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élections - Page 624

  • Une rentrée «offensive» pour le Front national

    Avec 2017 en ligne de mire, les cadres frontistes sont guidés par le slogan «Objectif 51% pour le second tour de la présidentielle».

    Chateau

    Après le monde enseignant (collectif Racine) et celui des étudiants (Marianne), le Front national lancera, dès le mois de septembre, au rythme d'une par mois, quatre nouvelles structures, destinées à investir la société civile.
    La première, consacrée aux jeunes actifs, cadres et créateurs d'entreprises, sera présentée à Fréjus lors de l'université des jeunes (FNJ) prévue les 4 et 5 septembre. En novembre, le Front national prévoit également de lancer un collectif dédié à l'espace maritime français. «Cela représente 11 millions de kilomètres carrés, souligne le vice-président Florian Philippot. Nous proposerons la valorisation politique, économique, militaire et diplomatique de la mer, source de richesses pour la France.»
    Le parti frontiste envisage un troisième collectif en décembre, qui sera dédié à l'écologie et à la transition énergétique. Marine Le Pen avait demandé à Philippe Murer, proche de l'économiste Jacques Sapir et membre du groupe d'économistes franco-allemands signataires de l'appel de Düsseldorf (pour sortir de l'euro), d'animer ce nouveau groupe qui travaillera également sur les relances économiques.
    Début 2015, le parti consacrera une quatrième structure associative à l'ensemble du champ social. Réforme de Pôle emploi, politiques liées à la dépendance, régime du paritarisme en matière de gestion sociale… «Nous souhaitons approcher de plus en plus des thématiques de proximité», explique Florian Philippot en promettant des positions «offensives» au fil des prochains mois sur de nombreux sujets. Non seulement le FN entend critiquer régulièrement le gouvernement, mais il souhaite apparaître «en pointe» sur divers débats, à l'image des nombreux communiqués qu'il n'a pas cessé de diffuser tout au long de l'été.
    Pépinières de propositions

    La lecture de cette production estivale, mêlant réactions politiques, analyses et commentaires, révèle la diversité des thèmes sur lesquels le Front national maintiendra la pression. Parmi la cinquantaine de communiqués diffusés entre le 1er juillet et le 12 août, onze sont par exemple consacrés à l'Union européenne, neuf à la politique du gouvernement, cinq aux questions internationales, quatre au monde agricole, quatre à la réforme pénale et à la sécurité, trois aux problèmes sociaux, trois à la réforme territoriale, deux aux PME, deux à l'immigration… sans oublier la défense nationale, l'éducation ou le sport.
    Jusqu'au congrès des 29 et 30 novembre à Lyon, le parti de Marine Le Pen entend ainsi s'afficher comme une force de propositions tout en revendiquant une place de «principal opposant» à ce qu'il définit comme le «système UMPS».
    Avec 2017 en ligne de mire, guidés par le slogan «Objectif 51% pour le second tour de la présidentielle», les cadres frontistes miseront sur une stratégie de rassemblement et d'ouverture en s'appuyant sur ces collectifs conçus comme des pépinières de propositions. Le 16 juillet, Bertrand Dutheil de La Rochère, conseiller république et laïcité de Marine Le Pen, cofondateur du Rassemblement bleu Marine (RBM), rappelait l'ambition de cette structure destinée à élargir l'assise électorale du FN. «La majorité des responsables qui se disent de gauche aujourd'hui méprisent tous les sujets qui sont au cœur du peuple de France», estimait cet ex-chevènementiste, avant d'appeler les «républicains de gauche» et d'autres à rejoindre son mouvement: «Avec Marine Le Pen, le RBM souhaite agréger tous les citoyens qui ont pris conscience du naufrage vers lequel nous conduisent les différentes composantes de l'UMPS.»
    Si le Front national se croit capable de remporter la région Nord-Pas-de-Calais aux régionales en 2015, il s'appuiera sur son congrès de novembre pour déterminer les cibles des combats à venir. Et le 30 août, les «oubliés» de Brachay seront les premiers spectateurs de la rentrée politique du parti. En 2012, 72,09% des électeurs de ce village de Haute-Marne avaient voté Marine Le Pen.

    Emmanuel Galiero

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupZAyAZlZcNqoGaAd.shtml

  • « Une réalité que nous payons très cher »

    Quand le FN parle de Système UMPS il ne s’agit pas d’une simple figure de rhétorique. Les Français le constatent encore à l’occasion des élections sénatoriales, alors que les déclarations des fraternelles humanistes, des politiciens de tous bords se multiplient pour exhorter les conseillers municipaux et les maires des petites communes à ne pas permettre l’élection d’un sénateur FN. Ce scrutin, qui se déroulera le 28 septembre, n’est pas favorable au FN mais «les meilleures chances des listes Bleu Marine pour nos villes et nos villages se situent dans le Var, les Bouches-du-Rhône avec Stéphane Ravier et le Vaucluse» rappelait  Michel Guiniot,  le directeur de la campagne du FN pour les sénatoriales, hier sur le site du JDD. Et ce journal de citer avec raison David Rachline, maire de Fréjus, comme un des mieux placés pour entrer au Sénat. Le jeune édile frontiste, indiquait  Var Matin il y a quelques jours, croit en ses chances car « la plupart des élus savent que l’UMP n’est pas une force d’opposition pour combattre le PS, la véritable opposition étant constituée par le FN ». «  Le Sénat est trop coûteux et pas nécessaire. Mais tant qu’il existe, il est indispensable que le FN y soit représenté. C’est une question de simple démocratie ». Démocratie qui n’est pas du goût notamment  du sénateur maire de Toulon, Hubert Falco, qui conduit la liste UMP. « La logique républicaine varoise, c’est trois sénateurs UMP et un sénateur PS » a-t-il persiflé,  rapporte  le JDD.

     Pour autant nous pouvons peut être nous réjouir de la large identité de vue de la classe politique sur la nécessité de soutenir les Irakiens, et plus spécifiquement les minoritésKurdes, Chrétiennes et Yézidis menacées par l’offensive des milices de l‘Etat islamique (EI). Alors que l’aviation américaine intervient pour freiner  la progression des  colonnes de djihadistes menaçant notamment  leur consulat situé à Erbil, capitale du kurdistan irakien, une aide humanitaire a déjà été consentie par notre pays  et sont évoquées également deslivraisons d’armes. Marine Le Pen avait réclamé de son côté  « une aide logistique et un soutien dans le domaine du renseignement », précisant que la lutte contre l’abjection terroriste « ne peut et ne doit se limiter à des discours et des déclarations d’intention ».

     Il convient aussi de  noter que le voudrait-elle, la France serait bien incapable d’intervenir  militairement en Irak, même a minima et de manière autre que symbolique, au vu de nos engagements opérationnels actuels en Afrique, mais surtout de l’état général de notre outil militaire.

     Bruno Gollnisch le rappelait déjà en 2003,  « notre pays consacre une part dérisoire du budget national à la défense. C’est à l’échelle d’une nation une imprudence comparable à celle d’un particulier qui ne consacrerait aucun budget ni à sa sécurité, ni à ses assurances.La défense est toujours trop chère lorsqu’on est dans une situation de paix ; en situation de crise, c’est évidemment un autre problème… ».

     Les coupes sombres opérées dans le budget de notre défense, la paupérisation de nos armées qui s’est accélérée de manière dramatique sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, ont été  poursuivies sous celui du tout aussi atlantiste  François Hollande.

     En ce sens les jérémiades d’un ex ministre de la Défense du même tonneau comme le centriste Hervé Morin, ou de l’actuel maire de Bordeaux et ex ministre des Affaires étrangèresAlain Juppé dénonçant sur son blog  le « génocide » des Chrétiens et « l’effacement honteux  de la France et de l’Europe sur la scène internationale » seraient risibles si la situation n’était pas aussi grave. Et que dire de la déclaration de Laurent Fabius, en déplacement ces dernières heures à Erbil ?

     Certes, après avoir rencontré  à Bagdad son homologue Hussein Chahristani,  le ministre des Affaires étrangères était dans son rôle quand il a dénoncé le « califat de la haine» établi par les djihadistes sur une partie du sol irakien et syrien et en soulignant que les combattants irakiens qui les affrontent ne menaient «pas simplement un combat pour eux-mêmes», mais «un combat pour les libertés qui nous concerne tous». Pour autant,  comment le croire quand il affirme dans le même temps que « la France ne laisse jamais tomber ses amis» !

     Exemple récent,  Bachar el Assad invité d’honneur de Nicolas Sarkozy lors des cérémonies du 14 juillet 2008, n’est certainement pas du même avis que M. Fabius,  lui dont le pays est justement toujours la proie du fanatisme islamo-terroriste encouragé, financé et largement suscité par les apprentis sorciers de l’axe atlantiste  Washington-Londres-Paris-Ankara et leurs alliés du Golfe.

     Le 29 juillet dans le long discours qu’il a prononcé à l’occasion de sa réélection, le président syrien ne s’est pas contenté de fustiger la traitrise du « frère » Recep Tayyip Erdogan. Le Premier ministre turc islamo-conservateur a d’ailleurs  été confortablement élu président ce  dimanche. Et ce dès le premier tour d’un scrutin disputé pour la première fois au suffrage universel direct, malgré les scandales financiers, les critiques sur la « dérive autoritaire » du régime.

     Bachar el Assad a logiquement remercié «  l‘Iran, la Chine, la Russie », « ces pays qui ont respecté les décisions du peuple syrien tout au long de trois longues années et ont justement défendu toutes les conventions de la Charte des Nations Unies  relatives au respect de la souveraineté des États et à la non-ingérence dans leurs affaires intérieures ».

     Mais il a surtout dénoncé l’aveuglement des occidentaux face à l’extrémisme islamiste et l’incapacité, même des chancelleries de la vieille Europe, à appréhender la nature de la résistance syrienne. «Celui qui cherche à prévoir le comportement et les réactions d’un peuple de vieille tradition, devrait disposer d’une  même profondeur historique et civilisationnelle pour comprendre où résident sa solidité et sa résistance, qualités qui  se manifestent clairement lors des grandes crises et à la faveur d’étapes historiques décisives  (…) » .

     Bref a-t-il affirmé, « un pays ne se définit pas uniquement par sa surface, sa démographie, ses finances ou son pétrole. Un pays est d’abord une civilisation, une culture, et un peuple conscient de son rôle historique  de sa  souveraineté, et de la nécessité de relever les défis du présent pour construire l’avenir ».

     Bachar el Assad, comme l’opposition nationale en France et  les analystes les plus lucides l’avaient annoncé, a également rappelé que l’«invasion de l’Irak»  (par l’armée américaine et ses supplétifs en 2003, NDLR), «(fut) le point de départ du sacre du confessionnalisme et de la partition. Nous étions réellement inquiets d’une telle évolution dangereuse et, à notre avis, inéluctable. C’est désormais une réalité que nous payons très cher ».

     Difficile de lui donner tort sur ce point.

    http://gollnisch.com/2014/08/11/realite-payons-tres-cher/

  • Des élus Front national sous haute surveillance

    "Dans les municipalités FN, la résistance s’organise"   

    Un récent article paru dans Le Monde, sous le titre « « Dans les municipalités FN, la résistance s’organise », expose les méthodes mises en œuvre par le Forum républicain, « l’un des comités de vigilance qui ont fleuri dans les onze villes raflées par le Front national en mars »…

    Si les termes employés en préambule de l’étude publiée par le "journal de référence", qui rappellent les « heures les plus sombres de notre histoire », apparaissent prometteurs, la suite du texte ne décevra pas le lecteur conscient du danger que les nouveaux élus du parti de Marine Le Pen représentent pour la démocratie.

    Le papier concerne la cité varoise de Fréjus, dont le nouvel édile de 26 ans, David Rachline, menacerait de détruire le tissu associatif de sa bonne ville en limitant les subventions accordées antérieurement à différents clubs sportifs et à des centres sociaux, notamment dans certains quartiers « où la population est à 99 % musulmane », risquant ainsi, selon les combattants dudit Forum, « de faire dégénérer la situation » …

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  • Ce que Mélenchon ne comprend pas.

    Cela fait toujours un peu bizarre d’entendre Mélenchon expliquer le visage tordu par la haine que le vote Front National est un vote de haine. Il ne peut pas comprendre avec sa grille de lecture éculée que la plupart des électeurs du Front National votent par amour de la France, ce qui procède une part d’exclusivité. S’il avait au fond de lui cet amour charnel, il n’aurait sans doute pas fait une dépression le soir des élections européennes.

    Enfin ne parlons pas que de Mélenchon qui a l’air de se retirer.

    Un jeu de mots très connu voulait démontrer que Syrius est mon frère.

    « Syrus, s’il est russe c’est qu’il est slave, s’il se lave c’est qu’il se nettoie et si ce n’est toi c’est donc ton frère ».

    Patrick Devedjian a fait un raisonnement du même genre.

    Patriotisme économique égale nationalisme économique égale racisme. il serait temps que Devedjian prenne sa retraite ou aille se coucher. L’indépendance énergétique par exemple a sa rationalité si l’on observe par exemple la Russie qui peut couper le robinet du gaz à tout moment. Il en est de même pour les secteurs stratégiques. Faire l’amalgame entre patriotisme économique, nationalisme et racisme est d’une imbécilité absolue ou cela traduit-il les complexes de Devedjian. Qu’un député, un des leaders de l’UMP, ancien ministre puisse avoir ce discours montre un peu plus la déliquescence intellectuelle de l’UMP et de la classe politique en général.

    En 1992, Devedjian après le non des Danois au référendum de Maastricht avait déclaré que le Danemark ne valait pas grand chose sur le plan culturel et n’avait produit que les contes d’Andersen.

    Rappelons que le plus grand physicien de la mécanique quantique fut le Danois Niels Bohr. Le philosophe Kierkegaard fut le père d’un courant philosophique majeur du XXe siècle : l’existentialisme qui inspira Heidegger, Sartre… Le Danemark a produit de nombreux chimistes et une littérature danoise qu’évidemment Devedjian ne connaît pas. Finissons par souligner que ce petit pays de cinq millions d’habitants a eu 13 prix Nobel (57 pour la France, 0 pour l’Arménie) Patrick Devedjian qui voulait nous dire que les Danois étaient des nuls car ils ne pensaient pas comme lui sur l’Europe, a surtout démontré son inculture.

    Restons à l’UMP, l’insipide Juppé a déclaré quant à lui au soir des élections européennes qu’il ne comprenait pas les Français. Lorsqu’on ne comprend pas les motivations politiques de ses concitoyens il ne vaut mieux pas faire de politique. Son européocentrisme fanatique ne pourra que créer un rejet de la part de l’électorat même si son côté lisse, insipide peut plaire à une partie de la France des retraités.

    Patrice Gros-Suaudeau

  • Réforme territoriale : les grands féodaux imposent leurs élus

    Communiqué de Presse de Florian Philippot, Vice-Président du Front National

    Le vote hier par l’Assemblée nationale du premier volet de la réforme territoriale (carte des régions + nouvelles dispositions électorales) forme un premier aveu sur les motivations mensongères ayant entouré cette réforme.

    En effet, alors qu’il était initialement question de faire des économies sur la réduction du nombre d’élus régionaux, il apparaît au terme des débats que le plafond de 150 élus par grande région a été remplacé par une addition stricte des élus régionaux actuels. De fait, pas un seul siège de conseiller régional ne sera supprimé. Pire, le coût de ces élus pour le contribuable devrait même logiquement augmenter, puisque le traitement de ces derniers dépend de la taille des régions.

    Les grands féodaux qui sont à la manœuvre viennent donc de faire une première démonstration de force.

    Aucune économie ne sera faite sur le nombre d’élus, pas plus qu’il n’y en aura sur les dépenses de fonctionnement ou les transferts de compétences, qui surviendront dans le deuxième volet de la réforme.

    Cette réforme est strictement politique : elle vise à diviser la France en grosses régions, sur le modèle allemand, suivant en cela les injonctions de l’Union européenne.

    L’Etat en sortira extraordinairement affaibli. Les logiques féodales qui, on le voit, s’imposent déjà à l’Assemblée nationale, présideront aux futures politiques mises en œuvre dans nos territoires. Le coût financier pour les Français s’annonce exorbitant, le coût politique pour la France incalculable.

    En voulant faire de la région une simple instance de coordination entre départements, sans élus propres ni structures administratives parallèles, et en voulant renforcer le département dans ses attributions et compétences de proximité, en lien avec l’Etat, le Front National propose une réforme territoriale qui a un vrai sens politique pour la France, et un véritable impact en matière d’économies réalisées.

    http://www.frontnational.com/2014/07/reforme-territoriale-les-grands-feodaux-imposent-leurs-elus/

  • Une bonne synthèse de l’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui la république...

    Pour la première fois depuis l’avènement de la Ve République, tous les partis qui comptent sont touchés simultanément par une crise idéologique et organisationnelle

    Nous vivons un moment sans précédent dans l’histoire des partis politiques français, depuis l’avènement de la Ve République au moins.

    Tous les partis qui comptent aujourd’hui en France sont en effet touchés, simultanément, par une crise à la fois idéologique et organisationnelle, qui les remet profondément en question voire qui les menace de mort.

    La situation actuelle apparaît ainsi comme une parfaite illustration de la célèbre phrase de Gramsci dans ses Cahiers de prison :

    « La crise consiste justement dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne, on observe les phénomènes morbides les plus variés. »

    Un paysage dévasté

    A gauche, le Parti socialiste, au coeur du pouvoir, dominant dans la majorité et à gauche, a perdu 30.000 élus lors des dernières élections municipales et plus de 25.000 adhérents en deux ans. Il est profondément divisé, jusque dans le groupe socialiste à l’Assemblée nationale, entre les partisans de la politique mise en oeuvre par le président de la République et le Premier ministre, et les élus et responsables qui souhaiteraient, d’une manière ou d’une autre, une orientation plus classiquement « de gauche ». Les autres composantes de la majorité, notamment EELV, s’opposent elles-mêmes le plus souvent au gouvernement quand elles ne sont pas soumises à des tiraillements internes. [...]

    Laurent Bouvet - La suite sur Slate.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Une-bonne-synthese-de-l-impasse

  • Le Système implose, Mélenchon expose : Marine « élue » en 2017 ?

    C’est ce mercredi que  l’Assemblée nationale doit adopter la réforme territoriale qui  doit acter la création de  13 régions en France métropolitaine, contre 22 actuellement. Bruno Gollnisch, les dirigeants du FN  (voir notre blogue) ont dit tout le mal qu’il fallait penser de cette réforme mal ficelée, motivée par  de mauvaises  arrières pensées politiciennes et qui ne fera pas économiser un euro, bien au contraire, aux Français. Comme il arrive parfois que le diable porte pierre, Florian  Philippot a estimé lundi que « (de ce)  d’un grand mal pourrait naître un bien, notre victoire (celle du FN, NDLR) dans la  région Nord-Pas-de-Calais/Picardie, quasi assurée». Le Parisienrapportait pour sa part en début de semaine, cette confidence d’ «un responsable UMP du Nord » : « Manuel Valls veut faire ch… Aubry ! Elle voulait se présenter aux régionales dans le Nord-Pas-de-Calais face à Marine Le Pen, elle ne peut plus.» Si la  profonde inimitié, pour rester poli, entre Mme Aubry et M. Valls est de notoriété publique, le maire de Lille a voulu rassurer ses amis : «Je ne crois pas que Mme Le Pen puisse gagner ni la région Nord-Pas-de-Calais, ni la région Nord-Pas-de-Calais/Picardie, ni quoi que ce soit» (sic).

     Un optimisme qui n’est pas partagé par François Hollande rapportait également le site du Parisien ces  derniers jours, qui  «  ne voit plus la vie en rose »,  ne pense pas  quel’implosion de l’UMP  sous l’effet des  affaires  sordides et des haines intestines lui profitera automatiquement lors de la prochaine présidentielle  « Et si le candidat de gauche n’était pas au second tour en 2017 ? Si le séisme du 21 avril 2002, quand Lionel Jospin fut balayé par Jean-Marie Le Pen, se renouvelait ? Ce cauchemar est pris très au sérieux par le président. « Je me prépare pour qu’en 2017 on ait un bilan qui permette à la gauche d’être au deuxième tour et de gagner l’élection, confie-t-il à ses visiteurs. Comme s’il avait un doute sur le sujet… ».

     « Au PS aussi, c’est la grande trouille. Nombre d’élus pensent que sa seule chance de gagner est d’arriver derrière une Marine Le Pen qui virerait en tête au premier tour.  On sera dans une présidentielle à un tour. Celui qui arrivera au second tour avec elle sera élu , prédit une figure de la majorité, qui pense la France  mûre pour une aventure populisteOn a eu un 21 avril primo-ministériel, on peut avoir un 21 avril présidentiel , redoute un fidèle du chef de l’Etat. Le FN au second tour ?  Ce n’est pas un risque, c’est une réalité , lâche Hollande,inquiet de voir l’extrême droite prospérer en silence » (sic).

     « L’exécutif a reçu une douche froide en découvrant fin juin les chiffres de l’Insee sur l’économie expose encore Le Parisien.  Ça ne bouge pas, ils ont pris un gros coup sur la tête , glisse un hollandais. Mercredi en Conseil des ministres, Michel Sapin (Finances), d’habitude optimiste jusqu’à la caricature, a plombé l’ambiance. Il a enlevé ses lunettes roses, sur le thème rien ne va plus , glisse un conseiller gouvernemental ».

     Au sein même du  Parti socialiste , qui a perdu 25 000 adhérents depuis 2012 et 30 000 élus municipaux en mars dernier, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent, comme chez leurs « alliés » d’EELV, contre les orientations économiques du gouvernement. Une fracture  que l’on retrouve  dans le positionnement des cadres et dirigeants socialistes vis-à-vis de la   crise israélo-palestinienne qui apparaît comme un nouveau facteur de division.Pour tenter de récupérer un électorat arabo-musulman qui s’est massivement  détourné de la gauche, notamment pour protester  contre la loi Taubira sur le mariage homosexuel et qui dénonce aussi avec une  virulence  accrue  son « sionisme », des élus du PS  ont dénoncé l’interdiction  de certaines   manifestations pro-palestiniennes.

     Dimanche, le député de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi, a expliqué  que « l’interdiction est venue nourrir une certaine radicalité. Des manifestations aux quatre coins de la planète se sont bien passées, et pas en France où elle était interdite», a relevé l’élu pointant  «une erreur du gouvernement ».

     Son collègue Yann Galut, député du Cher et chef de file au PS  du courant dit de  la gauche forte,  s’est dit lui aussi   «très en colère face au massacre de civils (Palestiniens, NDLR) , très en colère face aux abrutis qui manifestent leur haine du Juif, très en colère de la position de la France qui est tout sauf équilibrée ».

     Quant au Front de Gauche, il a certes  fait  savoir officiellement qu’il   «participera aux prochaines manifestations prévues en solidarité avec le peuple palestinien », mais son leader maximoJean-Luc Mélenchon,  vient d’annoncer son souhait de prendre du recul avec la politique. « J’ai fait mon temps à organiser la vie d’un parti » déclare-t-il. Une manière de tirer le bilan de ses échecs électoraux successifs, des défections, des désaccords stratégiques minant cette coalition trotsko-communiste, pour ne rien dire   de la pusillanimité de ses «camarades »  du PC.

     Un coup dur pour l’extrême gauche qui perd ainsi (provisoirement ?) son seul tribun d’envergure, la seule personnalité incontestablement  brillante et  intellectuellement  affûtée qui l’avait fait sortir de sa léthargie constate Bruno Gollnisch.

     « Nous sommes en échec. » a avoué M.  Mélenchon.   Certes, il reste  incapable de dire  que son immigrationnisme est la cause principale de son incapacité à rallier le monde ouvrier et les déçus de la gauche qui votent massivement FN. Un  immigrationnisme, arme de destruction massive  du grand capital mondialiste,  qui rendait totalement  impossible  son pari de dépasser  Marine Le Pen dans les urnes. Mais  il note avec  cohérence que  « la force » capitalisée par un  FG  au positionnement « anti-Systéme » à la  présidentielle– 11,10 % –,  a été « étouffée par le poids du retour aux vieilles traditions partiaires, aux arrangements, aux accords électoraux ».

     « Tout ça a été planté pour une poignée de postes aux municipales ». Et principalement par le Parti communiste  qui, refusant la stratégie d’autonomie qu’il préconisait vis-à-vis de la gauche bruxelloise,  a « complètement décrédibilisé » le Front de gauche. Dans les faits,  la direction du PC a préféré en effet   se    vendre  pour un plat de lentilles, quelques postes et prébendes,  en choisissant lors des élections municipales  l’alliance  dés le  premier tour avec le PS dans de nombreuses communes.

     M.  Mélenchon appelle donc  à « tout changer en profondeur » , exposant les deux lignes antinomiques qui minent le Front de Gauche depuis sa création en 2008.  A savoir  « celle qui est portée par la direction du Parti communiste, qui est plus institutionnelle, plus traditionnelle, où on continue à penser que la gauche est une réalité partiaire, organisée et qu’on peut rectifier le tir du Parti socialiste. Et puis, il y a une autre qui pense que ça, c’est un monde qui est quasiment clos, qu’il faut construire et qu’on le fera progressivement à condition d’être autonome. »

      « On ne doit pas faire d’alliance avec des gens qu’on combat, juge-t-il. Et aussi longtemps qu’on fera ça, les gens, qui se disent qu’ils en ont ras-le-bol, se diront qu’on est comme les autres », ce qui aura pour effet d’augmenter l’attractivité d de opposition  nationale affirme-t-il encore.  

     On  se souvient des nombreuses  insultes   prononcées par M.  Mélenchon  vis-à-vis  du FN et de sa  présidente. Signe de cette mise en retrait de la vie politicienne,  il reconnait cette fois dans  cet entretien  du « talent » à  Marine, et même  une « chance » d’être élue en 2017.  « Parce que la société est en train de se diriger vers le point qu’ils s’en aillent tousEt quand le point qu’ils s’en aillent tous est atteint, tout saute en même temps »…

     Nous en  acceptons l’augure, nous y travaill(er)ons et  en attendant de voir ce Système inique laisser effectivement  la place à une démocratie restaurée,  nous souhaitons un bon repos et qui sait,  de saines lectures à M. Mélenchon. Cours, cours camarade, le vieux monde est derrière toi! 

    http://gollnisch.com/2014/07/23/systeme-implose-melenchon-expose-marine-elue-en-2017/

  • Les partis politiques obéissent aux marchés et non aux électeurs

    Les programmes économiques des partis reflètent-ils les opinions de leurs électeurs, ou celles des marchés financiers sur le pays? Très polémique, la question vient d’être traitée de manière dépassionnée et chiffrée par deux universitaires, dans une étudeparue dans l’International Studies Quarterly.

    Les chercheurs, Lawrence Ezrow (University of Essex, Royaume-Uni) et Timothy Hellwig (Indiana University, États-Unis) se demandent si «l’intégration économique compromet la capacité des partis à remplir leur rôle de représentation et d’expression des opinions de l’électorat», et citent dès leur introduction l’exemple français:

    «Le PS s’est hissé au pouvoir dans les années 80 sur un programme de nationalisations et de redistribution. Pourtant, moins de deux ans plus tard, le président Mitterrand est revenu sur les politiques en faveur desquelles l’électorat avait voté et a opté pour une politique de rigueur pour mettre l’économie française en phase avec l’économie globale.»

    Afin de tester l’hypothèse selon laquelle les partis répondent moins aux préférences des électeurs quand l’économie du pays est très ouverte, les chercheurs ont compilé toute une série de données: les positions, sur une échelle gauche-droite, de «l’électeur médian» (l’électeur qui se situe au centre de l’électorat, et dont le profil est donc très important pour obtenir une majorité) et des partis dans dix-huit pays au moment des élections, de 1977 à 2009; les indicateurs évaluant l’ouverture de chaque pays à la concurrence internationale.

    Ils concluent que les partis «de gouvernement» (ceux qui ont déjà occupé la position majoritaire au sein d’une coalition) répondent en effet beaucoup moins aux mouvements de l’électorat si le pays est très ouvert:

    «Alors que les élections incitent les partis à répondre aux mouvements de l’électorat, l’interdépendance économique distrait les élites politiques de celui-ci vers les acteurs des marchés, ajoutant de l’incertitude au paysage politique.»

    Là encore, l’étude cite l’exemple de la France, et plus précisément d’une période de vingt ans (1988-2007) où son économie s’est considérablement ouverte: quand les opinions de l’électorat évoluent sur l’échelle gauche-droite, celles des partis évoluent aussi, mais de manière beaucoup plus atténuée en 2007 que deux décennies avant.

    La courbe montre le déplacement des promesses des partis quand les préférences de l’électorat changent. Plus le chiffre vertical est élevé, plus les partis y sont sensibles; plus le chiffre horizontal est élevé, plus le pays est ouvert à la mondialisation. (Lawrence Ezrow/Timothy Hellwig)

    Dans tous les pays, cet affaiblissement se réalise au profit des opinions portées par les décideurs économiques, qui sont plus à droite que la moyenne de l’électorat: sur une échelle gauche-droite allant de 0 à 10, ils sont plus à droite d’environ 0,8 point en France, par exemple.

    «Si les partis sont tiraillés entre les électeurs et les marchés, alors considérons les préférences des acteurs des marchés. Les données suggèrent qu’elles se situent plus à droite que la moyenne de leur pays, que les décideurs économiques préfèrent un rôle de l’État réduit par rapport aux citoyens ordinaires», écrivent les deux auteurs dans un post publié sur Monkey Cage,le blog de sciences politiques du Washington Post.

    Plus le chiffre est élevé, plus les préférences des acteurs économiques sont à droite comparées à celles de la moyenne de l’électorat. (Lawrence Ezrow/Timothy Hellwig)

    À noter que cette étude ne porte pas sur les réalisations concrètes des partis en question, mais sur leur programme: elle ne dit pas que les partis trahissent, une fois au pouvoir, les promesses faites durant la campagne (reproche souvent fait au gouvernement socialiste actuel en France), mais que ces promesses sont déjà en elles-même un reflet beaucoup plus atténué aujourd’hui des prises de position des électeurs «moyens».

    En cela, elle rejoint les conclusions d’une autre étude publiée au printemps, qui montrait que les opinions des électeurs riches comptent quinze fois plus que celle des électeurs lambda aux États-Unis.

    Slate

    http://fortune.fdesouche.com/348777-les-partis-politiques-obeissent-aux-marches-et-non-aux-electeurs#more-348777

  • Mélenchon veut faire une pause, et pense que Marine Le Pen « va y arriver »

    Le leader du Parti de gauche annonce qu’il veut prendre, provisoirement, ses distances avec la vie politique. En 2017, Marine Le Pen « a une chance » et « va y arriver », dit-il.

    Jean-Luc Mélenchon se faisait très discret depuis plusieurs semaines. En mars dernier, il disait sur RTL à quel point il était « épuisé » par la vie politique. « Là j’ai besoin de dormir, de ne rien faire, de bayer aux corneilles », annonce-t-il mardi au site Hexagones.fr, nouveau site d’information. « À un moment, il faut s’arrêter de courir », précise l’eurodéputé. Ce dernier veut que « le niveau de pression sur (lui) baisse. Ça fait cinq ans que ça dure et ce n’est pas bon. »

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  • Jérôme Besnard : « L'intérêt de la France doit primer sur celui des partis »

    Jérôme Besnard, 35 ans, est secrétaire général adjoint du Centre National des Indépendants et Paysans (CNIP). Il est également conseiller municipal de la ville de Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime). Et l'un des animateurs du Cercle Charles Péguy.

    Assiste-t-on selon vous à une recomposition intellectuelle de la droite en France et, si oui, comment la percevez-vous ?

    Pour l'instant, il y a surtout une concurrence entre les structures (UDI, UMP, FN...) et, à l'UMP comme à l'UDI, des querelles de personnes, qui recoupent des sensibilités mais qui sont surtout des écuries politiques en vue des prochaines échéances électorales. On se place pour accéder à la fonction suprême ou pour entrer au gouvernement, alors que l'urgence est de relancer un vrai débat intellectuel. Mais entre des philosophes comme Alain Finkielkraut, Chantal Delsol ou Pierre Manent et les responsables politiques de droite, il y a un abîme devenu presque infranchissable.

    Que pensez-vous de l'attirance affichée pour le jacobinisme (Florian Philippot) ou le bonapartisme (Denis Tillinac, Guillaume Peltier) ?

    J'ai du mal à comprendre cela. Pour moi, la décentralisation est une idée de droite, même si elle a été reprise par la gauche après 1968. Nos régions, nos provinces se confondent avec l'Histoire de France et ont été solidement agrégées à l'Etat-Nation. Nous ne sommes pas dans la situation de l'Espagne avec la Catalogne ou du Royaume-Uni avec l'Ecosse. La preuve? Les gouvernements successifs ont su gérer les revendications de nos compatriotes corses. Le FLNC a définitivement rendu les armes. Donc il n'existe pas actuellement de risques d'éclatement de la France du fait du régionalisme. La réforme lancée par François Hollande va, pour une fois, dans le bon sens ; encore faudra-t-il qu'il passe par-dessus les réticences des barons socialistes, attachés qu'ils sont à leurs conseils généraux et à leurs prébendes.

    Justement qu'avez-vous pensé du récent débat sur l'Europe à l'occasion des dernières élections ?

    Ce débat a été quasiment inexistant pour plusieurs raisons. La première, c'est que l'UMP ne voulait pas ajouter un fossé supplémentaire dans ses rangs et qu'elle a présenté trop de personnalités qu'il fallait « recaser » à tout prix à Bruxelles. L'autre, c'est que le Front national à une vision « intégriste » de la défense de la souveraineté. Nous ne sommes plus dans la période 1992-1993, vingt ans ont passé depuis le traité de Maastricht. L'euro a eu un effet cliquet : une fois entré dans la monnaie unique, ce qui fut probablement une erreur, en ressortir ne serait pas sans dégâts pour notre économie. Le FN tient un discours assez révolutionnaire sur le sujet : « Vivre libre ou mourir. » Il faudrait mieux rester vivant et repenser notre souveraineté. Oui la France est une grande nation, avec des possessions aux Amériques ou dans le Pacifique. Mais a-t-elle encore les reins assez solides pour assumer d'être « la France, la France seule. »? Il existe des intérêts européens communs. Le problème de l'Europe, c'est qu'elle est jacobine, comme le répétait Philippe de Villiers. Il faut la repenser, pas la nier.

    En 2017, voyez-vous Marine Le Pen au second tour et la droite éliminée ?

    Et si c'était la gauche qui était éliminée ? On peut fort bien assister à un 21 avril à l'envers par rapport à 2002. Surtout si la grogne continue au sein du Parti socialiste, jusqu'à susciter plusieurs candidats PS.

    La lutte va être très dure entre François Hollande, Manuel Valls et les tenants d'un socialisme ancré à gauche. Mais revenons à la droite. L'UMP ne peut se démarquer du FN ou le battre sur son terrain : l'insécurité, l'immigration... Si elle veut survivre, elle doit expliquer aux centristes de droite que l'on peut concilier l'existence de corps intermédiaires (un gros mot pour les étatistes comme pour les libertariens), et une fermeté sociétale et un ordre public auxquels aspire le peuple de droite. Là est la clef de sa survie politique, qu'elle change de nom ou pas. Gardons surtout à l'esprit que l'intérêt de la France doit primer sur celui des partis.

    Quelles sont les attentes de vos concitoyens ?

    Je suis élu dans une ville résidentielle de 20000 habitants en périphérie de Rouen. J'étais candidat sur une liste de la droite et du centre. Nous avons battu les sortants socialistes et verts aux élections municipales en nous alliant au second tour avec l'UMP arrivée largement devant au premier. Le FN n'a pas dépassé la barre des 10 %. Aux européennes il est arrivé en quatrième position après l'UMP, le PS et l'UDI-MoDem. Mais c'est un cas isolé dans la région. Notons que les deux têtes de liste de la droite « modérée » (et moi-même) à titre individuel avaient signé la charte de la Manif pour tous. Donc les habitants me parlent avant tout des dégâts du socialisme, de la pression fiscale, du carcan économique, de l'augmentation des cambriolages. Ils veulent du changement à la tête de l’État. Quant aux quartiers populaires, dans les logements sociaux, ils avouent leur dégoût de la politique, de leur penchant pour l'abstention. En tout cas, personne n'est optimiste sur la situation du pays. Si la droite revient au pouvoir en 2017, il faudra qu'elle tienne ses promesses.

    En sera-t-elle capable? C'est une autrehistoire. Il est nécessaire qu'une nouvelle génération, sûre de ses convictions émerge rapidement.

    Propos recueillis par Antoine Ciney monde & vie  9 juillet 2014