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élections - Page 728

  • Les impostures d’un système qui prétend être démocratique

    De Philippe Pichot-Bravard sur Le Rouge et Le Noir :

    "[...] Le système électoral est désormais complètement verrouillé par une oligarchie constituée des grands partis, de cercles d’influence, de groupes d’intérêt, de la télévision, des radios, des grands journaux, et de ceux qui, les finançant, leur donnent des consignes. La rétraction croissante, depuis le milieu des années 90, du cercle des opinions permises et l’emprise, dans le débat public, d’une pensée officielle servie par une langue piégée et conceptuelle, apanage d’une oligarchie idéologique, joue là un rôle très important. Une majorité de Français se sentent aujourd’hui exclus du jeu politique, ce qui tarit la source de sa légitimité.

    En outre, le mépris que manifeste cette oligarchie à l’égard de la population est de plus en plus manifeste, comme l’ont montré l’affaire du Syndicat de la Magistrature ou encore le sort réservé à la pétition envoyée au CESE. Ce mépris contribue au mécontentement d’une part importante de la population, et en particulier de la partie de la population qui est habituellement la plus disciplinée, la plus travailleuse, la plus respectueuse des règles : celle qui a manifesté les 24 mars et 26 mai derniers.

    Sans doute, quand on y regarde de près, le système représentatif institué à partir de 1789, a toujours été un édifice de stuc bâti en trompe l’œil. La confusion entretenue entre l’affirmation du caractère démocratique des institutions et leur réalité représentative n’est pas le moindre de ces artifices. Les apparences, soigneusement sauvegardées, ont, pendant longtemps, garanti la pérennité du système. Tout se passe aujourd’hui comme si, le stuc s’effritant, la réalité apparaissait aux yeux d’un grand nombre de nos compatriotes, révélant les nombreuses impostures d’un système qui prétend être démocratique alors qu’il ne l’est pas, et qu’il ne l’a jamais été, ayant toujours été représentatif, c’est-à-dire par essence oligarchique ; un système qui assure, concrètement, beaucoup moins de libertés qu’il en promet. S’insinue alors, de plus en plus, la conviction que les « valeurs de la République » n’ont peut-être pas la consistance qu’on leur prêtait, qu’elles seraient, au mieux des concepts abstraits sans réelle portée concrète, au pire un instrument de manipulation de l’opinion aux vertus narcotiques. Cette conviction nourrit la crise de régime que nous connaissons aujourd’hui.

    Pourtant, l’existence d’une crise de régime n’entraîne pas nécessairement la chute de celui-ci. Quoiqu’affaibli, le régime conserve la capacité de se défendre, notamment en changeant, ne serait-ce qu’apparence, ce qui doit être changé pour lui permettre de survivre. Notre histoire constitutionnelle, et notamment les changements de régime survenus en 1789, en 1792, en 1799, en 1814, en 1815, en 1830, en 1848, en 1851 ou en 1958, nous montre, en outre, qu’un régime conserve toujours cette capacité tant qu’il n’est pas abandonné par une partie, au moins, de ceux qui ont pour mission de le défendre.

    A chaque fois que la République s’est sentie menacée, elle a su se défendre énergiquement en n’hésitant pas à écarter l’application des règles juridiques, à détourner ou à méconnaître ses propres lois pour réprimer l’opposition dont elle se sentait menacée, même lorsque celle-ci s’exprimait pacifiquement. La violence policière, le harcèlement administratif et la persécution fiscale étant les moyens les plus courants. Nous en faisons actuellement l’expérience, au moment même où plusieurs membres du gouvernement n’hésitent pas à renouer publiquement avec les grands ancêtres de 1793 et à se réapproprier leur projet totalitaire de régénération de l’homme. On peut craindre, à cet égard, que la répression s’accentue dans les prochains mois, visant plus directement les mouvements de jeunesse, les écoles hors contrat, et même, qui sait, certaines congrégations religieuses. La bataille ne fait que commencer. Et cette bataille est d’abord celle du Droit et de la Justice contre l’arbitraire du pouvoir."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Français “n’aiment” plus le PS

    Alors que les socialistes se réunissent à La Rochelle pour leur université d’été jusqu’à dimanche, un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest France met en évidence le désamour actuel des Français pour le parti de la rue de Solférino.

    Si en 2012, 55 % des personnes interrogées jugeaient que le parti socialiste était “proche de leurs préoccupations”, seulement 30 % continuent de le penser aujourd’hui. Même chute de 25 points en ce qui concerne la confiance des Français envers le projet des socialistes pour le pays (28 % contre 53 % en août 2012).
    Autre domaine de reproches : l’attitude adoptée face au gouvernement. Pour seulement 44 % des personnes sondées, les socialistes soutiennent “suffisamment le gouvernement”. L’année dernière, ils étaient 67 %.
    Le constat n’est pas meilleur quant aux personnalités qui composent le parti. Les sondés sont particulièrement sévères, seuls 24 % d’entre eux estimant que “des dirigeants de qualité” se trouvent parmi les socialistes.
    “Alors que son image était en amélioration constante depuis 2009 et que les effets néfastes du congrès de Reims avaient progressivement été effacés, ce mouvement de reconquête de l’opinion subit ainsi un véritable coup d’arrêt plus d’une année après l’élection de François Hollande”, a souligné Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop.

     

    Source : huffingtonpost.fr 

  • UMP: Union pour une Mort Programmée ? par Manuel GOMEZ

     

    Le ridicule ne tue pas et fort heureusement car, si c’était le cas, il y a belle lurette que l’UMP serait morte.

     

     

    ● Après le carnaval du duel Copé-Fillon pour la direction d’un parti politique qui part à vau-l’eau.

     

    ● La bouffonnerie d’une primaire pour la mairie de Paris.

     

    ● Voici l’inventaire du quinquennat Nicolas Sarkozy avec lequel Jean-François Copé va de nouveau désespérer son propre électorat et faire mourir de rire la gauche.

     

    À se demander si ce n’est pas ce qu’il cherche.

     

    Mais peu nous importe de savoir ce qui n’a pas fonctionné sous Sarkozy !

     

    ● Il n’a pas tenu ses promesses et la sentence est tombée. Il a été renvoyé à ses chères études, accompagné par une équipe qui n’a toujours rien compris.

     

    ● Hollande lui a succédé en 2012  et il ne tient pas non plus ce qu’il a promis ! Dans ce match les deux présidents obtiennent un « nul » parfait.

     

    « Comme un homme politique ne croit jamais ce qu’il dit, il est très étonné quand il est cru sur parole »... Et c’est un expert en promesses mensongères qui a prononcé cette phrase : De Gaulle.¢

     

     
    Ce qui nous importe aujourd’hui c’est le programme que peut nous proposer cette droite molle et quel leader (toujours invisible à ce jour) sortira du chapeau magique pour l’appliquer. Nous ne voulons plus de promesses ni de discours « gonflants », ça ne marche plus. Ce qu’il nous faut, ce sont de grandes réformes, toujours annoncées mais jamais appliquées.

     

     

    Pourquoi ?

     

     

    Parce que l’élu est en place pour 5 ans et que son seul objectif est d’être réélu cinq ans plus tard. Cela suffit !

     

    Pour que la France ait une chance de s’en sortir et puisse repartir d’un bon pied, il est absolument nécessaire de revenir au « septennat » et SANS RENOUVELLEMENT DE MANDAT. C’est l’unique solution pour appliquer enfin les décisions urgentes qui s’imposent sans aucune arrière-pensée politicienne.

     

    Incapables de nous sortir de la crise actuelle, ils nous promettent des lendemains qui chantent pour 2025… qui peut les croire ?

     

     

    Une chose est certaine les optimistes et les pessimistes divergent sur le sujet. Les optimistes disent : nous sommes dans « la m…. » actuellement !

     

    Non, ce sont les pessimistes qui disent cela.

     

    Non, non, ce sont bien les optimistes.
    Les pessimistes disent qu’en 2025 il n’y en aura pas pour tout le monde !!
  • Pourquoi devrait-on adapter notre discours ? par Pieter KERSTENS

    Parce que la sécurité règne à nouveau dans nos rues et nos quartiers ?...
    Parce que l’immigration des clandestins a diminué ?...
    Parce que le trafic de drogues dans les cités a disparu ?...
    Parce que nos villes et nos villages sont épargnés par l’islamisation ?...
    Ou peut-être parce qu’aujourd’hui nous payons moins d’impôts qu’en 1973 ?...
    Ni la droite, ni la « gôche » n’ont su limiter les dégâts concernant les maux que les mouvements nationalistes dénoncent et combattent depuis 40 ans ! Non seulement la classe politique au Pouvoir depuis trop longtemps refuse d’argumenter sur les thèmes que nous développons, en nous traitant par le mépris et les injures, mais elle n’a pas pu et surtout n’a pas voulu mettre en œuvre les mesures indispensables pour enrayer ces fléaux.
    Durant des décennies d’inaction, la population dans son ensemble s’est rendu compte de l’incompétence et de la duplicité des gouvernants à traiter de ces problèmes majeurs qui enquiquinent toute les familles : Sécurité – Immigration – Drogues – Impôts – Islamisation.
    On pourrait aussi y rajouter le mondialisme et son corollaire le chômage.
    À croire que la mafia « socialaud-écolo-démocrato-libérale » refuse obstinément à résoudre les problèmes vécus par l’ensemble de la Nation.
    Et pourquoi nous, nationalistes, devrions-nous abandonner ces sujets majeurs ? En effet depuis très longtemps nous avons défendu les fondements de notre culture et de notre civilisation, en pointant du doigt les utopies des gouvernements successifs. Et la réalité confirme nos analyses et nos discours, depuis de nombreuses années.
    Dès 1973 nous étions opposés à « l’immigration sauvage ». Chacun peut en constater les ravages et en tirer les conclusions qui s’imposent. Du 1er juillet au 15 août, près de 10.000 clandestins sont arrivés sur les côtes siciliennes…
    À tous ceux qui me rétorquent que « c’est trop tard », que « l’on ne peut pas revenir en arrière » ou encore que « c’est à cause de l’Europe » je réponds que les lois, si elles sont votées, elles peuvent aussi être abrogées et en outre, si les traités sont signés, ils peuvent également être dénoncés, comme l’Histoire en a été le témoin au cours des siècles !
    Il n’est de toute évidence pas trop tard pour OSER PENSER ET OSER AGIR…

  • Cap 2014 :«Avec une gestion comparable à celle des villes FN, la France aurait gardé le triple A»

    « En juillet, un sondage Ifop a sonné l’alarme : 25 % des intentions de vote au premier tour iraient au représentant du Rassemblement bleu Marine, alors qu’en mai, elles étaient de 18 %. Le FN peut jouer les arbitres du scrutin et pourrait même remporter certaines mairies de secteur… » Le 20 août le site du JDD a publié un long article consacré aux efforts (conjoints) de l’UMP et du PS pour éviter à Marseille une percée très significative du vote FN  aux municipales. Capitale phocéenne gangrénée par les affaires,  qui symbolise toute les dérives mafieuses impliquant des figures des partis  du Système, la montée inextinguible des insécurités, la tiers-mondisation de notre pays sur fond d’immigration massive et incontrôlée. Ce désir de résister, dans les urnes, à la déferlante migratoire et aux maux qu’elle génère sera bien au cœur du vote frontiste des électeurs marseillais l’année prochaine. Ils  porteront très nombreux, soyons-en certain, leurs suffrages sur la liste conduite par Stéphane Ravier.

     Un Front National qui progresse dans le cœur des Français parce qu’il est le seul à marcher les yeux grands ouverts là où la classe politique,  et pas seulement dans le domaine de l’immigration,  avance  les yeux grands fermés  pour reprendre ici le titre d’une étude choc de la démographe Michèle Tribalat.

     Sur le site Boulevard Voltaire, Nicolas Gauthier notait avec à propos dans un billet  consacré au lien entre immigration et délinquance que  les politiciens,  « tétanisés par la peur de se voir taxer de racisme, ils en ont même oublié que Malek Boutih, ancien patron de SOS Racisme, dans un livre intitulé La France aux Français ? Chiche !, coécrit avec notre consœur Élisabeth Lévy, était pourtant le premier à reconnaître qu’à Fresnes, on peut compter les Blancs… » ». À Fresnes comme aux Minguettes et comme ailleurs.

     « L’islam, première religion carcérale de France, telle est la réalité » écrit encore, M. Gauthier. « Dans un souci d’équité, on dira aussi que les Gaulois sont majoritaires dans la délinquance sexuelle et que nos compatriotes juifs ne sont pas les derniers à se voir nourris, logés et blanchis aux frais de l’État pour carambouilles financières… Et alors ? Il n’est pas besoin de lire les journaux, mais seulement de se promener dans la rue pour savoir que si tous les enfants issus de l’immigration ne vous gâchent pas la vie en permanence, ceux qui vous la pourrissent sont généralement enfants issus de l’immigration. »

     À Marseille (où le FN tiendra son Université d’été le mois prochain),   l’UMP et le PS évitent donc les sujets qui fâchent, ceux qui intéressent les Français,  pour se livrer au petit jeu  clientéliste et à leurs combinazione habituels.

     Renaud Muselier, secrétaire départemental de l’UMP,  explique ainsi en substance, rapporte le JDD,   qu’il est urgent de ne rien faire tout en admettant que dans cette ville  « On a  un maire UMP qui n’a plus les moyens d’agir, un président de la communauté de communes PS arrivé là par un hold-up politique et un président de conseil général PS mouillé jusqu’au cou dans de sombres affaires. »

     Mais heureusement  croit savoir M. Muselier, et c’est pour lui l’essentiel,  « Le système électoral fait qu’ils (les frontistes, NDLR)  ne peuvent pas ravir la mairie centrale. Ils peuvent toutefois avoir assez de conseillers municipaux ou de maires de secteur pour rendre la ville ingouvernable »  précise le journaliste du JDD. Le problème de cet argument qui vise à effrayer le bourgeois est qu’il tombe très mal, et cela les Marseillais le savent, parce que  Marseille est depuis longtemps une ville qui n’est plus gouvernée ! 

     De son côté Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées et candidate à la primaire socialiste marseillaise pour les municipales 2014, « compte jouer le jeu des alliances en appelant au rassemblement politique contre l’extrême droite. À gauche, bien sûr, avec les radicaux et les écologistes. Mais pas seulement : la ministre fait aussi du pied aux centristes du MoDem. Son but : éviter un 21 avril marseillais. »

     Mme Carlotti  ressort aussi de son chapeau la théorie selon laquelle,  sur le terrain des affaires « le FN n’est pas vierge non plus »…ce qui est totalement faux !

     Au sujet d’ailleurs de la gestion par le FN des villes conquises en 1995 (Orange, Marignane, Toulon et  Vitrolles en 1997) et au-delà des lourdes vicissitudes de la scission  mégrétiste de fin 1998,  Jean-Yves Le Gallou dans un article publié sur son site Polemia (le 10  avril 2012),  faisait  justice de la désinformation sur ce sujet et soulignait, bilan à l’appuila très bonne gestion de leur ville par les exécutifs frontistes concernés.

     Intox anti-FN qui ne fut pas sans effet indiquait-il,   citant « les résultats d’un sondage, publié en 2001 et portant sur l’opinion des habitants de Marseille, Vitrolles et Marignane sur leur municipalité : sur les faits – qualité de la gestion, fiscalité, propreté, sécurité – Vitrolles et Marignane devançaient Marseille. En revanche, Jean-Claude Gaudin jouissait de la meilleure image ! On mesure ici l’effet des campagnes de désinformation et de sidération des médias nationaux ainsi que de France3 Provence et de La Provence. »

     Pourtant, « Les électeurs locaux , eux ont porté un jugement nuancé et souvent positif sur les mairies Front National. Notons d’abord qu’en dehors de Vitrolles, conquise à la majorité absolue en 1997, les mairies de Marignane, Toulon et Orange ne furent gagnées, en 1995, que dans le cadre d’élections triangulaires, les vainqueurs ne commençant leur mandat qu’avec un potentiel de moins de 40 % des suffrages. Pourtant trois des quatre maires furent réélus en 2001. Et Jacques Bompard le fut à nouveau en 2008. »

     « Les résultats financiers (des maires FN)  sont d’autant plus remarquables que, durant les mêmes périodes, l’endettement de l’Etat et des collectivités territoriales a explosé. A contrario on peut dire qu’avec une gestion comparable à celle des villes FN, la France aurait gardé le triple A et surtout ne serait pas plombée par l’endettement excessif qui est le sien. »

     « Cette affirmation est, bien sûr, politiquement incorrecte. Mais elle repose sur des faits et des chiffres, ce qui la rend peu susceptible d’intéresser les médias de l’oligarchie. Car dans le monde médiatique les faits comptent peu, les préjugés comptent davantage. »

     Marine Le Pen,  Bruno Gollnisch, les dirigeants frontistes feront en sorte de convertir aux faits, qui sont têtus,  un nombre toujours croissant d’électeurs, alors que  les préjugés qui leur ont été matraqués  sont de moins en moins  efficients.  La poursuite résolue de ce  travail militant  d’explication et de ré-information, engagé depuis des décennies par l’opposition nationale, peut déboucher sur de belles victoires l’année prochaine. Et créer les conditions d’un  renouveau  politique  indispensable si nous voulons arracher la France au déclin.

    http://www.gollnisch.com

  • L'inventaire sur Sarkozy s'oriente vers le manque d'ampleur de ses réformes

    Lu dans Le Figaro : "Les critiques exprimées portent essentiellement sur l'ampleur des réformes menées par l'ancien chef de l'État. «Sarkozy a été un réformateur frileux», a déclaré à L'Opinion l'ancien secrétaire d'État aux PME Hervé Novelli. «En privilégiant les demi-mesures, Nicolas Sarkozy a suscité, au final, une vraie déception car les résultats n'ont pas été au rendez-vous». [...] Laurent Wauquiez a quant à lui évoqué les «réformettes» du quinquennat, expliquant qu'il convenait d'aller plus loin sur un certain nombre de points.

    [...] « Il fallait abolir les 35 heures. On ne peut avoir ce grand écart entre les paroles et les actes », a déclaré Laurent Wauquiez au Point. [...] «Nous ne sommes pas allés jusqu'au bout», estime sur Le Point.fr Hervé Mariton, en charge du projet de l'UMP [sur les retraites]. «Nous aurions dû enclencher pour de bon la création d'un grand régime unique par points, au lieu de nous contenter d'inscrire dans la loi un débat sur ce sujet en 2013 - sur lequel le gouvernement actuel fait l'impasse», ajoute le député de la Drôme. Laurent Wauquiez critique pour sa part la réforme des régimes spéciaux, qui a abouti selon lui à «un système presque plus coûteux que ce qui existait avant». [...]

    «Nous ne sommes peut-être pas allés assez loin sur la compétitivité des entreprises», juge Roger Karoutchi, pourtant l'un des plus fervents détracteurs du droit d'inventaire. [...]"

     

    Dans ce droit d'inventaire, il ne faudrait pas oublier la trahison du non au Traité Constitutionnel Européen de 2005, avec l'adoption forcée du Traité de Lisbonne. C'est à partir de ce moment que sa popularité a chuté.

  • L’Ump et – tous – ses problèmes.

    L’Ump et – tous – ses problèmes. On sait les difficultés financières de l’Ump qui ne doit sa survie qu’à deux mois supplémentaires accordés afin de régulariser sa situation. Une Ump en faillite, voilà qui bien au-delà de l’aspect financier, constitue un symbole. Alors que dans le passé la coalition des gaullistes et des libéraux atteignait des scores particulièrement importants, la donne a aujourd’hui changé au point que désormais on est bien loin des 40% qui, à l’époque, eurent passé pour un résultat calamiteux.
    Nicolas Sarkozy joue très bien et assez intelligemment le rôle qu’il devait tenir en copiant la stratégie élaborée par François Mitterrand entre 1986 et 1988 : il se garde bien d’intervenir par trop dans la politique intérieure française avec pour conséquence de ne pas s’user auprès des Français. Aussi, il prend de la hauteur par rapport à ses concurrents et s’arrange donc pour ne pas être assimilé aux candidats potentiels de l’Ump qui visent, eux aussi, l’élection présidentielle de 2017.
    Non seulement l’Ump va mal d’un point de vue financier mais en plus, cette structure issue d’une fusion semble se disloquer : tout se passe aujourd’hui comme si l’Udf et le Rpr étaient en train de renaître faisant donc de facto au final imploser l’Ump. Le grand écart entre les ailes les plus à droite et à gauche de l’Ump est tel que l’électeur qui vote habituellement depuis une dizaine d’années pour l’Ump, risque de ne plus s’y retrouver ; à titre d’exemple, on voit mal sur le long terme un électeur situé au sein de la gauche de l’Ump continuer à voter pour cette structure en raison des déclarations fracassantes issues des ténors de l’aile droitière de l’Ump. Nécessairement donc, cet électeur aura vocation à apporter son suffrage à l’Udi ou au Modem. Réciproquement, un électeur situé au sein de la partie la plus à droite de l’Ump, n’admettra plus très longtemps des dérives considérées par lui comme trop centristes : cet électeur aura donc vocation à s’exprimer en choisissant d’apporter son suffrage au Front National. C’est donc d’une prise en sandwich dont risque d’être victime l’Ump. Encore faut-il bien considérer que jusqu’à présent, je n’ai évoqué que des fuites volontaires d’électeurs de l’Ump, ce pour des raisons à la fois différentes et même opposées. Il faut aussi prendre en compte les attaques dont va de plus en plus être victime l’Ump, venues aussi bien du Front National, de l’Udi et du Modem.
    Il existe aussi un troisième problème majeur auquel est confronté l’Ump : le fait que les sympathisants et militants, contrairement à ce qu’ils pensaient voici trois décennies ou un quart de siècle, voient désormais le Front National tout à fait différemment. Le mur qui fut patiemment construit à l’époque qui faisait office de barrage, érigé qu’il était afin de mettre le Front National en quarantaine, s’est fissuré depuis. Maintenant, l’image positive qu’ont la majorité des sympathisants et militants de l’Ump du Front National ne fait plus de doute. C’est une des conséquences du processus de dédiabolisation. Que l’Ump se recentre par trop ou qu’elle se déconsidère et ce sera la fuite d’une importante partie de ses électeurs vers le Front National avec, bien entendu, un effet boule de neige.
    Que Nicolas Sarkozy soit aujourd’hui le grand favori auprès des électeurs de l’Ump est pour l’instant un fait acquis. Pour l’instant… L’avenir est encore à écrire. L’idée même, assez récente, de faire un bilan, un état des lieux du sarkozisme en dit long sur les intentions des uns et des autres. Si on exclut Nicolas Sarkozy, force est de constater qu’aucun postulant ne se dégage des autres. Ils sont donc assez nombreux, ceux qui peuvent prétendre devenir le candidat présenté par l’Ump. Si Xavier Bertrand vient de rappeler très récemment sa volonté d’en être, soyons certains que Copé, Fillon, mais aussi Nkm seront de la partie. On peut aussi noter que dans le cas de Fillon et Copé, leur affrontement pour le contrôle de l’Ump laissera des traces. Ce d’autant plus, qu’idéologiquement, ils se sont positionnés sans nuance : Copé à droite et Fillon, beaucoup plus modéré, à gauche. Difficile donc pour ces deux hommes de faire à l’avenir consensus auprès des sympathisants et adhérents Ump. C’est là où Nkm a incontestablement une chance, elle qui durant l’affrontement sanglant entre les deux hommes précédemment cités, a eu l’intelligence de ne pas se positionner.
    On pourrait croire qu’il faille se désintéresser de l’Ump comme d’ailleurs du parti socialiste ; ce serait pourtant là une grave erreur. Nous sommes aujourd’hui dans une configuration politique telle que seulement trois structures sortent du lot. Au point que leurs suivants se situent bien loin derrière et très probablement, sans la possibilité de combler leur retard. Contrairement à certains sports pour lesquels les trois premiers se voient médaillés, il n’y aura que deux structures sur les trois, à être récompensées par l’intermédiaire d’une présence au second tour. Bien longtemps le Front National a été membre du groupe des suiveurs dont font partie plusieurs mouvements aujourd’hui. La donne depuis a changé et le Front National se situe en matière de suffrages à un niveau équivalent de ses deux concurrents. Si le Front National fut présent au second tour de l’élection présidentielle de 2002, ce ne fut pas tant en raison d’un très bon score, que d’une prestation catastrophique du candidat socialiste. Si aujourd’hui ou dans le cadre d’un demain assez proche, rien n’empêche de penser que l’un des deux concurrents peut lui aussi s’effondrer, on peut considérer que même sans cela, le Front National pourra accéder au second tour : il n’a donc plus aujourd’hui besoin de la providence pour triompher.

    Alain Rebours http://www.voxnr.com

  • Les socialistes rasent gratis en 2025 !

    L'annonce du séminaire gouvernemental à l'Élysée sur la situation de la France en 2025 est proprement stupéfiante et laisse perplexe sur l'esprit de raison de ce gouvernement.
    Ayant été incapable de prendre la mesure de la crise au moment des élections présidentielles et ayant gouverné en dépit du bon sens, les socialistes se réfugient dans leur exercice favori : l’utopie, demain on rase gratis !
    Certes tout gouvernement se doit de confier à un centre de prévisions, l'analyse des tendances structurelles de la nation et du monde, mais cet exercice ô combien difficile ne peut avoir de crédibilité qu'après de multiples travaux d'experts réunissant toutes les forces politiques, économiques, universitaires, syndicales et sociales du pays.
    Cet exercice élyséen est une véritable fuite en avant, une totale démission face au temps présent : " Allons, Français, les temps sont durs, mais à long terme tout ira bien ", sauf qu'à long terme nous serons tous morts, selon le mot resté célèbre de John Maynard Keynes mais oublié par ce gouvernement qui ne cesse de faire diversion !

  • Le duel Valls vs Taubira : c'est du chiqué

    Lu dans Minute :

    "A ma droite mesdames et messieurs le gentil, alias « Le Catalan », également appelé « Manuel l’élégant », plébiscité par 61 % des Français au dernier pointage, pas plus tard que dimanche dernier, et, à ma gauche (« ouh ! ouh ! »), la méchante, « La Sorcière noire », également surnommée « La Furieuse de Cayenne », détestée par 61 % de ces mêmes Français. A ma droite le redresseur de torts, dur avec la racaille, sans pitié face aux criminels, et à ma gauche l’ange tutélaire des voyous, l’alliée maléfique des basfonds (« ouh ! ouh ! »), teigneuse avec les braves gens qu’elle incarcère et compréhensive avec les repris de justice qu’elle laisse en liberté.

    Le spectacle vient de commencer et les organisateurs vous en donnent leur parole : ce sera saignant ! Tous les coups seront permis ! Toutes les prises autorisées ! Le bas-ventre ne sera pas épargné ! Les combattants ne prendront pas de repos et joueront à guichet fermé tout l’automne, et tout l’hiver s’il le faut, et au printemps prochain s’il y a des demandes. Entre deux reprises, les soigneurs leur passeront l’éponge sur le visage. Leurs coachs se lanceront des regards menaçants. Des insultes fuseront. L’arbitre recevra des coups. Les combattants prendront les spectateurs à témoin. « C’est moi le plus fort ! » « Bravo ! Oui, vas-y, mords-y l’oeil à cette garce ! » « Non c’est moi, je vais le manger tout cru ! » « Ouh ! Ouh ! Sortez-là ! » Un vrai spectacle de baston, à ne pas reproduire chez soi. Garanti 100 % chiqué, comme au catch ?"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/