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élections - Page 728

  • Corse : Propriété et identité

    « L’Assemblée de Corse […]  a déjà voté une loi allant dans le sens nationaliste de la Corse en mai dernier : la langue corse hissée au statut de langue officielle de l’île au même titre que le français. »
    En parlant de réserver l’accès à la propriété en Corse aux résidents insulaires  de plus de cinq ans ou aux Corses d’origine, Paul Giacobbi, président de l’assemblée de Corse, a jeté un pavé dans la mare.
    Au-delà des contingences politiciennes et des cris d’orfraie des « eurocrates », des « libéraux » et des « républicains », on notera qu’il pose de vrais problèmes : jusqu’où une communauté humaine peut-elle accepter de se voir dépossédée de son territoire et de ses paysages ? Jusqu’où peut-elle accepter que la montée des prix de l’immobilier rende les logements inaccessibles à ses jeunes natifs ? Jusqu’où la loi de l’argent peut-elle s’imposer comme règle d’arbitrage unique entre les hommes ?
    Ces questions-là, nos voisins suisses y ont déjà répondu : dans de nombreux cantons – montagnards notamment – tous les biens ne sont pas également cessibles : certaines propriétés ne sont vendables ni à des résidents étrangers, ni même à des Suisses qui voudraient en faire des résidences secondaires. C’est ainsi que la Suisse parvient un peu moins mal que d’autres à protéger son identité, son patrimoine et la justice sociale. Nos lecteurs trouveront ci-dessous un article d’Economie matin.fr consacré à « La Corse sanctuarisée pour éviter la spéculation foncière ».
    Polémia.

    La Corse sanctuarisée pour éviter la spéculation foncière ?
    La proposition de l’élu Paul Giacobbi de restreindre la propriété en Corse aux seuls Corses fait édjà polémique. Si la spéculation financière et immobilière est ciblée, cette proposition remet en cause le principe d’égalité qui est au cœur de la fondation de la République française.
     5 ans de résidence en Corse pour pouvoir y acheter un bien immobilier ?
    Paul Giacobbi, président du conseil exécutif de Corse, propose de faire de la Corse une véritable exception sur le territoire français : il estime que pour acquérir un bien immobilier sur l’île de Beauté il faudrait y avoir résidé pour au moins cinq ans. Ou bien avoir un attachement familial en Corse. Le mouvement indépendantiste Corsica Libera avait proposé, lors de sa dernière réunion, un minimum de 10 ans de résidence avant de pouvoir acquérir un bien immobilier.
    La cible de cet élu est, bien entendu, la lutte contre la spéculation immobilière, la Corse étant très prisée par les familles aisées. Les résidences secondaires y sont nombreuses ce qui entraîne une déstabilisation du marché immobilier de l’île. Les prix flambent face à la demande et les Corses eux-mêmes risquent de ne plus avoir les moyens d’acheter un terrain ou un appartement.
    Entre 2010 et 2011, la Corse-du-Sud a vu les prix de l’immobilier augmenter de 12 % et la situation est bien pire en Haute-Corse : l’augmentation a été de 25 %, ce qui inquiète fortement les représentants du mouvement indépendantiste Corsica Libera
    Réformer la constitution française pour sanctuariser la Corse
    La proposition de loi de Paul Giacobbi n’a pas manqué de susciter la polémique puisqu’elle remet en cause le principe d’égalité qui existe en France. La Corse étant en France, tout français doit y avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs. Limiter la propriété nécessiterait une réforme de fond, une réforme constitutionnelle, qui se heurterait elle-même à la législation de l’Union Européenne.
    Mais cette difficulté ne fait pas peur à l’élu. La France, comme il le remarque lui-même, a déjà des régions qui ont des spécificités législatives. En Alsace-Moselle, par exemple, il n’existe pas de séparation entre l’église et l’Etat à cause de lois allemandes qui sont restées en vigueur. L’exception corse ne serait donc pas la seule exception française.
    La question débattue en septembre à l’Assemblée de Corse
    Cette proposition de Paul Giacobbi devrait être intégrée dans les débats de la rentrée de l’Assemblée de Corse. Cette même Assemblée, qui n’a pas de pouvoir législatif, a déjà voté une loi allant dans le sens nationaliste de la Corse en mai dernier : la langue corse hissée au statut de langue officielle de l’île au même titre que le français.
     Paolo Garoscio, Economie matin .fr, 9/08/2013
    http://www.polemia

  • La dédiabolisation frontiste est un piètre attrape-nigaud !

    Savez-vous de quoi sont constitués les rêves de nos ennemis ? Ils rêvent de nous effrayer si fort que nous baisserions nos armes sans même qu’ils aient à verser la moindre goutte de sang. Dans le langage militaire, cela s’appelle la guerre psychologique. L’ennemi est en face, déboussolé, désarmé, découragé et n’a plus la force de combattre. De plus en plus de nationalistes français se laissent tenter par l’autocastration, les discours temporisés et la prostitution politique… pour le plus grand bonheur de leurs maîtres. Toute ressemblance avec des organisations politiques existantes n’est pas si fortuite que ça…

    Un système contre-productif.

    Il y a bien longtemps que la fameuse dédiabolisation dont on nous rabâche (par qui ?) qu’elle serait nécessaire n’est plus l’éviction d’éléments marginaux jugés trop proches de la mouvance skinhead. Il y a encore quelques années, cette idée tournait autour de la volonté (probablement nécessaire) de se forger une image plus positive pour la forme. Aujourd’hui elle sévit sous les traits d’une impitoyable faucheuse qui se plaît à balayer toutes les personnes dont les actes ou les paroles dévient sur le fond et refusent le politiquement correct ambiant. Autrement dit, il s’agit d’une machine infernale à broyer les esprits et les tempéraments les plus créatifs qui ne collent pas avec l’insipide normalisation exigée.

    Dans cette optique, la vérité n’y a plus sa place. Trop bouleversante, trop révolutionnaire, trop anti-système, etc. Elle doit s’effacer pour que surgissent les compromissions, les demi-vérités puis les mensonges des plus arrivistes. L’engrenage est enclenché : on commence par acquiescer aux tenants de la pensée unique, on poursuit par s’excuser de ne pas rentrer dans le moule imposé, on finit par baisser les yeux, puis son pantalon… Et certains crient avec une stupeur à moitié simulée quand ils l’ont profond. Qu’espéraient-ils ?

    À force de rabâcher et de propager des arguments fallacieux mélangés à d’effroyables inepties consensuelles, on finit par croire à ses propres mensonges, ou à recevoir en pleine face le fruit de nos méfaits. Sur le plan de la politique nationale, le niveau de la repentance nauséabonde a atteint son paroxysme depuis que l’ambitieuse Marine s’est lancée dans la course à l’obéissance servile ; une course qui ne peut que terminer dans un fossé. L’extrême droite se déchire et se divise parce que l’arrivisme et l’ambition des plus faibles parasitent le discours réellement solide de ceux qui s’efforcent de ne pas se vendre au premier envahisseur rencontré. C’est d’autant plus désolant que les traîtres en question, qui s’autoproclament avec cynisme experts en stratégie politique, justifient bien mal les alliances passées de ce qui est censé être leur famille politique. Lorsqu’ils sont interrogés sur les raisons de cette standardisation soudaine, ils bafouillent de maladroites immondices dans d’éternelles séances de soumission publique qui ne dupent personne.

    Ça gesticule beaucoup, mais aucun n’est prêt à risquer sa place ou sa carrière pour affronter les problèmes des Français. Ils piaillent, parlent timidement de laïcité, font mine de ne pas voir les troupes adverses qui grouillent chez nous par millions alors que la guerre raciale est à nos portes. Ils demeurent déconnectés de la réalité, comme des centurions qui discuteraient de la couleur de leurs uniformes, au lieu d’aiguiser leurs glaives pour la bataille à venir.

    La passivité, cette impasse si confortable.

    Parer les coups, c’est bien. En donner, c’est mieux. Telle pourrait être la maxime qui résumerait en substance la paralysie dialectique dont sont victimes ceux qui sont censés nous représenter. Pourtant, la victoire est impossible si nous n’essayons pas de transpercer les faiblesses des rivaux qui se présentent devant nous. Aussi efficace et organisée que puisse être notre défense, il faut aussi penser à l’attaque. Il y en a marre de ces pleutres qui offrent leurs larmes abondantes aux commémorations shoatiques sans jamais mentionner les crimes innombrables du socialisme réel ou de l’ethnocide organisé qui plane au-dessus de nos têtes. Les clefs de notre cité ne vont pas nous tomber du ciel ; il va falloir cesser de geindre et se battre férocement pour les obtenir.

    Une combativité d’autant plus nécessaire que notre adversaire est loin d’être invincible.

    Il ne faut pas oublier que des foules molles et perdues se tiennent péniblement en face de nous. Ils n’ont que le nombre (pour le moment) et la démagogie comme seuls alliés. La plupart d’entre eux se laissent porter docilement par les vagues déclinantes du matérialisme, de l’individualisme et de la consommation sans jamais prendre conscience de leur état végétatif. De notre côté, nous avons un idéal, de la conviction et la vérité ; ce sont des armes bien plus puissantes. Même si certains de leurs coups portés à notre encontre font mal, il n’y a aucune raison de trembler devant ces zombies. Les premiers effets de notre révolution seront si bienfaisants et évidents, que beaucoup d’entre eux dégageront le voile qui restreint leur pensée et rejoindront petit à petit nos soldats politiques. Mais pour cela, il ne faut pas avoir peur de se lancer courageusement dans une bataille qui nous donnera forcément la victoire. Il faut attaquer sans cesse, sans ménagement et sans remords toutes les anomalies infectes de notre société. D’ailleurs, nos adversaires se gênent-ils pour nous harceler de toute part ? Ils ne s’embarrassent d’aucun scrupule, eux !

    « Oui, mais nous devons y aller doucement pour prendre le pouvoir »

    Quel est notre objectif ? Prendre le pouvoir ou l’exercer au nom de notre idéal ? Si seul le pouvoir vous intéresse, alors il serait dans votre intérêt immédiat de grossir les rangs de l’UMP ou du PS ; mais ce ne serait pas servir notre cause pour autant. Je suis de plus en plus effaré par ces arrivistes qui hurlent à la moindre pensée non validée par l’idéologie dominante pour espérer grappiller quelques miettes. Des pseudo-révolutionnaires qui se complaisent dans le conformisme… ne cherchez pas plus loin la source de nos maux. Nous ne devons pas chercher l’approbation médiatique à tout prix si c’est pour y abandonner nos principes.

    Une parabole vaut mieux que de longs discours.

    La conversation à peine entamée, deux tournées de bières étaient déjà englouties. Stéphane laissa ses commensaux s’exciter à propos de marches aux flambeaux, de nouveaux autocollants, de pétitions, de lâchers de tracts, de cassage de caméras de vidéo surveillance… puis il frappa trois fois la table avec sa chevalière et s’exclama :

    - « Dites, les gars, si on parlait de choses sérieuses ? ».

    Les bouches se turent et les regards se fixèrent, certains interrogatifs d’autres teintés d’un mélange de surprise et d’agacement. Stéphane enchaîna : « Bon, je vais vous apprendre un truc, vous n’avez plus vingt ans… il faudrait vous en rendre compte et peut-être penser à faire de la politique… ».

    Le ton excessivement paternaliste fit se serrer quelques poings mais personne n’osa répliquer, l’un des plus jeunes du groupe se contentant de demander ce que signifiait, pour lui, « faire de la politique ! »

    - « Prendre des places ! » s’anima Stéphane, « Entrer dans le jeu pour en bousculer les règles, faire son trou dans les institutions pour les noyauter passivement en attendant mieux… »

    Devant les regards dubitatifs de ses interlocuteurs, il insista : « Mettre son drapeau dans sa poche et attendre son heure, cela permet, le jour venu, de pouvoir faire modifier une virgule dans un règlement ou une ligne dans un texte d’application d’une loi et, là, d’avoir enfin une influence, limitée mais réelle, sur le concret, sur la vie de nos compatriotes… ».

    Accessoirement, cela permettait aussi d’avoir une image sociale flatteuse, de fumer des cigares en buvant du Bourbon et d’être invité à des vernissages à la grande satisfaction de son épouse qui s’entendait si merveilleusement bien avec la femme du préfet. Mais Stéphane ne crut pas utile d’évoquer ces « à cotés » très secondaires. Il se tut un instant et observa attentivement son auditoire afin de discerner si les arguments avaient portés. Les sentiments du groupe semblaient partagés entre acquiescement et colère… Un rien pouvait le faire basculer. C’est le moment que choisit Petit Frank pour intervenir :

    - « Faire la pute pour une virgule, je trouve que ça fait pas cher la passe… »

    « Tu vas voir lorsque nous aurons le pouvoir ! »

     Ça, c’est l’argument typique de ceux qui ne veulent surtout pas bousculer les consciences et entamer la moindre bribe d’action révolutionnaire. Face à cette invective, il faut voir plus loin que la peur évidente de notre interlocuteur qui se refuse d’imaginer un futur dans lequel il n’aurait pas réussi à s’accaparer copieusement une bonne place, le tout sans naturellement faire de vagues. Il se peut aussi que cela soit la preuve d’une naïveté, voire d’un déni édifié par des années de militantisme infructueuses. Pas facile de se remettre en question après tant de nuits blanches passées à coller des affiches pour provoquer un éventuel changement…

    Mais la question est intéressante : qu’allons-nous voir une fois la dédiabolisation germée ? D’abord, il faut prendre conscience que l’aboutissement concret de cette stratégie, c’est comme les antibiotiques : ce n’est pas automatique. Si l’Engeance considère que le sphincter de l’entité soumise n’est pas assez dilaté pour que l’on puisse lui faire confiance, une barricade artificielle peut facilement être installée. Un Carpentras ou un Breivik est si vite arrivé… Souvenez-vous aussi de l’élection présidentielle de 2002, avec ces hordes d’étudiants agressifs et manipulés qui manifestaient à tout va dans l’allégresse falsifiée. Quelques banderoles sur les places publiques, une bonne campagne de pub’ axée sur la peur insurrectionnelle et le tour sera joué. Deux ou trois larmoyants documentaires sur l’Holotox suffiront à convaincre les derniers récalcitrants.

    « Et si nous y arrivons tout de même ? »

     Ça fait beaucoup de « si », mais admettons. Si à l’aube de la prise du pouvoir, une telle entreprise de rediabolisation n’est pas instituée, c’est que l’entité visée ne représentait aucun danger pour le pouvoir en place. Il n’est donc pas improbable que la dédiabolisation mariniste actuelle débouche sur une pâle copie umpiste (c’est d’ailleurs la direction insufflée ces derniers temps) avec laquelle une alliance gouvernementale semblerait possible. Les actes conformistes qui en découleront pourraient nous seulement décevoir les fanatiques les plus aveuglés, mais aussi décrédibiliser la réelle alternative nationaliste qui sera associée par erreur, dans le fantasme collectif des masses, à cette curieuse mixture vouée à l’échec.

    Pour l’heure, nous pouvons légitimement nous interroger sur l’actuelle composition de l’appareil frontiste et sur son prétendu potentiel révolutionnaire, plus proche du néant que des cimes. À ceux qui beuglent « on va voir ce que l’on va voir lorsque nous aurons le pouvoir », nous pouvons leur demander avec ironie ce qu’il se passera effectivement si l’Élysée est conquis.

    Tous les messages tronqués, les semi-vérités et les mensonges opportunistes vont-ils s’effacer par magie ? Les cadres, plus soumis les uns que les autres, vont-ils prendre conscience subitement des approximations de leurs discours ? Vont-ils épouser une cause qu’ils s’efforçaient auparavant de vomir en continu sur toutes les ondes ou vont-ils poursuivre leur prudente doctrine carriériste ? Les militants et sympathisants endormis par des tonnes de sages discours remodelés vont-ils soudainement emboucher les fameuses trompettes de la Reconquista ? Marine Le Pen va-t-elle rompre avec son compagnon juif qui s’autorise de flagorneuses visites en Israël ? Gilbert Collard va-t-il quitter définitivement les loges qu’il fréquente depuis 35 ans pour se rapprocher d’un peuple qu’il n’a jamais connu ? Mungo Shematsi va-t-il cesser d’être noir ?

    L’alternative existe !

     Je ne suis pas un partisan acharné du renversement de pouvoir par les urnes, mais, comme toutes les règles, je veux bien y admettre une exception. Cette exception existe et nous appelle de toutes ses forces pour que l’on suive son exemple. En Grèce, des hommes et des femmes de courage, qui ne craignent pas les coups et croient en la victoire finale ouvrent actuellement la voie de notre salut. Convaincue par son idéal, l’Aube Dorée ne s’abaisse pas aux calculs politiques aussi nombreux qu’inopérants. Ils marchent avec force et détermination en direction de la révolution salvatrice. Il ne tient qu’à nous de leur emboîter le pas. Nous voulons une Aube Dorée française !

    Pierre Petrus http://pierrepetrus.wordpress.com/2013/08/03/la-dediabolisation-frontiste-est-un-pietre-attrape-nigaud/

    Retrouvez cet article sur http://www.boulevardhitler.com/bhitler/2013/08/la-dediabolisation-frontiste-est-un-pietre-attrape-nigaud/

  • Un an ça suffit !

    Il a été élu par seulement 32% des Français en âge de voter,

    Il est incapable de résoudre les problèmes de notre pays,

    Il est devenu le champion du chômage,

    Il n’a pas le commencement d’un début de solution pour résoudre la crise économique sans précédent qui s’abat sur notre pays,

    Il pense faire des économies en nous accablants d’impôts,

    Il ridiculise la France et les Français dans tous ses voyages à l’étranger et reçoit la palme d’or de la Gaffe,

    Il préfère imposer aux Français des réformes de société idéologiques comme le mariage homosexuel que d’attaquer de front les vrais problèmes,

    Il n’hésite pas à employer la force pour faire taire l’opposition,

    Il espère réduire l’insécurité en laissant les criminels de toutes sortes en liberté,

    Il croule, lui et son gouvernement, sous les scandales et la corruption,

    Il fait entretenir sa maîtresse aux frais des Français qui tombent de plus en plus dans la précarité,

    Il se fiche totalement des Français et ne songe qu’à assurer sa place au pouvoir en accordant le droit de vote aux étrangers,

    Il s’est fait huer par une majorité de spectateurs lors de sa parade sur les Champs Elysées,

    Il n’a que 2% des Français qui lui sont très favorables, après seulement un an de pouvoir,

    HOLLANDE DEMISSION !

    http://fr.altermedia.info/atteinte-aux-libertes/un-an-ca-suffit_50159.html

  • Quelques enjeux des prochaines échéances électorales

     

    130812"Le socialisme, disait Margaret Thatcher, ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres."

    À cet égard, sauf dissolution imprévisible de l'Assemblée nationale, trois scrutins vont, dans les mois à venir, déterminer les perspectives politiques et économiques de la France.

    Remarquons tout d'abord que les élections législatives allemandes de septembre 2013, que Angela Merkel parvienne ou non à se maintenir à la tête du gouvernement de Berlin entraîneront, de ce côté-ci du Rhin, des conséquences à peine différentes.

    On ne pourra plus, quelles que soient et la personnalité du chancelier fédéral de Berlin, et les couleurs de la coalition qui le soutiendra, fonder une solidarité européenne sur la conviction secrète qu'en dernier ressort "l'Allemagne paiera", et, en même temps, se plaindre que cette économie, la plus florissante du Continent, tende à imposer ses règles.

    Quand le gouvernement socialiste parisien se trouverait en face du SPD allemand, auquel on doit les réformes Schröder des années 2000, il n'en mesurerait que plus durement l'impitoyable nécessité.

    Certes en mai 2014 un nouveau "parlement européen" aura été élu. On ne peut préjuger de sa composition, ni même du maintien d'une majorité composée du centre droit et des sociaux-démocrates. Dans le cas le plus favorable aux divers protestataires, eurosceptiques anglais et souverainistes, cette assemblée jusqu'ici plutôt docile ne pourra guère faire prévaloir que sa propre cacophonie. Là aussi, ce scénario ne ferait que renforcer la technocratie à Bruxelles, et, au sein de la zone euro, les tensions entre pays financièrement équilibrés et les États structurellement déficitaires, dont la France.

    Dans tous les cas de figure l'étau fiscal et monétaire imposera son impact sur les maillons les plus faibles de la chaîne des pouvoirs publics de l'Hexagone et de l'Outremer : les collectivités locales.

    Rappelons en effet qu'au terme d'une évolution qui remonte, de façon paradoxale aux lois dites de "décentralisation" celles-ci dépendent de plus en plus de financements eux-mêmes centralisés.

    Les pertes de la banque Dexia, à nouveau près d'un milliard d'euros au premier semestre, méritent, de ce point de vue, d'être évoquées à nouveau. Les difficultés de cet établissement, issu initialement du groupe de la Caisse des Dépôts [Crédit local de France], ne sont pas seulement imputables aux aspects pittoresques de sa direction : elles reflètent surtout les aspérités du métier qu'il exerce. Prêter aux collectivités locales, aux communes, aux structures intercommunales, etc. relève en effet de l'illégitimité, plus encore peut-être que de financer les dépenses somptuaires, saugrenues ou démagogiques du pouvoir central. On déménage plus facilement et moins douloureusement, par exemple, d'une municipalité en déconfiture qu'on ne quitte son pays.

    Or, la troisième échéance électorale, ou plutôt la seconde qui se situera en mars 2014, entre les élections allemandes de septembre, auxquelles la plupart de mes amis lecteurs ne peuvent pas grand-chose et le scrutin européen de mai, qui sera une fois de plus prédéterminé et largement manipulé par les états-majors des grands partis, élira les maires et conseillers municipaux de 36 000 communes.

    Les plus grandes villes donnent lieu à de déprimantes négociations d'état-major. Elles peuvent néanmoins laisser la place à certaines surprises. Qui sait, par exemple, si les électeurs de la droite parisienne ne préféreront pas un Christian Saint-Étienne à une Nathalie Kosciusko-Morizet ?

    Toutefois on ne perdra pas de vue que, partout où la gauche s'est installée, elle a accéléré une "transpopulation" aux trop évidentes incidences sur les comptes publics. Lors de la constitution des nouveaux départements de la couronne parisienne en 1967, il s'en est fallu d'un cheveu pour que les Hauts-de-Seine, dont la préfecture Nanterre est affublée aujourd'hui encore d'une avenue Benoît-Frachon, d'une avenue Maurice-Thorez, etc ne bascule comme la Seine-Saint-Denis sous le contrôle du parti communiste. Si le 9-2 est aujourd'hui plus prospère que le 9-3 ce n'est pas parce qu'on y aurait trouvé du pétrole.

    La population ainsi transformée des grandes villes risque fort de reconduire les équipes de la subvention et du déficit.

    De même ne rêvons pas trop, pour l'échéance 2014, à de conquêtes municipales très spectaculaires et sans lendemain. Parmi les pistes indispensables que j'évoquai en 2012 dans mon petit livre "Pour une Libération fiscale" je cite le développement d'un "courant d'opinion" en faveur de la baisse des dépenses publiques. Je constate que certains progrès ont été accomplis, y compris [verbalement] par ceux qui, aux commandes de l'État dans les 10 années précédentes, ont tellement contribué à la hausse des prélèvements et qui, dans l'opposition tiennent, parfois, un discours différent. Dans un  premier temps on doit souhaiter par conséquent, au-delà des gros appareils centralisés, que le courant d'opinion anti-dépenses publiques fasse son entrée dans les conseils municipaux.

    Je consacrerai donc dans les jours qui viennent et dans cette période de l'été où nous éprouvons le sentiment qu'il ne se passe rien, un certain nombre de chroniques aux alternatives de liberté qui pourront être proposées dans un tel contexte.

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/
  • Faudra-t-il pendre les opposants ? par Pieter KERSTENS

     

    Quel que soit le régime, chaque époque a vu la mainmise du Pouvoir sur les multiples rouages de l’État et placer ses affidés aux postes clefs.  Ainsi les partis (ou clans ou monarchies) ont-ils pu contrôler le pays et souvent juguler les contestations, les jacqueries ou les révoltes.

     

    Avec l’avènement de la presse écrite et son développement à la fin du XIXème siècle, les partis ont pu développer leurs arguments et multiplier leurs relais.  Il en ira de même avec la découverte de la radio, de la télévision, des réseaux informatiques et de l’utilisation des satellites de télécommunications, mais entre de « bonnes » mains…

     

     
    Au fil des ans et très certainement depuis le 8 mai 1945, tous les partis nationalistes et identitaires ont été la cible permanente de la « Gôche » caviar (complice de Staline, de Mao, de Sékou Touré ou de Castro, tyrans sanguinaires) et de la Droite cosmopolite qui, ensemble, sont les responsables de la perte de nos colonies, de la destruction de nos industries et de l’instauration de tabous.

     

     

    Qu’on en juge : sont susceptibles des foudres de Thémis tous ceux ou celles qui auraient de « mauvaises pensées », des propos « outranciers » ou argumentent sur des sujets diaboliques comme la race, l’immigration, le 3ème Reich, les laogaïs, l’insécurité, le sionisme, les caïds du cannabis, les pédérastes ou la défense de nos racines celtiques.  Ceci est non seulement réprimé en Gaule, mais également dans une grande partie de l’Europe.  Les gnomes de Bruxelles, ces eurocrates gavés de nos deniers et affalés derrière leurs ordinateurs, soutenus par les sectes droits-de-l’hommesque, ont déifié le Mondialisme et trahi nos Peuples.  Ces Peuples d’Europe qui prennent maintenant conscience (un peu tard ?) de la catastrophe sociale, économique et financière à laquelle ils doivent faire face.

     

    Il est l’heure de la Reconquista de nos rues et de nos quartiers par tous les moyens, mêmes légaux, réinstaurer le bien commun dans l’intérêt général et virer les félons.

     

     

    Il faut exiger la préférence nationale, le droit du sang (et abroger le droit du sol), le retour de la peine de mort au lieu de la perpétuité et rendre toute leur place aux travailleurs.

     

     

    Combattons ce que les libres penseurs nous imposent et retrouvons les valeurs ancestrales qui ont fait la grandeur de l’Europe partout dans le monde et au travers des siècles : Travail, Honnêteté, Devoir, Justice, Famille, Courage, Abnégation, Honneur ou Ténacité, parmi d’autres…

     

     

    Dans l’Union européenne, il est clair que les Régimes inféodés au Mondialisme ne tolèrent plus aucune opposition à leur idéologie mortifère de la part de rebelles qui eux, sont victimes d’arrestations et d’emprisonnements arbitraires, de procès iniques et de lourdes condamnations financières.

     

     

    En mai 2014, nous nous en souviendrons !
  • Combien de Dreux en France ?

    Je ne pensais pas si tôt voir l'analyse que j'ai effectuée dans mon dernier éditorial, confirmée si vite. J'y exprimais que Manuel Valls, au même titre que Nicolas Sarközy ou Bernard Tapie n'était qu'un phraseur blablatteur dont les promesses et engagements n'étaient pas tenus par la suite. J'avoue aussi mon agacement au sujet de nombreux Français qui sont fascinés par ce type d'individus particulièrement superficiels, dont on sait tout, une fois que l'on connaît leur enveloppe, parce que chez eux il n'y a pas de contenu.

    Pour rappel, Français que nous sommes:

    «  Maître corbeau, sur un arbre perché,
    Tenait en son bec un fromage.
    Maître renard par l'odeur alléché ,
    Lui tint à peu près ce langage :
    «Et bonjour Monsieur du Corbeau.
    Que vous êtes joli! que vous me semblez beau!
    Sans mentir, si votre ramage
    Se rapporte à votre plumage,
    Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois»
    A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie;
    Et pour montrer sa belle voix,
    Il ouvre un large bec laisse tomber sa proie.
    Le renard s'en saisit et dit: "Mon bon Monsieur,
    Apprenez que tout flatteur
    Vit aux dépens de celui qui l'écoute:
    Cette leçon vaut bien un fromage sans doute."
    Le corbeau honteux et confus
    Jura mais un peu tard , qu'on ne l'y prendrait plus. »

    Explications quant au fait divers qui nous préoccupe:

    Suite à un rapport effectué par un commandant de police officiant à Dreux et adressé à sa hiérarchie, le gouvernement et en tout premier lieu Manuel Valls, se trouve mis à mal. Dans les faits, trois malfaiteurs condamnés - qualifiés bien à tort de petits délinquants par le nouvel observateur – n'ont pas été emprisonnés malgré les peines infligées, sachant la prison de Chartres pleine.

    Et le baveux de déclarer: «être très surpris de cette décision et inquiet de ses conséquences» mais aussi – sans rire - «Cette décision très étonnante va à l'encontre de la stratégie décidée conjointement par la Chancellerie et l'Intérieur qui vise à accroître le concours des forces de sécurité pour faire exécuter les peines.»

    Dans ces conditions, on comprend très bien le décalage entre le Manuel Valls soucieux de l'ordre public, émettant un discours ferme et assurant les policiers de son soutien, et la politique réellement menée dans les faits. Bien évidemment, le sieur répondra à qui le questionnera, du fait que ministre de l'intérieur, il ne peut agir simultanément en tant que ministre de la justice. Mais auquel cas, puisque moyens de réaliser sa politique ne lui sont pas attribués, qu'attend t-il pour démissionner ? C'est là où le bellâtre tombe dans mes filets.

    Et s'il n'y avait que Dreux, ce que doivent penser probablement de nombreux Français. Mes souvenirs sont tels que je pense que c'est une peine sur deux en France qui n'est pas effectuée, ainsi que l'a écrit un magistrat. Dreux n'est donc qu'une goutte d'eau dans la mer du laisser-faire et de l'incompétence.

    Beaucoup de Français, malheureusement donc, de se laisser de nouveau prendre – moins lucides que le corbeau de la fable - après s'être fait avoir par les différents flatteurs que comporte la caste politicienne française.

    Je suis au demeurant aussi surpris par le décalage entre ce que j'entends autour de moi – ne pensez pas que je n'écoute que ceux qui sont de la mouvance -, l'orientation de très nombreux commentaires rédigés sur internet suite à la publication d'articles, et les résultats des différents scrutins. Le fait est, et l'on y songe pas assez à mon goût, que nous avons un réservoir électoral très important, qui n'est pas même inscrit sur les listes électorales ou plus simplement qui ne vote pas. Cet électorat là est la clef de notre avenir puisque c'est celui là qui, très probablement, va nous donner accès au pouvoir. La politique ne consiste pas à se réunir entre soi pour deviser avec des personnes qui pensent globalement comme nous – en cela, internet est un piège - mais bien à faire du prosélytisme c'est à dire via la propagande, amener à nous, indifférents ou opposants.

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/

  • Trop, c’est trop : vers une révolte des Français de souche ?

    Toutes les enquêtes d’opinion convergent : les Français de souche en ont assez. Ils ne supportent plus ce qu’il y a de « trop » dans notre société désormais : trop d’immigration, trop de culpabilisation, trop d’insécurité, trop de politiquement correct, trop de déni de démocratie, trop de violences et de dégradations à l’école, trop de chômage, trop de « réformes » inutiles, trop d’inquiétudes sur l’avenir, trop de diabolisation. Michel Geoffroy décrit pour Polémia les raisons de la révolte qui monte.
    1) Trop d’immigrés qui ne manifestent aucune volonté de « s’intégrer » et de devenir de vrais Français par la civilisation et la culture ; trop d’immigrés qui cultivent leurs particularismes d’une façon ostentatoire, et qui affirment de plus en plus leur religion – l’islam – dans l’espace public, au mépris de la laïcité et avec la lâche complicité des pouvoirs publics ; trop d’Africains qui se constituent en communautés.
    2) Trop de culpabilisation et de repentance à l’encontre des seuls Européens et des seuls Français de sang et de souche ; trop de mépris de la nation française et de son histoire ; trop de parti pris en faveur de nombreux allogènes, dont il est interdit de critiquer le comportement même délictueux, sous peine de « racisme » ; trop de discrimination à l’encontre des Français de souche.
    3) Trop d’insécurité pour les honnêtes gens, trop de bienveillance pour les criminels et délinquants récidivistes ; trop de délinquants d’origine immigrée ; trop de « zones de non-droit » ; trop de corruption dans la classe politique ; trop de police, trop de radars et trop de juges mais pas assez de sécurité et de moins en moins de liberté pour le citoyen.
    4) Trop de politiquement correct ; trop de répression de la liberté de parole, trop de propagande et de travestissement de la réalité dans les médias ; trop de publicité cynique et agressive ; trop d’américanisation de la culture.
    5) Trop de déni de démocratie ; trop de « minorités » bruyantes, trop de « communautés », trop « d’autorités morales », trop de lobbies qui prétendent imposer leurs préjugés et leurs seuls intérêts à la majorité des Français ; trop de mépris du peuple français de la part de l’oligarchie politico-médiatique ; trop de promesses non tenues par les politiques, qu’ils soient de gauche comme de droite.
    6) Trop de violences et de dégradations à l’école ; trop de maîtres qui capitulent devant les élèves et devant leurs parents ; trop de laxisme éducatif et universitaire ; trop de diplômes qui ne valent plus rien sur le marché du travail.
    7) Trop de chômage, trop de petits boulots, trop de contrats à durée déterminée, trop de délocalisations, trop de désindustrialisation ; trop d’inégalités sociales, trop de profits pour les uns, trop d’insécurité économique pour les autres ; trop de difficultés à se loger lorsqu’on est jeune ; trop d’impôts et de taxes pesant sur les classes moyennes et populaires.
    8) Trop de « réformes » inutiles qui ne s’attaquent pas aux vraies questions qui préoccupent les Français ; trop de services publics « reformés » mais qui ne fonctionnent plus ; trop de fonctionnaires découragés ; trop de fermetures de services publics de proximité.
    9) Trop d’inquiétudes sur l’avenir : trop de dépenses sociales que les actifs ne peuvent plus financer, trop de menaces sur les économies et les retraites ; trop de dettes publiques et privées.
    10) Trop de diabolisation des Français qui respectent les lois, qui demandent que cesse cette situation qui les révolte, qui ne sont ni « racistes », ni « fascistes », ni « d’extrême droite » mais qui veulent enfin être entendus de la classe politique et voir leur opinion représentée dans les médias.
    Michel Geoffroy, 04/10/2011 http://www.polemia.com

  • "Ni droite, ni gauche" et ... "surtout pas la gauche" pensent-ils.

    « Vous faîtes allusion à l'extrême droite. Laissez-moi vous dire que vous avez tort de lui prêter attention. Cela fait un siècle au moins qu'elle n'a plus rien à dire. Aujourd'hui, elle en est encore à croire que la France est dirigée par des socialistes, ce qui montre qu'elle n'a vraiment pas les yeux en face des trous (et subsidiairement, qu'elle n'a pas la moindre idée de ce qu'est le socialisme.) ». Alain de Benoist.
    On sait le discrédit qui frappe l'exécutif aujourd'hui, alors que l'élection de François Hollande à la présidence de la république est assez récente. Le pourquoi de ce désenchantement rapide a déjà été explicité ici même par l'intermédiaire d'un article rédigé par notre éditorialiste voici environ six mois (1). Le constat est simple et il est aujourd'hui flagrant au vu des enquêtes d'opinion que le désamour se perçoit aussi bien à droite qu'à gauche. Deux syndromes peuvent affecter sur le long terme François Hollande; celui qu'on peut appeler «Jospin» au motif de la politique droitisante, principalement en économie, de l'actuel locataire de l'Elysée, et qui se traduirait par l'éviction de François Hollande du second tour de l'élection de 2017. L'autre façon de nommer le comportement de l'ancien secrétaire général du parti socialiste serait «Schröder». Au même titre que l'ancien chancelier allemand, lui aussi estampillé «socialiste», François Hollande pourrait justifier sa politique économique au motif de l'intérêt général et l'assumer.
    Un point est certain aujourd'hui, c'est que l'opposition, d'où qu'elle soit, s'en donne à cœur joie. Et notamment la mouvance. Aussi loin que je remonte dans le temps, mes souvenirs m'indiquent justement que la mouvance semble beaucoup plus à l'aise lorsque le pouvoir est exercé par la «gôche».
    En cela, on peut en déduire que la mouvance dans ce qu'elle a de plus radical, est beaucoup plus de droite extrême que d'extrême droite. Si l'on peut comprendre ceux de la mouvance qui ont vécu mai 1981, dont certains ont été à cette époque traumatisés – quand bien même, en politique, il est nécessaire de réactualiser l'analyse fréquemment – on ne fera pas preuve de tolérance vis à vis des plus jeunes qui de la «gôche», n'ont connue que les caviardises. Dès 1988, et pourtant réélu grâce à son positionnement « ni, ni » (ni nationalisation, ni privatisation), François Mitterrand signe malgré son engagement des ordonnances de privatisation. Qu'il était loin le temps des nationalisations des grands groupes français à hauteur de 100% !
    Ainsi que le faisait remarquer le général de Gaulle, lucide, « je n'aime pas les socialistes parce qu'ils ne sont pas socialistes. Mais pourquoi donc sont-ils si nombreux dans la mouvance à qualifier l'actuel gouvernement de «socialiste» ? L'erreur, ou plus exactement la faute, est ici triple.
    1) D'une part, l'actuel gouvernement n'a rien de « socialiste » et soutenir le contraire, c'est mentir.
    2) Qualifier l'actuel gouvernement de «socialiste», c'est aussi le soutenir dans sa démarche, puisque c'est ainsi qu'il se qualifie lui même, malgré les évidences.
    Evoquer le socialisme des gouvernements ne peut que rendre pérenne le référentiel «gauche, droite», référentiel que nous voulons justement voir abattu.
    Réciproquement,
    On ne lit que très rarement, si ça n'est pas presque jamais, dans les écrits de la mouvance, le terme de « droite » afin de qualifier un gouvernement qui s'auto-définit comme de droite. Pas plus que «libéral»...
    Tout semble donc être fait pour que le terme de « droite » ne soit pas sali, comme s'il était sacré. Alors que bien sur la droite, est partie prenante dans la décomposition progressive de notre pays, elle qui durant la cinquième république, a beaucoup plus exercé le pouvoir que la gauche.
    Bien beau que d'énoncer le slogan «ni droite, ni gauche», mais encore faudrait-il ne pas faire, consciemment ou non, le jeu de l'une d'entre elles.

    Childéric Fonteney  http://www.voxnr.com

    notes
    (1) Le pourquoi de la chute célère de François Hollande - Alain Rebours -
    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFypkkVyFViEsSEQfP.shtml

  • L'autre visage de Nicolas Sarközy

     

    L'autre visage de Nicolas Sarközy
    Est paru ce jour dans l'hebdomadaire Marianne, un sondage effectué par l'institut Louis Harris, consacré au second tour de l'élection présidentielle de 2017. On s'amusera bien volontiers du ridicule d'une enquête effectuée près de quatre ans avant l'échéance au motif que bien des sondages effectués six mois avant le résultat final, se sont avérés faux le jour du résultat.

    Pour autant, cette étude est bien loin de ne pas présenter d'intérêt.

    Peu nous importe qu'en ce début août 2013, ils soient 49% les Français à préférer voir élu Manuel Valls à Nicolas Sarközy (44%) à la mi 2017 puisque les chiffres vont évoluer et que nous n'avons aucune certitude à ce jour concernant la présence réelle des deux hommes lors d'un second tour qui se déroulera dans quatre ans. En revanche, le fait de les avoir fait s'opposer de façon virtuelle est éclairante: et Nicolas Sarközy et Manuel Valls sont déjà considérés comme acteurs majeurs dans les prochaines années à venir. Après tout, d'autres hommes politiques de gauche eurent pu être choisis à la place du ministre de l'intérieur et le fait que ce ne fut le cas, n'est nullement un hasard: Manuel Valls est aujourd'hui très probablement à gauche aujourd'hui celui qui pèse le plus lourd. On comprendra aussi, et en cela les sondages ne sont nullement sans effets, que le résultat de cette étude propulse, encore davantage, le ministre de l'intérieur sur les devants de la scène, les Français sachant désormais qu'il est très probablement en ce jour, le seul à gauche, à pouvoir battre la droite en 2017.

    Le statut de Manuel Valls nous montre à quel point la gauche aujourd'hui est paradoxalement défaite. Quand bien même gagnerait-il la présidentielle de 2017 que ce serait alors la consécration de la droite victorieuse. Afin d'imager, on peut noter qu'il fut un temps où le ministre de prédilection de l'électorat de gauche, quel que soit l 'homme, était celui qui de façon emblématique, se trouvait à la tête du ministère de la Justice. Que ce soit aujourd'hui un homme travaillant place Beauveau qui soit désormais le chouchou de l'électorat de gauche mais aussi d'ailleurs, en dit long sur l'évolution de l'état d'esprit au sein de l'électorat de gauche. De surcroît, on peut aussi constater que Manuel Valls, est situé au sein du parti socialiste anormalement à droite, au point même d'en être devenu franc-tireur. Souvenons nous aussi qu'il fut celui qui demanda dans le cadre d'une brocante sise au sein de sa ville d'Evry en date du 7 juin 2009, qu'on rajoute «quelques blancs, quelques white, quelques blancos». Il est très probable qu'à une autre période, il eut été au motif de ses propos, exclu du parti socialiste.

    Le parallèle avec Nicolas Sarközy en matière de psychologie comme de comportement est ici frappant: on trouve la même propension chez les deux hommes à verbaliser de façon définitive, comme si la phrase en elle même, suffisait à solutionner le problème. A titre d'exemple, le fait d'avoir promis comme l'a fait Nicolas Sarközy d'utiliser le karcher afin de nettoyer la cité des 4000 à la Courneuve ne fut nullement suivi dans les faits. Et de la même façon, le point de vue martial de Manuel Valls quant à la triple agression de policiers puis d'émeutes à Trappes très récemment, s'est concrétisé par la remise en liberté des principaux concernés: n'écoutons pas ce qu'ils disent, mais observons plutôt ce qu'ils font, ou plus exactement dans le cadre de l'exemple qui nous préoccupe, de ce qu'ils ne font pas. Au demeurant, le point de vue martial de Manuel Valls, s'est vu de suite relativisé par une autre déclaration effectuée peu de temps après, indiquant que "Il y a trop de mots, trop de gestes, trop d'hostilités qui visent aujourd'hui les musulmans de France". Après donc avoir rassuré l'électorat policier et français après Trappes, voilà notre homme reparti sur le mode de la séduction, sourire câlin adressé à la communauté musulmane; il faut d'ailleurs bien reconnaître que 87% des arabo-musulmans de France, ont choisi Hollande contre Sarközy en 2012...

    Se pose dès lors le problème du pourquoi du choix des électeurs que personne n'oblige à voter comme ils le font, choisissant candidats superficiels et arrivistes. Je persiste à penser que la plupart des hommes sont formatés par toute structure en place et qu'il est illusoire de pouvoir considérer que nous serions à l'abri, comme protégés par un globe de pendule, du monde dans lequel nous vivons. Celui qui veut poser un jugement objectif et rationnel ne parviendra jamais totalement à ses fins, marqué qu'il est, notamment inconsciemment, par le formatage qu'il a subi. Ainsi donc, ce choix de candidats indésirables, n'est nullement celui du corps électoral sain, mais d'individus, souvent de bonne foi d'ailleurs, plus ou moins marqués par la structure en place. Cette dernière a donc toute latitude pour que ce soit ses candidats que le corps électoral choisisse. Laissons donc aux adeptes du libre-arbitre, psychorigides et idéologues qu'ils sont, la possibilité de naïvement penser qu'ils votent pour qui ils veulent réellement.

    Quant à nous, nous savons très bien que 2017 est très loin et que même si déjà il faut y songer et s'y préparer, ce n'est nullement en ce jour que l'on peut proposer des orientations tactiques. Nous savons aussi que parmi les deux objectifs phares, il faut que le premier, présence du Front National au second tour, soit atteint. Il nous faudra alors choisir celui que nous souhaitons voir affronter lors du second tour, et ainsi agir de tel sorte que le second larron en soit exclu. En ce jour, ce sont bien sur municipales et européennes de 2014 qui doivent monopoliser notre attention, élections dont j'ai déjà écrit qu'elles allaient se traduire par un raz de marais du Front National.
    Alain Rebours http://www.voxnr.com/
  • NKM : une « tueuse » politicienne

    PARIS (NOVOpress) – Nathalie Kosciusko-Morizet vient d’accorder une interview à la chaîne américaine “NBC”. La candidate à la mairie de Paris s’y décrit comme une machine politicienne, résumant très bien les règles du jeu politicien qui régissent la France depuis des décennies. « Je suis une tueuse… Tout le monde est un tueur en politique. Certains savent comment tuer, d’autres non. Certains tirent en pleine tête, la plupart font ça dans votre dos. Moi, je tire en pleine tête », assure l’ancienne ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables de 2007 à 2009.

    Elle présente ses collègues ainsi : « Menteurs un jour, menteurs toujours ». Dans ce registre, elle se sert de l’argument féministe pour afficher ses ambitions : « Etre la première femme maire de Paris serait un grand symbole et un signe très positif pour les femmes qui veulent faire de la politique mais qui ne le pouvaient pas dans le passé », car son « obsession aujourd’hui est la bataille pour Paris ». La candidate de l’UMP à la mairie de Paris se situe dans la lignée des « tueurs » politiciens de la Vème République, prêts à tout pour le pouvoir, l’argent et les paillettes au détriment de la grandeur de la France et de l’avenir des Français.

    http://fr.novopress.info