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élections - Page 729

  • Foutage de gueule au Mali

     Dans Minute :

    "L'’élection présidentielle a donc eu lieu au Mali à la date fixée par François Hollande. Et tout s’est très très très bien déroulé, dixit Jean-Marc Ayrault, qui, depuis la Malaisie, s’est « félicité que les élections au Mali se soient passées dans de bonnes conditions » et que « le processus démocratique ait été respecté ». « Pour la France, a enchaîné le premier ministre, c’est un grand succès. Pour l’image de la France dans le monde aussi, c’est un plus considérable, qui a été perçu dans le monde entier. »

    La preuve, est-on tenté d’ajouter, c’est le candidat choisi par le pouvoir en place et par la France, Ibrahim Boubakar Keita, qui a gagné… Le succès de ce scrutin a été tel qu’on note étrangement de fortes disparités dans les taux de participation : très forte mobilisation dans la région de Bamako, la capitale, qui est « sous contrôle », et participation quasi inexistante à Kidal, au nord-est du pays, de l’ordre de 12 %. Dans ce bastion touareg, entre les morts, les exilés et les habitants terrés chez eux par peur des représailles que mènent les partisans du régime, il ne restait pas grand monde pour aller aux urnes.

    A la terreur des jihadistes, qui se sont retirés pour mieux revenir quand la France sera partie, a succédé en effet une terreur « loyaliste » qui n’a rien à lui envier. Au jour de l’élection, le 28 juillet, il restait au moins 200 000 réfugiés maliens dans les pays limitrophes ! Et près de 400 000 Maliens « déplacés » à l’intérieur du pays, qui n’ont pas pu voter non plus.

    La palme du « foutage de gueule » revient à Tiéman Coulibaly, ministre malien des Affaires étrangères, qui, tranquillou, avait assuré : « Les élections seront crédibles et transparentes dans les conditions qui sont les nôtres » ! Quand un ministre africain s’essaye à la langue de bois, c’est juste magique ! En France, où résident 200 000 Maliens – une paille… –, ceux qui ont pu voter ont eu beaucoup de chance. Les cartes d’électeurs n’étaient pas arrivées – au Mali non plus… –, les listes d’inscrits confondaient nom et prénom – et n’étaient pas classées par ordre alphabétique ! –, les urnes avaient été oubliées, le bureau de vote avait changé de place, etc.

    Pour l’anecdote, l’AFP rapporte le cas caricatural d’un Malien rencontré en banlieue parisienne et qui venait de voir le nom de sa tante sur une liste électorale : « Comment ça se fait, elle vit au Mali ! Et moi qui suis ici, je ne peux pas voter ! » Comme disait Ibrahim Boubakar Keita à deux jours du scrutin : « J’ai rarement senti une telle fusion avec le peuple du Mali, une telle communion. » Comme il se prend pour De Gaulle, on souhaite bien du plaisir aux Maliens…"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Sondage Européennes 2014 : importante percée du FN

    Selon une enquête d'opinion réalisée par l'institut Harris Interactive, les listes soutenues par Jean-François Copé récolteraient 23% des suffrages. Avec 18%, le FN réaliserait une importante percée par rapport à 2009.
    Selon cette enquête d'opinion, réalisée du 22 au 24 mai, à un an du scrutin, les listes soutenues par Jean-François Copé recueillerait 23% des intentions de vote. C'est cinq points de moins que lors du dernier scrutin européen de 2009. Le premier parti d'opposition se voit aujourd'hui concurrencé par les listes UDI soutenues par Jean-Louis Borloo, qui récolteraient 8% des suffrages, soit un point de plus que les listes divers droite de 2009.
    Tels sont les principaux enseignements du premier sondage sur les élections européennes de 2014, réalisé par l'institut Harris Interactive pour LCP : l'UMP en tête, le PS limite la casse et le FN bondit. 
    Surtout, l'UMP paierait le prix d'une progression fulgurante du score du Front national. Après un résultat médiocre de 6% en 2009, les listes soutenues par la présidente du parti, qui a déjà annoncé sa candidature aux européennes, rassembleraient 18% des suffrages. L'effet Marine Le Pen joue à plein: 79% des électeurs de la candidate frontiste lors du premier tour de la présidentielle de 2012 accorderaient leurs suffrages à la liste FN.
    PAS DE MIRACLE POUR EELV
    Le FN serait cependant devancé par le PS, qui limiterait la casse avec 21% des suffrages. C'est quatre points de plus qu'en 2009, lorsque les socialistes avaient frôlé leur plus bas score historique aux européennes, avec seulement 16,5% des voix. Les listes de la rue de Solférino avaient subi la concurrence d'Europe Ecologie, un nouvel alliage qui avait créé la surprise en récoltant 16% des suffrages.

     En 2014, il ne devrait pas y avoir de miracle pour le parti écologiste, miné par l'échec d'Eva Joly à la présidentielle. EELV, très impliqué sur la scène européenne, reste cependant crédité de 10% des intentions de voix, devant le Front de gauche. Les liste soutenues par Jean-Luc Mélenchon remporteraient 8% des suffrages, un score supérieur de deux points à celui de 2009, qui reste cependant éloigné des 11,7% obtenus par le député européen au premier tour de la présidentielle.

    LES ENJEUX NATIONAUX AU CŒUR DU SCRUTIN
    Enfin, le MoDem de François Bayrou est crédité de 6% des suffrages, soit trois points de moins qu'en 2009. Fragilisé après les échecs de la présidentielle et des législatives, le parti centriste pâtit de la concurrence de l'UDI de Jean-Louis Borloo.
    Autre enseignement du sondage: le scrutin sera surtout l'occasion pour les électeurs, peu au fait du rôle des députés européens, d'adresser un message à l'exécutif. La majorité des personnes interrogées (57%) affirment qu'elles voteront en fonction des enjeux nationaux et non selon les programmes des partis en matière de politique communautaire. Un tiers d'entre elles (36%) entendent exprimer leur insatisfaction à l'égard de François Hollande et du gouvernement.
    Le sondage a été réalisé en ligne par l'Institut Harris Interactive du 22 au 24 mai, auprès d'un échantillon de 1.279 personnes inscrites sur les listes électorales, issues d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.¢
  • Bernard LUGAN : en Côte d'Ivoire, la seule solution est la partition

    Universitaire et spécialiste de l'Afrique, Bernard Lugan analyse pour Monde et Vie la situation en Côte d'Ivoire.
    En Côte-d'Ivoire, l'élection présidentielle a divisé le pays. Quelles leçons en tirer ?
    Organisée à grands frais par la communauté internationale, cette élection a confirmé la coupure de la Côte d'Ivoire en trois blocs ethniques, donc politiques (1).
    Au premier tour, le président sortant, M. Laurent Gbagbo, un Bété, élu en 2000 à la suite d'un vaste trucage électoral, a rassemblé sur son nom 37 % des suffrages, rassemblant au-delà de son noyau ethnique (environ 12 % de la population) puisque les sous-groupes akan, notamment les petites ethnies dites Lagunaires auxquelles appartient son épouse Simone, ont voté pour lui, ainsi que l'électorat détribalisé de la région d'Abidjan qui s'est reconnu dans son discours nationaliste et ses positions anti-françaises. Il a réalisé des scores médiocres dans le centre du pays et ses résultats dans les régions administratives du Nord sont dérisoires.
    L'ancien président Henri Konan Bédié, d'ethnie Baoulé (environ 25 %), premier successeur de Félix Houphouët-Boigny et qui occupa le fauteuil présidentiel de 1995 à 1999, espérait rassembler sur son nom la grande majorité des 40 % d'Akan ; or, il n'a recueilli que 25 % des suffrages, soit ceux des seuls Baoulé. Comme il a fait le plein des voix au centre du pays, dans les deux régions baoulé des Lacs et de N'zi-Comoé, ce résultat signifie clairement que les Akan non Baoulé ont voté pour Laurent Gbagbo. Outre les Lagunaires, M. Bédié a ainsi perdu l'électorat akan de la région du Sud Comoé. Dans l'Ouest, en zone Kru, il a réalisé en revanche des scores honorables là où des planteurs baoulé ont colonisé la terre des indigènes kru, notamment dans le Bas-Sassandra. Ses résultats sont insignifiants dans le Nord avec moins de 5 % des voix.
    Avec 33 % des voix, Alassane Ouattara a rassemblé sur son nom les votes des ethnies nordistes et musulmanes (Malinké, Dioula, Sénoufo, Kulango ou Lobi etc.). Sa domination est écrasante dans 4 régions administratives nordistes où il a obtenu jusqu'à 93 % des suffrages. Dans le Sud, ses résultats ne furent que le simple décalque des noyaux de peuplement résultant des migrations internes et de l'immigration sahélienne ; dans la région d'Abidjan, il a ainsi obtenu 33 % des voix.
    La clé du second tour était donc détenue par l'électorat baoulé d'Henri Konan Bédié (25 % des voix au premier tour). Comme ce dernier avait conclu un accord électoral avec Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo fut battu. Mais si M. Ouattara l'a emporté avec 55 % des voix, c'est uniquement parce qu'avait été reconstituée autour de sa candidature l'alliance entre Baoulé et Nordistes qui avait jadis permis au président Houphouët-Boigny de gouverner. Cependant, Laurent Gbagbo n'était pas homme à abandonner facilement le pouvoir et son clan savait qu'il avait tout à redouter de l'arrivée au pouvoir des nordistes. Aussi a-t-il fait un coup d'État.
    Quels sont les atouts de Gbagbo ?
    Le président sortant dispose de l'appareil de l'Etat, il tient la région d'Abidjan - bien qu'il y soit minoritaire avec 45 % des suffrages -, il contrôle les zones cacaoyères de l'Ouest et le littoral riche en hydrocarbures, il est assuré du soutien d'une partie de l'armée et de la quasi-totalité de la gendarmerie et il a montré qu'il sait tenir la rue grâce à ses milices. Politiquement, il a radicalisé la situation, se présentant comme le chef des « patriotes » contre Ouattara, l'homme « à la nationalité douteuse ». Jouant la carte nationaliste il s'oppose avec virulence au « diktat » de l'ONU et accuse tout particulièrement la France, bouc émissaire idéal. Maître du pays Kru et du cordon littoral peuplé par ses alliés Akié, Abouré et autres Lagunaires, il contrôle la Côte d'Ivoire « utile ». Grâce aux revenus du pétrole, du café, du cacao, des ports, il va tenter de contraindre les acteurs économiques internationaux à composer avec lui. La Chine a déjà annoncé qu'elle ne respecterait pas un éventuel boycott. De plus, il est loin d'être isolé et un géant africain comme l'Angola le soutient.
    En face, que peut faire Ouattara ?
    Pas grand-chose car il a été tellement porté par la « communauté internationale » et par l'Élysée qu'il est discrédité aux yeux de la rue africaine. Il va même bientôt apparaître comme un gêneur que tous vont abandonner, à commencer par ses « alliés » baoulé, qui regrettent déjà d'avoir lié leur destin à un perdant. Chef de l'Etat légitime mais désarmé, il apparaît chaque jour un peu plus comme l'homme de l'étranger et dépend d'une hypothétique intervention militaire du Nigeria, pays connu pour ses grandes pratiques démocratiques...
    Quelles sont les responsabilités de la communauté internationale ?
    Elle est largement responsable de ce gâchis. Après la partition du pays intervenue à la suite des événements de 2002, elle a voulu, au nom de la démocratie et de la « bonne gouvernance », contraindre à la réconciliation, à la réunification et au partage du pouvoir des populations qui n'en voulaient pas. Postulant que la paix allait sortir des urnes, elle a englouti des sommes considérables dans un processus électoral bancal. Le résultat de cette cécité ethnologique et politique est catastrophique.
    Les positions des deux camps sont inconciliables car elles sont ancrées sur des mentalités inscrites dans la longue durée. Pour les Kru du sud forestier, ensemble ethnique auquel appartient M. Gbagbo, les Nordistes forment un monde rattaché à l'univers du Sahel qui rêve selon eux, de reprendre vers le Sud une expansion bloquée durant la parenthèse coloniale. La coupure Nord-Sud entre le monde sahélien, ouvert et structuré en chefferies ou royaumes, et le monde forestier littoral peuplé d'ethnies à la géopolitique cloisonnée, est la grande réalité géopolitique régionale.
    Le problème ivoirien étant d'abord ethnique, sa résolution ne passe pas par une artificielle recomposition démocratique à l'« européenne », mais par une redéfinition de l'État. Comme il n'existe plus de fédérateur et que tous les dirigeants politiques sont discrédités, un replâtrage faussement consensuel avec un gouvernement dit d'« unité nationale » ne serait qu'une solution artificielle, fragile, provisoire et porteuse d'embrasements futurs. La seule issue réaliste est la reconnaissance de l'actuelle partition.
    Propos recueillis par Olivier Figueras monde&vie janvier 2011
    1) La cartographie de cette élection est traitée en détail dans le numéro 11 (novembre 2010) de l'Afrique réelle revue que Bernard Lugan publie par internet. Pour tous renseignements concernant les abonnements : www.bernard-lugan.com

  • Le pays légal ne se gêne plus pour truquer les élections : Le président du CSA, Olivier Schrameck, pour la fin de l'égalité du temps de parole à la présidentielle

    La version audio sur Huffington Post

    MÉDIAS - Cette règle qui agace les médias audiovisuels pourrait bientôt disparaître. Interrogé mercredi 24 juillet sur France Inter (voir la vidéo en haut de l’article à partir de 08’52") au sujet de la stricte égalité du temps de parole pendant l’élection présidentielle, le président du CSA Olivier Schrameck s’est clairement prononcé pour son assouplissement.

    La stricte égalité du temps de parole des candidats à la présidentielle est valable à partir du moment où les candidatures retenues par le Conseil constitutionnel sont rendues publiques, et ce jusqu’à la fin de l’élection. Les chaînes de télévision et les stations de radio sont alors tenues de comptabiliser les temps de paroles qu’elles accordent aux candidats dans toutes leurs émissions et de les communiquer au CSA, qui veille à ce qu’elles soient strictement exactes. En 2012, cela avait duré du 20 mars au 6 mai.

    L’idée d’un assouplissement a déjà été évoquée

    Olivier Schrameck a rappelé que l’idée d’un assouplissement n’était pas nouvelle, puisque le CSA avait déjà proposé de revoir cette règle sous la présidence de son prédécesseur, Michel Boyon. La "commission Jospin" sur la moralisation de la vie politique, dont il était membre, l’avait également envisagé.

    Si Olivier Schrameck a admis que le Conseil constitutionnel avait "montré quelques réticences", l’ancien conseiller d’Etat s’est dit prêt à s’engager le plus fortement possible pour que partout, et dans toutes les campagnes, l’équité se substitue à une stricte égalité" :

    "L’équité, c’est précisément la régulation dans le domaine politique, c’est à dire que l’on surveille la façon dont les différentes sensibilités, la force plus ou moins grande des campagnes, les alliances réelles et potentielles sont prises en compte dans la présentation des revendications politiques. (...) Il ne s’agit pas de trancher le temps en parts égales, il s’agit d’apprécier la pesanteur et la portée de la vie politique". Cette annonce a cependant suscité la critique, notamment de la part de Raquel Garrido, membre de la direction du Parti de Gauche. "Cet acte visant à maintenir l’hégémonie médiatique du Parti socialiste et de l’UMP est une très grave attaque contre les principes démocratiques", écrit-elle sur son blog, estimant que "le principe d’égalité est la seule garantie pour les citoyens d’accéder à une information non-biaisée et ainsi exprimer leur opinion, par le suffrage, en toute liberté de conscience".

    Huffington Post  http://www.actionfrancaise.net

  • Edouard Balladur soupçonné de détournement de fonds publics

    PARIS (NOVOpress) – Le parquet de Paris a conforté les soupçons de malversations entourant le financement, en 1995, de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur (photo), en élargissant l’enquête à un éventuel « détournement de fonds publics » afin d’approfondir les investigations sur le financement de sa campagne en 1995. Les témoignages et documents sur le financement de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur s’orientent vers deux directions : le détournement de commissions sur des contrats d’armement et les fonds spéciaux distribués par Matignon en argent liquide à l’ensemble des ministères.

     

    L’homme d’affaires Ziad Takieddine a récemment affirmé que des versements d’argent pour la campagne d’Edouard Balladur provenaient des commissions perçues au titre de son intervention dans les contrats d’armement conclus en 1994 avec le Pakistan pour des sous-marins et l’Arabie Saoudite pour des frégates. Parallèlement à ces informations, plusieurs témoins ont évoqué devant les juges la piste des fonds secrets. Notamment, l’ex-trésorier d’Edouard Balladur, René Galy-Dejean. Il avait affirmé fin 2012 que l’argent liquide versé sur le compte de campagne ne provenait pas des meetings mais des fonds secrets. Depuis des décennies, la République française s’enfonce dans les magouilles, qu’elle soit dirigée par la droite comme par la gauche.

    http://fr.novopress.info/

  • Affaire Bourdouleix : Une analyse intéressante

    Suite à la démission de Gilles Bourdouleix de l'UDI, un lecteur m'adresse en lien une analyse intéressante sur les probables raisons de l'acharnement médiatico-judiciaire dont l'élu est l'objet.

    "Parce que même s’il n’y a pas de sang, il s’agit bien d’une exécution publique. Médiatique. Politique. Judiciaire même. Une exécution qui surprend par sa rapidité. Et qui a ses raisons que nous tenterons d’éclaircir – ce que personne ne s’est visiblement donné la peine de faire avant nous. Pour le béotien, c’est vite vu : le maire a dérapé, c’est nauséabond, il doit être condamné, et le bon peuple ne verra rien. Seulement à qui profite le crime ?

    [...]

    le Courrier de l’Ouest et Gilles Bourdouleix sont fâchés depuis belle lurette. Deux fois le Courrier de l’Ouest a attaqué le maire de Cholet pour diffamation, après que celui-ci ait contesté vivement les méthodes qu’il employait ou la véracité de l’information, deux fois le journal a été condamné aux dépens, dont la dernière fois il y a quelques semaines. De quoi rendre possible un règlement de comptes du journal ?

    [...]

    Les démêlés de Gilles Bourdouleix et des gens du voyage ne lui ont pas apporté que des amis à la Préfecture et à la sous-préfecture. D’autres raisons [...] ont provoqué un fort énervement du côté du maire de Cholet excédé, tant et si bien qu’il fait voter en mai 2013 une motion pour que le président de la République relève le préfet du Maine-et-Loire de ses fonctions."

    L'intégralité de l'article est à lire ici.

    Carole d'Hombelois  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Une droite de droite ?

    Le "mouvement dextrogyre" abordé à plusieurs reprises sur ce blog (voir ici, ici ou par exemple) est évoqué dans le JDD en comparant l'UMP au mouvement du tea Party américain. L'analogie est réfutée par certains, mais ce qui ressort, c'est que cette "radicalisation" d'une partie de la droite inquiète la gauche, mais également certaines personnalités de l'UMP :

    "la droite doit faire attention à ne pas suivre les travers du Parti républicain, avertit Thierry Mariani. En particulier ceux qui l'ont privé de la Maison-Blanche en 2012. Le vote des minorités hispanique et noire a cruellement manqué à une formation qui s'est considérablement radicalisée ces dernières années [...] Des Français de 2e ou 3e génération se détournent de nous car ils perçoivent un discours qu'ils considèrent comme agressif"

    A défaut de rendre l'opposition "audible", l'UMP nous montre qu'elle cherche de nouveaux électeurs. Le parti craint-il une défection de son électorat traditionnel aux prochaines élections ?

    Carole d'Hombelois  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Moi président de la république…

    Quand les sondages sont au plus bas, que les échecs électoraux se succèdent, et que le crise bat son plein, Hollande pense trouver la solution en revenant sur ses promesses électorales (nous ne sommes plus à un mensonge prêt me direz-vous !) .

    «Moi président de la République je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Élysée», rétorquait fièrement notre guignolesque futur président à son « rival » quelques jours avant son élection.
    Pourtant on pouvait lire ce soir dans Le Parisien :

    « François Hollande recevait lundi soir pour un dîner à l’Élysée les chefs des partis de sa majorité, pour tenter de resserrer les rangs de partenaires pas toujours au diapason de l’action gouvernementale, à quelques mois des difficiles échéances électorales de 2014.(…)
    A son arrivée, le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, a salué « une initiative importante du président ». « Quand la gauche est unie, elle réussit, quand elle est divisée, elle s’abîme », a-t-il souligné ajoutant que les municipales de 2014 seraient au menu du dîner.
     »

    De quoi a-t-il peur ?

     

    « Pour les municipales, l’entourage de M. Hollande ne cesse de rappeler la nécessité pour la majorité d’aller unie dès le premier tour à ce scrutin à haut risque, notamment face au danger du Front national, qui prospère sur le terreau de la crise.

    D’où l’importance de structurer la majorité. Dans cette optique, le président compte aussi sur les communistes qui ne font pas partie de la majorité mais en sont néanmoins alliés. Il recevra d’ailleurs mardi à l’Élysée leur numéro un, Pierre Laurent. »
    Tenir ses promesses est un point essentiel du mandat d’Hollande (chacun a pu le constater par son empressement à mettre en place la légalisation d’une pathétique parodie de mariage), oui mai pas toutes ! Mentir peut apparemment s’avérer être un devoir ! Bien oui, sinon comment se défendre face à la menaçante et dangereuse extrême droite ?!

    Marie de Remoncourt http://www.contre-info.com

  • Affaire Cahuzac, affaire Balladur : la Ripoublique dans ses œuvres

    1) AFFAIRE CAHUZAC : la majorité socialiste empêche la Commission d’enquête... d’enquêter ! Les socialistes auraient-ils quelque chose à cacher ?

    L’audition du premier ministre par la commission d’enquête parlementaire a été rejetée par la majorité socialiste, par dix voix contre huit. Les députés UMP ont immédiatement suspendu leur participation.

    La majorité socialiste de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Cahuzac a refusé mercredi l’audition de Jean-Marc Ayrault. Alors que celle-ci tente de faire la lumière sur le rôle joué par l’exécutif dans l’affaire du compte suisse de l’ex-ministre délégué au Budget, cette décision, prise par dix voix contre huit, a provoqué une crise majeure en son sein. Les députés UMP, qui voulaient notamment interroger le premier ministre sur une réunion controversée à l’Élysée le 16 janvier, ont suspendu leur participation à la commission.

    « La majorité vient de prendre une décision extrêmement grave en refusant d’auditionner le premier ministre, s’est offusqué l’élu UMP Daniel Fasquelle. Nous avons décidé de suspendre notre participation aux travaux de la commission tant que nous n’aurons pas entendu le premier ministre. » « Il faut que Jean-Marc Ayrault vienne s’expliquer devant la commission. S’il ne vient pas, cela veut dire qu’il a quelque chose à cacher et que l’on est sans doute devant un autre scandale que l’affaire Cahuzac », a renchéri le président des députés UMP, Christian Jacob, soulignant que « l’attitude du premier ministre est choquante et méprisante pour l’Assemblée nationale ». « L’Assemblée, dans le cadre d’une commission, doit être en situation d’auditionner toutes les personnes concernées », a-t-il encore estimé. Réponse sans appel du socialiste Alain Claeys : l’audition du chef du gouvernement, réclamée par l’opposition, « n’apporterait rien ». Pas d’audition commune de Jérôme Cahuzac et Pierre Moscovici

    C’est la seconde audition de Jérôme Cahuzac, mardi, qui a de nouveau poussé les députés UMP à réclamer celle de Jean-Marc Ayrault. L’ex-ministre a affirmé n’avoir aucun « souvenir » d’un échange le 16 janvier, à l’Élysée, avec le président François Hollande, Jean-Marc Ayrault et le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici. Ce dernier avait pourtant reconnu la semaine dernière devant la commission la tenue d’une réunion « informelle » en marge du Conseil des ministres de la mi-janvier, dont l’objectif était de décider d’une demande d’entraide administrative aux autorités suisses.

    La commission a aussi rejeté la demande d’audition commune de Jérôme Cahuzac et Pierre Moscovici, égamement formulée par l’UMP. Ce rejet a été acquis à une plus large majorité, les membres UMP ayant quitté la salle à ce moment en guise de protestation.

    Le Figaro

    2 ) L’ENQUÊTE SUR LA CAMPAGNE DE BALLADUR EN 1995 EST ÉLARGIE.

    RAPPELONS SIMPLEMENT EN INTRODUCTION QUE LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL, QUI VIENT DE VALIDER LE MARIAGE HOMO, AVAIT ÉGALEMENT VALIDÉ LES COMPTES DE CAMPAGNE DE BALLADUR...

    Les juges chargés de l’enquête sur le volet financier de l’affaire Karachi [15 FRANÇAIS ASSASSINÉS ! ] ont désormais les moyens d’approfondir leurs investigations sur un éventuel détournement des fonds spéciaux de Matignon.

    L’enquête sur le volet financier de l’affaire Karachi a été récemment élargie à un éventuel « détournement de fonds publics » afin d’approfondir les investigations sur le financement de la campagne d’Édouard Balladur en 1995, a-t-on appris de source judiciaire, confirmant une information du Monde.

    « Rien de nouveau sous le soleil. Ce sont toujours les mêmes accusations basées sur des témoignages contradictoires. Édouard Balladur estime avoir fait les choses dans les règles. Il rappelle que ses comptes de campagne ont été validés par le Conseil constitutionnel », fait savoir l’entourage de l’ancien premier ministre. [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net

  • France, Europe, Vie : une liste pour faire vaciller le système

     

    Béatrice Bourges explique à Nouvelles de France l'intérêt de la liste constituée pour les élections européennes :

     

    "[N]otre annonce a créé la surprise et tant mieux. Ceux qui ont été les plus virulents sont ceux qui font partie du système des partis traditionnels.

    D’une part, l’UMP qui a été prise de court et a eu l’impression de se faire doubler alors que certains cadres sont actuellement en train d’effectuer de grandes manœuvres pour aller draguer les électeurs du FN, tout en continuant à prendre des airs choqués lorsqu’on leur parle de ce parti. Ils vont continuer à appeler au front républicain, ce que je trouve insupportable et d’une grande hypocrisie. Voilà des années qu’ils se trompent d’adversaires.

    D’autre part, le FN qui, avouez le, n’a pas été clair sur les sujets qui nous mobilisent depuis maintenant 10 mois. Il ne suffisait pas de dire qu’on était contre la loi, il fallait le prouver. Mais c’était bien difficile puisqu’on sait qu’à l’intérieur même du FN, les avis sont très partagés. En revanche, certaines personnes à l’intérieur de ces partis se sont battues avec courage et détermination. Je pense par exemple à Marion Maréchal-Le Pen, qui n’a pas eu le droit de monter à la tribune des grandes manifestations alors que son discours était particulièrement clair et sans ambiguïté. Du côté de l’UMP, certains élus se sont aussi battus avec courage. À gauche aussi, on a pu apprécier les prises de position à contre-courant de certains élus particulièrement valeureux, tels Bruno Nestor Azérot.

    Ce qui prouve bien qu’il faut inventer autre chose.

    Le paysage politique va se recomposer autour de deux visions de la société : celle qui est fondée sur le réel, qui a pour objectif le Bien commun. C’est celle qui ouvre notre société à la vie, aussi bien la vie économique, que la vie sociale, sociétale etc. et, a contrario, celle qui nous emmène dans une impasse car fondée sur une vision idéologique et mortifère. C’est celle qui fonde les lois sur le désir des minorités et donc favorise le communautarisme, celle qui veut faire des personnes humaines de simples individus producteurs consommateurs. [...] 

    Patrick Louis était d’accord sur la démarche. J’étais moi-même allée à Lyon pour lui demander de se joindre à l’aventure. Il a accepté rapidement, après avoir obtenu l’accord de Philippe de Villiers. Mais l’opération s’étant faite en quelques jours,  le rôle de chacun n’a pas été suffisamment bien préparé et quelques maladresses, en particulier en temps de parole, ont pu faire croire à Patrick Louis qu’il n’avait pas autant de place dans l’initiative qu’il était en droit de réclamer. Ce que révèle cet épisode, c’est que les personnes ne doivent pas occulter le fond. La convergence entre les hommes se fera le moment venu. [...]

    Les journalistes n’ont pas compris ce qui se jouait. Ils ont donné une vision uniquement centrée sur quelques personnalités politiques. Ce n’est pas surprenant. On ne bouscule pas des décennies de conformisme en une seule conférence de presse !

    [...] Nous n’avons pas pour objectif des pourcentages mais de faire vaciller un système à bout de souffle. La question des résultats attendus est une bonne question si on la resitue dans la perspective européenne. [...]

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