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élections - Page 636

  • Extrême droite hongroise: « le FN est sioniste »

    lefigaro.fr: Le dirigeant du Jobbik hongrois a qualifié aujourd’hui le Front national français et le FPÖ autrichien de « partis sionistes », après le refus de ces formations de s’allier avec l’extrême droite hongroise au Parlement européen.

    « Le Jobbik ne forme pas d’alliances avec les partis sionistes, comme le Front national français et le Parti de la liberté (FPÖ) autrichien, pour de simples raisons financières« , affirme Gabor Vona dans un entretien au quotidien Magyar Hirlap. Le FN et ses alliés traditionnels du Parti pour la liberté (PVV) néerlandais, du FPÖ, de la Ligue du Nord italienne et du Vlaams Belang flamand (Belgique) ont échoué lundi à composer un groupe au Parlement européen. Un tel groupe leur aurait permis notamment d’accéder à des subventions.

    Le FN avait exclu de s’allier avec les néo-nazis grecs d’Aube Dorée, l’élu allemand du NPD ou les Hongrois du Jobbik, un parti ultra-nationaliste au discours volontiers raciste, antisémite et anti-Roms. M. Vona, dont le parti a obtenu 3 des 21 sièges hongrois aux élections européennes en mai, accuse dans la même interview le PVV d’avoir « humilié la religion« .

    Un autre responsable du Jobbik, Marton Gyongyosi, avait qualifié cette année le FN et le PVV de partis « libéraux » et « islamophobes« , dont l’hostilité à l’immigration avait selon lui « le soutien sioniste d’Israël« .

    Pourtant d’après les commentaires de la tribune juive, elle n’en ferait pas encore assez. Faire alliance avec les anti-nationalistes et sionistes radicaux de Geert Wilders, les régionalistes anti-Français du VB et les autres, ne lui aura servi à rien, ni à obtenir les subventions ni à faire plaisir aux sionistes de France et d’Israël qu’elle courtise avec tant de passion.

     

     

    tribunejuive.info: « Il existe -pourquoi le nier ?- une suspicion d’antisémitisme qui pèse sur le Front national et que je conteste avec la plus grande force », déclare Marine Le Pen en estimant que son père Jean-Marie « aurait dû constater qu’il n’avait pas anticipé que ses propos » sur « la fournée » évoquée à propos de l’artiste Patrick Bruel, de confession juive, « prêteraient le flanc à une énième attaque contre le FN, et arrêter là cette polémique ».

    « Je ne cesse de le répéter aux Français juifs, qui sont de plus en plus nombreux à se tourner vers nous :  non seulement, le Front national n’est pas votre ennemi, mais il est sans doute dans l’avenir le meilleur bouclier pour vous protéger, il se trouve à vos côtés pour la défense de nos libertés de pensée ou de culte face au seul vrai ennemi, le fondamentalisme islamiste+», assure-t-elle.

    Ce que Marine Le Pen ne peut nier, c’est que son père, fondateur et Président d’honneur du Front National , se soit livré à une attaque antisémite contre Patrick Bruel. Cette attaque avait un sens : celui de l’antisémitisme primaire et traditionnel. Ce n’était pas une mauvaise interprétation du mot fournée : Jean-Marie Le Pen savait que Bruel est juif et il a prononcé le mot en connaissance de cause, pour se faire plaisir, pour faire rire ses compagnons de racisme et parce qu’il estime que le FN doit être un parti pas comme les autres mais un parti qui transgresse et qui fédère les électeurs anti juifs.

    Que les juifs de France soient victimes du racisme des islamistes, de la haine sournoise des intellectuels » anti sionistes », ce n’est sûrement pas chez ceux qui évoquent en riant les fours crématoires qu’ils vont rechercher un bouclier.

    Au mieux, ils pourraient trouver une enclume .

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/extreme-droite-hongroise-le-fn-est-sioniste_111631.html#more-111631

  • L’UMP n’est plus – par Gabriel Robin

    Ivan Rioufol, éditorialiste de talent, n’hésitait pas à affirmer, ce mercredi, dans une tribune du Figaro, que l’UMP devait disparaître.

    L’homme n’est pourtant pas connu pour ses positions « alternatives », mais tout au contraire pour être un libéral atlantiste à tendance conservatrice soutenant plutôt Nicolas Sarkozy et une version musclée de la « Droite Forte ». C’est dire à quel point, la situation calamiteuse du principal (toujours ?) parti d’opposition préoccupe jusqu’à ses plus fidèles partisans.

    (…)

    Les vrais projets politiques ne semblent en tout cas pas être à l’ordre du jour. L’UMP est un parti moribond sans ligne idéologique clairement définie, dont les chefs sont de vieux légumes usés du paysage politique national. Nul français sensé ne peut croire à un renouveau avec les centristes mous Raffarin et Juppé, ou l’ectoplasmique Luc Chatel.

    Le navire France a pourtant, et plus que jamais, besoin que le souffle de l’histoire vienne secouer à nouveau ses voiles, mais pour cela il faut une vision. Et ces oligarques claniques n’en ont pas car ils ne sont que de tous petits politiciens. Ils ne valent pas mieux que les apparatchiks socialistes au pouvoir. A leurs yeux ce n’est pas la France qui compte, mais ce qu’ils peuvent en tirer pour leurs petits profits personnels.

    (…)

    Alors oui, à la suite d’Ivan Rioufol, j’affirme que l’UMP est « indéfendable », mais je ne peux pas dire qu’elle n’a « d’autre choix que de disparaître », car à mes yeux l’« Union pour des Mensonges Profitables » est d’ores et déjà morte et enterrée. Je n’irai pas pleurer sur sa tombe.

    Pour lire l’article en intégralité

    http://fr.novopress.info/171941/lu-internet-l-ump-nest-gabriel-robin/

  • Être maire, pour quoi faire ? Comment être maire catholique et patriote en 2014 ? Réponses de trois maires

    Table ronde dirigée par Martial Bild, le directeur de rédaction de TV Libertés, lors du colloque « Catholiques, engagez-vous ! » organisé par Civitas le samedi 5 juillet 2014 à Paris. Charles Berthollet (maire de Rouvray), Hervé Lucbéreilh (maire d’Oloron-Sainte-Marie et conseiller général) et Xavier Lemoine (maire de Montfermeil) participaient à cette table ronde riche d’expériences. Comment être un maire catholique et patriote en 2014 ?

  • La refondation de la droite passe par l'enterrement de l'UMP

    D'Ivan Rioufol dans Le Figaro :

    "[...] La spectaculaire décrépitude de l'UMP, qui s'ajoute à la vacuité du PS et des partis centristes, ne fait qu'accélérer le nécessaire renouveau de la vie politique, monopolisée désormais par le seul Front national. La refondation de la droite est une urgence qui passe prioritairement par l'enterrement de l'UMP moribonde et de ses pratiques claniques.Mais la droite ne fera pas l'économie d'une sérieuse réflexion sur son nouveau positionnement politique, si elle ne veut pas que la plupart de ses soutiens, désespérés par ce qu'ils apprennent des magouilles internes, ne rejoignent définitivement Marine Le Pen. Le temps n'est plus où l'UMP pouvait se permettre de faire la leçon au FN. Elle est définitivement décrédibilisée. [...]"

  • Le projet de loi de finances rectificative rejeté par le Sénat

    Le Sénat a rejeté hier le projet de loi de finances rectificative 2014 qui prévoit quatre milliards d’euros d’économies, dont 1,6 milliard du budget de l’Etat, pour poursuivre la réduction du déficit public à 3,8% du PIB. Les voix des sénateurs communistes se sont jointes à celles de la droite pour voter contre la première partie du texte qui porte sur les recettes. En revanche, socialistes, écologistes et RDSE (à majorité PRG) ont voté pour. Le première partie du texte étant rejetée, c’est l’ensemble du projet de loi qui est tombé.

    Le projet de loi de finances rectificative doit à présent faire l’objet d’une commission mixte paritaire (CMP, 7 députés et 7 sénateurs) chargée de trouver une version commune aux deux chambres. Comme aucun texte n’est sorti du Sénat, la commission travaillera à partir de celui voté à l’Assemblée.

    Le budget rectificatif de la Sécurité sociale, lui, a été adopté à l’Assemblée nationale par 272 voix pour, 234 contre et 54 abstentions. Les radicaux de gauche ont majoritairement voté pour, notamment « par sens des responsabilités » d’un groupe appartenant à la majorité gouvernementale.Une majorité des écologistes (13 sur 18 élus écologistes ou apparentés) s’est abstenue sur ce texte considéré comme « un véritable chèque en blanc aux entreprises, sans garantie de résultats mais avec le risque d’un accroissement de la précarité et des inégalités ».Le Front de Gauche a résolument voté contre des « largesses sans ciblage, ni contreparties, offertes au patronat au nom de la compétitivité » et dont les Français paieront « la facture ». L’UMP et l’UDI ont aussi choisi de voter contre, opposés notamment au gel de prestations pour les retraités, malgré une approbation de principe aux allègements de cotisations pour les employeurs. 37 députés du PS frondeurs se sont abstenus ou n’ont pas participé au vote.

    http://medias-presse.info/le-projet-de-loi-de-finances-rectificative-rejete-par-le-senat/12548

  • Le 4 juillet et la chute de la maison Obama

    Triste 4 juillet en Amérique. S’il ne fait pas bon être ancien président en France en ce moment, il ne fait pas bon non plus être président en exercice à Washington.

    Barack Obama vient d’être voté (33%) pire président de l’histoire récente des Etats-Unis devant le peu regretté George Bush (28%). Mais autant Bush avait symbolisé une arrogance de wasp riche, belliqueux et autoritaire, autant Obama avait synthétisé le rêve global du monde solidaire, multiracial et pacifique.

    Or qu’avons-nous eu ? Un président qui a multiplié les plus grossières provocations diplomatiques et même militaires contre la Russie ; un président qui n’a pas su mettre au pas les lobbies et les oligarchies qui d’après le prix Nobel Joe Stiglitz manipulent son pays ; un président qui voit les bras ballants l’effondrement de son économie (-2,9% pour le premier trimestre écoulé), assiste impuissant au creusement irréel de la dette et au gonflement de la énième bulle boursière ; et qui finalement semble ici terminer un mandat dans la dépression sans plus rien entreprendre de bien neuf.

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  • Le gouvernement montre son autorité… en abaissant le Parlement !

    La majorité rose-rouge-verte n’en finit pas de se déchirer. Tel un volcan, elle est prise de convulsions éruptives, sans grandes conséquences politiques, sauf à accroître peut-être un peu plus l’isolement de François Hollande. Le 30 juin, le gouvernement a décidé de reporter sine die les votes à l’Assemblée sur les articles et amendements au projet de budget rectificatif de la Sécu pour 2014.

    Une telle décision augure du recours au vote bloqué total ou partiel du texte, ce qui impliquera de ne retenir que les amendements présentés et acceptés par le gouvernement. Le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, a ainsi demandé aux parlementaires, une « réserve des votes » jusqu’« au moment où (le gouvernement) estimera utile et nécessaire de reprendre les votes », en précisant que le recours à l’article 44-3 de la Constitution sur le vote bloqué n’était pas exclusif d’autres procédures prévues.

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  • Le Royaume-Uni pourrait quitter l’Union européenne

    Thomas Flichy de La Neuville, professeur à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, écrit dans L'Homme Nouveau :

    "Depuis maintenant quatre décennies, Londres rappelle au reste des Européens ses spécificités afin de négocier un régime plus favorable au sein de l’Union européenne. Heureuse d’adhérer à la Communauté économique européenne en 1973, en raison de l’ouverture commerciale que celle-ci lui procure, le Royaume-Uni n’a cessé de vouloir limiter son intégration à l’Europe et souhaite aujourd’hui sortir d’un système qu’elle juge globalement défavorable à son économie. Ce départ annoncé soulève l’incompréhension française. Comment l’expliquer ? [Lire la suite]"

    Michel Janva

  • Après les défaites aux municipales et aux européennes, l'argent ne rentre plus au PS

    Le Bureau national, l'instance dirigeante du Parti socialiste, a annoncé la mise sous tutelle de la Fédération du Gard du parti pour des soupçons de mauvaise gestion financière. Cette mise sous tutelle intervient alors qu'une enquête préliminaire a été ouverte le mois dernier sur la comptabilité de la fédération socialiste du Gard.

    Michel Janva

  • Le point de non retour ?

    La guerre des prétendants à l’investiture présidentielle pour 2017  fait rage à l’UMP, les caciques du parti sont  convaincus qu’après un toilettage  formel – changement de nom du parti pour faire oublier les affaires au bon peuple-lespremiers et même les seconds couteaux auront leur chance face au candidat du PS en 2017. Ils ne manquent pas aussi  de souligner à l’appui de leur prétention   que François Hollande était  à 3%  dans les sondages deux ans avant  son élection à l’Elysée… Nombreux sont ceux qui parient ainsi   sur l’élimination du candidat du  PS au premier tour et d’une victoire facile face à Marine au second, alors que les ennuis judiciaires de Nicolas Sarkozy compliquent bien  évidemment son retour annoncé. Une dépêche de Reuters cite un «  député UMP, visiteur régulier de l’ancien chef d’Etat » qui explique que  « certains à l’UMP », en plein mirage hollywoodien bling-bling,  « imaginent que Sarkozy, c’est Terminator et qu’à la fin, malgré tout, il sera toujours vivant. »  Certes, encore que leméchant  Terminator fini tout de même par être broyé et  n’est pas Schwarzenegger qui veut… Le mari de Carla Bruni   a été mis en examen cette nuit pour « corruption active », « trafic d’influence actif » et « recel de violation du secret professionnel ».

     Les soutiens de l’ex chef de l’Etat –dont le nom est cité dans d’autres  dossiers inquiétants et pas uniquement dans  l’affaire Bettencourt- dénoncent « l’acharnement  judicaire », « une vengeance   politique » des « petits juges » méprisés par Sarkozy  et soulignent avec raison qu’il a droit, comme n’importe quel autre citoyen,  à la « présomption d’innocence ». Mais comme n’importe quel autre justiciable, il n’est pas non plus  au dessus des lois  et Florian Philippot, invité de BFM TV,  constate aussi justement  qu’ « il y a autour de Nicolas Sarkozyune ambiance d’affaires qui devient extrêmement pesante. Il faut purger tout cela ».

     Nicolas Sarkozy, d’ores et déjà  disqualifié politiquement,  peut-il  encore  être l’avenir de la droite européiste ? La droite européiste, comme une gauche du même tonneau,  en a-t-elle encore un ? Plus largement  la purge nécessaire,   celle des partis du Système à la tête de notre démocratie confisquée,  doit aussi passer par un changement radical d’orientations  politique, sociale, économique. Bref, note Bruno Gollnisch,  par un retour au bon sens national,  qui commande de se réapproprier les instruments de pilotage d’une  France livrée à une entité bruxelloise  sous influence mondialiste.

     Dans un entretien  au Figaro publié  mardi,  le président UMP de la commission des Finances de l’Assemblée, Gilles Carrez, confesse implicitement que les politiques conjointement  menées par l’UMPS ces dernières années ont mené notre pays au bord du gouffre. Selon lui, le point de non retour est même en passe d’être atteint.

     « Le vrai danger, ce n’est pas que nous ayons atteint le plafond symbolique de 2000 milliards d’euros de dette, c’est que, fin 2015, elle dépassera probablement les 100% du PIB »  indique-t-il. Or, si cela est effectivement le cas,  « les marges de manœuvre seront totalement nulles et les acteurs économiques intègreront un comportement d’épargne et de précaution ». « Les pays qui en sont arrivés là ne s’en sont pas relevés! ».

     Les Français payent le prix fort  de cette incurie.  Selon le dernier rapport  de l’Institut national de la statistique (Insee) publié mercredi  sur Les revenus et le patrimoine des ménages, et qui porte sur l’année 2011,  la France  prend chaque jour davantage le visage d’un pays qui se tiers-mondise  avec  des pauvres qui  sont plus pauvres qu’avant, et des riches plus riches.

    Lors d’une conférence de presse relayée par une dépêche de l’Afp,  Jérôme Accardo, chef du département des prix à la consommation de l’Insee, indique  en effet que  si  40% des ménages les  plus riches ont vu le leur augmenter entre +0,1% et +0,8%,  les 40% des personnes les plus modestes ont vu leur niveau de vie diminuer entre -0,2% et -0,8%.  

     Selon le « barème » établi, «une personne est dite pauvre lorsque son niveau de vie estinférieur à 978 euros par mois »( en 2011),  soit « 60% du niveau de vue médian de l’ensemble de la population ». En utilisant ce critère, M.  Accardo indique que « la proportion des personnes pauvres a continué de s’accroître, avec un taux de pauvreté s’établissant à 14,3% de la population totale »   (+0,3 point en un an)

     Comme dans d’autres pays « malades »  de la zone euro ( Italie,  Espagne,   Grèce…) les  salariés ne sont pas à l’abri de  cette paupérisation,   puisque  «  le taux de pauvreté a augmenté de 0,6 point, passant de 6,3% à 6,9% » dans cette catégorie.

     « Une telle hausse du taux de personnes pauvres parmi les salariés n’avait pas été enregistréedepuis 2007, souligne l’Insee, qui relève encore qu’en 2009 et 2010, c’est en tout 18% de la population française qui a connu la pauvreté (soit sur une seule année, soit sur les deux) ».

     Mais pour l’UMPS, incapable structurellement  de changer  son logiciel défaillant,  la priorité reste  la lutte contre  le Front National. A l’occasion de la première session du parlement européen hier à Strasbourg  rapporte Le Figaro,  le député UMP et militant fédéraliste bruxellois  Alain Lamassoure  « se réjouit qu’un cordon sanitaire s’installe autour (du FN).La dédiabolisation a marché en France, mais pas à l’échelon européen, dit-il. À gauche, l’eurodéputé Gilles Pargneaux, s’inquiète d’un vote d’adhésion au FN, qui signifie qu’il ne suffit plus de stigmatiser l’extrême droite. Il va maintenant falloir débattre avec eux.»

     Débattre, exposer la vérité toute nue,  voilà qui ne fait pas en effet les affaires d’une classe politicienne qui a atteint visiblement  son seuil d’incompétence aux yeux  de nombreux Français.