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élections - Page 637

  • "Ils" ne sont pas longs à cracher sur la France

    Qui, "ILS" ? Les europhiles...

    Jean Quatremer vient d’oser ! Abject ! Ignoble ! OUI, décidément, ces gens-là ne savent que cracher sur leur pays.

    Décidément, il n’y a rien à tirer d’eux !

     

    LES PROPOS QUI SUIVENT SONT DE QUATREMER PUIS DE SOLLERS...

    La France moisie

    Le 28 janvier 1999, Philippe Sollers publiait ce magnifique texte dans Le Monde (daté du 28 janvier 1999), à la veille des élections européennes. Pourquoi ? Parce que Daniel Cohn-Bendit, le "juif allemand" se représentait en France, après avoir été élu en Allemagne en 1994, et faisait l’objet d’attaques ignobles. Sollers fut beaucoup critiqué pour ce texte. Depuis, il y a eu le choc d’avril 2002, puis le "non" au référendum de 2005, puis les européennes de 2014 où la France vient de voter à 25 % pour le FN, en faisant le premier parti de France avec la complicité des abstentionnistes qui ont laissé faire. Car ce triomphe l’extrême droite xénophobe n’est pas une surprise, contrairement à 2002. Je republie donc ce texte prémonitoire, alors que le gouvernement socialiste a déjà désigné le coupable : l’Europe, encore et toujours sans voir qu’il prépare, avec l’UMP, les futures victoires du FN.

    Elle était là, elle est toujours là ; on la sent, peu à peu, remonter en surface : la France moisie est de retour. Elle vient de loin, elle n’a rien compris ni rien appris, son obstination résiste à toutes les leçons de l’Histoire, elle est assise une fois pour toutes dans ses préjugés viscéraux. Elle a son corps, ses mots de passe, ses habitudes, ses réflexes. Elle parle bas dans les salons, les ministères, les commissariats, les usines, à la campagne comme dans les bureaux. Elle a son catalogue de clichés qui finissent par sortir en plein jour, sa voix caractéristique. Des petites phrases arrivent, bien rancies, bien médiocres, des formules de rentier peureux se tenant au chaud d’un ressentiment borné. Il y a une bêtise française sans équivalent, laquelle, on le sait, fascinait Flaubert. L’intelligence, en France, est d’autant plus forte qu’elle est exceptionnelle. [...]"

    La suite de cette vomissure sur le blogue de l’europhlile Jean Quatremer

  • Vers une alliance PPE-PS au Parlement européen ?

    Selon une nouvelle projection du Parlement, le Parti populaire européen (PPE) aurait 212 sièges, soit 61 de moins que dans le Parlement sortant, et les socialistes 187, soit un recul de 9 sièges.

    Les Libéraux sont le troisième groupe avec 72 députés, soit 11 sièges de moinsqu'auparavant, devant les Verts qui obtiennent 55 députés, soit deux de moinsque dans le Parlement sortant.

    Au total, ces quatre groupes obtiennent 526 sièges contre 612 précédemment. Sur un total de 751.

    La seule majorité possible paraît résider dans une grande coalition entre conservateurs et socialistes, avec l'appoint éventuel des libéraux.

    La gauche radicale, avec 43 sièges, en gagne 8, et les conservateurs britanniques et polonais en obtiennent 45, soit 12 de moins. Quant aux eurosceptiques de l'Ukip britannique de Nigel Farage, ils obtiennent 35 sièges (+4).

    Les non-inscrits du Parlement sortant, dont font partie le Front national français, le FPÖ autrichien et le PVV néerlandais, obtiennent 39 députés. La formation d'un groupe nécessite un minimum de 25 députés originaires de 7 pays.

    Enfin, le Parlement a classé dans une rubrique "autres" des élus dont le parti n'était pas représenté dans le Parlement sortant, comme le Mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo en Italie, les anti-euro d'AFD en Allemagne ou les néonazis d'Aube dorée en Grèce. Cet ensemble compte 63 sièges dans la dernière projection.

    Michel Janva

  • Vers une alliance PPE-PS au Parlement européen ?

    Selon une nouvelle projection du Parlement, le Parti populaire européen (PPE) aurait 212 sièges, soit 61 de moins que dans le Parlement sortant, et les socialistes 187, soit un recul de 9 sièges.

    Les Libéraux sont le troisième groupe avec 72 députés, soit 11 sièges de moinsqu'auparavant, devant les Verts qui obtiennent 55 députés, soit deux de moinsque dans le Parlement sortant.

    Au total, ces quatre groupes obtiennent 526 sièges contre 612 précédemment. Sur un total de 751.

    La seule majorité possible paraît résider dans une grande coalition entre conservateurs et socialistes, avec l'appoint éventuel des libéraux.

    La gauche radicale, avec 43 sièges, en gagne 8, et les conservateurs britanniques et polonais en obtiennent 45, soit 12 de moins. Quant aux eurosceptiques de l'Ukip britannique de Nigel Farage, ils obtiennent 35 sièges (+4).

    Les non-inscrits du Parlement sortant, dont font partie le Front national français, le FPÖ autrichien et le PVV néerlandais, obtiennent 39 députés. La formation d'un groupe nécessite un minimum de 25 députés originaires de 7 pays.

    Enfin, le Parlement a classé dans une rubrique "autres" des élus dont le parti n'était pas représenté dans le Parlement sortant, comme le Mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo en Italie, les anti-euro d'AFD en Allemagne ou les néonazis d'Aube dorée en Grèce. Cet ensemble compte 63 sièges dans la dernière projection.

    Michel Janva

  • VIDEO. Européennes/Grande-Bretagne: Victoire historique pour l'Ukip europhobe

    EUROPEENNES 2014 - Le parti mené par Nigel Farage a remporté une victoire historique aux Européennes avec un score de 29% et un nombre de députés supérieur à ceux des trois partis classiques...
    Une pinte à la main, Nigel Farage avait maintes fois promis un «séisme politique» pendant la campagne des Européennes. Dimanche, les urnes britanniques ont bien tremblé: l'Ukip (pour «Uk Independence Party», (Ukip, parti pour l'indépendance du Royaume-Uni, son parti europhobe, a remporté une victoire historique aux Européennes avec un score de 27,5% et un nombre de députés supérieur à ceux des trois partis classiques secoués par le «séisme», après dépouillement des trois quarts des régions britanniques.

    Les eurosceptiques font recette par 20Minutes
    014. Kirsty Wigglesworth/AP/SIPA
    EUROPEENNES 2014 - Le parti mené par Nigel Farage a remporté une victoire historique aux Européennes avec un score de 29% et un nombre de députés supérieur à ceux des trois partis classiques...
    Une pinte à la main, Nigel Farage avait maintes fois promis un «séisme politique» pendant la campagne des Européennes. Dimanche, les urnes britanniques ont bien tremblé: l'Ukip (pour «Uk Independence Party», (Ukip, parti pour l'indépendance du Royaume-Uni, son parti europhobe, a remporté une victoire historique aux Européennes avec un score de 27,5% et un nombre de députés supérieur à ceux des trois partis classiques secoués par le «séisme», après dépouillement des trois quarts des régions britanniques.
    A l'annonce de sa propre réélection dans la région sud-est de l'Angleterre, peu avant 1h lundi (2h, heure française), le patron de la formation populiste a réitéré sa déclaration de guerre à l'immigration, sa bête noire, et à l'Union européenne dont il veut claquer la porte. «Vous n'avez pas fini d'entendre parler de nous», a-t-il déclaré triomphalement, à un an des élections législatives. «L'armée populaire de l'Ukip a parlé ce soir, et a délivré le résultat le plus extraordinaire en 100 ans de vie politique britannique», s'est vanté le dirigeant de 50 ans. Depuis 1910, aucun autre parti que ceux des conservateurs et des travaillistes n'avait remporté un scrutin national.
    Dans la nuit, les résultats dans 10 des 12 régions électorales que compte le Royaume-Uni accordaient 23 sièges à l'Ukip, soit 14 de plus que dans le parlement sortant. Le Labour d'opposition arrivait ensuite avec 25,4% et 18 eurodéputés. Les conservateurs au pouvoir, vainqueurs des précédentes Européennes, étaient relégués en troisième position à 23,9% des suffrages et 18 eurodéputés.
    Pour les libéraux-démocrates europhiles, membres du gouvernement de coalition, le scrutin s'apparente carrément à une débâcle. Ils enregistraient un score misérable de 6,9% et ne conservaient plus qu'un siège de député, après en avoir perdu 9. De quoi incommoder encore plus le vice-Premier ministre Nick Clegg, déjà confronté à des appels à la démission de la tête de ce parti.
    L'Ukip oblige les autres partis à radicaliser leurs positions sur l'Europe
    L'Ukip, qui a progressé sur l'ensemble du territoire, apparaît désormais comme un quatrième acteur de poids dans le paysage politique britannique et oblige les autres partis à clarifier sinon radicaliser leurs positions sur l'Europe, dans un pays traditionnellement eurosceptique.
    Plusieurs médias conservateurs ont avancé ce week-end que le gouvernement s'apprêtait à introduire très prochainement une législation renforcée contre l'immigration. Si l'Ukip n'a pour l'instant aucun député à Westminster, il espère en décrocher plusieurs aux législatives de mai prochain. Sinon avant, à l'occasion d'une partielle convoquée à Newark (centre de l'Angleterre) en juin.
    «Je veux que l'Europe abandonne l'Union européenne»
    Au parlement européen, il a jusqu'ici refusé toute alliance formelle avec le Front national, qui est arrivé en tête en France, avec 25,4% selon des résultats quasi définitifs. «Nous allons avoir un bon nombre d'eurosceptiques élus au Parlement européen», s'est cependant félicité Farage, qui rêve d'une minorité de blocage des anti-UE. «Je ne veux pas seulement que la Grande-Bretagne quitte l'Union européenne, je veux que l'Europe abandonne l'Union européenne», a-t-il lancé dimanche soir.
    Le ministre conservateur des Affaires étrangères William Hague, tout en se disant «inquiet» de la montée des partis d'extrême droite en Europe, a estimé que Bruxelles devait entendre le «mécontentement croissant» des électeurs en opérant des réformes.

    source : 20minutes avec Afp :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupEpAApukvDoBIBYn.shtml

  • Zemmour : L’UE, instrument d’une oligarchie qui s’assoit sur le peuple

    Eric Zemmour et Nicolas Domenach commentent les résultats des élections européennes. Dans la 2e vidéo, Zemmour explique que l'Union européenne est devenue l'instrument d'une oligarchie pour contourner le suffrage universel. Selon lui, le vote FN c'est à la fois le rejet de l'immigration et la tentative du peuple de reprendre le pouvoir que lui a pris l'oligarchie européenne et technocratique.
    Partie 1 - FN en tête : Historique

    Partie 2 - PS : Nouvelle claque

    Partie 3 - UMP : La guerre est déclarée

    Partie 4 - Qui sera le président de la Commission ?

    sourceAgoravox :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EupEEEEuFkXHaCOwdB.shtml

  • Résultats des partis souverainistes, populistes ou nationalistes en Europe

    [note : nous ne mentionnons pas les résultats en-dessous de quelques dixièmes de points]

    En France :
    le Front national atteint le score de 25% des voix, devançant largement l’UMP, et surtout le PS, en déroute avec 14,19% des voix seulement.
    Le parti gaullo-souverainiste de Nicolas Dupont-Aignan, « Debout la République », obtient un score notable de 4%.
    Les listes Force vie, sous l’égide de Christine Boutin et se voulant dans le sillage de « la manif pour tous », n’arrivent pas à dépasser le cap des 3% : 0,78% dans le Sud-Ouest pour l’ancien vice-président du FN Jean-Claude Martinez, tandis que Christine Boutin elle-même n’obtient que 1,2% en Île-de-France.
    Dans la circonscription Ouest, Christian Troadec, le maire de Carhaix (Finistère), porte-parole médiatique des « Bonnets rouges » rassemble 3,05% des voix.

    Allemagne :
    Le parti nationaliste NPD obtient 1% et envoie son président Udo Voigt à Strasbourg (ceci est possible suite à l’annulation des seuils électoraux, par la cour constitutionnelle).

    Autriche :
    Le FPÖ obtient 19,5 % (soit + 6,8 %), et est en troisième position.

    Belgique :
    Le Vlaams Belang obtiendrait un élu, avec 4,7 % (soit un recul de 5,2 %) : le président du parti Gerolf Annemans.

    Bulgarie :
    Le mouvement nationaliste radical VMRO aurait un siège, dans le cadre d’une coalition avec « l’union nationale agraire » et le parti « Bulgarie sans censure », ayant obtenu 10%.
    ATAKA n’aurait pas d’élu. Le Front National pour la Sauvegarde de la Bulgarie n’aurait pas d »élu.

    Chypre :
    L’ELAM (proche de l’Aube dorée) obtiendrait 2,7 % et pas de siège.

    Danemark :
    Le  « parti du peuple danois » (populiste) obtient 26,6 % des voix (premier parti) et 4 sièges.

     

    Espagne :
    les différentes formations nationalistes (Espagne en marche – incluant la Phlange -, Démocratie nationale, etc.) obtiennent toutes moins de 0,5%.

    Finlande :
    le « parti des vrais Finlandais » (populiste) obtient 12,9% des voix et deux sièges.

    Grande-Bretagne :
    L’UKIP (souverainiste) dirigée par Nigel Farage triomphe avec 29,3%, en première place.
    Le BNP (nationaliste) chute à 1,14% (contre 5,10% en 2009) et perd ses 2 sièges, dont celui de son président Nick Griffin.

    Grèce :
    le parti nationaliste radical Aube dorée obtient le score exceptionnel de 9,37% des voix (3e place) et envoie 2 députés à Strasbourg, en dépit d’une sévère répression (le président est toujours en prison).
    Le LAOS (droite patriotique) obtient 2,70% et pas d’élu.

    Hongrie :
    l’élection a été marquée par la large domination du parti au pouvoir Fidesz (« droite dure ») avec 51,5% des voix.
    Le Jobbik, parti nationaliste radical (présenté comme « clairement néonazi » [sic!] par les crapules de France 2 ce dimanche soir), obtient 14,7% et 3 élus. A peu près autant qu’en 2009, mais moins qu’aux récentes législatives. Il est le deuxième parti du pays. La campagne médiatique contre lui a été particulièrement violente.

    Italie :
    le parti populiste et séparatiste Ligue du Nord obtient 6% des voix et 5 sièges.

    Pays-Bas :
    Le PVV de Geert Wilders obtient 13,2% et obtient 4 élus.

    Pologne :
    la nouvelle formation confédérale Ruch Narodowy obtiendrait 1,5 % (pas d’élu).

    Slovaquie :
    le « Parti national slovaque » (SNS, patriotique), obtient 3,6 % et pas d’élu.

    Suède :
    les Démocrates suédois obtiennent 7%.

    Sources : notamment Lionel Baland

    http://www.contre-info.com/resultats-des-partis-souverainistes-populistes-ou-nationalistes-en-europe#more-32832

  • Renouveau français : communiqué à propos des élections européennes

    Communiqué du mouvement nationaliste :

    « Par l’abstention comme par le résultat exceptionnel du Front national (le score souverainiste avoisinant au total les 30%), le peuple français a manifesté clairement son rejet de l’européisme qui sévit depuis plusieurs décennies. C’est aussi un rejet de la politique menée en France, comme le confirme la gifle que reçoit le parti au pouvoir. C’est enfin un rejet de l’oligarchie en place, un rejet du discours faussement moralisateur tenu par les médias, l’épiscopat français ou les puissances financières.

    Plus généralement, c’est le funeste concept d’un « sens de l’histoire » porteur d’un inexorable mondialisme (et dont l’Union européenne est un marche-pied), qui essuie un cinglant revers.

     

    Il n’est pas vain de prêcher à temps et à contretemps que la nation est un fait et un bienfait, une réalité que l’humanité ne saurait nier sans payer le prix des utopies.

    Les bonnes nouvelles de ce dimanche, en France et dans d’autres pays d’Europe, doivent fortifier l’espérance et la volonté combative des nationalistes, décidés à réveiller leur peuple et remettre à l’honneur non seulement l’indépendance de la nation, mais son identité et sa civilisation.

    Ce travail d’avant-garde, fondé sur le triptyque formation-information-action et dont les fruits ne sont pas toujours directement sensibles, doit être intensifié jusqu’à la restauration d’un Etat digne de ce nom, un Etat nationaliste et chrétien, seul à même de régler les problèmes qui se posent à la France et aux Français.

    Alors que le vent de la révolte commence à souffler à travers l’Europe, hissons toujours plus haut les voiles du renouveau national !

    Thibaut de Chassey »

    http://www.contre-info.com/renouveau-francais-communique-a-propos-des-elections-europeennes#more-32855

  • Le FN premier parti de l’Europe identitaire. Le système battu refuse toujours de comprendre

    Il y a eu dans presque toute l’Europe une poussée populiste. En France cette poussée a fait craquer les digues du système et la vague Bleu Marine a emporté le PS et submergé l’UMP même dans ses terres du sud est. Le parti de Marine Le Pen est arrivé largement en tête, dimanche 25 mai, aux élections européennes en France, selon des résultats quasi définitifs (les résultats des Français de l’étranger n’étaient pas encore connus lundi en début de matinée). Avec 24,96% des voix, il devance l’UMP (20,8%) et le PS (13,98%). Viennent ensuite les listes UDI/MoDem (9,9%), puis EELV (8,92%) et Front de gauche (6,34%). Aucun autre parti n’atteint la barre des 5%, nécessaire pour que soient élus des eurodéputés.

    Ce résultat français a occulté dans toute l’Europe tous les autres avec cependant une évidence, la poussée populiste est générale. Il y aura au total plus de 140 députés refusant l’Europe de Bruxelles, une Europe au système économique soumis au mondialisme. Tous ces partis veulent une Europe où chaque nation conserve le droit d’être elle même.

    Les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) restent en tête avec 212 sièges sur 751, contre 185 pour les socialistes. Les Libéraux obtiendraient 70 eurodéputés, suivis par les Verts (55). Les quatre partis pro-européens passent de 612 à 523 sièges. Il est vrai que les anti- Bruxelles qui sont les grands vainqueurs du scrutin ne sont pas unis. Il y a d’abord le groupe des europhobes, emmené par l’Ukip britannique de Nigel Farage et qui devrait obtenir 23 sièges, soit 14 de plus que dans le Parlement sortant. Il y a ensuite les non-inscrits du Parlement sortant, comme le Front national français (24 sièges), le FPÖ, arrivé en troisième position en Autriche avec 20% des suffrages ou le PVV néerlandais, qui disposaient déjà de députés et pourraient parvenir à former un groupe d’extrême droite. Alors qu’il faut au moins 25 députés dans sept pays pour former un groupe, ce bloc pourrait être constitué de 40 députés, dont plus de la moitié du FN à l’issue de son triomphe aux élections en France… avec des élus danois, parti du peuple danois ( premier parti), hongrois , grecs, finlandais (parti des vrais finlandais) italien avec la ligue du nord et Lettoniens.

    Mais l’événement bien sûr c’est la France

    Le pays qui a voulu l’Europe est le pays où le vote contre l’Europe de Bruxelles est le plus fort avec un Fn premier parti de France et premier parti anti système d’Europe. La France va prendre la tête de ceux qui veulent en finir avec cette Europe là. Quand au FN sur le plan national, premier parti de France, il est renforcé. Le Ps est humilié et l’Ump également. Manuel Valls,  les yeux exorbités sous le choc, a fait une intervention surréaliste. Quant à Sarkozy, on ne peut pas dire, comme nous l’avions prévu, que sa sortie du bois dans Le Point ait eu un impact. Ils ne peuvent rien faire sauf à ne pas prendre en compte la réalité. L’UMPS existe bien, elle l’a démontré comme jamais le soir du vote dans tous les médias. Elle existe mais elle est battue et rejetée. Vont-ils le comprendre ?

    Quand aux médias ils devraient s’interroger. Peut-on éternellement faire la guerre à ses auditeurs qui ne votent pas comme le voudraient des journalistes si peu représentatifs des sensibilités politiques du pays. L’audiovisuel est un grand journal de gauche, une Pravda pour les bobos. Au delà des mines consternées et fermées, des avis personnels dont tout le monde se fout, et des commentaires haineux il y a un problème de fond, l’objectivité de l’information ou au moins une impartialité sinon un minimum de décence.

    Cela va très loin… la veille de l’élection, l’attentat du musée juif de Bruxelles dont on ne sait rien a été instrumentalisé de façon obscène pour tenter de faire peur aux électeurs. En gros, partout mais à cause du Fn bien sûr l’ombre terrible de l’antisémitisme meurtrier serait de retour. Il est de retour mais Mohamed Mehra était-il un néo-nazi ? Cette récupération politicienne, dirigée avant l’enquête sur le dos des victimes juives avec hélas parfois la surenchère de leaders communautaires ou même de politiques israéliens sollicités par des journalistes et n’hésitant pas à s’ingérer dans un vote, est une forfaiture journalistique de plus. Même si ce qu’ils souhaitent se révélait vrai. Pourquoi pas en effet. Peut- être que le tueur est un nostalgique d’Hitler. Mais ce peut être un déséquilibré et même un immigré musulman anti sioniste… car il est surtout là le nouvel anti sémitisme.

    Se servir de ça pour manipuler, sans rien savoir de l’enquête, le vote des  électeurs, cela montre à quel point le système médiatique  est comme le système politique aux abois, au bord de la crise de nerf et prêt a tout pour empêcher les expressions démocratiques d’un rejet populaire légitimé par les urnes.

    Mais le plus grave est encore ailleurs. Il est dans une certaine satisfaction du monde politico médiatique qui se console comme il peut. Ils expliquent que cette élection française n’aura aucune conséquence, ni en Europe ni en France. C’est peut être vrai. Mais alors c’est terrible. C’est avouer que le système se moque de la démocratie, du vote des électeurs et dit au peuple  « vous pouvez voter comme vous voulez on n’en tient pas compte »….. Mais alors si le vote et la révolte des urnes est inutile que reste-il ? Ils ne posent jamais la question dans leur insupportable suffisance, ils ont tort !

    Jean Bonnevey et Raoul Fougax – 26/05/2014

    sourceMetamag.

    http://fr.novopress.info/167715/fn-premier-parti-leurope-identitaire-systeme-battu-refuse-toujours-comprendre/

  • La proportionnelle fait son chemin

    Après le FN, les Verts, François Bayrou, c'est au tour de membres de l'UMP de plaider pour la proportionnelle aux législatives.

    Jean-Pierre Raffarin (UMP) a jugé aujourd'hui nécessaire d'"ouvrir le débat" sur la proportionnelle :

    "Je crois que la question est posée d'avoir un parti à 25% dans l'électorat et qui n'est pas au parlement". "Il faut en débattre de manière sereine et républicaine", on "ne peut pas dire: 'maintenant, on passe à autre chose' ".

    Michel Janva