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élections - Page 622

  • Et si la victoire du FN n’était que l’étincelle ?

    Pour relever ce pays, il va bien falloir passer outre les « anti-France » de tous bords. Quitte à mettre en place un régime plus autoritaire.   

    L’analyse de Nicolas Bonnal sur Boulevard Voltaire a le mérite de poser la question essentielle. Que se passera-t-il en cas de victoire FN en 2017 ? Pour lui, deux solutions : la soumission du FN au système ou la guerre civile.

    Si Marine Le Pen arrive au pouvoir, elle ne pourra gouverner. Dès le lendemain de l’élection, toute la fonction publique sera en grève, les trains bloqués, les profs dans la rue avec leurs élèves. Les journaux tireront à boulets rouges, la Bourse s’écroulera, de grandes manifestations seront organisées partout en France, les gauchistes de tout poil seront hystériques, rejoints par le monde de la finance et du grand capital. Les législatives seront un échec et elle sera poussée à la démission. Pas de guerre civile et pas de renoncement. Juste un grand mur infranchissable.

    Pourtant, pour relever ce pays, il va bien falloir passer outre les « anti-France » de tous bords. Quitte à mettre en place un régime plus autoritaire et à réduire le pouvoir de nuisance de certains pour un temps.

    Vu l’état de délabrement de la maison France, n’importe quel maçon vous dira qu’il est plus simple de démolir pour reconstruire. « Du passé faisons table rase », dit la chanson. Ces trente dernières années et leur lot de trahisons et de renoncements doivent complètement disparaître. Il faut recommencer à plat sur des bases solides. Marine Le Pen respecte bien trop les règles du jeu, elle n’a pas l’étoffe d’un chef d’État en guerre. Elle laissera s’écrouler la Ve République sous l’assaut des opposants et c’est tout ce qu’on lui demande.

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  • Front national : On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs

    « Un tel bouleversement a un nom, même si on ne le prononce jamais afin de ne pas effrayer les braves gens : ce nom est révolution. »

    Dans Boulevard Voltaire Nicolas Bonnal, favorable au Front national, explique qu’à tout prendre il ne faut pas souhaiter… sa victoire car les banques et le pouvoir américain dresseraient «un mur, plus haut et plus électrifié que le Mur de Berlin». L’essayiste espagnol Javier Portella ne partage pas ce point de vue. Pour lui «on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs» et il faut accepter le principe d’un grand bouleversement. Au passage Portella rappelle que «toutes les révolutions que l’histoire a connues (qu’elles aient été vertueuses ou crapuleuses) se sont produites, d’abord, dans un seul pays qui, isolé, a dû faire face à des ennemis internes et externes». Un texte à lire et à méditer.
    Polémia

    Le 25 août – au lendemain de la Saint-Barthélemy, comme l’auteur le souligne avec intention– il est paru sur Boulevard Voltaireun article signé Nicolas Bonnal et intitulé «La victoire du Front national est-elle souhaitable ?» dont l’importance me paraît incontestable… même s’il me faut contester tout à fait ses conclusions  :

    http://www.bvoltaire.fr/nicolasbonnal/victoire-du-front-national-souhaitable,100739

    Celles-ci mènent l’auteur, qui partage pourtant les vues du Front national, à souhaiter… sa défaite. Pour une seule raison : la crainte d’effaroucher nos puissants ennemis – les banques et le pouvoir américain –, qui dresseraient «un mur, dit-il, plus haut et plus électrifié que le Mur de Berlin» afin d’empêcher les bouleversements de politique, d’économie et de société qu’entraînerait la victoire du Front si celui-ci était conséquent, bien entendu, avec lui-même.

    A suivre un tel raisonnement, nous sombrerions alors dans la paralysie la plus complète – pire : dans la servitude volontaire – jusqu’à la fin des temps. Ce n’est pas là l’intérêt de l’article. C’est dans ses prémisses.

    Oui, c’est vrai, personne ne l’a jamais dit, et il est grand temps de le dire : l’arrivée du Front au pouvoir – la chose semble désormais imparable, quelle qu’en soit la date – ne devrait pas se borner à quelques retouches par-ci, à quelques remaniements par-là. Si le projet du Front est sérieux, si ce n’est pas de la frime, s’il ne consiste pas à rafistoler un peu la façade pour mieux laisser la maison intacte, ce projet ne peut que conduire à un grand, à un profond bouleversement politique, social, économique, culturel.

    Un tel bouleversement a un nom, même si on ne le prononce jamais afin de ne pas effrayer les braves gens : ce nom est révolution. Une révolution, certes, voulue dans l’ordre, entreprise dans la légalité. Mais révolution quand même.

    Serait-ce donc une révolution pacifique, qui n’aurait à connaître ni heurts ni affrontements ? Voilà ce que Nicolas Bonnal met en doute. Il a raison. Devant un tel bouleversement, rappelle-t-il, ni le pouvoir de l’argent ni celui de l’empire d’outre-Atlantique – celui des banlieues non plus – ne vont rester les bras croisés. Que peuvent-ils faire ? Jusqu’où peuvent-ils aller ? De quelle nature serait ce mur «plus haut que le Mur de Berlin» qu’ils vont sans doute tenter de dresser ? On n’en sait rien, certes, mais il est légitime de tout craindre – et donc de tout prévoir.

    Ce qui, par contre, n’est pas du tout légitime, c’est qu’une telle crainte nous fasse baisser, frileux et peureux, les bras. Il y a des risques, c’est vrai, et il serait fou de l’oublier. (Les risques sont même là avant toute prise effective du pouvoir : les assassinats, par exemple, du leader identitaire Pim Fortuyn, alors que sa popularité montait en flèche, et du cinéaste Theo van Gogh au Pays-Bas sont là pour nous le rappeler ; peu importe, d’ailleurs, quels aient été les commanditaires derniers des crimes : des islamistes du Grand Remplacement ou d’une tout autre nature.)

    Il faut rappeler les enjeux et les risques auxquels il faudra un jour faire face. Mais pour une seule raison : pour mieux y parer le moment venu. Il faut également rappeler que toutes les révolutions que l’histoire a connues (qu’elles aient été vertueuses ou crapuleuses) se sont produites, d’abord, dans un seul pays qui, isolé, a dû faire face à des ennemis internes et externes.

    Il faut rappeler, en un mot, qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Déteste-t-on les éclaboussures des œufs ? Tient-on à garder la cuisine toute proprette et douillette ? Alors, de grâce, qu’on ne fasse surtout pas d’omelette ! Si l’on est timoré, qu’on reste pataugeant dans ses craintes. Mais à une seule condition : celle de savoir que rien ne va alors changer et qu’on va se retrouver, au lendemain d’une «éclatante victoire électorale», Gros-Jean comme devant.

     Javier Portella, 29/08/2014

    Voir aussi : Front national : vers les grandes turbulences ?

    http://www.polemia.com/front-national-on-ne-fait-pas-domelette-sans-casser-des-oeufs/

  • Leur peur du peuple

     Il paraitrait, si l’on en croit un sondage Ifop publié dans leJournal du Dimanche que 75% des Français auraient  unemauvaise opinion du PS, pratiquement autant  du FN (74%) et plus de deux sondés sur trois   (67%) jugeraient  tout aussi sévèrement l’UMP.  Il est légitime de « s’étonner » des résultats de cette enquête au regard des  résultats du scrutin des européennes qui a placé l’opposition nationale largement en tête.  Mais nous pouvons aussi y voir  la confirmation selon laquelle le FN a encore un gros travail pédagogique à fournir pour convaincre nos compatriotes, et notamment le premier parti de France, celui des abstentionnistes. Selon une autre enquête Ifop, parue également hier dans Dimanche Ouest-France, 72 % des sondés trouveraient que le PS ne soutient pas suffisamment le gouvernement… alors même que huit Français sur dix, selon des sondages récurrents, ont une mauvaise opinion du chef de l’Etat et qu’une large majorité conteste la politique de l’équipe Valls. Reste qu’à l’instar d’une UMP à la dérive et ravagée par la guerre des chefs, le PS a encore donné de lui une image bien lamentable de divisions et d’errance programmatique à l’occasion de son université d’été de La Rochelle cette fin de semaine. Les gesticulations démagogiques d’un Manuel Valls à la tribune dimanche, tentant de concilier avec beaucoup de rouerie et de métier l’inconciliable pour éviter les sifflets, ne changent rien à cette réalité, bien au contraire.

    Un spectacle qui contraste fortement avec le volontarisme affiché par Marine Le Pen àBrachay (Haute-Marne) samedi lors de son allocution (consultable sur le site du FN). La présidente du Front National s’est dite prête à assumer la responsabilité du pouvoir en cette période ou  » l’instabilité ministérielle revient comme au temps de la IVe République ». « Le gouvernement Valls 2 n’est qu’une illusion de changement. Ça ne tiendra pas. Valls 2 tombera car il s’écrasera sur le mur de la réalité « , a-t-elle prédit.

    Selon un sondage publié dans Le Parisien, deux tiers des personnes interrogées appellentFrançois Hollande à dissoudre l’Assemblée nationale, et sur Sud Radio (émission en ligne sur notre blogue), Bruno Gollnisch affirmé que dans cette hypothèse, à l’heure ou l’UMP« est divisée, empêtrée dans différents scandales », « il n’est pas absolument impossible que nous (le FN, NDLR) accédions aux responsabilités du pays ». La capacité d’attraction de l’opposition nationale lui permettant même de tabler sur un certain nombre de ralliements, de « droite », comme de « gauche »…

    « Je n’envisage pas d’entrer (dans un gouvernement de cohabitation) a affirmé Bruno Gollnisch. J’envisage que nous en formions un. Le président de la République est tenu politiquement d’investir un gouvernement qui a la confiance du Parlement. Si le Front National, éventuellement avec des alliés, gagnait les élections, bien évidemment le président de la République serait tenu d’investir un tel gouvernement. À ce moment-là, il devra se soumettre ou se démettre. Soit c’est pour lui une situation insupportable et il se démet, soit il se soumet à la volonté exprimée par les Français. » « La dissolution est un mécanisme constitutionnel. Ce n’est pas un putsch, pas un coup d’État, pas une crise de régime. C’est un recours au peuple. Comment pourrait-on dire qu’en ce moment il n’est pas justifié ? »

    L’idée même de la légitimité et de la crédibilité de l’alternative nationale ne cesse en tout cas de se renforcer. Si l’on en croit l’enquête du CSA pour le site Atlantico mise en ligne le 30 août, 28 % de nos compatriotes (score identique pour Nicolas Sarkozy, de 37% pour Alain Juppé) souhaiteraient que Marine Le Pen ait à l’avenir plus d’influence sur la vie politique française, la plaçant ainsi dans le trio de tête. Mieux encore, rapporte Atlantico, « Près de quatre Français sur dix se disent d’accord avec les idées de Marine Le Pen, 39% sont très souvent d’accord avec ses prises de positions » et déjà  » un Français sur trois pense qu’elle est capable de réformer le pays« . « Les Français sollicitent toujours plus d’influence politique pour Marine Le Pen face aux déceptions récurrentes des mesures gouvernementales. »

    De quoi faire paniquer les petits marquis de l’UMP, comme l’ancien ministre du LogementBenoist Apparu, qui a déclaré samedi: « Soyons sérieux (sic), madame Le Pen peut dire ce qu’elle veut, elle est loin de gagner », « elle veut juste se donner un peu de respectabilité ». »La méthode Coué ça marche toujours », mais « je rappelle qu’elle a gagné 5 villes » aux élections municipales, la présidente du FN « est loin des 289 députés qu’il lui faudrait » pour avoir la majorité à l’Assemblée nationale.

    Certes, mais c’est justement le scandale anti-démocratique de la non représentativité du parlement, lui même devenant une simple chambre d’enregistrement des diktats bruxellois, la manière dont le suffrage populaire est bafoué qui indigne un nombre croissant de nos compatriotes. Et qui manifeste clairement à quel point ce Systéme à bout de souffle est illégitime et condamné à court ou moyen terme.

    Bruno Gollnisch le rappelait aussi sur Sud Radio, « le chef de l’État et le Gouvernement n’ont plus la confiance des Français. S’ils l’ont eue, ils l’ont perdue. Ce n’est pas le fait de changer deux ou trois ministres qui va changer la donne. La Constitution est claire. L’article 12permet au peuple de modifier la composition de la représentation nationale. Quand 6 millions d’électeurs sont représentés par deux députés, ce n’est pas sérieux! »

    Faisant écho aux angoisses de l’UMP, Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, lançant un fraternel signal de détresse, a appelé samedi sur Europe 1ses amis à  serrer les rangs face aux patriotes. « Les propos de Marine Le Pen doivent nous faire prendre en compte la réalité a-t-il déclaré : c’est l’extrême droite qui est aujourd’hui en embuscade des croche-pieds que se donne la gauche« .

    Pour M. Le Roux, si l’hypothèse d’une cohabitation Le Pen-Hollande en cas de dissolution a « fort peu de chances, voire pas du tout de chances de se réaliser », il met cependant en garde : « Je n’ai rien à craindre des votes qui vont arriver à l’Assemblée… sauf si une partie de la gauche décidait de faire chuter la gauche ». « C’est là que j’appelle à la responsabilité dans notre débat parce que si nous ne savons plus le maitriser, c’est notre pays que l’on met en danger », a-t-il poursuivi avec solennité.

    M Le Roux s »amuse donc à (se) faire peur en imaginant que ce sont les députés frondeursdu PS qui seraient en capacité de faire chuter le gouvernement, et non les propres échecs de celui-ci. Tout le monde le sait, les pseudo frondeurs crient à la trahison des catégories populaires mais ne prendront pas la responsabilité de s’opposer concrètement au gouvernement Valls II au risque de le faire chuter…et d’être balayés à leur tour dans les urnes en cas de législatives anticipées… Une peur du peuple qui n’empêchera pas le danger de son réveil pour les rentiers de l’UMPS.

    http://gollnisch.com/2014/09/01/lundi/

  • Allemagne : les anti-euro vont siéger dans un parlement régional

    Les opposants allemands à l’euro ont fait pour la première fois leur entrée dans un parlement régional, à l’issue d’un scrutin dimanche en Saxe (est), où les conservateurs de la chancelière Angela Merkel ont facilement conservé la majorité.

    Selon des résultats partiels diffusés par les chaînes de télévision publiques ARD et ZDF à 21H15 heure locale (19H15 GMT), le parti anti-euro Alternative für Deutschland (AfD), créé au printemps 2013, a obtenu entre 9,9 et 10% des voix, tandis que les chrétiens-démocrates (CDU) de Mme Merkel récoltaient entre 39,2 et 39,8% des suffrages (contre 40,2% il y a 5 ans).

    "C’est un super résultat", s’est félicité Bernd Lucke, le professeur d’économie qui a fondé l’AfD. "C’est le moment pour un nouveau parti en Allemagne", a estimé cet homme, âgé de 52 ans, qui a régulièrement attaqué, sans succès, les plans de sauvetage de l’euro devant la Cour constitutionnelle allemande.

    Son parti, qui a fait de la fin de l’euro son cheval de bataille, avait déjà effectué une percée aux élections européennes du 25 mai, à l’issue desquelles il avait obtenu sept députés au Parlement européen. Il avait échoué de peu à dans sa tentative d’entrer au Bundestag, aux législatives fédérales de septembre 2013.

    La tête de liste de l’AfD en Saxe, Frauke Petry, une chimiste de formation de 39 ans, mère de quatre enfants, a tenté d’étoffer le discours de son parti, incitant notamment les couples à avoir plus d’enfants, la population allemande vieillissant à un rythme accéléré. L’AfD milite également pour le développement des référendums d’initiative populaire, par exemple sur la construction de mosquées et de minarets. Des thèmes qui font dire à la majorité des Allemands que l’AfD est un parti nationaliste et populiste. [....]

    La suite sur actu.orange.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Allemagne-les-anti-euro-vont

  • Valls II ne survivra pas à l'hiver, affirme Marine Le Pen

    La nouvelle équipe de Manuel Valls n'aura pas de majorité pour survivre aux échéances législatives de l'automne, veut croire Marine Le Pen, qui se dit prête à gouverner si le Front national devait être porté au pouvoir par un scrutin anticipé.

    La présidente du FN, qui faisait sa rentrée politique samedi à Brachay, en Haute-Marne, où elle avait obtenu son score le plus élevé à la présidentielle de 2012, a affirmé que son parti était prêt à diriger le pays en cas de dissolution de l'Assemblée nationale.

    Si l'hypothèse semble exclue par François Hollande et si la plupart des figures de l'UMP n'y paraissent pas favorables, confrontées qu'elles sont à la reconstruction de leur parti, Marine Le Pen estime une dissolution inévitable à court terme.

    Devant les militants venus l'applaudir, celle qui est donnée en tête au premier tour de l'élection présidentielle de 2017 par certains sondages a dressé le portrait d'une France malade sur les plans économique et sociétal.

    Puis elle s'est attaquée aux socialistes au pouvoir, qui vivent une université d'été tendue après un remaniement sur fond de contestation, par l'ex-ministre de l'Economie Arnaud Montebourg notamment, du cap économique choisi.

    "En cette rentrée 2014, alors qu'aucun des problèmes que j'évoque n'est en passe d'être réglé, vient s'ajouter une terrible crise politique, une crise de régime même", a lancé la présidente du Front national.

    "Le gouvernement n'est plus seulement critiqué par l'opposition (...) Il l'est de l'intérieur, de l'intérieur même de sa majorité et il l'est désormais en son sein-même", a-t-elle dit.

    "Le pouvoir est nu, le roi François Hollande est nu, mais le prince aussi, Manuel Valls, est nu, contraint de faire un nouveau gouvernement alors que le précédent n'a même pas passé l'été. Et le nouveau ne survivra pas à l'automne ou à l'hiver, je vous le dis, ça ne tiendra pas."

    "Comme Valls I, il tombera car il s'écrasera sur le mur de la réalité", a-t-elle encore dit, fustigeant notamment l'arrivée au ministère de l'Economie d'Emmanuel Macron, signe selon elle d'un "ancrage dans l'ultralibéralisme le plus brutal, le plus stupide, le plus injuste."

    Réitérant les appels à la dissolution lancés par différents responsables du FN ces derniers jours, Marine Le Pen s'est dit convaincue de pouvoir remporter un scrutin anticipé après la victoire de son parti aux élections européennes de mai dernier.

    Elle a accusé les ténors de l'UMP, dont beaucoup disent ne pas souhaiter une dissolution, de ménager leur ambition en vue de 2017 et s'est offert une posture de femme d'Etat en se disant prête à prendre le pouvoir.

    "Si le peuple nous donne à l'Assemblée nationale une majorité pour gouverner, et bien nous gouvernerons", a-t-elle dit sous les applaudissements de son auditoire. "Nous ferons tout notre possible avec les moyens dont nous disposerons. Nous ne fuirons pas comme ces lâches nos responsabilités."

    "En pleine tempête, un capitaine ne peut refuser de prendre le commandement. C'est bien dans ces heures-là que l'on comprend de chacun s'il est ou non un homme d'Etat qui a ou non le sens de l'intérêt supérieur de notre pays."

    "Je suis d'une trempe suffisamment solide pour ne pas reculer devant les épreuves et comptez sur moi pour prendre sans hésitation la mesure du destin que le peuple me confiera. Jamais je ne me déroberai", a-t-elle conclu.

    source : Reuters via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupAuFllEEvuAcaudA.shtml

  • La Rochelle : ils sont venus, ils sont tous là, pour voir mourir la mamma…

    Alors, qu’est-ce qu’on fait : on dissout et on se casse, ou on plonge dans la cohabitation adultérine jusqu’à la fin du quinquennat ?   

    On dit que l’Histoire ne repasse jamais les plats. C’est à voir… Celle de La Rochelle, en effet, est riche d’enseignements.

    La Rochelle fut l’une des grandes marmites du protestantisme, enfant de la protestation, et de ce fait victime de sièges mémorables de la part d’un pouvoir aux abois. Le cardinal de Richelieu soi-même campa à ses portes, élevant une digue pour couper la ville de ses alliés tandis que le maire – déjà – opposait aux gouvernants de la France une résistance héroïque.

    Comme le chien de la bible qui retourne, obstiné, à ses vomissures, le Parti socialiste fait chaque année son pèlerinage à La Rochelle. Et chaque année explosent guerres de religion et querelles de chapelle. Et chaque année le maire fait dissidence. Cette fois, le nouvel élu Jean-François Fountaine (DVG) a été privé d’apéritif pour s’être maintenu aux municipales contre la candidate officielle du PS. Son prédécesseur, qui soutenait Ségolène Royal, fut battu aux législatives par son adjoint Olivier Falorni, soutenu, lui, par Valérie Trierweiler dont il hébergeait les amours coupables avec un certain François Hollande… Et ce 29 août, le PS, de nouveau, s’entredéchire à La Rochelle.

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  • Emmanuel Ratier décrypte le gouvernement Valls 2

    Le journaliste Emmanuel Ratier apporte une analyse du nouveau gouvernement présenté par Manuel Valls.


    Emmanuel Ratier sur le gouvernement Valls 2 par ERTV

  • 63 % des Français veulent la dissolution de l’Assemblée nationale !

    A peine rendu public, le gouvernement Valls II fait-il la quasi unanimité… contre lui. Le journal Le Parisien vient de faire connaître les résultats de son sondage exclusif Odoxa. La gifle claque ! 80 % des Français ne font pas confiance au nouveau gouvernement. Et 63 % souhaitent la dissolution de l’Assemblée nationale.

    Arnaud Montebourg ne profite pas de la situation : 59 % des sondés approuvent son limogeage.

    La banderole Hollande démission a de beaux jours devant elle !

    http://medias-presse.info/63-des-francais-veulent-la-dissolution-de-lassemblee-nationale/14542

  • François Hollande au pied du mur

    Lu dans Les 4 Vérités :

    "En toute hypothèse, le coup d’éclat de Montebourg et Hamon et la démission de Valls mettent François Hollande au pied du mur – et c’est bien ce qu’il déteste le plus ! Il a toujours voulu composer entre l’extrême-gauche et la social-démocratie. Il lui faut désormais choisir. Encore une fois, le plus vraisemblable est qu’il opte pour la social-démocratie – symbolisée, en l’occurrence, par le maintien en place de Manuel Valls. Mais cela signifie alors que la gauche du PS, alliée aux écologistes et au Front de gauche, va mener une guérilla permanente contre ce nouveau cap. Le président élu par défaut n’a plus de majorité. Sa seule possibilité est d’en finir définitivement avec la Ve République – qui n’est déjà plus que l’ombre d’elle-même, faute d’avoir connu des hommes d’État capables d’endosser le costume de président – en passant à la proportionnelle pour les élections législatives, ce qui nous ramènera aux coalitions de la IVe. Renforçant le FN, et accélérant l’explosion de l’UMP, le président Hollande garde une chance de voir se réaliser son scénario préféré d’un 21 avril à l’envers. Mais il risque aussi de voir le PS exploser et le candidat d’extrême gauche passer devant lui en 2017…"

    Michel Janva

  • Ce grand remaniement qui vient

    Départ de MM. Montebourg, Hamon, Cuvillier et de Mme Filipetti, le banquierbruxellois Emmanuel Macron est nommé à l’Economie, la militante sociétale  Najat Vallaud-Belkacem à l’Education nationale et Fleur Pellerin à la Culture…Le nouveau gouvernement Valls a   été  officiellement présenté hier et c’est enfoncer une porte ouverte que de constater qu’il n’est pas à même de remetttre notre pays sur les rails. Rien de bon n’en sortira pour la France et les Français. Marine Le Pen le relevait dés lundi, « de l’UMP au PS, les gouvernements se succèdent mais les politiques ne changent pas (…). Dans ces conditions, il est plus que jamais nécessaire de redonner la parole aux Français et de dissoudre l’Assemblée nationale ». C’est d’aileurs la peur du FN, « premier parti de France »,  qui a été avancée « avec gravité » dimanche par Benoit Hamon, aux côtés d’Arnaud Montebourg à Frangy-en-Bresse pour la Fête de la Rose, pour justifier sa fronde vis-à-vis  de l’orientation économique suivie par le gouvernement. « (Le FN) a de la ressource parce qu’il est adossé aux classes populaires et aux classes moyennes et que le nombre de jeunes qui votent pour lui, lui assurent un avenir prospère. A regarder le nombre de jeunes Français qui ont voté pour lui alors que c’était leur premier vote aux municipales et aux européennes, il y a de quoi s’inquiéter (…).La question qui est posée  n’est plus seulement de savoir si elle (Marine Le Pen, NDLR) sera au second tour mais de savoir qui de nous ou de l’UMP sera qualifié pour l’affronter ? ».

    Sur le site de MM. Colombani et Attali,   slate.fr, le politologue Gaël Brustier  affirmait cette fin de semaine qu’ »après les résultats des élections municipales et européennes, il est  temps de se demander si le PS n’est pas sur la voie de la marginalisation… et toute la gauche avec. Un nouveau système partisan est peut-être en train de voir le jour qui laisserait sur ses marges un PS épuisé idéologiquement et laminé par un exercice du pouvoir devenu pour lui létal en temps de crise. »

    Et même les porteurs d’une autre voie à gauche, celle du refus annoncé des diktats de Berlin et de l’Europe bruxelloise , comme l’apôtre de la « démondialisation » Arnaud Montebourgne sont plus crédibles et audibles:  » dans l’enquête de l’Ifop, son potentiel de séduction à l’égard des ouvriers (est) réduit à néant et sa capacité d’attraction à l’égard de la gauche radicale nulle. Le score de 6% qui lui est attribué chez les ouvriers (contre 15% à François Hollande) révèle l’ampleur du malaise de la gauche avec le peuple, c’est-à-dire ouvriers et employés« .

    Un sondage, notons-le au passage, qui vient pour le moins modérer l’analyse de Saïd Mahrane  dans un article publié hier  sur le site du Point. Le journaliste y note que la présidente du FN « considère  qu’il y a une véritable proximité idéologique entre elle et (Arnaud Montebourg et Benoit Hamon) » du fait de leurs  » critiques de Bruxelles et deMerkel » de leur défense « du pouvoir d’achat et du Made in France. En somme, ses idées cheminent et incarneront demain, veut-elle croire, le vrai clivage en France ».

    Mais M. Mahrane met en garde la présidente du FN: « Est-ce une bonne nouvelle pour elle, qui espère capter des voix de gauche, si demain Montebourg venait à créer un courantpatriotique à la gauche du PS ? Elle sait, bien qu’elle dénonce sa morgue et ses contradictions, que l’homme a du talent et peut le faire. D’autant plus qu’il a le soutien de Jean-Pierre Chevènement, la véritable référence idéologique , malgré lui, de Marine Le Pen ».

    Rappelons tout de même avec Bruno Gollnisch  l’hémiplégie/incohérence intellectuelle des figures de gauche évoquées par le journaliste. En  premier lieu leur refus d’adosser leur « patriotisme économique » à la défense de notre identité, notamment leur immigrationnisme d’essence internationaliste, mondialiste. C’est cela  qui explique leur incapacité à s’assurer d’un vaste soutien populaire…et à porter, à  incarner ce grand remaniement politique qui vient…

    M. Brustier à la lumière des récentes enquêtes d’opinion et les dernières élections, constate que « la faiblesse actuelle du PS et de la gauche dans son ensemble laisse  planer le risque d’une marginalisation progressive de la gauche(…). Le recul du PS ne bénéficie en effet pas à la gauche radicale, dont les scores et les différentes enquêtes confirment, mois après mois, la stagnation, Front de Gauche en tête. Stagnation à laquelle vient s’ajouter des reports de second tour médiocres sur le PS au second tour ».

    Ainsi, « le retard du PS sur l’UMP et le FN semble désormais atteindre une telle ampleur que la vie politique française semble en passe de se muer en un 21-Avril de tous les jours. Le vote utile, compte tenu de l’ampleur de l’abstention des partenaires ou concurrents de gauche, va s’avérer un moulin à prières bien inutile dans le contexte qui est en train de naître ».

    Bref, « qu’elle se déguise en Colbert ou en Georges Marchais, la gauche sembleimpuissante à imposer sa vision du monde, à susciter l’adhésion et le consentement des masses. Justement parce qu’il s’agit de déguisements. On le comprend, dès lors, le risque, qui se précise, est de sortir du quinquennat avec une gauche passée de vie à trépas et que les réalignements électoraux durablement opérés priveraient de capacités de rebond avant de longues, très longues, années ».

    Lui aussi hostile au FN, proche de l’UMP, un autre politologue, Dominique Reynié, dans un entretien accordé au Figaro et mis en ligne le 15 août, acte de son côté plus largement la possible fin d’un Systéme euromondialiste à bout de souffle. « Il suffit d’observer dit-il,  ce qu’est devenue la famille, ce qu’est devenue l’école et ce qu’est devenue la nation pour comprendre que le civisme et le nationalisme républicains ont cessé d’exister ».

      « La plupart des idées et toutes les institutions connaissent un terme à leur existence. Si nous considérons que nous sommes entrés dans une époque de bouleversements, ce n’est pas tant le désarroi des politiques qui est problématique, car il pourrait se comprendre, mais le sentiment que donnent la plupart d’entre eux de pas parvenir à prendre la mesure de ce qui se passe, de ce que nous allons devoir accomplir, à l’échelle de notre pays comme à l’échelle de l’Europe, si l’on veut, au moins, persister comme communauté libre d’orienter son destin dans l’Histoire. Au cœur de ce grand tourbillon, je ne vois aucun dessein proposé aux Français, aucun horizon tracé, aucun rêve de conquête ni de grandeur. »

    Aussi, dans ce monde ou les Français sont dépossédés de leur destin, où les repères, les frontières, les identités  sont abolis,  » seul se distingue le Front National qui propose le grand repli, l’Etat providence, encore et toujours, mais cette fois grâce au nationalisme. C’est un programme de chauvinisme social, une sorte d’ethno-socialisme, le socialisme pour lespetits BlancsAu moins c’est une idée, même si elle est absurde ou mortelle ».

    Traduire délibérément sans grande finesse et avec un profond mépris la volonté du FN de défendre la France et les Français  dans la mondialisation  par la mise en place d’un Etat stratège comme « un grand repli », le légitime maintien de notre souveraineté et identité nationales comme un ethno-socialisme n’est pas pour nous surprendre dans la bouche de M. Reynié.

    Sachant qu’il doit déjà lui coûter énormément de constater, lucidement pour le coup,  la faillite d’un Système qui est aussi  globalement, qu’il le veuille ou non,  le résultat de l’idéologie antinationale qui gangrène nos élites.

    http://gollnisch.com/2014/08/27/mercredi-2/