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élections - Page 637

  • Un groupe au parlement…

    Les socialo-libéraux et les libéraux socialistes des trois principales formations européistes au Parlement européen (PSE, PPE et Libéraux), sont déjà en plein conciliabule autour de l’éventuelle (probable) élection de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne. Fort de son succès historique, il s’agit maintenant pour le FN de former un môle de résistance à l’euromondialisme au Parlement européen. Cela passe par la constitution d’un groupe sachant que  Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen et   Bruno Gollnisch siégeaient jusqu’alors au nombre des non-inscrits. Créer un  groupe aura pour effet   de démultiplier  l’impact et la visibilité des travaux des élus patriotes, en ce qu’il permet de déposer des amendements, donne accès à un temps de parole plus important et à la Conférence des présidents du Parlement, qui  attribue notamment les compétences des commissions, …

     Former un groupe réunissant des partis et formations se revendiquant des idées nationales, patriotiques, populistes,  souverainistes ou eurosceptiques,  est une tâche  ardue et délicate.  Bruno Gollnisch est bien placé pour le savoir lui qui a appartenu dans les années  90 au Groupe des Droites Européennes, et qui  fut à la tête dans un passé très proche de deux groupes européens, Identité Tradition Souveraineté (ITS) et l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux (AEMN) réunissant des formations patriotiques qui ne siégeaient pas forcément au Parlement européen.

     Le site de Marianne l’évoquait, dans une note pour la fondation Jean-Jaurès publiée le 23 mai, « le chercheur Jean-Yves Camus  prévoyait que moins de 30% des élus seront rattachables aux droites eurosceptiques, nationalistes, radicales ou extrêmes. Cela constituera une progression, mais sans doute pas un tsunami politique ».

     Pour autant, « sur le papier », avec désormais 140 députés dits eurosceptiques sur 751dans cette nouvelle mandature, sachant que le FN  revient avec  24 députés  et qu’il en faut au moins 25 de sept pays différents pour pouvoir former un groupe, ce souhait ne semble pas irréalisable. Les jours prochains seront consacrés, entre autres,  à ces tractations importantes.  Marine Le Pen tiendra ce mercredi une conférence de presse sur ce thème  àBruxelles avec « ses alliés ».

     En novembre dernier  à Vienne, les jalons d’un groupe en devenir, ayant comme ébauche  l’Alliance européenne pour la liberté (AEL) à laquelle appartenait déjà Marine, certains élus du FPÖ et  du Vlaams Belang dans la dernière assemblée, ont été posés.

     Lors de leur réunion en Autriche six partis -FPÖ, PVV, Ligue du Nord, Vlaams Belang etSNS slovaque- avait acté une déclaration commune portant sur «le maintien de la souveraineté nationale contre le centralisme de Bruxelles» et «la conservation des identités culturelles des peuples européens contre une immigration massive et une islamisation de l’Europe».

     Depuis le SNS n’a pas réussi à avoir d’élus et certaines des formations citées plus haut pourraient être  tentées par d’autres alliances, notamment avec  les britanniques d’Ukip, ( 29% des voix, 23 sièges). Le site du Figaro s’en fait  l’écho,  « son leader, Nigel Farage, n’a pas attendu les résultats de dimanche pour opposer une fin de non-recevoir au FN. Je ne veux pas être impoli envers Marine Le Pen, ce n’est pas nécessaire, mais je ne pense pas que son parti fasse partie de notre famille politique, avait-il dit vendredi à Reuters. Le parti français, lui, affiche une ouverture de principe. Son objectif est d’avoir un groupe et d’en être à la tête. S’il n’y arrive pas, peut-être qu’il changera d’avis, dit Marine Le Pen de Nigel Farage ».

     « Reste que l’Ukip dispose d’un coup d’avance sur le FN, dans la mesure où il disposait déjà d’un groupe – Europe Liberté et Démocratie – dans la précédente législature, au côté duParti populaire danois, des Vrais Finlandais et de la Ligue du Nord ».

    Certes, Le Figaro n’a pas foncièrement tort, aussi s’agit-il d’examiner dans le détail et par pays,   les forces en présence et les partis susceptibles de pouvoir former un groupe avec les députés frontistes. Marine Le Pen et Florian Philippot ont écarté tout groupe en commun avec les hongrois de Jobbik, parti arrivé  en deuxième position avec 14,7 % des voix et  trois députés,  membres précédemment de l’AEMN, ou encore avec le parti nationaliste allemandNPD (un élu) et les Grecs de la formation d’extrême droite Aube dorée (XA), plus de  9 % des voix et  deux élus.

     Les discussions porteront donc en Autriche avec  le parti de droite nationale FPÖ en pleine dynamique  (20,5 % des suffrages, 12,7% en 2009) qui  obtient quatre élus et reste un allié fidèle du FN. Le ralliement à un groupe commun de l’unique élu cette fois du Vlaams Belang, parti identitaire  flamand en recul électoral très sensible, devrait aussi être assuré.

     En recul lui aussi, au Pays-Bas le parti  PVV de Geert Wilders  (13,2% des voix contre 17% en 2009) conserve cependant ses quatre sièges et  a récemment fait part de son souhait  d’une alliance formelle avec le FN

     En Italie, la Ligue du Nord, très axée sur la lutte contre l’immigration de peuplement, a emporté cinq sièges avec 6,15% des suffrages. Quant au Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo, populiste et eurosceptique, il est devenu la  seconde force politique italienne avec 21,15% des suffrages et 17 députés.

     Autre formation a avoir dépassé la barre des 20%, au Danemark, le Parti du peuple danois (DF) de Pia Kjærsgaard,  anti-immigration  et eurosceptique, est arrivé en tête  avec 26,7 % des voix, (10 points de plus qu’en 2009) et décroche quatre sièges . La tête de liste européenne du parti,  Morten Messerschmidt,  chante les louanges des conservateurs britanniques et  eu des mots peu aimables vis-à-vis du FN disant regretter que « des partis comme le Front National et Aube dorée gagnent du terrain ».

     Pareillement en Finlande, le parti  Les Vrais Finlandais  (12,90%, un élu)  allié avec Ukip dans la précédente mandature comme nous l’avons vu, et  qui critique surtout  la zone euro, devrait refuser toute alliance avec le FN. Il en va de même en Allemagne des sept élus du parti eurosceptique  AFD (Alternative pour l’Allemagne), crée au printemps 2013.

     Une alliance est peut être plus plausible avec la formation nationale les  Démocrates  de Suède qui avec  9,7%  et deux élus fera son entrée au Parlement européen. Il faudra aussi certainement prendre langue avec le parti patriotique eurosceptique de Lituanie, Ordre et justice (2 siéges), les eurosceptiques tchèques du parti   Démocrates civiques  ( 1 député, 7,96% des suffrages),  les eurosceptiques polonais du Congrès de la nouvelle droite (quatre élus, 7%).  Au travail!

    http://gollnisch.com/2014/05/27/groupe-au-parlement/

  • Quelle ligne pour l'UMP ?

    Dès dimanche soir, Alain Juppé militait pour un rapprochement avec le Centre (UDI et autres) pour renforcer un parti en perte de vitesse. Mais pour les élus de droite, c'est se tirer une balle dans le pied, car l'électorat, lui, est vraiment à droite. Ainsi, le député Jacques Myard écrit :

    "L’action politique, c’est l’art vital et permanent de se redresser malgré les épreuves et les revers.

    L’UMP est aujourd’hui dans cette situation avec un score bien en deçà de ses objectifs aux élections européennes et avec l’obligation de régler une méchante affaire interne. Fort heureusement, J. F. Copé en a tiré les conclusions et a démissionné, ouvrant ainsi une nouvelle page de la gouvernance.

    Mais si l’outil UMP, fort de ses militants et de tous ses élus, peut et va rebondir, notre mouvement ne peut se redresser qu’avec un projet national qui fédère les Français qui veulent maîtriser leur destin économique et politique.

    Pour être clair, l’avenir de l’UMP ne réside pas dans une alliance avec les centristes, adeptes impénitents d’une Europe fédérale rejetée par les Français et les Européens. La stratégie d’alliance avec les centristes serait pour l’UMP une stratégie suicidaire ; la voix de l’UMP en serait durablement affaiblie et inaudible, laissant à d’autres la défense des intérêts propres de la France.

    L’UMP doit impérativement retrouver la cohérence de ses convictions telles qu’elles étaient incarnées par le RPR et défendre en premier lieu la souveraineté nationale en Europe. A défaut, l’UMP disparaîtra."

    Michel Janva

  • Alain Juppé, alternative pour l’UMP ? Retour sur quelques casseroles…

    Alain Juppé se voit déjà candidat à la présidentielle en 2017, maintenant que Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy semblent hors-jeu.

    Mais Alain Juppé a un passé qu’il faut rappeler.

    1995, l’affaire de l’appartement

    En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé, à l’époque Premier ministre, a donné des ordres pour baisser le loyer de son fils Laurent qui occupe un appartement rue Jacob dont la ville de Paris est propriétaire. Dans la même rue, Alain Juppé occupe lui un appartement de 189 m2 pour un loyer anormalement bas et y fait réaliser des travaux de plusieurs millions de francs aux frais du contribuable.

    Alain Juppé déménagera après une plainte pour « prise illégale d’intérêt » déposée par l’Association des contribuables parisiens fondée par le jeune Arnaud Montebourg.

    1999, l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris

    En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux et prise illégale d’intérêt » dans le cadre d’une affaire de financement occulte d’emplois fictifs, pour des faits commis alors qu’il était secrétaire général du RPR (ancêtre de l’UMP) et maire adjoint de Paris (aux Finances).

    Le 30 juin 2004, le tribunal correctionnel de Nanterre condamne Alain Juppé à dix-huit mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité.

    Le 1er décembre 2004, la Cour d’Appel réduit la condamnation à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité.

    Relisons avec intérêt les propos de la Cour d’Appel :

    « Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au parlement. »

    Qui pourra croire qu’Alain Juppé est l’homme de la situation ?

    http://medias-presse.info/alain-juppe-alternative-pour-lump-retour-sur-quelques-casseroles/10543

  • Européennes : une étape

    Il fallait voir leur tête à l’annonce des résultats hier soir. Ils sont tellement installés dans leurs certitudes binaires, noir et blanc, bien et mal, démocratie ou fascisme, libéralisme ou extrême droite, qu’un Airbus A380 se serait écrasé sur la permanence de leur parti que ça n’aurait pas été plus grave.

    Il n’est venu à l’idée de personne, de Juppé à Mélenchon en passant par Copé ou Le Foll, que ces résultats soient l’expression du peuple et de la démocratie dont ils sont les chantres habituellement. Le réveil patriotique pour des gens qui se disent héritiers des Lumières et de la révolution française qui nous a imposé ce régime, devrait enchanter ces républicains ardents.

    Ouù alors, mais nous n’osons trop y croire, cela voudrait-il dire que cette révolution sanglante imposée au nom de la patrie en danger, était un leurre pour finalement dissoudre la France dans un grand marché libéral supranational ?

    L’Action française se réjouit de voir de plus en plus de Français prendre conscience que la France doit recouver sa liberté d’action, son autonomie et sa souveraineté. Vous voulez que la France se replie sur elle-même, demandent les apatrides au teint cireux sous les plafonds lambrissés de la place des Vosges, l’air abattu et un verre de gin à la main ? Comme si liberté rimait avec repliement. On ne veut surtout pas croire que cette situation puisse perdurer : On va continuer inlassablement disent les uns, on va remettre tout à plat disent les autres. Les Français se sont lâchés, ils ont exprimé leur colère parce que ce scrutin est mineur à leurs yeux, reprennent-ils tous en cœur.

    Eh oui, il faut reconnaître qu’il y a eu des gaffes, non seulement l’Union Européenne, concoctée en France par l’UMPS, semble plus être une contrainte et une machine à créer du chômage et de la récession que cet élan irrésistible vers un monde meilleur, plus juste et plus fraternel, mais les hommes du gouvernement sectaire, répressif et idéologique en place depuis deux ans, n’ont pas renvoyé d’eux une image rassurante au peuple de France, lequel n’a pas intérêt à manifester son mécontentement.

    Et c’est eux qui nous parlent d’extrémisme ?

    S’ils avaient voulu diaboliser le FN et faire peur avec « l’extrême droite », ils auraient dû planquer leurs CRS. Mais là franchement ce n’est plus très crédible.

    Aussi, dans l’affirmation que 25% de Français voteraient juste sur un coup de colère, outre que ce n’est pas la première fois qu’on nous la sert, il y a un certain mépris pour ce peuple qui décidément ne comprend rien à rien. Il est à craindre que ses auteurs n’aient à s’en mordre les doigts au cours des prochains scrutins.

    Pour l’Action française, c’est une étape, c’est la bonne voie mais pas de patrie durable et équitable sans le roi. A nous de former les élites de demain qui agiront de telle sorte, que les pays européens aient dans la France un interlocuteur crédible pour un partenariat fort et intelligent.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Europeennes-une-etape

  • EN DIRECT Crise à l'UMP : Sarkozy « très mécontent »

    + VIDEO - Le bureau politique du parti, au bord de l'implosion suite à l'affaire Bygmalion, se réunit ce matin. Jean-François Copé y joue sa place. Nicolas Sarkozy est « très mécontent de voir son nom associé à cette curieuse actualité » confesse Brice Hortefeux.
    8h11 Sarkozy « très mécontent » - Brice Hortefeux, l’un des plus proches de Nicolas Sarkozy, a assuré que l’ex-chef de l’Etat était « très mécontent de voir son nom associé » à la « curieuse actualité » autour de Bygmalion. Nicolas Sarkozy est « très mécontent de voir son nom associé à cette curieuse actualité », a assuré le député européen, alors que deux protagonistes de l’affaire Bygmalion ont assuré que les « fausses factures » en cause visaient à couvrir des dépassements de frais de sa camapgne en 2012.
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    7h57 Fin des perquisitions - Les perquisitions entamées lundi dans les locaux de l'UMP et dans ceux de la société Bygmalion, dans le cadre de l'enquête sur un système de fausses facturations présumées, se sont terminées tôt mardi matin, a-t-on appris de sources proches de l'enquête. Les perquisitions, menées par le parquet de Paris avec l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, ont pris fin vers 05h30 chez Bygmalion et vers 06h à l'UMP, ont précisé ces sources.
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    6h50 La journée de tous les risques - Les ténors de l’UMP se réunissent mardi matin pour tenter de dénouer l’une des plus grave crise qu’ait connue leur parti depuis sa naissance en 2002, avec une question brûlante: le sort de son président Jean-François Copé. Partira, partira pas ? Le député-maire de Meaux a démontré sa pugnacité lors de la précédente convulsion à l’UMP, l’interminable duel entamé fin 2012 avec François Fillon pour la direction du mouvement. Mais là, estime un responsable du mouvement, « il ne pourra pas sauver sa tête. C’est du lourd, du très lourd ».
    Pour beaucoup, il y a péril dans la demeure UMP. L’affaire Bygmalion - société de communication fondée par deux proches de M. Copé - avait commencé par des soupçons de favoritisme. Elle n’a cessé d’enfler et de proliférer pour atteindre, à l’issue de la folle journée de lundi, l’ancien président Nicolas Sarkozy. L’affaire Bygmalion, « c’est l’affaire des comptes de campagne de Sarkozy », a accusé l’avocat de cette agence, Me Patrick Maisonneuve, parlant de « fausses factures ».
    Tout nouvel eurodéputé - ce qui lui confère une immunité face à la justice, même s’il a dit qu’il n’y recourrait pas - Jérôme Lavrilleux, jusqu’à dimanche directeur de cabinet de M. Copé, a corroboré cette version, reconnaissant en larmes que des meetings du candidat ont été indûment facturés à l’UMP (voir vidéo ci-dessous). Un « dérapage » dans « l’engrenage irrésistible » de la campagne, a-t-il concédé, en exemptant Sarkozy et Copé. En revanche, lundi soir, le trésorier de campagne de M. Sarkozy, Philippe Briand contestait auprès la version de Me Maisonneuve.

    Video

    Folle journée
    Cette folle journée a également vu une perquisition au siège parisien de l’UMP qui se prolongeait au milieu de la nuit et par la garde à vue de l’ex-bras droit de Nicolas Sarkozy Claude Guéant dans un autre dossier, l’arbitrage Tapie. Le tout au lendemain de la victoire FN au européennes, l’UMP perdant plus d’un tiers de ses 29 élus au Parlement de Strasbourg, et se faisant dépasser de 4 points par le parti de Marine Le Pen. La crise est donc politique, financière, judiciaire et morale, jugent plusieurs caciques. L’UMP « est atteinte dans sa crédibilité » et « son honneur est mis en cause », a déploré l’ex-Premier ministre François Fillon.
    Alors que faire ? Pour certains, de plus en plus nombreux, l’équipe dirigeante doit démissionner collectivement, comme l’a demandé lundi soir sur France 2 l’ancien secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian. « Copé continue à tirer tout le monde vers le bas, il est sur un toboggan qu’il ne peut plus remonter », souligne un important élu régional.
    Certains avancent à l’idée d’une direction provisoire collective, le temps que l’enquête s’achève. Jean-Pierre Raffarin a suggéré la mise en place d’un « conseil d’éthique et de gouvernance » désigné par le bureau politique. Pour Nathaliie Kosciusko-Morizet, chef de l’opposition parisienne, il faut convoquer un congrès « pour interroger les militants sur une alliance avec le centre », un des points chauds en débat.
    « Le BP décidera, je l’espère, un audit rapide des comptes de l’UMP, sous l’autorité de personnalités indépendantes », a souhaité Mme Kosciusko-Morizet. Elle suggère aussi un congrès pour consulter les militants sur notamment l’alliance avec le centre. Ce serait un retour aux sources puisque Jacques Chirac avait voulu une organisation unique afin d’éviter un 21 avril à l’envers. 

    Réactualisation de l'article en cliquant sur le lien ci-dessous

    source :  Afp via les Echos :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupEEZFkpuEdnQeZpO.shtml

  • Quelle leçon tirer des européennes ? La proportionnelle, et vite !

    Notre système électoral a agi comme une cocotte-minute sans soupape de sécurité.   

    J’ai toujours été un chaud partisan du scrutin à la proportionnelle, même lorsque je votais encore pour un parti dit de gouvernement. Les arguments en faveur du scrutin majoritaire m’ont très tôt paru comme des sophismes adaptés à la sauce « républicaine » pour gruger l’électeur et consolider un bipartisme de façade. Depuis le week-end dernier, il n’y a plus de doute. Le scrutin majoritaire non seulement donne une représentation infidèle de l’opinion de la nation mais il produit en plus deux effets pervers redoutables :

    - Il conforte les majorités politiques dans une fausse sécurité qui finit par creuser le fossé avec l’opinion ;

    - Se sentant lésée, l’opinion publique est encouragée dans une attitude de défiance et se radicalise toujours davantage.

    En somme, notre système électoral a agi comme une cocotte-minute sans soupape de sécurité, d’où les résultats « explosifs » de l’UKIP en Grande-Bretagne et du FN en France lors de cette dernière élection à la proportionnelle, et les résultats beaucoup plus mitigés de l’opposition, observés en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Espagne où ce mode de scrutin est la règle.

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  • Quelle leçon tirer des européennes ? La proportionnelle, et vite !

    Notre système électoral a agi comme une cocotte-minute sans soupape de sécurité.   

    J’ai toujours été un chaud partisan du scrutin à la proportionnelle, même lorsque je votais encore pour un parti dit de gouvernement. Les arguments en faveur du scrutin majoritaire m’ont très tôt paru comme des sophismes adaptés à la sauce « républicaine » pour gruger l’électeur et consolider un bipartisme de façade. Depuis le week-end dernier, il n’y a plus de doute. Le scrutin majoritaire non seulement donne une représentation infidèle de l’opinion de la nation mais il produit en plus deux effets pervers redoutables :

    - Il conforte les majorités politiques dans une fausse sécurité qui finit par creuser le fossé avec l’opinion ;

    - Se sentant lésée, l’opinion publique est encouragée dans une attitude de défiance et se radicalise toujours davantage.

    En somme, notre système électoral a agi comme une cocotte-minute sans soupape de sécurité, d’où les résultats « explosifs » de l’UKIP en Grande-Bretagne et du FN en France lors de cette dernière élection à la proportionnelle, et les résultats beaucoup plus mitigés de l’opposition, observés en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Espagne où ce mode de scrutin est la règle.

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  • Malgré l'effondrement du PS, l'exploit de l'UMP

    Alors que l'effondrement du PS laisse peu de cartes dans la main de François Hollande, qui a déjà utilisé celle du remplacement de Premier ministre, l'UMP commet l'exploit de focaliser l'attention médiatique sur son financement.

    L'ex-directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy a reconnu de fausses facturations au nom de l'UMP pour «absorber» les frais de campagne de l'ex-président. Jean-François Copé va répondre aux critiques lors d'un bureau UMP à l'Assemblée réunissant les ténors du parti.

    Jérôme Lavrilleux a ainsi reconnu que des meetings de Nicolas Sarkozy ont été indûment facturés à l'UMP par la société Bygmalion, au cours d'une interview sur BFMTV, lundi 26 mai, au cours de laquelle on a pu le voir en larmes. 

    "Les dépenses de la campagne (...) ont explosé et (...) ont été beaucoup plus importantes. Tout ceci a coûté de l'argent que ne permettait pas d'absorber des comptes de campagne. Une partie a été mise sur les comptes de campagne (...) L'autre partie a été absorbée par l'UMP. (...) Il y a eu un dérapage sur le nombre, non pas sur la valeur, mais sur le nombre d'événements qui ont été organisés dans cette campagne. J'ai pas eu le courage de dire stop, on en fait trop, on va dans le mur. J'ai commis cette erreur. J'ai fait part de mon sentiment. Je n'en ai fait part ni à Nicolas Sarkozy, ni à Jean-François Copé. Jean-François Copé n'a pas été mis au courant de cette dérive en volume de dépense."

    "La facturation sur ces événements, c'était une manière de ventiler les dépenses qui auraient dû l'être sur les comptes de campagne. On a une législation sur les comptes de campagne qui est totalement à côté de la plaque (...) Tous les partis politiques, notamment les deux qui vont au second tour, sont obligés d'user d'expédients.  Il n'y a pas besoin d'avoir fait sciences-po pour s'en rendre compte. (...) Je note qu'on s'interroge souvent sur nous, et très peu sur l'autre."

    Maître Patrick Maisonneuve, l'avocat de la société Bygmalion qui a lancé les accusations de factures bidons contre Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé et l'UMP, est un membre du Parti Socialiste dont il a déjà auparavant défendu plusieurs de ses ténors dont Henri Emmanuelli et Jean-Noël Guérini. Moins de 5 minutes après que ce même Patrick Maisonneuve eut lancé ses accusations contre l'UMP, la police était déjà sur place pour perquisitionner le siège de l'UMP. Le PS sait se défendre.

    Michel Janva

  • Discours historique de Marine Le Pen, élections européennes, 25 mai 2014