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élections - Page 726

  • Brignoles : victoire du candidat national

    Brignoles : Marine Le Pen annonce la victoire du candidat FN

    Les électeurs du canton de Brignoles dans le Var ont fait leur choix. Au second tour de l’élection cantonale partielle, ils ont élu le candidat du Front national Laurent Lopez.

    Il recueille 53,9% des suffrages, selon les résultats communiqués par la préfecture. En terme de voix, le candidat FN a obtenu 5301 voix contre 4301 pour la candidate UMP, Catherine Delzers. « Je pense à mes électeurs, à tous ces bannis, à ce peuple modeste », a réagi le nouvel élu. « Je suis très heureux, c’est un score sans ambigüité », a-t-il encore dit, ajoutant que son objectif désormais « c’est de conquérir la mairie » de Brignoles. [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Brignoles-victoire-du-candidat

  • HD: 1 an après son élection: la vidéo qui fait mal à Hollande

  • FN élu : Tempête dans un dé à coudre ou Tsunami en préparation ?

    L’arrivée nettement en tête du candidat du FN au 1er tour de l’élection cantonale de Brignoles dans le Var a déclenché une vague de commentaires. Mais comme le disait une électrice, son élection au second tour ne serait pas la fin du monde.
    Le bon sens, en effet, doit nous rappeler qu’il s’agit d’une élection locale partielle, que le candidat n’a réuni que 2717 voix soit des chiffres comparables aux résultats précédents, et notamment lorsque le candidat FN avait été élu, avant invalidation, l’année dernière. S’il y avait un Conseiller Général représentant un parti qui obtient entre 15% et 20% des voix dans le pays, cela ne serait que justice. Comme rien dans les déclarations et le comportement du candidat ou des responsables de ce mouvement ne suggère la moindre envie de remettre en cause les institutions républicaines, le prétendu « front républicain » qu’appelle la gauche et que s’empresse d’accueillir l’UMP, alors même que ses chefs y renoncent, risque d’agacer les électeurs. Je doute de l’empressement de ceux de gauche d’obéir à des consignes de partis dont l’inefficacité au service du pays et les rivalités au sommet ont depuis un an douché l’enthousiasme. La mobilisation de la droite modérée et du centre dont les états-majors sont ravagés par le choc des ambitions et le calcul des carrières ne me paraît pas non plus très probable.
    L’abstention, considérable, à 67,6% dit assez combien les Français sont las, fatigués d’une « droite » qui pendant 10 ans n’a pas eu le courage de procéder aux réformes nécessaires et d’une gauche, qui, comme d’habitude, les envoie dans le mur. L’alliance consternante de la gauche et de la prétendue droite, alors qu’elles n’ont aucune idée en commun, sauf celle de garder ou de conquérir le pouvoir, accrédite le slogan du Front National de » l’UMPS ».
    Evènement microscopique que les médias, toujours très mobilisés par la montée d’une « extrême-droite » qui a obtenu avec ses deux candidats près de 50% des voix, surexposent de façon outrancière ? Premier souffle d’un vent capable d’abattre le système actuel des partis ? Cela dépend pour une grande part du parti de Marine Le Pen. Manifestement, il fait moins peur, devient plus fréquentable comme l’a avoué ce pauvre François Fillon qui donne l’impression de ne plus trop savoir où il en est. Mais l’a-t-il jamais su ? Intelligemment, la Présidente du FN récuse l’étiquette d’extrémisme, et certaines de ses propositions ne sont d’ailleurs plus de « droite ». « Ni gauche, ni droite, la France »rappelle même le discours gaulliste, et les références historiques ou les soupçons de duplicité manquent de plus en plus leur cible. Pour le moment, les électeurs restent attachés à leur famille et se contentent de déserter les urnes pour exprimer leur insatisfaction. Ce processus peut mécaniquement favoriser l’un des deux grands partis sans que la démocratie y trouve son compte. En revanche, si le FN après avoir été dédiabolisé, parvient à construire une crédibilité, à susciter chez les électeurs, le sentiment d’une aptitude à exercer le pouvoir, alors le paysage politique français pourrait être bouleversé.
    Les Français connaissent majoritairement un double sentiment : celui du déclin de leur pays et de l’impuissance des politiciens à y remédier. De toutes parts montent les difficultés et les menaces : le ras-le-bol fiscal, l’emploi en berne, la baisse inédite du pouvoir d’achat, les problèmes de logement, la montée de la délinquance, l’absence de maîtrise de l’immigration. L’alternance a aggravé une situation déjà mauvaise auparavant : 30 Milliards d’impôts en plus, avant, 30, après ! Un chômage qui monte encore, à peine masqué par la création d’emplois artificiels financés par l’argent public. Les Français doivent attendre la fin du mois de Juillet pour être libérés fiscalement : un record ! Et l’Etat qui coûte si cher est incapable de les protéger : qu’un commando de « Moldaves et de Roumains » puisse attaquer en plein jour une bijouterie de la rue de la Paix est hallucinant. Les faits se déroulent à deux pas du Ministère de la Justice : quel symbole ! Ce n’est pas très loin ni de l’Elysée, ni du Ministère de l’Intérieur. Si Pasqua voulait terroriser les terroristes, le locataire actuel, en haut des sondages pour quelques vérités, ne fait vraiment pas peur aux voleurs et n’empêche guère les délinquants originaires de l’Est de l’Europe d’être présents sur le territoire ! Certes, le vol de montres de luxe touche peu les Français, mais on imagine facilement le degré de protection dont ils jouissent dans les quartiers sensibles lorsque l’Etat ne parvient pas à faire respecter sa loi au centre de la capitale. L’alternance inutile, le remplacement d’un discours nuisible par un discours fallacieux, d’une action désastreuse par une action à peine meilleure peuvent-ils susciter un élan chez les Français ? Chirac et Sarkozy les ont déçus. Hollande les désespère. Il faut aujourd’hui qu’il y ait un sursaut : Mme Le Pen peut-elle l’incarner ou tout au moins y contribuer ? C’est toute la question et c’est à elle d’y répondre.

    Christian Vanneste

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFlEVZlAkygbCmvqGH.shtml

  • Il tiendra 6 mois, pas plus – Un budget 2014 en trompe-l’œil

    Dans sa conception, le budget 2014 présente quelque analogie avec une coupe de cristal. Finement ciselé, il rend un son agréable mais résiste assez mal au choc. « Cap sur la croissance et l’emploi », annonce-t- il sans rire. Au moins ne promet-il rien sur le pouvoir d’achat.

     

    Le projet de budget pour 2014 est finement ciselé car tout semble être dans la mesure: pas de prévisions fantaisistes, hausse apparemment minime de la fiscalité, maîtrise des dépenses. Juste ce qu’il faut pour que Bruxelles avalise le projet: pas de danger imminent sur le financement de la dette française et donc pas de risque d’aggravation de la crise de l’euro à quelques mois des élections au Parlement européen – elles sont pour le 25 mai 2014 –, ce qui aurait fait désordre.

    Le budget sera modifié… après les européennes

    Cependant, si l’hypothèse d’une croissance à 0,9 % n’est pas irréaliste, cet objectif n’est pas acquis d’avance. Le déficit annoncé est de 3,6 % du PIB pour 2014; il sera à 4,1 % pour 2013 (pour 3,7 % budgété). Seulement, cette prévision omet les dépenses du Programme d’investissements d’avenir, qui porte en fait le déficit à 3,9 % pour 2014, soit 82,2 milliards, à emprunter donc.

    Le projet annonce la suppression de 13.000 postes dont 8.000 pour la seule défense, mais en fait 11.000 créations de poste sont prévues dont 10.000 dans l’Education nationale. Quel est à ce titre la sincé rité d’un budget qui promet la stabilité des dépenses salariales, sans réduction significative des effectifs et avec une revalorisation du traitement de tous les agents de la catégorie C ?

    Dans les « économies », puisqu’il y a des économies dans un budget général de dépenses qui augmente de 295,2 à 305,5 milliards, la dotation aux collectivités locales diminue de 1,5 milliard. Bravo! Mais on découvre que 2,3 milliards de recettes leur sont transférés et qu’elles pourront accroître les droits de mutation de près d’un milliard. Zut… Joli tour de bonneteau.

    Ce budget est fragile, sans marge de manœuvre, sans véritable maîtrise. « Sauf à modifier la loi de programmation et le calendrier de redressement des finances publiques, le mécanisme de correction sera déclenché mi-2014, appelant des efforts supplémentaires par rapport à la loi de programmation pour atteindre l’équilibre structurel en 2016 », prévient le Haut Conseil aux Finances publiques présidé par le socialiste Didier Migaud. Traduit en français : il faudra une loi de finances rectificative pour remettre les finances publiques dans la bonne trajectoire.

    Tant que l’illusion de finances publiques sous contrôle pourra perdurer, la France bénéficiera de taux bon marché pour financer son déficit. Si le doute vient au marché, la position du Trésor peut rapidement devenir inconfortable. On comprend pourquoi le ministère des Finances tient à garder les apparences sauves. Au premier choc, il faudra tout remettre à plat.

    Pour les assistés, il y a toujours de l’argent !

    L’impression générale qui ressort de ce budget comme du précédent est que le gouvernement s’est livré à une véritable segmentation des contribuables à des fins de pur clientélisme. Pour les catégories censées « bien voter » – et qu’il s’agit d’empêcher de filer vers le Front national –, celles qui dépendent de l’Etat pour vivre, ouverture des vannes : revalorisation du RSA, extension des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz, revalorisation des plafonds de la CMU et de l’accès à la complémentaire santé, revalorisation de 25 % de l’allocation de rentrée scolaire, redistribution de points d’indice pour la moitié des fonctionnaires.

    Pour celles qui ont l’audace de dé filer dans la rue, la punition : abaissement du plafond du quotient familial, suppression de la réduction d’impôt pour frais de scolarité, suppression de l’exonération fiscale des majorations de pension pour charges de famille ou encore fiscalisation de la partie des cotisations de prévoyance complémentaire santé prise en charge par l’employeur.

    Comble de l’ironie, ces mesures sont classées dans le chapitre: « Un budget orienté vers l’avenir ». Déjà, le budget précédent avait lourdement frappé les auto-entrepreneurs, les artisans et les petits patrons. Pour eux, en 2014, un recul du pouvoir d’achat de 5 % est déjà acté.

    Dernière trouvaille lors de la discussion budgétaire : les députés socialistes se sont dégagé une enveloppe de 750 millions d’euros en annulant la réduction de la TVA à taux réduit de 5,5 % à 5 %. La baisse de 1 ou 2 centimes sur les produits de base n’est pas rentable d’un point de vue électoral. Les idées fourmillent pour proposer de jolies distributions avant les élections mais qui, pour l’instant, excèdent largement la « cagnotte ».

    Pendant ce temps, l’UMP propose un contre-budget. « Nous avons voulu commencer une démarche humble en proposant cinq milliards d’économies supplémentaires », explique le député UMP Gilles Carrez, président de la commission des finances de l’Assemblée. Pour la révolution fiscale, on repassera. Après la faillite ?

    Bertrand Riasse

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 9 octobre 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Il tiendra 6 mois, pas plus  - Un budget 2014 en trompe-l'œil

    http://fr.novopress.info/142110/il-tiendra-6-mois-pas-plus-un-budget-2014-en-trompe-loeil/#more-142110

  • Brignoles, l’hirondelle qui annonce le printemps…

    Pas un hasard si le Front National dans le cadre de une élection cantonale partielle a dépassé la barre de 40% des voix. Et les analystes, pourtant spécialistes du fait politique, de continuer malgré toute logique, de commettre des erreurs d’interprétation : le score du Front National qui va à l’encontre du front des nantis et autres profiteurs, ne serait pas grave, au simple motif que l’abstention est particulièrement importante. C’est là oublier, faute majeure, que c’est justement dans les classes les plus opprimées, à commencer par celles auxquelles on donne l’aumône via le Rsa, qui pour l’instant résignées – le fameux « lumpenproletariat » de Marx – que l’abstention est la plus forte. Qui peut espérer que les plus démunis, ceux la même qui souffrent le plus de la délinquance et de la misère, pourraient constituer un éventuel réservoir pour ceux qui, de droite comme de gauche, mènent la politique désastreuse que l’on sait depuis plusieurs décennies, politique dont ils sont les premières victimes ?

    Contrairement à ce qu’affirmée par les uns et les autres, « experts » et « spécialistes », toujours convoqués pour exprimer « la voix de son maître », l’abstention NUIT au Front National. Et si d’aventure on rendait le vote, via le suffrage universel, obligatoire, ce serait alors le grand déferlement, la vague qui balaierait tout sur son passage. Par voie de conséquence, que les tenants de la gauche caviar ou de la droite blafarde, puisse s’inquiéter d’un Front National à 25% est tout bonnement ridicule : d’une part parce que cela permettrait de nettoyer les écuries d’Augias, ce dont notre pays a bien besoin, d’autre part parce que désormais au vu de l’avenir désespérant qui s’annonce dont les Français commencent à prendre conscience, 25% au profit du Front National, apparaîtra dans un avenir pas si lointain, comme de basses eaux.

    Fatalement, cela devait arriver, au motif que les successifs gouvernements et majorités, quelles que soient leur étiquette, n’ont cessé depuis des décennies de se définir avant tout comme opposés au Front National. Cela sachant que toutes les politiques, menées par les uns et les autres, furent un désastre pour la France et les Français. Ainsi donc, se profile à l’horizon, une bipartition politique dans la France de demain : le Front National d’un côté et ceux qui s’y opposent de l’autre. Ils ont tous cru que le Front National ne serait jamais autre qu’un petit réservoir de voix, utilisable par exemple pour culpabiliser la droite ou pour battre la gauche au second tour : ils se sont trompés. Aussi bien les derniers scrutins que les sondages ou enquêtes d’opinion, nous montrent aujourd’hui que le Front National n’est pas une simple tranche électorale que l’on pourrait instrumentaliser.

    Plus grave pour les tenants du Système qui pensaient pouvoir toujours rester au pouvoir, comme si nous vivions dans le cadre d’une monarchie héréditaire, le fait Front National, c'est-à-dire la reprise en main des destinées de notre pays par les Français eux-mêmes, n’est pas spécifiquement français. Un peu partout en Europe, ce sont les voix des peuples qui se font entendre contre les pouvoirs en place. Et ce n’est pas un hasard si à l’échelle de l’actuelle direction européenne, on vante désormais la suppression des referendums sur l’ensemble du continent européen : ceux là mêmes qui vantent la liberté, l’étouffent. Et pourtant, c’est justement cette liberté là, la plus essentielle peut être, dont on songe à priver les Peuples.

    Ce n’est pas un hasard si la rédaction a jugé bon de mettre en ligne dans la rubrique politique, un texte signé de Christian Vanneste posant certaines questions qui sont maintenant de la plus grande actualité. Pas un hasard non plus si Sarkozy, mais aussi Copé, ne ferment plus de façon définitive la porte au Front National ; même Fillon, centriste de toujours, incarnant l’aile gauche de l’Ump, croyant tromper son monde en jouant le renard charmant le corbeau, s’y met. L’Ump est menacée d’explosion : en la jouant trop à droite, ils perdront leur électorat centriste qui s’en ira rejoindre les loosers que sont Borloo et Bayrou. Qu’ils viennent par trop se recentrer et ils ressembleront, encore plus, à la pseudo-gauche qui exerce depuis 18 mois, et très mal, le pouvoir. Quant à la gauche, ce ne sont pas les rivalités internes qui la minent, mais le corps électoral qui la quitte, eau sincère qui fuit de l’outre trouée socialiste. A titre d’exemple, les écolos gouvernementaux – vous savez, ceux qui en forêt sont incapables de citer le nom des différents arbres et de d’attribuer les chants des différents oiseaux à chacune des espèces - même s’ils tentent de masquer leurs suceries, font carpette, avalant des anacondas. Même le front de gauche, qui a fait de la lutte contre le Front National son leitmotiv, rend service au Front National : qui croit aider Melenchon en fustigeant en permanence l’actuel gouvernement ? S’il croit bénéficier à l’avenir de ses vindictes, il se trompe lourdement puisque c’est le Front National qui fera la récolte des voix.

    Ah, le bel arc en ciel dont tous les Français vont pouvoir bénéficier !

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFlEVlyEAujUmNzZhX.shtml

  • Jean-François Copé passe un sale quart d’heure à la télévision, face à la France d’en bas

    Invité jeudi soir de l’émission « Des Paroles et des actes », Jean-François Copé a du faire face à une Alsacienne qui lui a rappelé (ou appris) le sort économique de nombreux Français.

  • Alain Juppé : “La maîtrise des flux migratoires n’a jamais été aussi inefficace”

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – Le maire de Bordeaux est inquiet. Le résultat du premier tour des élections cantonales à Brignoles a fait l’effet d’une bombe dans le milieu politique, et particulièrement dans une UMP en proie à de graves divisions, quant à sa stratégie envers le Front national.
     
    L’ancien ministre des Affaires étrangères craint pour la « survie de l’UMP » prise entre son aile gauche (centristes) et son aile droite (Front national). « D’un côté, nous perdons sur le flanc centriste qui s’efforce de reconstituer l’ancienne UDF. De l’autre, en nous précipitant dans le piège de nos relations avec le Front National, nous décomplexons notre propre électorat qui cède de plus en plus aisément à la tentation de préférer l’original à la copie », estime-t-il dans un billet posté sur son blog.
    Alain Juppé en profite également pour étriller le gouvernement socialiste : « cacophonie ministérielle », « record d’impopularité », « cafouillages répétés sur la fiscalité », « insécurité grandissante »… sans oublier de viser le ministre de l’intérieur, Manuel Valls : « les résultats ne sont pas au rendez-vous et la maîtrise des flux migratoires n’a jamais été aussi inefficace ».

  • Une nouvelle génération a pris conscience de son rôle politique

    Jacques Bompard répond à Médias-Presse :

    "Ces milliers de jeunes, qui ont passé six mois de leur vie dans les rues à manifester, sur les pelouses à veiller, ou dans des arrières salles de café à préparer les prochaines actions, ont su inventer de nouveaux modes d’action : Veilleurs, Sentinelles, Hommen, banderoles sur les toits du Parti socialiste ou dans l’Assemblée… Ils ont créé leurs propres codes, certes bien différents de ceux que nous utilisions au début des années 60, mais adaptés à leur époque. Cette année militante aura permis de faire émerger les plus hardis, les plus imaginatifs, les plus courageux d’entre eux. Je parie que lorsque cette génération sera aux commandes, que ce soit dans l’entreprise ou en politique, elle se souviendra des risques pris ensemble lors d’actions osées et des heures passées à croupir dans les geôles de Manuel Valls.

    [...] Le mariage homosexuel a servi de catalyseur, mais tous ces jeunes étaient dans la rue pour bien plus que cela. Ils se sont réappropriés leur avenir, ils ont pris conscience qu’ils avaient un rôle politique à jouer pour défendre leur civilisation. La génération du Printemps Français est une nouvelle génération militante qui s’est levée pour défendre un corpus de valeurs piétinées depuis plus de cinquante ans. Elle n’est pas descendue dans la rue pour défendre son niveau de vie, ou des avantages acquis. C’est pour cela que le dialogue était impossible avec cette gauche matérialiste qui croit qu’il suffit d’abreuver le peuple de pain et de jeux pour le calmer."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La Qatarstrophe

    Soucieux de ne pas  « désespérer Billancourt », Jean-François Copé a refusé de répondre à la question qui lui était posée hier sur France 2, au sujet du  vote qui serait le sien en cas de duel François Hollande-Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017. Si  Harlem Désir a déclaré  qu’il voterait pour Nicolas Sarkozy dans l’hypothèse d’un face-à-face de celui-ci avec la présidente du FN, M. Copé a encore affirmé  que  «le programme (de Marine Le Pen, NDLR)  est un copier-coller de celui des communistes» (sic).  Le « programme du FN », « parti extrémiste » « est absurde » a-t-il encore affirmé. Significativement, il a  notamment  cité   à l’appui de sa démonstration « l’immigration zéro » prônée  par l’opposition  nationale (en l’espèce très drastiquement réduite par la mise en place d’une politique vigoureuse d’inversion des flux migratoires),  plaidant  lui  pour sa poursuite, pour  « une nouvelle politique d’immigration »…

     Hier soir Jean-François Copé  a avoué  qu’il était  prêt à s’effacer devant la candidature de Nicolas  Sarkozy en 2017, répétant qu’il sera « à ses côtés ». Il n’a pas été pour autant interrogé sur les accusations de son ami, le   sulfureux homme d’affaires franco-libanais  Ziad Takieddine,  dont il barbotait dans  la piscine,  l’un des protagonistes de tout premier plan de l’affaire Karachi.

     Mis en examen dans l’enquête sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007,  M. Takiedinne avait réitéré en avril dernier  ses accusations contre l’ex-président de la  République, avançant que ce dernier aurait touché 300 millions d’euros du Qatar.

     Un émirat également  en pointe dans le financement du djihadisme, également  en Syrie où une ONG,  Human Rights Watch,  vient  de dénoncer  les crimes contre l’humanité,  les atrocités commises par les miliciens des brigades internationales islamistes en lutte contre le régime laïc de Damas. Les  terroristes  soutenus de facto   notamment par  MM. Fabius,  Hollande  et les Etats-Unis,  auraient exécuté  au moins 190 civils lors d’une attaque en août dernier dans la province alaouite de Lattaquié.

     Un émirat qui est aussi pointé du doigt dans la cadre de sa préparation  de la coupe de monde de football qu’elle accueillera en 2022. Une délégation syndicale internationale s’est vue ainsi refusée mercredi l’accès à un chantier près de Doha, dans le cadre d’une enquête au sur le conditions de travailleurs immigrés dans ce pays.

     Selon un reportage publié cette semaine par le quotidien britannique The Guardian, des ouvriers (esclaves) népalais travaillant au Qatar sont morts par dizaines ces dernières semaines, et des milliers d’autres endurent des conditions de travail épouvantables. Et ce journal, citant des  documents fournis aux journalistes du Guardian par l’ambassade népalaise à Doha, affirme qu’ au moins 44 travailleurs sont morts entre le 4 juin et le 8 août.

     Interrogé sur cette question,  la Fédération internationale de foot (Fifa), qui a confié l’organisation du Mondial 2022 à l’émirat, s’est déclarée «très préoccupée à propos des rapports dans les médias faisant état d’abus en matière de droit du travail et des conditions des travailleurs de la construction des projets menés à Lusail City, au Qatar».

     Sepp Blatter, président de la fédération internationale, a même parlé  d’une «erreur» à propos de cette désignation. Silence assourdissant en revanche de  la  France autoproclamée  championne des   droits de l’homme.

     Même le site de Libération (le 26 septembre) a   « osé » rappeler qu’en «  novembre 2010, un mois avant la désignation du Qatar, une réunion à l’Elysée aurait réuni Nicolas Sarkozy, l’émir du Qatar et Michel Platini. En échange du rachat du PSG et du lancement de BeInSports, l’émirat aurait obtenu que la France, par l’intermédiaire de Michel Platini, membre influent de la Fifa, soutienne le dossier qatari. »

     Le Qatar, nous l’avons déjà souligné sur ce blog,  se voit aussi dérouler le tapis rouge en France,  notamment dans le cadre de son offensive dans nos banlieues. Le  fonds  initié par cet émirat  (d’un montant de 100 millions d’euros croyait savoir Libération) , pour financer des projets économiques dans les quartiers pluriels,  fut approuvé en son temps par Sarkozy et le gouvernement UMP.

     Il  fut  avalisé dès l’arrivée  à l’Elysée de François Hollande , officiellement par   le  ministère  du Redressement productif d’Arnaud Montebourg . Un fonds était-il annoncé,    cofinancé par l’État français et par des entreprises privées, afin de faire taire les accusations formulées selon lesquelles le Qatar cherche à prendre pied dans les quartiers  sensibles à des fins de prosélytisme islamiste.

     Marine Le Pen rappelait alors que  cet OPA du Qatar, «  cheval de Troie de l’islamisme », avec  la complicité de M. Montebourg,  « (démontrait)  que notre pays est bel et bien à vendre aux monarchies pétrolières qui soutiennent par ailleurs, partout dans le monde, l’islamisme radical et le djihadisme ».

     Sur le site de France 24, il était rappelé que le  Qatar étant «suspecté  de soutenir des mouvements islamistes radicaux », l’ancien président Nicolas Sarkozy avait mis le projet en veilleuse au mois de mars dernier ». Mais « les élections passées, le Qatar peut repasser à l’offensive, estime Karim Sader, politologue et spécialiste des pays de la péninsule arabique. »

     Or note-t-il encore, « de la part du Qatar, rien n’est gratuit. Et beaucoup ont été assez naïfs pour ne pas voir la main du Qatar derrière les révolutions arabes et l’établissement de gouvernements proches des Frères musulmans ».

     Pourtant Laurent Fabius  et Arnaud Montebourg s’étaient rendus à Doha au cours de la campagne présidentielle, émirat qui avait pris soin d’inviter  au cours de ces dernières  années « Manuel Valls, François Hollande, Ségolène Royal, Fadela Amara et Rachida Dati »,  «rapporte une source anonyme qui les a rencontrés tour à tour autour de la piscine d’un des somptueux palaces de l’émir. Depuis mai 2012, les délégations de Doha ont plus souvent été reçues sous les ors de la République françaises que toute autre puissance étrangère. »

     Là encore, gauche et droite mondialistes naviguent de concert constate Bruno Gollnisch.  Une politique  de compromission, soumise au veau d’or,  qui pour le coup, et pour reprendre la formule de M. Copé , n’est pas seulement absurde mais assurément dangereuse et  peu soucieuse de nos intérêts nationaux  bien compris.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/11/qatarstrophe/

  • La liberté ne se négocie pas : elle se prend.

    François Teutsch, dans un article daté du 29 septembre [sur Boulevard Voltaire], s’est livré à une critique de Putsch, paru le 7 septembre dernier. L’auteur, Vincent Vauclin, a souhaité y répondre…

    Je synthétise votre critique : Putsch présenterait le coup d’État comme un débouché au ras-le-bol général. Cet appel au coup d’État militaire oublierait qu’en France « l’armée est légaliste ». Paradoxalement, vous reconnaissez ensuite la nécessité épisodique de recourir à la force lorsque les institutions sombrent dans un dysfonctionnement complet et irréversible. Ce coup de force doit reposer sur un projet, or cet aspect serait absent de mon livre. Considérant le bouillonnement contestataire des dernières semaines, vous concluez sur la nécessité d’un référendum pour l’indépendance de la France.

    L’ensemble de votre argumentation est biaisée par la négation de mes postulats de départ, développés dans mon livre et sur lesquels vous entretenez un silence suspect. Je répondrai point par point.

    1. Nous sommes confrontés à une situation exceptionnelle, face à un gouvernement discrédité et illégitime, procédant d’un régime noyauté par des éléments de subversion qui court-circuitent systématiquement le fonctionnement des institutions (cf. référendum de 2005), dans le seul but de dissoudre notre nation dans un magma mondialiste et cosmopolite.

    2. La dissolution de la souveraineté nationale est une constante des gouvernements républicains. Et c’est la raison pour laquelle l’armée subit depuis des années des restrictions budgétaires qui menacent désormais d’annihiler son potentiel opérationnel et, conséquemment, sa mission de défense nationale. [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-liberte-ne-se-negocie-pas-elle