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élections - Page 729

  • Les verts « niquent Mamère » mais pas seulement – Un parti de moins en moins durable

    Noël Mamère a toujours été gauchiste, ce qui est son droit. Homme des médias, il a pensé que, quant à faire de la politique, la filière verte était la plus durable, politiquement présentable et la plus médiatique aussi. Et cela a été vrai. Analyse de journaliste politique qui s’est avérée fausse sur la durée. Il a sous-estimé les rivalités de personnalités politiques en permanence au bord de la crise de nerf et l’appétit pour le pouvoir des faux révoltés du système. “J’ai décidé de quitter EELV parce que je ne reconnais pas le parti que j’ai représenté à la présidentielle de 2002, explique-t-il. Notre parti ne produit plus rien : il est prisonnier de ses calculs et de ses clans. Nous sommes devenus un syndicat d’élus“.

     

    Remarquable retour de lucidité. Il n’a pas accepté les conditions dans lesquelles le secrétaire national d’EELV, Pascal Durand, a été poussé vers la sortie. Celui qui se voulait être le rassembleur entre les Verts et Europe Ecologie n’aura finalement pas tenu plus d’un an et dénonce aujourd’hui “le nombrilisme” de certains, accaparés par des “enjeux de pouvoirs”. “Les vrais patrons sont ceux qu’on appelle « la firme » : Cécile Duflot et ses amis. Même si elle est une bonne ministre, elle n’a pas lâché la direction des Verts“, accuse le député-maire de Bègles.

    Daniel Cohn-Bendit s’est joint aux critiques du député-maire de Bègles. “Je comprends la décision de Noël Mamère. Je partage le ras-le-bol sur le fonctionnement, le clanisme, les couples terrifiants qui règnent sur Europe Ecologie“, a déclaré sur Europe 1 le député européen, qui a pris ses distances avec le parti depuis longtemps.

    Denis Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale n’est pas sur cette ligne. L’incompréhension anime l’élu parisien: « Je respecte beaucoup les combats qu’a menés Noël, mais là, il se trompe de combat. On participe au gouvernement, Noël dit que nos électeurs ne sont pas d’accord, mais dans tous les sondages 90 % assurent qu’ils veulent qu’on reste, qu’on pèse, qu’on ne parte pas en vacances », a-t-il asséné.

    Enfin Mamére n’aura pas de mal a se recaser. Anne Hidalgo, candidate socialiste à la mairie de Paris, a sauté sur l’occasion pour plébisciter l’« ancienne » figure d’EELV. « si Noël Mamère veut venir au PS, les portes lui sont grandes ouvertes », a-t-elle posté. Jean-Luc Mélenchon s’est empressé de twitter « Bienvenue à Noël Mamère au club des sans muselière ! ».

    Club des sans muselières peut-être… mais dans le cas de Mélenchon toujours prêt à mordre c’est peut-être imprudent. Mamère lui aboie depuis longtemps sans montrer vraiment les dents. Il peut cependant changer d’attitudes et il est assez habile dans l’expression et les formules assassines. Duflot devrait se méfier.

    Au ministère du logement de la rue de Varenne, on encaisse les coups. «Franchement, on ne s’attendait pas à une telle salve», glisse un conseiller. De son bureau, Cécile Duflot est-elle toujours aux manettes du parti dont elle a été la patronne? Son pouvoir d’influence est en tout cas réel. Au soir de l’éviction de la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, Duflot avait ainsi convoqué les dirigeants écolos par texto pour définir la marche à suivre. Selon certains cadres verts, l’éviction de Pascal Durand, qui a confirmé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat, est une façon pour la ministre de reprendre la main sur son parti qui se réunira en Congrès en novembre. La ministre serait fatiguée de voir certains critiquer l’alliance gouvernementale entre socialistes et écologistes. Durand n’a pas nommé directement l’ancienne secrétaire nationale mais estime avoir été victime de «cuisine interne».

    D’autres dirigeants écolo légitiment l’influence persistante de Duflot. «Après tout, c’est aussi elle qui a permis à ce parti d’avoir un groupe à l’Assemblée, un groupe dont fait d’ailleurs partie Noël Mamère. Elle est ministre, ce leadership est naturel».

    Mais chez les écolos cela fait longtemps que plus rien vraiment n’est hélas pour eux, naturel.

    Raoul Fougax http://fr.novopress.info

    Source : Metamag.

  • Béatrice Bourges : "Je ne serai pas candidate aux européennes"

    Une excellente tribune libre de Béatrice Bourges dans Valeurs Actuelles

    Les querelles intestines de l’UMP de la semaine dernière, une fois de plus, sont désespérantes pour qui aime la France et se préoccupe de la faire sortir de l’ornière dans laquelle elle est embourbée.

    Un pas en avant, trois pas en arrière, telle est la danse macabre de la droite depuis des années. François Mitterrand doit se frotter les mains. Son plan machiavélique fonctionne encore à plein. Bien joué l’artiste. Pas un seul de nos hommes politiques n’a le courage de faire sauter ce fameux front républicain qui n’a aucun sens et qui empoisonne le débat politique depuis des dizaines d’années. La peur d’être traité d’extrémiste submerge tout et empêche même les gens intelligents de réfléchir.

    Mais quand comprendra-t-on enfin qu’être traité d’extrémiste par ceux qui nous gouvernent et par les médias qui sont inféodés à leur idéologie, n’est pas une injure. C’est simplement le signe visible que l’on est un esprit libre. Nous sommes à l’aube d’une « révolution » politique. En effet, le paysage politique est amené à changer radicalement. Les partis existants sont dépassés.

    Aucun d’entre eux n’a pris une part active aux évènements qui se sont déroulés ces derniers mois. Aucun n’a eu le courage de se mouiller réellement. Ce qui s’est passé cet hiver était une occasion unique pour eux de "montrer ce qu’ils avaient dans le ventre". Ils n’ont pas su la saisir et c’est bien normal puisque, sur les sujets anthropologiques, ils connaissent tous des divisions internes.

    L’Histoire qui se joue en ce moment précis, celle qui sera dans les livres d’histoire de notre pays, se fait sans eux. Ils n’ont pas compris que le peuple sort enfin d’une longue hibernation et qu’il a décidé de ne plus subir mais d’être acteur de son destin. Le peuple français retrouve sa fierté. Depuis des dizaines d’années, on lui impose de se culpabiliser, de s’excuser, de baisser la tête. On le dit coupable des pires maux. On lui assène qu’il a toujours tort et que ses fautes sont si grandes qu’il n’a que le droit de se taire et de payer. Et là, à l’occasion d’une loi destructrice pour la civilisation, il relève la tête et redevient fier de lui-même. Il retrouve son esprit de résistant. Et les politiques, eux, ne voient rien, aveuglés qu’ils sont par leurs minables querelles de chapelle et leur soif de pouvoir. La politique de demain dépassera les clivages actuels. [...]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Je-ne-serai-pas-condidate-aux

  • Dissolution ? Non !

    Communiqué de L’Œuvre française du 24 juillet 2013

    Dissolution ? Non !

    À l’issue du conseil des Ministres du mercredi 24 juillet, Manuel Valls a annoncé la dissolution de l’Œuvre française et des Jeunesses Nationalistes, actée par voie de décret présidentiel. Nous faisons donc un recours en référé suspensif devant le Conseil d’Etat afin d’obtenir l’annulation de cette forfaiture. On ne dissout pas l’Œuvre française, ni les Jeunesses Nationalistes, pas plus qu’on ne peut dissoudre la France ou les Français. Car ce ne sont pas des partis, des syndicats d’intérêts avec leurs belles permanences, leurs créances, leurs employés, leurs prébendes, leurs mandats… ce sont des mouvements qui prennent leur origine dans la France, c’est le souffle de vie de cette Patrie irrévocable, qui s’incarne en chacun de nous. Un mouvement ne s’arrête pas, c’est son essence même.

    L’Œuvre française vit en nous et c’est dans nos cœurs, dans nos âmes qu’il faudrait que l’illégitime, le Hollande, vienne la chercher. Car si notre mouvement vieux d’un demi siècle, trouve sa légitimité dans la France historique, ceux qui prétendent la dissoudre en sont dénués. Leur République assoit sa légitimité sur le peuple. Or le peuple n’a plus ni confiance, ni même respect pour ce Président fantoche qui n’a eu de cesse de souiller notre France. Et que dire d’un Valls pas même encore français quand l’Œuvre française voyait le jour, lui le larbin des lobbys communautaristes, l’otage des racailles de Trappes, lui le yorkshire de garde aux ordres et abois. Pour aboyer il aboie ! Et même il mord ! Il n’y a pas plus agressif que ces petits roquets qui se prennent pour de grandes montures ! Mais combien il faut être petit pour prendre d’aussi grands airs ! Devant les caméras, il est là. Dans les salons feutrés de l’Elysée, il est là. Mais où était-il quand les cadavres étaient dépouillés à Brétigny, pas même fichu de faire arrêter ceux qui ont commis ces actes innommables au nez des forces de l’ordre, le Zorro des salons bobos, armé de son micro et de sa plume.
    C’est dans la répression qu’une nouvelle aristocratie révolutionnaire voit déjà le jour. Notre Mère Patrie n’a pas fini d’enfanter des nationalistes ! Le gouvernement passera que nous serons toujours là, nous, fils et filles de France. Nous ne vivons pas aujourd’hui dans l’attente de la mort symbolique qu’il voudrait nous donner, nous portons la vie, toujours debout et fiers de ce que nous sommes. Nous ne renierons rien.

    L’Œuvre française comme les Jeunesses Nationalistes sont plus qu’un nom, ils sont une éthique de vie, et nous continuerons à vivre, ils sont une famille, et nous resterons soudés, ils sont une doctrine, et nous continuerons à penser, ils sont porteurs d’amour pour notre France et nous continuerons à aimer. Que Hollande le sache, que Valls le sache, car nous l’affirmons haut et fort : les Nationalistes vivront ! Et si ça n’est plus demain à notre bannière que vous nous reconnaîtrez, vous nous reconnaîtrez car nous serons toujours là, derrière vous, anonymes, dans vos déplacements, dans vos représentations, et demain dans votre défaite. Vous valserez avant nous et selon les règles de votre propre système.

    Dissoudre l’Œuvre française et les Jeunesses Nationalistes ? Foutaise !
    Une seule réponse claire et définitive : N-O-N !    
    Dissolution ? NON !

    Alexandre Gabriac
    Président des Jeunesses Nationalistes
    Yvan Benedetti
    Président de l’Œuvre française, envers et contre tout

    http://www.oeuvrefrancaise.com

  • “Jean Roucas n’a pas vendu son âme au diable !” Entretien avec Jacques Mailhot

    Il y a près de trente ans, Jean-Marie Le Pen portait plainte contre le Bébête Show et gagnait son procès. Aujourd’hui, Jean Roucas, co-auteur du Bébête Show, soutient publiquement Marine Le Pen, la fille de « Pencassine ». Et ça ne plaît pas à tout le monde… surtout aux c…

    L’humoriste Jean Roucas a été, de 1982 à 1994, l’inimitable présentateur du « Bébête Show ». Diffusé sur TF1, ce divertissement croquait les acteurs de la vie politique. Incarnés par des marionnettes (il y avait la grenouille Kermitterrand, l’aigle « Black Jack » Chirac ou encore Pencassine pour Le Pen), ils venaient se crêper le chignon au comptoir d’un bar derrière lequel se tenait Jean Roucas.

    Après cet immense succès, Jean Roucas a poursuivi sa carrière dans les théâtres et cabarets. Mais le 15 septembre, il a mis le feu aux planches. A Marseille, il a assisté à un meeting de Marine Le Pen et affiché son soutien au Front national…

    Aussitôt tous les pitres de la scène médiatique, au premier rang desquels le guignol Guy Bedos, lui ont volé dans les plumes.

    Dans le même temps, on apprenait qu’à Paris la RATP refusait de placarder dans les couloirs du métro l’affiche du nouveau spectacle du Théâtre des Deux Anes, avec Jean Roucas, intitulé Flamby le magnifique, pastiche de l’affiche du film Gatsby le Magnifique avec Leonardo DiCaprio, dans lequel le président Hollande se déguste à la petite cuiller.

    Auteur et acteur de ce pastiche politique, Jacques Mailhot, également directeur du célèbre cabaret parisien, a accepté de témoigner dans « Minute ». Pour affirmer son soutien à Jean Roucas et expliquer pourquoi, aujourd’hui en France, la liberté d’expression est en danger.

    Minute: Pour quels motifs la régie publicitaire de la RATP a-t-elle refusé que les affiches de votre prochain spectacle, Flamby le magnifique, soient placardées dans le métro parisien ?

    Jacques Mailhot: Les gens de la RATP m’ont expliqué qu’il y avait deux problèmes. Flamby est une marque de produit, et le surnom Flamby leur a semblé péjoratif pour le président de la République. Voilà les deux griefs officiels. En réalité je pense que c’est plutôt un petit calcul politicien…

    C’est-à-dire ?

    Je crois savoir que le président de la RATP, régie qui est propriétaire de ce réseau d’affichage, connaît quelques problèmes avec la justice, liés au financement de la campagne présidentielle de M. Balladur en 1995 (1)… Je pense alors qu’il ne veut pas faire de vagues avec le pouvoir actuel. Ce n’est pas une surprise.

    Chaque pouvoir en place exerce une certaine influence sur notre système judiciaire. Le président de la RATP n’a donc pas intérêt à se mettre François Hollande à dos et préfère courber l’échine.

    Le 15 septembre, votre ami Jean Roucas a assisté à un meeting de Marine Le Pen. Les médias lui sont tombés dessus à bras raccourcis. Votre sentiment sur ce lynchage ?

    C’est grotesque, démesuré. C’est de la bêtise pure. Jean est né à Marseille, il a passé son enfance dans le quartier du « Roucas Blanc », voilà pourquoi il a pris pour nom de scène Jean Roucas. A chaque fois qu’il retourne dans sa ville, il constate avec tristesse que la situation se dégrade.

    Jean est un garçon très sensible: il est très peiné de voir ce qu’il s’y passe, les larmes lui en viennent aux yeux. Or depuis longtemps il est désabusé par le monde politique en général. Il est donc allé écouter ce que Marine Le Pen avait à proposer, parce qu’il a envie d’entendre un discours nouveau et différent.

    Et écouter ce que Marine Le Pen a à proposer, c’est un crime ?

    Moi, je n’y serais pas allé, parce que je me suis toujours refusé à fréquenter des meetings politiques, quels qu’ils soient, de droite comme de gauche. Mais Jean fait ce qu’il veut ! C’est un citoyen, majeur, vacciné. S’il s’était rendu à un meeting du Front de gauche et de Jean-Luc Mélenchon, y aurait-il eu un tel pataquès ?

    Dans ce pays, dès qu’on prête une oreille attentive au discours du Front national, ça prend des proportions énormes. Jean n’en revient pas !

    Il y a même des gens qui m’ont appelé pour me demander si Jean Roucas n’avait pas vendu son âme au diable ! Personnellement, comme je n’ai jamais vu le diable, je ne peux pas dire que Marine Le Pen lui ressemble. Tout ça est d’un ridicule achevé, alors que pendant ce temps-là la France part en quenouille.

    Propos recueillis par Pierre Tanger http://fr.novopress.info

    1. P-dg de la RATP, Pierre Mongin a effectivement été mis en examen le 12 septembre 2013 pour son rôle dans le financement de la campagne d’Edouard Balladur.

    *** « Flamby le magnifique », au Théâtre des Deux Anes, à partir du 3 octobre, renseignements et réservations au 0146 061026.

    —————————————-

    Le mensonge de l’affreux coco

    Surfant sur la polémique alimentée par les « intellos » de gauche, Roger Meï, maire communiste de Gardanne (près de Marseille), annonçait, le jeudi 19 septembre au matin, que la représentation du Secret de l’abbé Taillère, pièce de et avec Jean Roucas, programmée dans sa ville le 25 octobre, était annulée. Le coco « historique » – il est membre du PCF depuis 1961 ! – précisait que c’était en accord avec les autres comédiens, qui refusaient de jouer avec Roucas. Un affreux mensonge.

    Si certains membres de la troupe ont effectivement affirmé ne pas partager les opinions de Jean Roucas, aucun n’a refusé de jouer avec lui. Ainsi pris en flagrant délit de mensonge, le maire coco, ce même jeudi 19 septembre en fin de journée, a prétexté un malentendu et affirmé que, dès lors, la représentation du Secret de l’abbé Taillère était maintenue !

    La vérité (car il y en a une) est qu’à Gardanne, où, à la dernière présidentielle, Marine Le Pen a réalisé 26 % des suffrages, la décision du maire d’interdire Jean Roucas commençait à faire de très nombreux mécontents…

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 25 septembre 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    "Jean Roucas n’a pas vendu son âme au diable !" Entretien avec Jacques Mailhot

  • NKM votera bien PS en cas de duel FN

    Une semaine après la prise de position de François Fillon en faveur «du moins sectaire des candidats» en cas de duel FN/PS aux municipales, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, a refusé dimanche de renvoyer dos à dos le FN et le PS et répété qu'elle voterait socialiste dans l'hypothèse d'un second tour PS-FN. 
     
    Plutôt que des consignes de vote - ce temps-là "est fini" selon elle - les Français "attendent des politiques qu'ils soient très clairs sur ce qu'ils veulent pour la France, et ce qu'ils feraient, y compris dans des situations comme un affrontement au deuxième tour FN-PS", a fait valoir NKM sur France inter. "Et j'avais écrit à l'époque moi ce que je ferais, je ne renvoie pas dos à dos le FN et le PS et je pense que face aux extrémismes il ne faut pas s'abstenir", a-t-elle ajouté. 

    Donc pas de consigne ? "Pas de consigne, mais je vous dis moi ce que je fais, dans ce cas moi je vote PS"

    Un tel positionnement avait valu à la députée de l'Essonne d'être désignée comme une des principales cibles du FN lors des législatives de 2012.

    Source

  • UMP : le divorce pour tous !

    Il y a Fillon qui, entre un candidat FN et un candidat PS, recommande de voter « pour le moins sectaire », il y a NKM qui continue d’affirmer urbi et orbi qu’en cas de duel FN-PS, elle ralliera sans hésiter le candidat socialiste, et il y a Copé, toujours adepte en la matière du « ni-ni » mais qui dans son discours, lors de son passage à Meyzieu, dans la banlieue de Lyon, a fait un copier-coller, comme l’a noté avec justesse Libération, des récentes déclarations de Marine Le Pen concernant les Roms, le traité de Schengen, la justice ou encore l’Aide médicale d’État (AME).
    Évidemment, on peut considérer que toutes ces choses-là ne sont que queues de cerises. L’immigration, la justice, l’insécurité ? Des vétilles aussi insignifiantes que l’aménagement des espaces verts ou l’échelonnement des grandes vacances. On ne va pas non plus se fâcher pour ça. Le PS plutôt que le FN ? Ah, ça, les goûts et les couleurs… NKM préfère le tiramisu au crumble, Copé ne raffole, à dire vrai, ni de l’un ni de l’autre, et pour Fillon, cela dépend des restaurants. Cela n’a jamais empêché personne de rester bons amis.
    Dans le cas contraire, les trois lettres UMP ont vocation immédiate, je le crains, à disparaître du vocabulaire. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le Larousse : « Nom : mot ou groupe de mots servant à nommer une catégorie d’êtres ou de choses, à le distinguer d’autres catégories. » Qu’on nous le dise, qu’est-ce qui distingue de façon claire et précise l’UMP ? Quelle ligne exacte la définit ? À moins qu’on trouve à recaser l’acronyme dans le dictionnaire des synonymes, à la rubrique « bordel » : « Lieu où règne le désordre, la confusion. »
    L’UMP ressemble à un de ces vieux ménages bourgeois qui ne partage plus rien et qui fait chambre à part mais qui ne veut surtout pas divorcer car il faudrait vendre la maison et risquer de se retrouver dans un deux-pièces. Alors, on continue à donner le change aux enfants et aller ensemble aux mariages. Jusqu’à ce que tout pète.
    Juppé donne le bras à la rombière NKM au chignon hiératique, mais louche vers la femme du 6e étage… tout en jurant ses grands dieux qu’on ne le prendra jamais à frayer avec une créature aussi triviale et que, pour le cheveu blond platine trouvé sur le revers de son costard, il peut tout expliquer.
    Quant à NKM, elle continue, parce qu’il le faut bien, à professer du bout des lèvres une foi de droite. De temps à autre, elle concède un « J’ai l’impression que les Roms harcèlent les Parisiens », qui ressemble à ces génuflexions obliques esquissées par les dévots pressés de Flaubert, mais on sent qu’elle brûle d’aller s’encanailler ailleurs. 
    Vient un jour où il faut en finir avec l’hypocrisie des mariages arrangés. À quoi bon continuer ensemble si on ne partage plus rien, sinon des intérêts matériels ? Peut-être faut-il se rendre à l’évidence : à l’UMP pas d’autre issue que le divorce pour tous…

    Source

  • Le mariage pour tous, un guet-apens électoral pour le Parti socialiste

     

    Le mariage pour tous, un guet-apens électoral pour le Parti socialiste

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - Hier matin, la confidentielle lettre de l’Expansion, réservée aux officines de pouvoir et d’influence, dévoilait en exclusivité une étude réalisée par l’Observatoire de la vie politique et parlementaire sur les élections municipales de 2014. Les experts estiment que le scrutin, à l’échelle nationale, sera un « revers limité » pour le Parti socialiste.

     

    En revanche, localement, apparaît un risque jusqu’ici non évalué. D’après Denys Pouillard, directeur de l’Observatoire – et engagé à gauche -, les zones anciennement marquées par la démocratie‑chrétienne pourraient être perdues par la majorité actuelle.

    Autrement dit, le PS risque de payer au prix fort son acharnement à vouloir changer la définition du mariage, dans des territoires encore influencés par un ethos(1) catholique, que l’étude évalue à « 70 villes importantes », parmi lesquelles Lyon, Dijon et Lille.

    Denys Pouillard précise que deux électorats en particulier se détourneraient de la gauche : « Bourgeoisie de centre‑ville et bobos âgés ».

    1) mot grec qui signifie le caractère habituel, la manière d’être, les habitudes d’une personne. Par extension, l’ethos d’un peuple trouve ses racines dans sa longue histoire.

    Crédit photo Une : cbr_perso via Flickr (cc)

    http://fr.novopress.info/141668/le-mariage-pour-tous-un-guet-apens-electoral-pour-le-parti-socialiste/

  • Milices "antifas" : le député Moreau interpelle Manuel Gaz

    Le député Yannick Moreau alerte le Ministre de l'Intérieur sur la question des groupuscules d'extrême-gauche, surnommés "antifas", qui se sont encore manifestés violemment :

    A""Les fascistes de demain se feront appeler anti-fascistes" disait Winston Churchill. Effectivement, les méthodes de ces bandes qui parcourent nos rues encagoulées, parfois armées de battes de baseball, de couteaux ou de barres de fer, hurlant des slogans haineux et terrorisant les habitants ne sont pas différentes de celles de certains autres  groupuscules.

    Le 14 septembre dernier, une dizaine de ces activistes antifascistes, cagoulés, s'en sont pris violemment à des jeunes gens attablés à la terrasse d'un café du XVème arrondissement qui fut complètement saccagée. Plusieurs plaintes ont été déposées.

    Jeudi 19 septembre, un attroupement massif de ces extrémistes tentait de récidiver vers ce même café, autour duquel d'importants moyens policiers avaient été déployés. Trente-huit individus ont été interpellés et conduits au poste de police.

    Les Français ne comprennent pas pourquoi ces groupuscules, qu'il est quasiment impossible de distinguer de prime abord de ceux qui ont été à ce jour dissouts peuvent encore troubler l'ordre public et se livrer à de tels actes de violence dans nos rues. Ces groupes sont un terreau de haine et de violence inadmissible, dont les conséquences peuvent se révéler tragiques comme l'a tristement rappelé une rixe mortelle en juin 2013. C'est pourquoi Monsieur Yannick MOREAU réclame avec insistance que ce deux poids deux mesures cesse et que la dissolution de ces groupuscules dangereux soit étudiée dès le prochain Conseil des Ministres."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Qui est le plus sectaire, par Alain de CHARENTE

    Il est bien gentil François Fillon, mais avant de « balancer » devant le premier micro venu une petite phrase polémique pour faire parler de lui et se mettre en avant, sans doute aurait-il été bien inspiré, avant de s'exprimer, de vérifier l'étymologie et la définition dans le dictionnaire des mots qu'il emploie, ce qui aurait pu lui éviter de débiter des phrases qu'il pourrait commencer par s'adresser à lui-même, ce qui n'était sans doute pas le but recherché....
    Lorsque l'ex premier ministre clame haut et fort qu'en cas de duel PS/FN, il faut opter pour le moins sectaire des deux, il oublie un peu vite François qu'en terme de sectarisme il est champion du monde toutes catégories et même hors classement, car plus sectaire que lui.... tu meurs.... !
    Ce serait  peut-être lui rendre service que de lui rappeler la définition du mot « sectarisme » extraite du Larousse :
    « Attitude intransigeante qui impose son opinion et se ferme à celle d'autrui. »
    Lors des dernières campagnes, présidentielle et législative, et durant la durée de son mandat en tant  que chef du gouvernement de Nicolas Sarkozy, il n'a pas semblé faire preuve de beaucoup d'ouverture d'esprit envers ceux qui ne pensent pas comme lui, et son attitude hautaine et insultante vis à vis du parti de Marine Le Pen et des millions de sympathisants, adhérents et militants de cette formation politique officiellement reconnue et légitime, n'a pas, loin de là, été celle d'un homme politique respectueux de l'opinion des autres, qui sont, faut-il le repréciser une fois de plus, des citoyens Français à part entière, et cette attitude anti-démocratique même si elle est  enrobée d'un style BCBG correspond en tous points au sectarisme qu'il reproche avec beaucoup de légèreté et de désinvolture à ceux qui n'appartiennent pas à sa famille politique....
    N'y a-t-il pas d'anciens dictons où il serait question d'une porte et d'un balai........, d'une poutre et d'un œil, d'une langue qu'il faut tourner plusieurs fois dans sa bouche........
    alain.potrat@gmail.com
    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/qui-est-le-plus-sectaire-par-alain-de.html#more

  • Votations en Suisse : oui à la conscription, non à la burqa

    BERNE (NOVOpress) - Selon la presse helvétique, l’interdiction de la burqa pourrait se propager en Suisse. En effet, Le succès de la votation dans le canton du Tessin visant à interdire le port de la burqa laisse présager une vague d’initiatives dans les autres cantons de la Confédération. Ainsi, “le succès dans les urnes donne des idées à certains membres de l’Union Démocratique du Centre (UDC) et au Comité d’Egerkingen qui avait déposé en juillet 2008 l’initiative contre la construction de minarets. Le conseiller national UDC Lukas Reimann se dit convaincu dans 20 Minuten qu’une interdiction du voile intégral aurait de fortes chances en Suisse.”

    BERNE (NOVOpress) - Les défaites se suivent et se ressemblent en Suisse pour le GSSA (Groupe pour une Suisse sans armée). Ce groupe fondé en 1982, par Josef Lang, un trostkiste zougois, à l’origine en 1973 de la création de la Ligue marxiste révolutionnaire, a en 30 ans déposé deux initiatives pour la suppression de l’armée suisse et une contre l’obligation de servir.

    Conscient, après ses deux premières défaites, que demander la suppression pure et simple de l’armée suisse était voué à l’échec, le GSSA a cru pouvoir obtenir un meilleur score en demandant l’abrogation du service militaire obligatoire. Mal lui en a pris, puisque c’est un score de même ampleur, environ 75% des voix, qui a accueilli ce repli stratégique.

    Autre votation qui a eu un échos international, l’interdiction à une large majorité de la burqa par les électeurs du Tessin (Suisse italienne). La campagne s’est fortement concentrée sur la thématique de la burqa plutôt que sur l’interdiction de se masquer le visage dans lieux publics qui était le sujet exact de la votation. Un contre-projet visant à faire entrer cette interdiction dans la loi plutôt que dans la constitution n’a pas passé la rampe. Signes que ce sujet exprimait un fort rejet du port du voile dans les rues tessinoises et plus largement le refus d’imposition de normes islamiques en Suisse. Le Tessin s’était également illustré lors des votations sur l’interdiction des minarets par un fort soutien à celle-ci.

    http://fr.novopress.info/141610/votations-en-suisse-oui-a-la-conscription-non-a-la-burqa/#more-141610