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élections - Page 730

  • Comment les socialistes veulent garder le pouvoir en modifiant le corps électoral

    Manuel Valls, lui-même naturalisé tardif (à l’âge de 20 ans) veut doubler le nombre de naturalisations

    Son objectif, transmis aux préfets, est de revenir à au moins 100.000 acceptations de dossiers par an, contre 46.000 en 2012.

     

    Après la Marianne Femen, la prochaine Marianne ?

    Lu dans Le Figaro pour les benêt de droite qui voient dans Valls un sauveur !

    Un coup à droite, un coup à gauche. Après avoir dénoncé les périls du projet de loi Taubira, Manuel Valls, qui clamait à La Rochelle sa fierté d’être socialiste, le prouve sur les naturalisations. Ce mercredi, en Conseil des ministres, il a présenté un décret visant à accentuer la reprise en main de préfets. Afin qu’ils soient encore plus souples dans l’instruction des demandes des étrangers.

    Les préfets de région devront ainsi veiller à la bonne application des consignes dans les départements, à travers des plateformes régionales d’instruction des dossiers. Les premières seront installées à Nancy, Besançon et Beauvais. Déjà, l’Intérieur dévoile les chiffres qui attestent d’un changement de cap : + 14 % de naturalisations sur un an, entre juillet 2012 et juillet 2013.

    Sous l’effet de la loi Guéant, celles-ci s’étaient effondrées, passant de 95.000 en 2010 à 46.000 en 2012. Mais dès sa nomination, Manuel Valls est revenu à des critères moins contraignants dans une circulaire en octobre 2012. Plus besoin d’être forcément détenteur d’un CDI pour espérer obtenir la nationalité française. Un CDD ou contrat d’intérimaire suffisent. Le fait d’avoir été un clandestin n’est plus un obstacle. Les étudiants étrangers et les moins de 25 ans qui résident depuis au moins dix ans France ont également droit à plus de compréhension. Enfin, si l’exigence d’un niveau de français équivalent à celui d’un élève de troisième n’est pas formellement supprimée, le questionnaire sur les connaissances de la culture et des valeurs françaises l’a été ce mercredi.

    « Devenir français, c’est une fierté »

    L’objectif de Manuel Valls est limpide : revenir à un rythme annuel de 100.000 naturalisations par voie ré­glementaire. Il faudra y ajouter les ­naturalisations par mariage, qui bénéficient annuellement à 20.000 personnes.

    Le bilan de toute l’année 2013 dépassera les 14% de hausse de juillet. Déjà, la Place Beauvau se félicite que là où les demandes obtenaient 40 % d’avis favorables des préfets en 2011, le taux est remonté à 61 % aujourd’hui.

    Né en Espagne et naturalisé français à 20 ans en 1981, le ministre de l’In­térieur défend ces « nouvelles orien­tations » : « Il faut combiner droits et devoirs, mais être Français, devenir Français, c’est une fierté », assure-t-il.

    Pour le député UMP de l’Yonne, Guillaume Larrivé, qui œuvra longtemps au cabinet de Brice Hortefeux, « Manuel Valls souhaite augmenter le nombre de naturalisations afin, dit-il, de faciliter l’intégration des immigrés, alors que devenir Français doit être le résultat d’un parcours d’assimilation à la communauté nationale ».

    Et l’élu de citer un exemple qui illustre, à ses yeux, les errements de la politique actuelle : « Le 17 juin dernier, j’ai assisté, confie-t-il, en préfecture d’Auxerre, à la cérémonie de naturalisation d’une dame portant un voile islamique. » Était-elle vraiment « assimilée à la communauté française » au sens du Code civil ? Le député en doute. L’administration Valls n’y a vu, pour sa part, aucun obstacle.

    Le Figaro  via http://www.actionfrancaise.net/craf/?Comment-les-socialistes-veulent

  • L'UMP doit laisser ses membres s’allier avec le FN pour des élections locales

    Lu dans les 4 Vérités :

    "Jean-François Copé faisait dimanche 25 août sa rentrée politique à Châteaurenard, dans les Bouches du Rhône. [...] Par ailleurs, je suis évidemment d’accord avec Jean-François Copé pour que toutes les élections de 2014 (municipales, européennes et sénatoriales) soient un désastre pour la gauche en général, et le Parti socialiste en particulier. Mais, pour renverser le socialisme actuellement triomphant, il n’y a pas deux méthodes : il faut une union de tous les anti-socialistes. Et, là, je ne suis plus du tout d’accord avec Jean-François Copé. Car, dans son discours de Châteaurenard, il a annoncé qu’il refuserait toute alliance avec le Front national. Personne ne demande à l’UMP de partager l’intégralité du programme du FN. Mais de répondre à cette question simple, quand elle se pose : préférez-vous vous allier avec le PS ou avec le FN ? Or, l’UMP continue à donner l’impression de préférer la première option. Dans plusieurs villes de France, des notables UMP pourraient figurer sur des listes socialistes. C’est le cas à Noeux-les-Mines dans le Pas-de-Calais ou à Allauch dans les Bouches-du- Rhône. En général, les intéressés invoquent alors des projets communs d’intérêt local qui justifierait cette alliance. Soit. Mais pourquoi n’en irait-il pas de même pour une alliance avec le FN ? Pourquoi les élus UMP qui ont indiqué leur désir de s’allier avec le FN dans le Val d’Oise, la Somme ou le Gard devraient-ils, eux, être exclus ? Et l’argument selon lequel le FN voudrait la mort de l’UMP est bien faible, car on suppose que le PS est au moins aussi hostile à l’UMP que le FN… Tant que l’UMP n’aura pas laissé au moins certains de ses membres s’allier avec le FN pour des élections locales, nous ne saurons pas si le principal parti d’opposition a vraiment abandonné le funeste front républicain. Et, bien que la droite soit majoritaire en France, nous continuerons à offrir le pouvoir aux socialo-communistes pour notre plus grand malheur !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mélenchon va-t-il casser la baraque (communiste)?

    Dans l’entretien accordé au JDD le 18 août, Jean-Luc Mélenchon a redit son souhait de disputer au PS la première place à gauche  en 2014. Il  estime que « le parti de Hollande peut s’effondrer » aux municipales et surtout aux européennes mais insiste aussi sur  son regret de ne pas avoir « assez mobilisé contre le FN » lors des dernières élections partielles. Extrême droite qui fut  aussi au menu la semaine dernière de ce qui sert d’université d’été au Parti de Gauche (PG) et au Front de Gauche (FG),  à savoir le Remue-méninges du PG près de Grenoble et les Estivales du Front de Gauche à Saint-Martin-d’Hères. Quatre interventions dont les intitulés sont tout un programme avaient été programmées par leur  peu finaud spécialiste maison,   Alexis Corbière : « L’extrême droite dans les années 30 », Le FN repeint en parti normal ? », « Un nouveau racisme, le racisme antimusulman », « L’extrême droite bleu marine »…

     Si le combat  contre la « bête immonde » fait office de ciment commode, elle ne suffira peut être pas à maintenir la cohérence et l’unité  du Front  de Gauche confronté  à des intérêts boutiquiers, des choix tactiques et stratégiques  inconciliables entre eux.

     Vendredi soir, une semaine avant que ne débute l’université d’été du  Parti communiste qui se tiendra   aux Karellis (Savoie), lors du discours de clôture du Remue-méninges du Parti de Gauche, son coprésident, Jean-Luc Mélenchon, a vivement attaqué  le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent.

     Rappelons au passage que Pierre Laurent jeta tout son poids d’apparatchik  dans la balance, et il s’avéra décisif,  pour que Jean-Luc Mélenchon soit choisi par les militants communistes invités à désigner leur candidat pour l’élection présidentielle de 2012 ; un  résultat alors assez serré puisque 40 % des communistes votèrent contre…

     Mais rien ne va plus entre les deux hommes dont les relations se détériorent depuis maintenant plusieurs mois. Ce dernier a eu l’audace (?), dans un entretien accordé à Libération, d’avouer qu’il était en pourparler avec le PS parisien  pour obtenir  une dizaine de sièges ; ce qui acterait un accord PS-PC dès le premier tour. Moyennant quoi M. Laurent a  logiquement   appelé  à refuser  la « provocation et l’invective » à l’encontre des sociaux-libéraux de la rue de Solferino

      Etaient visés ici les propos de M. Mélenchon sur François Hollande et  Manuel Valls. En réponse, Jean-Luc Mélenchon  a alors qualifié M. Laurent de « tireur dans le dos ». « Nous avons un devoir de respect mutuel et de solidarité », a-t-il poursuivi avant d’ajouter que le Front de Gauche ne supporterait pas « de compétition d’ego ».

     Dans les faits, cet échange d’amabilités traduit l’impasse dialectique  dans laquelle se trouve plongée la gauche de la gauche à l’occasion des municipales : on tape à bras raccourci sur un gouvernement  Ayrault accusé de pratiquer une politique sarkozyste,  mais on invite à l’union avec le PS pour « faire barrage à la  droite et à l’extrême droite ».

     Créditons M.  Mélenchon d’une cohérence que n’ont pas beaucoup de ses petits camarades, il est loin désormais le temps ou il appelait à voter Hollande au second tour de la présidentielle ! Il propose désormais aux Français « de renverser la table » comme il le fit tout au long de sa campagne du premier tour.

     Alors qu’Harlem Désir et les pontes socialistes multiplient les appels à l’union de toutes les forces de gauche dés le premier tour des municipales, il plaide ainsi pour « l’autonomie »  vis-à-vis du PS, pour « l’essai d’une nouvelle convergence avec les Verts autonomes et les socialistes critiques, le NPA, les collectifs… ».

     Nous touchons là aux intérêts divergents du Parti  de Gauche et d’un Parti communiste qui tout seul  ne pèse plus grand-chose (1,93 % à la présidentielle de 2007 avec Marie-George Buffet),  dont la survie municipale dépend du bon vouloir du PS avec lequel il est associé   dans de nombreuses villes.

     Le PG lui,  n’a pratiquement aucune implantation locale et donc très peu de maires et de conseilleurs municipaux sortants, en un mot pas grand-chose à perdre…

     Le Monde rapportait  que lors des Estivales du Front de Gauche,  Pierre Laurent a évoqué les « combats municipaux – le droit aux vacances ou encore des politiques de logement innovantes – pour justifier d’éventuelles alliances avec le PS dès le premier tour, seule solution pour espérer sauver nombre de ses élus ».

     « Ses arguments n’ont pas convaincu M. Mélenchon qui a répliqué, cinglant, qu’il n’y a pas une seule ville de plus de 10 000 habitants dans laquelle les membres du Parti de gauche feront autre chose qu’une liste autonome au premier tour. (…) Pendant ces deux jours, le parti de M. Mélenchon n’a cessé de renvoyer le PCF à ses contradictions, l’appelant à mettre son discours en adéquation avec ses actes. Je ne vois pas comment les communistes pourront se mobiliser contre la réforme des retraites et se retrouver sur les mêmes listes que ceux qui acceptent ces politiques d’austérité, note Danielle Simonnet, candidate du PG à Paris.».

     « (…). Depuis des mois, le PG met la pression sur le PCF et sur ses militants pour tenter de faire progresser l’idée de l’autonomie. Au sein du PCF, il y a des discussions », affirme François Delapierre , Secrétaire national du PG , « qui juge que la position de M. Laurent est étroite et boutiquière et que beaucoup de communistes ne la partagent pas. Les communistes me font confiance, ça ne devrait pas mal se passer, a répondu samedi M. Laurent, lors d’une rencontre avec la presse »…

     Dans les faits,  c’est surtout François Hollande qui fait confiance à Pierre Laurent. Les négociation pour les élections  municipales se sont faites  directement  entre le chef de l’Etat et le secrétaire national du PC  affirment certain militants d’extrême gauche. Une   rencontre à l’Elysée  qui alimente les rumeurs selon lesquelles  Pierre Laurent aurait accepté l’union avec le PS dés le premier tour et se serait même engagé à débarquer Mélenchon du Front de Gauche !

     Plus prosaïquement, Olivier Dartigolles, porte-parole — du PC,  a expliqué que « la question des alliances  (PS-PC)  sera tranchée (à l’automne) par le vote des adhérents à l’échelle de leur territoire ». « Selon l’ancrage des projets à gauche, le rassemblement se fera ou pas ». Faux suspense constate Bruno Gollnisch  car M. Dartigolles précise que « de toute façon, si le rassemblement ne se fait pas au premier tour, il devra se faire au second ».

     A l’évidence,  la direction socialiste n’a pas grand-chose à craindre de ces communistes émasculés depuis le départ de Georges Marchais. Trop faibles pour briser leurs chaînes,  ils montrent parfois les dents, mais finissent toujours par  rentrer bien gentiment dans  la niche sociale-démocrate,  européo-atlantiste,  où ils  trouvent  leur  écuelle pleine après chaque manif  et communiqués contre la politique austéritaire du PS…

    http://www.gollnisch.com/2013/08/27/melenchon-va-t-il-casser-baraque-communiste/

  • Le régime plébiscitaire des Napoléons comme remède à l’hérédité et à l’élection

     

    De même qu’une famille ne peut être normalement constituée sans un père qui la sauvegarde et la « dirige », de même un État ne saurait exister sans un chef responsable revêtu du pouvoir suprême. Mais quel sera ce chef ? Quel titre portera t’il ? De quel pouvoir sera t’il investi ? Le titre importe peu, il s’adapte ordinairement au caractère et aux traditions de la nation. Quant au pouvoir qu’il exercera, quelle en sera la nature ? Sera t-il héréditaire ou électif ?

     

    Nous avons vu en France les abus de la monarchie héréditaire causer la bourrasque révolutionnaire, nous avons vu de même par les excès de nos Républiques les dangers du pouvoir électif. Alors lequel de ces deux systèmes faut il adopter ? Cette importante question est difficile à solutionner. L’hérédité et l’élection présentent l’une et l’autre des avantages et des imperfections, aussi l’une et l’autre ont-elles trouvé des adeptes dans tous les temps.

     

    Avantages et imperfections du système héréditaire

     

    Le pouvoir héréditaire est non seulement majestueux mais fécond. Tout d’abord il assure la stabilité à la nation, il éloigne les convoitises malsaines de l’ambition, et dans le calme qu’il enfante se développent progressivement la sécurité, la confiance, l’expansion des affaires et la prospérité générale. Certaine de son lendemain, une nation gouvernée par le pouvoir héréditaire s’avance d’un pas assuré vers l’avenir sans se sentir menacée par aucun des aléas dont souffrent les États régis par le système électif.

     

    La mort même du souverain ne saurait faire rétrograder ce pays dans sa voie paisible. Cette nation continue d’avancer dans ses destinées, les yeux toujours fixés sur l’héritier présomptif connu depuis longtemps et qui sera salué comme un « anneau »de la chaîne retenant dans la nation la concorde et le bonheur qui la suit.

     

    Mais où trouver la perfection sur notre terre ? Elle n’existe ni chez les hommes, ni dans les institutions qu’ils édifient. L’hérédité du pouvoir, il faut le reconnaître et le clamer, entraîne de graves abus.

     

    Une famille, assise sur un trône depuis des siècles, assurée d’un règne intangible, surtout comme durée, gardera-t-elle toujours conscience de ses lourdes responsabilités ? Ne perdra-t-elle jamais l’ambition de rester digne de l’honneur dont elle est revêtue ? Tout s’use ici bas !

     

    Lorsqu’une dynastie se perpétue aussi longuement, la vertu ou la morale qui l’ont élevée au rang suprême s’affaiblissent et déclinent progressivement jusqu’à l’incapacité ou à l’extravagance, nous avons pu le constater chez nous avec les Bourbons et nous le voyons aujourd’hui en Angleterre. La sagesse humaine est vraiment trop fragile pour que l’on tente d’enchainer, de domestiquer la fortune au service d’une dynastie. Dès que cette dynastie se voit invulnérable, elle perd, avec le respect de ses devoirs, le sentiment de sa propre dignité. L’Histoire démontre trop fréquemment que la décadence de la dynastie fut chez certains peuples la cause des plus terribles revers. La France elle-même n’en fit elle pas la cruelle expérience, et le règne de Louis XIV, quelle qu’en fut la splendeur, n’est il pas le vestibule de la Révolution ?

     

    Alors, faut-il préconiser l’éligibilité du pouvoir suprême ?

     

    Les partisans du système électif entendent sauvegarder par ce moyen d’investiture du « souverain » l’entière liberté de la Nation, en lui attribuant la faculté de ne suivre que le chef d’État qu’elle jugera digne de sa confiance. En théorie, le système purement électif est une garantie de liberté pour le peuple, en le préservant de l’arbitraire qui devient souvent un l’écueil du pouvoir inamovible. Il permet de placer l’autorité souveraine dans des mains capables d’en porter le fardeau. Si la nation s’aperçoit de la défectuosité de son choix ou si son Élu démérite, il lui est loisible, à brève échéance et sans révolution, de retirer le soin de ses destinées à un mandataire insuffisant ou indigne. Ce système serait parfait si, là comme ailleurs, la passion ne trouvait un champ trop favorable à ses ravages.

     

    Le système purement électif présente, lui aussi, de très graves dangers, tant pour l’Élu que pour ses électeurs. Il n’est certes pas impossible qu’un élu temporaire, président ou autre, accomplisse des actes féconds pendant son passage au pouvoir; plusieurs d’entres eux se sont montrés inspirés par un esprit intègre et patriotique. Mais aussi combien est plus considérable le nombre de ceux qui se sont laissés absorber par l’intérêt personnel ? Ne faudrait il pas qu’un Chef d’État, appelé au pouvoir pour quelques années seulement, fut doué d’une nature presque surhumaine pour consentir à s’immoler aux redoutables nécessités du gouvernement des peuples ? Comment lui demander l’effort de labourer un champ dont la moisson enrichira un successeur ? Comment ce passager de quelques jours entreprendra-t-il l’étude laborieuse de tant de problèmes à la solution desquels il ne saurait espérer arriver en peu de temps ?

     

    L’Élu temporaire adoptera une politique d’expédients, un programme mesquin, mais sans risque, lui permettant d’atteindre sans encombre le terme de son mandat. Et si ce chef d’État est rééligible, à quelles visées personnelles, à quelles intrigues ne sacrifiera-t-il pas les grands intérêts publics ? La périodicité de l’élection ôte forcément au chef de l’État le goût et la possibilité des grandes choses. Nul ne se plait à construire un édifice dont il sera expulsé, peut être même avant son achèvement, et qui risque en outre d’être démoli par son nouvel occupant.

     

    C’est ainsi que l’électivité du pouvoir est incompatible avec l’épanouissement de la fortune nationale, dont les bases indispensables sont la sécurité dans l’évolution sociale et la quiétude résultant de la stabilité gouvernementale.

     

    Alors quelle option s’impose entre le pouvoir héréditaire et le pouvoir électif ?

     

    Cette question n’est pas facile à solutionner. On ne peut que souhaiter un système idéal assez parfait pour réunir les avantages des deux modes en question, tout en en écartant les périls. Ce système idéal existe, il rayonne sur toute la France qui, à deux tournants de son histoire, vint s’y réfugier pour son plus grand bien.

     

    Ce système, c’est le régime plébiscitaire des Napoléons.

     

    Parmi les esprits enclins à juger superficiellement les doctrines qu’ils n’ont point vu pratiquer, plusieurs allèguent que le plébiscite exclut l’hérédité ou que l’hérédité doit exclure le plébiscite. Il n’en est absolument rien.

     

    Le plébiscite de 1804 ratifiant le Sénatus-Consulte du 18 mai, décernait au Premier Consul le titre d’Empereur de la République Française avec hérédité. Mais les Napoléons, seuls interprètes fidèles des principes de la Révolution, ne se voulurent jamais que les mandataires de la nation dont ils ne cessèrent de reconnaître le pouvoir souverain.

     

    Il résulte de cette alliance de la nation avec les Napoléons que l’hérédité, dont sont en principe investis nos Empereurs, reste toujours révocable par le plébiscite. Par cette ingénieuse conception, la nation jouit des bienfaits du pouvoir héréditaire tant qu’elle approuve la direction politique suivie par son Élu « ou par l’héritier de son Élu ». Et tout aussitôt que la nation désapprouverait l’orientation où la dirige son mandataire, le plébiscite avertirait ce mandataire que la volonté souveraine, dont il détient le pouvoir, lui demande d’en modifier l’exercice ou même d’y renoncer en faveur d’un nouvel Élu.

     

    D’autres esprits, ignorants ou hostiles, croient voir dans le plébiscite un élément de guerre civile en ce sens qu’un Empereur dépossédé par un plébiscite pourrait revendiquer contre le nouvel Élu les pouvoirs dont l’avait investi lui-même le plébiscite antérieur. Un Napoléon émettant une prétention semblable sortirait tout à la fois de la doctrine napoléonienne et des principes du droit le plus élémentaire. Le dernier plébiscite n’infirme-t-il pas de plein droit, s’il lui est contraire, le plébiscite précédent ? D’ailleurs, un Napoléon ne contestera jamais le verdict populaire, celui-là serait désavoué de tous les Napoléons qui, dans leurs actes comme dans leurs discours, rendirent hommage à l’infaillible valeur du plébiscite.

     

    Quant au plébiscite lui-même, loin de présenter un risque quelconque, il est le régulateur par lequel les Napoléons surent concilier la liberté de la Patrie avec la stabilité du Pouvoir, source de toute prospérité nationale. Quant à l’hérédité révocable par plébiscite, elle est le chef-d’œuvre de la doctrine démocratique.

     

     « Le plébiscite c’est le droit, c’est le salut. C’est un grand parti national sans vainqueurs ni vaincus, s’élevant au-dessus de tous pour les réconcilier. » Le Prince Impérial 16 mars 1874.

     

     David Saforcada (France bonapartiste)

    Source: Le bréviaire des patriotes

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Les « urgences » du PS ne sont pas celles des Français

    Agiter le thème supposé clivant de la lutte contre « l’extrême droite » et la droite extrême pour mobiliser l’électorat de gauche, faire oublier les échecs, les mensonges du gouvernement, les dissensions internes…Tel était cette fin de semaine le fil conducteur de l’Université d’été socialiste de la Rochelle, alors que le FN apparaît bien comme le principal opposant, et à tout le moins le plus cohérent, à la politique euromondialiste poursuivie par le PS. Les moyens de lutter et d’enrayer la progression du Front National (que le PS cherche toujours…) ont été le leitmotiv de tous les orateurs. Ils ont été en revanche moins prolixes sur le sondage Ifop pour Ouest-France publié au même moment. Il indique que seuls 30% des Français considèrent que «le PS est proche des préoccupations des Français », pourcentage en recul de 25 points par rapport à mai 2012,le pire score depuis 2005 ! Pareillement, seuls 28% des sondés estiment que le PS «  à un projet pour la France »…soit là aussi  25% de moins par rapport à l’an dernier.

    Harlem Désir a exhorté dimanche ses amis  à mener « une croisade républicaine (sic) contre l’extrême droite», appelant « solennellement à faire du combat contre l’extrême droite une priorité pour les socialistes et la gauche». Un impératif dicté par l’ascension de l’opposition nationale. Yann Galut, député PS du Cher et fondateur du club de La Gauche forte l’expliquait au journal 20 minutes depuis la Rochelle : «  Les digues cèdent (…) souvent l’électorat préfère l’original à la copie. Dans beaucoup d’endroits nous serons (le PS, NDLR) donc au deuxième tour face au FN et non face à l’UMP. Il faut qu’on arme idéologiquement nos militants. »

      L’université socialiste devant laquelle les opposants au mariage homosexuel se sont rappelés au bon souvenir de ses dirigeants,  se fut aussi  la mise en lumière du laxisme dément qui gangrène encore la gauche de gouvernement. Notamment avec l’exposé par la radicale Christiane Taubira, acclamée par les militants socialistes, de son projet de suppression de la prison, au profit d’une peine dite de « probation »,  pour tous  les délinquants condamnés à des peines d’incarcération inférieures ou égales  à 5 ans !

      Manuel Valls de son côté, considéré par certains dont Yann Galut cité plus haut comme « une digue contre le FN » qui «  doit avoir une place centrale dans les campagnes de 2014 », a été accueilli sous les sifflets  par des dizaines d’opposants socialistes l’invitant à « mettre les  voiles ».

     Il a été également copieusement  hué plusieurs fois lors de son intervention lorsqu’il a évoqué la nécessité de réguler  l’immigration ou de démanteler les camps de Roms. Le ministre de l’Intérieur a réussi à calmer son auditoire  en rappelant qu’il a été à initiative  de la dissolution de plusieurs groupes et formations nationalistes comme les JNR et L’Œuvre Française et que  «le  Front National est l’ennemi à  combattre».

     Un signal envoyé également à la gauche de la gauche sur laquelle compte le PS pour limiter la casse aux municipales en 2014, laquelle l’accuse de lepénisation.  A l’instar  d’un Jean-Luc Mélenchon vent debout contre les propos que l’on prête ( ?) à M. Valls sur l’islam et l’immigration.

     Sur le site de l’hebdomadaire Marianne, l’éditorialiste Maurice Szafran conspue d’ailleurs  le patron  du Front de Gauche qu’il avait défendu il y a quelques mois rappelle-t-il, de « l’infâmante accusation d’antisémitisme ».

     Mais cette fois juge M. Szafran,  les attaques de M. Mélenchon contre M. Valls  relèvent de la « fascisation débile »et sont inexcusables : «Qui y-a-t-il de pire en effet que d’assimiler un républicain, un démocrate à des fascistes (…)  la sortie de Mélenchon était à la fois infâmante et stupide. C’est en cela qu’elle a profité au ministre de l’Intérieur car les Français ne sont pas dupes: ils ont instinctivement  compris que le chef du Parti de Gauche était parti en vrille. »

     Il dresse aussi le portait d’une «  gauche de gauche à la fois sectaire et embourgeoisée », « qui ne sait plus rien des traumatismes provoqués par la délinquance dans les quartiers et les cités », «  autiste dès qu’il s’agit d’immigration et de sécurité ».

     La vérité (M. Szafran l’ignore-t-il?) c’est que tout cela est du théâtre et Manuel Valls un laxiste dans le domaine de l’immigration malgré ses coups de menton et se propos supposés  sur la nécessité de limiter le regroupement familial…immédiatement démentis.

     Marine Le Pen, au micro de RTL, a rappelé cette vérité à savoir  que « depuis qu’il est arrivé (M. Valls, NDLR) au ministère de l’Intérieur, il n’a rien fait d’autre que d’augmenter l’immigration », « le seul budget qui a été sanctuarisé c’est celui de l’intégration et de l’immigration. » La présidente du FN a évoqué  les  villes françaises, « de plus en plus nombreuses » soumises à  « une sorte de couvre-feu », «  à la dictature des délinquants »,  « délinquance (qui)  se propage dans le pays à une vitesse spectaculaire ».

     Oui,  affirme Bruno Gollnisch,  tout ce verbiage de Manuel Valls,  franc-maçon atlantiste, mondialiste,  relève  de la manipulation politicienne .

     Nous l’évoquions sur ce blog et l’hebdomadaire  Minute l’a rappelé aussi, n’en  déplaisent  aux communicants et autres publicitaires  chargés de dresser la statue d’un Valls ferme et responsable, c’est ce même Manuel Valls qui déplorait à l’automne 2012 que l’accès à la nationalité française  soit  «  entravé, empêché (sic) sans que cela ne fasse l’objet d’aucun débat ». Le ministre de l’Intérieur a donc publié une circulaire intimant l’ordre  aux préfets de se montrer moins restrictifs dans les conditions d’octroi de la nationalité !

     C’est Manuel Valls qui a sommé les préfets d’appliquer une « présomption d’assimilation pour les jeunes de moins de 25 ans qui résident en France depuis au moins dix ans».

     C’est Manuel Valls qui a déclaré que  « L’urgence c’est de redresser la courbe du nombre de naturalisations en revenant sur les critères les plus discriminants qui sont à l’origine de près de 70 % des refus ».

     L’urgence ? L’urgence de qui ? L’urgence pour quoi? Les priorités  de M. Valls,  du PS,  des cénacles immigrationnistes et mondialistes ne sont pas celles des Français !

    http://www.gollnisch.com/2013/08/26/les-urgences-du-ps-pas-celles-francais/

  • Paris : les élus du 14e contre NKM

    Lettre ouverte des élus du 14e à Paris à l'attention de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui souhaite donc se présenter dans cet arrondissement. Extrait :

    "Dans la mafia, tuer quelqu'un qu'on vient d'embrasser, ça s'appelle le baiser de la mort. Dans ton cas, je parlerais plutôt du baiser de la "tueuse", comme tu es fière de te définir avec cynisme. C'est donc sur un mode barbouze que tu as décidé de te parachuter dans le 14e arrondissement de Paris, avec un pistolet braqué sur ma tempe, ignorant les élus et méprisant les militants, tous placés devant le fait accompli. Ecartez-vous, je suis NKM. Je serai tête de liste. Et, s'il vous plaît, souriez, vous êtes filmés. Le problème, Nathalie, c'est que non seulement tu as choisi la mauvaise cible mais qu'en plus, tu l'as manquée. [...]

    En dehors des fiches qui te sont préparées, tu ne connais rien des problématiques si spécifiques à chacun des villages du 14e où tu n'as aucune attache. Le projet d'y emménager ne fait pas un programme politique. Et notre arrondissement a été traumatisé par les parachutages : depuis la défaite de 2001, à chaque élection, l'UMP a cru bon d'investir un nouveau candidat, chaque fois venu d'ailleurs et chaque fois battu. C'est bien simple, le parachute ne s'ouvre jamais dans le 14e. Chute libre assurée ! Et puis regarde ce qui est arrivé à Ségolène Royal, humiliée à La Rochelle. Pourtant, Ségo, c'est une star, comme toi, NKM. [...]

    Non, Nathalie, désolée mais nous ne nous soumettrons pas à la dictature de la notoriété. Le rouleau compresseur médiatique et la débauche de moyens financiers que tu vas mettre en route ne nous font pas peur. Bien sûr, avant les élections, tu n'auras de cesse de nous accuser d'être des dissidents puis quand tu les auras perdues, tu voudras nous rendre responsables de ta défaite alors que tu t'es auto-investie, piétinant nos valeurs, redonnant de l'oxygène à la gauche et semant toi-même la division dans ton propre camp. [...]

    En revanche, si tu persistes dans ton entêtement, si nous avons vraiment affaire à une tueuse, si pour toi, le 14e, c'est le Far West, alors, de notre côté, nous ne te prenons pas en traître. Et si c'est le seul langage que tu peux comprendre, je te l'affirme dès aujourd'hui: avec les habitants du 14e, nous saurons faire valoir la légitime défense. Et nous gagnerons."

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  • B. Gollnisch : Entretien du 24 août : Syrie, Égypte, Jacques Blondel, Valls…

    Cette semaine Bruno Gollnisch revient sur :

    • la Syrie et les « armes chimiques »,
    • les chrétiens d’Égypte victimes du Printemps arabe,
    • Jacques Blondel, assassiné à Marignane : un rare courage,
    • Valls, Taubira et « combattre l’extrême droite » aux universités d’été du PS à La Rochelle,
    • rendez-vous les 14 et 15 septembre prochains à l’UdT du Front à Marseille.

  • À chaque mois, son extrémiste de droite !

    La saison estivale est une période de l’année propice aux manipulations politico-médiatiques. Du fait des congés et de la « trêve politicienne des confiseurs », juin, juillet et août sont des mois parfaits pour des mystifications. Il y eut en 1979 tout un tapage autour de la N.D. L’été 2013 restera comme la saison de chasse de l’extrémiste de droite hexagonal.

    Précisons au préalable que la gauche actuellement au pouvoir n’est pas la seule à dénoncer des conspirations imaginaires. La droite affairiste et atlantiste monta en novembre 2008 l’« affaire de Tarnac » contre des groupes d’ultra-gauche. Loin de maintenir l’ordre et la sécurité, l’arsenal sécuritaire voulu par tous les gouvernements depuis deux décennies assure une meilleure persécution judiciaire de tous les dissidents de la pensée plutôt que combattre les délinquants qui pourrissent la vie quotidienne des Français.

    Juin fut marqué par l’affaire dite « Méric » dont le traitement médiatique a montré tant la partialité intrinsèque de la caste journalistique que leur complicité intime avec les organes d’un pouvoir discrédité, incompétent et incapable. Elle a aussi mis en lumière une étroite proximité entre la mouvance « antifa » et des responsables d’un régime qu’ils devraient renverser.

    Cette « affaire Méric » doit en réalité s’appeler l’affaire Estéban du nom de ce garçon emprisonné après trois mois pour s’être défendu au cours d’une agression politique. il est la victime d’une « skinophobie » croissante entretenue par quelques hiérarques infâmes et des médiats aux ordres. Dans une société pourrie qui entérine presque toutes les perversions, avoir un style de vie inspiré de la mode skinhead – témoignage d’un certain anti-conformisme – dérange les belles âmes germano-pratines supposées tolérantes.

    La lecture marxiste de ce drame insisterait sur l’antagonisme de classe entre un gringalet, post-leucémique, inscrit à Sciences-Po Paris et énarque en puissance, issu d’une famille aristocratique bretonne, et un enfant d’origine espagnole, travailleur salarié d’extraction prolétarienne. Ce n’est peu dire qu’il s’agit ici d’une nouvelle « affaire Dreyfus ». Remarquons qu’après un incroyable déchaînement politico-médiatique pendant quarante-huit heures, un lourd silence est ensuite tombé, suite à la révélation de faits nouveaux étayant la thèse de la légitime défense.

    La manifestation de la vérité n’a pas empêché le gouvernement de circonstance de Flamby, de (Z)Ayrault et de Manuel « Gaz » de prendre prétexte de ce triste fait-divers pour dissoudre de respectables mouvements : d’une part, Troisième Voie, les Jeunesses nationalistes-révolutionnaires et l’association Envie de rêver, et, d’autre part, l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes. Ils ne sont pourtant pas responsables des malversations financières, de la corruption galopante, du financement occulte et de l’enrichissement personnel qui secouent le Pas-de-Calais et les Bouches-du-Rhône ? D’après ces critères gouvernementaux grotesques, d’autres fauteurs de désordre public comme les FemHaine et Act Up ne méritent-ils pas eux aussi la dissolution ?

     La campagne de haine à l’encontre des authentiques rebelles au Système se dégonflant, il fallut aux officines de la place Beauvau – ou d’ailleurs – un nouveau prétexte pour susciter un certain effroi auprès d’un bon peuple hébété. Il faut l’inquiéter des menaces d’une hypothétique hydre « néo-facho-nazie » sur le mirifique « vivre ensemble » hexagonal si paisible comme l’ont prouvé les récents incidents à Trappes. Le 16 juillet éclatait donc l’« affaire Varg Vikernes », suspecté de préparer des attentats.

     Lui et son épouse ont été interrogés par la fameuse D.C.R.I. (Direction centrale du renseignement intérieur) qui n’a rien trouvé, si ce n’est quelques écrits politiquement incorrects qui valent à leur auteur de comparaître à la Rentrée devant la XVIIe chambre, haut-lieu bien connu de la répression des mal-pensants. Mais une fois encore, le gouvernement et ses hyènes médiatiques ont bafoué la présomption d’innocence en divulguant l’adresse et l’identité des gardés à vue. En revanche, ils taisent encore les patronymes exacts des responsables des émeutes de Trappes…

     En raison d’un passé agité et d’un mode de vie dissident – ce n’est pas chez Varg Vikernes qu’on trouvera des plants de shit chers aux jeunes bo-bo mondialistes dégénérés -, ce père de famille honorable a attiré l’attention de la police politique républicaine. Il y a quelques décennies, le Dr. Merlin chantait qu’on vit « en liberté… En liberté surveillée ». Nous y sommes !

     Or cette criminalisation de la pensée (en langue orwellienne, on dit « rechercher des intentions » – à quand les détecteurs cérébraux ?) s’est dégonflé. Cependant, Varg Vikernes et son épouse font malheureusement l’objet de suspicions généralisées chez eux. Leur maire a estimé qu’il était indésirable (1) ! De quoi se mêle-t-il ? Osera-t-il dire une même sottise quand des Roms débouleront dans son charmant village corrézien ?

     Le 12 août dernier éclata alors une troisième affaire liée à l’« extrême droite radicale ». L’emploi de cette expression suppose de la part des locuteurs l’existence d’une « extrême droite » modérée… La D.C.R.I. arrêta le 9 août dernier un sergent d’une base militaire près de Lyon. Ce sous-officier aurait eu l’intention de tirer sur la grande mosquée de Vénissieux à la fin du Ramadan. Les médiats ont raconté que ce militaire souffrait de fragilité psychologique provoquée par une rupture sentimentale et la disparition volontaire de Dominique Venner renommé pour l’occasion par quelques journaleux de France 3 « Dominique Werner » peut-être par germanophobie inconsciente et surtout par crasse ignorance.

     Cette nouvelle arrestation sent la manœuvre d’intoxication sommaire d’autant que l’identité du prévenu n’a pas été révélée par des médiats d’habitude languards (2)… On peut présumer que ce sergent a été instrumentalisé par quelques agents provocateurs.

     Un faisceau d’éléments concordants indique l’intervention de ces personnages douteux. Toujours très bien informé, Emmanuel Ratier rapporte dans le numéro estival de son excellente lettre d’informations confidentielles que « le pouvoir socialiste dispose désormais de son propre réseau de barbouzes, sans nul doute interne à la police (3) ». Il révèle en effet que quarante-huit heures avant l’arrestation scandaleuse du manifestant anti-mariage homo, Nicolas Bernard-Buss, « son appartement avait été “ visité ”, avec vol de son ordinateur crypté, de ses six téléphones portables et de divers documents. [… En revanche] aucun objet de valeur n’a été dérobé tandis que l’appartement a été quasiment mis à sac avec lit et sièges tailladés au cutter, plancher de bois arraché, etc. (4) ».

     Il faut relier cette information avec un message du 9 août signé par le directeur général de l’organe sarkozyste Valeurs actuelles sur Twitter, Yves de Kerdrel. Le numéro en cours de cet hebdomadaire relate les conditions effroyables d’incarcération de Nicolas Bernard-Buss. « Compte Twitter piraté pour la troisième fois en une semaine + écoutes téléphoniques : voilà ce qui arrive quand on critique Manuel Valls (5) », écrit-il. Dans un autre message publié sur le même réseau social, il affirme aussi connaître « les méthodes du père Valls (6) » et avertit que Nicolas Bernard-Buss « fait l’objet d’une surveillance policière très particulière. Il est venu passer deux fois cinq heures, le soir, chez nous. Il y avait des voitures banalisées devant nos locaux (7) ». On apprend enfin que les journalistes de Valeurs actuelles auraient observé la présence d’« agents civils à plusieurs reprises en bas du journal (8) ».

     En dépit d’un démenti officiel de l’« entourage gazier » qui ne convainc personne, force est de constater que l’Hexagone entre dans un contexte semblable à une stratégie de (basse) tension avec des opérations sous faux-drapeau, des agressions fictives d’étrangers ou de « néo-Français » et de vraies-fausses actions terroristes, réalisées ou découvertes à temps. L’objectif de ces « pyromanes » politiques consiste à empêcher la formation d’une opposition organisationnelle radicale capable de résister aux prochaines décisions catastrophiques de l’oligarchie mondialiste et de ses laquais ministériels. Soyons donc attentifs à leurs manigances, car rien ne les arrêtera dans leur visée d’imposer au pays réel un climat de grande terreur.

     Georges Feltin-Tracol  http://www.europemaxima.com/

     Notes

     1 : Nicolas Jacquard, « Varg Vikernes compte saisir la justice », dans Aujourd’hui en France, 10 août 2013.

    2 : Languard signifie « mauvaise langue bavarde ».

    3 : Emmanuel Ratier, Faits et Documents, n° 360, du 15 juillet au 1er septembre 2013, p. 3.

     4 : Idem.

     5 : cité par Caroline Monnot, dans Le Monde, 13 août 2013.

     6 : Idem.

     7 : Id.

     8 : dans Le Figaro, 12 août 2013.

  • Les impostures d’un système qui prétend être démocratique

    De Philippe Pichot-Bravard sur Le Rouge et Le Noir :

    "[...] Le système électoral est désormais complètement verrouillé par une oligarchie constituée des grands partis, de cercles d’influence, de groupes d’intérêt, de la télévision, des radios, des grands journaux, et de ceux qui, les finançant, leur donnent des consignes. La rétraction croissante, depuis le milieu des années 90, du cercle des opinions permises et l’emprise, dans le débat public, d’une pensée officielle servie par une langue piégée et conceptuelle, apanage d’une oligarchie idéologique, joue là un rôle très important. Une majorité de Français se sentent aujourd’hui exclus du jeu politique, ce qui tarit la source de sa légitimité.

    En outre, le mépris que manifeste cette oligarchie à l’égard de la population est de plus en plus manifeste, comme l’ont montré l’affaire du Syndicat de la Magistrature ou encore le sort réservé à la pétition envoyée au CESE. Ce mépris contribue au mécontentement d’une part importante de la population, et en particulier de la partie de la population qui est habituellement la plus disciplinée, la plus travailleuse, la plus respectueuse des règles : celle qui a manifesté les 24 mars et 26 mai derniers.

    Sans doute, quand on y regarde de près, le système représentatif institué à partir de 1789, a toujours été un édifice de stuc bâti en trompe l’œil. La confusion entretenue entre l’affirmation du caractère démocratique des institutions et leur réalité représentative n’est pas le moindre de ces artifices. Les apparences, soigneusement sauvegardées, ont, pendant longtemps, garanti la pérennité du système. Tout se passe aujourd’hui comme si, le stuc s’effritant, la réalité apparaissait aux yeux d’un grand nombre de nos compatriotes, révélant les nombreuses impostures d’un système qui prétend être démocratique alors qu’il ne l’est pas, et qu’il ne l’a jamais été, ayant toujours été représentatif, c’est-à-dire par essence oligarchique ; un système qui assure, concrètement, beaucoup moins de libertés qu’il en promet. S’insinue alors, de plus en plus, la conviction que les « valeurs de la République » n’ont peut-être pas la consistance qu’on leur prêtait, qu’elles seraient, au mieux des concepts abstraits sans réelle portée concrète, au pire un instrument de manipulation de l’opinion aux vertus narcotiques. Cette conviction nourrit la crise de régime que nous connaissons aujourd’hui.

    Pourtant, l’existence d’une crise de régime n’entraîne pas nécessairement la chute de celui-ci. Quoiqu’affaibli, le régime conserve la capacité de se défendre, notamment en changeant, ne serait-ce qu’apparence, ce qui doit être changé pour lui permettre de survivre. Notre histoire constitutionnelle, et notamment les changements de régime survenus en 1789, en 1792, en 1799, en 1814, en 1815, en 1830, en 1848, en 1851 ou en 1958, nous montre, en outre, qu’un régime conserve toujours cette capacité tant qu’il n’est pas abandonné par une partie, au moins, de ceux qui ont pour mission de le défendre.

    A chaque fois que la République s’est sentie menacée, elle a su se défendre énergiquement en n’hésitant pas à écarter l’application des règles juridiques, à détourner ou à méconnaître ses propres lois pour réprimer l’opposition dont elle se sentait menacée, même lorsque celle-ci s’exprimait pacifiquement. La violence policière, le harcèlement administratif et la persécution fiscale étant les moyens les plus courants. Nous en faisons actuellement l’expérience, au moment même où plusieurs membres du gouvernement n’hésitent pas à renouer publiquement avec les grands ancêtres de 1793 et à se réapproprier leur projet totalitaire de régénération de l’homme. On peut craindre, à cet égard, que la répression s’accentue dans les prochains mois, visant plus directement les mouvements de jeunesse, les écoles hors contrat, et même, qui sait, certaines congrégations religieuses. La bataille ne fait que commencer. Et cette bataille est d’abord celle du Droit et de la Justice contre l’arbitraire du pouvoir."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Français “n’aiment” plus le PS

    Alors que les socialistes se réunissent à La Rochelle pour leur université d’été jusqu’à dimanche, un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest France met en évidence le désamour actuel des Français pour le parti de la rue de Solférino.

    Si en 2012, 55 % des personnes interrogées jugeaient que le parti socialiste était “proche de leurs préoccupations”, seulement 30 % continuent de le penser aujourd’hui. Même chute de 25 points en ce qui concerne la confiance des Français envers le projet des socialistes pour le pays (28 % contre 53 % en août 2012).
    Autre domaine de reproches : l’attitude adoptée face au gouvernement. Pour seulement 44 % des personnes sondées, les socialistes soutiennent “suffisamment le gouvernement”. L’année dernière, ils étaient 67 %.
    Le constat n’est pas meilleur quant aux personnalités qui composent le parti. Les sondés sont particulièrement sévères, seuls 24 % d’entre eux estimant que “des dirigeants de qualité” se trouvent parmi les socialistes.
    “Alors que son image était en amélioration constante depuis 2009 et que les effets néfastes du congrès de Reims avaient progressivement été effacés, ce mouvement de reconquête de l’opinion subit ainsi un véritable coup d’arrêt plus d’une année après l’élection de François Hollande”, a souligné Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop.

     

    Source : huffingtonpost.fr