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élections - Page 638

  • Allemagne – Sept députés européens pour le parti anti-euro AfD

    afd-européennes-mpi

    Allemagne – Alternative für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne) est un parti eurosceptique créé en 2013. Six mois à peine après sa fondation, l’AfD créait la surprise en obtenant plus de 2 millions de voix aux élections de septembre 2013, ne ratant que de peu l’entrée au Bundestag avec un score de 4,7 %.

    Mais l’Afd réitère l’effet de surprise en obtenant 6,5 % des voix lors des élections européennes, ce qui lui accorderait 7 députés européens.

    L’Afd est classé comme parti « populiste ». Il se revendique plutôt comme anti-establishment et anti-euro (l’AfD milite pour le retour au Deutsche Mark) mais non anti-Europe. L’AfD prône également l’utilisation du référendum pour les décisions politiques importantes, tant au niveau national qu’européen.

    http://medias-presse.info/allemagne-sept-deputes-europeens-pour-le-parti-anti-euro-afd/10490

  • Et maintenant, à l’UMP ? Bataille autour d’un fauteuil…

    Une chose est sûre : ça sent le vitriol à l’UMP.   

    « Nuit des longs couteaux », comme dit mon ami Nicolas Gauthier, ou bien « règlement de comptes à OK Corral », une chose est sûre : ça sent le vitriol à l’UMP. Avec ses 20,80 % aux européennes et surtout ses 5 points de retard sur le Front national, le parti qui a gouverné la France jusqu’en 2012 et nous abreuve à longueur d’année de ses sacro-saintes « valeurs républicaines » s’apprête à vivre des heures douloureuses. Surtout, la guerre des chefs contenue ces derniers mois à grand-peine pour cause d’échéances électorales va maintenant faire exploser la marmite. Demain, à l’heure peut-être où vous lirez ces lignes, ça devrait en effet chauffer au 238, rue de Vaugirard.

    Pour commencer, le chef Copé est censé – enfin ! – y présenter un rapport financier sur les comptes du parti. C’est qu’avec un sens choisi du « timing », il faut le reconnaître, on a eu droit la semaine passée à une jolie piqûre de rappel sur le scandale Bygmalion. Sorti à la veille des municipales, celui-ci met en évidence les liens de favoritisme entre le président de l’UMP et la filiale de cette société de communication organisatrice des manifestations du parti. Après Le Point, c’est Libération qui nous apprend l’existence d’une facture de 12,7 millions d’euros à l’UMP pour « l’organisation de 55 conventions thématiques ». Manque de bol, les participants supposés n’en ont pour certains aucun souvenir. C’est le cas, notamment, de Pierre Lellouche qui vient d’annoncer qu’il porte plainte pour « usurpation d’identité ». Rappelons, en passant, qu’on a tapé les militants voilà moins d’un an pour boucher un trou de 11 millions d’euros.

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  • Le début de la fin pour la dictature européenne

    Selon Yves Daoudal :

    "Au Royaume Uni, l’Ukip est arrivé en tête. Au Danemark, le parti du peuple danois est lui aussi arrivé en tête, avec cinq points d’avance sur le parti au pouvoir.

    Aux Pays-Bas, le parti de Geert Wilders n’a pas obtenu les résultats escomptés, mais contrairement à ce qui a été dit ce n’est pas une défaite : il conserve ses quatre sièges.

    En Autriche, le FPÖ a obtenu 20,5%, contre 12,7 en 2009.

    En Allemagne le nouveau parti AfD obtient 7% des voix et donc 7 sièges (conformément à la proportionnelle).

    Bref, c'est le début de la fin pour la dictature européenne, même si les tenants du désordre établi peuvent encore garder la main. Le score du FN est le premier coup de tonnerre. Le suivant sera sans doute le départ du Royaume Uni."

    Michel Janva

  • Le début de la fin pour la dictature européenne

    Selon Yves Daoudal :

    "Au Royaume Uni, l’Ukip est arrivé en tête. Au Danemark, le parti du peuple danois est lui aussi arrivé en tête, avec cinq points d’avance sur le parti au pouvoir.

    Aux Pays-Bas, le parti de Geert Wilders n’a pas obtenu les résultats escomptés, mais contrairement à ce qui a été dit ce n’est pas une défaite : il conserve ses quatre sièges.

    En Autriche, le FPÖ a obtenu 20,5%, contre 12,7 en 2009.

    En Allemagne le nouveau parti AfD obtient 7% des voix et donc 7 sièges (conformément à la proportionnelle).

    Bref, c'est le début de la fin pour la dictature européenne, même si les tenants du désordre établi peuvent encore garder la main. Le score du FN est le premier coup de tonnerre. Le suivant sera sans doute le départ du Royaume Uni."

    Michel Janva

  • Les Français brisent leurs chaînes !

     urne_voteIl y a eu le taux de participation, toujours très faible (42,50%) , mais un peu plus fort qu’en 2009 (40,63%).  Une abstention élevée  toujours préoccupante, en ce  qu’elle  traduit certes le désarroi des Français, leur rejet  du Système, mais aussi  une colère  stérile  qui conforte les partis   « traditionnels »qu’ils rejettent  et qu’ils  jugent avec raison responsables  des maux qui les accablent.  Il y a eu les petites manips visant à fausser la sincérité du scrutin, les bulletins de votes manquants ici ou là, l’absence aussi  de la profession de foi frontiste dans les enveloppes électorales  reçues par les électeurs, tendant à faire accroire que les listes FN n’étaient pas présentes partout. Il y a eu les accusations  infâmes, les procès en extrémisme, en racisme, les mêmes   procédés mensongers de sidération utilisés  ad nauseam depuis trente ans par le microcosme. Il y a eu la tribune de François Hollande  et celle de Nicolas Sarkozy en faveur de l’Europe bruxelloise  promettant le chaos en cas de victoire du FN. Il y a eu la campagne des pontes  socialistes, Manuel Valls en tête,  lequel   a jeté l’autorité de l’Etat dans la balance  pour  sa tournée anti FN, promettant de faire barrage  à l’opposition nationale qualifiée d’extrême droite, sur l’air  du No pasaran….. Mais les Français  n’ont pas flanché, et pour la première fois de son histoire, le FN est arrivé en tête à une élection nationale avec plus de 25% des voix (6, 34% en 2009)  dans   toutes  les  circonscriptions , à l’exception de l’Ouest et de l’Ile-de-France.  Marine Le Pen s’en félicitait dés hier soir,  nos compatriotes ont su se saisir   de ce scrutin pour manifester leur volonté de reprendre « les rênes de  leur  destin ». Les Français brisent leurs chaînes, le déclin n’est pas une fatalité !

     « Séisme », « cataclysme », « big-bang »… Les médias Français et européens n’ont pas lésiné sur les superlatifs pour décrire cette victoire historique du FN qui,  fort de plus de quatre millions de voix,  enverra a priori 24 députés au parlement européen sur les 74 du contingent octroyé à notre pays. Aucun institut de sondage n’avait prévu un succès  de cette ampleur pour le FN ont avancé les journalistes. Disons pour être plus précis  qu’ était donc publié  à chaque fois la fourchette basse des estimations de vote pour le FN, et la fourchette haute en faveur des listes UMP et PS…

    Hier soir, la France, fidèle à sa mission historique d’éclaireuse,  à son génie qui en fait un pays à part  dans le concert des nations, celui d’un peuple qui refuse de se coucher et de mourir sans résister,  a donc  fait vibrer  les patriotes du monde entier, rendu l’espoir aux défenseurs de l’Europe des patries, des nations et des souverainetés nationales.  

     Comme Marine, Jean-Marie Le Pen, Florian Philippot, Louis Aliot, Bruno Gollnisch a relevé hier soit sur LCP que ce résultat – «  une très grande satisfaction »- prouve que   «François Hollande n’a plus la confiance des Français. » Une « crise institutionnelle» qui doit conduire à  la dissolution de l’Assemblée dite  nationale dans laquelle 25% des électeurs sont représentés par deux députés… sur 577.« Il faut redonner la parole au peuple » a réaffirmé Bruno.

     Cela n’étonnera pas les lecteurs de ce blog, les figures du Système n’ont pu qu’ânonner sur les plateaux leurs mantras habituels, étalant  devant les Français leur  autisme et leur incapacité dramatique à comprendre les raisons du vote FN. Manuel Valls ce matin  sur RTL, a  affirmé droit dans ses bottes, comme Alain Juppé en son temps,   qu’il ne changera pas « de feuille de route ».  Jean-François Copé a refusé d’admettre le désaveu de son parti en mettant sur le dos du seul PS  le résultat de dimanche soir , lui qui affirmait dans un entretien  àParis Match publié  jeudi  que si le Front National arrivait en tête « ce serait humiliant pour la France »…

     Pas en reste,  François Bayrou a recyclé son discours habituel en expliquant sur France Info, comme le vert José Bové dénonçant « l’escroquerie du FN » (sic),  que l’opposition nationale  «propose des solutions insoutenables, invivables, dangereuses et impossibles à défendre pour quiconque exercera quelque pouvoir que ce soit. C’est un mouvement de protestation, pas un mouvement de construction pour l’avenir». Julien Dray a déroulé  les éléments de langage du PS en affirmant que  «ce qui se passe est d’une gravité extrême », notant avec plus de réalisme dans Le Parisien  que «  la gauche est au bord d’un KO historique. »Plus pathétique encore peut être, Jean-Luc Mélenchon, au bord des larmes, a écourté sa déclaration officielle  à la proclamation des premiers résultats,   en invitant « les travailleurs » à « (se ressaisir), invoquant sans rougir les mânes de la « patrie ».  « Ils » osent tout…

     Mais comme disait Lénine, « les faits sont têtus » !   L’UMP affaiblie  par les scandales, ses positionnements  contradictoires,  sa guerre des chefs, ne totaliserait  en moyenne  (selon une estimation CSA/BFMTV  et dans l’attente des résultats consolidés) que 20, 60% des voix (plus de 28% en 2009) , devant les listes PS-Radicaux de gauche (14,19%, 16,5 % des voix en 2009),  UDI-MoDem (9,80 %,  10,4 % selon Ipsos),   EELV  ( 9 %, 16,28 % en 2009),    Front de Gauche (6,5 %, score identique en 2009),  Debout La République (3,7 % , 1,77% en 2009)…

     Si le PS retrouve peu ou prou  son seuil historiquement bas de  de 1994, quand la liste européenne conduite par Michel Rocard avait obtenu 14,5 % des suffrages, la victoire du FN est bien «hors norme ».  Le politologue Jean-Yves Dormagenn, dans Libération, relève ainsi que le FN dispose encore d’une réserve de voix très importante car  analyse-t-il,  aux européennes. « Il y a une surreprésentation des électeurs très âgés et des diplômés, une sous-représentation des jeunes et des classes populaires (…).  Ces paramètres devraient pénaliser le FN. Celui-ci a donc sans doute des réserves électorales. Et peut-être que l’on se trompe sur sa sociologie, peut-être que l’on sous-estime sa puissance chez les plus âgés, par exemple. Cela veut dire que, dans certains tranches d’âges, il est vraiment très fort : je ne serais pas étonné que plus de la moitié des 18-25 ans du Nord-Pas de Calais aient voté pour lui».

    Selon Ipsos-Steria,  l’UMP aurait obtenu  25 % des suffrages chez les plus de 60 ans, mais  le FN aurait lui  capitalisé  30 % des voix chez les 18-35 ans; seulement 15% des moins de 30 ans aurait a contrario  apporté leurs voix  à l’UMP et au PS.  Les listes FN auraient aussi reçu les suffrages de  38 % des employés,  43 % des ouvriers, les partis de la trahison des catégories  populaires étant impitoyablement marginalisés par celles-ciCe n’est que justice,   seulement 8% des ouvriers et 16% des employés ont voté PS aux européennes, 5% des employés et 8% des ouvriers pour le Front de Gauche  de Jean-Luc Mélenchon.

     Dans le Nord-Ouest, la liste FN conduite par Marine a  ainsi recueilli   33, 61% des suffrages, celle de Florian Philippot dans le Grand Est  28,96%, celle de Louis Aliot dans leSud-Ouest   24,71 %,  celle de Aymeric Chauprade en Ile-de-France (et  les Français de l’étranger)   plus de 17%, celle de  Bernard Monnot dans le  Centre-Massif central  24,18%, celle de  Gilles Lebreton dans l’Ouest  19,30%. Notons aussi  une belle  percée également en outre-mer où la liste conduite par Marie-Luce Brasier-Clain atteint  10,24% des voix.

     Dans la circonscription Sud-Est  avec 28,18 % ( contre 22,40 %  à l’UMP),  la liste conduite par Jean-Marie Le Pen, Marie-Christine Arnautu et Bruno Gollnisch  remporte là aussi un grand succès.  A la hauteur de la claque infligée à la tête de liste du parti de M. Copé, unRenaud Muselier plein de morgue, pour ne rien dire de l’humiliation  subie  par le tout aussi dédaigneux Vincent Peillon,  dont la  liste PS d’union de la gauche  ne totalise  que 11,87%des voix !

     Comme à Marseille, à Hyères (Var), ville où Bruno Gollnisch  concourrait  aux législatives et  aux municipales, le FN dépasse les 30% ,  atteint 38,53% à  Brignoles (Var),   41,96%,  à Fréjus (Var), 46,17%  à   Cogolin (Var), 47,17%  à Bollène (Vaucluse, 47,17%), 50% à Marignane (Bouches-du-Rhône)…  C’est dans le département du  Vaucluse,  que la liste FN  réalise   son meilleur score de tous les départements du sud-est : 36,42%, très loin  devant l’UMP (19,25%) et  le PS (11,12%).

     Nous reviendrons demain sur ces premiers résultats,  ceux engrangés en Europe par les formations patriotiques et bien évidemment les réactions qu’ils suscitent.

    http://gollnisch.com/2014/05/26/les-francais-brisent-leurs-chaines/

  • Gollnisch : « On assiste à une insurection du peuple de France »

    Bruno Gollnisch réagissait sur LCP aux résultats des élections européennes.

    Bruno Gollnisch : "on assiste à une… par publicsenat

  • "Ils" ne sont pas longs à cracher sur la France

    Qui, "ILS" ? Les europhiles...

    Jean Quatremer vient d’oser ! Abject ! Ignoble ! OUI, décidément, ces gens-là ne savent que cracher sur leur pays.

    Décidément, il n’y a rien à tirer d’eux !

     

    LES PROPOS QUI SUIVENT SONT DE QUATREMER PUIS DE SOLLERS...

    La France moisie

    Le 28 janvier 1999, Philippe Sollers publiait ce magnifique texte dans Le Monde (daté du 28 janvier 1999), à la veille des élections européennes. Pourquoi ? Parce que Daniel Cohn-Bendit, le "juif allemand" se représentait en France, après avoir été élu en Allemagne en 1994, et faisait l’objet d’attaques ignobles. Sollers fut beaucoup critiqué pour ce texte. Depuis, il y a eu le choc d’avril 2002, puis le "non" au référendum de 2005, puis les européennes de 2014 où la France vient de voter à 25 % pour le FN, en faisant le premier parti de France avec la complicité des abstentionnistes qui ont laissé faire. Car ce triomphe l’extrême droite xénophobe n’est pas une surprise, contrairement à 2002. Je republie donc ce texte prémonitoire, alors que le gouvernement socialiste a déjà désigné le coupable : l’Europe, encore et toujours sans voir qu’il prépare, avec l’UMP, les futures victoires du FN.

    Elle était là, elle est toujours là ; on la sent, peu à peu, remonter en surface : la France moisie est de retour. Elle vient de loin, elle n’a rien compris ni rien appris, son obstination résiste à toutes les leçons de l’Histoire, elle est assise une fois pour toutes dans ses préjugés viscéraux. Elle a son corps, ses mots de passe, ses habitudes, ses réflexes. Elle parle bas dans les salons, les ministères, les commissariats, les usines, à la campagne comme dans les bureaux. Elle a son catalogue de clichés qui finissent par sortir en plein jour, sa voix caractéristique. Des petites phrases arrivent, bien rancies, bien médiocres, des formules de rentier peureux se tenant au chaud d’un ressentiment borné. Il y a une bêtise française sans équivalent, laquelle, on le sait, fascinait Flaubert. L’intelligence, en France, est d’autant plus forte qu’elle est exceptionnelle. [...]"

    La suite de cette vomissure sur le blogue de l’europhlile Jean Quatremer

  • Vers une alliance PPE-PS au Parlement européen ?

    Selon une nouvelle projection du Parlement, le Parti populaire européen (PPE) aurait 212 sièges, soit 61 de moins que dans le Parlement sortant, et les socialistes 187, soit un recul de 9 sièges.

    Les Libéraux sont le troisième groupe avec 72 députés, soit 11 sièges de moinsqu'auparavant, devant les Verts qui obtiennent 55 députés, soit deux de moinsque dans le Parlement sortant.

    Au total, ces quatre groupes obtiennent 526 sièges contre 612 précédemment. Sur un total de 751.

    La seule majorité possible paraît résider dans une grande coalition entre conservateurs et socialistes, avec l'appoint éventuel des libéraux.

    La gauche radicale, avec 43 sièges, en gagne 8, et les conservateurs britanniques et polonais en obtiennent 45, soit 12 de moins. Quant aux eurosceptiques de l'Ukip britannique de Nigel Farage, ils obtiennent 35 sièges (+4).

    Les non-inscrits du Parlement sortant, dont font partie le Front national français, le FPÖ autrichien et le PVV néerlandais, obtiennent 39 députés. La formation d'un groupe nécessite un minimum de 25 députés originaires de 7 pays.

    Enfin, le Parlement a classé dans une rubrique "autres" des élus dont le parti n'était pas représenté dans le Parlement sortant, comme le Mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo en Italie, les anti-euro d'AFD en Allemagne ou les néonazis d'Aube dorée en Grèce. Cet ensemble compte 63 sièges dans la dernière projection.

    Michel Janva

  • Vers une alliance PPE-PS au Parlement européen ?

    Selon une nouvelle projection du Parlement, le Parti populaire européen (PPE) aurait 212 sièges, soit 61 de moins que dans le Parlement sortant, et les socialistes 187, soit un recul de 9 sièges.

    Les Libéraux sont le troisième groupe avec 72 députés, soit 11 sièges de moinsqu'auparavant, devant les Verts qui obtiennent 55 députés, soit deux de moinsque dans le Parlement sortant.

    Au total, ces quatre groupes obtiennent 526 sièges contre 612 précédemment. Sur un total de 751.

    La seule majorité possible paraît résider dans une grande coalition entre conservateurs et socialistes, avec l'appoint éventuel des libéraux.

    La gauche radicale, avec 43 sièges, en gagne 8, et les conservateurs britanniques et polonais en obtiennent 45, soit 12 de moins. Quant aux eurosceptiques de l'Ukip britannique de Nigel Farage, ils obtiennent 35 sièges (+4).

    Les non-inscrits du Parlement sortant, dont font partie le Front national français, le FPÖ autrichien et le PVV néerlandais, obtiennent 39 députés. La formation d'un groupe nécessite un minimum de 25 députés originaires de 7 pays.

    Enfin, le Parlement a classé dans une rubrique "autres" des élus dont le parti n'était pas représenté dans le Parlement sortant, comme le Mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo en Italie, les anti-euro d'AFD en Allemagne ou les néonazis d'Aube dorée en Grèce. Cet ensemble compte 63 sièges dans la dernière projection.

    Michel Janva

  • VIDEO. Européennes/Grande-Bretagne: Victoire historique pour l'Ukip europhobe

    EUROPEENNES 2014 - Le parti mené par Nigel Farage a remporté une victoire historique aux Européennes avec un score de 29% et un nombre de députés supérieur à ceux des trois partis classiques...
    Une pinte à la main, Nigel Farage avait maintes fois promis un «séisme politique» pendant la campagne des Européennes. Dimanche, les urnes britanniques ont bien tremblé: l'Ukip (pour «Uk Independence Party», (Ukip, parti pour l'indépendance du Royaume-Uni, son parti europhobe, a remporté une victoire historique aux Européennes avec un score de 27,5% et un nombre de députés supérieur à ceux des trois partis classiques secoués par le «séisme», après dépouillement des trois quarts des régions britanniques.

    Les eurosceptiques font recette par 20Minutes
    014. Kirsty Wigglesworth/AP/SIPA
    EUROPEENNES 2014 - Le parti mené par Nigel Farage a remporté une victoire historique aux Européennes avec un score de 29% et un nombre de députés supérieur à ceux des trois partis classiques...
    Une pinte à la main, Nigel Farage avait maintes fois promis un «séisme politique» pendant la campagne des Européennes. Dimanche, les urnes britanniques ont bien tremblé: l'Ukip (pour «Uk Independence Party», (Ukip, parti pour l'indépendance du Royaume-Uni, son parti europhobe, a remporté une victoire historique aux Européennes avec un score de 27,5% et un nombre de députés supérieur à ceux des trois partis classiques secoués par le «séisme», après dépouillement des trois quarts des régions britanniques.
    A l'annonce de sa propre réélection dans la région sud-est de l'Angleterre, peu avant 1h lundi (2h, heure française), le patron de la formation populiste a réitéré sa déclaration de guerre à l'immigration, sa bête noire, et à l'Union européenne dont il veut claquer la porte. «Vous n'avez pas fini d'entendre parler de nous», a-t-il déclaré triomphalement, à un an des élections législatives. «L'armée populaire de l'Ukip a parlé ce soir, et a délivré le résultat le plus extraordinaire en 100 ans de vie politique britannique», s'est vanté le dirigeant de 50 ans. Depuis 1910, aucun autre parti que ceux des conservateurs et des travaillistes n'avait remporté un scrutin national.
    Dans la nuit, les résultats dans 10 des 12 régions électorales que compte le Royaume-Uni accordaient 23 sièges à l'Ukip, soit 14 de plus que dans le parlement sortant. Le Labour d'opposition arrivait ensuite avec 25,4% et 18 eurodéputés. Les conservateurs au pouvoir, vainqueurs des précédentes Européennes, étaient relégués en troisième position à 23,9% des suffrages et 18 eurodéputés.
    Pour les libéraux-démocrates europhiles, membres du gouvernement de coalition, le scrutin s'apparente carrément à une débâcle. Ils enregistraient un score misérable de 6,9% et ne conservaient plus qu'un siège de député, après en avoir perdu 9. De quoi incommoder encore plus le vice-Premier ministre Nick Clegg, déjà confronté à des appels à la démission de la tête de ce parti.
    L'Ukip oblige les autres partis à radicaliser leurs positions sur l'Europe
    L'Ukip, qui a progressé sur l'ensemble du territoire, apparaît désormais comme un quatrième acteur de poids dans le paysage politique britannique et oblige les autres partis à clarifier sinon radicaliser leurs positions sur l'Europe, dans un pays traditionnellement eurosceptique.
    Plusieurs médias conservateurs ont avancé ce week-end que le gouvernement s'apprêtait à introduire très prochainement une législation renforcée contre l'immigration. Si l'Ukip n'a pour l'instant aucun député à Westminster, il espère en décrocher plusieurs aux législatives de mai prochain. Sinon avant, à l'occasion d'une partielle convoquée à Newark (centre de l'Angleterre) en juin.
    «Je veux que l'Europe abandonne l'Union européenne»
    Au parlement européen, il a jusqu'ici refusé toute alliance formelle avec le Front national, qui est arrivé en tête en France, avec 25,4% selon des résultats quasi définitifs. «Nous allons avoir un bon nombre d'eurosceptiques élus au Parlement européen», s'est cependant félicité Farage, qui rêve d'une minorité de blocage des anti-UE. «Je ne veux pas seulement que la Grande-Bretagne quitte l'Union européenne, je veux que l'Europe abandonne l'Union européenne», a-t-il lancé dimanche soir.
    Le ministre conservateur des Affaires étrangères William Hague, tout en se disant «inquiet» de la montée des partis d'extrême droite en Europe, a estimé que Bruxelles devait entendre le «mécontentement croissant» des électeurs en opérant des réformes.

    source : 20minutes avec Afp :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupEpAApukvDoBIBYn.shtml