Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 614

  • Le bilan africain de Nicolas Sarkozy – L’Afrique Réelle n°58, Octobre 2014

    George Bush désintégra l’Irak et Nicolas Sarkozy la Libye, deux pays qui étaient des remparts contre l’islamisme. La Libye du colonel Kadhafi était, de plus, devenue un partenaire essentiel dans la lutte contre la déferlante migratoire venue de la mer, phénomène si bien annoncé par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints.

    Si George Bush n’a plus d’avenir politique, Nicolas Sarkozy ambitionne quant à lui de revenir aux Affaires. Le bilan africain de son premier mandat doit donc être fait. Il est catastrophique et tient en sept points :

    Le bilan africain de Nicolas Sarkozy – L’Afrique Réelle n°58, Octobre 20141) Le plus grave par ses conséquences régionales fut la guerre incompréhensible qu’il déclara au colonelKadhafi après qu’il l’eut pourtant reçu avec tous les honneurs (photo ci-contre). Nicolas Sarkozy devra répondre à trois questions :

    - Pourquoi outrepassa-t-il le mandat international prévoyant une zone d’exclusion aérienne dans le seul secteur de Benghazi pour le transformer en une guerre totale ?
    - Pourquoi refusa-t-il toutes les options de sortie de crise proposées par les chefs d’Etat africains, exigeant au contraire d’une manière obstinée la destruction pure et simple du régime libyen ?
    - Pourquoi, alors que le colonel Kadhafi venait de réussir à se sortir du piège de Syrte, fit-il tronçonner son convoi par l’aviation, le livrant ainsi aux islamo-gangsters de Misrata qui le mirent ignominieusement à mort ?

    2) Le plus irresponsable pour l’avenir de la France est d’avoir, par petit calcul électoral, et sans consultation préalable du peuple français, transformé Mayotte en département. Dans ce Lampedusa d’outre-mer qui vit des prestations versées par les impôts des métropolitains, la maternité de Mamoudzou met au monde chaque année 7000 jeunes compatriotes, dont 80% nés de mères immigrées originaires de toute l’Afrique orientale et jusqu’à la cuvette du Congo. Juridiquement, il n’existe plus aucun moyen de revenir au statut antérieur qui permettait de maintenir cette île de l’océan indien dans l’ensemble français sans avoir à subir les conséquences dramatiques de la départementalisation.

     

    3) Le plus indécent fut la façon dont, en Côte d’Ivoire, il intervint directement dans la guerre civile en hissant au pouvoir son ami et celui de la Banque mondiale, le très mal élu Alassane Ouattara, prolongeant ainsi toutes les conditions des futures crises.

    4) Le plus insolite fut son « discours de Dakar », dans lequel il osa déclarer que si l’Afrique n’est, selon lui, pas entrée dans l’histoire, c’est parce qu’elle ne s’est pas soumise au dogme démocratique…

    5) Le plus scandaleux fut sa gestion du dossier rwandais quand, influencé par son ministre Bernard Kouchner, il ne conditionna pas le rapprochement diplomatique entre Paris et Kigali au préalable de l’abandon des accusations fabriquées par Paul Kagamé contre l’armée française.

    6) Le plus symptomatique fut son alignement sur les Etats-Unis, politique illustrée par un vaste désengagement, de Djibouti à Dakar, avec pour résultat de laisser le Sahel à Washington. Il aura fallu un président socialiste pour que la France fasse son grand retour dans la région…

    7) Le plus incompréhensible, conséquence du point précédent, fut son refus d’intervention au Mali. Pourquoi laissa t-il les islamistes se renforcer puis coiffer les Touareg du MNLA alors que nos intérêts nationaux, notamment en ce qui concerne l’uranium du Niger, étaient directement engagés dans la région ?

    SOMMAIRE :

    Actualité 
    :

    - Algérie : la crise s’aggrave
    - Menaces sur le Cameroun
    - Afrique du Sud : l’Apartheid à rebours

    Economie
    L’Afrique ne décolle pas
     
    Défense
    L’Afrique, un continent qui s’arme
  • Sondage Le Parisien : avec 43% de bonnes opinions, Marine Le Pen plus populaire que jamais

    L’époque où les dirigeants du Front national étaient systématiquement décriés semble révolue.Avec 43 % d’opinions favorables, selon un *sondage Odoxa pour Le Parisien-Aujourd’hui en France, Marine Le Pen n’a jamais été aussi populaire. Et même si une majorité de Français (56%) ont toujours une mauvaise opinion de la présidente du FN, cette dernière semble avoir définitivement conquis sa place dans le paysage politique français.

    Elle a surtout réussi son pari : celui de dédiaboliser un parti marginal pour en faire une force politique majeure, qui compte désormais deux élus au Sénat, autant à l’Assemblée nationale, plus d’une dizaine de maires et pas moins de 24 eurodéputés à Strasbourg…

     

    Lire la suite
  • Maman Juppé contre Papa Sarko

    Abandonné en bas du lit électoral, l'UMP n'est plus qu'un porte-jarretelles souillé.   

    De la fenêtre entrouverte perce le soleil d’octobre. Deux amants vautrés sur les draps. Abandonné en bas du lit électoral, l’UMP n’est plus qu’un porte-jarretelles souillé. Après l’amour, voici le combat des sexes. Grandiloquente époque, où la putréfaction des sentiments emporte les âmes les moins fragiles. La chambre est vide, la chambre est pleine. De deux corps enfantés par les 40 dernières années. Que reste-t-il à voir ?

    Un papa et une maman. Sarkozy et Juppé. Le dur et le mou, le méchant et le gentil. L’excité et le sage. Les rôles sont distribués, comme dans une mécanique expressionniste, un Weimar d’après le chaos. Sarkozy, en ce début de film, joue au caïd, ravagé chaque jour un peu plus par d’affreux tics, qui vont bientôt faire passer Malraux pour une feuille morte. Sarko, c’est la virilité, surjouée à la manière du grand Sardou de 76. En face, la pornocratie cruelle et télévisée nous sert un Juppé maternel, doux, consensuel antiraciste, courtois, mou, respectueux de l’islam… La gauche a son candidat !

    Lire la suite

  • La gauche a-t-elle trahi le peuple ?

    Le philosophe Jean-Claude Michéa et l’historien Jacques Julliard publient un dialogue passionnant sur les causes du divorce entre la gauche et les classes populaires. Extraits exclusifs.

    "Ces ’beaufs’, ’Deschiens’ et autres ’Dupont-Lajoie’ dont la dénonciation quotidienne fait aujourd’hui le délice des nouvelles classes moyennes élevées au biberon de Canal+." (Sipa)

    Il y a quelques années encore ces deux hommes n’auraient pas pu se rencontrer. Jacques Julliard serait resté pour Jean-Claude Michéa l’un des intellectuels organiques d’un socialisme renégat, le représentant d’une caste médiatique parisienne chargée de tous les maux, le genre d’incarnation dont l’oeuvre « michéenne » entière appelle en somme à se méfier en toutes circonstances.

    Ce dernier, Michéa, sur le papier tout aussi peu engageant aux yeux de l’autre, serait demeuré pour Jacques Julliard un ombrageux philosophe montpelliérain, ancien membre du PC aux sympathies prolétariennes obsédantes, chantre d’une classe ouvrière balancée par-dessus bord par le socialisme contemporain, figure à la fois très séduisante et pour lui possiblement suspecte d’un populisme intellectuel voué à une probable expansion en ces temps troublés.

    Mais la tonalité de l’époque a bien changé, depuis la crise financière de 2008. Le temps des périls est revenu, et les circonstances autorisent chacun à surmonter ses propres caricatures, le commandent même, et aussi à rompre avec le « narcissisme des petites différences » dont parlait Freud. Face à la tragédie actuelle de la politique française, la montée en puissance d’un Front national que rien ne semble devoir enrayer, ces deux hommes-là ont eu envie de se parler, de s’entendre. Leur échange de lettres, aujourd’hui publié sous le titre « la Gauche et le Peuple », restera comme un document important pour quiconque cherche à comprendre avec une véritable profondeur de champ la situation historique dans laquelle nous nous trouvons.[....]

    La suite sur Nouvelobs.com

  • De Fillon à Sarko, la droite yaka fokon

    Les électeurs auront-ils de la mémoire ?   

    Dans la République zombie, les morts ont la vie tenace ! Regardez Sarko, le cumulard de la défaite, Fillon, l’ex-Premier ministre transparent, et regardez même Juppé, le repris de justesse soutenu par Chirac. Sans oublier les insignifiants Le Maire, Bertrand ou Wauquiez, tous ont la solution pour sauver le pays. Il faut dire qu’ils viennent de loin, car si on les écoute, la droite n’est plus au pouvoir depuis au moins Louis Philippe !

    Commençons par le plus sourcilleux de cette droite yaka fokon. Mercredi soir, François Fillon était reçu sur BFM par Ruth Elkrief. Fillon joue la carte libérale à sec, et avec lui, c’est un peu la rencontre de Margaret pas cher et du général Augusto Pinocchio. Pour la crédibilité, on repassera. Les 35 heures à la poubelle, la retraite à 65 ans, plus de 100 milliards d’économies, le mammouth fonctionnaire taillé à la tronçonneuse… Fillon vend de la rupture bien moelleuse. La journaliste, sourire pleines dents, n’y croit pas une seconde : « Mais pourquoi n’avez-vous rien fait pendant cinq ans alors que vous étiez au pouvoir » ? Ruth pense comme tous les Français… « J’étais loyal envers le Président », clame pour unique réponse le notable bien comme il faut.

    Lire la suite

  • Bruno Retailleau élu président du groupe UMP

    Les parlementaires de l'UMP auraient-ils compris que leurs électeurs souhaitaient l'abrogation de la loi Taubira ?

    Il y a 2 jours, le Salon Beige signalait que les sénateurs UMP avaient choisi à la présidence du Sénat Gérard Larcher, qui a manifesté contre la dénaturation du mariage.

    Aujourd'hui, on apprend que Bruno Retailleau a été élu président du groupe UMP. A la surprise générale, le sénateur vendéen, ancien second de Philippe de Villiers, a recueilli 79 voix contre 39 voix pour Roger Karoutchi et 25 voix pour Gérard Longuet. Pour rappel : Bruno Retailleau avait pris la parole lors de la Manif pour Tous du 24 mars.

    Michel Janva

  • UNE UMP POUR QUI ?

    Bataille de chefs à l’UMP, on en avait l’habitude. Nicolas Sarkozy sort du bois et dévoile ses idées pour 2017, toujours entre show-biz et politique. Surfer sur la vague du mécontentement des Français n’est pas difficile, surtout quand on est à peine mieux qu’Hollande. M. Sarkozy nous a habitués à l’ouverture à gauche, qui a été somme toute la gauche au pouvoir avant l’heure ...

    Quand à M. Juppé, toujours aussi froid et distant par rapport à tout, il n’inspire pas vraiment confiance non plus. Entre un loup post-soixanthuitard (même s’il s’en défend) et un chiraquien, la France a du souci à se faire... Evidemment M. Juppé a reçu le soutien de M. Chirac lui-même alors que sa femme soutient Sarkozy ...

    M. Juppé incarne l’immobilisme et la mollesse d’une France post-gaulliste. Beaucoup de promesses pour pas grand-chose. Les ténors de la droite de gouvernement tiennent le même discours qu’il y a dix ans. Pour eux rien n’a changé, ni la situation économique, ni la montée du FN. Ils sont sur leur petit nuage, et en sont encore aux guerres d’appareil.

    En vérité, ni Sarkozy, ni Juppé, ni Fillon n’incarneront la France et ses espoirs, puisqu’ils font partie du pays légal. Ils ne connaissent pas le pays réel, ses souffrances, ses doutes et ses colères. Il faut vivre au sein du Peuple pour le connaître et pouvoir l’écouter. La droite classique joue le même jeu que la gauche vis-à-vis du Front national. Le FN, ultime repoussoir de la bien-pensance, qui n’incarnerait pas les idéaux de la France etc ... On connaît la chanson. Le FN n’est-il pas, avec l’ensemble des nationalistes et patriotes français, le dernier espoir du pays réel de survivre et de se faire entendre ?

    Et les traditions, notre Histoire dans tout ce fatras médiatique ? On en n’entend pas parler. Comme s’il fallait oublier d’être Français. 200 ans de relativisme révolutionnaire ont imposé aux soi-disant "citoyens du monde" une vision plus qu’édulcorée de notre Patrie. Il ne faudra pas compter sur la "droite" pour relever l’image symbolique de notre pays. La droite n’est que la caution légale de la division systématique des Français.

    La République, de gauche comme de droite, c’est l’Histoire coupée en deux et le peuple divisé. Alors, bonnet blanc ou blanc bonnet en 2017 ?

    Philippe Perrin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?UNE-UMP-POUR-QUI

  • Famille : la vague promesse de Sarkozy

    Nicolas Sarkozy s'est confié au Figaro Magazine dans un entretien à paraître vendredi. Il énonce ses propositions pour la France. Sur la famille :

    «Il faudra inscrire dans la Constitution des verrous juridiques pour réserver la PMA aux couples hétérosexuels infertiles et interdire complètement la GPA».

    Et l'abrogation de la loi Taubira ? Sans l'abrogation de la loi, la promesse ci-dessus est irréalisable. La France perdra dans une plainte portée devant la CEDH, car les gens mariés doivent bénéficier des mêmes droits. La PMA ne peut pas être réservée aux "couples hétérosexuels" (pléonasme).

    Addendum l'intégralité est en ligne. Voici l'extrait concerné :

    "Sur le mariage pour tous, on a l'impression que vous êtes embarrassé…

    Je n'utiliserais pas ce mot-là. Pourtant, je vais être sincère avec vous: c'est un sujet beaucoup plus complexe qu'on ne le dit et sur lequel notre électorat est très partagé. Pour moi, la famille n'est pas un choix, c'est une nécessité vitale. Nombre de familles se sont senties humiliées par l'attitude du pouvoir. Du coup, elles se sont radicalisées. Nous devons défendre la famille et les familles. Mais qu'on n'attende pas de moi que je fasse avec les familles ce que M. Hollande a voulu faire avec le mariage homosexuel. Il a voulu l'instrumentaliser à des fins politiciennes. Je ne le ferai pas. Mon devoir sera de rassembler les Français sur une position conforme à nos valeurs, sans rouvrir les plaies. Pour le moins, je considère qu'il faudra inscrire dans la Constitution des verrous juridiques pour réserver la PMA (procréation médicale assistée) aux couples hétérosexuels infertiles et interdire complètement la GPA (gestation pour autrui). C'est le seul moyen d'enrayer la jurisprudence dont la Cour de cassation, ainsi que c'était prévisible, pose les premiers jalons. Jamais je n'accepterai la marchandisation de l'enfant.

    Vous ne reviendrez donc pas sur la loi?

    Les positions dans ma propre famille sont partagées sur ce sujet. Ne nous bloquons pas sur des postures. J'ajoute qu'en attendant nous avons fort à faire pour défendre les familles contre les attaques multiples de ce gouvernement."

    Michel Janva

  • Oui à la mort dans la dignité

    Pour la gauche :

    G"Cet automne, les socialistes se ramassent à la pelle. Leur cuisante défaite au Sénat vient de s’ajouter à la série noire de la rentrée : remaniement imprévu, affaire Thévenoud, mélo Trierweiler, n’en jetez plus, « la gauche est à poil et ce n’est pas très beau à voir », dixit notre directrice de la rédaction. Commentant la fin des grands récits idéologiques, Elisabeth Lévy refuse de regretter la « vraie gauche » d’avant, la seule, la pure, à l’heure où le PS gouverne comme l’UMP – à moins que ce ne soit l’inverse. Moscovici ou Mélenchon, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse de la bonne conscience puisqu’« être de gauche, c’est avoir raison » et filer doux sur toutes les questions qui fâchent l’homme de l’avenir : sur le mariage gay, la théorie du genre, l’antiracisme de théâtre, vous les avez vues les deux gauches ?! Reste un cache-sexe idéologique, pour ne pas dire un string éthique : la vertu ! Célébrée par Mediapart avec le zèle du grand inquisiteur, recherchée par l’Elysée comme le saint graal, la transparence guide nos pas. Avec un résultat aujourd’hui palpable : la gauche au pouvoir, ce n’est plus la chienlit mais l’ordre…

    Analysant cette inversion historique, l’essayiste Christophe Bourseiller dissèque une extrême gauche universitaire aux abois, rêvant d’excommunier Marcel Gauchet pour mieux masquer son indigence intellectuelle.  défaut de Grand soir, le fan-club de Didier Eribon rêve de sang noir séchant au grand soleil sur la route du progrès. Rien que de très normal : quand on croit  détenir « la » vérité, à quoi bon tolérer des opinions dissidentes ?  De son côté, Jacques Julliard déplore le divorce entre le peuple et la gauche, réfugiée dans un libéralisme sociétal qui lui fait oublier ses racines ouvriéristes."

    Michel Janva

  • Deux sénateurs FN : un symbole essentiel !

    Un parti qui réunit 25 % des suffrages peut difficilement être cantonné à un rôle de chamboule-tout de foire. Tweeter 

    L’entrée de deux élus FN au Sénat présente un caractère éminemment symbolique. Vingt-huit ans après l’élection du 16 mars 1986 qui vit trente-cinq d’entre eux s’installer à l’Assemblée nationale, en pleine vague « antiraciste » orchestrée par François Mitterrand, ce sont cette fois-ci les grands électeurs qui ont ouvert les portes de la seconde assemblée au parti de Marine Le Pen. Il est peu probable que ces deux jeunes sénateurs puissent influer de quelque manière que ce soit sur les travaux de cette auguste institution. Peu importe. Il y a longtemps que la loi ne se fait plus au Parlement.

    Le symbole est cependant essentiel. Il réside dans le fait que les sénateurs sont élus par les « grands électeurs », c’est-à-dire les élus locaux : pour l’essentiel, les conseillers municipaux qui sont infiniment plus nombreux que les conseillers régionaux ou généraux. Le Sénat doit représenter les territoires, être le porte-parole des institutions locales. Ce mode d’élection, ajouté au renouvellement par moitié, n’est guère propice aux mouvements d’humeur d’un électorat qui, lui-même soumis à l’élection, connaît les arcanes du pouvoir local et les

    nécessités de dépasser les clivages politiques au profit d’un travail de fond.

    Lire la suite