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élections - Page 622

  • Mauvaise foi, confusion, mensonge... Les arrangements de Sarkozy avec la réalité

    Mauvais chiffres, présentation partielle des faits, voire réécriture de l'histoire... Sur France 2, l'ancien président ne s'est pas montré aussi "précis" qu'il voulait le faire croire.

    "Est-ce que je peux vous demander d'être précis ?" Nicolas Sarkozy n'a pas ménagé Laurent Delahousse, qui l'avait invité sur le plateau de France 2 dimanche 22 septembre pour son retour en politique. "Vous êtes tellement drogué à l'actu que vous avez perdu la mémoire ?, a-t-il lancé au journaliste mal à l'aise. Monsieur Delahousse, je vous respecte, mais pourquoi ne pas être précis ?" 

    L'ancien président de la République ne s'est pourtant pas montré très rigoureux lui-même. La preuve en 8 citations décryptées.

    "La dernière année de mon quinquennat, en 2011, la croissance est de 1,7%. Dire que la croissance était de 0 à la fin de mon quinquennat, c’est inexact. Fin 2012, après 6 mois d’augmentation des impôts, la croissance était de 0, oui."

    MAUVAISE FOI. La croissance du PIB français a été de 2,1% en 2011, et non de 1,7%. Quant à la dernière année du quinquennat de Nicolas Sarkozy, c'est bien 2012. Et la croissance a été de 0,3% cette année-là. Certes, le mandat de l'ancien président s'est achevé en mai. Cependant, difficile de considérer que Nicolas Sarkozy et sa majorité n'ont aucune responsabilité dans les sombres performances de l'économie française. Après la récession de 2009, l'Etat a engagé de nombreuses dépenses pour relancer l'économie, ce qui dopé la croissance en 2010 et en 2011, mais qui a creusé les déficits publics. A partir de 2011, Nicolas Sarkozy a fait voter des hausses d'impôt, pour près de 30 milliards d'euros, ce qui a participé au ralentissement de la reprise. En 2012, ce sont des hausses d'impôts votées en 2011 par la majorité de droite qui se sont appliquées, même si la majorité socialiste en a modifié la trajectoire à partir de juin. C'est la poursuite de cette politique de réduction des déficits publics qui a continué à plomber la croissance ensuite.

    "L'Allemagne est prospère, l'Europe n'est pas en crise"

    CONFUS. Croissance atone, chômage de masse, endettement... difficile de considérer que l'Europe n'est pas en crise. C'est le continent qui enregistre la plus faible progression dans l'économie mondiale. C'était l'un des sujets de préoccupation pour les vingt plus grandes puissances de la planète, dont les ministres des Finances se sont réunis au G20 à Cairns ce week-end. Nicolas Sarkozy semble vouloir aller à contre-courant en matière d'analyse économique. A moins qu'il ne veuille faire porter entièrement la responsabilité des mauvaises performances de l'économie française sur l'actuelle majorité ? "La zone euro ne peut pas continuer sans croissance", a-t-il lui-même reconnu plus loin. Quant à l'Allemagne, il est vrai que c'est un pays prospère. Mais de moins en moins. L'économie allemande a subi un brutal coup de frein au 2e trimestre de cette année : son PIB a reculé de 0,2 %, ce qui inquiète tous les économistes et laisse espérer une inflexion de la doctrine allemande pour l'Europe.

    "Plus largement sur la politique économique en Europe : on ne peut pas avoir comme objectif de lutter contre l'inflation alors qu'il n'y a plus d'inflation."

    INEXACT. L'ancien chef de l'Etat fait référence à la politique de la Banque centrale européenne (BCE). Les traités lui donnent, il est vrai, uniquement un objectif sur l'inflation, et non sur l'emploi comme d'autres banques centrales dans le monde. Mais contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, l'objectif de la BCE n'est pas de lutter contre l'inflation mais d'atteindre un taux d'inflation "en-dessous mais proche de 2%". En période de forte inflation, lorsqu'elle est supérieure à 2%, cela revient à lutter contre l'inflation. Mais en période de faible inflation, comme aujourd'hui, cela consiste à encourager l'inflation. C'est d'ailleurs ce que fait la BCE, qui mène une politique très volontariste pour soutenir la croissance, en faisant baisser le niveau de l'euro et en soutenant le secteur financier.

    "J'ai un peu honte quand on demande au meilleur de la classe d'apprendre moins bien ses leçons pour que ceux qui sont derrière puissent avoir une meilleure note"

    DISCUTABLE. Nicolas Sarkozy fait référence à l'Allemagne, considérée comme la meilleure élève parce qu'elle n'a plus de déficits publics, et à qui de nombreux pays européens demandent d'investir ou de soutenir sa consommation afin de favoriser la croissance européenne. Le rééquilibrage de sa politique fait débat en Europe, car en consommant davantage l'économie allemande serait moins performante. Mais à la différence des notes des élèves d'une classe, les résultats des membres de la zone euro sont intimement liés. Si l'Allemagne ne consomme pas, il est difficile pour ses voisins de lui vendre des produits. Et si l'Allemagne soutient ses voisins, elle y gagne aussi.

    "Il nomme ministre des Finances un banquier, qui traite des ouvrières d’analphabètes."

    APPROXIMATIF. Nicolas Sarkozy fait référence à Emmanuel Macron, ancien conseiller économique de François Hollande à l'Elysée et ancien banquier d'affaires. Celui-ci vient en effet d'être nommé ministre dans le gouvernement Valls II. Mais il n'est pas ministre des Finances, responsabilité qui incombe à Michel Sapin. Emmanuel Macron est ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique. Il a récemment fait l'objet de nombreuses critiques pour avoir dit publiquement que des salariés d'une entreprise en difficulté auraient du mal à trouver un emploi ailleurs car ils étaient non pas analphabètes, mais illettrés. Ce qui est différent.

    "La campagne de Nicolas Sarkozy n'a pas coûté un centime au contribuable. (...) On nous a donné zéro franc, zéro centime."

    FAUX. Avant l'affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a vu ses comptes de campagne invalidés, en conséquence de quoi il n'a été remboursé que d'environ 10 millions d'euros, soit la moitié de ses dépenses officielles. Cet argent est financé par le contribuable.

    Ce n'est pas tout. Pour tenter de réduire les dettes de l'UMP, Nicolas Sarkozy a également fait appel aux dons des militants, qui ouvrent droit à des déductions d'impôts. Sur près de 10 millions, les contribuables ont participé à hauteur de quelque 6 millions d'euros. Soit 600 millions de centimes. Bien entendu, il s'agit d'euros, et non de francs.

    "Avec François Fillon, j'ai travaillé pendant 5 ans sans aucun nuage. "

    SIMPLISTE. Il n'est pas certain que l'ancien Premier ministre en garde le même souvenir. Et pour cause, trois mois à peine après son arrivée à l'Elysée, en août 2007, Nicolas Sarkozy qualifie le chef du gouvernement de "collaborateur" et ajoute "le patron, c'est moi". La sortie passe mal du côté de Matignon. "Il arrive à chacun de commettre des imprécisions de vocabulaire", commentera, quelques jours plus tard, François Fillon. On apprendra par la suite, dans un livre, que le Premier ministre avait à ce moment-là envisagé de démissionner. Les années suivantes, le climat se dégrade entre les deux hommes. En 2009, Nicolas Sarkozy désavoue François Fillon sur la taxe carbone. En 2010, le Premier ministre déclare : "Nicolas Sarkozy n'a jamais été mon mentor". 

    "Je n'aime pas l'injustice. Toute la campagne présidentielle, on a raconté aux Français que j'étais mouillé dans l'affaire Bettencourt, que j'avais extorqué de l'argent à une vieille dame, deux ans et demi d'enquête, quatre perquisitions… 22 heures d’interrogatoire. A l’arrivée : non-lieu."

    PARTIEL. Dans la foulée, Nicolas Sarkozy cite l’affaire Karachi : "10 ans d’enquête. On m’a même suspecté d’être complice de la mort de nos compatriotes. Les pauvres. Aujourd’hui je suis lavé. Qui me rendra mon honneur ?" Sur ces affaires Bettencourt et Karachi, l’ancien président ne dit pas tout. Si un non-lieu a été prononcé au sujet d'un éventuel financement de sa campagne de 2007 par Liliane Bettencourt, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour "corruption active" et "trafic d'influence", avec son avocat Me Herzog et le magistrat Gilbert Azibert dans le cadre de l’affaire dite "des écoutes ", en marge de l’affaire Bettencourt. Idem pour l’affaire Karachi. Comme l'a déjà noté "Libération", les juges parisiens en charge du volet financier n’étant pas compétents pour enquêter sur les ministres, ils ont demandé en février la saisine de la Cour de justice de la République (CJR) : "Il appartient à la CJR d’entendre Nicolas Sarkozy comme témoin assisté, en qualité de ministre du Budget." Et surtout, au-delà de ces deux affaires, quid de l'affaire Tapie, de l’affaire des sondages de l'Elysée, et des soupçons de financement de sa campagne 2007 par l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi ? Nicolas Sarkozy "oublie" tout bonnement de les évoquer.

    notes

    Donald Hebert, Estelle Gross et Renaud Février - Le Nouvel Observateur

    source : Le Nouvel Observateur 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEEukyFkADvTOGNAQ.shtml

  • LE CHANGEMENT C’EST LA CONTINUITE ...

    Nicolas Sarkozy est resté bien évasif sur la question de l’abrogation du Mariage pour Tous. Il a signifié que cette question était secondaire et qu’il n’opposerait pas les familles aux homosexuels comme on a opposé les homosexuels aux familles. Une façon de dire qu’il ne souhaitait pas se mouiller dans un bouillon encore chaud.

    Pourquoi éviter le débat ainsi ? Il ne faut surtout pas choquer l’opinion des Français, et remettre de l’huile sur le feu. Mais à ne pas prendre de positions claires, c’est bien Marine Le Pen qui bénéficie du non-dit général. En serait-ce autrement ? Nous savons bien que la droite met ses pas dans ceux de la gauche, et que rien ne peut rattraper les erreurs de Nicolas Sarkozy en matière de politique intérieure (la délinquance devait baisser, l’immigration baisser, le pouvoir d’achat augmenter ...) La question du mariage pour tous fait partie de l’alliance symbolique de la droite et de la gauche. Loin d’être celle de la carpe et du lapin, cette union sur le fond et sur la forme mène notre pays droit dans le mur depuis les années 80.

    Sur une ligne mollasse, politiquement correcte, le retour de Nicolas Sarkozy ne rompt absolument pas avec l’idéologie de la gauche. En effet, on ne peut mettre de côté l’européisme outrancier de la droite libérale, les jeux de hasard des discours de certaines personnalités UMP, les ambiguïtés à n’en plus finir sur l’immigration, le mariage pour tous ... A ne plus savoir ce qu’est "la droite", qui décidément se noie dans toutes les péripéties post soixante-huitardes et tombe dans tous les pièges tendus par les idéologues de gauche, les Français se tournent vers une droite nationale renforcée par de nombreux facteurs : perte de repères, chômage, immigration de masse, délinquance, etc ... Nous ne pouvons donner tort à ces Français qui souhaitent être maîtres chez eux, et être respectés, enfin.

    Le retour de Sarkozy ne changera rien. Car il ne s’agit pas d’une question d’homme mais de système politique. La République, c’est l’opposition systématique des Français entre eux. Seule la Monarchie pourra fédérer ce peuple français déboussolé par l’idéologie révolutionnaire et libérale.

    Philippe Perrin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?LE-CHANGEMENT-C-EST-LA-CONTINUITE

  • L’UPR et Monsieur Asselineau pris en flag’ d’un gros mensonge !

    Profitant d’un passage chez Ruquier samedi soir sur France 2 (20 septembre 2014), Monsieur Asselineau, président de l’UPR, a certainement cherché à se faire un coup de publicité en diffusant sur son site internetun article parfaitement mensonger, à la méthode soviétique affirmée: dissimulations et allégations.  Voici la réponse de Bruno GOLLNISCH à celles et ceux qui, relayant cet article, contribuent à légitimer les calomnies de ce petit groupuscule. A noter que l’article a depuis été retiré du site de l’UPR, mais est reproduit plus bas dans cette page.

    Madame, Monsieur, 

    Vous vous faites l’écho, sans vérification préalable auprès des intéressés, non plus d’ailleurs que sur le site officiel du Parlement Européen, 
    des affirmations fantaisistes et totalement fausses de M.Asselineau à l’encontre des députés européens du Front National. M. ASSELINEAU, dirigeant d’un groupuscule concurrent, prétend que ces députés, dont moi-même, auraient voté en faveur de la résolution du Parlement Européen sur l’Ukraine, résolution violemment hostile à la Russie et à son dirigeant.

    M. Asselineau est affligé, soit d’une ignorance crasse du B. A. -BA de la procédure parlementaire, soit d’une totale mauvaise foi (ou peut-être des deux ?). En effet, il confond le vote global et final d’un texte avec le vote d’un ou de plusieurs amendements destinés à en changer le sens ou la portée. 

    En l’occurrence le vote favorable dont il fait état est l’un des votes intervenus sur des amendements destinés à supprimer ou à modifier telle ou telle phrase.  Nous avons en effet voté POUR les amendements qui tendaient à supprimer ou atténuer ce qui était hostile à la Russie.  Ces amendements, minoritaires, n’ayant pas été adoptés, nous avons alors voté résolument et à l’unanimité CONTRE l’adoption finale de cette résolution.


    Ce vote a eu lieu à main levée, car nous n’avons pas la possibilité comme non-inscrits de demander un appel nominal. Mais la video de la séance, publique, à laquelle assistaient de nombreux visiteurs, journalistes, observateurs divers, ne laisse planer aucun doute à ce sujet. 
    Les media français et étrangers n’auraient pas manqué  de relever notre vote s’il avait été favorable à cette résolution et à l’OTAN. Aucun ne l’a fait, et pour cause !

    Notre attitude a donc été parfaitement cohérente avec TOUS nos engagements antérieurs, tous nos discours dans le débat, et toutes nos explications de vote. Mieux : notre opposition s’est encore manifestée le mercredi à 15h. lors de l’adoption du procès-verbal de la séance de la veille, où j’ai au nom de mes collègues protesté contre les conditions dans lesquelles les textes sur l’Ukraine avaient été adoptés. Il suffit pour s’en convaincre de regarder la video officielle des débats du Parlement

     Je me permets donc  pour conclure de vous suggérer de choisir, au moins sur les questions européennes, d’autres sources d’information que M. Asselineau

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  • Mensonge, crapulerie… les Français attendent autre chose !

     

      Entretien dans le JDD avec un clin d’œil appuyé à la » droite » antinationale -« Sarko se débuissonise, et c’est tant mieux », explique un de ses « proches » dans ce journal- puis passage hier soir sur le plateaux du JT de France 2: le plan com du complice de Bernard-Henry Lévy poursuit son déroulé. Selon un sondage CSA pour BFM TV, 89% des sympathisants de l’UMP seraient favorables à la prise de contrôle de ce parti en sursis par l’ex président bling-bling. « Nicolas Sarkozy na pas changé », ce retour est « un élément de clarification du débat » constatait ce matin Marine le Pen sur BFMTV au micro de Jean-Jacques Bourdin. Il y avait certes de la curiosité autour de ce retour puisque plus de huit millions de Français ont suivi la prestation de l’ex chef de l’Etat sur France 2. La présidente du FN a pointé le culot sidérant de ce dernier. Il en fallait en toute hypothèse beaucoup pour réclamer hier encore plus d’intégration de la France à Bruxelles, pour balayer d’un revers de la main au nom de son « honneur » les très inquiétantes et troublantes affaires dans lesquelles son nom revient de manière récurrente. Du culot encore et une manière aussi d’insulter l’intelligence des Français, en se défaussant de son catastrophique bilan à la tête de l’Etat. Marine l’a rappelé, l’UMP au pouvoir a passé le relais à son clone européiste du PS qui poursuivant peu ou prou la même politique, laisse la France exsangue, étranglée, occupée…

    Du culot et du mépris encore et toujours pour se faire le chantre du référendum, lui qui s’est essuyé les pieds sur la consultation référendaire de 2005 sur la Constitution européenne en l’imposant finalement avec la complicité des parlementaires socialistes. Du culot et du dédain encore, pour expliquer que les Français votant FN ne sont que des peureux en souffrance, et nondes compatriotes qui font en conscience le choix d’une politique alternative à l’idéologie antinationale de Bruxelles et au multiculturalisme obligatoire.

    Beaucoup de mépris également vis-à-vis des capacités de raisonnement de nos compatriotes lorsqu’il assène que le retour d’une France libre recouvrant la maîtrise de son destinentraînerait son isolementLe langage de Nicolas Sarkozy, celui de la Caste, est-il encore audible par les Français? Avant ce passage médiatique, deux-tiers des Français ne croyaient pas que M. Sarkzoy avait changé et ils sont 55% à estimer que ce retour dans la vie politique n’est pas une bonne chose pour la France. 78% des personnes sondés ces dernières heures par I téléont déclaré ne pas avoir été convaincus par la prestation du mari de Carla Bruni.

    Pour Serge Grouarddéputé-maire UMP d’Orléans, ce come back est certes « savamment orchestré », mais  » il n’y a dans le pays, ni nostalgie, ni désir de Nicolas Sarkozy (…). « Le retour de l’île d’Elbe et les Cent jours risquent fort de se terminer à Sainte-Hélène. Mais après Waterloo ».

    « Le bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy n’est pas tel qu’il puisse justifier le retour de l’ancien président. Et la réflexion ne saurait tout absoudre. L’honneur, le panache Gaullien seraient de respecter sa promesse de 2012, quand il avait dit qu’il se retirerait de la vie politique s’il était battu. Une promesse d’ores et déjà non tenue. Les Français (…) en ont par-dessus la tête des « affaires » d’une classe politique discréditée et le nom de Nicolas Sarkozy, sans doute à tort on l’espère, y est cité. Pour sa part, l’UMP ne peut se payer le luxe indécent d’un très mauvais feuilleton judiciaire à rebondissements, quelle qu’en soit l’issue ».

    D’issue il ne semble pas y en avoir pour un François Hollande qui est apparu résigné lors de sa conférence de presse la semaine dernière depuis la salle des fêtes de l’Elysée. Le blogueur politiqueOlivier Picard, notait sur le site du Nouvel obs le 19 septembre qu’ « en deux heures (séance de questions-réponses comprise), le président n’a trouvé le moyen de prononcer le mot chômageque… quatre petites fois. Le mot travail seulement trois fois (même score pour emploi). Lapauvreté, dont il fait la raison d’être de son engagement politique n’a même pas eu droit de cité. Côté positif, la ou les solution(s) n’ont émergé que trois fois, ex-aequo avec l’avenir. L’espoir ? Un petit tour et puis s’en va… à égalité, il est vrai, avec son féminin, l’espérance. En revanche, le chef de l’État s’est largement épanché dans l’autocompassion avec huit c’est pas facile, déclinés en anaphore pour confesser le rude quotidien de sa charge présidentielle. Le devoir – dont il se prévaut – a été répété comme un crédo fétiche et l’Europe mise à l’honneur… près de trente fois ».

    Cette célébration par un président à bout de souffle de l’Europe bruxelloise, mondialiste, ultra libre échangiste est -elle si étonnante? Non bien sûr, elle symbolise plus largement tous les renoncements de la caste qui dirige notre pays. Pour les Valls, NKM, Hollande, Juppé, Cambadélis ou SarkozyBruxelles, n’est que la variable d’ajustement d’une classe politicienne sans boussole nationale et résignée au déclin français.

    Bruxelles est l’entité sur laquelle on se défausse avec lâcheté pour justifier ses errements, la débilité de ses réformes, son impuissance. C’est ce même conglomérat UMPS qui a confié les clés et la direction de la maison France à la technostructure européiste en expliquant aux Français qu’il n’y a pas d’autres chemins à emprunter, pas de Plan B…

    C’est aussi ce que répète bien évidemment Manuel Valls,  aujourd’hui et demain en déplacement enAllemagne. Il y effectue son premier voyage officiel, afin de quémander auprès de la chancelièreAngela Merkel, moins de rigueur, un peu de répit et de temps pour les réformes. Le Premier ministre l’a d’ores et déjà fait savoir, il agitera également Outre-Rhin le danger d’une victoire électorale du FN, de  l’extrême droite en France que le manque de souplesse de Bruxelles et de Berlin ferait croître…

    En désaccord officiellement avec la ligne de soumission complète aux cénacles bruxellois et à l’Allemagne, Arnaud Montebourgcourageux mais pas téméraire, tente de faire passer auprès de ses amis la pilule de son discours patriotique, souvent de bon sens, de ses analyses décalquées parfois de celles du FN, en crachant lui aussi son venin contre l’opposition nationale.

    Dans un entretien paru jeudi dernier dans l’hebdomadaire social-libéral allemand Die Zeit, souligne leHuffington Post, il « (met) en cause la politique de réduction des déficits chère à Angela Merkel et actuellement dominante en Europe » et ce au motif que cette politique a un « coût », « la montée du Front National qu’il qualifie de xénophobe et ultranationaliste mais aussi favorable à ladestruction de l’Union européenne. Autrement dit, si l’Allemagne n’infléchit pas sa politique de rigueur, elle prépare la victoire du FN lors des prochaines élections, la destruction de la zone euroet la rupture des traités européens« .

    « Pour l’Europe, ce serait une catastrophe. C’est pourquoi je veux prévenir nos amis allemands. Ils doivent reconnaître le risque, insiste Arnaud Montebourg, qui évoque l’hypothèse d’un deuxième tour opposant Nicolas Sarkozy à Marine Le Pen en 2017″.

    Le hiérarque socialiste  craint ainsi que Sarkozy soit battu dans cette hypothèse puisque « selon lui, une grande majorité des électeurs de gauche risque de s’abstenir, ce qui donnerait de réelles chances de victoires au FN. Arnaud Montebourg compare cette hypothèse auscénario allemand des années 1930, qui vit l’accession au pouvoir d’Adolf Hitler, et appelle l’Allemagne à aider la République française en danger. »

    Lors des primaires socialistes, M. Montebourg attaquait déjà violemment le FN au nom de son « internationalisme« . Il franchit ici un pas supplémentaire avec cette comparaison particulièrement indigne, oiseuse, stupide, qui est aussi plus ou moins indirectement un appel à la violence contre l’opposition nationale. Et ce avec une crapulerie assumée puisqu’il développe son argument dans un journal allemand où ses propos rencontrent une résonnance particuliètre (the medium is the message selon la célèbre formule de Mac Luhan), pays dont il demande l’aide du gouvernement pour contrer le vote des électeurs Français!

    Faut-il que la peur de voir la France se libérer de ses chaînes soit intense constate Bruno Gollnisch, pour entendre les Valls, les Sarkozy ou les Montebourg tenir des propos aussi aberrants et choquants pour des Français qu’ils entendent pourtant séduire.

    http://gollnisch.com/2014/09/22/mensonge-crapulerie-les-francais-attendent-autre-chose/

     

  • Non, Nicolas Sarkozy n’a pas changé

    Dans la lignée de son premier message de vendredi, Nicolas Sarkozy est intervenu au journal de 20 heures de France 2 ce dimanche.   

    Nicolas Sarkozy est de retour en politique. Il a d’abord fait courir le bruit, puis a publié un « statut » sur Facebook, expliquant les raisons de son come-back dans le style des films à suite hollywoodiens. Un plan média bien rodé pour concourir à la présidence d’une UMP qu’il entend rénover de fond en comble. Il se présente en homme neuf ; pire, il se pense homme providentiel, sauveur de la France (et des journaux) !

    Dans la lignée de son premier message de vendredi, Nicolas Sarkozy est intervenu au journal de 20 heures de France 2 ce dimanche. Une tribune de roi pour un homme retiré depuis déjà deux ans. Comme attendu, l’ancien résident a tenu une ligne incompréhensible, piochant du centre au FN. Il s’est grimé en rassembleur et a proposé de changer le nom de l’UMP, en tenant son fameux couplet  : « J’ai changé, je vous ai compris. J’ai fait des erreurs… » Moi. Je.

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  • Un grand talent de communication au service de lieux communs

    Communiqué de Bernard Antony :

    "Le seul engagement qu’a pris Nicolas Sarkozy hier au soir, sur le journal de 20h de France 2, est celui de ne pas remettre en cause la loi Taubira sur le mariage homosexuel. On ne peut que le déplorer. On s’en souviendra.

    Pour le reste, c’est avec son grand talent de communication, surtout en comparaison de l’extraordinaire médiocrité, souvent aux confins du grotesque, de François Hollande, qu’il a parlé pour finalement ne faire part que de son intact appétit de pouvoir et ne dévider que des lieux communs.

    Il a ainsi affirmé vouloir mener une politique de grand rassemblement sur des idées nouvelles mais il n’en a esquissé strictement aucune.

    Au contraire, selon un des positionnements les plus éculés de la vieille droite politicienne sans doctrine autre que celle de la séduction électoraliste, il a répété plusieurs fois que les catégories de droite et de gauche, d’extrême-droite et d’extrême-gauche étaient obsolètes.

    Ce discours revenant sans cesse depuis un siècle fut d’une part une constante des fascismes ou autres régimes dictatoriaux et de l’autre des politiciens des droites sans doctrines autres que celles des techniques de la flatterie électoraliste.

    On ne peut hélas attendre de Nicolas Sarkozy qu’il attaque vraiment la gauche à sa racine qui n’est pas celle de la justice sociale mais celle de la sécrétion constante des idéologies utopistes et nihilistes de déni de la nature humaine, celle de la culture de mort. On en sait les raisons qui tiennent sans doute à son inculture sur certains plans et aussi à son épanouissement dans les relations « bobos ».

    On ne peut à l’évidence attendre de lui qu’il affirme les valeurs à la fois d’enracinement et d’universalité d’une authentique droite de conviction : celle du respect de la vie innocente, celle de l’écologie humaine, celle de la dignité de la personne humaine, de la protection de la famille, des libertés scolaires et professionnelles ; celles enfin d’une France libre et forte dans une Europe redessinée autour de pactes d’alliance pour défendre l’héritage et les valeurs de sa civilisation face aux barbaries totalitaires. [Lire la suite]"

    Michel Janva

  • Nicolas Sarkozy sur France 2 : paroles, paroles, paroles

    Annoncée comme l’événement politique ces jours-ci, l’interview de Nicolas Sarkozy au journal de 20 heures de France 2 n’aura été qu’un exercice de mauvaise psychologie (défauts, sagesse, remise en cause, analyse, etc.), qu’un mauvais story-telling non crédible sur l’humilité et le travail collectif. Mais surtout Nicolas Sarkozy n’aura fait que répéter sa volonté de rassembler (mais avec qui et pour quoi, on ne sait pas), de proposer de nouvelles idées (lesquelles, là encore grande inconnue). Enfin, Nicolas Sarkozy aura répété sa volonté de remettre en cause Schengen et de recourir plus souvent aux référendums. Bref, à part ses admirateurs, il n’aura convaincu personne. D’autant qu’il n’a pas voulu revenir sur son bilan, particulièrement catastrophique sur le plan du Grand Remplacement : un million d’immigrés légaux supplémentaires entre 2007 et 2012, la chute de Kadhafi qui contribue à la venue quotidienne de clandestins africains en Europe, etc.

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  • Sarkozy : le retour du relou

    Comme tout le monde en parle et beaucoup feignent de s’y intéresser, peut-être faut-il sacrifier aux lubies du moment et se pencher sur le – pourtant évident – « retour » en politique de Nicolas Sarkozy, ne serait-ce que pour rappeler d’où il vient, et mettre son bilan en rapport avec celui qu’on peut déjà dresser pour l’actuel occupant de l’Élysée.

    À ce titre, difficile de ne pas noter les longs soupirs de soulagement de la gauche tant cette nouvelle lui redonne, un peu, confiance en l’avenir. Le retour de Nicolas Sarkozy semble plutôt et à première vue une bonne nouvelle pour la gauche, complètement désemparée par l’état général de l’économie et de la politique en France, ses scores abyssaux aux dernières élections et sa popularité catastrophique, visibles jusque dans l’aigreur de plus en plus tenace de ses organes médiatiques quasi-officiels. En gros, l’idée des socialistes est qu’en revenant sur la scène médiatique, Sarkozy, comme à son habitude, captera l’attention médiatique et mettra encore un peu plus de bazar dans une droite devenue aussi inexistante que la gauche.

    C’est, bien sûr, un pari comme un autre, et comme tout pari, il a sa part de risque, à commencer par celui du contraste violent entre la fadeur et la mollesse de l’actuel président et l’agitation frénétique et les coups de gueule calibrés de son prédécesseur : malheureusement pour lui, le charisme microscopique de Hollande l’a clairement desservi dans les relations internationales de la France, là où Sarkozy pouvait se vanter d’être, au moins, écouté, même si l’absence totale d’actions concrètes et de moyens, par derrière, auront abouti, pour les deux présidents, à un résultat strictement identique de déclassement du pays, progressif mais marqué.

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  • Regard sur l'actu (4)

    Luzenac, la fin d'une histoire et la fin du foot populaire

     C'est avec un certain décalage temporel que je me risque à un petit laïus concernant l'affaire ayant opposé le club de football de Luzenac et la Ligue de Football Professionnelle (LFP).

    A la fin de la saison 2013-2014, le club du petit village ariégeois de 650 âmes obtenait son accession en Ligue 2. En résumé, on pourrait dire que c'est très rapidement que la LFP va bloquer l'accession de Luzenac en raison d’infrastructures inadaptées à la Ligue 2. Un combat juridique va conduire Luzenac à tenter tous les recours, sans succès et malgré la présence d'une personnalité comme Fabien Barthez au sein du club et l'appui du Toulouse Football Club et du Stade Toulousain (rugby) qui acceptent de prêter leurs stades le temps de permettre à Luzenac de moderniser ses infrastructures. Mais entre temps, la LFP a maintenu Châteauroux en L2 et attribué les droits télés. Les budgets prévisionnels des 20 clubs sont déjà entérinés par la DNCG et Luzenac n'est inscrit dans aucun championnat. Luzenac se retrouve à devoir accepter une rétrogradation en Division Honneur Régionale... Le projet mené par Ducros et Barthez arrive à son terme. Cette histoire est emblématique de ce qu'est devenu le football moderne, où à l'image de notre société tout est une question de modernité des infrastructures, de normes de sécurité, de sponsors. On a pas besoin de stades derniers cris pour taper à 11 contre 11 dans une baballe, par contre les médias, les publicitaires et les entreprises qui font leur beurre autour du foot ont besoin de belles vitrines. On songera aux nombres de clubs qui ont chuté en raison de cette folie des grandeurs pour plaire aux exigences de la Ligue et du foot moderne : Amiens, Le Mans, Grenoble, Strasbourg... des clubs comme Lens et Valenciennes sont passés proches de la correctionnelle et l'intégralité des habitants la communauté urbaine de Lille payent des impôts locaux pour le Stade Pierre Mauroy... Mais bon, tel est le foot moderne qui doit se plier aux exigences du marché depuis maintenant une grosse vingtaine d'années...

    La droite la plus hypocrite du monde, entre autre...

    J'ai ris jaune avec le buzz autour des « sans-dents ». Voila la droite libérale, celle qui se félicite de vouloir déréguler et favoriser la « flexibilité », qui n'en a rien à foutre que la moitié des Français travaillent pour moins de 1500 € par mois, qui nous la joue mouvement des « sans-dents » en pantalon rose et veste Loden. Bon les mecs, arrêtez avec vos conneries, ça devient ridicule. Je dois bien dire que le quinquennat de Hollande n'aura fait qu'approfondir mon dégoût pour la droite, son hypocrisie et sa lâcheté. Ce ramassis de bras cassés qui nous fait croire qu'il agit pour l’intérêt général alors que son électorat se compose en grande partie de retraités, de rentiers et de CSP+ complètement déphasés avec le réel. Je fais parti de ceux qui pensent que notre ennemi doit d'abord être la droite, avec ses fausses promesses et son agitation stérile. La droite aux 750 000 naturalisations et 1 millions d'immigrés supplémentaires en 5 ans. Quand j'entends « Union des droites », mon cœur palpite, mon artère frontale se gonfle, et si j'étais un clebard, je crois que je me mettrais à baver. Dernièrement, notre énarque rotschildien Emmanuel Macron a parlé des « illétrés » de GAD : les droitards ont demandé sa démission. C'est amusant, je me souviens de Raffarin balançant maladroitement qu'il existait « l'intelligence de la main » il y a une dizaine d'année. Bref, pas un pour rattraper l'autre. Tous complices, tous pourris !!!

    Le retour de Sarkozy, ou le retour de celui qui n'était jamais parti

    Guy Debord se serait probablement régalé à commenter le « retour de Sarkozy » car pour ma part j'ai l'impression qu'il n'est jamais parti. Cela fait 2 ans que les élections ont eu lieu et ça fait 2 ans qu'on nous les broute à la télé sur le « retour de Sarkozy » avec la complicité évidente des médias qui préfèrent occuper leur temps avec ça plutôt qu'avec les affrontements de migrants à Calais ou la future carotte qu'on va se manger avec le traité transatlantique. Enfin bref, Sarkozy annonce triomphalement son retour et son changement comme si il avait passé 10 ans loin de la politique à méditer dans un monastère sur sa nullité. Il est malin, les Français aiment bien le coup de l'homme qui débarque (ou revient) pour prendre les choses en main : les deux Bonaparte, Clemenceau, Pétain, De Gaulle... Sarkozy s'imagine sûrement dans la peau de l'homme de droite restaurant l'autorité de l'Etat et la concorde nationale. Bon enfin pour moi y a un gros déficit de « street credibility » quand même. Déjà on constatera que Bonaparte, Pétain et De Gaulle venaient de l'Armée. Sarkozy avec sa tête de chef d'entreprise ou de VRP c'est 0% de crédibilité pour restaurer la France dans l'état où elle se trouve et qui nécessitera des mesures bien burnées. Déjà il porte mal le costard, alors j'imagine même pas l'uniforme. On doit cependant lui reconnaître un certain charisme qu'ont parfois les gens d'une taille modeste. Une certaine volonté aussi pour atteindre ses objectifs. Deux « qualités » qui ne l'ont pas empêché de se faire terrasser par Flamby, quand même. Là aussi la crédibilité en prend un coup. Tu te fais terrasser électoralement par Le Pen, ancien marin pêcheur, ancien d'Algérie, qui a survécu à un attentat et qui se jette dans la mêlée avec passion, c'est honorable, mais Hollande bordel. Hollande. Toute la droite nous parle du président mou, mais le président mou a battu votre champion les mecs ! Enfin voilà, on est pas dans la merde et contrairement au ton de mon paragraphe, il ne faut pas sous-estimer l'animal, ni l'amnésie qui frappe régulièrement nos compatriotes et la conjugaison d'une double rejet "anti-Hollande et anti-le Pen".

    Hollande dégage !!! Non surtout pas !!!

    Je vais finir par me faire détester par les lecteurs de droite de ce blog mais je n'en peux plus des « Hollande dégage !!! ». Revenons quand même au début de cette histoire. Alors voilà en mai 2012, on était quelques-uns à se dire qu'il fallait que Sarkozy dégage et que Hollande gagne pour favoriser la gabegie sociale-démocrate, la division de la droite et ouvrir un boulevard au national-populisme. Je sais pas si vous avez remarqué, mais c'est exactement ce qu'il s'est produit... Donc déjà on voyait pas trop l’intérêt de faire campagne contre Hollande, Hollande n'étant pas plus notre président que Sarko, mais en plus la situation actuelle nous a donné raison. Puis vint la Manif pour tous, j'en ai déjà parlé, je ne vais donc pas y revenir. Mais avec LMPT, les génies de la droite ont lancé un Hollande dégage !!! qui va mobiliser pas mal de monde allant des jeunes populaires de l'UMP à certains militants de notre « mouvance ». J'ai une question : si Hollande dégage c'est pour mettre qui à la place ? Juppé ? Fillon ? Enfin y a vraiment un mec dans ce pays qui imagine que si Hollande dégage ça va donner autre chose que la victoire de la droite molle ? Et à l'heure actuelle la victoire de Sarkozy ? Vous avez pas remarqué que dans les sondages le seul cas du figure où le parti à la flamme gagnerait les élections c'est contre la gauche ? Donc je vais vous donner une idée toute simple, à partir d'aujourd'hui, on y va tranquille sur Hollande, il a plus besoin de vous pour passer pour un clown, il y arrive tout seul, par contre y a naboléon qui se pointe et il va falloir mener une énorme campagne contre lui : 8 affaires au cul, son bilan lamentable à tous les niveaux, la guerre en Libye, etc... va falloir sortir les dossiers. Ça doit devenir l'unique sujet d'engueulade autorisé désormais dans les repas de famille.

    Le Non l'emporte en Ecosse, encore une occasion ratée...?

    Certains de mes camarades se sont passionnées ces deux dernières semaines pour le referendum en Ecosse. Moi c'est typiquement le genre de sujet sur lequel je n'ai aucun avis tranché. D'un côté, je ne suis pas sur que l'Europe aux cents confettis, qu'on appelle aussi par chez nous l'Europe aux cents drapeaux, ce soit vraiment la solution. Mise en situation : Russie, Chine, Etats-Unis, Inde, Brésil face à Ecosse, Pays-de-Galles, Wallonie, Flandre, Catalogne, Padanie... je continue ou c'est assez convaincant ? Bon d'un autre côté, je trouve ça totalement louable que les écossais aspirent à l'indépendance et s'arrachent du joug impérialiste anglais, comme l'Irlande il y a un siècle. Les Ecossais, comme les Irlandais, ce sont deux peuples qui me sont a priori sympathiques, c'est une question de feeling, aucun raisonnement logique là dedans. A l'arrivée, c'est la victoire du Non, un peu comme au Québec il y a 20 ans. D'après des informateurs avisés, les retraités et les immigrés seraient les deux catégories de la population ayant fait pencher la balance vers le Non, comme au Québec m'ont dit certains... Je suis pas plus étonné que ça, je suis sur que si on votait l’indépendance basque ou corse, les jeunes locaux voteraient Oui et les retraités et les extra-européens voteraient Non. La seule raison qui me rendrait favorable le Oui c'est que j'aurais aimé voir concrètement ce que ça aurait enclenché comme processus vis à vis du Royaume-Uni, vis à vis de l'UE, vis à vis des instances internationales. Un peu un cas d'école avant les Catalans ou les Flamands. A l'arrivée, j'étais tout de même un peu triste pour les Ecossais, mais au fond je me dit que l'essentiel aujourd'hui ça reste de réfléchir à un projet alter-européen et que tout positionnement doit se définir par rapport à ça. Une Ecosse favorable à une alter-europe, nous pouvons en rêver...

    Jean/C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/09/21/regard-sur-l-actu-4-5451609.html