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élections - Page 622

  • Pourquoi échouent-ils face au FN ?

    «Le retour de Sarkozy va faire chuter le FN » voulait croire le député maire de Nice Christian Estrosi sur RTL le 24 septembre. Force est de constater que c’est plutôt l’affaire Bygmalion qui est en passe de faire chuter Sarkozy. Même si celle-ci n’est peut être pas la plus grave de toutes celles dans lequel le nom de l’ex chef de l’Etat est cité. Le Monde le relevait ces dernières heures, «les policiers, qui enquêtent sur le système de financement occulte de la campagne de 2012 par de fausses factures imputées indûment à l’UMP, évoquent désormais l’infraction de  financement illégal de campagne électorale  et non plus seulement d’abus de confiance . Or, selon le code électoral, c’est le candidat lui-même qui serait puni s’il est avéré qu’il a  fait état, dans le compte de campagne ou dans ses annexes, d’éléments comptables sciemment minorés»… Invité de Jean-Pierre Elkabbach, lundi sur Europe 1,  Henri Guaino, député UMP des Yvelines, a laissé percevoir les premiers signes de doute. Refusant de dire que ce retour de l’ex chef de l’Etat avait «bien démarré», rappelant qui’ «(n’était) pas favorable à ce qu’il (Sarkozy, NDLR)  revienne par le parti», l’ancien conseiller de l’Elysée a affirmé que si le mari de Carla Bruni venait à échouer, ce serait « une catastrophe pour la démocratie parce que ce sera une catastrophe pour l’opposition…».

     Marine Le Pen le notait sur France Inter dimanche,  le retour de Nicolas Sarkozy «est clairement un retour raté. Nicolas Sarkozy est le même».  «Surtout, apparaît l’insincérité de l’homme. Les Français n’ont plus envie d’être dirigés par des communicants. Ils veulent du courage et de la droiture. Et Nicolas Sarkozy en manque, pas seulement dans ses idées.»

      Secrétaire départemental du FN 33,  Conseiller municipal de Bordeaux, Jacques Colombier n’a pas été plus tendre avec l’autre prétendant de la droite euromondialiste, à savoir Alain Juppé. Interrogé sur France bleu Gironde hier au lendemain de l’énorme succès de La manif pour tous à Bordeaux à laquelle il participait, l’élu frontiste a expliqué pourquoi il avait quitté symboliquement  le conseil municipal de Bordeaux la semaine dernière. Il entendait réagir aux invectives  du maire de Bordeaux dénonçant  « les idées perverses du FN ».

     «Le candidat aux primaires le dit et le répète de plus en plus souvent dans le cadre de sa campagne a relevé Jacques Colombier, il a même fait de la lutte contre le Front National l’un de ses objectifs. Alors nous lui disons trois choses : d’abord ses propos sont inacceptables, ensuite beaucoup d’autres avant lui s’y sont cassés les dents comme par exemple Nicolas Sarkozy et puis je lui ai rappelé que lui  qui veut donner une image de démocrate qu’il garde la mesure dont il nous parle tant. Tout ça c’est du pipeau, c’est de l’enfumage ! ».

     Enfumage, encore et toujours, qu’illustre la militante-journaliste antinationale Marine Turchi  sur Mediapart. Elle y narre dans le détail comment  les alliés de revers des partis euromondialistes, les éternels idiots utiles et autres jaunes du Medef et des atlanto-bruxellois, en un mot les permanents de la nébuleuse associative et syndicale socialo-trotskyste, veulent repartir en campagne contre le FN. Avec un petit moral est-il expliqué, parce que la jeunesse et le monde ouvrier rejettent massivement l’extrême gauche et  votent national.

     «On va réfléchir à ce qu’on veut mettre en place face au Congrès du FN de novembre, explique Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de Gauche, chargé de la lutte contre l’extrême droite. Mais il annonce qu’il n’ir(a) pas défiler bras dessus bras dessous avec le PS pour dire que le rempart à Le Pen, c’est François Hollande. Ce pouvoir joue la menace FN pour demander le rassemblement, Valls nous explique que le FN est aux portes du pouvoir. Cette dimension cynique et tactique me gêne». Pauvre Alexis, pauvre Mélenchon ! Nous leur avions pourtant démontré dés 2011 en quoi  eux et leurs  amis seraient les cocus de François Hollande. C’est bien la peine d’avoir milité à l’OCI pour être aussi naïfs…

     La brave citoyenne Turchi dresse la liste des initiatives de la gauche  contre l’opposition nationale et  patriotique : « les brochures pédagogiques et formations, du réseau syndical antifasciste Visa» sans audience;  « la campagne unitaire  sur l’extrême droite, pour décortiquer les discours du FN » et « outiller les militants », lancée avec un insuccès total en  janvier, par «la CGT, FSU, Solidaire et des syndicats étudiants (l’UNEF et la FIDL)»; la remobilisation (sic) des réseaux anémiques des rares et vieux militants de la LDH «avec la reconstitution, fin 2012, d’un groupe de travail sur l’extrême droite ». Last but not least, on en tremble déjà,  «une Coordination nationale contre l’extrême droite (Conex) a été créée au printemps 2013, composée de Visa, des comités de vigilance, d’anciennes branches locales de Ras l’front, et de collectifs antifascistes comme la Horde » (sic).

     «Ces initiatives aboutiront à une série d’événements, fin novembre, au moment du congrès frontiste : une quatrième session intersyndicale à l’initiative de la Conex ; un rendez-vous national des comités départementaux à Paris, rassemblant toutes les structures signataires de l’appel du Collectif Liberté Égalité Fraternité Pour un avenir solidaire ; l’université d’automne de la LDH ; le lancement de la cellule de veille du PS sur les villes d’extrême droite ». Difficile de faire plus vieillot, ringard, déconnecté du réel…

     Emmanuel Galiero, journaliste politique au Figaro, dressait la semaine dernière le constat de cet échec à enrayer la progression du courant national-populiste en citant  Laurent Bouvet, directeur de l’Observatoire de la vie politique (Ovipol, Fondation Jean Jaurès).

     Si l’extrême gauche ne séduit pas affirme M. Bouvet,  c’est parce qu’ «elle prône la rupture dans ses discours mais uniquement pour renforcer une clientèle électorale composée d’agents publics au sens large. Et elle n’explique jamais comment elle financera l’augmentation d’une dépense publique dont le coût semble déjà très élevé aux usagers, lesquels sont accablés par les impôts et attendent la réforme d’un système qu’ils jugent inefficace. Aussi, l’analyste observe que le protectionnisme de Jean-Luc Mélenchon s’arrête au marché des capitaux, des biens et des services, sans aller jusqu’à l’immigration.»

     Plus largement,  la progression continue du FN «(démontre) l’échec d’une stratégie systématique de condamnation morale défendue, depuis les années 80, par les différents responsables politiques de gauche qui ont très largement fait leur carrière» sur ce thème. « Si leur stratégie consistant à installer un cordon sanitaire autour du FN avait réussi, les esprits ne se seraient pas lepénisés comme ils le disent. Il y a là une contradiction évidente mais aussi le signe d’un échec ».

     « Et si la gauche a échoué, c’est aussi parce qu’elle est apparue comme appartenant à une certaine France d’en haut méprisant celle du bas. Ceux qui considèrent avoir raison parce qu’ils croient détenir la morale, se pensent supérieurs (…).  Marine Le Pen s’est d’ailleurs très bien joué de cela, et sans doute beaucoup mieux que son père, car en s’affirmant du côté des oubliés du Système, elle a incarné le parti qui voulait le combattre.»

     Seul l’embourgeoisement, la notabilisation du FN pourrait lui faire perdre de son attrait  affirme M Bouvet : «entré dans le jeu politique, le FN serait devenu un parti comme les autres avec ses corrompus, ses cumulards, ses dissensions internes… Et cette banalisation aurait certainement limité très fortement sa croissance et divisé les possibilités électorales qu’il a acquises depuis.»

     Nous retrouvons là la difficulté  qui se pose au FN dans sa longue marche vers le pouvoir note Bruno Gollnisch: gagner en crédibilité, en sérieux, en professionnalisme pour gagner en audience ; entrer dans les assemblées, les exécutifs, les mairies, mais ne pas y perdre son âme, ne pas se laisser «digérer» par le Système.

    Etre à la fois capable d’incarner le sérieux d’un Mouvement qui veut se hisser au pouvoir,  sans occulter sa dimension « révolutionnaire », « politiquement incorrect », qui  permet aussi au FN  de séduire une large frange de l’électorat. Etre capable de compromis pour atteindre nos objectifs mais ne jamais sombrer dans la compromission. Une voie étroite mais certainement pas impraticable.

    http://gollnisch.com/2014/10/07/echouent-face-au-fn/

  • Sondages Auvergne-Rhône-Alpes : le FN à 27%

    Communiqué de presse de Bruno Gollnisch,
    Député européen et Président du groupe FN au Conseil régional Rhône-Alpes

    À plus d’un an des élections régionales 2015, programmées semble-t-il en décembre de l’année prochaine, l’institut de sondages Opinonway crédite le Front National de 27% d’intentions de vote dans l’hypothétique nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes.

    La prudence habituelle que nous avons sur ces « consultations » ne nous empêche pas de saluer cette projection, qui illustre parfaitement le ressenti palpable dans nos rues, et qui conforte les résultats des trois élections de l’année 2014.

    Acculée par ses échecs politiques et ses scandales à répétitions, la classe politique UMPS est lâchée par un pays réel qui prend conscience que le seul espoir du redressement de nos territoires et de notre pays passe par notre accession aux responsabilités.

    Retrouvez la vie du Groupe FN en Région Rhône-Alpes sur son site internet:

    fnra1

     

    http://gollnisch.com/2014/10/03/sondages-auvergne-rhone-alpes-fn-27/

  • "Il est temps que nous arrêtions de choisir élection après élection le « moindre mal »"

    Discours de clôture de La Manif Pour Tous à Bordeaux prononcé par le responsable de province Sud Ouest LMPT :

    "Je vais conclure cette après-­midi de façon très courte et en revenant sur un point essentiel. Nous sommes rassemblés ici parce que nous avons tous perçu une injustice flagrante qui nous démontre que, quelle que soit ses croyances, tout homme a inscrit au fond de son coeur une intuition de ce qu’est le Bien et le Mal. Le Bien et le Mal sont des choses objectives et non pas relatives. Nous vivons par ailleurs dans une société où les mots de Bien et de Mal ont peu ou prou disparus. Mais ce n’est pas parce qu’on ne parle plus du Mal qu’il n’existe plus. Le Mal existe depuis que le monde est monde. Il n’en reste pas moins que le Bien et le Mal sont parfois difficiles à discerner. Nous ne pouvons donc que modestement tenter de distinguer le Bien du Mal pour poursuivre l’un et rejeter l’autre.

    Photo 2C’est pour cette raison que ce n’est pas parce qu’une Assemblée Nationale a voté des lois incroyablement transgressives que ces mêmes lois deviennent le Bien. Ces lois, à la vérité, sont le Mal. Même si certains ont cru y discerner le Bien.

    La Nation étant par ailleurs une famille de familles, il est très grave qu’une Assemblée dite Nationale organise la destruction de ce qui la fonde. N’oublions pas que les hommes et les femmes qui composent cette Assemblée Nationale ne sont que de simples représentants, désignés de surcroît par un système qui exclut aujourd’hui plus de la moitié de nos concitoyens de la représentation.

    Albert Camus disait que Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde. Il est donc important de bien nommer les choses. Et si nous n’osons pas nommer le Mal il ne sert à rien de parler de Bien Commun.

    1. Promouvoir auprès de nos enfants des pratiques sexuelles marginales en les qualifiant de normales, c’est les troubler dans leur pudeur et leur intimité. Et c’est faire le mal.
    2. Pratiquer la PMA, c’est créer volontairement un orphelin de père. Et c’est faire le mal.
    3. Pratiquer la GPA, c’est acheter un enfant, c’est créer volontairement un orphelin de mère et c’est exploiter une femme. Et c’est faire le mal.
    Photo 1Le combat que nous menons est donc un combat du Bien contre le Mal. Il est donc temps que nous arrêtions de choisir élection après élection le « moindre mal ».

    Le socle de nos convictions non-­négociables a déjà été entamé depuis bien longtemps. Il est donc l’heure pour nous d’être radicaux dans nos choix, quel qu’en soit le coût, si nous voulons arrêter la lente descente vers le Mal au nom du moindre mal. Le système législatif et judiciaire d’un pays a vocation à dire le Bien et le Mal et à les sanctionner. Le fait­‐il encore aujourd’hui en France ?

    Alors voilà, le combat que nous menons est à la fois simple et titanesque. Titanesque comme l’histoire du monde. Simple comme une marche dans Bordeaux, un dimanche après-­‐midi d’octobre. Simple comme le courage, simple comme un oui, simple comme un non. Titanesque comme les renoncements qu’ils imposent. Arthur Rimbaud disait que le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes. C’est vrai. Affutez donc vos armes spirituelles et préparez-­vous à un combat brutal. Et n’oublions pas que nos adversaires sont nos frères perdus et qu’avant d’être perdus, ils sont d’abord nos frères."

    Michel Janva

  • Le bilan africain de Nicolas Sarkozy – L’Afrique Réelle n°58, Octobre 2014

    George Bush désintégra l’Irak et Nicolas Sarkozy la Libye, deux pays qui étaient des remparts contre l’islamisme. La Libye du colonel Kadhafi était, de plus, devenue un partenaire essentiel dans la lutte contre la déferlante migratoire venue de la mer, phénomène si bien annoncé par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints.

    Si George Bush n’a plus d’avenir politique, Nicolas Sarkozy ambitionne quant à lui de revenir aux Affaires. Le bilan africain de son premier mandat doit donc être fait. Il est catastrophique et tient en sept points :

    Le bilan africain de Nicolas Sarkozy – L’Afrique Réelle n°58, Octobre 20141) Le plus grave par ses conséquences régionales fut la guerre incompréhensible qu’il déclara au colonelKadhafi après qu’il l’eut pourtant reçu avec tous les honneurs (photo ci-contre). Nicolas Sarkozy devra répondre à trois questions :

    - Pourquoi outrepassa-t-il le mandat international prévoyant une zone d’exclusion aérienne dans le seul secteur de Benghazi pour le transformer en une guerre totale ?
    - Pourquoi refusa-t-il toutes les options de sortie de crise proposées par les chefs d’Etat africains, exigeant au contraire d’une manière obstinée la destruction pure et simple du régime libyen ?
    - Pourquoi, alors que le colonel Kadhafi venait de réussir à se sortir du piège de Syrte, fit-il tronçonner son convoi par l’aviation, le livrant ainsi aux islamo-gangsters de Misrata qui le mirent ignominieusement à mort ?

    2) Le plus irresponsable pour l’avenir de la France est d’avoir, par petit calcul électoral, et sans consultation préalable du peuple français, transformé Mayotte en département. Dans ce Lampedusa d’outre-mer qui vit des prestations versées par les impôts des métropolitains, la maternité de Mamoudzou met au monde chaque année 7000 jeunes compatriotes, dont 80% nés de mères immigrées originaires de toute l’Afrique orientale et jusqu’à la cuvette du Congo. Juridiquement, il n’existe plus aucun moyen de revenir au statut antérieur qui permettait de maintenir cette île de l’océan indien dans l’ensemble français sans avoir à subir les conséquences dramatiques de la départementalisation.

     

    3) Le plus indécent fut la façon dont, en Côte d’Ivoire, il intervint directement dans la guerre civile en hissant au pouvoir son ami et celui de la Banque mondiale, le très mal élu Alassane Ouattara, prolongeant ainsi toutes les conditions des futures crises.

    4) Le plus insolite fut son « discours de Dakar », dans lequel il osa déclarer que si l’Afrique n’est, selon lui, pas entrée dans l’histoire, c’est parce qu’elle ne s’est pas soumise au dogme démocratique…

    5) Le plus scandaleux fut sa gestion du dossier rwandais quand, influencé par son ministre Bernard Kouchner, il ne conditionna pas le rapprochement diplomatique entre Paris et Kigali au préalable de l’abandon des accusations fabriquées par Paul Kagamé contre l’armée française.

    6) Le plus symptomatique fut son alignement sur les Etats-Unis, politique illustrée par un vaste désengagement, de Djibouti à Dakar, avec pour résultat de laisser le Sahel à Washington. Il aura fallu un président socialiste pour que la France fasse son grand retour dans la région…

    7) Le plus incompréhensible, conséquence du point précédent, fut son refus d’intervention au Mali. Pourquoi laissa t-il les islamistes se renforcer puis coiffer les Touareg du MNLA alors que nos intérêts nationaux, notamment en ce qui concerne l’uranium du Niger, étaient directement engagés dans la région ?

    SOMMAIRE :

    Actualité 
    :

    - Algérie : la crise s’aggrave
    - Menaces sur le Cameroun
    - Afrique du Sud : l’Apartheid à rebours

    Economie
    L’Afrique ne décolle pas
     
    Défense
    L’Afrique, un continent qui s’arme
  • Sondage Le Parisien : avec 43% de bonnes opinions, Marine Le Pen plus populaire que jamais

    L’époque où les dirigeants du Front national étaient systématiquement décriés semble révolue.Avec 43 % d’opinions favorables, selon un *sondage Odoxa pour Le Parisien-Aujourd’hui en France, Marine Le Pen n’a jamais été aussi populaire. Et même si une majorité de Français (56%) ont toujours une mauvaise opinion de la présidente du FN, cette dernière semble avoir définitivement conquis sa place dans le paysage politique français.

    Elle a surtout réussi son pari : celui de dédiaboliser un parti marginal pour en faire une force politique majeure, qui compte désormais deux élus au Sénat, autant à l’Assemblée nationale, plus d’une dizaine de maires et pas moins de 24 eurodéputés à Strasbourg…

     

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  • Maman Juppé contre Papa Sarko

    Abandonné en bas du lit électoral, l'UMP n'est plus qu'un porte-jarretelles souillé.   

    De la fenêtre entrouverte perce le soleil d’octobre. Deux amants vautrés sur les draps. Abandonné en bas du lit électoral, l’UMP n’est plus qu’un porte-jarretelles souillé. Après l’amour, voici le combat des sexes. Grandiloquente époque, où la putréfaction des sentiments emporte les âmes les moins fragiles. La chambre est vide, la chambre est pleine. De deux corps enfantés par les 40 dernières années. Que reste-t-il à voir ?

    Un papa et une maman. Sarkozy et Juppé. Le dur et le mou, le méchant et le gentil. L’excité et le sage. Les rôles sont distribués, comme dans une mécanique expressionniste, un Weimar d’après le chaos. Sarkozy, en ce début de film, joue au caïd, ravagé chaque jour un peu plus par d’affreux tics, qui vont bientôt faire passer Malraux pour une feuille morte. Sarko, c’est la virilité, surjouée à la manière du grand Sardou de 76. En face, la pornocratie cruelle et télévisée nous sert un Juppé maternel, doux, consensuel antiraciste, courtois, mou, respectueux de l’islam… La gauche a son candidat !

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  • La gauche a-t-elle trahi le peuple ?

    Le philosophe Jean-Claude Michéa et l’historien Jacques Julliard publient un dialogue passionnant sur les causes du divorce entre la gauche et les classes populaires. Extraits exclusifs.

    "Ces ’beaufs’, ’Deschiens’ et autres ’Dupont-Lajoie’ dont la dénonciation quotidienne fait aujourd’hui le délice des nouvelles classes moyennes élevées au biberon de Canal+." (Sipa)

    Il y a quelques années encore ces deux hommes n’auraient pas pu se rencontrer. Jacques Julliard serait resté pour Jean-Claude Michéa l’un des intellectuels organiques d’un socialisme renégat, le représentant d’une caste médiatique parisienne chargée de tous les maux, le genre d’incarnation dont l’oeuvre « michéenne » entière appelle en somme à se méfier en toutes circonstances.

    Ce dernier, Michéa, sur le papier tout aussi peu engageant aux yeux de l’autre, serait demeuré pour Jacques Julliard un ombrageux philosophe montpelliérain, ancien membre du PC aux sympathies prolétariennes obsédantes, chantre d’une classe ouvrière balancée par-dessus bord par le socialisme contemporain, figure à la fois très séduisante et pour lui possiblement suspecte d’un populisme intellectuel voué à une probable expansion en ces temps troublés.

    Mais la tonalité de l’époque a bien changé, depuis la crise financière de 2008. Le temps des périls est revenu, et les circonstances autorisent chacun à surmonter ses propres caricatures, le commandent même, et aussi à rompre avec le « narcissisme des petites différences » dont parlait Freud. Face à la tragédie actuelle de la politique française, la montée en puissance d’un Front national que rien ne semble devoir enrayer, ces deux hommes-là ont eu envie de se parler, de s’entendre. Leur échange de lettres, aujourd’hui publié sous le titre « la Gauche et le Peuple », restera comme un document important pour quiconque cherche à comprendre avec une véritable profondeur de champ la situation historique dans laquelle nous nous trouvons.[....]

    La suite sur Nouvelobs.com

  • De Fillon à Sarko, la droite yaka fokon

    Les électeurs auront-ils de la mémoire ?   

    Dans la République zombie, les morts ont la vie tenace ! Regardez Sarko, le cumulard de la défaite, Fillon, l’ex-Premier ministre transparent, et regardez même Juppé, le repris de justesse soutenu par Chirac. Sans oublier les insignifiants Le Maire, Bertrand ou Wauquiez, tous ont la solution pour sauver le pays. Il faut dire qu’ils viennent de loin, car si on les écoute, la droite n’est plus au pouvoir depuis au moins Louis Philippe !

    Commençons par le plus sourcilleux de cette droite yaka fokon. Mercredi soir, François Fillon était reçu sur BFM par Ruth Elkrief. Fillon joue la carte libérale à sec, et avec lui, c’est un peu la rencontre de Margaret pas cher et du général Augusto Pinocchio. Pour la crédibilité, on repassera. Les 35 heures à la poubelle, la retraite à 65 ans, plus de 100 milliards d’économies, le mammouth fonctionnaire taillé à la tronçonneuse… Fillon vend de la rupture bien moelleuse. La journaliste, sourire pleines dents, n’y croit pas une seconde : « Mais pourquoi n’avez-vous rien fait pendant cinq ans alors que vous étiez au pouvoir » ? Ruth pense comme tous les Français… « J’étais loyal envers le Président », clame pour unique réponse le notable bien comme il faut.

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  • Bruno Retailleau élu président du groupe UMP

    Les parlementaires de l'UMP auraient-ils compris que leurs électeurs souhaitaient l'abrogation de la loi Taubira ?

    Il y a 2 jours, le Salon Beige signalait que les sénateurs UMP avaient choisi à la présidence du Sénat Gérard Larcher, qui a manifesté contre la dénaturation du mariage.

    Aujourd'hui, on apprend que Bruno Retailleau a été élu président du groupe UMP. A la surprise générale, le sénateur vendéen, ancien second de Philippe de Villiers, a recueilli 79 voix contre 39 voix pour Roger Karoutchi et 25 voix pour Gérard Longuet. Pour rappel : Bruno Retailleau avait pris la parole lors de la Manif pour Tous du 24 mars.

    Michel Janva

  • UNE UMP POUR QUI ?

    Bataille de chefs à l’UMP, on en avait l’habitude. Nicolas Sarkozy sort du bois et dévoile ses idées pour 2017, toujours entre show-biz et politique. Surfer sur la vague du mécontentement des Français n’est pas difficile, surtout quand on est à peine mieux qu’Hollande. M. Sarkozy nous a habitués à l’ouverture à gauche, qui a été somme toute la gauche au pouvoir avant l’heure ...

    Quand à M. Juppé, toujours aussi froid et distant par rapport à tout, il n’inspire pas vraiment confiance non plus. Entre un loup post-soixanthuitard (même s’il s’en défend) et un chiraquien, la France a du souci à se faire... Evidemment M. Juppé a reçu le soutien de M. Chirac lui-même alors que sa femme soutient Sarkozy ...

    M. Juppé incarne l’immobilisme et la mollesse d’une France post-gaulliste. Beaucoup de promesses pour pas grand-chose. Les ténors de la droite de gouvernement tiennent le même discours qu’il y a dix ans. Pour eux rien n’a changé, ni la situation économique, ni la montée du FN. Ils sont sur leur petit nuage, et en sont encore aux guerres d’appareil.

    En vérité, ni Sarkozy, ni Juppé, ni Fillon n’incarneront la France et ses espoirs, puisqu’ils font partie du pays légal. Ils ne connaissent pas le pays réel, ses souffrances, ses doutes et ses colères. Il faut vivre au sein du Peuple pour le connaître et pouvoir l’écouter. La droite classique joue le même jeu que la gauche vis-à-vis du Front national. Le FN, ultime repoussoir de la bien-pensance, qui n’incarnerait pas les idéaux de la France etc ... On connaît la chanson. Le FN n’est-il pas, avec l’ensemble des nationalistes et patriotes français, le dernier espoir du pays réel de survivre et de se faire entendre ?

    Et les traditions, notre Histoire dans tout ce fatras médiatique ? On en n’entend pas parler. Comme s’il fallait oublier d’être Français. 200 ans de relativisme révolutionnaire ont imposé aux soi-disant "citoyens du monde" une vision plus qu’édulcorée de notre Patrie. Il ne faudra pas compter sur la "droite" pour relever l’image symbolique de notre pays. La droite n’est que la caution légale de la division systématique des Français.

    La République, de gauche comme de droite, c’est l’Histoire coupée en deux et le peuple divisé. Alors, bonnet blanc ou blanc bonnet en 2017 ?

    Philippe Perrin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?UNE-UMP-POUR-QUI