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élections - Page 626

  • Que devient le Front National ?

    Depuis que Marine Le Pen a succédé à son père à la présidence du Front National, ce parti a été affecté par des changements de fond. Qu’on le déplore ou qu’on s’en réjouisse, force est de constater que ces évolutions obéissent à une logique cohérente.

    La fin du nationalisme folklorique « Marine Le Pen a compris ce qu’est la politique : un moyen d’accéder au pouvoir, pas une façon de ‘témoigner’ ou de rassembler une ‘famille’. Je porte à son crédit d’être restée sourde aux piaillements des excités de tout poil, des anciens combattants des guerres perdues, des revenants de ceci ou de cela, des nostalgiques des régimes d’avant-hier et des époques révolues », déclare le philosophe Alain de Benoist. Il est maintenant entendu qu’a contrario de son père se contentant du rôle de porte-parole d’une France traditionnelle ayant une fâcheuse tendance à fonctionner comme une réserve indienne, Marine Le Pen désire accéder au pouvoir et est prête à s’en donner les moyens. Il est d’ailleurs à noter que malgré son opposition idéologique avec Nicolas Sarkozy, la démarche de la candidate frontiste de faire intégrer à son parti une culture du résultat est très proche de celle conduite au sein de l’UMP par l’ancien président.

    Une constante dans l’histoire des mouvements classés à la droite de la droite est que selon un processus darwinien logique, ils finissent toujours par être dominés par ceux qui d’une part savent ce qu’ils veulent, d’autre part sont prêts à payer et à faire payer le prix pour l’obtenir sans être limités par des inhibitions mal placées. Ce processus a notamment été à l’œuvre au début du siècle dernier au sein du courant royaliste, les partisans d’une restauration à l’identique de l’ancien régime étant supplantés par les « royalistes positifs » de l’Action Française. Comme illustré par le politologue Patrick Buisson dans son livre 1940-1945 Années érotiques, c’est également ce processus qui s’est produit au sein du régime de Vichy, les tenants de « l’ordre moral » étant peu à peu supplantés par ceux de « l’ordre viril ». Il s’est plus tard répété au sein de l’Organisation Armée Secrète, comme le montre le journaliste Robert Buchard, voyant le général catholique Raoul Salan menant un combat « pour l’honneur » céder la place à l’ex-leader étudiant Jean-Jacques Susini. Cela se vérifie enfin aujourd’hui au sein du Front National, au sein duquel la vieille garde d’anciens combattants axée sur les valeurs cède la place à un aréopage ayant fait sienne la tautologie du spin-doctor britannique Alastair Campbell : « Sans le pouvoir, on ne peut rien faire ».[...]

    La suite sur Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Que-devient-le-Front-National

  • Président en décomposition

    Nous sommes désormais non plus dans une crise politique, mais dans une crise de légitimité du Président de la République, et probablement dans une crise de régime. Jamais, même dans les années qui suivirent Mai 1968, nous n’avions connu une telle situation. Sous nos yeux, la présidence de François Hollande se décompose. Au delà de la dimension personnelle de cet échec, c’est bien la question des institutions, et de l’Etat, qui est posée.

    Précis de décomposition.

    Elle se décompose économiquement. La politique menée par les gouvernements Ayrault et Valls est un échec cuisant. Ceci avait été dit dès l’automne 2012. Il n’y a pas eu d’inversion de la courbe du chômage, car la politique suivie, et qui est en continuité avec celle du gouvernement de François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a durablement cassée les dynamiques de croissance. La répression budgétaire couplée à une inflation très basse enfonce le pays dans des difficultés dont il ne sortira pas. Tout le monde sent qu’il faut un changement radical, et non de simple ajustement, voire ce que propose une partie de la droite parlementaire, un surcroît de répression budgétaire. La désindustrialisation continue de progresser et le gouvernement se réjouit de la baisse de l’Euro, mais sans rappeler que pour être utile à la France, il faudrait que l’on atteigne un taux de change de 1,05 à 1,10 Dollar pour un Euro. Nous en sommes encore très loin. Elle se décompose politiquement. La chute de la confiance des Français dans leur Président atteint des niveaux inégalés. La France est désormais sans voix, que ce soit au sein de l’Union européenne ou de manière plus générale dans les relations internationales ; les dernières palinodies sur le contrat des BPC de la classe « Mistral » en témoignent. Et c’est cette France sans voix qui pourrait parler haut et fort tant à nos partenaires, et en particulier à l’Allemagne, qu’à nos alliés ? On croit rêver. La vérité, cruelle mais limpide, est que nous sommes arrimés au char de l’Allemagne et soumis à la domination de Washington. Mais, cette décomposition politique atteint désormais le cœur de l’appareil d’Etat. Qui peut croire que le Premier Ministre, homme ambitieux et de peu de principes, restera fidèle au Président alors que la chute de popularité de celui-ci l’entraîne vers l’abime ? Manuel Valls cherche désormais fébrilement comment il pourra rompre avec François Hollande pour préserver son capital politique et ne pas couler avec lui. Au sein de la majorité, c’est la débandade. Les socialistes que l’on dit « frondeurs » ou « affligés » sont aujourd’hui devant leurs contradictions. Tout soutien à ce gouvernement est un soutien à une politique qui est, chaque jour, plus antisociale et plus destructrice économiquement. Ils sentent bien que ce ne sont pas des mesurettes tant fiscales que budgétaires qui peuvent inverser la tendance dramatique de l’économie française. Mais, ils renâclent devant la seule solution qui reste aujourd’hui. Seule, une sortie de l’Euro et une dépréciation des monnaies de la France mais aussi des pays d’Europe du Sud permettrait d’inverser la situation, de retrouver la croissance et donc les grands équilibres, qu’il s’agisse du budget, des comptes sociaux ou de la balance commerciale. Ils sont nombreux à le savoir, mais ils restent fascinés par ce totem appelé « Union européenne ». Ce qui reste de l’opposition de gauche est, quant à elle, tétanisée par la perspective de la rupture avec le Parti « socialiste » et prisonnière des alliances électorales qu’impose notre système politique. Cette situation conduit un nombre toujours plus grand de Français à se tourner vers le Front national. Ceci était parfaitement prévisible. Mais, au lieu de réfléchir sur la rupture qui s’impose dans la politique économique du pays, on préfère chercher à se servir de la montée électorale du Front National pour trouver de nouveaux arguments et de nouvelles justifications à un immobilisme tant économique que politique. C’est une stratégie perdante, à l’évidence.

    Mais la présidence Hollande se décompose aussi symboliquement. Une affaire anecdotique prend sous nos yeux la dimension d’une affaire d’Etat. Rien n’est plus symbolique que l’émotion et le tohu-bohu qui ont été provoqués par le livre de Valérie Trierweiler dont chacun soupçonne qu’a défaut d’être exact il pourrait être vrai. L’image d’un Président réduit à la posture d’un adolescent incapable d’assumer la conséquence de ses actes est dévastatrice. Mais, ce livre en dit aussi long sur l’envahissement de la sphère publique par les émotions privées. Avec la fin actée de la séparation entre les deux sphères, nous comprenons tous que la démocratie est en danger. C’est pour cela, sans doute, que l’anecdote d’un livre devient un fait de société. Cette décomposition symbolique scelle alors le caractère irrémédiable de la décomposition économique et politique.

    Cette triple décomposition signe non seulement une dramatique perte de crédibilité du président de la République, mais aussi une perte de sa légitimité. Ce n’est pas seulement la légitimité de l’homme qui est atteinte, et durablement ; c’est la légitimité du système politique. L’échec de François Hollande n’est pas une page blanche sur laquelle un impatient aurait griffonné et raturé. Survenant après la Présidence de Nicolas Sarkozy, qui déjà avait dramatiquement affaibli les institutions, elle signe la crise de l’Etat, et sans doute sa propre décomposition.

    La catastrophe prévisible.

    Cette situation était, hélas, prévisible. Elle était inscrite dans le tour pris par la politique dès l’automne 2012. Elle devenait inévitable avec le choix par le Président de Manuel Valls comme Premier Ministre au printemps 2014, dont on a dit et écrit qu’il constituait une faute grave. Le président pourra toujours invoquer les campagnes menées pas ses ennemis politiques, mais elles ne sont que normales dans une démocratie. De ses adversaires, il ne devait rien attendre, comme il était futile d’espérer en une modification du contexte économique international pour sauver une politique aux effets désastreux. Louis XIV écrivait déjà « toujours, faire fond du pire ; l’espérance est mauvais guide »[1]. Plutôt que de se chercher des excuses, de partir en quête de quelques boucs émissaires, le Président ferait mieux de s’interroger sur lui-même, de se demander pourquoi il a été incapable d’élargir réellement la palette des avis qu’il recevait, ce qui se cache dans le choix de ses amis les plus proches pour l’entourer. Eut-il voulu délibérément se couper du monde et de la réalité qu’il n’y serait pas mieux parvenu. Cette construction autistique traduit un refus de la réalité. Non qu’il faille abandonner ses convictions face au réel. Jamais nous n’avons demandé quelque chose de tel. Mais, l’homme (ou la femme) de caractère se voit en ce qu’il (ou elle) part du réel et se donne les moyens pour le transformer. Ceci, jamais François Hollande ne le fit, et pour cela il va tout perdre, le pouvoir bien sur, mais aussi la réputation et son parti politique, qui risque fort de ne pas se remettre de l’impasse dans lequel il l’a conduit. Il va perdre enfin l’Europe, qui risque fort de ne pas survivre à la crise qui vient et dont on pressent qu’elle sera cataclysmique. Il n’a pas compris qu’en sacrifiant l’Euro, il conservait une chance de sauver l’Union européenne.

    Ce n’est pas un problème d’intelligence, car de cela il apparaît raisonnablement doté. Mais, il combine une vision étriquée des choses, et pour tout dire fort idéologique, avec un manque de courage auquel s’ajoute un manque d’empathie. On n’est pas obligé d’être un parangon de vertu, de ce courage moral prisé par les Anciens. On ne peut s’abonner au courage comme l’on s’abonne à la Revue des Deux Mondes. Mais alors, il convient d’avoir de l’empathie pour ses concitoyens. Or, François Hollande se révèle froid, dur aux faibles accommodant aux puissants. On n’est pas obligé d’être en permanence dans l’empathie, mais alors il faut compenser cette froideur par du courage moral. Ce qui n’est pas acceptable chez un homme politique de cette ambition c’est la froideur pour autrui qui s’accompagne de l’apitoiement sur soi. On ne se fait pas élire pour flatter son égo mais pour servir.

    Refuser le désastre

    De ce désastre qui s’annonce, quels seront donc les formes ? Le pouvoir présidentiel va continuer à de déliter à une vitesse accélérée. Les mois qui viennent verront François Hollande abandonné par ses alliés, que ce soit en Europe ou en France. D’ores et déjà, il est tenu pour quantité négligeable par l’Allemagne, méprisé à Londres et considéré comme un valet à Washington. Mais, c’est en France même que les coups les plus durs se préparent. Il verra dans les six mois qui viennent le Parti « socialiste » passer sous la coupe de ses adversaires, Martine Aubry en tête et surtout il verra Manuel Valls le trahir. Rien de personnel dans l’éclat qui se prépare. Mais, la logique de nos institutions veut que le Premier Ministre, s’il entend préserver ses chances futures, s’oppose à un Président à l’agonie et construise son image contre l’homme qui l’a nommé. 

    Manuel Valls va ainsi chercher progressivement la rupture.

    Si François Hollande peut, théoriquement, rester en fonction jusqu’en 2017, il sera probablement contraint de dissoudre ce printemps, si ce n’est avant. Il pourrait choisir de précipiter l’épreuve. Une dissolution dans les semaines qui viennent serait douloureuse incontestablement pour le Parti « socialiste », mais elle prendrait de court l’UMP, qui n’est pas remise de la guerre fratricide en Fillon et Copé, et elle confronterait le Front National à une échéance à laquelle il n’est sans doute pas prêt. Une dissolution rapide serait sans doute une solution moins douloureuse qu’une dissolution contrainte par le délitement des soutiens parlementaire au printemps prochain. Une dissolution rapide serait aussi moins catastrophique pour l’élection présidentielle de 2017.

    Une autre solution est cependant possible, qui au lieu de chercher à limiter le désastre se donne pour objectif d’inverser la tendance. C’est la rupture symbolique avec l’Allemagne pour tenter de retrouver des marges de manœuvres économiques. Cette rupture aurait l’avantage de permettre au Président de se présenter comme celui qui a tout tenté et qui, devant l’obstination allemande, en prend acte et provoque une crise. Renverser la table peut être une méthode pour retrouver du crédit quand on est dans une position de faiblesse. Le Général de Gaulle en usa ainsi en des moments terribles. Cela implique alors de se séparer rapidement de Manuel Valls, prenant ainsi de court ses velléités d’indépendance, et de choisir un homme qui incarne, depuis maintenant des années, « l’autre politique ». Cette politique passe par la sortie de l’Euro, faite de manière décidée et irrémédiable. Car, une sortie de l’Euro redonnerait immédiatement un dynamisme économique à la France qui changerait du tout au tout la situation. L’Euro est une vache sacrée, mais c’est dans le cuir des vaches sacrées que l’on taille les chaussures pour qui veut avancer.

    Quand tout semble perdu, c’est le moment de passer à l’attaque. Tel devrait être le raisonnement tenu par François Hollande. La logique de la situation devrait le conduire à cette conclusion. Sinon, il sera comme la bête de boucherie que l’on conduit à l’abattoir. Mais peut-être est-ce cela sa vérité profonde. Qu’il ne nous demande pas, alors, de nous apitoyer sur son sort.

    Jacques Sapir

    notes : [1] Instruction à l’attention du Grand Dauphin.

    source : Russeurope 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEpFAVpVEjWHKwqUk.shtml

  • Six Français sur dix souhaiteraient voir le président ne pas finir son mandat

    Un camouflet. 62% des Français interrogés souhaitent que François Hollande quitte ses fonctions avant la fin de son mandat.

    L’étude de l’Ifop pour Le Figaro Magazine montrerait que la démission du chef de l’État est préférée à l’hypothèse d’une dissolution de l’Assemblée nationale ou d’un changement de Premier ministre.

    23% des sympathisants socialistes optent aussi pour cette solution radicale.

    http://www.contre-info.com/

  • Vers une crise au sein du PS à Marseille

    Dans un courrier recommandé adressé aux 8 têtes de liste PS des secteurs de la ville de Marseille, le rapporteur de la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques indique qu'il proposera à la commission de rejeter leurs comptes.

    Le dépôt avait été effectué le 30 mai au dernier jour du délai légal mais le 10 juin, huit comptes rectificatifs étaient remis à la commission. Dans son courrier, le rapporteur Henry Penaud rappelle les règles : aucune modification ne peut être apportée au compte du candidat après l'expiration du délai de dépôt du compte de campagne et le candidat doit assumer la responsabilité des données qu'il contient.

    Un rejet aurait pour conséquence le non-remboursement par l'Etat d'une somme globale estimée à 500 000 euros et entraînerait également la saisie du tribunal administratif de Marseille. Les juges de l'élection auraient alors à se prononcer sur une inéligibilité pouvant aller jusqu'à trois ans.

    Au-delà de la perte de leurs mandats au conseil municipal de Marseille et à la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, ces huit candidats pourraient ainsi se voir empêcher de concourir aux prochains scrutins.

    Michel Janva

  • Le Front National, c’est quoi?

    Le journaliste et militant antifrontiste Jean-Philippe Moinet, qui a présidé un temps l’Observatoire de l’extrémisme,  évoque, dans un article qui vient d’être mis en ligne sur Atlantico,  la création ces derniers mois par le FN des collectifs Racine (en direction des professeurs), Marianne (monde étudiant) et Audace (jeunes actifs). »L’enjeu pour le FN s’inquiète-t-il,  est donc maintenant de poursuivre son ascension : vers les classes moyennes, voire dans les catégories socio-culturelles dîtes supérieures par les sociologues. Jeunes actifs, enseignants, étudiants,  ces trois cibles sont celles de l’initiative et de la transmission du savoir. Pour le noyau dur du FN, ce n’est évidemment pas un hasard : ce parti cherche, dans ces trois milieux, des vecteurs démultiplicateurs de son idéologie, de sa propagande » (sic). Pour autant, la chanson  est de nouveau entonnée avec force par le microcosme au fur et à mesure que les sondages enregistrent une montée en puissance des intentions de vote pour Marine,  le FN n’ aurait pas les épaules pour gouverner demain. Ni les hommes et les femmes de talent (les médias font peu d’efforts pour les trouver et les interroger…) , ni les compétences, ni le programme crédible.

    Bref  les   « idées » du  Mouvement national ne seraient pas seulement  « pernicieuses »  dixitAlain Juppé, mais pire encore le FN n’aurait pas  vraiment  d‘idées, de colonne vertébrale intellectuelle.  Les Français, décidemment un peuple d’abrutis (« le peuple vote mal, changeons de peuple« , mot d’ordre non avoué de la Caste) voteraient toujours plus nombreux, par simple désespoir et ras-le-bol, pour  un ectoplasme, une formation  attrape-tout, un Golem sans néocortex  ni  consistance, composés de dirigeants incultes mais  roublards et démagos. C’est ce qu’affirmait dans une longue tribune publiée  sur le site du Figaro le 5 septembre, Frédéric Saint Clair, « mathématicien et économiste de formation »,   » chargé de mission auprès du Premier ministre Dominique de Villepin pour la communication politique (2005-2007). Une tribune intéressante en ce qu’elle met à jour crûment une opinion partagée/véhiculée par la majorité des faiseurs  d’opinions.

      « Il y a, de fait, écrit M. Saint Clair ,  de quoi être terrifié lorsqu’on s’intéresse au corpus théorique du Front National, mais pas par sa dangerosité, par sa vacuité. Vacuité politique. Vacuité théorique. On pourrait puiser dans l’histoire de la pensée politique jusqu’à Aristote et Platon sans trouver aucun penseur du politique qui puisse venir irriguer ce mouvement de ses idées ; ni Rousseau, ni Montesquieu, ni, bien évidemment, Proudhon ou Marx, ni Maistre d’ailleurs… pas même Machiavel. Sur quoi repose-t-il alors? Principalement sur un culte de la personnalité, brodé de sophismes et d’amalgames ».

    « Tous les leaders de cette extrême droite opportuniste fonctionnent sur le même modèle, du Général Boulanger à Jean-Marie Le Pen en passant par Pierre Poujade: s’imposer au moyen du pathos au détriment du logos, de la ferveur aveugle au détriment d’un raisonnement construit et destiné à éveiller les consciences. S’il y a là une habileté politique incontestable, celle-ci est doublée d’une imposture intellectuelle ».

    Le FN manie avec brio les étiquettes: Nation, France, Peuple, Immigration, Non à l’Europe, UMPS, Français opposés aux Etrangers, Sortie de l’euro, Rétablissement des frontières, etc., simplifiant à l’envi ses propos, jouant avec les champs sémantiques, travaillant à donner l’impression de détenir le «parler vrai» que «le peuple comprend». Cette dimension populiste n’est en réalité rien d’autre qu’une lutte contre l’intelligence. (…)  le Premier parti de France est une erreur mathématique ; quant au programme du FN, il sonne creux ».

    Il n’est pas venu à l’esprit  de l’ex collaborateur de M. de Villepin  que la France ne se réduit pas aux contours du 7ème arrondissement  et que  pour nos compatriotes les « étiquettes « en question puissent recouvrir des réalités tangibles. Est-il vraiment étonnant au vu des résultats obtenus par les programmes « intelligents »  portés au pouvoir par les amis  politiques  de M. Saint Clair, que  les Français se tournent vers le vote FN et Marine?  Des partis du Système    qui n’ont ni  su, ni pu ou voulu anticiper les problèmes dramatiques qui accablent la France et les Français et menacent  sa pérennité même.

    Quant au programme du FN, avec lequel chacun est libre bien  évidemment de ne pas être d’accord, il n’en a pas moins sa parfaite cohérence. La première de celle-ci, et c‘est ce qui explique pour beaucoup qu’il soit tant redouté et diabolisé par le Système, c’est son  souhait  de  remettre le peuple au centre de la vie politique. Le FN ne craint pas la vox populis’inspirant de la démocratie suisse, il souhaite redonner aux Français  la maîtrise de leur  destin, par le recours au referendum d’initiative populaire sur les grands sujets de société engageant notre avenir.  

    L’opposition nationale est portée par une vision du monde il est vrai antithétique de celle des idéologues cosmopolites, mondialistes, ultra libre-échangistes qui ont contaminé l’ensemble des programmes des partis dits de gouvernement.

    Cette vision nationale  du monde, ancrée dans le réel, non dogmatique,  qui structure notre réflexion programmatique,   emprunte à des degrés divers  aux sources de notre civilisation gréco-latine;  aux  grands penseurs de l’enracinement, de  l’identité  et de la souveraineté nationales (Barrés, Maurras…);  à  la doctrine sociale de l’Eglise, aux  grandes figures  et incarnations   du combat social  « de droite »  (Veuillot, Le Play, la Tour du Pin, Péguy…);  par certains aspects aussi  aux  maîtres du « libéralisme national » (de Max Weber à Friedrich von Hayek) et  aux  travaux d’éthologues comme le prix  Nobel Konrad Lorenz et Arnold Gehlen;   aux  grands théoriciens du déclin de l’occident (Joseph de Maistre, Louis de Bonald , Edmund Burke…)  qui ont su voir comment la perte des valeurs qui ont fait la grandeur de notre civilisation a constitué une catastrophe pour notre pays; à un  philosophe de la réhabiliation du politique comme Julien Freund…

     Le Front National est ainsi le seul mouvement politique de tout premier plan, réaliste et non marxiste, à intégrer les critiques de l’ultra libre échangisme, à militer pour la mise en place d’un protectionnisme intelligent -« combat » porté historiquement par une référence de longue date du  programme économique du  FN,   le seul prix Nobel d’économie  Français, Maurice Allais-,  à dénoncer les ravages du capitalisme spéculatif.

    A cette aune, notre rejet de l’Europe du déclin, de la récession, c’est-à-dire de notre inféodation aux menées  de la  technostructure bruxelloise, bouleverse les classifications commodes qui rassurent tant les tenants de l’immobilisme. C’est ainsi que peuvent parfois se  retrouver sur les positions du FN  des personnalités de  gauche, comme l’essayiste Emmanuel Todd,  des économistes  qui ne frayent pas dans les mêmes eaux politiques que l’opposition nationale, mais dont les travaux peuvent irriguer nos réflexions  comme Pierre-Noël Giraud, Jean-Luc Gréau, Gérard Lafay, Jacques Sapir

     Face aux partis de gestionnaires, englués dans le court terme, le Front National  est lui réellement  porteur d’un discours  politique,  au sens noble du terme, celui de l’intérêt  de la nation et du peuple.

    Alors oui, le FN  échappe aux classifications commodes, rassurantes, simplistes,  il  dépasse le vieux clivage droite-gauche hérité de la Révolution française comme le relevait encore dernièrement Bruno Gollnisch pour s’en féliciter.

    Pour Bruno Gollnisch, le FN reste bien  un Mouvement de  Synthèse de courants autrefois antinomiques, celui des valeurs républicaines et de la tradition contre-révolutionnaire, celui des valeurs aristocratiques , des nécessités traditionnelles de l’ordre naturel, avec celui des valeurs démocratiques,   celui de la défense de l’identité et des particularismes avec celui des valeurs universelles.

     Aussi, comme Jean-Marie Le Pen  le précisait  dans   la revue Identité il y a déjà près de 25 ans, « , la conception que le FN a de la politique n’est ni constructiviste, ni idéologique, ni rétrograde, ni moderniste. Elle est plus simple et plus saine. Elle se fonde d’abord sur le bon sens, le respect des traditions et l’observation attentive des lois de la  vie. Dés la plus haute antiquité, les philosophes grecs n’eurent de cesse de flétrir hybris  et  anomia , la démesure et le non-respect de l’ordre naturel du monde. « 

    « Nous pouvons poser comme principe de base  qu’une politique digne de ce nom ne peut en aucun cas se dissocier de l’ordre naturel du monde, et qu’en conséquence , tous les constructivismes de quelque nature qu’ils soient, amènent inéluctablement la chute de l’homme et sa réduction en esclavage (…). Pour notre part, nous préférons tirer nos leçons de l’observation des lois naturelles et des expériences des Anciens, plutôt que des manuels sulfureux des idéologues. Qu’il soit bien clair aux yeux de tous, que nous n’avons pas pour ambition de réaliser le paradis sur terre, car sur terre, il n’y a pas de paradis, ni rouge, ni rose, ni même tricolore. Ceux qui s’y sont essayés ont inéluctablement échoué dans les méandres des goulags ou des camps de concentration. »

    « Notre conception du politique est fondée sur l’observation des lois du monde. Notre conception de l’Etat est donc une conception organique ». Et si le FN  diffère des partis euromondialistes notait encore Jean-Marie Le Pen c’est parce que les nationaux, ont intégré  les remarquables travaux de Gustave le Bon, Alexis Carrel ou  Carl-Gustav Jung qui  « prouvent à l’évidence que les peuples ont une âme« .   » Et quand l’esprit qui anime un peuple s’évanouit,  quand le souffle épique agonise, quand la volonté de vivre cède la place à une dangereuse fascination pour la mort lente, quand on préfère  survivre couché  plutôt que vivre debout, quand le Veau d’or a supplanté dans les cœurs les flèches des cathédrales, alors le Juste sait que son peuple est au bord du gouffre. « 

      » Notre conception de la France, -« une réalité qui existe tant au niveau physique qu’au niveau philosophique et spirituel »- est d’abord une approche poétique et spirituelle de la réalitéAucun déclin n’est inéluctable (…). Le Front National incarne l’esprit de résistance, celui animait aussi bien  Vercingétorix que d’Estienne d’Orves. Le Nouvel ordre mondial, au fur et à mesure de son expansion gigantesque, multiplie bien malgré luiles prises de conscience et suscite les réactions sans lesquelles les peuples seraient condamnés à ne plus exister autrement que sous la forme d’agrégats d’individus considérés seulement comme des consommateurs. »

    Cette course contre la montre nous devons,  nous pouvons la gagner, si nous savons rallier une majorité de nos compatriotes. C’est là notre mission sacrée,  tout le sens de l’engagement derrière Marine des militants, cadres et dirigeants du FN.

    http://gollnisch.com/2014/09/12/mardi-2/

  • Nicolas Sarkozy découvre le « fascisme en loden » de la Manif pour Tous !

    Nicolas Sarkozy ambitionne de revenir à l’Elysée. Mais avec une nouvelle image. La stratégie « Buisson », c’est fini. La droitisation de l’UMP ? Oubliée ! Sarko est devenu centriste… De toute façon, tout cela n’est toujours qu’une veste que l’on retourne selon la mode du moment. Mais l’article du Nouvel Obs risque bien de provoquer quelques remous parmi son électorat ainsi qu’au sein de la Manif pour Tous où on a pourtant volontiers servi la soupe à l’UMP. 

    « Le mariage pour tous, je m’en fous. Ce n’est pas un sujet. Moi, de toute façon, j’avais toujours défendu une union civile. »

    Selon le Nouvel Obs, cette petite phrase aurait été prononcée par Nicolas Sarkozy à l’un de ses visiteurs au cap Nègre cet été. Et d’insister : on ne reviendra pas sur la loi Taubira. Avis aux naïfs. Mais l’ex-président de la république va plus loin encore. S’il faut en croire le Nouvel Obs, Sarkozy qualifie la Manif pour tous de « fascisme en loden »… Et dire que tant de ses acolytes, d’Henri Guaino à Jean-Pierre Raffarin en passant par Jean-François Copé, ont frayé avec les manifestations de ce « fascisme ». Pire, ils ont « collaboré » ! Les images sont là : plus d’un ponte de l’UMP est monté à la tribune de la Manif pour Tous pour haranguer les foules « fascistes ». Le temps de l’épuration s’impose !

    http://medias-presse.info/nicolas-sarkozy-decouvre-le-fascisme-en-loden-de-la-manif-pour-tous/15094

  • Comment le Qatar s’est "offert" Nicolas Sarkozy

    Dans "Une France sous influence", un livre explosif à paraître dans quelques jours, Vanessa Ratignier et Pierre Péan racontent comment la France est devenue le terrain de jeu préféré du Qatar. En 2008, Chirac serait même sorti de sa réserve d’ancien président pour prévenir Sarkozy qu’il fait alors fausse route en se rabibochant, grâce au Qatar, avec la Syrie de Bachar al-Assad. D’autant que circulent des rumeurs de corruption et de financement de son divorce par l’émirat. Un récit à découvrir dans "Marianne" cette semaine.

    Le 14 juillet 2008, à la veille d’un sommet de l’Union pour la Méditerranée, Nicolas Sarkozy invite à sa tribune pour le défilé militaire, le carré des dictateurs de la Méditerranée : Bachar al-Assad, le Tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, l’Egyptien Hosni Moubarak et l’émir al-Thani du Qatar. A l’époque, Bachar est traité en paria par la communauté internationale pour l’implication présumée de son régime dans l’assassinat de l’ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri. Ce milliardaire a été en 2005 la cible d’un attentat-suicide commis par une camionnette contenant une charge explosive de 1 800 kilos. Les services de renseignement syriens sont vite montrés du doigt.

    Deux ans plus tard, lors de la passation du pouvoir entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, c’est la question du Liban qui domine les échanges en matière de politique étrangère, expliquent Vanessa et Ratignier et Pierre Péan dans leur livre, Une France sous influence*. Chirac conseille alors à son successeur de rencontrer le fils de Rafic Hariri, chef de la majorité qui soutient le gouvernement libanais, et de rester ferme avec la Syrie.

    Sarkozy fera la sourde oreille. A l’époque, le nouveau président charge très vite Claude Guéant de reprendre contact avec le régime Syrien. C’est l’émir du Qatar qui sera à la manœuvre de ce rapprochement dont le point culminant sera le défilé militaire du 14 juillet 2008. C’en est trop pour Jacques Chirac, ami très proche des Hariri, qui a quitté le pouvoir il y a un an. En août 2008, en vacances dans la résidence tropézienne de son ami milliardaire François Pinault, Jacques Chirac se rend au Cap Nègre visiter le couple Sarkozy-Bruni, prévenant le président qu’il fait fausse route et que « la France a tout à perdre à aller à Damas. Tous nos amis libanais sont furieux ».

    L’ancien président raconte à son successeur que le Premier ministre du Qatar, Hamad Jassem al-Thani a même tenté de le corrompre, venant à l’Elysée avec des valises remplies de billets : « Nicolas, fais attention. Des rumeurs de corruption fomentée par le Premier ministre qatari te concernant circulent dans Paris…Fais vraiment attention ». [....

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  • Théorie du complot : en fait, Marine Le Pen n’existe pas

    Dans les « grands » médias, l’offensive contre la réalité passe en mode agressif. Les différents sondages donnant le Front national largement en tête du premier tour de la présidentielle ont provoqué une réaction d’autodéfense spectaculaire de ce qu’on peut appeler le « système ».

    Ce dimanche, après le discours de la présidente du Front à Fréjus, le politologue Thomas Guénolé, a ainsi pu déclarer sur BFM TV : « Il faut le dire [sourire entendu], le Front national est un parti qui ne progresse pas. » Les journalistes présents sur le plateau ne purent réprimer un air gêné devant l’affirmation stupéfiante de « l’expert ». D’autant que, dans les minutes qui suivirent, Guénolé réalisa la performance de pronostiquer une victoire écrasante du FN lors des prochaines régionales… Un peu comme si le loustic nous parlait de réchauffement climatique emmitouflé dans une combinaison polaire.

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  • Le PS en déliquescence

    Lu ici :

    "Deux ans après la prise du pouvoir, le PS vacille sur deux de ses piliers. Le réseau d'élus locaux, qui fut la première force du parti pendant des années, est durablement menacé par la défaite aux municipales et celle, prévisible, aux régionales de 2015. La capacité de mobilisation militante, deuxième atout du PS, est aussi remise en cause."

    Michel Janva

  • Marine présidente… [Présent 8183]

    Marine présidente ! Ce n’est plus seulement le souhait de ses électeurs mais une possibilité envisagée par un sondage IFOP paru dans Le Figaro de samedi et qui tétanise les partis de l’UPMS et les éditocrates de l’establishment (1). Pour la première fois, un sondage place Marine Le Pen en tête du second tour. Une confrontation avec François Hollande donnerait 43 % pour la présidente du Front national, 38 % seulement pour l’actuel chef de l’Etat.

    Marine présidente… [Présent 8183]Et une Marine Le Pen qui, au premier tour « et quel que soit son adversaire », arrive largement en tête. Recueillant 32 % des intentions de vote, elle devance François Fillon de quinze points et Alain Juppé de six : 32 % – 17 % dans le premier cas de figure, 30 % – 24 % dans le second. Le score se resserre un peu avec Nicolas Sarkozy : 28 % – 25 %. Marine Le Pen se présente désormais en recours, au cas où le président de la République se résoudrait à dissoudre l’Assemblée, comme la présidente du Front national le demande. « Pour l’UMP et le PS, le temps de la facilité est terminé. Maintenant, il va falloir combattre idée contre idée, projet contre projet. » Sur l’immigration, sur l’insécurité, sur l’islamisation de certains quartiers, sur l’UE et l’euro, sur la préférence nationale… Des terrains où le Front national dispose d’un avantage certain sur ses adversaires. De Rome, où il festoyait dimanche avec la gauche italienne, Manuel Valls lance un cri d’alerte à la gauche : « L’extrême droite est aux portes du pouvoir. » Et l’UMPS au bord du gouffre ? Au nom du danger FN, le Premier ministre exhorte les élus de gauche à l’unité. Les « frondeurs » crient au « chantage ».

     

    Ce sondage, peut-être historique par la tendance qu’il indique (mais qui ne fait, somme toute, que confirmer les élections de mars et mai 2014 en les amplifiant) bouscule bien des certitudes et plonge les dirigeants de l’UMPS dans un grand désarroi, que reflète bien l’affolement de Manuel Valls. Il achève de démoraliser une gauche déjà dans le trente-sixième dessous et va accroître un peu plus les tensions au sein de l’UMP. En effet, si Sarkozy fait mieux que ses concurrents pour décrocher la seconde place derrière Marine Le Pen lors du premier tour, en revanche, au second, il fait moins bien que Juppé. L’UMP, en plein dilemme, a donc un candidat pour le premier tour, et un autre pour le second. Avec Fillon dans les choux, mais qui s’accroche…

    D’un choc l’autre

    Vendredi un sondage, réalisé avant la parution du livre de Valérie Trierweiler, chiffrait l’impopularité record de François Hollande à 13 % de satisfaits. Dimanche, un autre sondage paru dans le JDD indiquait que 85 % des électeurs français ne souhaitaient pas voir l’actuel président se représenter en 2017. Les sondages, pour Hollande, se suivent et se ressemblent : tous semblables à des faire-part de décès…

    Après le choc de compétitivité (raté), le choc Trierweiler (réussi pour cette dernière), le choc, donc, des sondages. On comprend que François Hollande, en train de boire la tasse dans la vague bleu Marine, soit choqué. C’est bien l’impression que ce président désormais en loques donnait vendredi après-midi au sommet de l’OTAN. Même Le Monde, quotidien pro-Hollande, parle d’une « légitimité personnelle en lambeau » et d’une « légitimité politique en ruine ». Son illégitimité devient donc de plus en plus apparente ? « Le président normal qui entendait établir une frontière étanche entre vie publique et vie privée pour mieux rétablir la dignité de sa fonction, se trouve – par sa faute – plongé dans des feuilletons indécents. »

    Parmi tous les chocs que François Hollande encaisse actuellement, il faut sans doute y ajouter celui de son orgueilleuse et arrogante anaphore qui lui revient en pleine figure avec une violence inouïe, tant la réalité de son quinquennat est contraire à ses rodomontades de campagne.

    Une descente aux enfers dans laquelle le président déguenillé entraîne aussi son Premier ministre : la cote de popularité de celui-ci s’amenuise également à vitesse accélérée. Pour Manuel, c’est la valse à l’envers… Hollande croyait, en le nommant à Matignon, pouvoir vampiriser un peu de sa popularité. C’est le contraire qui se produit.

    Alors, la dissolution ? Marine Le Pen, lors de son discours de clôture de l’Université du Front national de la jeunesse qui se tenait ce week-end à Fréjus, l’a jugé « inévitable ». Elle n’est d’ailleurs plus la seule à le penser et à le dire. Y compris d’ailleurs un certain François Hollande lui-même, puisqu’en 2006 il écrivait : « Je ne crois plus à la possibilité de venir au pouvoir sur un programme pour cinq ans dont il n’y aurait rien à changer au cours de la mandature. Je pense qu’il y a forcément un exercice de vérification démocratique au milieu de la législature. » Nous y sommes !

    Mais, se démentant une fois de plus lui-même, François Hollande, bien qu’au fond du gouffre, affirmait vendredi en direct du sommet de l’OTAN, la mine décomposée : « J’ai été élu pour cinq ans par le peuple français, je suis à mi-mandat, il n’y a pas de sondage, aussi difficile soit-il (…), qui puisse interrompre le mandat que donne le peuple au président de la République. J’agis et j’agirai jusqu’au bout. » Jusqu’au bout de l’échec et du rejet qu’il inspire désormais aux Français ? Dimanche, Marine Le Pen a dénoncé un quinquennat « crépusculaire ». Que l’heure du redressement national vienne vite chasser ce crépuscule bruineux avant qu’il ne se fasse plus sombre…

    Jean Cochet

    (1) Cet anglicisme désigne, rappelons-le, « un groupe puissant de gens installés qui défendent leurs privilèges et leurs positions sociales ». Et Dieu sait si nos dirigeants sont bien installés, et depuis longtemps, dans leurs prébendes…

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