ne fait que s’inscrire dans les pas du sarkozysme. Soutenu par Manuel Valls, le MEDEF ne vient-il pas d’en rajouter sur le travail le dimanche et les fêtes chrétiennes ?
Hortefeux a comparé notre grand homme à De Gaulle : ne serait-ce pas plutôt l’Usurpateur revenant de l’île d’Elbe, tant sont nombreux depuis quelques jours les ralliements qui se déclarent sur le chemin qui le mène du Cap Nègre à sa prochaine déclaration télévisée ? Voulant donner une onction presque bonapartiste à l’aventurier, des proches lui déconseillent de briguer la présidence de l’UMP comme un vulgaire politicien pour penser directement à la présidentielle... Il est vrai que si les événements se précipitaient...
Un seul souhait : que cet oiseau de malheur voie son vol (très médiatisé) jusqu’à l’Elysée stoppé net. La justice ferait très bien l’affaire. A défaut, il ne faudra pas hésiter à rappeler sans relâche à nos concitoyens l’imposture que constituerait le retour d’un homme d’Etat à ce point perclus de convictions qu’on ignore encore sur quelle ligne politique (droite forte, droite molle ou centre) il tentera d’attraper ces gogos d’électeurs.
François Marcilhac - L’AF 2893
http://www.actionfrancaise.net/craf/?BLOC-NOTES-DE-L-AF-2893-PAS-LUI
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Editorial de L’AF 2893 : Retour à la IVe
Le vote de confiance de ce mardi 16 septembre a marqué le retour aux institutions de la IVe république. Fragilisé par des frondeurs que seule la peur des risques encourus a modérés — ne pas être réélus en cas de dissolution —, Manuel Valls sait qu’il doit désormais compter avec les humeurs de députés socialistes qui ne se font plus aucune illusion sur l’échec du quinquennat de François Hollande.
Triste fin pour un parlementarisme qu’on prétendait avoir définitivement « raisonné » !
Si pour l’heure le risque d’une victoire du FN en cas d’élections anticipées est largement fantasmé — Valls est un habitué de la dramatisation : il y voit un moyen, d’ailleurs de moins en moins efficace, de contenir des troupes de plus en plus maigres —, il n’en reste pas moins que, affaiblie par le quinquennat, la Ve république n’a plus aucun anticorps à opposer à la résurgence du régime de partis dont les responsables, paniqués, ne savent plus que crier « Sauve qui peut ! ». D’autant qu’ils assistent, impuissants, à la débandade généralisée de leurs électorats traditionnels, devant leur double complicité dans l’abandon de notre souveraineté politique à des instances supranationales et la décomposition économique, sociale et morale de la nation.
Le mépris des Français pour leur classe politique n’a jamais été aussi profond. Comme la rouille finit par tenir le fer qu’elle ronge inexorablement, le jeu des partis, qui ronge nos institutions, permet encore à la Ve république de maintenir les apparences de la stabilité, avant l’effondrement final. Un seul devoir : ne pas nous laisser surprendre.
François Marcilhac - L’AF 2893
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2893-Retour-a-la