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élections - Page 621

  • Convaincre, gagner, ne rien lâcher

    Un certain de nombre de médias et de personnalités du PS sont tombés à bras raccourci sur le magazine Valeurs actuelles au sujet du sondage publié la semaine dernière dans ses colonnes donnant Marine à égalité face à M. Hollande au second tour de la présidentielle…mais indiquant aussi que le président sortant serait battu au premier dans tous les cas de figure. Il serait  devancé à la fois par la présidente du FN et par le candidat de l’UMP (Fillon, Juppé ou Sarkozy). Or  le sondage Ifop, non contesté celui là, réalisé pour Le Figaro les 3 et 4 septembre indique pareillement  que « Marine le Pen serait en tête au premier tour en 2017. Largement, dans tous les cas de figure et quel que soit son adversaire à droite », avec un score oscillant entre 28% et 32%. En déplacement cette fin de semaine à Bologne en Italie pour un rassemblement de la « gauche européenne », Manuel Valls n’a pas caché son inquiétude: « En France, l’extrême droite et Marine Le Pen sont aux portes du pouvoir (…). Ce sont les plus faibles qui seraient les premiers à en souffrir. Et ce serait aussi un coup terrible, peut-être fatal, porté à l’Europe. »

     Selon ce même sondage Ifop,  au deuxième tour, c’est une première, la présidente du Front National battrait même François Hollande (54% contre 46%). Pour autant, Marine serait battue au second face au candidat de l’UMP, quel qu’il soit.  » C’est Juppé qui l’emporterait le plus largement face à la présidente du FN, avec 64 % contre 36 %. Derrière lui, Sarkozyl’emporterait de 20 points (60 % contre 40 %). Puis Fillon, avec 57 % contre 43 % ».

     Yves de Kerdrel, patron de Valeurs actuelles a tenu cependant a faire son mea culpa, relayé notamment par le site de L’Express. Non pas au sujet du sondage présenté dans son magazine mais de sa Une consacrée à Najat Vallaud-Belkacem, intitulée « »L’ayatollah. Une marocaine musulmane à l’Education nationale ». Se disant « chagriné »  par l’assimilation de son magazine avec Minute, M. de Kerdrel a pris grand soin de détailler ses titres de respectabilité. Il a rappelé qu’il était en terrain connu avec  Mme Vallaud-Belkacem, « aussi française que moi », au motif qu’ils étaient tous deux membres d’un influent lobby anglo-saxon, bien représenté également dans l’actuel gouvernement, à savoir la « French American Foundation, Young leaders « .

    « Nous avons effectué ensemble (avec Mme Vallaud-Blekacem , NDLR)  des voyages aux Etats-Unis, j’ai appris à la connaître. Depuis, je la respecte et il s’agit d’une des rares ministres de ce gouvernement à avoir déjà dîné chez moi et avec qui j’ai des relations personnelles. A l’époque de la campagne de 2007, nous organisions chaque mois de discrets déjeuners entre membres du programme Young leaders : dans des salons privés de restaurants parisiens, NKM, Najat, Louis Dreyfus (président du directoire du quotidienLe Monde) et moi-même avions de passionnantes discussions. Je ne lui fais aucun procès en inconséquence. J’ai souvent défendu Najat auprès d’Emmanuel Macron, que j’ai connu au moment où nous faisions tous deux partie de la commission Attali, arguant auprès de lui qu’il s’agissait d’une femme structurée, dotée d’un tropisme libéral réel «  (sic).

    Défense d’autant plus audible par  Emmanuel Macron ajouterons nous,  que ce   membre de Bildelberg est aussi passé par la  French American Foundation, Young leaders comme le monde est petit ! « Nos » élites  se retrouvent il est vrai  d’accord sur l’essentiel , selon des tactiques et au sein d’écuries diverses, à savoir empêcher l’arrivée au pouvoir du Mouvement national.

     Cette peur du FN qui régne au sein du  microcosme, qui n’est autre que la peur d’un  peuple français recouvrant sa souveraineté, s’appuie sur des données tangibles.

    Ce sont en  effet désormais des  catégories jusqu’alors rétives au vote national qui franchissent le Rubicon. Cela est vrai, nous le savons, avec notamment la nette progression du vote FN chez les fonctionnaires, les retraités, les femmes,  les catholiques pratiquants.

    Cela serait aussi perceptible chez les « 260.000 électeurs » Français de confession et/ou d’origine juive, « moins de 1% de la population », selon l’enquête de l’ institut Ifop présenté par Jérôme Fourquet sur le site Atlantico le 3 septembre. Si cette étude souligne une désaffection pour la gauche que l’électorat juif soutenait majoritairement dans les années 1970 et 1980, l’Ifop enregistre désormais un « survote en faveur de la droite parlementaire » qui « constitue une vraie singularité de l’électorat juif, quelle que soit la catégorie sociale considérée au sein de cet électorat ».

     En decembre 2011, nous nous en faisions l’écho sur ce blogue, Richard  Abitbol de laConfédération des Juifs de France et Amis d’Israël, indiquait que si  « en 1981 (les juifs et/ou binationaux Franco-israéliens) ont voté à 75% pour François Mitterrand contre Giscard d’Estaing », « en 2007, ils furent plus de 80% à préférer Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal ». M. Abitbol estimait aussi  que « le Parti Socialiste, à l’origine très pro-israélien, a pris ses distances pour arriver à des positions très proches d’une certaine radicalité anti-israélienne. Cela était d’autant plus facile que c’était un sentiment largement répandu dans la société française. »

    Il en voulait pour preuve   «la décision de désinvestir trois députés socialistes d’origine juive (…) au profit d’antisionistes notoires (…). Sur quatre députés parisiens d’origine juive , trois sont destitués! En Île de France, c’est cinq députés d’origine juive qui cèdent leur place à des Verts. » M Abitbol y voyait la persistance de l’influence néfaste de Pascal Boniface, une volonté clientéliste  de conserver le vote des banlieues musulmanes.

    Si en France l’électorat  arabo-musulman et bi-national est en effet l’objet de bien des convoitises -Le Point estimait en avril dernier à environ 815 000 le nombre des binationaux algériens- Richard Abitbol pointait également l’importance du vote des binationaux franco-israéliens. « (Ils sont) 200 000 disait-il, à faire la queue devant les consulats lors de chaque présidentielle , il y a une sensibilisation particulière à la politique étrangère de la France et cela se traduit, très nettement, dans les urnes! « .

    Mais la nouveauté mise en avant par  l’ étude de l’Ifop présenté par M. Fourquet   est le fait que « Marine Le Pen a obtenu 13,5% des voix chez les Français de confession juive en 2012 (son score global fut de 18%), alors que son père Jean-Marie, candidat en 2007, n’avait recueilli que 4,4% (contre 10,6% à l’échelle du pays) ».

    Selon ce politologie, cela s’expliquerait « par la stratégie de dédiabolisation menée par le parti, l’absence de références douteuses relatives à la Shoah dans les discours de Marine Le Pen, et surtout par l’inquiétude grandissante d’une partie de la communauté juive face à la montée de l’antisémitisme islamique, vis-à-vis duquel le FN se présente comme un rempart« .

    Toutes les familles politiques étant représentées dans l’électorat juif, il faut parler non « d’un unique vote juif » mais « plutôt des votes juifs« , considère aussi l’Ifop… Il est ainsi bien connu, et Libération le relevait déjà à l’occasion  des  élections présidentielle et municipales de 1995, qu’il existe de longue date un vote important des électeurs juifs dans le sud-est de la France en faveur de Jean-Marie Le Pen.

    La babélisation accélérée de la France et les problèmes qu’elle génère ont à l’évidence contribué à légitimer les analyses et les avertissements du Front National aux yeux de tous les Français. La journaliste-essayiste Elisabeth Lévy en convenait implicitement en novembre 2011 lorsqu’elle expliquait aux dirigeants communautaires juifs, (faussement)  autoproclamés « représentatifs« , qu’il n’existe pas de « onzième commandement »  qui interdirait à un juif comme à n’importe quel autre Français, de voter FN ».

     Le 5 septembre, interrogée  sur le site du  Figaro, l’historienne « spécialiste de l’extrême droite et du révisionnisme » Valérie Igounet , évoquant le sondage  Ifop sur la présidentielle  que nous présentions au début de cet article et celui sur  » le vote juif  »  estimait que  » le fameux plafond de verre qui empêchait le Front national de devenir un parti majoritaire est en train de sérieusement se fissurer ».

      » Le FN s’adapte à d’autres champs politiques et notamment à la gauche. Aujourd’hui à l’intérieur, comme à l’extérieur, il est en train de réaliser sa mue  » mais « l’offre politique (frontiste) , elle, est toujours la même bien qu’elle se soit adaptée au contexte. Mais son apparence est plus respectable » (sic).

     « L’échec de François Hollande et la droite en capilotade ouvre objectivement un boulevard au FN note encore Mme Igounet qui, questionnée  sur le point de savoir siGianfranco Fini,  » homme politique italien qui a commencé au MSI pour finir vice-premier ministre » est  » le modèle » de Marine, répond très justement par la négative.

    « Le MSI et le FN ont une histoire commune , dont leur logo, la flamme tricolore « indique-t-elle. « Nul ne sait ce qu’il y a dans la tête de Marine Le Pen mais ceux qui observent son parti pensent évidemment au MSI devenu parti de gouvernement sous le nom d’AllianceNationale. Mais Marine Le Pen, il me semble n’a pas de modèle. Son seul modèle, c’est le sien ».

    Répétons le en effet ici, Bruno Gollnisch l’a souvent précisé, le combat opiniâtre du Mouvement  national, les sacrifices consentis par nos militants,  par notre famille politique au service de la France et  des Français d’abord,  ne visent pas à obtenir le pouvoir pour le pouvoir,  des honneurs, un strapontin, un maroquin ici ou là , mais  à mener nos idées à la tête de l’Etat.

    Gianfranco Fini une fois au pouvoir est devenu atlantiste, s’est rallié au Nouvel ordre mondial.  Il a  demandé  pardon pour des crimes qu’il n’a pas commis, accepte désormaisl’immigration invasion, a prôné la régularisation des clandestins,  s’est prononcé pour ledroit de vote des immigrés et vanté, comme il l’a déclaré en mars 2009, les vertus de  la société multiethnique et multi-religieuse!

    Alors non, définitivement  non, ce n’est pas le chemin qui sera emprunté par le Front National puisque nous n’entendons pas arriver aux plus hautes responsabilités   pour y renier nos idéaux,  nos valeurs et  notre programme.

    http://gollnisch.com/2014/09/08/lundi-2/

  • Gérard Longuet : «Hollande fera la proportionnelle»

    Gérard Longuet, qui sera candidat à la présidence du groupe UMP du Sénat après le renouvellement de septembre, estime que le président de la République n'optera pas pour la dissolution avant d'avoir changé le mode d'élection des députés.
    LE FIGARO - Manuel Valls a-t-il la majorité de sa politique?
    GÉRARD LONGUET - Apparemment, non. L'orientation sociale-libérale qu'il a affichée, et qui est conforme à ses idées d'origine, n'est pas compatible avec ce qui constitue aujourd'hui la majorité de l'Assemblée nationale. L'épreuve de force ne sera sans doute pas immédiate, mais elle est inévitable.
    Pourquoi pas immédiate?
    D'abord, parce qu'il n'y a pas actuellement d'alternative à gauche à Manuel Valls. La seule qui me paraisse susceptible d'en incarner une, c'est Martine Aubry, mais sa sensibilité n'est pas majoritaire dans le groupe socialiste, même si elle y rencontre un écho important. Ensuite, parce que je suis convaincu que François Hollande ne se mettra pas en situation de devoir affronter des législatives sans avoir au préalable changé le mode de scrutin en instaurant une très large proportionnelle. C'est le seul moyen, pour lui, de sauver un maximum de députés PS sortants de la débâcle, de chasser les frondeurs en constituant lui-même des listes avec des candidats qui lui auront fait allégeance, tout en se donnant la possibilité d'une ouverture au centre.
    Vous croyez donc que la crise actuelle peut déboucher sur une recomposition du paysage politique?
    Si ce scénario se réalisait, on passerait d'un régime présidentiel à un régime parlementaire où le premier ministre aurait pour mission de rassembler une alliance improbable, puisqu'il y aurait à la fois une extrême droite forte, une gauche divisée et des modérés soucieux de leur cohérence qui n'accepteraient sûrement pas de jouer les roues de secours. L'incertitude deviendrait la règle. Nous devons tout faire pour l'éviter alors que le courage des réformes exige la clarté.
    Concrètement, comment la droite peut-elle peser sur les événements?
    En récusant un système qui priverait l'électeur de son droit et de son devoir de choisir une majorité. Nous devons nous battre pour le maintien du scrutin majoritaire, avec un deuxième tour qui ne se jouerait qu'entre les deux candidats arrivés en tête au premier tour. Ce sont les triangulaires qui donnent au FN son rôle d'arbitre! Bien sûr, cela suppose que la droite et le centre s'entendent dès le premier tour des législatives comme lors de la présidentielle.
    Si le Sénat basculait à droite en septembre, le scénario de la dissolution pourrait-il s'accélérer?
    Juridiquement non, mais une victoire obligerait la nouvelle majorité sénatoriale à jouer un rôle de proposition et à montrer qu'une alternance constructive est possible. C'est la raison de ma candidature à la présidence du groupe UMP au Sénat.
    Peut-on refuser de gouverner quand on gagne des législatives?
    Une victoire de la droite placerait François Hollande seul face à ses responsabilités, puisque c'est lui qui en serait à l'origine. J'estime qu'anticiper la fin de son mandat ne serait une tragédie ni pour lui ni pour le pays. Cela accélérerait la clarification nécessaire.
    En 1997, lors de la victoire de la gauche aux législatives, Jacques Chirac est resté à l'Élysée…
    Oui, et ce fut un précédent fâcheux.

    Judith Waintraub

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EupAFZVlFFYbtGuoZs.shtml

  • François Hollande : la chute libre dans les sondages

    La dégringolade continue dans les sondages pour le Président de la République mais aussi pour son premier ministre. C’est le revers de la médaille de l’exercice. Tant que tout va, on se gargarise à grand coup de chiffres et de côte de popularité. Lorsque les ennuis arrivent, les études plombent davantage le bilan des politiques et les enfonce plus encore dans leur néant.

    En effet, selon le sondage mené par TNS-Sofres et publié jeudi 4 septembre, le chef de l’Etat a vu sa côte de confiance descendre à 13%. Ce qui n’était jamais arrivé encore sous la Ve République. Manuel Valls a plongé lui aussi avec un côte de popularité à 30%. La dernière enquête, parue en juillet, lui en donnait une à 44%. Le retour à la réalité est rude.

  • Marine Le Pen présidente battrait François Hollande

    C’est une première, et elle ne devrait aider le locataire de l’Elysée : dans le cadre d’un second tour Hollande – Le Pen, ce serait la candidate FN qui serait élue présidente de la république, et ce, très largement, à 54% des suffrages exprimés ! C’est le résultat sondage Ifop réalisé pour Le Figaro les 3 et 4 septembre.

    Le Figaro en donne un résultat très visuel et bien détaillé : 

    Voir le sondage 

  • UMPS, la panique, le ras-le-bol

    Encore et toujours  le double langage socialiste. Thomas Thévenoud, secrétaire d’Etat au commerce extérieur, a été  nommé il y a neuf jours. Ce  proche d’Arnaud Montebourg, membre de la commission d’enquête sur l’affaire Cahuzac, défendait il y a peu à l’Assemblée nationale la « république exemplaire » et  pourfendait  « les fraudeurs ». Il  a finalement été obligé de quitter le gouvernement car il a été révélé qu’il n’avait pas payé ses impôts pendant trois ans… Rien ne sera épargné aux Français!  « Il fut un temps pas si lointain, est-il écrit aujourd’hui sur le site des Echos, où des responsables socialistes avouaient se demander s’il serait possible de mener les réformes avec une cote de popularité durablement inférieure à 30%. Aujourd’hui, François Hollande rêverait d’être à ce niveau dans les sondages. Pour la première fois, le chef de l’Etat passe sous la barre des 20% de bonnes opinions dans le baromètre CSA pour  Les Echos  et Radio Classique . Les Français ne sont plus que 19% à dire lui faire  confiance pour affronter efficacement les principaux problèmes . Une chute de 4 points en un mois ».

    Pire encore, un autre sondage, TNS-Sofres-Sopra pour le Figaro Magazine, réalisé lui aussi avant la sortie du livre de Valérie  Trierweiler, est encore plus apocalyptique, enregistrant   un taux de popularité du chef de l’Etat  qui chute à 13% (- 5 points). Ce qui fait de luile président de la République  le plus impopulaire de l’histoire de ce baromètre, créé en 1978. Il entraîne dans l’abîme le Premier ministre Manuel Valls qui dévisse de 14 points pour atteindre 30% de bonnes opinions. Il est  désormais un chef de la majorité… nettement minoritaire dans son propre camp.

    Sur le site du Nouvel ObsOlivier Picard exhorte  les partis du Système a serrer les coudes dans la tourmente car « Marine Le Pen est prête à récupérer le rejet du politique qui n’atteint pas seulement le gouvernement et la gauche mais toute la classe dirigeante. La droite va mal, elle aussi, et a besoin de temps pour proposer au pays un projet d’alternance crédible. Une présidentielle en 2015 aurait toutes les chances de mettre la candidate Le Pen en tête au premier tour et lui garantirait un bon résultat au second quel que soit son adversaire UMP ou PS »….

    « Allons-nous lui offrir ce cadeau sur un plateau. Imagine-t-on un instant ce qu’une telle redistribution des cartes impliquerait pour la France et pour son image ? Ce serait un saut dans un inconnu particulièrement sombre dont nul ne peut présager aujourd’hui les contours et les limites ».  Nous citons ici les propos de M. Picard car ils  sont assez révélateurs del’état d’esprit d’un microcosme qui vacille sur son piédestal et qui est  en plein déni du réel.

    Une caste  et ses chiens de garde qui ne voient pas ou ne veulent pas voir  à quel pointl’image de la France justement,  entraînée vers le fond, paupérisée par les politiques menées, est déjà terriblement  abîmée à l’étranger.

    Devant cette crise du régime, le « peuple de droite » veut  pourtant le changement, maintenant!  Le scan du Figaro s’en est fait l’écho hier, « en février dernier, 40% des sympathisants de l’UMP (sondage TNS Sofres) se disaient pour des alliances locales avec le Front National. Un chiffre suffisamment élevé pour que le débat soit tranché à l’occasion du prochain congrès qui désignera le successeur de Jean-François Copé? Ça ne sera pas le cas ».

    C’était pourtant le voeu de Philippe Herlin, 46 ans, enseignant, docteur en économie se définissant comme  « libéral-conservateur » , spécialiste notamment du bitcoin et desmonnaies complémentaires. Officiellement candidat depuis juin dernier à la présidence de l’UMP, comme Bruno Le Maire et Hervé Mariton, M. Herlin a rallié l’UMP à la fin des années 2000.

    Ce  féru de musique classique  n’est pas un inconnu. Il fut candidat  du FN à Paris, participa  à la campagne de Marine lors des régionales de 2004, et collabora aux Commissions « Culture » et « Acteurs économiques » dans le cadre de la campagne présidentielle deJean-Marie Le Pen en 2007.

    Le Figaro précise que Philippe Herlin a eu l’audace de se dire « favorable à des alliances locales au cas par cas avec le Front National » tout en précisant sagement qu’il était « contre des accords nationaux » … Cela a été suffisant pour entraîner l’invalidation pure et simple de sa candidature!

    La présidente de la Haute autorité de l’UMP, Anne Levade,  a en effet expliqué dans un courrier adressé à M. Herlin que « le Bureau politique (de l’UMP, NDLR) a estimé, à l’unanimité, que ladite déclaration, dans laquelle vous vous présentez comme un favorable à des accords électoraux avec le FN portait atteinte à l’image de notre formation politique et constituait une faute grave de la part d’un potentiel candidat à la présidence de notre mouvement

     » L’élection serait justement l’occasion d’en parler » explique Philippe Herlin, tandis qu’ « un parlementaire membre du Bureau politique confirme qu’un débat a eu lieu à l’initiative deJean-Pierre Raffarin. Mais cet élu s’étonne et ironise: L’argument de droit me paraît léger. On se base sur la charte des valeurs de l’UMP. Mais les emplois fictifs de certains rentrent-ils en compte dans cette charte? Cet élu aurait préféré laisser Philippe Herlin candidater: Il n’aurait pas eu de parrainages de députés… ».

    Certainement.  Mais il aurait surtout rendu encore plus perceptible par sa démarche publique    l’alliance objective, implicite  qui lien entre eux les  dirigeants des  deux principales formations euromondialistes, UMP et PS,  qui se partagent le pouvoir à tour de rôle. Quant au  maintien du « cordon sanitaire » autour du FN, Bruno Gollnisch en a reçu de nombreux témoignages,  c’est peu de dire que  les électeurs de droite, mais aussi de nombreux cadres intermédiaires et élus de l’UMP,  sont très nombreux à ne pas le  comprendre et à s’en agacer.

    http://gollnisch.com/2014/09/05/vendredi-2/

  • Accords UMP-FN : l’homme qui voulait faire tomber le mur

    Aucun mur, aucun dogme ne peut résister à la réalité. L'UMP-RDAvivra elle aussi une terrible perestroïka.  

    À l’UMP, on peut tout accepter : repris de justice, incompétents, petits tricheurs, gros magouilleurs et même putschistes d’opérette, voire perdants professionnels. Mais un homme qui veut sortir des sentiers battus, un homme qui veut sortir du piège tendu depuis trente ans par la gauche, ah ça, non !

    Cet homme de 46 ans, dont le courage politique ne doit pas être la moindre qualité, s’appelle Philippe Herlin.

    Économiste, ancien membre du FN, se définissant comme « libéral-conservateur », il avait posé sa candidature à la présidence de l’UMP en vue de la prochaine succession de Jean-François Copé. Herlin avait une proposition choc : que la droite accepte de nouer des accords (locaux), au cas par cas, avec le Front national. Soit assurer presque partout la défaite totale de la gauche. Soit faire – enfin – tomber le mur de Berlin qui entoure la droite dite de gouvernement depuis les années 1980… et qui sclérose la politique française jusqu’à l’absurde…

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  • UMP : le Bureau Politique verrouille la succession

    En février, 40% des sympathisants de l'UMP se disaient pour des alliances locales avec le Front national. Un chiffre qui nécessite que ce sujet soit débattu et tranché par les prochains patrons de l'UMP. Mais non. Favorable à des alliances locales au cas par cas avec le Front national, Philippe Herlin, 46 ans, s'était déclaré candidat à la présidence de l'UMP. La Haute autorité et le Bureau politique de l'UMP ont invalidé sa déclaration de candidature :

    «Le Bureau politique a estimé, à l'unanimité, que ladite déclaration, dans laquelle vous vous présentez comme un ‘favorable à des accords électoraux avec le FN' portait ‘atteinte à l'image de notre formation politique' et constituait ‘une faute grave de la part d'un potentiel candidat à la présidence de notre mouvement'.»

    Un parlementaire membre du Bureau politique ironise:

    «L'argument de droit me paraît léger. On se base sur la charte des valeurs de l'UMP. Mais les emplois fictifs de certains rentrent-ils en compte dans cette charte?»

    Cet élu aurait préféré laisser Philippe Heurlin candidater:

    «Il n'aurait pas eu de parrainages de députés. Tandis que là il peut prendre un avocat et faire un référé.» 

    Michel Janva

  • Des alliés du PS de plus en plus critiques

    Chez les non-socialistes présents à La Rochelle, seuls Robert Hue et Jean-Luc Bennahmias se sont posés en soutien du couple exécutif.

    « Nous sommes encore au gouvernement, mais faites attention, quand nous serons sortis, il n'y aura plus que vous ! » Cette menace de Jean-Michel Baylet lancée lors d'une table ronde sur l'union de la gauche est tombée bien lourdement sur les militants socialistes de La Rochelle. Le président du PRG - qui a obtenu 0,64 % à la primaire de 2011 et qui vient de refuser d'entrer au gouvernement parce qu'on ne lui proposait pas un poste à sa hauteur - leur a cruellement fait sentir l'isolement croissant de leur parti.

    Chez les non-socialistes, seul l'ancien communiste Robert Hue, à la tête du MUP, et l'ex-MoDem et écologiste Jean-Luc Bennahmias, désormais à la tête d'une petite formation, le Front démocrate, se sont posés en soutien du couple exécutif… Chez les poids lourds, écologistes et communistes, la rupture est largement consommée, ou menace de l'être.

    Secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts, Emmanuelle Cosse est arrivée samedi « en colère » à La Rochelle. Il faut dire que la veille, Manuel Valls avait enterré l'encadrement des loyers prévu dans la loi Alur (Duflot)… Un enterrement sur lequel il est ensuite plus ou moins revenu après un coup de boutoir de Martine Aubry. « Je ne vois pas pourquoi faire l'unité si c'est pour défendre un projet social-libéral qui n'est pas le nôtre », a-t-elle lancé devant le secrétaire national du PS, Jean-Christophe Cambadélis. Même si tous les écologistes ne sont pas sur la même ligne, le discours de Manuel Valls mercredi devant le Medef n'a pas été digéré. Cosse a presque tout autant fustigé «l'obsession de la croissance» chez Arnaud Montebourg…

    Mais c'est Pierre Laurent qui aura obtenu le plus franc succès par la vigueur de son discours. Sans se démonter, malgré les sifflets persistants de certains, acclamé par d'autres, le secrétaire national du PCF a dénoncé un premier ministre qui « rend les armes » face à «la finance et aux promoteurs immobiliers». Il s'est demandé s'il faut « enterrer Jaurès une deuxième fois » et confier au patron du Medef, Pierre Gattaz, la mission de les aider « à penser le monde de demain ».

    À l'issue du discours, Cambadélis a soigneusement replacé le débat dans sa perspective la plus prosaïque, celle des élections à venir : sénatoriales, cantonales, régionales et présidentielle… « Des débats mal maîtrisés », a-t-il prévenu, risqueraient de conduire la gauche à devoir se contenter « de consignes électorales élections après élections pour faire face au FN ».

    Sophie de Ravinel

    source : Le Figaro 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupAykkFpuTSjGKhuO.shtml

  • L'UMP face à Manuel Valls

    Hier matin, sur RFI, une interview d'Alain Lamassoure, député UMP européen, ancien président de la commission des Budgets au Parlement européen, ancien ministre des Affaires européennes et du Budget.

    A 8'42" : "Le problème de l'UMP n'est pas Nicolas Sarkozy. Le problème de l'UMP, maintenant que Manuel Valls mène la politique que nous aurions dû mener et que nous soutenons, est de savoir quelle va être son attitude vis-à-vis de Manuel Valls."

    Alors ... UMPS ?

     

    Marie Bethanie

  • Parlons franc: ce qui rassemble les patriotes…

    Il y a la Libye de Kadhafi détruite par l’Otan « grâce » à l’activisme du trio infernal Juppé-BHL-Sarkozy, aujourd’hui en plein chaos, en passe de basculer totalement aux mains des milices islamistes soutenues par le Qatar. Il y a l’Irak de feu Saddam Hussein, ravagé par l’invasion yankee de 2003, également en proie à l’anarchie sanglante depuis dix ans. Il y a la Syrie de Bachar el Assad dont l’axe atlantiste, le tandem Juppé-Sarkozy puis Fabius-Hollande voulaient le scalp et également ensanglantée par le  terrorisme, les menées de l’Etat Islamique (EI) qui a annoncé la création d’un « califat » islamique sur les territoires contrôlés en Irak et en Syrie. Une population syrienne livrée à son tour depuis trois ans aux exactions (tortures, mutilations, viols, crucifixions, exécutions de masse…) des djihadistes. Selon le récent rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, plus de 191 000 personnes ont été tuées en Syrie entre mars 2011 début du conflit, et avril 2014, lequel déplore  la « paralysie internationale » qui encourage les « assassins ».

    Plus de trois millions de Syriens auraient fui leur pays pour échapper au terrorisme. En outre, selon le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR), 6,5 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, ce qui signifie que près de 50 % des Syriens ont été contraints de quitter leur domicile

    Face à ces réactions en chaîne catastrophiques, dans lesquelles la responsabilité des Etats-Unis est plus qu’évidente, Barack Obama a annoncé jeudi dernier qu’il n’avait « pas encore de stratégie » concernant des frappes aériennes en Syrie pour endiguer l’avance de l’EI, désormais nouvel ennemi commun de Damas et de Washington? Barack Obama a indiqué que son pays voulait « offrir aux gens en Syrie une alternative à Assad ou l’EI » et qu’il entendait « continuer à soutenir l’opposition modérée » (sic).

    Sur le site La Voix de la Russie Leonid Issaïev, du Haut collège d’économie, déclarait il y a quelques jours que  » les Etats-Unis qui bombardent à présent les positions de l’Etat islamique (EI) en Irak et le gouvernement de Damas qui combat les terroristes en Syrie se sont retrouvés du même côté de la barricade. » « L’opposition (syrienne, ndlr), épaulée autrefois par les Etats-Unis, a tout simplement montré son vrai visage. Et nous avons constaté que les Américains avaient formé durant la première année du conflit syrien ces mêmes forces terroristes qu’ils bombardent à présent en Irak et que les troupes de Bachar el-Assad bombardent en Syrie. Ainsi, les USA ont commis une fois de plus la même erreur au Proche-Orient ».

    Jeudi dernier également, notait Ivan Rioufol sur son blogue le lendemain, c’était au tour de François Hollande d’appeler  » à une large alliance contre les djihadistes, en oubliant qu’il y a un an il proposait de bombarder le régime du syrien Bachar el-Assad, qui leur résistait pourtant« .

    Après avoir avoué il y a peu que les rebelles anti Assad, et partant des djihadistes,  avaient été  armés par la France à sa demande,  le chef de l’Etat a en effet affirmé  son souhait de la  tenue d’une  « conférence internationale à Paris« , pour organiser la coordination de l’action internationale contre l’Etat islamique, sur les plans humanitaire, sécuritaire, militaire.

    Quant à l’UMP, une  délégation  conduite par François Fillon et Pierre Lellouche est actuellement en Irak,  appelant désormais comme  la diplomatie américaine   à la destruction de l’Etat Islamique, ce Frankestein aujourd’hui hors de contrôle (?).

    Fort bienmais il s’agit aussi de rappeler avec Bruno Gollnisch que l’alignement  de la droite et de la gauche atlantistes au pouvoir  sur les menées de Washington  rend  l’UMPS en partie responsable de la montée du djihadisme en Irak et en Syrie.

    Dans ce contexte, M. Rioufol  pourfend dans son billet les « promoteurs du multiculturalisme » en France qui fait le jeu de « l’islam politique »,  mais  affirme aussi que  » l’Europe, les États-Unis, Israël, la Russie partagent le même ennemi, qui prétend parler au nom de l’islam. À ces pays de faire bloc et de bouleverser les rapprochements, y compris sans doute avec l’Iran chiite ». Alliance avec le Satan iranien chiite pour faire pièce au terrorisme des extrémistes sunnites que certains experts américains défendent depuis des années…

    Fidéle à son habitude, l’éditorialiste du Figaro  dénonce aussi dans son article le « FN », au motif que « ses obsessions antilibérales et anti-atlantistes le rendent incongru en économie et en diplomatie (sic), le choc des civilisations invitant à la solidarité avec le monde libre« . C’est déjà au nom de cette « solidarité avec le monde libre », que M. Rioufol avait soutenu naguère les interventions militaires américaines en Irak et en Afghanistan…

    Certes, les exemples historiques ne manquent pas, un péril nouveau peut faire naître des alliances conjoncturelles . Mais rappelons ici comme nous l’avons déjà fait, qu’uneopposition nationale qui ne renonce pas à faire entendre la voix d’une France indépendante et se méfie des discours simplistes, ne saurait justement communier dans l’atlantisme et avaler sans le recul nécessaire la propagande des néo-cons, l’instrumentalisation de la théorie sur le choc des civilisations...au nom de laquelle il fut notamment décidé d’abattre les régimes (laïcs!) irakien et syrien.

    Il se trouve aujourd’hui  certains médias (c’est de bonne guerre…) pour tenter de faire des différences d’approches ou à tout le moins d’analyses et de perceptions sur les évènements du proche-orient, le conflit israélo-palestinien, un probléme majeur au Front National! A la vérité, cette question interesse peu, voire pas du tout, la majorité des électeurs gaulois et n’est pas un facteur déterminant du vote FN (ou non), même si elle reste un sujet clivant,  important  pour  la  frange la plus politisée de l’électorat .

    Le site de Marianne, sous la plume de Romain Massa, a donc tenté, comme l’ont fait avant lui certains de ses confrères,  de dresser un état des lieux samedi, « car cet été, le parti (le FN, NDLR) est apparu (c’est peu dire) tiraillé (au sujet du conflit israélo-palestinien, NDLR). Un de ses conseillers, Aymeric Chauprade, est même allé jusqu’à publier un texte sur le sujet enterrant le FN à papa » (sic). « (…) Chauprade reprend (…) l’image d’un FN rempart pour les juifs de France . Mais il va plus loin et formule une position claire et nouvelle sur le conflit israélo-palestinien. Il fustige ainsi un Hamas qui met volontairement ses civils en danger » (…).

    « Finie l’époque d’une bande de Gaza assimilée à un camp de concentration par Bruno Gollnisch et Jean-Marie Le Pen. Finie l’époque aussi où Chauprade lui-même déclarait que la France vit une épuration sourde de ceux qui ne vont pas dans le sens des intérêts américains et israéliens  et qu’il connaît la souffrance cruelle et humiliante infligée par Israël aux Arabes, Libanais ou Palestiniens. On était alors au tournant des années 2010″.

    « Le FN aurait-il fini par choisir son camp entre Israéliens et Palestiniens, entre juifs et musulmans puisque dans ce parti on mélange allègrement ces deux sujets » croit savoir  M. Massa, qui décidemment….mélange tout.

    « Car le Front avance-t-il – l’opération militaire menée à Gaza l’aura montré de façon éclairante cet été – est toujours tiraillé entre, pour être un peu caricatural, la ligne quenelle, du nom du geste popularisé par Dieudonné et reprise par Alain SoralJean-Marie Le Pen etBruno Gollnisch et la seconde, celle de Louis Aliot qui n’hésite pas à mettre en avant ses origines juives et s’était rendu en Israël pendant la campagne présidentielle de Marine Le Pen ».

    « Contacté par Marianne« , poursuit-il, « Florian Philippot qui à ce moment-là est justement en compagnie de Marine Le Pen assure que  la position du FN est la même que celle de la campagne de 2012, le texte de Chauprade est une position personnelle, il n’y a pas de débat pour Marine Le Pen et moi-même ».

    Soyons donc un peu pédagogue et rassurons M. Massa. On peut juger très néfaste que le Hamas ait pris le contrôle de Gaza en 2007, avec l’assentiment d’une très large fraction des gazaouis, mais là n’est pas le fond de la question. Marine, Bruno,  les dirigeants du Front l’ont déjà dit et répété mille fois,  défendent le droit à l’existence d’Israël, le droit pour les Israéliens de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues et des droits bien évidemment symétriques pour les Palestiniens, musulmans et chrétiens. La solution ditedes deux Etats.

    Libre à chacun ou non de juger ensuite, à la lumière de la récente intervention militaire de tsahal, et comme l’a dit Bruno Gollnisch interrogé par Marianne, « un peu angélique la manière qu’a Chauprade de reprendre le discours officielle des autorités israéliennes ».Le débat peut avoir lieu, il  sera en toute hypothèse tranché par la présidente du FN dans le cadre de l’élaboration de son programme pour la présidentielle de 2017. Il  a d’ailleurs toujours peu ou prou existé au FN, qui comme son nom l’indique est un rassemblement d’hommes et de femmes de sensibilités diverses, mais rassemblés, soudés, unis dans la défense de notre identité, souveraineté et indépendance nationales. Ce qui rassemble les patriotes Français au sein du FN est bien plus fort que ce qui les divise.

    Dans les faits, il est donc  possible de partager  l’avis de l’historien israélien Zeev Sternhell , bien connu pour ses travaux étayés sur le nationalisme français et le fascisme, interrogé sur le site du Monde le 8 aout dernier au sujet du conflit israélo-palestinien. Cette « conscience de la gauche israélienne » expliquait alors qu’il « (fallait) profiter de l’énorme fossé entre (les) moyens (militaires de l’Etat hébreu, NDLR) et ceux du Hamas, qui restent des moyens primitifs par rapport à (tsahal, NDLR), armée hypermoderne et superpuissante, pour lancer l’idée d’un accord global. Pas quelque chose qui nous oblige dans six mois ou deux-trois ans à revenir à Gaza. Mais c’est précisément ce que notre gouvernement, qui est le plus à droite qui ait existé en Israël, ne veut pas. La droite israélienne ferait passer Mme Le Pen et le Front National pour une bande de gauchistes à côté d’elle »!

    « Nétanyahou affirmait-il encore, veut éviter la création d’un Etat palestinien viable. C’est son objectif historique et il le fait de différentes façons. Il refuse de négocier avec Abou Mazen et l’Autorité palestinienne. C’est dans ce cadre que s’inscrit sa demande que les Palestiniens reconnaissent Israël comme Etat juif. En quoi est-ce leur problème ? C’est une exigence que nous n’avons jamais présenté par le passé. On dit bien Etat d’Israël ou Israël. Il n’a jamais été question d’Etat juif. Cela revient à obliger les Palestiniens à reconnaître que les juifs sont propriétaires de cette terre qui leur appartient par l’histoire et à reconnaître leur défaite historique en 1948. Si l’Etat est juif, il n’est donc pas arabe ».

    Bref, il est loisible de comprendre ceux qui affirment que le jusqu’auboutisme contre-productif  d’un Netanyahou, de ses alliés extrémistes est aussi un facteur de guerre, de malheur, de souffrances et de déstabilisation majeure pour toute la région.

    http://gollnisch.com/2014/09/02/mardi/