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élections - Page 725

  • 2014: NKM ne sera pas élue maire de Paris

    Alors que 12,5 millions d’élèves font aujourd’hui leur rentrée des classes,  un sondage CSA pour RTL confirme que  les Français sont de plus en plus amères devant la dégradation de la qualité de l’enseignement en France, un indicateur parmi d’autres du déclin de notre pays.  58% des sondés  ne la jugent pas satisfaisante, en tête desquels  les plus âgés, les catégories populaires, les ouvriers, et les sympathisants de droite sont les plus nombreux. Là aussi, là encore, l’immigration de peuplement, la babélisation des établissements, la baisse de niveau  et les tensions qu’elle génère,  est pointée du doigt par les Français. Yves-Marie Cann, de l’institut CSA, l’a relevé implicitement au micro de RTL, réagissant à un autre résultat de cette enquête selon lequel là aussi 6 personnes sur 10  estiment que les professeurs n’ont pas les outils pour accomplir leurs missions, ne sont pas  assez bien formés.  M. Cann explique  que «  Du point de vue des Français, les professeurs aujourd’hui ne sont pas bien formés pour affronter des événements du type conflits entre les élèves ou même conflits entre les élèves et les enseignants sur des sujets comme la religion »…Qu’en termes choisis ces choses là sont dites…

     Pas bien formée pour affronter la gauche et représenter le peuple de droite : telle est aussi le problème de   Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris pour les municipales,  qui tente de  porter la contradiction à  sa principale adversaire, la socialiste Anne Hidalgo.

     Pourtant, une lecture superficielle du dernier sondage Ifop pour le JDD publié en fin de semaine pourrait faire croire que NKM a réduit considérablement l’écart avec Mme Hidalgo, laquelle obtiendrait 36,5% des voix contre 35% pour la candidate de l’UMP au premier tour.  Dans la perspective d’un second tour qui opposerait les deux femmes, la socialiste l’emporterait par 52,5% des voix contre 47,5%.

     Petite parenthèse, rappelons la singularité des municipales dans la capitale  où comme à Lyon et Marseille, les électeurs votent par arrondissement. Ce sont les conseillers de Paris, désignés par les  scrutins par arrondissement, qui élisent le maire. Ainsi  un candidat minoritaire en voix, comme le fut Bertrand Delanoë en 2001,  peut très bien se retrouver élu maire  de Paris, s’il s’impose dans des arrondissements décisifs qui permettent « d’empocher » les suffrages de beaucoup de conseillers de Paris ;  ce fut le cas il y a douze ans  avec la victoire de la gauche dans le 12ème arrondissement.

     Mais l’enseignement le plus intéressant de cette enquête Ifop, est bien la montée très sensible des intentions de vote en faveur du Front National et de son candidat Me Wallerand de Saint-Just, Trésorier du FN et membre de son Bureau Exécutif.

     Il progresse de  trois points par rapport au  sondage de ce même institut en date de juin dernier. Et s’impose ainsi comme la troisième force politique dans la capitale devant l’européiste du  MoDem,  Marielle de Sarnez (6,5%), le délicat Ian Brossat du Front de Gauche de (6%), l’écolo-gauchiste Christophe Najdovski (6%) et le représentant de l’UDI  de Jean-Louis Borloo, Christian Saint-Etienne (3%).

     Or comme le note aussi  Le Parisien, «  Dans certains arrondissements de l’ouest parisien, comme le 16e ou le 15e, le FN enregistre des intentions de vote supérieures à 10%. Si de tels chiffres se traduisaient dans les urnes, voire s’amplifiaient, des triangulaires pourraient avoir lieu dans quelques arrondissements. Un tel scénario pourrait avoir une influence sur la tonalité de la campagne municipale. Alors que Nathalie Kosciusko-Morizet préfère plutôt élargir son discours au centre, convaincre les électeurs frontistes pourrait s’avérer décisif dans la quête de la mairie de Paris. »

     Paniqué par cette percée du vote national dans la capitale, dans laquelle le précédent trésorier du FN, Jean-Pierre Reveau,  fut  Conseiller de Paris de 1995 à 2001, le camp NKM ressort les vieilles ficelles. A l’instar du Porte-parole de Nathalie Kosciusko-Morizet pour les municipales de 2014, le Conseiller de Paris et Conseiller régional Pierre-Yves Bournazel. Il affirme dans le JDD que la bobo NKM et ses communicants  vont tenter de contrer le FN en « (faisant) d’ailleurs bientôt des propositions très fortes sur la sécurité » (sic) et en affirmant que « seule NKM peut battre Hidalgo à Paris »,  qu’ «il est évident que la montée du FN fait le jeu de la gauche ». Le bla-bla habituel.

     Toujours dans le JDD, Wallerand de Saint-Just note plus justement que cette percée du  FN dans la capitale se fait au nom des mêmes raisons que dans le  reste du pays (insécurité, immigration, fiscalisme confiscatoire…).

    Sachant précise-t-il,  qu’«à Paris, il y a deux grandes catégories d’électeurs pour le FN. L’électorat populaire et les classes moyennes, et toute une frange bourgeoise qui a des craintes et qui ne se reconnaît plus dans l’UMP et encore moins dans sa candidate, Nathalie Kosciusko-Morizet  (…). NKM a peut-être beaucoup de qualités mais je ne pense pas qu’elle soit la candidate idoine à l’heure actuelle contre Anne Hidalgo. Marine Le Pen a parlé de sœur jumelles, c’est vrai !».

     « NKM a commis l’erreur de traiter les responsables du FN comme des moins que rien et de refuser de leur parler. Elle a même écrit un bouquin pour le dire. C’est un peu insulter l’avenir » constate Wallerand qui fait référence au petit livre, (dans tous les  sens du terme), commis par NKM avant la présidentielle, « Le Front antinational ».

      Comme dans une réunion du PS ou du Front de Gauche, NKM ânonnait dans celui-ci que  « le FN est une menace  pour nous, pour nos enfants », qu’il  a «toujours défendu des thèses xénophobes et populistes, à commencer par « la préférence nationale », que «  Marine Le Pen est , un mensonge ». « Le FN peut bien se cacher, se masquer, prendre les traits avenants d’un sourire, d’une blondeur, d’un prénom », « le vote FN tient du suicide politique », « le Front National refuse la République ».

     Dans cet opuscule, Mme Kosciusko-Morizet expliquait aussi qu’elle voulait «protéger le modèle familial et social traditionnel»,  la famille « ciment de notre société », son  refus « de céder de manière béate à toutes les nouveautés »….Pourtant,  on s’en souviendra, elle   a refusé de voter contre le mariage et l’adoption pour les couples  homosexuel, « avancée sociétale » rejetée  par  les électeurs traditionnels de l’UMP à Paris  qui ont défilé en masse aux côtés des sympathisants du FN contre la loi Taubira.

     Nathalie Kosciusko-Morizet  note Bruno Gollnisch se situe dans  la pire tradition chiraquienne du « cordon sanitaire » contre l’opposition nationale. Elle a appelé plusieurs fois à l’établissement d’un front ripoublicain, c’est-à-dire au vote PS pour faire barrage au FN.

     Il est évident que les électeurs de la droite de conviction ne pourront pas voter  au premier tour  des municipales pour cette adversaire acharnée des défenseurs de notre identité et souveraineté nationales, des valeurs traditionnelles de notre civilisation. Et les électeurs nationaux  n’auront aucune raison légitime de le faire en cas de présence éventuelle  de cette dernière face à sa « sœur-jumelle » du PS au second tour. NKM  ne sera pas  élue maire de Paris.

    http://www.gollnisch.com/2013/09/03/2014nkm-sera-pas-elue-maire-paris/

  • François Hollande et les pleins pouvoirs, par Manuel GOMEZ

    Il est nécessaire de rappeler que la constitution de la Vème République fut mise en place par De Gaulle en 1958  dans l’objectif unique d’obtenir les pleins pouvoirs. Je ne voudrais pas faire injure à François Hollande en lui faisant remarquer humblement qu’il n’est pas De Gaulle et qu’il n’a pas encore obtenu les pleins pouvoirs offerts par l’article 16.
    Alors sommes-nous une démocratie citoyenne ?...
    NON !... Car notre constitution donne le pouvoir au Président de la République de prendre certaines décisions sans en référer aux parlementaires que « nous » avons élus.
    Ainsi notre Président peut déclarer une guerre, envoyer notre armée guerroyer partout dans le monde, sans avoir à demander l’aval du parlement et de l’en informer que trois jours plus tard… peut-être trois jours trop tard ! Ce que ne fait pas l’Angleterre et ce que les États-Unis se refusent à faire.
    Il est temps de réformer notre constitution, il y a même urgence, afin d’éviter qu’un jour un malade, un dépressif, un fou, n’appuie sur le bouton rouge sans prévenir personne.
    Je ne luis fais pas l’injure non plus de le considérer comme aussi machiavélique et fourbe que ne l’était le « général » !
    E Il s’est lui-même défini comme un président « normal » mais comme depuis son élection il imite quotidiennement l’ex-président « anormal », je ne voudrais pas qu’il considère comme nécessaire de l’imiter en intervenant en Syrie comme Sarkozy l’a fait en Libye.
    Car le résultat risque d’être le même… sinon pire !
    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/francois-hollande-et-les-pleins.html

  • Grenoble : 28 septembre 2013 Grande réunion nationaliste à l’appel du CLAN

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  • Melenchon, piège à cons...

    Bien sur, la carte électorale du Front de gauche recoupe – pas totalement d'ailleurs – celle du parti communiste à l’époque où ce dernier existait encore. Pour autant, d’un point de vue sociologique, la différence est radicale. Là où le parti communiste ratissait côté intellectuel (1) et ouvrier, le Front de gauche se voit méprisé par les premiers comme par les seconds. On peut alors sourire lorsque Jean-Luc Melenchon se réclame du peuple ou des milieux populaires. Encore plus choquants, les ouvriers ont maintenant déserté la gauche pour rejoindre le Front National. On ne répétera jamais assez que l’homme de gauche qui émigre vers le camp patriotique n’a nullement le sentiment - à juste titre - de s’être converti ou rallié à la droite qui reste à ses yeux l’ennemi de toujours. En ce sens, la stratégie du Front National, résumée par le slogan « ni droite, ni gauche » est la bonne : elle permet progressivement de rallier au camp patriotique les déçus des deux hémiplégies.
    L’expérience que j’ai des hommes me conduit à me méfier des radicaux autoproclamés qui pratiquent la surenchère verbale, utilisant bien volontiers des superlatifs. Tel est justement le cas de Jean-Luc Melenchon dont les déclarations semblent faire accroire qu’il est radical. Rappelons qu’il fut appelé lors d’un nouveau gouvernement Jospin, peu de temps avant la présidentielle de 2002, ce afin probablement de montrer un ancrage à gauche. Rappelons aux plus jeunes que la période Jospin (1997/2002) fut autrement plus libérale – entendez capitaliste – que celle qui précéda de 1993 à 1997 via les gouvernements Balladur et Juppé. Et face à la politique capitaliste mené par Jospin et ses affidés, Jean-Luc Melenchon de se faire, à l’époque, carpette et rampant.
    D’un point de vue idéologique on pourrait croire que Jean-Luc Melenchon incarne la gauche nationale et républicaine. C’est un peu le message qu’il veut faire passer. Remarquons que l’homme reste emprunt de ses origines trotskistes, internationalistes et dissolvantes. S’il était vraiment républicain comme il l’affirme, il n’eut pas autant soutenu le mariage homosexuel qui est d’essence communautariste donc anti-républicain. Il y a aussi chez lui un côté gôche cucul, donneuse de leçons qui pue les médisances des conversations des sacristies, dont il prétend bien malhonnêtement être l’opposant radical. Peut être souhaite t-il tout simplement flatter dans le sens du poil son électorat – encore une fois pas ouvrier – qui se la joue intello, tout en maniant taille-crayons et trombones : n’est pas tout le monde capable de porter sur le dos un sac de ciment de trente kilos sur une échelle en gravissant ainsi une dizaine de mètres… Encore une fois, les éternels défenseurs du prolétariat, eux-mêmes non prolétaires et ne voulant absolument pas l’être: « Faut vous dire Monsieur, que chez ces gens là… » (2).
    On sait les bisbilles récentes entre Melenchon et les communistes orthodoxes du défunt Pc« f ». Ces derniers dépendent des socialistes pour obtenir des élus dans le cadre des prochaines municipales. C’est ainsi que ceux qui se réclament de Marx et de Lénine – excusez du peu – en sont maintenant à sucer les thuriféraires du « grand capital ». Dans les faits, la gauche profonde et réelle, autoproclamée comme telle, est la négation même de la gauche et de son passé. Les communistes aujourd’hui, trahissent tout autant que l’a fait Melenchon lorsqu’il fit partie du gouvernement Jospin : « qui se ressemble s’assemble» … A gauche, rien de nouveau, et nul espoir pour « les damnés de la terre ». Après tout, c’est peut être très bien ainsi, et il existe donc pour reprendre une expression chère à nos milieux, « un partage des eaux ». Cela ne signifie pas que le Front de gauche ne va pas bénéficier du dégoût d’électeurs de gauche écoeurés par la politique menée par Hollande et Ayrault qui est capitaliste. Mais quelque part le réservoir de gauche est maintenant percé et une partie importante de son contenu s’écoulera vers le Front National :
    « As sure as the rivers reach the seas »… (3)

    Childéric Fonteney http://www.voxnr.com/cc/politique/EFZZAyFkFykPbahpXF.shtml

    Notes :

    (1) L’opium des intellectuels – Raymond Aron
    (2) Jacques Brel
    (3) Gary Moore – over the hills and far away

  • Le droit de vote des immigrés, l'arbre qui cache la forêt des naturalisations

    C’est ce jeudi 8 décembre que le projet de loi sur le droit de vote des immigrés sera examiné — et sans doute voté — au Sénat par la nouvelle majorité socialiste. Avec d’autant plus d’enthousiasme que 61% des Français (soit 6% de plus par rapport à un précédent sondage, réalisé en janvier 2010) y seraient favorables selon une enquête BVA publiée le 28 novembre par Le Parisien. Le quotidien populaire note avec satisfaction que « l’acceptation du droit de vote des étrangers a tout particulièrement augmenté auprès des sympathisants de droite (+ 15 points), même si ceux-ci y restent majoritairement opposés ». Sans surprise, les électeurs du Front national y sont ainsi hostiles à 61% cependant que 58% des sympathisants du Nouveau Centre d’Hervé Morin seraient au contraire prêts à partager leur isoloir avec des étrangers.

    Du moins, selon BVA. Comme tous ses homologues sondagiques, cet organisme observe en effet une certaine rigueur en matière politique car les chiffres des enquêtes d’opinion doivent correspondre peu ou prou à ceux qui sortiront des urnes sous peine pour les instituts spécialisés de perdre toute crédibilité, mais se montre beaucoup plus laxiste quand il s’agit des questions de société, aucune sanction n’étant alors à craindre.

    Faux problème et gadget électoral

    1981-2011, voici donc trente ans que, d’élection en élection, resurgit le spectre du droit de vote aux élections locales des étrangers en situation régulière. Une mesure, allèguent ses partisans, déjà en vigueur dans plusieurs pays européens (Suède, Danemark ou encore Pays-Bas) dans lesquels, soutiennent ces bons apôtres, elle n’aurait apporté aucun bouleversement. Pourtant, un Marocain est devenu maire de Rotterdam, l’un des principaux ports européens, et tout indique que cette mesure aboutirait également chez nous, vu la concentration de certaines communautés, à  faire tomber dans l’escarcelle d’édiles musulmans, voire islamistes, une bonne partie des communes de la Seine-Saint-Denis, des villes du Nord comme Roubaix et plusieurs arrondissements marseillais. Pas moins !

    Le problème est donc très sérieux ; ce droit de vote démesurément élargi — dans le même temps où les autochtones se voient systématiquement retirer peu à peu tous leurs droits spécifiques, en raison de l’inique mise hors-la-loi de la préférence nationale — est pourtant un faux problème, ce qui ne l’empêche pas d’être régulièrement agité par des politiciens en mal de victoire.

    • à gauche, (où Mitterrand se garda bien d’inclure cette sensationnelle nouveauté dans la Constitution bien que les 110 Propositions du PS lui en aient fait obligation) parce que cela permet de se montrer « fidèle à sa mission humaniste » et ouvert aux (prétendus) exclus ;
    • à droite, parce qu’agiter ce chiffon rouge permet de rallier à son panache tricolore le bon peuple resté national et français toujours.

    Ainsi Nicolas Sarkozy qui, en 2005, dans une tribune du Monde, se disait, « sur la base de la réciprocité », favorable au vote des étrangers vivant depuis cinq ans sur notre territoire, affirmait solennellement le 23 novembre 2011 devant quelque trois mille maires réunis en congrès que « le droit de voter et le droit d’être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française ».

    2 millions de néo-Français de plus en 14 ans !

    Mais c’est justement en cela que le droit de vote des immigrés aux élections locales est un faux problème et un gadget électoral. Car, n’en déplaise à l’UMP et à M. Sarkozy lui-même, la nationalité française est bradée, avec plus de deux millions de néo-Français créés entre 1995 et 2009. Le chiffre a bondi, sous les deux dernières présidences, de 95.410 naturalisés en 1995 à 133.479 en 2009, avec un pic de 165.140 en 2004 ; M. Sarkozy était alors ministre de l’Intérieur.

    Or, ces 2 millions de néo-Français, très majoritairement originaires d’Afrique (62,7 % de l’ensemble, dont 41,2% de Maghrébins) et parents de millions d’enfants bientôt inscrits automatiquement sur les listes électorales, non seulement votent à toutes les élections, mais se font élire — ou nommer — aux postes les plus prestigieux. Ainsi, parmi quantité d’autres, on trouve les députés européens Fodé Sylla et Alina Boumedienne-Thierry ou la nouvelle vice-présidente du Sénat, l’Algérienne Bariza Khiari qui, depuis son arrivée au Palais du Luxembourg en 2004, a multiplié les propositions de lois favorables à ses congénères, par exemple pour leur faciliter l’accès aux professions libérales ou privées encore réglementées.

    Et des ministres, parlons-en :

    • le Togolais mitterrandien Kofi Yamgnane (plus tard candidat à la présidentielle dans son pays d’origine, ce qui en dit long sur son intégration !) ;
    • la Sénégalaise également socialiste puis sarkozyste Rama Yadé ;
    • l’Algéro-Marocaine Rachida Dati, titulaire de surcroît d’un ministère régalien, celui de la Justice ;
    • mieux ou pis encore : parmi les candidats déclarés à la présidentielle 2012 figurent deux naturalisés, le Béninois Patrick Lozès, président (en délicatesse avec la justice pour détournement de subventions publiques) du Conseil Représentatif des Associations Noires de France et dont le slogan « Ne votez plus blanc » s’adresse explicitement aux allochtones; et bien sûr la Norvégienne Eva Joly dont le conseiller très spécial Serge Coronado, fils de réfugiés chiliens anti-Pinochet, n’est français que depuis 1994.

    Paris, ville ouverte aux étrangers

    Or, répétons-le, ce mouvement-là si lourd de conséquences n’a cessé de s’accélérer sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Ce qui lui valait en 2009 les éloges du site marocain yabiladi.com : alors que « le Royaume-Uni et l'Allemagne ont diminué l'octroi de nationalités à hauteur de -21% et -16% respectivement (…) la France est le pays européen où le plus d'étrangers ont été naturalisés en 2008 : 137.000, contre 129.000 au Royaume-Uni et 94.000 en Allemagne », le Maroc arrivant « en tête des pays d'origine des nouveaux nationaux ». D’où le satisfecit, dont on se passerait bien, accordé par le site chérifien : « En termes absolus, la France est bien le pays le plus ouvert sur le plan des naturalisations », avec « 2,1 naturalisations sur 1000 citoyens ».

    « Les naturalisations explosent à Paris », titrait de son côté le quotidien Aujourd’hui en France le 3 mai 2010 en précisant que, grâce à « la récente simplification des démarches », le nombre des étrangers naturalisés français, 4000 au cours du seul premier trimestre 2010, « a doublé dans la capitale par rapport au premier trimestre 2009 ». Résultat, selon la préfecture de police de Paris, dans la seule capitale, « environ 16.000 ressortissants étrangers pourraient acquérir la nationalité française d'ici à la fin de l'année, soit une augmentation de 52% par rapport à l'année dernière ».

    Substitution de population, substitution d'électorat

    Cinquante-deux pour cent d'augmentation, voilà qui va changer toute la donne raciale, sociologique et politique dans la ville dont on chantait naguère « Paris, c’est une blonde » ! Et la cadence n’a pas fléchi depuis, la France ayant délivré en 2010 près de 200.000 autorisations de long séjour — une croissance de 9,7% par rapport à 2009 bien que l'immigration de travail n’ait quant à elle progressé que de 1,8% — dont les heureux bénéficiaires ont vocation à être naturalisés au plus vite.

    Ainsi s’opère en douce, sans que le citoyen ordinaire s’en doute puisque chaque préfecture fait sa petite cuisine sur son petit réchaud et qu’on ne dispose plus de chiffres globaux mais uniquement de données départementales, beaucoup plus difficiles à obtenir et à additionner, ce qu’il faut bien appeler une substitution de population, et donc d’électorat. Ainsi donc il n'est plus besoin pour ce faire de modifier la Constitution par voie de référendum, avec tous les aléas qu’une telle opération comporte. Qu’on se souvienne du « non » de mai 2005 au projet de nouvelle Constitution qu’avaient pourtant plébiscité sondés et partis politiques !

    Claude Lorne , 2/12/2011

    http://archives.polemia.com/article.php?id=4364

  • L’explosion des naturalisations, « un beau combat pour la France » ou un crime ?

    Tribune de Claude Lorne.
    Qu’en dit le bon peuple de droite toujours sensible aux coups de menton martiaux ? Après avoir usé d’accents mussoliniens – ou plutôt castristes – à la grand’messe socialiste de La Rochelle pour clamer ses convictions de gauche, à l’unisson de « son amie » Christiane Taubira, Manuel Valls a jugé plus que globalement positif son bilan en matière de naturalisations : +14% en un an. Un « beau combat » non pour la France mais pour le PS et que notre pays va payer très cher. CL
    Jeudi dernier, Le Nouvel Observateur consacrait sa couverture et un copieux dossier au ministre de l’Intérieur, « l’homme qui dérange » jusqu’à l’Elysée par son «  ambition inextinguible » et son « insolente popularité », « plus de six Français sur dix » lui apportant  leur soutien… du moins selon les instituts de sondages qu’on n’est pas obligé de croire sur parole, surtout après l’enquête CSA/Atlantico selon laquelle 45% des Français seraient favorables à une intervention militaire en Syrie, 40% y étant opposés, alors que les sondages réalisés par divers quotidiens auprès de leurs lecteurs donnent des résultats tout différents : 74% de contre dans Metronews, 83% dans Nice Matin, etc.
    Un vallseur roi du contrepied
    Mais si le chiffre donné par Le Nouvel Obs’ est vrai, jusqu’à quand nos compatriotes se laisseront-ils abuser par le vallseur de la Place Beauvau, virtuose des contrepieds ?
    Car si, lors de l’inutile « séminaire gouvernemental sur la France en 2025 », Manuel Valls avait déclaré le 19 août : « L’ensemble de nos politiques migratoires devront être questionnées. Parmi elles, la question du regroupement familial pourra être posée » (on notera l’utilisation répétée du futur, qui n’engage personne), il recourait en revanche au présent pour se féliciter le 28 août de l’explosion, grâce à lui, des naturalisations en 2012. « Un beau combat pour la France », a-t-il osé dire en Conseil des ministres en soulignant que ce magnifique résultat, 14% d’augmentation (comme on souhaiterait que la croissance, le volume de nos exportations et la lutte contre le chômage connaissent une telle courbe ascendante !), était le résultat de sa réforme de l’accès à la nationalité entamée en octobre 2012 avec notamment sa circulaire « assouplissant les critères pour les précaires, les jeunes et les talents (sic) », « conclusion logique d’un parcours d’intégration réussi ».
    Ce n’est qu’un début, continuons le beau combat !
    « Ses consignes ont eu leur effet, commentait le quotidien Metronews : sur l’ensemble des demandes, 40% obtenaient un avis favorable des préfets en 2011 ; ce taux est remonté à 61% aujourd’hui, selon les premiers chiffres officiels rendus publics mercredi […] Mais Manuel Valls n’entend pas en rester là. Pour aller plus loin, le ministre a présenté à ses collègues un décret visant à harmoniser les pratiques des préfectures, un rapport de l’inspection générale de l’administration ayant fait état de taux de refus pouvant s’écarter de 10 points de la moyenne à certains endroits. En vue de créer des “pôles de compétence”, le décret prévoit d’expérimenter trois “plateformes régionales” pour l’instruction des dossiers : à Nancy pour la Lorraine, Besançon pour la Franche-Comté (dès le 1er septembre) et Beauvais pour la Picardie (au 1er janvier). »
    Et pour rendre l’ « assouplissement » recherché encore plus effectif, un autre décret publié deux jours plus tard au Journal officiel entérine l’abandon du questionnaire de culture générale prévu dans une loi du 1er janvier 2012, dispense les personnes âgées de plus de 60 ans et les diplômés d’établissements francophones de tests de langues et prévoit, pour les autres, que ces tests ne soient plus éliminatoires.
    Rendant visite le 8 août 1819 aux élèves de l’école militaire de Saint-Cyr, Louis XVIII leur avait dit que chacun avait « dans sa giberne le bâton de maréchal ». On l’a compris : désormais, grâce à la troïka Valls-Ayrault-Hollande, tout immigré (clandestin inclus) a dans son sac à dos siglé Adidas sa carte Vitale et sa carte d’identité.
    La tactique du voleur chinois
    Dans un acte fondateur, la toute nouvelle majorité de gauche arrivée quelques jours plus tôt au Sénat votait le 8 décembre 2011 un projet de droit de vote des immigrés, auquel, selon un sondage BVA, 61% des Français étaient, paraît-il, favorables.
    Mais un tel projet exige une révision constitutionnelle qui ne peut être obtenue que par un vote massif des Assemblées réunies en congrès, ou par un référendum dont on sait, depuis le rejet du traité européen de 2005 – pourtant unanimement approuvé par les partis de l’Establishment –, qu’il peut réserver de très mauvaises surprises. Il est donc à la fois plus prudent et plus expédient d’adopter la tactique du voleur chinois progressant par petits pas (en l‘occurrence, des décrets successifs) vers son butin.
    Au surplus, faire voter les immigrés à des élections locales ne suffit pas à la gauche. Pour gagner les législatives et surtout la présidentielle, « la reine des élections », l’appui des allogènes est indispensable comme nous le rappelions dans notre article de décembre 2011 sur la démonstration de force des sénateurs PS et assimilés, Le droit de vote des immigrés, l’arbre qui cache la forêt des naturalisations.
    Nicolas Sarkozy, champion  d’Europe du bradage
    Mais l’UMP, qui a protesté, à juste titre, oublie que l’ « explosion » ne date pas de l’automne 2012, le précédent quinquennat y ayant déjà très largement contribué sans qu’elle élève la moindre protestation. Nicolas Sarkozy avait bien pu affirmer solennellement le 23 novembre 2011 devant le congrès des maires de France que « le droit de voter et le droit d’être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française », cela ne l’avait nullement empêché de brader cette nationalité, tout comme Jacques Chirac avant lui. Plus de deux millions de néo-Français ont ainsi été créés entre 1995 et 2009, le chiffre ayant bondi sous les deux dernières présidences de 95.410 naturalisés en 1995 à 133.479 en 2009 avec un pic de 165.140 en 2004, M. Sarkozy occupant alors au ministère de l’Intérieur le fauteuil où prospère aujourd’hui Valls.
    Or qui sont ces néo-Français parents de millions d’enfants bientôt inscrits automatiquement sur les listes électorales ? Effet du désastreux regroupement familial, 62,7% d’entre eux sont originaires d’Afrique, dont 41,2% de Maghrébins, à l’instar du député socialiste Razzy Hammadi ou de la vice-présidente du Sénat, l’Algérienne Bariza Khiari, qui, depuis son arrivée au Palais du Luxembourg en 2004, a multiplié les propositions de loi favorables à ses congénères.
    Comme on comprend dès lors le torrent d’éloges déversés en 2009 sur Nicolas Sarkozy par le site marocain yabiladi.com, que nous citions dans l’article de 2011 ! Alors, écrivait-il, que « le Royaume-Uni et l’Allemagne ont diminué l’octroi de nationalités à hauteur de -21% et -16% respectivement (…) la France est le pays européen où le plus d’étrangers ont été naturalisés en 2008 : 137.000, contre 129.000 au Royaume-Uni et 94.000 en Allemagne », le Maroc arrivant « en tête des pays d’origine des nouveaux nationaux ». D’où le satisfecit accordé par le site chérifien : « En termes absolus, la France est bien le pays le plus ouvert sur le plan des naturalisations », avec « 2,1 naturalisations sur 1000 citoyens ».
    C’est ce que confirmait le quotidien Aujourd’hui en France le 3 mai 2010 sous le titre « Les naturalisations explosent [déjà !] à Paris », où, grâce à « la récente simplification [déjà !] des démarches », le nombre des étrangers naturalisés français, 4000 au cours du seul premier trimestre 2010, « a doublé dans la capitale par rapport au premier trimestre 2009 ». Résultat, selon la préfecture de police de Paris, dans la seule capitale, « environ 16.000 ressortissants étrangers pourraient acquérir la nationalité française d’ici à la fin de l’année, soit une augmentation de 52% par rapport à l’année dernière ».
    Vers la désintégration
    Ainsi, de « simplification » sarkozyenne en « assouplissement » vallsique, toute la donne raciale, sociologique et politique est changée dans notre pays, la substitution d’électorat accompagnant la substitution de population. Nicolas Sarkozy semble l’avoir compris à la longue puisque, de crainte sans doute d’une sanction dans les urnes (qu’il ne parvint pas à éviter), le rythme des naturalisations se ralentit nettement en fin de mandat : 95.000 en 2010 puis, foi de Claude Guéant, 66.000 seulement en 2011. Mais il était trop tard. Le mal, irréversible, était fait. Et le nouvel Elyséen l’aggrave encore, en douce, tandis qu’il amuse la galerie avec ses bruyantes menaces de « punition » contre la Syrie. Comme si l’asphyxie et la désintégration de son propre peuple par un dirigeant politique ne constituaient pas, aussi, un crime contre l’humanité.
    Claude Lorne, 29/08/2013
    http://www.polemia.com/lexplosion-des-naturalisations-un-beau-combat-pour-la-france-ou-un-crime/

  • Français de fraîche date et « seniors » enrôlés contre le FN

    Selon une information France inter,  le mariage homosexuel ne fait pas  recette puisque seulement 596 unions, 1% des mariages célébrés dans  les 50 plus grandes villes de France depuis l’adoption de cette loi, l’ont été entre personnes de même sexe. Un pourcentage nettement plus faible que celui du nombre de PACS officialisé dans la même période lors de sa promulgation. A Bollène (Vaucluse), le maire Marie-Claude Bompard (Ligue du sud) a refusé de célébrer l‘union « d’Amandine  et d’Angélique » et même dans un premier temps de signer une délégation. Ce sera finalement l’adjointe à la Culture qui s’en chargera. Une enquête préliminaire avait été ouverte lundi à l’encontre de Mme Bompard par le parquet de Carpentras pour «obstruction à la loi par une personne dépositaire de l’autorité publique», punie jusqu’à  cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende .

     Marie-Claude Bompard, pour justifier  son refus,  avait évoqué  ses « convictions religieuses »,  demandé dans une lettre  l’instauration d’une «clause de conscience, comme cela existe déjà pour plusieurs professions comme celle de journaliste ou de pigiste, afin que les maires puissent voir leur conscience respectée».

     Bruno Gollnisch a réagi à cette affaire, notant qu’ici, au sujet  du prétendu « mariage » homosexuel, « le scandale n’est pas l’attitude de Mme Bompard » mais bien en effet  « le refus d’une clause de conscience ».

     Le Parti socialiste avait parlé dans un communiqué de «discrimination inacceptable». Avec un humour certainement involontaire quand on connaît la régularité avec laquelle les apparatchiks de son parti squattent la rubrique judiciaire, le patron local du PS, Anthony Zilio, s’était essayé à la formule  suivante : « Quand on porte l’écharpe tricolore, on doit respecter toutes les lois. La République, on l’aime ou on l’a quitte » (sic).

     Mais si la gauche invite les « salauds » de nationaux à quitter la « république », c’est pour mieux les remplacer par des électeurs plus conciliants ( ?) ou a tout le moins dont on peut s’attacher la fidélité clientéliste dans les urnes. Le peuple vote mal, changeons de peuple, antienne mondialiste bien connue…

     Ainsi, pour limiter la casse pour l’écurie socialiste aux prochaines élections,  Manuel Valls a trouvé sa méthode. Il  ne prend d’ailleurs  personne par surprise  puisqu’il l’avait annoncé dès son arrivée au ministère de  l‘Intérieur,   tenant en cela toutes ses mauvaises promesses.

     M. Valls, nous l’évoquions sur ce blog  ce lundi  26 août, a choisi d’augmenter de manière vertigineuse le nombre de Français de papier en rendant encore plus laxiste que sous l’UMP au pouvoir (c’est tout dire !) les critères pour distribuer  des  cartes d’identité  française, notamment aux «jeunes» et aux «précaires».

    Manuel Valls a présenté mercredi lors du conseil des ministres  un décret pour « parachever » le dispositif. Celui-ci  vise en premier lieu, pour d’évidentes raisons statistiques,  les immigrés originaires du continent africain, d’autant que  les naturalisés européens votent en général en faveur du FN ou des partis de droite dans les mêmes proportions que les Français de souche…

     Cela s’est d’ores et déjà traduit  avec une hausse officielle de 14% des naturalisations entre juillet 2012 et juillet 2013, dans l’attente d’une augmentation  bien plus forte  sur un an, compte tenu des délais de traitement des dossiers (environ 18 mois)…

     L’autre méthode, consistant à crier au danger FN pour mobiliser le « gaulois » en dressant le tableau apocalyptique d’une France qui serait dirigée par des patriotes,  fonctionnent de moins en moins. Les Français de vieille date restant encore majoritaires,  elle reste cependant à l’honneur.

     En témoigne les derniers propos en date du docteur Michèle Delaunay, épouse Fuchs, actuel ministre délégué aux Personnes âgées de ce gouvernement Ayrault, dont  les Français ne savent pas grand-chose.

      Tout juste les plus attentifs à l’actualité se souviennent que son nom est apparu dans les médias lors de la publication il y a quelques mois, d’une hypocrisie  toute socialiste,  du patrimoine (largement bidonné)  des ministres.

      La multi-millionnaire Mme Delaunay apparaissait en effet juste derrière Laurent Fabius dans le classement des plus  fortunés de ce gouvernement. Ce qui n’est bien évidemment pas une tare à condition de ne pas répéter qu’on « aime pas les riches » comme le fit en son temps le démago François Hollande…et Michèle Delaunay elle même en 2001 rapporte un internaute sur le site de l’Express. Il explique que lorsqu’elle affrontait Alain Juppé aux municipales à Bordeaux, elle accusait alors ce dernier d’être « le candidat des riches » (sic).

     Aujourd’hui notre grande bourgeoise socialiste en appelle à la conscience  éclairée des personnes âgées pour barrer la route au Front National en 2014. Invitée de I-télé et ayant apparemment beaucoup de  temps libre pour réfléchir ( ?), le ministre a exprimé   « ses inquiétudes » sur le poids sans cesse grandissant de l’opposition nationale.

     « J’ai la conviction que les âgés, les personnes âgées, les 15 millions de ressortissants de mon ministère sont la clé de ces élections municipales ». « Jusqu’alors, ils ont fait rempart au Front National »,  a-t-elle annoncé » avec des trémolos dans la voix, ajoutant « espérer et croire qu’ils ne cèderont pas aux sirènes du FN ».

     Il n’est pas certain que Mme Delaunay sera entendue, même si elle part d’un  postulat statistique, des enquêtes d’opinion, des sondages   démontrant en effet que les « seniors » sont  en général les plus rétifs au vote FN, les plus attachés par « conservatisme » mal placé aux partis du Système, l’UMP d’abord, le PS ensuite.

     A lire les commentaires qui ont accueilli les propos de Mme Delaunay, elle devrait avoir de sérieuses déconvenues. Comme l’affirme ce message laissé également sur le site de l’Express et qui résume assez bien le sentiment général : « Je suis une personne âgée. Et croyez bien que si mes vieux os doivent encore construire un rempart, ce n’est certainement pas contre le FN. Votre vie de milliardaire ne vous a pas payé les lunettes nécessaires pour voir la vraie France. Le gouvernement socialiste dérape une nouvelle fois dans le sectarisme et le militantisme partisan. »

     Au vu de l’actualité que nous venons de décrire, les exemples  sont nombreux.

    http://www.gollnisch.com/2013/08/29/municipales/

  • Comment les socialistes veulent garder le pouvoir en modifiant le corps électoral

    Manuel Valls, lui-même naturalisé tardif (à l’âge de 20 ans) veut doubler le nombre de naturalisations

    Son objectif, transmis aux préfets, est de revenir à au moins 100.000 acceptations de dossiers par an, contre 46.000 en 2012.

     

    Après la Marianne Femen, la prochaine Marianne ?

    Lu dans Le Figaro pour les benêt de droite qui voient dans Valls un sauveur !

    Un coup à droite, un coup à gauche. Après avoir dénoncé les périls du projet de loi Taubira, Manuel Valls, qui clamait à La Rochelle sa fierté d’être socialiste, le prouve sur les naturalisations. Ce mercredi, en Conseil des ministres, il a présenté un décret visant à accentuer la reprise en main de préfets. Afin qu’ils soient encore plus souples dans l’instruction des demandes des étrangers.

    Les préfets de région devront ainsi veiller à la bonne application des consignes dans les départements, à travers des plateformes régionales d’instruction des dossiers. Les premières seront installées à Nancy, Besançon et Beauvais. Déjà, l’Intérieur dévoile les chiffres qui attestent d’un changement de cap : + 14 % de naturalisations sur un an, entre juillet 2012 et juillet 2013.

    Sous l’effet de la loi Guéant, celles-ci s’étaient effondrées, passant de 95.000 en 2010 à 46.000 en 2012. Mais dès sa nomination, Manuel Valls est revenu à des critères moins contraignants dans une circulaire en octobre 2012. Plus besoin d’être forcément détenteur d’un CDI pour espérer obtenir la nationalité française. Un CDD ou contrat d’intérimaire suffisent. Le fait d’avoir été un clandestin n’est plus un obstacle. Les étudiants étrangers et les moins de 25 ans qui résident depuis au moins dix ans France ont également droit à plus de compréhension. Enfin, si l’exigence d’un niveau de français équivalent à celui d’un élève de troisième n’est pas formellement supprimée, le questionnaire sur les connaissances de la culture et des valeurs françaises l’a été ce mercredi.

    « Devenir français, c’est une fierté »

    L’objectif de Manuel Valls est limpide : revenir à un rythme annuel de 100.000 naturalisations par voie ré­glementaire. Il faudra y ajouter les ­naturalisations par mariage, qui bénéficient annuellement à 20.000 personnes.

    Le bilan de toute l’année 2013 dépassera les 14% de hausse de juillet. Déjà, la Place Beauvau se félicite que là où les demandes obtenaient 40 % d’avis favorables des préfets en 2011, le taux est remonté à 61 % aujourd’hui.

    Né en Espagne et naturalisé français à 20 ans en 1981, le ministre de l’In­térieur défend ces « nouvelles orien­tations » : « Il faut combiner droits et devoirs, mais être Français, devenir Français, c’est une fierté », assure-t-il.

    Pour le député UMP de l’Yonne, Guillaume Larrivé, qui œuvra longtemps au cabinet de Brice Hortefeux, « Manuel Valls souhaite augmenter le nombre de naturalisations afin, dit-il, de faciliter l’intégration des immigrés, alors que devenir Français doit être le résultat d’un parcours d’assimilation à la communauté nationale ».

    Et l’élu de citer un exemple qui illustre, à ses yeux, les errements de la politique actuelle : « Le 17 juin dernier, j’ai assisté, confie-t-il, en préfecture d’Auxerre, à la cérémonie de naturalisation d’une dame portant un voile islamique. » Était-elle vraiment « assimilée à la communauté française » au sens du Code civil ? Le député en doute. L’administration Valls n’y a vu, pour sa part, aucun obstacle.

    Le Figaro  via http://www.actionfrancaise.net/craf/?Comment-les-socialistes-veulent

  • L'UMP doit laisser ses membres s’allier avec le FN pour des élections locales

    Lu dans les 4 Vérités :

    "Jean-François Copé faisait dimanche 25 août sa rentrée politique à Châteaurenard, dans les Bouches du Rhône. [...] Par ailleurs, je suis évidemment d’accord avec Jean-François Copé pour que toutes les élections de 2014 (municipales, européennes et sénatoriales) soient un désastre pour la gauche en général, et le Parti socialiste en particulier. Mais, pour renverser le socialisme actuellement triomphant, il n’y a pas deux méthodes : il faut une union de tous les anti-socialistes. Et, là, je ne suis plus du tout d’accord avec Jean-François Copé. Car, dans son discours de Châteaurenard, il a annoncé qu’il refuserait toute alliance avec le Front national. Personne ne demande à l’UMP de partager l’intégralité du programme du FN. Mais de répondre à cette question simple, quand elle se pose : préférez-vous vous allier avec le PS ou avec le FN ? Or, l’UMP continue à donner l’impression de préférer la première option. Dans plusieurs villes de France, des notables UMP pourraient figurer sur des listes socialistes. C’est le cas à Noeux-les-Mines dans le Pas-de-Calais ou à Allauch dans les Bouches-du- Rhône. En général, les intéressés invoquent alors des projets communs d’intérêt local qui justifierait cette alliance. Soit. Mais pourquoi n’en irait-il pas de même pour une alliance avec le FN ? Pourquoi les élus UMP qui ont indiqué leur désir de s’allier avec le FN dans le Val d’Oise, la Somme ou le Gard devraient-ils, eux, être exclus ? Et l’argument selon lequel le FN voudrait la mort de l’UMP est bien faible, car on suppose que le PS est au moins aussi hostile à l’UMP que le FN… Tant que l’UMP n’aura pas laissé au moins certains de ses membres s’allier avec le FN pour des élections locales, nous ne saurons pas si le principal parti d’opposition a vraiment abandonné le funeste front républicain. Et, bien que la droite soit majoritaire en France, nous continuerons à offrir le pouvoir aux socialo-communistes pour notre plus grand malheur !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mélenchon va-t-il casser la baraque (communiste)?

    Dans l’entretien accordé au JDD le 18 août, Jean-Luc Mélenchon a redit son souhait de disputer au PS la première place à gauche  en 2014. Il  estime que « le parti de Hollande peut s’effondrer » aux municipales et surtout aux européennes mais insiste aussi sur  son regret de ne pas avoir « assez mobilisé contre le FN » lors des dernières élections partielles. Extrême droite qui fut  aussi au menu la semaine dernière de ce qui sert d’université d’été au Parti de Gauche (PG) et au Front de Gauche (FG),  à savoir le Remue-méninges du PG près de Grenoble et les Estivales du Front de Gauche à Saint-Martin-d’Hères. Quatre interventions dont les intitulés sont tout un programme avaient été programmées par leur  peu finaud spécialiste maison,   Alexis Corbière : « L’extrême droite dans les années 30 », Le FN repeint en parti normal ? », « Un nouveau racisme, le racisme antimusulman », « L’extrême droite bleu marine »…

     Si le combat  contre la « bête immonde » fait office de ciment commode, elle ne suffira peut être pas à maintenir la cohérence et l’unité  du Front  de Gauche confronté  à des intérêts boutiquiers, des choix tactiques et stratégiques  inconciliables entre eux.

     Vendredi soir, une semaine avant que ne débute l’université d’été du  Parti communiste qui se tiendra   aux Karellis (Savoie), lors du discours de clôture du Remue-méninges du Parti de Gauche, son coprésident, Jean-Luc Mélenchon, a vivement attaqué  le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent.

     Rappelons au passage que Pierre Laurent jeta tout son poids d’apparatchik  dans la balance, et il s’avéra décisif,  pour que Jean-Luc Mélenchon soit choisi par les militants communistes invités à désigner leur candidat pour l’élection présidentielle de 2012 ; un  résultat alors assez serré puisque 40 % des communistes votèrent contre…

     Mais rien ne va plus entre les deux hommes dont les relations se détériorent depuis maintenant plusieurs mois. Ce dernier a eu l’audace (?), dans un entretien accordé à Libération, d’avouer qu’il était en pourparler avec le PS parisien  pour obtenir  une dizaine de sièges ; ce qui acterait un accord PS-PC dès le premier tour. Moyennant quoi M. Laurent a  logiquement   appelé  à refuser  la « provocation et l’invective » à l’encontre des sociaux-libéraux de la rue de Solferino

      Etaient visés ici les propos de M. Mélenchon sur François Hollande et  Manuel Valls. En réponse, Jean-Luc Mélenchon  a alors qualifié M. Laurent de « tireur dans le dos ». « Nous avons un devoir de respect mutuel et de solidarité », a-t-il poursuivi avant d’ajouter que le Front de Gauche ne supporterait pas « de compétition d’ego ».

     Dans les faits, cet échange d’amabilités traduit l’impasse dialectique  dans laquelle se trouve plongée la gauche de la gauche à l’occasion des municipales : on tape à bras raccourci sur un gouvernement  Ayrault accusé de pratiquer une politique sarkozyste,  mais on invite à l’union avec le PS pour « faire barrage à la  droite et à l’extrême droite ».

     Créditons M.  Mélenchon d’une cohérence que n’ont pas beaucoup de ses petits camarades, il est loin désormais le temps ou il appelait à voter Hollande au second tour de la présidentielle ! Il propose désormais aux Français « de renverser la table » comme il le fit tout au long de sa campagne du premier tour.

     Alors qu’Harlem Désir et les pontes socialistes multiplient les appels à l’union de toutes les forces de gauche dés le premier tour des municipales, il plaide ainsi pour « l’autonomie »  vis-à-vis du PS, pour « l’essai d’une nouvelle convergence avec les Verts autonomes et les socialistes critiques, le NPA, les collectifs… ».

     Nous touchons là aux intérêts divergents du Parti  de Gauche et d’un Parti communiste qui tout seul  ne pèse plus grand-chose (1,93 % à la présidentielle de 2007 avec Marie-George Buffet),  dont la survie municipale dépend du bon vouloir du PS avec lequel il est associé   dans de nombreuses villes.

     Le PG lui,  n’a pratiquement aucune implantation locale et donc très peu de maires et de conseilleurs municipaux sortants, en un mot pas grand-chose à perdre…

     Le Monde rapportait  que lors des Estivales du Front de Gauche,  Pierre Laurent a évoqué les « combats municipaux – le droit aux vacances ou encore des politiques de logement innovantes – pour justifier d’éventuelles alliances avec le PS dès le premier tour, seule solution pour espérer sauver nombre de ses élus ».

     « Ses arguments n’ont pas convaincu M. Mélenchon qui a répliqué, cinglant, qu’il n’y a pas une seule ville de plus de 10 000 habitants dans laquelle les membres du Parti de gauche feront autre chose qu’une liste autonome au premier tour. (…) Pendant ces deux jours, le parti de M. Mélenchon n’a cessé de renvoyer le PCF à ses contradictions, l’appelant à mettre son discours en adéquation avec ses actes. Je ne vois pas comment les communistes pourront se mobiliser contre la réforme des retraites et se retrouver sur les mêmes listes que ceux qui acceptent ces politiques d’austérité, note Danielle Simonnet, candidate du PG à Paris.».

     « (…). Depuis des mois, le PG met la pression sur le PCF et sur ses militants pour tenter de faire progresser l’idée de l’autonomie. Au sein du PCF, il y a des discussions », affirme François Delapierre , Secrétaire national du PG , « qui juge que la position de M. Laurent est étroite et boutiquière et que beaucoup de communistes ne la partagent pas. Les communistes me font confiance, ça ne devrait pas mal se passer, a répondu samedi M. Laurent, lors d’une rencontre avec la presse »…

     Dans les faits,  c’est surtout François Hollande qui fait confiance à Pierre Laurent. Les négociation pour les élections  municipales se sont faites  directement  entre le chef de l’Etat et le secrétaire national du PC  affirment certain militants d’extrême gauche. Une   rencontre à l’Elysée  qui alimente les rumeurs selon lesquelles  Pierre Laurent aurait accepté l’union avec le PS dés le premier tour et se serait même engagé à débarquer Mélenchon du Front de Gauche !

     Plus prosaïquement, Olivier Dartigolles, porte-parole — du PC,  a expliqué que « la question des alliances  (PS-PC)  sera tranchée (à l’automne) par le vote des adhérents à l’échelle de leur territoire ». « Selon l’ancrage des projets à gauche, le rassemblement se fera ou pas ». Faux suspense constate Bruno Gollnisch  car M. Dartigolles précise que « de toute façon, si le rassemblement ne se fait pas au premier tour, il devra se faire au second ».

     A l’évidence,  la direction socialiste n’a pas grand-chose à craindre de ces communistes émasculés depuis le départ de Georges Marchais. Trop faibles pour briser leurs chaînes,  ils montrent parfois les dents, mais finissent toujours par  rentrer bien gentiment dans  la niche sociale-démocrate,  européo-atlantiste,  où ils  trouvent  leur  écuelle pleine après chaque manif  et communiqués contre la politique austéritaire du PS…

    http://www.gollnisch.com/2013/08/27/melenchon-va-t-il-casser-baraque-communiste/