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élections - Page 626

  • Être maire, pour quoi faire ? Comment être maire catholique et patriote en 2014 ? Réponses de trois maires

    Table ronde dirigée par Martial Bild, le directeur de rédaction de TV Libertés, lors du colloque « Catholiques, engagez-vous ! » organisé par Civitas le samedi 5 juillet 2014 à Paris. Charles Berthollet (maire de Rouvray), Hervé Lucbéreilh (maire d’Oloron-Sainte-Marie et conseiller général) et Xavier Lemoine (maire de Montfermeil) participaient à cette table ronde riche d’expériences. Comment être un maire catholique et patriote en 2014 ?

  • La refondation de la droite passe par l'enterrement de l'UMP

    D'Ivan Rioufol dans Le Figaro :

    "[...] La spectaculaire décrépitude de l'UMP, qui s'ajoute à la vacuité du PS et des partis centristes, ne fait qu'accélérer le nécessaire renouveau de la vie politique, monopolisée désormais par le seul Front national. La refondation de la droite est une urgence qui passe prioritairement par l'enterrement de l'UMP moribonde et de ses pratiques claniques.Mais la droite ne fera pas l'économie d'une sérieuse réflexion sur son nouveau positionnement politique, si elle ne veut pas que la plupart de ses soutiens, désespérés par ce qu'ils apprennent des magouilles internes, ne rejoignent définitivement Marine Le Pen. Le temps n'est plus où l'UMP pouvait se permettre de faire la leçon au FN. Elle est définitivement décrédibilisée. [...]"

  • Le projet de loi de finances rectificative rejeté par le Sénat

    Le Sénat a rejeté hier le projet de loi de finances rectificative 2014 qui prévoit quatre milliards d’euros d’économies, dont 1,6 milliard du budget de l’Etat, pour poursuivre la réduction du déficit public à 3,8% du PIB. Les voix des sénateurs communistes se sont jointes à celles de la droite pour voter contre la première partie du texte qui porte sur les recettes. En revanche, socialistes, écologistes et RDSE (à majorité PRG) ont voté pour. Le première partie du texte étant rejetée, c’est l’ensemble du projet de loi qui est tombé.

    Le projet de loi de finances rectificative doit à présent faire l’objet d’une commission mixte paritaire (CMP, 7 députés et 7 sénateurs) chargée de trouver une version commune aux deux chambres. Comme aucun texte n’est sorti du Sénat, la commission travaillera à partir de celui voté à l’Assemblée.

    Le budget rectificatif de la Sécurité sociale, lui, a été adopté à l’Assemblée nationale par 272 voix pour, 234 contre et 54 abstentions. Les radicaux de gauche ont majoritairement voté pour, notamment « par sens des responsabilités » d’un groupe appartenant à la majorité gouvernementale.Une majorité des écologistes (13 sur 18 élus écologistes ou apparentés) s’est abstenue sur ce texte considéré comme « un véritable chèque en blanc aux entreprises, sans garantie de résultats mais avec le risque d’un accroissement de la précarité et des inégalités ».Le Front de Gauche a résolument voté contre des « largesses sans ciblage, ni contreparties, offertes au patronat au nom de la compétitivité » et dont les Français paieront « la facture ». L’UMP et l’UDI ont aussi choisi de voter contre, opposés notamment au gel de prestations pour les retraités, malgré une approbation de principe aux allègements de cotisations pour les employeurs. 37 députés du PS frondeurs se sont abstenus ou n’ont pas participé au vote.

    http://medias-presse.info/le-projet-de-loi-de-finances-rectificative-rejete-par-le-senat/12548

  • Le 4 juillet et la chute de la maison Obama

    Triste 4 juillet en Amérique. S’il ne fait pas bon être ancien président en France en ce moment, il ne fait pas bon non plus être président en exercice à Washington.

    Barack Obama vient d’être voté (33%) pire président de l’histoire récente des Etats-Unis devant le peu regretté George Bush (28%). Mais autant Bush avait symbolisé une arrogance de wasp riche, belliqueux et autoritaire, autant Obama avait synthétisé le rêve global du monde solidaire, multiracial et pacifique.

    Or qu’avons-nous eu ? Un président qui a multiplié les plus grossières provocations diplomatiques et même militaires contre la Russie ; un président qui n’a pas su mettre au pas les lobbies et les oligarchies qui d’après le prix Nobel Joe Stiglitz manipulent son pays ; un président qui voit les bras ballants l’effondrement de son économie (-2,9% pour le premier trimestre écoulé), assiste impuissant au creusement irréel de la dette et au gonflement de la énième bulle boursière ; et qui finalement semble ici terminer un mandat dans la dépression sans plus rien entreprendre de bien neuf.

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  • Le gouvernement montre son autorité… en abaissant le Parlement !

    La majorité rose-rouge-verte n’en finit pas de se déchirer. Tel un volcan, elle est prise de convulsions éruptives, sans grandes conséquences politiques, sauf à accroître peut-être un peu plus l’isolement de François Hollande. Le 30 juin, le gouvernement a décidé de reporter sine die les votes à l’Assemblée sur les articles et amendements au projet de budget rectificatif de la Sécu pour 2014.

    Une telle décision augure du recours au vote bloqué total ou partiel du texte, ce qui impliquera de ne retenir que les amendements présentés et acceptés par le gouvernement. Le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, a ainsi demandé aux parlementaires, une « réserve des votes » jusqu’« au moment où (le gouvernement) estimera utile et nécessaire de reprendre les votes », en précisant que le recours à l’article 44-3 de la Constitution sur le vote bloqué n’était pas exclusif d’autres procédures prévues.

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  • Le Royaume-Uni pourrait quitter l’Union européenne

    Thomas Flichy de La Neuville, professeur à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, écrit dans L'Homme Nouveau :

    "Depuis maintenant quatre décennies, Londres rappelle au reste des Européens ses spécificités afin de négocier un régime plus favorable au sein de l’Union européenne. Heureuse d’adhérer à la Communauté économique européenne en 1973, en raison de l’ouverture commerciale que celle-ci lui procure, le Royaume-Uni n’a cessé de vouloir limiter son intégration à l’Europe et souhaite aujourd’hui sortir d’un système qu’elle juge globalement défavorable à son économie. Ce départ annoncé soulève l’incompréhension française. Comment l’expliquer ? [Lire la suite]"

    Michel Janva

  • Après les défaites aux municipales et aux européennes, l'argent ne rentre plus au PS

    Le Bureau national, l'instance dirigeante du Parti socialiste, a annoncé la mise sous tutelle de la Fédération du Gard du parti pour des soupçons de mauvaise gestion financière. Cette mise sous tutelle intervient alors qu'une enquête préliminaire a été ouverte le mois dernier sur la comptabilité de la fédération socialiste du Gard.

    Michel Janva

  • Le point de non retour ?

    La guerre des prétendants à l’investiture présidentielle pour 2017  fait rage à l’UMP, les caciques du parti sont  convaincus qu’après un toilettage  formel – changement de nom du parti pour faire oublier les affaires au bon peuple-lespremiers et même les seconds couteaux auront leur chance face au candidat du PS en 2017. Ils ne manquent pas aussi  de souligner à l’appui de leur prétention   que François Hollande était  à 3%  dans les sondages deux ans avant  son élection à l’Elysée… Nombreux sont ceux qui parient ainsi   sur l’élimination du candidat du  PS au premier tour et d’une victoire facile face à Marine au second, alors que les ennuis judiciaires de Nicolas Sarkozy compliquent bien  évidemment son retour annoncé. Une dépêche de Reuters cite un «  député UMP, visiteur régulier de l’ancien chef d’Etat » qui explique que  « certains à l’UMP », en plein mirage hollywoodien bling-bling,  « imaginent que Sarkozy, c’est Terminator et qu’à la fin, malgré tout, il sera toujours vivant. »  Certes, encore que leméchant  Terminator fini tout de même par être broyé et  n’est pas Schwarzenegger qui veut… Le mari de Carla Bruni   a été mis en examen cette nuit pour « corruption active », « trafic d’influence actif » et « recel de violation du secret professionnel ».

     Les soutiens de l’ex chef de l’Etat –dont le nom est cité dans d’autres  dossiers inquiétants et pas uniquement dans  l’affaire Bettencourt- dénoncent « l’acharnement  judicaire », « une vengeance   politique » des « petits juges » méprisés par Sarkozy  et soulignent avec raison qu’il a droit, comme n’importe quel autre citoyen,  à la « présomption d’innocence ». Mais comme n’importe quel autre justiciable, il n’est pas non plus  au dessus des lois  et Florian Philippot, invité de BFM TV,  constate aussi justement  qu’ « il y a autour de Nicolas Sarkozyune ambiance d’affaires qui devient extrêmement pesante. Il faut purger tout cela ».

     Nicolas Sarkozy, d’ores et déjà  disqualifié politiquement,  peut-il  encore  être l’avenir de la droite européiste ? La droite européiste, comme une gauche du même tonneau,  en a-t-elle encore un ? Plus largement  la purge nécessaire,   celle des partis du Système à la tête de notre démocratie confisquée,  doit aussi passer par un changement radical d’orientations  politique, sociale, économique. Bref, note Bruno Gollnisch,  par un retour au bon sens national,  qui commande de se réapproprier les instruments de pilotage d’une  France livrée à une entité bruxelloise  sous influence mondialiste.

     Dans un entretien  au Figaro publié  mardi,  le président UMP de la commission des Finances de l’Assemblée, Gilles Carrez, confesse implicitement que les politiques conjointement  menées par l’UMPS ces dernières années ont mené notre pays au bord du gouffre. Selon lui, le point de non retour est même en passe d’être atteint.

     « Le vrai danger, ce n’est pas que nous ayons atteint le plafond symbolique de 2000 milliards d’euros de dette, c’est que, fin 2015, elle dépassera probablement les 100% du PIB »  indique-t-il. Or, si cela est effectivement le cas,  « les marges de manœuvre seront totalement nulles et les acteurs économiques intègreront un comportement d’épargne et de précaution ». « Les pays qui en sont arrivés là ne s’en sont pas relevés! ».

     Les Français payent le prix fort  de cette incurie.  Selon le dernier rapport  de l’Institut national de la statistique (Insee) publié mercredi  sur Les revenus et le patrimoine des ménages, et qui porte sur l’année 2011,  la France  prend chaque jour davantage le visage d’un pays qui se tiers-mondise  avec  des pauvres qui  sont plus pauvres qu’avant, et des riches plus riches.

    Lors d’une conférence de presse relayée par une dépêche de l’Afp,  Jérôme Accardo, chef du département des prix à la consommation de l’Insee, indique  en effet que  si  40% des ménages les  plus riches ont vu le leur augmenter entre +0,1% et +0,8%,  les 40% des personnes les plus modestes ont vu leur niveau de vie diminuer entre -0,2% et -0,8%.  

     Selon le « barème » établi, «une personne est dite pauvre lorsque son niveau de vie estinférieur à 978 euros par mois »( en 2011),  soit « 60% du niveau de vue médian de l’ensemble de la population ». En utilisant ce critère, M.  Accardo indique que « la proportion des personnes pauvres a continué de s’accroître, avec un taux de pauvreté s’établissant à 14,3% de la population totale »   (+0,3 point en un an)

     Comme dans d’autres pays « malades »  de la zone euro ( Italie,  Espagne,   Grèce…) les  salariés ne sont pas à l’abri de  cette paupérisation,   puisque  «  le taux de pauvreté a augmenté de 0,6 point, passant de 6,3% à 6,9% » dans cette catégorie.

     « Une telle hausse du taux de personnes pauvres parmi les salariés n’avait pas été enregistréedepuis 2007, souligne l’Insee, qui relève encore qu’en 2009 et 2010, c’est en tout 18% de la population française qui a connu la pauvreté (soit sur une seule année, soit sur les deux) ».

     Mais pour l’UMPS, incapable structurellement  de changer  son logiciel défaillant,  la priorité reste  la lutte contre  le Front National. A l’occasion de la première session du parlement européen hier à Strasbourg  rapporte Le Figaro,  le député UMP et militant fédéraliste bruxellois  Alain Lamassoure  « se réjouit qu’un cordon sanitaire s’installe autour (du FN).La dédiabolisation a marché en France, mais pas à l’échelon européen, dit-il. À gauche, l’eurodéputé Gilles Pargneaux, s’inquiète d’un vote d’adhésion au FN, qui signifie qu’il ne suffit plus de stigmatiser l’extrême droite. Il va maintenant falloir débattre avec eux.»

     Débattre, exposer la vérité toute nue,  voilà qui ne fait pas en effet les affaires d’une classe politicienne qui a atteint visiblement  son seuil d’incompétence aux yeux  de nombreux Français.

  • Jean-Marie Le Pen souhaite un rassemblement national

    Interrogé dans Rivarol (à paraître dans le numéro 3148 daté du jeudi 3 juillet), Jean-Marie Le Pen estime qu'une victoire est possible :

    "Oui, je le pense. Mais cette arrivée au pouvoir à mon avis ne se fera que dans un environnement dramatique. On ne se résout aux idées justes que sous l’aiguillon de l’absolue nécessité. Et je crois que ces conditions seront réunies en 2017. A moins qu’elles ne le soient avant. Je pense donc que Marine Le Pen peut être élue présidente de la République. Il faut que dans ces trois ans elle s’efforce de ne pas perdre un seul élément de sa force actuelle mais au contraire que cette homogénéité conduise par sa densité d’autres éléments à s’agréger au projet de sauvegarde nationale qui est rendu nécessaire car le péril qui menace la France est mortel à brève ou moyenne échéance. [...]

    La conception que j’ai du rassemblement national est en effet de réunir tous les patriotes sans exception. Je pense que s’il faut quelquefois rappeler à quelques patriotes la nécessité de comportements sérieux et pas folkloriques, car en politique on ne doit pas se faire plaisir, tous les patriotes ont selon moi leur place dans ce rassemblement. Si l’on n’est pas forcément tous dans le même parti, dans la même structure, on doit au moins être dans les mêmes alliances, avoir la même conception de la patrie, de la nation, de ses devoirs et de ses droits. Il ne doit manquer personne. Tout le monde doit pouvoir apporter sa pierre. Des opinions sur différents sujets peuvent diverger mais cela doit pouvoir être surmonté sous l’aiguillon d’une nécessité vitale, le sort de la France qui va se jouer dans les années qui viennent, et dans le respect du passé de notre pays. La nation est un ensemble vivant qui comporte aussi ses morts, la terre et les morts de Barrès, mais aussi ses vivants et singulièrement ses jeunes que nous avons vu réagir de manière admirable et spontanée dans les manifestations massives contre le mariage homosexuel. C’était une réaction vitale, instinctive.

    Je le dis souvent à mes auditoires : toutes les courbes de notre pays sont très négatives. On va dans le mur. Donc sur le papier c’est fichu. Mais nous appartenons à un peuple qui a toujours su se lever lorsque la situation était humainement désespérée."

    Michel Janva

  • Vivre c’est choisir

    Le candidat frontiste Jean-Luc François Laurent n’a pas démérité hier lors de ce second tour de la législative partielle, dans la 21ème circonscription du Nord. Il était opposé en duel au notable Laurent Degallaix, maire UDI de Valenciennes, qui avait reçu le soutien de toutes les forces clientélistes de la circonscription, de l’extrême gauche à l’UMP. La large victoire de M. Degallais était attendue mais la surprise réside dans l’excellent score réalisé par le candidat de l’opposition nationale. En dépit de l’énorme abstention (76,21 %), et des appels au front républicain,Jean-Luc François Laurent gagne près de 10 points par rapport au premier tour avec 27,86% de suffrages. Barrage contre le camp national qui sera aussi à l’œuvre pour les élections sénatoriales de septembre. Dans les Bouches-du-Rhône,  l’idée que le FN puisse décrocher un fauteuil au Sénat, ce qui serait historique, effraye le Système local. Exemple assez caricatural de ce que ce régime en fin de course peut produire comme politicien cynique et progressiste, dont la seule vraie boussole est la détestation des idées nationales, le sénateur EELV Jean-Vincent Placé était cette fin de semaine à Marseille.

    La Provence a révélé que M. Placé «a discuté avec l’UMP Jean-Claude Gaudin et la socialiste Samia Ghali. Son mot d’ordre : tout faire pour que le FN n’entre pas au Sénat. Avec 60 à 70 grands électeurs, les écologistes devraient s’offrir au PS dans le cadre d’un accord plus large. Avec 200 bulletins, le Front de Gauche négocie lui pour faire liste commune avec le PS. Ce dernier jouant serré, la liste Guérini pouvant l’emmener vers un naufrage ». C’est beau les convictions…

    Ce triste spectacle de magouilles et de petits arrangements entre amis rend d’autant plus audible la sincérité, la limpidité tranchante du discours frontiste. Ainsi, seule Marine Le Pen a réitéré à l’occasion des exactions commises par les Algériens sur notre sol pour fêter les victoires de leur équipe de foot, son souhait d’en finir avec la double nationalité.

    Comme en fait état régulièrement le blog de Bruno Gollnisch, comme cela figure dans le programme du FN depuis au moins trente ans, Marine a redit lors du Grand Rendez-vous Europe 1, iTELE, Le Monde qu’ «il faut maintenant mettre fin à la double nationalité » et«arrêter l’immigration », pointant « l’échec total de la politique d’immigration et le refus exprimé, par un certain nombre de binationaux,  de l’assimilation». « Il faut choisir, être Français ou être autre chose ». Sachant que le problème de la double allégeance se pose de manière particulièrement aigüe, pour des raisons principalement démographiques et culturels, avec les binationaux non européens.

    En 2009 déjà, Marine s’était saisie de l’exemple de Rama Yade, alors membre  du gouvernement de François Fillon : «Comment voulez-vous demander à ces jeunes de choisir quand la secrétaire d’Etat, Mme Rama Yade, déclare dans son livre: jusqu’à 18 ans, s’il y avait eu une guerre entre le Sénégal et la France, j’aurais choisi le Sénégal. Et depuis, je ne sais pas »!

    Vivre c’est choisir affirme Bruno Gollnisch, c’est aussi l’avis d’Eric Zemmour. Vendredi soir dans l’émission Ca se dispute sur iTele, le journaliste a estimé que quand les casseurs maghrébins « brandissent des drapeaux Algériens ça revient à haïr la France», mais aussi que la binationalité était un leurre car « on ne peut pas avoir deux mères ».

    « Je ne crois pas à la France c’est mon père, l’Algérie c’est ma mère, je me querellais déjà avec certains de mes coreligionnaires qui disaient la même chose pour  la France et l’Israël » a-t-il expliqué. Un doute qui animait aussi Jean-Marie le Pen, rappelons-le au passage, lorsqu’en 1989 il avait interrogé au sujet de sa double nationalité franco-israélienne supposée, le député immigrationniste et ex Secrétaire d’État Lionel Stoléru.

    « Il n’y a pas de mon père et ma mère : on a une nation et on n’a pas de double allégeance» a donc affirmé M. Zemmour. « Maintenant ces gens là, soit ils sont Algériens, soit ils sont Français. S’ils sont Algériens c’est très bien, il n’y a pas de problème et ils ont raison d’être contents de la victoire de l’Algérie, mais qu’ils ne viennent pas dire qu’ils sont Français. Ou alors ils sont Français et ils ne sont pas Algériens ».

    Un sentiment partagé par la grande majorité de nos compatriotes, mais c’est justement cette incapacité de la classe politicienne conquise par l’idéologie hors sol à être en phase avec leurs attentes, qui explique la levée de boucliers contre les positions du FN ou les propos de Zemmour.

    Exemple de cette maladresse, s’est tenue hier à Fréjus,  dans la ville conquise en mars dernier par le candidat FN David Rachline, une réunion pour stigmatiser les électeurs patriotes,  dresser un bilan des cent premiers jours des mairies frontistes, baptisée « journée de coordination nationale des comités de vigilance contre le Front National ».

    Le tout à l’appel d’un bidule intitulé Forum républicain, présidé par la candidate malheureuse du PS dans cette ville Elsa Di Meo, d’une autre coquille vide, le Comité d’action de Fréjus contre la municipalité Front National, et de deux célèbres pseudopodes du PS, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) dirigée par déjà très contesté Sacha Reingewirtz, et  SOS racisme, dont l’inénarrable président Dominique Sopo avait fait le déplacement.

    Ce rassemblement anti FN a fait un four. Un bide retentissant malgré la mobilisation des réseaux clientélistes, puisque moins de 200 permanents et militants de gauche ont participé à cette journée ! En l’absence d’ailleurs assez criante de « jeunes issus de l’immigration» que les « antiracistes» (sic) avaient déjà tenté  de mobiliser entre les deux tours des municipales, mais qui n’ont le plus souvent, comme de très nombreux Gaulois, que mépris -et c’est bien évidemment un doux euphémisme- pour SOS racisme et l’UEJF.Cela fait bien longtemps qu’on ne se demande plus pourquoi.

    http://gollnisch.com/2014/06/30/vivre-cest-choisir-2/