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élections - Page 733

  • Les Français n'ont plus la mémoire courte : Présidentielle 2017, ils rejettent Sarkozy et Fillon

    Nicolas Sarkozy et François Fillon sont tous deux rejetés par six Français sur dix pour la présidentielle de 2017, mais le premier est plébiscité par les sympathisants de l’UMP qui sont partagés sur le retour du second, selon un sondage IFOP publié par le Journal du Dimanche.

    Parmi l’ensemble des Français, 40% souhaitent que « Nicolas Sarkozy soit candidat à la prochaine élection présidentielle », contre 60% qui ne le souhaitent pas. Pour François Fillon, les chiffres sont très proches : 38% contre 62%.

    Chez les sympathisants de l’UMP, 87% souhaitent la candidature de l’ancien président contre 13% sont d’un avis contraire, tandis que 46% sont favorables à celle de l’ancien Premier ministre, contre 54% qui ne le sont pas.

    En revanche un consensus se dégage pour pronostiquer que l’un et l’autre seront candidats. 61% des Français et 75% des sympathisants UMP le pensent pour Nicolas Sarkozy, et respectivement 74% et 80% pour François Fillon. [...]

    AFP - Libé

    http://www.actionfrancaise.net/

  • Gollnisch à Villeneuve-Lès-Avignon, l’Europe dans tous ses états

    Gollnisch-villeneuve-les-avignon-1.jpgBruno Gollnisch présidait  ce  vendredi 30 juin  un dîner débat à Villeneuve-Lès-Avignon (Gard) sur le thème de l’Europe qui a réuni plus de 200 personnes. Une réunion  précédée d’une  conférence de presse à Nîmes couverte par de  nombreux médias, au cours de laquelle il a  apporté également son soutien aux listes FN qui seront en lice en 2014, en présence notamment de Julien Sanchez (photo),  Conseiller  régional et  délégué national FN, de Gilles Caïtoculi, Secrétaire départemental du Gard et tête de liste à Villeneuve-Lès-Avignon, du Colonel François Bonnieu,  ex conseiller  régional et ex conseiller municipal, de Yoann Gillet responsable de la première circonscription et membre du bureau départemental…  Au cours du dîner débat, le député européen  a tenu aussi à rendre hommage au vieux militant frontiste, essayiste et historien Lucien Ruty qui vient de nous quitter mais a aussi présenté la candidature  à Milhaud  d’Isabel Durand-Martin, commune où le FN est arrivé en tête lors des dernières consultations électorales.

     Le président de l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux (AEMN)  a pu mesurer l’intérêt, la curiosité, mais aussi la perplexité,  les inquiétudes bien légitimes  des sympathisants frontistes sur  Bruxelles et la place de la  France au sein de l’UE, puisqu’il a  répondu aux questions de l’assistance sur ce thème…jusqu’à une heure du matin !

     Bruno Gollnisch  a  notamment  rappelé l’indécence des politiciens français qui attaquent aujourd’hui le président de la Commission européenne, José  Manuel Barroso, alors que les élus  de l’UMP comme du PS ont voté  non seulement pour son investiture mais aussi pour  sa réinvestiture en souhaitant ainsi qu’il  fasse  deux mandats à la tête de la Commission ! Le Front National  lui,  a  au moins une totale pertinence  dans ses critiques de l’entité bruxelloise et de la   politique euromondialiste  menée par la Commission et  qui est soutenue, quoi qu’ils en disent, par tous les tartuffe des partis de l’Etablissement.

     Il est ainsi dans l’ordre des choses qu’un Alain Juppé écrive sur son blog que « L’UMP est désormais la seule force électorale de résistance au Front National  », que   « la responsabilité du combat »  contre le FN revient désormais à la droite atlanto-bruxelloise, notamment « pour éviter que le prochain Parlement européen ne soit dominé par des partis anti-européens ».

      « Le programme économique et social du FN (…) précipiterait la France dans la spirale du déclin », car il représente « la déconstruction pure et simple de l’Union européenne »; «  l’arrivée du FN au pouvoir serait une catastrophe pour la France », affirme encore l’ancien Premier ministre dont les états de service et les amis politiques ont pourtant tellement  contribué au déclin français dans tous les domaines…

     Alors que les adversaires  de l’Europe des patries libres  et des identités que  sont Juppé et ses amis  ont mis sur pied un golem bruxellois   qui aussi un échec économique retentissant,  c’est hier que la Croatie est devenue officiellement le 28e pays membre de l’Union européenne.  Le premier État à la  rejoindre  depuis l’adhésion, en 2007, de la Roumanie et de la Bulgarie. En janvier 2012,   66%  des seulement  43,58 % de Croates qui s’étaient déplacés,  avaient voté OUI    lors du référendum pour l’adhésion de leur pays à l’UE.

    gollnisch villeneuve  les avignon 3  La capitale croate, Zagreb, accueillait hier  pour la  circonstance les présidents de tous des pays des Balkans,   le président du Conseil européen Herman Van Rompuy et le   président de la Commission européenne José Manuel Barroso pour  assister à la Fête de l’adhésion….qui a été très largement boudée par les Croates.

     Malgré la propagande officielle, y compris (surtout) dans les médias européens et français,   les plans serrés dans les reportages télévisés  pour faire croire que la foule était au rendez-vous, les Croates qui voient  l’état de  la situation de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie, etc.,  croient de moins en moins à  l’Europe, au fur et à mesure que celle-ci s’enfonce dans le marasme.  L’Afp le rappelait, « La Croatie est en récession depuis 2009 et le chômage touche 20% des quelque 4,2 millions d’habitants( …).  En Croatie, le PIB est de 39% en dessous de la moyenne européenne, seules la Roumanie et la Bulgarie se plaçant derrière Zagreb, selon l’office des statistiques de l’UE. »

      Lors du vote concernant l’adhésion de la Croatie à l’Union européenne le 30 novembre 2011, Bruno Gollnisch mettait en garde dans l’hémicycle européen  les Croates sur une construction européenne qui « évolue (…) dangereusement vers un Etat supranational centralisé (…), imposant ses diktats ultralibéraux et mondialistes (…) l’œil plus rivé sur la satisfaction des marchés que sur le bien-être des hommes (…). »

     « Je comprends la valeur symbolique, pour le peuple croate, d’une adhésion à l’Union européenne. Mais je sais aussi que ce peuple déchantera rapidement. Les bénéfices qu’il en retirera seront bien moindres qu’espérés et les contraintes bien plus insupportables que prévues. Demandez aux peuples grec, irlandais, portugais, ce qu’ils en pensent aujourd’hui ! Je ne vends pas un billet à un ami pour qu’il embarque sur le Titanic ».

    Titanic qui a choisi sous l’impulsion de ses maîtres véritables de se livrer  au Grand marché transatlantique, dont on  nous dit aujourd’hui qu’il pourrait être remis en cause -il n’en sera rien bien sûr-, suite aux révélations de l’ancien consultant américain de  l’Agence nationale de sécurité (NSA), Edward Snowden.

     Documents à l’appui publiés  notamment par  l’hebdomadaire allemand Der Spiegel,  M. Snowden  affirme que les Etats-Unis ont mis sur pied un  programme d’espionnage visant les institutions de l’UE,  notamment les bureaux des négociateurs de ce Grand marché transatlantique,   et des millions de citoyens européens,  via le programme PRISM d’écoute des communications téléphoniques et sur internet.  Le  quotidien britannique The Guardian a affirmé hier  que la France, l’Italie et la Grèce figuraient parmi les 38 « cibles » surveillées par  la NSA.

      gollnisch villeneuve les avignon 2 Devant l’étendue de ses révélations embarrassantes,  tous les eurocrates ont  fait mine de tomber des nues et ont  réclamé des explications, à l’instar des commissaires européens  Michel Barnier, Karel De Gucht,  Viviane Reding. Le ministre  de la Justice, Christiane Taubira a évoqué  « un acte d’hostilité inqualifiable »;   le  ministre des  Affaires étrangères  Laurent Fabius a demandé des explications « dans les plus brefs délais ».

     La Direction nationale du renseignement américain (ODNI), qui coiffe  17 agences de renseignement  dont la NSA, a indiqué que les Etats-Unis « répondront de façon appropriée » à l’UE et à ses Etats membres par les canaux diplomatiques…

    Rappelons ce que  disait   Bruno Gollnisch sur ce programme PRISM  il y deux semaines –voir notre blog-  dans une déclaration écrite au Parlement européen,  qui relevait alors que « la quasi-absence de réaction de M. Barroso ou de Mme Ashton (suite aux révélation sur PRISM)  est navrante ».

    Un  programme PRISM, « une étape de plus dans le fichage généralisé de la population par les Services d’information américains », «aujourd’hui un véritable programme d’espionnage permettant la collecte de données privées d’utilisateurs de plateformes de grandes entreprises informatiques (…). Les agissements des autorités américaines, avec la complicité de grandes compagnies de ce pays, méritent une condamnation ferme de la part de la Commission, et une réaction immédiate visant à garantir aux Européens la protection de leurs données personnelles, ainsi d’ailleurs que la mise en œuvre d’un droit à l’oubli, et ce malgré les pressions des lobbyistes stipendiés. »

    Bref, là encore,  gardons nous d’attendre de cette  Europe bruxelloise  structurellement antinationale,  lâche, hypocrite, atlantisée et mondialisée,  toute réelle volonté de résister aux ingérences de Washington.

    http://www.gollnisch.com

  • Alain Juppé : « L’UMP a la responsabilité de mener le combat contre le FN »

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) - Dans un post publié hier sur son blog, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, considère que « la responsabilité du combat » contre le Front national revient désormais à son parti, notamment « pour éviter que le prochain Parlement européen ne soit dominé par des partis anti-européens ».

    Pour l’ancien premier ministre, les récents succès électoraux du parti dirigé par Marine Le Pen sont un signal d’alarme : « l’arrivée du FN au pouvoir serait une catastrophe pour la France ».

    Le « défi » est donc immense. Alain Juppé regrette ainsi la « dédiabolisation » d’un parti qu’il a toujours « combattu » et souligne qu’il « ne faut naturellement pas renoncer à rappeler l’incompatibilité de valeurs entre nous ».

    Jouant sur les peurs, « le programme du Front national précipiterait la France dans la spirale du déclin », le maire de Bordeaux semble ignorer que la France est déjà engagée depuis de nombreuses années dans cette « spirale », suite aux politiques désastreuses menées depuis plusieurs dizaines d’années par son propre parti, comme par la majorité socialiste.

    Se drapant dans une posture morale, le maire de Bordeaux oublie sa condamnation en 2004 pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt ». Il avait, selon le tribunal, « trompé la confiance du peuple souverain » !

    http://fr.novopress.info/

  • Ils ne sont pas seulement « tous pourris », c’est encore pire…

    Notre classe politique commence à s’inquiéter. Revenu de son Tour de France, le député MoDem Jean Lassalle a confessé avoir été terrorisé par la haine que les Français portent à leurs prétendus représentants. L’abstention et le résultat des élections législatives de Villeneuve-sur-Lot n’ont pas dû le rassurer.

    Désireux de conjurer cette lame de fond qui se traduit par une montée en puissance du Front national, dix députés de l’UMPS ont proposé, dans les colonnes du Nouvel Observateur, qu’il soit mis un terme aux privilèges des parlementaires afin que la confiance soit renouée entre le pays réel et la classe politique.

    Une telle proposition témoigne d’une profonde incompréhension des motifs de la juste colère du peuple français : si nos concitoyens éprouvent un profond ressentiment envers leur classe politique, ce n’est pas parce qu’elle dispose de privilèges, mais parce que, depuis maintenant au moins trois décennies, elle prend le cœur léger des décisions qui sont objectivement et de toute évidence contraires aux intérêts de la France. Richelieu et Mazarin se sont extrêmement enrichis lorsqu’ils avaient en main les rênes de la France. La postérité cependant ne songerait à le leur reprocher, leur politique ayant été bénéfique à notre pays. [...]

    Adrien Abauzit - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Etats-Unis et Europe : le poids politique du vote des immigrés

    WASHINGTON (NOVOpress) – Le Sénat américain vient d’approuver la réforme sur l’immigration voulue par Barack Obama, par 68 voix contre 32. Elle va ouvrir la voie, si la Chambre la soutient aussi, à la naturalisation de millions d’immigrés clandestins. Pour faire passer la pilule auprès de l’opinion publique, l’administration Obama promet plus de sécurité à la frontière avec le Mexique : 38 000 agents devront patrouiller le long de la frontière équipés d’un arsenal paramilitaire de surveillance dont des drones. Mais en 1986, l’administration Reagan avait procédé de la même façon : régularisation de trois millions d’immigrés, en promettant une fermeture hermétique de la frontière. Ce qui n’a jamais été le cas.

    Depuis Dakar (Sénégal), Barack Obama, s’est félicité du vote du Sénat : « Nous sommes une nation de lois et d’immigrants. Il faut juste que le Congrès finisse le travail ». Le président des Etats-Unis pousse à la roue car le vote latino est devenu déterminant à l’instar du vote musulman en faveur de François Hollande l’année dernière en France. Ainsi, en 2012, lors de l’élection présidentielle américaine, Mitt Romney a enregistré 44 points de retard sur Barack Obama chez les hispaniques. Ce jeu politicien risque d’aggraver l’insécurité multiraciale aux Etats-Unis et de provoquer d’innombrables drames humains. Comme en Europe à cause de la mondialisation.

    http://fr.novopress.info/

  • Ces socialistes qui votent Front national…

    « Aucun électeur de gauche n’a voté pour le Front national au second tour. » vient d’expliquer Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, au micro d’Europe 1. En voilà une analyse ! Et pertinente !

    On le sait maintenant, grâce à notre socialiste, les vingt-deux points gagnés par le jeune candidat frontiste entre les deux tours de l’élection législative de Villeneuve-sur-Lot sont tombés du ciel : l’œuvre du saint Esprit. Ils viennent d’où vous voulez, mais pas de gauche !

    Manquerait plus que ça… Vous imaginez un peu le traumatisme, les remises en question, les examens de conscience qui s’imposeraient alors ? Aussi, quitte à nier l’évidence, à inventer des raisonnements toujours plus tarabiscotés, à tordre les chiffres dans tous les sens, à appeler à la rescousse le ban et l’arrière-ban des commentateurs maison – le pertinent Nicolas Demorand en tête —, on le répète à satiété : l’électeur socialiste vote UMP au nom du « Front républicain », s’abstient à la rigueur mais jamais, ô grand jamais, ne se laisserait tenter par le vote FN. [...]

    Robert Ménard - La suite sur Boulevard Voltaire   http://www.actionfrancaise.net

  • Quo vadis Brasil ? Cui bono ?

    Les manifestations de ces deux dernières semaines à travers le Brésil posent non seulement la question du futur politique et même géopolitique du Brésil mais de notre attitude face à ces mobilisations de masse par les réseaux sociaux et la manière dont ils sont relayés par le mainstream.

    Ces manifestations posent aussi la question de la volatilité de pouvoirs que rien ne semble à priori ébranler, la question de la prévisibilité de ces mouvements c'est à dire de notre intelligence politique de l'instant présent. Si de nombreux "experts" font des analyses fort savantes post-mortem de ces évènements, beaucoup de ces doctes penseurs étaient silencieux il ya seulement moins d'un mois. Ne voulant pas jouer aux pythies ni aux médecins légistes je m'attarderais dans cet article juste à dissiper quelques malentendus véhiculés par les media Français et internationaux à propos de ces manifestations qui continuent au Brésil.

    Tout a commencé par une revendication début juin 2013 concernant l'augmentation du prix des transports urbains, plus particulièrement dans la ville de São Paulo. Cette revendication était portée par un mouvement né dans la foulée du Forum altermondialiste de Porto-Alegre de 2005 , le Mouvement Passe Livre ou Mouvement pour la gratuité des transports . La base sociologique de ce mouvement était la fraction la moins riche de la classe moyenne que les deux administrations Lula da Silva ont sorti de la pauvreté ces dix dernières années. Il s'agissait aussi principalement d'étudiants issus de familles habitant des banlieues, la spéculation immobilière de ces dix dernières années ayant contribué à la boboïsation - la " gentrification " - des centres urbains. Une réponse maladroite et disproportionné de la Policia Militar le 13 juin a vite contribué à la radicalisation du mouvement.

    Mais celui-ci a vite perdu de sa virginité politique pour devenir l'objet de récupérations par une classe - la classe moyenne (supérieure ) - et par l'opposition parlementaire et même extra-parlementaire à la coalition gouvernementale. C'est uniquement à partir de cet instant qu'il fut relayé et encouragé par ce que l'on appelle au Brésil la PiG - Partido da Imprensa Golpista ou le Parti de la presse de coup d'état. Celle-ci regroupe des media télévisuels comme Rede Globo et des journaux comme Veja. C'est à travers de leurs regards que le mainstream global a focalisé son attention sur les manifestations Brésiliennes et a ensuite propagé cette image réductrice des manifestations Brésiliennes en évitant soigneusement toute étude sociologique.

    Si le mouvement Passe Livre était " sincère " dans ses revendications pour la suppression de l'augmentation des transports urbains comme le reconnaissent des agents de la Policia Militar de Sao-Paulo infiltrés dans les comités d'organisation, il n'en reste pas moins que la nature même de ce mouvement qui n'a pas de hiérarchie a favorisé sa récupération et redirection par des organisations beaucoup moins "pures".

    Ce sont d'abord les partis de l'opposition à la coalition gouvernementale qui ont déversé leur électorat dans les manifestations : la classe moyenne supérieure blanche et urbaine des grandes capitales comme Sao-Paulo, Belo-Horizonte,Porto-Alegre ... Ce sont les media de la PiG qui , après avoir dénigré le mouvement, ont appelé les Brésiliens de cette classe moyenne à descendre dans la rue. Ce sont ces media qui relayé les nouveaux mots d'ordre des manifestants quand ils ne les ont pas forgés !

    Cette classe moyenne supérieure est essentiellement constituée de professions libérales, de "communiquants" , de "créatifs",... Elle n'utilise pas les transports en commun, se soigne dans le secteur privé et envoie ses enfants dans des institutions privées du jardin d'enfance au secondaire. Cette classe moyenne supérieure n'a jamais accepté les changements politiques et socio-économiques survenus au Brésil depuis l'accession au pouvoir du PT - le Parti des Travailleurs - et considère chaque avancé sociale comme une spoliation qu'elle est obligé de financer par l'impôt. Une loi votée début avril 2013 a ainsi accordé des droits sans précédent à prés de 8% de la population active Brésilienne soit 7 millions de personnes : les employé(e)s domestiques. Les objectifs politiques de ce groupe social sont clairs : il s'agit ni plus ni moins que de créer les conditions pour que la Présidente Dilma Rousseff renonce à terminer son mandat ou qu'une procédure d' empêchement soit mise en place contre elle par les parlementaires.

    Cette récupération de "droite" a eu aussi son pendant de "gauche". Des rapports de la Policia Militar ont montré que des militants du PSOL - Partido Socialismo e Liberdade - agissant en "électrons libres" ont recruté des élèments marginaux comme des punks pour provoquer des incidents violents avec les forces de maintien de l'ordre et les engager dans la répression. Le PSOL est une dissidence "front de gauche" du Parti des Travailleurs qui se distingue par un activisme anti-gouvernemental compulsif. Il s'est ainsi associè au mouvement contre la construction de l'usine hydroélectrique de Belo-Monte. Dans ce mouvement les services de renseignement Brésilien - ABIN - Agência Brasileira de Inteligência - ont montré la présence dans le financement des organisations qui s'opposent à la construction du barrage d'entités financées par des puissances étrangères. Le PSOL est aussi le principal vecteur politique du lobby LGBT au Brésil , allant jusqu'à réclamer la prise en charge par l'état des opérations de changement de sexe et la reconnaissance de la transsexualité. Ce lobby a manifesté ces derniers jours pour réclamer la suppression du projet de loi de " cura gay " - traitement gay. Il s'agit d'un projet mettant en place un traitements psychologiques en vue de soigner l'homosexualité.

    Il faut signaler aussi ici la militante, la passionaria hystérique, écologiste Marina Silva. Cette ex-ministre de l'environnement PT en rupture de banc parcourt le Brésil, rencontre les oligarchies financières régionales pour financer sa candidature aux élections présidentielles de 2014 tout en surfant sur la vague de contestation qu'elle appuie de manière régulière dans des interviews.

    Dans cette "foire à l'indignation" que sont devenues les manifestations au Brésil on rencontre des revendications aussi variées que la lutte contre la corruption, la mise en place d'une commission d'enquête sur les conditions d'attribution des marchés des infrastructures sportives de la Coupe des Confédérations et de la Coupe du Monde , l'amélioration des services publics mais aussi la suppression de la "cura gay", l'arrêt de projets infrastructurels comme le barrage de Belo-Monte, la reconnaissance de droits pour les Amérindiens,... Ce mouvement qui dénonce les partis politiques de l'établissement provoque immédiatement un élan de sympathie.

    Cependant, comme le souligne le chercheur Brésilien Emile Sader ce mouvement est multiforme et complexe et ne peut être exalté de manière acritique. ll faut ainsi éviter le réflexe Pavlovien, vertébro-rachidien même, d'une partie de la gauche Française qui s'extasie pour tout ce qui est un peu exotique [Maghrébin , Arabe, Turc, Russe, Brésilien,...] qui descend dans la rue pour crier mais aussi pour casser.

    Au delà de la question "Quo vadis Brasil ?" - Ou vas tu Brésil ? - la question qu'il faut immédiatement se poser est "Cui bono ?". A qui profite ce mouvement ?

    Daniel Besson     http://www.voxnr.com

  • Ils n’ont pas les bons outils

    Le Monde.fr  publiait hier un  article consacré au désarroi du PS devant la montée du FN, illustrée par la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot. Précédemment  le quotidien de référence relevait que   «  L’idée même du front républicain a explosé ». « Nombre de socialistes le (remettent) en question, à l’instar de Razzy Hammadi (député de Seine-Saint-Denis) qui (questionne) son automaticité et se demande) s’il ne pourrait pas devenir contre productif en nourrissant le discours UMPS, tous pareils du Front National. » Pour Jean-Luc Mélenchon, « le front républicain est mort et ne résiste plus à la stratégie de dédiabolisation du FN. C’est une escroquerie qui sert  à  obliger les gens à faire des choses qu’ils n’ont pas envie de faire ».

     Bref, cette nouvelle déculotté de la gauche dimanche dernier est révélatrice «du fossé qui se creuse entre l’électorat populaire et le PS ». Et cet article de citer encore  Razzy Hammadi : «Il est temps que la direction se saisisse au plus vite du sujet. La psychanalyse nous apprend qu’il n’y a rien de bon à refouler une réalité douloureuse»

     En fait de réalité douloureuse, le PS ne veut pas comprendre ou admettre , et ce déni est partagé par une très large partie de leurs amis  technos-copains de  promotion de l’UMP, que c’est le projet global euromondialiste et immigrationniste qui est rejeté par  les classes populaires et les Français.

     Projet qui a fait la preuve de sa nocivité, dont François Hollande na pas voulu  se démarquer depuis douze mois et  qui génère  non seulement la destruction de notre identité et souveraineté nationales,  mais aussi une  paupérisation économique et sociale  accélérée.

     Bien sûr,  l’incapacité de l’UMP puis maintenant du PS à enrayer la spirale du chômage est largement responsable e de cette désaffection des Français. Or, tous les organismes et économistes s’accordent pour  dire que  le nombre des demandeurs d’emploi va inexorablement continuer de croître dans les mois à venir.

    Et ce, malgré les tours de passe-passe de M. Hollande et du gouvernement Ayrault,  les combines poudre aux yeux pour dégonfler les statistiques du Pôle emploi. Le Bulletin d’André Noël relève pertinemment que si  500 000 « emplois d’avenir  étaient prévus sur cinq ans, « Cent mille étaient prévus pour l’année en cours. A l’heure où nous écrivons, il y en a 33.000 de conclus ; nous sommes à mi-parcours, ils devraient être 50.000. »

      « Quid des contrats de génération ? Malgré la prime de 4.000 euros touchée par l’employeur qui recrute un jeune en CDI couplé avec le maintien dans l’emploi d’un senior, ils ne décollent pas. Pour une raison simple : les entreprises gèlent les embauches car la consommation, donc la production, stagne.  Le pouvoir visait 80.000 contrats pour cette seule année. Or, s’il y en a 20.000, ce sera un exploit ! »

      «Le pacte de compétitivité ? S’il produit des effets positifs, ce ne sera, au mieux, que courant 2014, le Conseil constitutionnel venant juste de le valider. D’autant que c’est une véritable usine à gaz.»

     « Au demeurant, les outils de sa boîte miraculeuse, même s’ils produisaient leur effet maximal, ne seraient pas en mesure de porter remède à un chômage de masse de 3.300.000 travailleurs privés d’emploi. Mais l’important pour prétendre que l’engagement présidentiel est tenu, ce ne sera pas de résorber réellement le chômage – rappelons-le – c’est simplement qu’il recule, ne serait-ce qu’un petit peu. »

     Cette incapacité du PS à mener plus globalement les réformes nécessaires a été pointé par le  PDG d’AXA,  Henri de Castries, dans un entretien au Daily Telegraph (3 juin 2013), relayé par  Faits & Documents et le site Polemia. M de Castries  estime que « la situation économique en France est pire qu’en Grande-Bretagne dans les années 1970 (…).  Remarquant que 56% de la richesse nationale est accaparée par les dépenses publiques de l’Etat, il note que ce pourcentage est de 10 points supérieur à la moyenne des pays de la zone euro.»

     Le PDG d’AXA poursuit :  « Ces 200 milliards d’euros (NDA : soit ces 10 points de plus) sont pris par l’Etat à des gens qui savent comment faire de l’argent, créer des emplois, favoriser la croissance et réaliser des bénéfices. La manière dont cet argent utilisé par l’Etat ne représente pas nécessairement un bon retour sur investissement. »   Il relève aussi que « La question pour la France n’est pas tant de réduire son déficit que ses dépenses publiques» […]  et à à l’instar de Bruno Gollnisch que  «Le code du travail français a 3.650 pages et il s’en ajoute 200 par an. La Suisse a un code de 70 pages et je ne pense pas que la Suisse ait une économie moins efficace. »

     Confédération helvétique qui par la grâce de la démocratie directe, du  référendum d‘initiative populaire, sait aussi juguler et limiter drastiquement  les flux migratoires et les coûts générés par ceux-ci. Ce n’est pas le cas en France, comme chacun le sait.

     Polemia  vient ainsi de mettre en lumière de nouveaux travaux sur l’impact de l’immigration massive sur notre économie, que l’on doit à André Posokhow  auditeur consultant, diplômé d’expertise comptable.

     Celui-ci «  prend en compte l’ensemble des recettes fiscales et sociales  dues à l’immigration, par souci de cohérence il réimpute aussi à l’immigration un coût moyen des  services publics auxquels les immigrés et descendants d’immigrés accèdent proportionnellement aux autres résidents »

     «  Le rapport prend aussi en compte, en dépenses comme en recette les collectivités territoriales  il aboutit au chiffre de 84 milliards d’euros, l’équivalent du déficit public . Ce chiffre, plus élevé que celui d’autres études, s’explique par le caractère global de cette étude.  André Posokhow  prend en compte les secteurs où il y a clairement  des surcoûts liés à l’immigration ; la police et la justice par exemple » – rapport consultable dans son sur le site de Polemia.

     Bruno Gollnisch l’affirme, la France ne sortira pas du marasme potentiellement mortel dans lequel elle est plongée avec la boîte à outils socialiste et les rustines de l’UMP. Et ça, oui, effectivement, les Français commencent à la comprendre massivement.

    http://www.gollnisch.com

  • Requiem pour l’Amérique

    Si l’on additionne les Latinos, les Afro-américains, les homosexuels, les pauvres, les assortis, les avorteuses, les intellectuels tordus, les pourrisseurs, les idiots blancs utiles… on peut se demander pourquoi le score d’Obama n’a pas été plus élevé.
    L’Amérique de notre enfance est morte : celle des cow boys, des westerns, des rodéos, de John Wayne, de la conquête de l’ouest. Ce pays qui fascinait et énervait à la fois a été construit par les Européens (Anglais, Irlandais, Allemands, Scandinaves, italiens…).
    Romney qui avait quand même un physique de coq boy (bonne taille, bonnes épaules) a été battu par le vote communautariste.
    Certes présenter un mormon et non un WASP faisait un peu tristounet ( ne pas boire ni fumer, ni prendre de café ou de thé)! .
    Des imbéciles ont vu dans l’élection d’Obama la victoire de la démocratie, alors que nous avons eu affaire au triomphe du communautarisme, jamais le vote n’a été aussi racial.
    Le président sortant lui même a sans cesse appelé à la mobilisation des minorités raciales. la première fois on pouvait encore penser que le corps électoral donnait sa chance à un métis pour se réconcilier avec la minorité noire. Cette fois-ci sa réélection a été fondée sur la démographie raciale du pays. On a assassiné une deuxième fois le cow boy Malboro.
    Les vieux mâles blancs grognons vont disparaître, il ne restera plus qu’un grouillement d’habitants de toutes les races venus profiter d’un pays où l’on pourra être assisté comme en Europe.
    Obama n’est pas devenu le président des États-Unis d’Amérique, il est devenu le président d’un pays qui n’est plus les États-Unis d’Amérique.
    En plus pour être politiquement correct et ne pas être inquiété, il faudra sans cesse dire qu’Obama est brillant et que sa femme est la plus belle.
    Comme le disait Robert Barthes, le fascisme, ce n’est pas d’empêcher de dire mais d’obliger à dire.
    Patrice gros-Suaudeau